Vacances bien méritées [pv Remus]

Eodiaz était partie faire une petite promenade en espérant croiser quelques gens seuls au passage pour assouvir son éternelle soif de violence, elle s'était donc rendue dans une ville de campagne en pleine Angleterre afin de prendre le bon air mais pas que ça... La campagne attire beaucoup de gens qui aiment aller y faire des longues marches, parfois seuls, parfois sans aucune arme... Ils sont vraiment inconscients mais que voulez-vous... Eodiaz vous l'aurez compris fini par trouver une jeune femme seule, qui semblait perdue... Elle s'approcha d'elle en transplanant tout en tachant d'être discrète, non pas qu'elle craigne que la jeune femme hurle... Personne ne l'entendrait à cet endroit mais bon c'était comme un jeu, ce serait pas aussi amusant si elle était remarquée directement. Elle aimait jouer un peu avec ses victimes sans pour autant les torturer, c'est pas son genre. Elle se pose donc quelques mètres derrière la jeune femme qui sentant une présence se retourna au quart de tour. Eodiaz n'ayant pas un look particulièrement " douteux" et étant plutôt jolie et bien vêtue, elle n'éveilla pas les soupçons de la jeune femme qui la saluait amicalement. Quelques secondes plus tard la jeune femme n'eut pas le temps de remarquer quoi que ce soit qu'Eodiaz mit rapidement fin à ses jours...

- Avada Kedavra!

La femme poussa un cri strident voyant arriver le rayon puis fût tuée net.

C'est alors qu'une homme se précipita vers Eodiaz et lui demande ce qu'il se passait, il regarda par terre et vit la jeune femme au sol, inanimée...

- Qu'avez vous fait à ma femme? Oh mon Dieu! Que lui avez vous fait! Vous êtes un monstre!

L'homme se rua vers Eodiaz pour venger sa pauvre femme mais n'eut pas le temps d'arriver à hauteur de la mangemorte que cette dernière pointa sa baguette en sa direction

- Sectum Sempra

L'homme fut propulsé quelques mètres en arrière et avait de profondes entailles au niveau du torse, il saignait abondamment et allait mourir à petit feu.

Eodiaz dit à haute voix avec un air assez machiavélique :

- Ne vous mettez pas en travers de mon chemin pauvre fou...

Elle s'approchait de l'homme et s'apprêtait à l'exécuter pour mettre fin à sa douleur...

- Qu'avez vous fait à ma femme ? Oh mon Dieu ! Que lui avez vous fait! Vous êtes un monstre !

- Ne vous mettez pas en travers de mon chemin pauvre fou...

- Eodiaz ! Tu ne comptait tout de même pas t'amuser sans moi ?!

Ajita ne savait pas quoi faire en cette belle journée du mois d’Août. Elle avait décidé de sortir et à présent, sous le sombres mouvantes des nuages dissimulant l’astre du jour, Ajita marchait d’un pas tranquille vêtue de son habituelle cape aux couleurs d’un mauve très sombre et sa silhouette se découpait sur le reste du paysage, paraissant plus imposante qu’elle n’y paraissait. Elle réfléchit un long moment, tout en traversant cette allée désertée du moindre monde. Que faire ? Ajita s’ennuyait c’était certain. Où aller ?... Créer un peu de grabuge quelque part où la foule état innombrable… ? Bonne idée, mais où ?… Londres. Au big Ben ? C’était alors que savoir pourquoi, elle eut l’irrésistible envie d’aller se promener à la campagne. La campagne regorgeait de coins plus calmes les uns que les autres et sans aucun doute trouverait-elle quelque chose d’intéressant à faire. Par conséquent, s’engouffrant dans l’une des ruelles qui la plongea dans la noir presque absolu, elle transplana. Lorsqu’elle ouvrit les yeux de nouveau, ce fut pour constater qu’elle se trouvait en pleine campagne, entourée sans doute d’arbres à perte de vue. L’on pouvait entendre les petites oiseaux pépier doucement, les bruits distincts de quelques animaux alentours… mais tout était très très calme… Trop. Dans un crac sonore elle envoya valser l’une des souches lui bloquant le chemin afin de passer. Elle se figea soudain, croyant entendre à la fois des cris, ou plutôt des hurlements, suivis de bruits de voix qui troublaient soudain le silence d’une indubitable manière.

