Il était tard. La nuit venait d’ouvrir ses bras aux mortels, leurs offrant un ciel d’un noir d’encre parsemés de petites lanternes d’or que l’on appelle étoile. Celles-ci, comme tous les soirs, offraient des magnifiques constellations que seul les érudits pouvaient percevoir. Les animaux, comme les hommes, s’étaient déjà couchés depuis plusieurs heures et seul quelques exceptions venaient détruire ce calme plat par le bruit de leurs pas.
Parmi eux, ce trouvait un jeune homme. Que faisait-il ici. Il venait tout simplement s’affranchir des chaînes de son passé. Pour cela, il fallait qu’un homme s’efface, qu’une âme en moins voit le jour le lendemain matin. Pour cela, Matthieu devait refaire ce que cet homme avait fait. Pour laver son futur des méandres du désespoir, de la vengeance et de la haine, il devait se tacher les mains de sang.
Mais pourquoi maintenant ? Tout simplement t parce que dans quelques semaines, il allait se marier, parce que dans quelques mois, il allait être père. Pour qu’il puisse profiter du bonheur de son avenir, il devait détruire les ombres qui pourrait tachés ce constat. Il faisait cela par amour, par haine, par honneur mais pas par plaisir.
Il gravissait les monts d’une vallée verte. A son sommet, se trouvait une petite maisonnette. Le jardin était laissé à l’abandon. Là les fleurs de délicates couleurs et parfum se mêlaient aux mauvaises herbes. La maison faite de bois avait un aspect miteux. La seule vitre trahissait la présence de deux hommes dont les ombres s’affichait sur le verre crasseux projetait par un lumière timide.
C’était donc cette maisonnette qui serait le théâtre de sa vengeance. Sans la moindre hésitation, sans la moindre part d’ombre ou de doute dans son cœur et dans son esprit. Matthieu avança lentement vers la porte, pris une grande bouffé d’air et entra.
Un salon éclairé par une mince lumière de bougie s’offrait à ses yeux. A l’intérieur, seul deux siéges crasseux et une cheminée en charpie étaient présente. Les deux hommes se levèrent. L’un était le père du jeune homme, l’autre sans doute son oncle. Dans les yeux du paternel brilla une crainte de peur, il avait entrouvert l bouche mais n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit
-Expelliarmus
Le père du jeune homme fut expulser violement contre le mur avant de retomber comme une loque sur le sol inconscient. Le résultat était évident vu que son père n’avait pas de baguette à la main. Matthieu n’avait pas hésité une seconde. Puis, il se tourna vers son oncle. Ce dernier n’avait pas de baguette mais un couteau à la main. Les deux hommes se regardèrent un moment sans rien dire.
-Evitons le blabla superflu. Tu sais qui je suis et pourquoi je suis là.
Le vieil homme acquiesça de la tête. Il avait l’air incroyablement fatigués et son manteau de cuir était troués par endroit et salis aussi. Matthieu le dévisagea. C’était bien lui, l’assassin de sa mère. Il leva sa baguette
-Avad…
Mais son oncle fut plus rapide. Il avait sauté la lame du couteau en avant et la planta dans le ventre de Matthieu. Ce dernier tomba et quand l’oncle voulut replonger sa lame dans ses entrailles, ce dernier leva sa baguette et jeta un autre sort
-Endoloris
L’assassin tomba à terre sous la douleur du sort. Le Serpentard avait lut dans plusieurs livres que pour faire ses sorts, il devait éprouver de la haine pour son adversaire. Vu le peu de concentration qu’il avait donné pour jeter le sort, son ressentiment pour cet homme était clair. La simple vu de ses yeux froids et vides lui donnait envie de vomir. Matthieu se releva avec peine, accouder au fauteuil, il rejeta un autre sort à son oncle ainsi à genou.
-Imperium
Il sentit des sortes de fil le relier lui à son oncle. Etrange sensation ! Puis, il pensa fort : « Tranche toi la gorge, tranche toi la gorge ». Le sort fit son effet. Lentement mais sûrement ; son oncle leva son bras armé de son couteau et l’enfonça dans sa trachée. Matthieu détourna le regard face aux flots de sang qui s’en échappa. Et un bruit sort de chute lui fit comprendre que son oncle était allongé au sol trempant sûrement dans une marre de son propre sang.
Matthieu tomba au sol. Il avait du mal à se rendre compte de la situation. Il l’avait fait, il s’était enfin vengé, libéré d’un poids. Tout était allez si vite. Il est vraiment si facile de tuer un homme. Le jeune homme qui venait ainsi de détruire son innocence était allongé par terre, la main gauche sur la plaie ouverte et la main droite tenant toujours la baguette. Il essaya de jeter un sort vers sa plaie.
-Episkey
Mais son sort ne marcha pas le moins du monde. Il était tout bonnement incapable de se soigner. Au rythme de son flot de sang qui s »échapper de sa plaie, Matthieu se sentit partir. Ses idées devenaient de plus en plus confuses puis il sombra dans les ténèbres.