Lettre mensuelle [Fe]

"Chère papa,
Comment vas-tu depuis notre dernière lettre le mois dernier ?
J'espère que tu t'es bien remis de ta brulure, je t'avais déjà expliqué comment fonctionnait les moteurs moldus mais il a quand même fallu que tu y mette les mains à chaud... Enfin je t'ai suffisamment fait la moral la dernière fois...
Moi je vais bien, les cours me gonflent comme toujours sauf celui de défense contre les forces du mal. Merci pour la poudre à obscurité instantanée du Pérou que du m'a envoyé j'ai bien rigolé à faire peur aux premières années avec, tu aurai vu leurs têtes c'était hilarant.
Je t'embrasse et j'espère te voir bientôt.
William"

Tel fut la lettre que William écrivit à son père comme tous les mois dans la grande salle au lieu d'aller aux cours de divination qu'il détestait par dessus tout. Ce jour-là il faisait particulièrement froid et la chaleur des bougies etaient le bienvenue. Après avoir soigneusement enroulé sa lettre et apposé le caché de la famille Klein, William se leva et quitta la grande salle se dirigeant vers la volière. Il ne croisa que quelques élèves, normal c'était l'heure des cours, il monta les escaliers de la volière 4 à 4 manquant de glisser sur l'une d'elle mais arriva finalement en haut.

Post-it s'écria-t-il

Une magnifique chouette entièrement noire vint se détaché du meli melo d'oiseau qui voletait tranquillement près du plafond. Elle se posa sur le bras de William, celui-ci lui gratta amicalement la tête lui attacha la lettre à la patte et la laissa s'envoler par la fenêtre. A ce moment précis il entendit un bruit différent des autres bruits de chouettes. Il lança hasardament un :

Qui est la ?

Glaglagla... Un vrai glacier aujourd'hui, et nous étions en été en plus ! Cela n'annonçait rien de bon pour la saison hivernale qui viendrait dans quelques mois... Qu'il faisait froid... pensait la jeune Poufsouffle frissonnante qui avait revêtu son écharpe pour ce jour-là... Il faisait froid, et il pleuvait qui plus est, et Isabella n'avait aucun cours ce jour-là pour pouvoir aller se réchauffer entres les murs d'une salle de classe !!! Comme par hasard, elle avait de la chance comme d'habitude... Après avoir piétiné dans les couloirs pendant de longues minutes, elle décida de rejoindre la bibliothèque où elle put enfin se réchauffer au mieux. Elle s'installa à l'une des tables et entreprit d'enfin commencer une lettre où elle vantait les ... bienfaits (sans prendre en compte le temps qu'il faisait) de l'Angleterre sur elle. Il fallait qu'elle trouve de bons arguments, ses parents ne seraient pas facile à convaincre. Elle devait sortir les bons argumants ! Elle ne voulait pas rentrer... Jamais, en italie. Non pas qu'elle n'aimait pas son pays d'origine, mais c'était sa famille qu'elle voulait éviter. Si elle allait, elle sentait qu'elle serait foutue... Ses parents auraient gagné. Elle était parvenues à se libérer de leur emprise trois ans de suite, elle continuerait ! Elle deviendrait autre qu'eux.

Se levant après une bonne demie heure à avoir travailler sur sa lettre, elle sortit de la bibliothèque. Aussitôt, elle fut assaillie par un vent froid qui s'engouffrait dans les couloirs. Elle remonta son écharpe et sa cape et parcourut le couloir, descendant dans le hall puis sortant à l'extérieur... Elle se rendit compte alors qu'une pluie fine avait commencé à s'abattre sur le parc qui semblait bien triste, à l'image du temps qu'il faisait, aujourd'hui. Elle traversa le parc à grands pas, emmitouflée dans sa cape.

Alors qu'elle montait les marches de la volière et s'y engouffrait, elle entendit une voix masculine dire...

Qui est la ?

