[ Je vais faire le RP à la première personne aussi , pour qu’on voit plus le point de vue ]

Où était-il ? Que faisait-il ? Je ne voulais pas qu’il parte, je ne voulais pas qu’il me laisse seule, j’avais besoin de lui dans ma vie, sa présence est pire qu’une obsession pour moi. Il sait très bien ce que je ressens pour lui, peut-être, est-ce le problème ? Je m’étais toujours forcé à protéger notre amitié, à faire mon possible pour ne pas que cela dérape ! Je suis même sortis avec Félix, pour me prouver à moi-même, que je me trompais, qu’il n’y avait jamais rien eu de plus qu’amical, mais je me suis trompée, comme à chaque fois d’ailleurs. Dès que je fus sortit de la volière, je me mis à courrir, courrir à sentir son propre souffle frôler désagréablement sa gorge, courrir à n’en plus sentir mes jambes, j’étais dans un tel état ce soir, c’ était la première fois depuis longtemps que je me rendais compte à quel point j’étais stupide. Je faisais tant de mal autour de moi, à lui, mon jumeau de cœur, ma moitié, celui qui m’a toujours comprise, épaulée, et fait rire ! Je n’avais pas le droit de lui faire ça, je ne le méritais pas. Dans mon élan, il y avait une fine brise d’air qui faisait voler mes cheveux d’une gracieuse façon. Je n’avais même pas remarqué les larmes qui avaient coulés le long de mes joues. Mes remords, ma tristesse, et mon envie de le voir dégageaient en moi une tonne d’émotion que je ne pouvais contenir. Une dizaine de minute plus tard, je tomba dangereusement sur le sol, glissant à cause d’une branche au travers de mon chemin. Je me laissa tomber à terre, sans avoir la force de me relever. Je restais un instant ainsi, à me demander ce que je faisais exactement, à me persuader qu’il n’était pas parti, que je devais le retrouver quoi qu’il arrivait. Doucement, je posais mes mains sur le sol, afin de prendre un appui considérable afin de me relever. Je détourna la tête tout autour de moi, et observa, avec un regard triste mais étincelant la beauté de ce qui m’entourait ; C’était le parc, tout était magnifique, propre, parfait ! J’adorais cette endroit, j’adorais l’obscurité de ces lieux, et puis rien de tel lorsqu’on ne va pas bien. Et mais attendez, il y a une ombre là bas ? Sans discuter plus longtemps, je retira mes chaussures, et m’avança doucement près du bord. Je reconnu Zach, il faisait sombre, c’est vrai, mais son visage, je l’aurais reconnu parmi des milliers d’autres ! Je ne bougeais plus, et ne disais rien. Inconsciemment je savais, qu’il allait se rendre ici, je savais qu’il n’oserais pas rentrée dans sa salle commune alors que tout le monde y serait, il était comme moi, je l’identifiait souvent ainsi. Je me disais que, comme moi, il avait besoin de calme, et que la salle commune ne le serait guère. Je savais aussi que la forêt serait trop dangereuse à cette heure et qu’il n’avait pas d’intêret pour lui d’y aller. Le parc restait la dernière option ; il faisait bon, il n’y avait personne, la lune était magnifique, le lac resplendissant. Oui, il ne pouvait être que là, ça ne pouvait être que Zach, son Zach. Les pieds délicatements posé dans l’eau, mes chaussures dans ma main droite, je ne savais pas quoi dire exactement, mais avant que j’en saisisse le sens, ma voix avait déjà fini de murmurer ces quelques mots ;


« - Je ne veux pas que tu partes… »

Chaque instant que je passais avec elle était un avant goût du paradis, aujourd'hui c'était un doux supplice pour mon coeur enchaîné à son etre. Supplice car je savais que je ne pouvais l'avoir à moi pour la vie, parce que je savais que son coeur contrairement à moi, ne m'appartenais pas, qu'il ne m'appartiendrait jamais et que je devais m'y faire, je savais aussi que ces moments était probablement les derniers que je passais avec elle, ce qui aurait du m'anéantir, déchiqueter les derniers petits morceaux de mon coeur qui subsistait encore, et pourtant j'étais en paix, calme, serein. Comme si un sort m'avait été jeté pour que ma douleur s'apaise quand elle était là, car oui, ce n'était pas des hallucinations créées par mon subconscient dérangé, non elle était bien là, à quelques centimètres tout juste de moi, je pouvais sentir son parfum caressé doucement mes narines, parfois une mèche de ses cheveux, soulevée par le vent venait doucement fouettait mon visage, puis revenait se posait sur l'épaule presque nue de sa propriétaire caressant doucement mon visage comme une excuse.
Elle se retourna, je ne m'attendais pas à voir un visage aussi déchiré, torturé, j'aurais voulu ne jamais etre né, ne jamais l'avoir rencontré, pour ne jamais l'avoir blessé. Une larme jaillit au coin de son oeil, et coula lentement sur sa joue, je posais doucement ma main sur sa joue prés à m'arrêter si elle me le demandait et essuyait avec un léger mouvement de pouce, en une légère caresse la larme qui avait perlé sur sa joue. Elle était si belle, son maquillage avait coulé et on ne pouvait distinguer désormais que sa splendeur naturelle, divine à mes yeux. Je déposais doucement un tendre baiser sur son front pour essayer de la calmer, d'apaiser sa peine que je lui avais moi même causé.

« -Plus heureuse sans toi ? Non ! Je t’en prie, reste…
-Regardes... tu pleures par ma faute, j'ai gâché ta soirée... pourtant la seule chose que je souhaites c'est te voir sourire... peu importe si celui qui te fais sourire n'est pas moi, l'important c'est que tu sois heureuse & ... je crains que je sois toujours une ombre à ton bonheur comme ce soir. et puis je passerais te voir de temps en temps si tu passes à Londres... maintenant tu devrais retourner à la fête ce n'est peut etre pas tout à fait fini et ton cavalier doit s'impatienter... »

(désolé c'est pourri et j'ai mis trois plombes à répondre mais j'étais malade... y a que moi pour tomber malade en pleine été franchement -__-' )