Un bruit par derrière elle et elle se retourna soudain, aussi vive que le vent dans les armures des arbres. Des yeux exorbités la contemplaient. La silhouette restait immobile, semblant ne plus bouger. Les souffles se suspendirent, alors qu’Ajita approchait doucement. Elle se baissa, s’accroupit auprès du jeune garçon âgé d’un peu plus de quinze ans. Le courage ne le ronge pas, songea Ajita, il tremble littéralement de peur alors que j’ai simplement envoyé valser un arbre… Une seconde passa… deux secondes… S’il tremblait ainsi de peur, alors il s’agissait d’un moldu qui venait de contempler la magie pour la première fois de sa vie. L’enfant, ou l’adolescent, était insouciant, il ne lui ferait rien, mais songeant au seul mot « moldu », un éclair de haine traversa le regard sombre d’Ajita… Elle relâcha aussitôt, libérant le gamin, comme si elle s’était soudain brûlée à son contact ; elle retint une grimace, toujours en fixant le jeune garçon... « va t-en, avant que je ne change d’avis… », gronda t-elle. Un sourire s’était néanmoins dessiné sur ses lèvres. Un sourire que le jeune garçon sembla effrayer, présumant que cette menace n’était pas dite en l’air. Le voyant soudain reculer, la jeune femme se dit qu’elle lui laissait quelques secondes de répit… De toutes les manières, une vie molduesque en moins, quel était l’intérêt. Et qui plus est, elle n’aimait pas tuer tout de suite, mais jouer au contraire avec ses proies lui était plaisant bien que cette proie lui était particulièrement facile à avoir. Il n’y avait même pas à bouger…

Le jeune garçon se retourna soudainement, afin de s’enfuir le plus rapidement possible… Ajita leva sa baguette, le fixant toujours de l’extrémité de celle-ci. « Sectumsempra ! ». Le sort le toucha en pleine course, il retint un hoquet, un sursaut puis tomba comme une pierre sur le sol où il se roula un instant avant que la tâche rouge ne s’étende autour de lui. Il souffrait… Elle voulait qu’il souffre comme avait souffert ses parents. Elle se rapprocha de lui. Croisant ses yeux suppliant, presque ternes déjà, elle décida d’achever ses souffrances ne serait-ce parce qu’elle ne tolérait pas qu’il daigne la regarder dans les yeux de son pauvre regard suppliant… Un moldu osait la regarder dans les yeux. Il osait… « Avada kedavra ! ». La lueur émergea de sa baguette, touchant le jeune garçon qui eut un dernier sursaut et demeura inerte. Ce fut alors qu’elle se demanda s’il avait des parents quelque part par là. Les pauvres risquaient de s’inquiéter… Peut-être n’était-il pas seul dans la forêt ? Ses parents y étaient peut-être avec lui ?... Elle se retourna soudain, vrillant les alentours, l’ombre d’un sourire s’étendant sur ses lèvres. Elle se ferait un plaisir de les achever… C’est alors qu’une voix douce s’éleva quelque part autour d’elle… Accompagné par quelques faibles gémissements d’un homme. Ajita se dirigea en direction des bruits de voix… C’est là qu’elle découvrit deux jeunes femmes : une blonde et une brune. Elle les salua d’un signe de tête tout en ajoutant lorsqu’elle aperçut le cadavre de la femme à terre et celui de l’homme qui se tordait de douleur toujours au sol.

- J’ai mis fin aux jours de leur progéniture je suppose… Un peu plus en profondeur de la forêt, ajouta t-elle en indiquant du signe de tête derrière elle. Et vous comptez faire quoi de lui ? termina t-elle en envoyant un signe de tête dédaigneux en direction de l’homme dont les gémissements couvraient le silence installé dans la petite clairière. Pourquoi ne pas une bonne fois pour toutes abréger ses souffrances ? songea t-elle en lui accorder un regard dénué de compassion semblable à celui qu’elle adressait à un objet sans intérêts quelconque.