Isabella tourna la tête, cherchant des yeux un instant avant de remarquer la présence d'un élève aux cheveux blonds. Elle comprit qu'il s'agissait d'un Gryffondor lorsqu'elle baissa les yeux sur le blason qu'il arborait.

- Il s'agit seulement d'une personne qui recherche un petit abri, et surtout un endroit où poster sa lettre mais c'est tout... , répondit-elle alors en souriant.

Tournant la tête à la recherche d'un hibou, ou une chouette, elle marcha vivement vers l'une d'elle, lui accrocha sa lettre à l'une de ses pattes puis égarant une caresse sur sa tête, elle se retourna et marcha vivement vers l'une des ouvertures que l'on pouvait appeler fenêtre ... Elle laissa la chouette s'envoler, après quelques indications en murmures à la jeune chouette puis, elle se retourna...

- Je ne te demande pas ce que tu fais là, sans doute pour envoyer un sourire, s'esclaffa t-elle. Je m'appelle Isabella sinon, ajouta t-elle en tendant sa main. Isa' ou Bella plutôt... Je préfère.... Et toi ? ajouta t-elle en souriant et en resserrant son écharpe autour de son cou alors qu'une soudaine bourrasque s'engouffrait par les ouvertures de la volière.

William dévisagea la fille pendant plusieurs secondes avant de lui rendre son sourire, il ôta le gant noir portant le blason de gryffondor de sa main droite et serra la main glacé de la jeune fille. Par déçu son épaule il observa Post-it disparaitre derrière le rideau de pluie continue, sa précieuse lettre bien attaché à sa patte.
D'un air un peu rêveur il répondit à la jeune fille :

Euh... William, je m'appelle William, euh... Enchanté. Il lui sourit.

Ne sachant pas si il devait ainsi continuer la discussion ou passer son chemin, William se tourna vers la voilière et fit mine de cherche son hiboux pour envoyer sa lettre, lettre qui bien entendu était partit depuis quelques instants avec post-it.

Wouhou Post-it, t'es ou ?

William fit mine de pester, se retourna vers la jeune fille et lui sourit gêné.

Ce satané oiseau n'écoute jamais....

Venant du dehors, elle semblait glacée et ce n'était pas qu'une impression... même avec écharpe elle ressentait le froid qui parvenait à passer à travers les mailles. Ce qui était certain c'était qu'elle n'allait pas trainer toute la soirée dehors... Même la main de William était plus chaude que la sienne!!!! Isabella s'en sentit gênée quand même et rougit un peu... Le jeune Gryffondor se prénommait William et soit ne sachant que dire ensuite ou soit elle ne savait quoi, il se détourna et se mit à chercher partout sa chouette qui ne semblait pas vouloir se montrer... Le nom de la chouette la fit sourire, sans le savoir pourquoi... après tout, c'était un nom comme un autre... Il se retourna ensuite vers Isabella, souriant avec gène sembla t-il et pestant contre son oiseau...

Fronçant les sourcils, la jeune Poufsouffle fit mine de réfléchit puis demanda à tout hasard, au cas où...

- Euh... Peut-être que si tu ne le trouves pas.... euh, c'est qu'il est déjà partit, non ????

Isabella regarda ses chaussures, ne sachant que dire d'autre pendant un instant... Elle releva la tête, sourit légèrement...

- Enfin, je ne sais pas... En entrant tout juste il m'a semblé voir un hibou s'envoler... C'était pas le tien... ???

Elle regarda autour d'elle, ne voyant aucune autre personne alentours et reporta son attention sur William. Elle fut prise d'un fou rire mais se retint à la dernière seconde. Elle ne voulait pas vexer qui que ce soit, bien que la situation précédente de William fouillant quasiment toute la volière à la recherche d'un hibou peut-être partit qui plus est lui avait fait naitre un sourire...

William dévisagea la jeune fille qui avait vu clair dans son jeu. Il se sentait à la fois bête et confus mais réussi à bafouiller quelques mots

Euh... J...je... Peut-être.

Avant d'ajouter

Ah si c'est lui tu a raison. Je ne sais pas ou j'avais la tête je viens de l'envoyer...

