Eris, Boucle d'or ( ... ) Pv

" Cette nuit, le ciel était magnifique. Remplit de milliers d'étoiles toutes aussi belles les unes que les autres... Un jour, il voudrait lui aussi les rejoindres. Eclairer à son tour la route de ces jeunes gens, veiller sur eux... Elles étaient magnifiques, ouais.. Vil continuait de les admirées ainsi durant deux bonnes minutes encore et décida de ce lever. La rue était calme, très peu de gens s'y promenaient encore. Une pensée le fit sourire; les Aurors ne le trouveraient jamais maintenant. Il n'était plus personne, juste un vagabond animé par le seul désir de survivre. Mais pour cela, le bonhomme n'avait qu'une seule et unique possibilité qu'était rejoindre la cause de Lord Voldemort, le grand mage noir. Ce n'était pas de tout repos parce qu'il fallait tout de même le trouver.. En temps qu'ancien auror, Vil avait réussi à tirer quelques informations importantes sur l'endroit d'où il pouvait être, à lui de reconstruire le puzzle à présent... Ou Alors trouver un Mangemort? Cette perspective ne lui plaisait pas du tout. Ca voudrait dire qu'il aurait été rattrapé et sûrement, abattu peu de temps après. Et si Voldemort pensait qu'il appartenait encore au service des Aurors? C'était à la mort qu'il courait.. Mais bon dieu, Vil avait tué! Cette preuve n'était pas rien.. Et il y avait un témoin.. Une plus précisément; ' Boucle d'or '. Qu'est ce qu'elle pouvait bien faire, à cette heure si? Dormir, sûrement.. L'image de la petite Lui apparût alors. Elle, dans son lit bien au chaud dans l'enceinte même du collège de Poudlard.. Ou l'inconnue avait peut être quittée l'école? Il se souvenait parfaitement de son visage et aussi la frustration lorsqu'il n'avait pas pût déchiffrer son regard au moment même où son ancien collègue allait jeté un sortilège qui l'aurait sûrement fait rejoindre c'est si belles étoiles. A ce moment, il c'était juste dit ' Ho non, pas elle! '.. Cette jeune femme les égalait en beauté, d'ailleurs. Rien que par sa pureté de femme.. Souillée par l'horreur, 'ya des chances mais tout de même innocente. Cette belle innocence.. Voilà des années que le 'tit gars n'avait pût voir pareille regard, depuis maintenant 2 ans de cavale où cette nuit qui fît basculée sa vie. En cette soirée plutôt froide, il avait mit une veste de moldu très sombre avec un jean. Un bonnet pour cacher mes oreilles du temps frisquet, une écharpe qui s'accordait bien avec le reste de sa tenue et sa peau d'ivoire. Pour dissimuler son visage, sa capuche était rabattu. Il n'aimait gère que l'on le voit en temps normal, alors si le ministère voulait le retrouver mieux valait qu'on ne le voit que le moins possible, c'était une raison de plus en tout cas.

Un temps vraiment agréable, ouais.. Vil marchait dans les rues de Londre sans pressé le pas, prenant plaisir à cette petite balade au clair de lune. La ville lui plaisait, bien qu'elle fût souvent beaucoup trop agitée à certain endroit à son goût. Sinon, c'était plutôt reposant. Surtout qu'il avait bien moins la pétoche qu'avant, maintenant que les Aurors avaient perdu sa trace. Son instinct le poussait à rester vigilant tout de même, un accident était vite arrivé. Suffit qu'on le voit et rapporte sa description physique et s'en était fini de ses futurs beaux jours... Jusqu'à présent, il avait toujours réussi à s'en sortir, quoi qu'il arrive.. A prèsent, il en était au fait qu'il devait passé inaperçu.. Il marchait à pas feutrés, sans un bruit. Sa baguette était prête à être sortit aussi vite que le lui permettrait le mouvement jusqu'à elle et n'hésiterait plus à jeter un sortilège mortel. Ce temps là était résolut, ses deux ans de fuite l'avait beaucoup endurcit. Rien que la solitude l'avait rendu plus fort, ne pouvant compter que sur lui même dans ce genre d'endroit. C'est tout juste s'il savait encore ce présenter... Vil s'était enfermé dans un masque où son visage retrouvait difficilement une émotion, tel qu'elle soit pour la plupart de son temps. Ce masque, il ne l'enlevait que s'il était certain d'être seul, alors il pouvait devenir presque séduisant à ces moments. Il avait des cheveux plutôt longs pour un garçon, de beaux yeux verts qui pouvaient passés d'un regard dure et froid, cruel même à la douceur et l'innocence réincarnée. Pas très grand mais vif et agile, c'est vrai qui préférait la vitesse à la force. D'ailleurs, il courait très vite et ce depuis tout petit déjà. Vil avait passé une enfance des plus tranquilles et suivit le chemin des Gryffondors. Dès qu'il eut l'âge requit pour entré dans le service des Aurors, il passa tout les examens. Il aimait étudier, quoi que.. Il savait tout de suite si un sujet allait l'embêter et préférait l'esquiver dans ce cas. Sinon, il se donnait à fond et surtout avec plaisir. C'était un bon auror, têtu mais efficace. De ses missions, il était toujours revenu, sauf pour la dernière où il quitta le service pour de bon, avec le sang d'un ami sur les mains.. Aujourd'hui, il ne regrettait pas ses gestes, il en était même fière. Ce monde était corrompu et devait changer. C'est pour cette raison qu'il changea de veste, surtout.