Lui qui pensait finalement passer une petite promenade tranquille avec sa filleule, disons que cela ne serait pas vraiment pour tout de suite bien entendu. A vrai dire, tout avait plutôt bien commencé dans un sens, ils étaient sortis, les oiseaux chantent, il fait beau, on n'a pas à se plaindre de courbatures, pas de mangemorts dans les parages, ni de pollution. Et le début de la balade se passa exactement comme cela, aucun soucis. D'ailleurs, il était prêt à continuer à parler avec sa filleule quand finalement ils se retrouvèrent, bien malgré eux, au centre disons d'une réunion sur le sadisme aigu des mangemorts et de leur capacité à ne pas savoir se battre un contre un. Mais que voulez-vous, on n'allait pas trop en demander non plus à des fidèles de Voile de la Mort - surnom pour le moins ridicule concernant le pseudo Seigneur des Ténèbres -.

Toujours est-il bien entendu, qu'ils étaient arrivés sur ces entre faits. Déjà il y avait une victime au sol, certainement victime du sortilège de la mort, étant donné l'état dans lequel elle avait l'air d'être. On avait vu assez souvent de victimes de ce genre de sorts pour savoir quand quelqu'un l'avait reçu ou non. Et désormais, on se retrouvait au départ avec une mangemorte, puis deux et maintenant trois. Ils s'étaient donnés rendez-vous ou quoi dans les parages ? Mais le soucis principal n'était pas vraiment là, mais plutôt le fait finalement qu'il restait encore une personne innocente au milieu, un homme et certainement qu'ils allaient faire durer le plaisir. Pendant ce temps, de son côté, étant donné qu'ils n'étaient pas non plus juste derrière eux, mais légèrement plus loin, du genre que pour le moment on ne pouvait pas les voir, il sortit sa baguette - ne jamais s'en séparer, on pouvait toujours en avoir besoin - comme c'était le cas actuellement finalement, et envoya un patronus pour prévenir le Ministère, ou des Aurors. De toute façon la consigne fut simple, une fois le patronus partit, on ne pouvait pas vraiment bénéficier de l'effet de surprise, quoique s'ils ne regardaient pas, ce qui était un peu le cas jusqu'à maintenant, cela serait possible.

Il tenta le coup.

"Expelliarmus."

Pas besoin non plus d'hurler le sort, de toute façon cela ne ferait que les repérer pour le moment. Et pourquoi il avait agi de cette manière ? Parce qu'on ne pouvait pas laisser quelqu'un se faire avoir par les mangemorts, et continuer la balade comme si de rien n'était. Cela irait contre les valeurs qu'il défendait à longueur de journée, et il s'en voudrait probablement toute la vie. Rémus était calme sur le moment, pas confiant, mais calme comme à son habitude. Il avait l'habitude de se battre contre les mangemorts, ce n'était pas la première fois ni la dernière de toute façon.

"On reconnaît aisément la "facilité" avec laquelle vous vous en prenez au plus faible finalement. Je me demande si les mots "à armes égales" est connu de votre vocabulaire. Trois contre un, bel exemple de la part des toutous de Voldemort."

Quoi ? Il les provoquait ? Bien entendu, le but étant de les faire désintéresser de leur nouvelle victime. Et par la suite, il faudrait juste tenir le temps finalement que l'Ordre ou le Ministère arrive, plus difficile à faire malgré tout.