Il regarda l'ombre de son piaf disparaitre sous la pluie et reporta son attention à la jeune fille qui le regardait un sourire aux lèvres.

Je ne voudrais pas te déranger, fait ce que tu a à faire...

William se dirigea lentement vers la sortie en croisant les yeux de la jeune fille, ils se fixèrent ainsi pendant plusieurs secondes...

Il était évident que le jeune homme se sentait bête d'un coup. La jeune Poufsouffle s'en voulut sur le moment d'avoir dit cela, de l'avoir mis dans un tel embarras... ses joues empruntèrent une couleur un peu plus soutenue que le blanc et seul le vent s'engouffrant dans la volière par les ouvertures put faire disparaitre cette couleur.

Ah si c'est lui tu a raison. Je ne sais pas ou j'avais la tête je viens de l'envoyer...

- Ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde un moment de rêverie inopportune... tenta t-elle de se rattraper...

William lui dit ensuite qu'il ne voulait pas plus la dérange et qu'elle pouvait vaquer à ses occupations... Isabella fronça les sourcils, se demandant pour quelles raisons il pouvait se demander cela? En plus, vu le temps qu'il faisait, elle n'avait pas grand chose d'autre à faire que d'envoyer un courrier... Ou encore retourner à la bibliothèque. C'était dans ces temps-ci que l'on se demandait où était partit le soleil ????? De toutes les manières, elle allait y retourner à la bibliothèque, mais dans l'immédiat elle n'était pas si pressée. Qui plus ets il pleuvait à verse dehors, aussi aurait-elle attendu un peu.

Cependant, elle répondit...
- Euh, oui merci.... Bonne journée alors, à une proch...

Elle s'interrompit subitement. Le silence se fit pendant plusieurs secondes tandis qu'ils se fixèrent. Au bout de quelques secondes où la jeune poufsouffle crut qu'elle l'empêchait de passer, elle se maudit intérieurement et se décalé afin de lui laisser le passage. *Quelle triple buse!* pensa t-elle en se morigénant intérieurement....* ça n'arrive qu'à toi...toujours à te mettre en travers du chemin des gens ou...*

Cependant, elle se rendit compte que William ne semblait pas avoir bougé et Isabella commença à s'inquiéter...*J'ai un truc sur le visage ou quoi ???*. Instinctivement, elle fut tenter de vérifier par elle-même et de passer s main sur son visage mais elle aurait parut vraiment stupide aussi s'en s'abstint-elle. Elle demanda finalement, demeurant immobile, une lueur interrogatrice dans son regard noisette...

- Euh, excuse-moi...Tout va bien ?

Une bourrasque s’engouffra dans la volière et fit frissonner William, Cette dernière lui permis de reprendre ses esprits et il se rendit compte que cela faisait plusieurs longue seconde qu’il dévisageai la jeune fille qui devait se sentir mal à l’aise… William lui lança un sourire gêner,

Oui oui tout va bien excuse moi je me suis encore perdu dans mes pensée… Je suis un grand reveur devant l’éternel, William eclata de rire.

Il remis son gant droit, et passa l’arcade qui servait d’ouverture à la volière. Il jeta un regard en arrière à la jeune fille.

A bientôt !

Et entama la descente des marches, alors qu’il descendait il regarda sa montre et remarqua que le cour de divination qu’il avait manqué pour venir à la volière était loin d’être terminé, il ne savait pas quoi faire, il ne faisait pas assez beau pour sortir et tous ses amis étaient en cours… Arrivant en bas des marches il songea a remonter voir la jeune fille qu’il venait de rencontrer et dont il avait déjà oublié le prénom. Il se dit qu’elle le prendrai surement pour un fou mais au moment ou il allait renoncé, il se dit que de toute manière il n’avait rien à faire alors pourquoi ne pas tenter de passer un moment sympa plutôt que de zoner dans sa salle commune.
Il remonta lentement les marches de la volière à la recherche de la jeune fille. Arrivé en haut il passa la tête par l’arcade, elle était toujours là. Il l’observa pendant plusieurs secondes ne sachant pas comment s’introduire. Enfin il lança un :

Euh, tu fais quoi après la volière ?

