Qu’il faisait beau ! Un temps idéal pour aller faire un tour à Pré-au-Lard. En douce cela va de soi. Mrs McGonagall pouvait se montrer vache quand elle voulait embêter son monde. Là, un décret était tombé : pas de sorties non accompagnées quel que soit l’âge.
Tant pis ! Elle avait besoin de friandises personnelles et d'un bon livre.
La jeune Poufsouffle avait pour habitude de pouvoir faire ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Mais à Poudlard, ce n'était pas pareil et Anahys n'aimait pas ça du tout.
Après le passage de la sorcière borgne, elle traversa Honeydukes dont les arômes la tentèrent.

* Je dois y repasser, je ferai mes emplettes après la librairie.*

Elle alla chercher la suite de son roman favori qu’elle régla puis revint dans la boutique des délices. Le choix était toujours aussi incroyable. Tout à l’inventaire des merveilles, Anahys marchait en regardant uniquement les tonneaux et présentoirs. Elle ne vit pas où elle mettait les pieds et écrasa sans façon celui d’un client.

Pardon ! s’exclama-t-elle.

Relevant la tête vers celle qu’elle venait de torturer, elle demeura un court instant silencieuse.

Je suis désolée, je ne regardais pas devant moi.

Pas de problème, pas trop de mal j'espère?!

Anahys secoua la tête vivement.

Oh non aucun mais ce n'est pas dans mes habitudes de rentrer dans les gens. Que puis-je faire pour me faire pardonner.

Sans même s'en rendre compte, la jeune fille effectua une leger réverence, un geste fait par habitude plutôt que par volonté. Regardant la jeune femme qui lui faisait face, Ana vit qu'elle tenait un paquet de bonbons.

Oh ! Je sais comment ! C'est moi qui vais rêgler vos achats. Ne vous inquiétez pas pour l'argent, je n'en manque point.

Sans attendre une réponse de la sorcière, Anahys se dirigea vers le comptoir, son propre sachet de bonbons à la main.

Rien, je n'ai besoin de rien du tout, je vous en remercie

Anahys fit la sourde oreille et continua à avancer vers le comptoir mais c'était sans compter la jeune femme. Celle-ci récupera son sachet aussi rapidement qu'Ana l'avait prit.

Je l'ai déja payer, donc çà ira, merci quand même.

La Poufsouffle resta sans voix et très génée. Elle se mit à rougir d'un seul coup.

Je ... euh ... Excusez-moi mais je voulais juste me faire pardonner. Je peux vraiment rien pour vous ? Non, je ne vais pas insister ni vous embêter plus longtemps. Bonne journée.

Anahys était vraiment mal. Rouge comme une tomate, elle baissa les yeux sur le sol et pivota vers la sortie vers laquelle elle se dirigea rapidement, cette fois-ci, en évitant les gens.