Une pie volait en ligne droite dans le ciel clément d’une journée prometteuse, projetant son ombre, pratiquement invisible à cause de l’altitude, sur les plaines de la campagne anglaise. Ce dont personne ne pouvait se douter, c’est que cet oiseau singulier ne errait pas sans but. Il avait une destination : le Ministère de la Magie, où il venait d’être nommé à la direction du Bureau international des lois magiques. « Sacrée responsabilité pour un corvidé ! » vous dîtes-vous ? Pas tant que ça en vérité mais nous verrons pourquoi dans quelques minutes…
Cette pie fendait l’air avec la grâce qui n’appartient qu’aux êtres ailés quand elle survola une scène qui sembla l’intéresser au plus haut point. Plusieurs sorciers étaient regroupés sur un petit sentier de terre, baguettes à la main, et semblaient avoir décidé de tirer un feu d’artifice. La voix de l’une des protagonistes fit battre son cœur un peu plus fort. Il ne pouvait s’agir que d’une seul personne…
L’oiseau feint d’ignorer le scénario qui se jouait en contrebas et poursuivit son vol jusqu’au petit bois un peu plus au Nord. Une fois au milieu des arbres, il posa un peu maladroitement sur une grosse pierre recouverte de mousse bien verte et se mit à trembler comme s’il était transi de froid. Puis il se mit à grandir. Ses courtes pattes se changèrent en longues jambes terminées par des pieds d’un petit 37 à vue d’œil à la place des serres acérées. Ses ailes perdirent leurs plumes pour être remplacées par des bras peut-être un peu trop maigres. Du duvet noir de la tête poussa de longs cheveux dorés et en un rien de temps, le bec devint nez.
Une seconde plus tard, une présence toute autre se trouvait dans le petit bois. Une superbe jeune femme blonde emmitouflée dans une cape sombre.
Pam-Annda devait se hâter. Elle ouvrit son petit sac pour en sortir un élastique et attacha solidement ses anglaises sur sa nuque. Puis elle noua derrière sa tête un petit masque forgé dans un métal ressemblant au bronze, cependant bien plus léger. Ainsi, l’était plus visible de ses traits angéliques que le bas de son visage, de ses lèvres jusqu’au menton. Elle rabattit la capuche sur le tout et hésita à faire quelques choses pour ses yeux dont les prunelles émeraude lui semblaient parfois trop reconnaissables. Elle jugea que c’était inutile puisque la capuche jetait une ombre sur son visage et, sortant sa baguette en bois de pommier de son ample manche, elle disparut dans un tourbillon noir.

Le tourbillon re-naquit sur la scène de la bataille. La nouvelle arrivante ne dit rien. Les Mangemorts étaient largement en surnombre. Quand elle s'intéressa à leur unique adversaire sérieux, quelle ne fut pas sa surprise de reconnaitre le loup-garou Lupin dont elle avait entendu parler et vu quelques clichés dans la Gazette à l'occasion. Son premier sort en tant que Mangemort officielle serait donc pour cet illustre personnage :

_ "Expelliarmus."

Après presque cent jours passés à travailler d’arrache-pied à l’obtention des faveurs de Lord Voldemort, Artémidore était forcé d’admettre que le résultat était des plus mitigés. Non seulement il ne s’était démarqué en rien de ses autres partisans, mais en plus il avait échoué dans sa tentative de prendre les rennes du département de CRCM.
Seulement nommé à la commission d'examen des créatures magiques, il supportait difficilement d’être subordonné à une post-adolescente de plus de vingt ans sa cadette, de surcroit adoratrice inconditionnelle des escargots venimeux et autres stupides fées des bois.
Arty s’était en premier lieu évertué à convaincre Luna que les positions qu’elle défendait étaient erronées et même dangereuses pour leur communauté, lui avait exposé à maintes reprises son point de vue dans l’espoir qu’elle finisse par le partager…C’était peine perdue.
Ses talents de rhétorique étant inversement proportionnel à sa patience, il avait donc très vite troqué le masque de la cordialité contre une froideur toute calculée qui visait uniquement à compliquer le travail de Luna : Il affectait toujours un ennui profond lorsqu’elle venait lui parler de telle ou telle réforme à venir. C’était mesquin, certes, et de toute façon les efforts colossaux qu’il avait déployé pour se rendre le plus désagréable possible n’avaient jamais porté leurs fruits. Miss Lovegood était aussi têtue qu’intarissables pour inventer de nouveaux décrets.
Le dernier d’entre eux, particulièrement odieux, avait été la goutte d’eau faisant déborder le chaudron : C’était un torchon dans lequel Luna y prévoyait, comme promis durant sa campagne, de supprimer l’unité de capture des loups-garous. Artémidore avait manqué d’influence pour l’empêcher et en était furieux. Il était hors de question qu’elle continue impunément d’ériger les êtres bâtards en martyrs et en fasse la promotion auprès des gens normaux.
Aux grands maux, les grands remèdes : Artémidore s’était décidé à une autre stratégie beaucoup plus radicale pour pousser la demoiselle à démissionner. Masqué, enveloppé dans son habituelle cape en laine couleur cannelle, il avait transplané tout près de la maison du vieux Xénophilius Lovegood avec la ferme intention de lui donner la peur de sa vie. Il lui expliquerait pourquoi sa fille devait abandonner son poste au ministère et repartirait peut-être même avec quelques unes de ses dents pour s’assurer de la ferveur que le vieux mettrait à en persuader Luna à son tour. Comme il ne faisait aucun doute que l’homme devinerait l’identité de son agresseur, Artémidore savait que sa panoplie du parfait petit Mangemort ne lui servirait qu’à ménager un effet de surprise qui lui serait favorable.