Il lui sourit

Parce que moi je fait strictement rien, j’ai raté mon cour de divination pour venir ici et maintenant je n’ai plus rien à faire avant la fin du cour… Je voulais savoir si tu voulais pas rien faire avec moi… A moins ce que tu à déjà quelques chose de prévus ?

William s’assit sur le muret qui séparait la volière du vide et regarda la jeune fille d’un air enjoué.

Décidément, c'était un très très très très.. bon bref, très rêveur qu'elle venait de rencontrer en cette journée plutôt pluvieuse. Sans qu'elle eut le temps de s'en apercevoir, William réenfila son gant droit et passa sous l'arcade afin de sortir en lui lançant un "A bientôt !". Répondant d'un geste de la main, Isabella choisit de rester encore un peu, à observer le paysage par les ouvertures de la volière qui surplombaient le paysage Poudlardien, et songeant peut-être que ce serait la dernière fois qu'elle le verrait... Sur cette seule pensée, elle se mit à espérer très fort que les arguments qu'elle avait avancé dans sa lettre puisse convaincre ses parents... Ils n'étaient certes pas faciles à convaincre, elle en avait fait la preuve maintes fois durant son enfance... Cependant, avec les années passées, elle était moins innocente, se laissait moins faire qu'avant... Elle saurait leur résister, quitte à passer chaque nuit dehors dans les rues de Londres mais elle ne rentrerait pas...

Euh, tu fais quoi après la volière ?

La jeune Poufsouffle qui s'était approché de l'arcade où elle s'était accoudée sursauta violemment en entendant la voix venant de derrière elle. Elle se retourna manquant effrayer quelques oiseaux qui s'envolèrent en hululant furieusement contre elle et en allant se placer à une certaine distance d'elle... De toute évidence, William était rentré de nouveau... Avait-il oublié quelque chose ???? Elle se souvint alors de ce qu'il lui avait dit et écouta la suite de ses paroles. Ce ne fut qu'à la fin qu'elle secoua avec vivacité la tête et qu'elle répondit...

- Non, avec ce temps je ne fais rien. J'ai d'ailleurs une heure de libre avant mon prochain c'est pour cela que j'en ai profité pour alller envoyer ma lettre... Je comptais rentrer au château, où j'aurai errer sans doute comme à mon habitude dans les méandres de la bibliothèque à lire le Manuel de Métamorphose avancé pour mes A.S.P.I.C.s l'an prochain...

Bien qu'elle n'avait pas réellement besoin de travailler pour réussir. Seuls les exercices faits en cours lui suffisaient à bien comprendre, le soir seulement elle révisait un peu. Elle admirait parfois sa capacité à bien tout retenir facilement...

Elle ne demanda pas, de crainte qu'il le prenne, s'il avait fait un peu exprès de rater la Divination... En tous cas, si cela lui était arrivée à elle, elle l'aurait certainement fait exprès. A cette pensée, elle esquissa un sourire. Elle préférait encore mieux les cours d'étude des Runes qu'elle ne ratait jamais...

Elle jeta un coup d'oeil par la fenêtre où le vent soufflait fort encore, et où l'averse s'était tue. Il pleuvait encore ais faiblement. On pouvait seulement discerner quelques gouttes parsemant les airs ; En Grande-Bretagne, la pluie venait et repartait pour mieux revenir quelques temps plus tard...Il fallait faire avec.

Et surtout profiter des moments où il pleuvait pas !
C'était le moment qu'elle devait saisir pour redescendre de la volière... Mais retourner maintenant à la bibliothèque, elle n'avait pas réellement envie de réviser encore, surtout qu'elle avait réviser ce matin encore. A ce rythme là, elle allait devenir pire qu'un livre. Elle se demandait quelque fois si le Choixpeau n'aurait pas mieux fait de la mettre à Serdaigle bien qu'elle ne regrettait pas son choix de Poufsouffle. A vrai dire, elle pensait qu'elle avait bien qu'elle avait plusieurs qualités apprécié de la Maison de Rowena.