Tout à sa préméditation, il ne prit garde aux éclats de voix raisonnant sur le chemin que lorsqu’il se trouva pour ainsi dire nez à nez avec ceux qui en étaient responsables. La scène avait quelque chose d’étonnement irréelle. Trois Mangemorts et une inconnue se tenaient debout autour d’une masse informe, sombre, et agitée de spasmes irréguliers. Oubliant complètement son projet initial, il s’approcha, baguette pointée prudemment sur la chose étendue au sol.
C’est alors que l’évidence le frappa : La silhouette inconnue était celle d’un homme poussant d’effroyables râles d’agonie. Artémidore eu un haut-le-cœur et jeta un regard interrogateur à sa semblable. Sans pourtant attendre de réponse, ses yeux glissèrent jusqu’au seul homme du groupe, et en qui il eu la stupéfaction de reconnaître Remus Lupin, dont la notoriété en tant que membre de l’Ordre du Phoenix n’était plus à faire parmi les fidèles de Voldemort. Il était en réalité plus vieux qu’Arty ne l’imaginait, et aussi plus pâle. Le loup-garou les tenait en joue avec sa baguette lorsque l’un d’entre eux lança un sortilège de désarmement.
Il fut profondément outré d’un tel manque de fair-play : Un affrontement à cinq contre un serait déshonorant d’iniquité ! Sans y réfléchir, il leva une main pour arrêter la Mangemort et s’écria :

-Arrêtez !

Brusquement effrayé à l’idée de passer pour trop sensible, trop faible et donc d’attirer la méfiance de celle qui portait le même masque que lui, il s’empressa d’ajouter :

-La moindre des choses qu’on puisse faire, c’est de laisser une chance au demi-humain de se défendre.

Il avait craché le mot de « demi-humain » avec toute la haine et la peur que lui inspiraient les lycans. Et même, pour le simple plaisir de rabaisser Lupin, il avait délibérément évité de le regarder, il avait parlé de lui à la troisième personne, comme on le faisait à propos d’un absent, ou plus exactement à propos d’un animal incapable de compréhension.

Au départ, il s’agissait d’une simple promenade en compagnie de son très cher parrain, Rémus. Ils marchaient au début tranquillement sur le chemin de campagne. Les oiseaux chantaient, un léger vent frais s’était levé. Oui, il était déjà cinq heures de l’après midi, il commençait à faire un peu plus frais. Ce qui était normal en Angleterre. Miley avait vraiment du mal avec l’atmosphère britannique. En effet, cela changé radicalement de l’Australie ou encore de l’Afrique. Deux territoires dans lesquels elle avait vécu des années et des années… Cette chaleur estivale lui manquait énormément. Elle ne se sentait pas bien en Angleterre. A la fois pour le climat mais aussi pour les paysages… Excepté la campagne, et, la ville de Londres, elle détestait les paysages de l’Angleterre. Bon, il est vrai que ça changé des kangourous ou encore de la savane avec les éléphants… Mais, elle était heureuse d’avoir des proches tels que Rémus pour l’aider à ‘survivre’ dans ce pays.

Ainsi, ils marchaient tous les deux sur ce chemin. De plus, Rémus et Miley discutaient de leur vie et des nouveautés tandis que soudainement, Miley entendit des voix. Que pouvait-il se passer ? Elle suivit discrètement Rémus. C’était un petit groupe formé de deux personnes, des femmes apparemment. Que faisaient-elles ici ? A la réaction qui se dessinait sur le visage de son parrain, ce n’était pas ses amies qui se situaient là bas. Mais… était-ce des mangemorts ? Ca en avait tout l’air, mais, Miley n’en était pas sûre. Une autre femme les rejoignait d’ailleurs… Décidément, s’étaient-elles donné le mot ? Oh ! Mais il y avait une personne au milieu du groupe… Un homme… Il semblait souffrir… Tellement… Une grimace se dessina sur son visage alors qu’il hurlait à l’agonie. Miley reposa son attention sur Rémus, qu’allait-il faire ? Il récupéra sa baguette dans sa poche, Miley fit alors de même (heureusement qu’elle y avait pensé aussi). Il envoya alors un patronus, pour prévenir le ministère ou l’ordre… Oui… C’est sûr. Soudain, alors que Miley était resté dans les buissons, Rémus avança vers le groupe de mangemorts et déclara :

"Expelliarmus."

Miley fut impressionnée de la simplicité avec laquelle il dit le sort. Il semblait calme, tranquille… Alors que le petit cœur de la jeune adolescente battait à tout rompre à cet instant. Elle se demandait si elle pouvait laisser son parrain tout seul. Elle avait toujours voulu de l’aventure dans sa vie d’adolescente, et, puis, comme ils étaient en train de parler quelques temps auparavant, Miley avait toujours rêvé de participer à un sauvetage avec Rémus.

"On reconnaît aisément la "facilité" avec laquelle vous vous en prenez au plus faible finalement. Je me demande si les mots "à armes égales" est connu de votre vocabulaire. Trois contre un, bel exemple de la part des toutous de Voldemort."

Miley écouta son discours avec beaucoup d’attention. Elle avait de plus en plus peur pour lui. Ils étaient si nombreux, et, lui, était seul, pourtant, il n’avait pas peur de se moquer d’eux et de leur dire ce qu’il pensait. Quel courage… Pensa la jeune gryffondor. C’est alors qu’une autre mangemorte arriva sur les lieux. Une blonde… Miley stressait… Allait-il y arriver sans elle ? Et, tandis que Miley réfléchissait, un autre homme arriva.

« -Arrêtez ! »

« -La moindre des choses qu’on puisse faire, c’est de laisser une chance au demi-humain de se défendre. »

La réaction qu’eut le mangemort étonna fortement Miley. Il avait l’air d’être le plus gentil de tous.
Ca y est, Miley s’était désormais décidée à aider son parrain. Ils étaient beaucoup trop nombreux, et, il aurait besoin d’elle. Miley serra de toutes ses forces sa baguette et sortit de sa cachette et, déclara :

« -Lâchez cet homme… »

Bon, ce n’était pas une jeune adolescente de 16 ans qui allait changer quelque chose, mais bon…

Comme à son habitude Chiara travaillait en silence sur ce qu’on pouvait encore appeler bureau malgré tout le fatras qui s’entassait au dessus. Elle relisait et relisait encore les éléments d’une enquête, elle avait l’impression que quelque chose leur échappait. Quelque chose d’important. Se tenant la tête dans les mains pour une énième relecture, elle saisie un morceau de papier et griffonna quelque chose. Quelque chose lui semblait incohérent,, elle ne voulait surtout pas perdre ce a quoi elle venait de penser, elle regardait également les clichés joints au dossier. Elle commençait à avoir l’habitude de voir s’étaler ce genre de scènes sous ses yeux, mais même si ce n’était pas aussi horrible à voir du fait que le sortilège de la mort ne laissait pas de traces visibles, la jeune femme ne peut réprimer une moue.