- Je n'ai rien de prévu réellement et n'avait pas trop envie de réviser à vrai dire... : je ne fais que cela ces dernières semaines. Mais d'un autre côté, quoi faire d'autre en ce temps pluvieux? Je devrai pourtant y être habituée depuis le temps que je suis ici...

*... et peut-être plus très longtemps...*, ajouta t-elle en pensées.

Elle s'écarta de l'arcade où elle se trouvait et rejoignit en quelques enjambées le jeune homme assis sur le muret séparant la volière du vide. Perdant son regard dans l'immensité au loin, elle ajouta :

- Je crois que nous pouvons profiter pour sortir un peu, le ciel a l'air de s'éclaircir un peu, pour le moment du moins... Si tu veux descendre de là bien entendu, ajouta t-elle tout sourire.

A l'entente de sa question la jeune fille sursauta, de toute évidence elle n’avait pas vu William revenir, celui-ci esquissa un sourire gêner avant de s’excuser rapidement.

- Non, avec ce temps je ne fais rien. J'ai d'ailleurs une heure de libre avant mon prochain c'est pour cela que j'en ai profité pour aller envoyer ma lettre... Je comptais rentrer au château, où j'aurai erré sans doute comme à mon habitude dans les méandres de la bibliothèque à lire le Manuel de Métamorphose avancé pour mes A.S.P.I.C.s l'an prochain...

William écouta la réponse de la jeune fille et ne pu s’empêcher de sourire, apparemment elle était sérieuse elle allait à la bibliothèque… William essaya de se remémorer la dernière fois dont il était à allé à la bibliothèque, ce n’était pas chose facile, William n’était pas très sérieux la seule chose qui l’intéressait était de maitriser de nouveau sort et de devenir plus puissant de jour en jour, il l’importait peu de savoir faire une potion ou encore savoir lire l’avenir dans une tasse de café, il trouvait ça inutile mais malheureusement obligatoire pour ses ambition d’aurore. Les A.S.P.I.C.s il n’y avait même pas encore songé, pourtant l’examen approchait et William savait qu’il ne devait pas se planter, ayant obtenu des résultats moyens à ses buses il comptait bien se rattraper en ayant des bonnes notes aux A.S.P.I.C.s. Peut-être que connaitre cette fille était une opportunité et qu’elle le rendrait d’avantage sérieux qui sait ? William se perdit une nouvelle fois dans ses pensées mais il en sortit rapidement en entendant de nouveau la voix de la jeune fille :

- Je n'ai rien de prévu réellement et n'avait pas trop envie de réviser à vrai dire... : je ne fais que cela ces dernières semaines. Mais d'un autre côté, quoi faire d'autre en ce temps pluvieux? Je devrai pourtant y être habituée depuis le temps que je suis ici...

Tiens pensa William, elle ne doit pas être d’ici, lui qui était Anglais depuis sa naissance connaissait bien la pluie, mieux il adorait ça, il ne comptait plus les innombrables heures qu’il avait passé à poudlard allongé dans l’herbe du parc la pluie ruissèlent sur son visage, c’était une sensation unique et tellement agréable, un sentiment de plénitude et de sérénité incroyable… Lorsqu’il entendit la jeune fille lui dire cela il sourit et lui répondit :

Oh moi tu sais j’y suis habitué à la pluie j’adore ça !!

Elle se rapprocha d’elle avant d’ajouter :

- Je crois que nous pouvons profiter pour sortir un peu, le ciel a l'air de s'éclaircir un peu, pour le moment du moins... Si tu veux descendre de là bien entendu

William jeta un coup d’œil par-dessus son épaule elle avait raison, le ciel s’était un peu dégagé bien que l’humidité des nuages encore présent se faisait sentir, il souri à la jeune fille et sauta du muret ou il était assis. D’un mouvement de bras il invita la jeune fille à passer devant lui et lui emboita le pas dans l’escalier en direction du parc. Alors qu’ils descendaient William se sentant l’âme à discuter ajouta d’un air enjoué :

Je parie que tu ne viens pas d’ici, je me trompe ?

William jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule pour constater que le ciel s'était à nouveau dégagé. Après quoi, il sauta du muret où il était assis et l'invité d'un mouvement de bras à descendre. Après quoi, il lui emboita le pas. Descendant les escaliers de pierre, Isabella pouvait observer le parc de Poudlard baigné sous les gouttes d'eau qui parsemaient l'herbe ... A n'en pas douter, si à la fin de l'année elle devait rentrer chez elle, tout cela allait lui manquer... Elle ne l'espérait pas néanmoins, alors qu'elle songeait à la course qu'effectuait le hibou de Poudlard en ce moment même.

Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas la pluie, -on en avait besoin- mais elle aimait aussi travailler et comme lorsqu'il pleuvait elle ne savait pas quoi vraiment faire, alors elle se rendait à la bibliothèque afin de travailler et de réviser. Elle avait un peu plus de mal en Divination il fallait l'avouer... où elle avait beau regardé dans une tasse empli de feuilles de thé, elle ne parvenait à voir que dalle !!! Cela en devenait frustrant, toute l'année dernière avait été ainsi. Fort heureusement, elle avait abandonné cette matière depuis cette année pour en choisir d'autres. En ce qui concerne les boules de cristal, n'en parlons même pas... Heureusement, pour ce qu'elle voulait faire plus tard, elle n'avait nul besoin de la Divination. Et puis, elle se rattrapait dans els autres.

D'une voix enjouée, elle entendit William lui demander, ou plutôt faire la constatation qu'elle ne venait pas d'ici. la jeune Poufsouffle sourit, s'interrogeant néanmoins comment il le savait puis se souvenant de ses propres paroles, elle arriva à la conclusion qu'elle avait du lâché un indice.

- Non, je suis originaire d'Italie. Mais cela fait quatre années que je suis arrivée ici, en Ecosse. J'y habite depuis ce temps avec ma soeur ainée mais... Je vais peut-être devoir rentrer chez moi. Tout dépendra de certaines circonstances...

Sur ces dernières paroles, son regard s'assombrit.

- ... Je préférerai rester. Enfin, je verrai.

Aura t-elle convaincue ses parents ?
Elle laissa échapper une grimace en reportant son regard droit devant elle alors qu'elle songeait de nouveau que ce ne serait pas de tout repos. De même que si elle retrait finalement... Au pire, elle fuguerait, ce n'était pas ce qui l'effrayait. Rester par contre là-bas

- J'aime mon pays, ajouta t-elle. Ainsi que celui-là. C'est juste que ma famille... est complexe.

"Complexe" pour simplifier les choses. Elle avait atteint enfin la dernière marche et elle posa le pied sur l'herbe du parc. Puis, elle se tourna vers William, lui demandant, une lueur de curiosité dans les yeux :

- Et toi, tu es originaire d'ici ?

William écouta parler la jeune fille tout en descendant les marches détrempé des escaliers, le soleil perçait à présent à travers les nuages et une température plus douce s’installa autour des deux jeunes gens. William appris que la jeune fille venait d’Italie, c’était un pays qu’il n’avais jamais eu l’occasion de visiter bien qu’il y serai volontiers allé. Lorsqu’elle eu finit son récit, William la dévisagea quelques instant, apparemment tout n’allait pas très bien dans sa famille, bien que rongé par la curiosité William se tue, il ne voulait pas mettre la jeune fille mal à l’aise ni se mêler de chose dont elle ne veut pas forcement parler. Ils arrivèrent alors en bas des escaliers, alors que William était perdu dans ses pensées, il pensait à l’Italie aux spaghettis et à la sauce bolognaise, un sourire niais s’installa sur son visage. Il fut rapidement tiré de ses pensées par la question de la jeune fille :

- Et toi, tu es originaire d'ici ?