Elle continua de noter ce qui lui semblait étrange, soulignant par moment des choses qui lui semblaient plus importantes que d’autres . Au bout d’un long moment elle releva la tête de ces documents et regarda un peu ce qui l’entourait, la pièce était calme, seul les portraits des sorciers et sorcières recherchées, pour la plus part des mangemorts, semblaient s’intéresser à elle. Elle passa une main sur ses yeux fatigués par les différentes lectures et s’accorda un moment de répit durant lequel elle repensa à comment elle était arrivée ici puis dans l’Ordre du Phénix. Elle ne doutait pas une seule seconde de l’utilité de ce dernier pour contrecarrer aux projets de Vous-Savez-Qui, et avait rejoint les rangs afin d’aider de son mieux dans cette lutte.

Elle allait se remettre au travail lorsque je vis arriver un patronus au milieu de la pièce, je reconnus rapidement celui de Remus Lupin membre de l’Ordre lui aussi. Il avait surprit trois mangemortes s’en donnant à cœur joie, il avait besoin d’aide. Le patronus n’avait pas encore disparut que Elle avait déjà saisis la pile de documents sur son bureau pour les glisser dans un tiroir tout en attrapant sa baguette. Elle partit immédiatement l’aider.

Arrivée sur place elle constata que Lupin était accompagnée d’une jeune fille qui était encore en âge d’être à l’école. Le regard de Chiara fit rapidement le tour de ce qui l’entourait et vit un corps déjà sans vie au sol, puis entendis les râles de douleur d’un homme. Elle put rapidement constater que le rang des partisants de Vous-Savez-Qui avait grossit ils étaient à présent cinq! L’une d’entre eux avait d’ailleurs désarmer Lupin, Chiara vit sa baguette au sol un peu à coté de là où elle était arrivé, elle s’en saisit rapidement et pointa sa propre baguette sur l’ensemble de leurs adversaires qui semblaient en pleine réflexion sur la façon de se battre…. La jeune femme rendit sa baguette au Loup-Garou .

-Nous avons bien reçut votre message… Je suis venue aussi vite que possible vous prêter main forte

Elle n’avait cependant pas quitter les mangemorts des yeux, pointant toujours sa baguette sur eux qui était en surnombre et apparemment encore plus sadique qu’ils ne l’étaient déjà à l’accoutumé. Et ajouta à leur attention

-Je n'avais pas souvenance que les mangemorts pouvaient se poser des questions d'éthique.

Ah! enfin un peu d'actions, voilà qui ne déplaisait pas du tout à Eodiaz loin de la...
Eodiaz connaissait bien lé réputation qui précédait celui qui leur tenait tête, le célèbre M. Lupin... Elle avait lu pas mal de choses à son sujet mais ça ne l'impressionnait pas pour autant, ca ne rendait que plus intéressante la confrontation. Se tournant vers l'homme qu'elle avait laissé à terre en sang, elle hésita un court instant puis voyant que l'homme ne survivrait certainement pas quoi qu'il arrive elle mit fin à ses jours.

Avada Kedavra!

L'homme était désormais morts et ils allaient pouvoir se concentrer sur l'affrontement qui était désormais inévitable... Eodiaz n'aime pas faire souffrir les gens, elle préfère mettre fin à leurs jours le plus vite possible quand elle le peut. Eodiaz assista à cet instant à l'arrivée d'une jeune femme, visiblement ce devait être une Auror vu qu'elle à prit la défense des deux individus qui se tenaient face à aux.

Eodiaz ne pu s'empêcher d'afficher un large sourire et semblait presque heureuse de l'arrivée de ce troisième adversaire qui rendait le combat tout à fait loyal désormais...

Eodiaz refit face à l'Auror, la jeune fille et M. Lupin et regardait à tour de rôle les trois individus, puis s'adressa aux autres mangemorts :

Je crois que ce n'est plus d'actualité votre discours Artémidore n'est-ce-pas? Ce combat est presque équitable désormais!

Eodiaz pointa sa baguette en direction de la jeune Auror :

Expelliarmus !

Eodiaz semblait bien s'amuser. Kelsey aussi, car c'était là de quoi mouvementer sa journée qui aurait du se dérouler presque pathétiquement. Comme quoi, il fallait croire au Destin. Faisant tourner sa baguette dans ses mains, en signe d'impatiente en quelques sorte, la brune faisait aller son regard entre l'homme à terre, et l'homme debout devant elle, accompagné d'une fillette. Kelsey allait lever sa baguette lorsqu'une autre personne arriva. La mangemorte reconnue une de ses "collègues", Ajita si elle se souvenait bien. Celle-ci les salua d'un signe de tête avant de prendre la parole, comme si les énvenements n'avaient rien de bizarre pour elle.