Il la dévisagea quelques secondes avant de répondre :

Oh oui, j’ai beaucoup eu l’occasion de voyager à travers le monde grâce à mon père aurore, mais je n’ai jamais vraiment emménagé ailleurs qu’ici, c’est ici que je me sens chez moi !

Il souri et invita la jeune fille à continuer leur marche vers le parc. Ils traversèrent rapidement l’entrée pour se retrouver devant le château, il y faisait plus doux que précédemment.
Il se tourna vers la jeune fille comme pour l’interroger vers l’endroit où elle voulait aller avant de dire d’une voix assez gêner :

Excuse moi, j’ai un peu du mal avec les prénoms, comment m’a tu dit que tu t’appelais déjà ?

Sans attendre la réponse il se retourna vers le parc, on pouvait voir les rayons du soleil sur le lac, l’accalmie s’était installée, et les chouettes commençaient à sortir un peu de la volière et le garde chasse dont William ne se rappelait pas le nom s’afférait à s’occuper de son potager avant que la pluie ne reprenne le dessus, il l’observa quelques instant oubliant la présence de la jeune fille, puis se retourna vivement vers il lui dit :

Pardon, tu disais ?

Il avait déjà voyagé à travers le monde grâce à son père Auror. A contrario, Isabella n'avait jamais voyagé ailleurs qu'en Italie, ou bien ici en Écosse. Contrairement à lui, elle ne pouvait pas réellement savoir si elle se sentait chez elle dans son beau pays d'origine. Bien qu'elle l'aimait beaucoup, elle ne se trouvait pas chez elle véritablement... Peut-être dû à sa réticence de rentrer et ceci expliquait sans doute qu'elle veuille plutôt rester ici. Que choisir entre un pays où l'on était née mais qui possédait une famille qui nous rejetait car nous étions différente d'eux, et un pays qui nous avait accueillis et pour lequel on ressentait de plus en plus d'attachement... et d'amis. Là-bas, elle n'en avait jamais vraiment eus. Son seul compagnon avait été un chien qui avait disparu peu de temps avant qu'elle ne parte pour l'Angleterre...

Pour toutes ces raisons, elle ne voulait pas repartir...

Pendant ce temps, ils avaient continué à marche le long du parc qui se trouvait à présent plongé sous les rayons de soleil qui avait daigné se montrer un peu. William rompit ses pensées pour éclater de rire et enfin lui répondre ...

- Euh... Isabella ! ... Mais Bella suffit, ou Isa' .

Puis, elle songea à autre chose dont il avait fait allusion...

- Ton père état Auror comme ça ?...

Elle reste à s'interroger puis, après un silence elle continua...

- C'est ce que je veux faire plus tard aussi... Je me demandais les concours d'entrées se passent comment, si tu le sais bien entendu ???... J'ai encore une année, mais c'est juste histoire de ne pas m'y prendre trop tard, termina t-elle dans un éclat de rire.

En même temps, à part ses devoirs de Divination qu'elle faisait toujours à la dernière minute lorsqu'elle suivait les cours, sinon elle n'avait jamais prit trop de retard dans ses devoirs... Et déterminée comme elle état, quand elle ne comprenait pas un exercice quelconque, elle finissait toujours par trouver la solution ! ... sauf dans le cas de la Divination en fait.

Mais elle se rendit alors compte que William n'avait rien saisit de ses paroles ... ! S'esclaffant de nouveau, elle répéta toutefois...

- Je me demandais, je viens de songer que tu avais dit que ton père avait été Auror, ou était encore je l'ignore. Sais-tu comment se passe les examens d'entrées dans l'élite du ministère ??? Si tu le sais évidemment...

Elle resta silencieuse, attendant la réponse du jeune homme et ne pouvant s'empêcher toutefois d'être amusée par l'étourderie du garçon. (tiens, ça me rappelle quelqu'un d'ailleurs (heu... Je ne sais vraiment pas qui ... xD).

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