- J’ai mis fin aux jours de leur progéniture je suppose… Un peu plus en profondeur de la forêt. Et vous comptez faire quoi de lui ?

Le tuer. C'était la seule chose qui venait à l'esprit de Kelsey en ce moment. Cependant, elle n'eu pas la temps de répliquer quoique ce soit que déjà, l'homme qu'elle avait regardé tout à l'heure prenait les devants.

- Expelliarmus. On reconnaît aisément la "facilité" avec laquelle vous vous en prenez au plus faible finalement. Je me demande si les mots "à armes égales" est connu de votre vocabulaire. Trois contre un, bel exemple de la part des toutous de Voldemort.

Kelsey se figea et ouvrit des yeux rond en direction de cet homme. Comment se misérable petit insolent osait-il prononcer son nom avec une telle désinvolture ? Il allait payer son affront... Kelsey sentit bouillir la colère en elle et s'apprêtait à lancer un sort à son ennemi lorsque quelqu'un s'en chargea à sa place.

- Expelliarmus.

Tourna une nouvelle fois la tête vers la nouvelle arrivante, Kelsey essaye de se détendre un peu. Elle l'a reconnaissait, c'était Pam-Annda, la mangemorte que le Seigneur des Ténèbres avait demandé à Kelsey de recruter. La brune se souvenait bien su jour ou elle avait demandé à Pam-Annda de tuer quelqu'un qui lui était cher, et elle savait que la mangemorte avec un sang digne des plus grands meurtriers. La brune réprima un sourire .... La situation tounait à leurs avantages....

-Arrêtez ! La moindre des choses qu’on puisse faire, c’est de laisser une chance au demi-humain de se défendre.

Incroyable mais vrai, ils étaient à présent six mangemorts. Ne retenant plus son sourire désormais, Kelsey jetta un regard triomphant au "demi-humain" en question. Pourquoi demi-humain ? Kelsey n'en savait rien, il était sûrement un de ses hybrides répugnant...

- Lâchez cet homme…

Kelsey avait était tellement absorbé par la chance que leur donné le Destin qu'elle en avait presque oublié la fille. Celle-ci semblait plus jeune que Kelsey de quelques années, mais ce qu'on pouvait dire, c'est qu'elle ne manquait pas de culots. S'adresser ainsi à six mangemorts, chapeau la petite. Elle ferai une bonne mangemorte....

-Nous avons bien reçut votre message… Je suis venue aussi vite que possible vous prêter main forte. Je n'avais pas souvenance que les mangemorts pouvaient se poser des questions d'éthique.

Un message, quel message ? Et d'ou elle sortait celle-là encore ? Ils se sont cru à la fête tous ?! Apparement, la nouvelle arrivante était une membre de l'Ordre, ou en tout cas, une ennemis. Mouais, ils étaient toujours à six contre trois, deux si on ne comptait pas la fille.

- Avada Kedavra!

Susautant, Kelsey se tourna vers Eodiaz. Celle-ci semblait vouloir reprendre les choses en main. Un large sourire se dessina sur sa bouche, puis elle s'adressa aux mangemorts.

- Je crois que ce n'est plus d'actualité votre discours Artémidore n'est-ce-pas? Ce combat est presque équitable désormais!

Eodiaz pointa sa baguette en direction de la jeune Auror. Exitée au possible, la brune semblait s'amuser comme une folle.

- Expelliarmus !

Enfin, le combat semblait engager. Kelsey ne put alors réprimer un éclat de rire, qui lui dura plusieurs secondes. Elle se tourna finalement vers le demi-humain et sa "protégée".

- A deux et demi contre sept, vous êtes fait comme des rats !

Elle tira sa baguette et s'adressa en particuliers à l'homme, lui disant ce qui lui dévorait le ventre.

- Je vais te faire passer l'envie de critiquer les mangemorts ! Endoloris !

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