Il se promena ainsi durant toute la nuit, jusqu'à que les dernières étoiles disparaissent complètement du ciel, attendant le lendemain pour ce faire voir, en bonne timide qu'elle était envers le soleil. Et lui il était assis sur un banc, contemplant le lever majestueux du soleil, profitant de ses rayons pour réchauffer sa peau glacée... C'était très agréable. Il reprit peut à peut des couleurs, sans pour autant enlever le moindre de ses vêtements. Bientôt, la ville ce réveillait doucement et les premiers passants commençaient à partir pour aller travailler. Il devait donc être pas très loin de sept heures mais aucun moyen d'en être vraiment sûr; Vil n'avait pas de montre pour le vérifier. Il n'avait pas de logement, pas d'emploi. Il volait pour subsister et ne pouvait dormir que sur des bancs. Il ne voulait pas voir de la famille, ni d'ami d'ailleurs. C'était trop insupportable de devoir leur imposer une telle chose, surtout avec le ministère à ses trousses. Trop dangereux et encore bien plus si il venait à fréquenter le plus grand mage noir de tout les temps. De toute façon, il préférait la vie tel qu'elle s'offrait à lui, simple petit vagabond. Mais c'est alors qu'il sentit une présence, derrière lui. Il se retourna, brusquement. Rien. Juste des passants... Vil se leva alors, son coeur battait à tout rompre. On ne pouvait l'avoir retrouvé.. Impossible! Il respira doucement, retrouvant son calme rapidement. Il fallait qu'il s'en aille, maintenant. Quitter la ville, loin.. Alors, le jeune homme s'enfonça dans la foule qui s'était levée. Non, pas partir.. Mais disparaître. Il savait le faire ça. Pour le moment, il était en sécurité. Aucun sorcier n'oserait attaquer devant une foule aussi importante à moins que ce soit des mangemorts. Vil réfléchissait à toute vitesse, comment se sortir de là.. Mais attends, ce n'était que son imagination si ça ce trouve... Oui, doucement... D'abord, trouvé un endroit calme où il pourrait ce défendre sans problème. Ensuite, un endroit où il pouvait partir en cas de défaite... Où trouver ça à Londre, bordellouille >< Il continuait sa route jusqu'à tomber sur une ruelle. Il s'y engouffra en priant pour que ce ne soit pas un cul de sac... Son souffle n'était plus qu'un râle... Il serra les dents, c'était en effet un endroit qui ne donnait sur rien. Il se retourna et se prépara à affronter son adversaire, tel qu'il soit. La baguette brandit, près à lancer le sortilège de la mort. Mais.. Son adversaire n'était pas celui qu'il pensait rencontrer... Et il lâcha sa baguette qui tomba sur le sol avec un bruit qui résonna longtemps. Vil baissa ses bras, du moins ils se baissèrent tout seul... Non, Impossible...

==> C'est toi. Tu me suivais dans la rue? xD Alors voilà ^^ Comme il se faisait traquer depuis un baille pour meurtre par le ministère, j'ai jugé bon de les faires ce rencontrer là... Dit moi s'que tant pense.. Désolé mais j'vais aussi au lit, la relecture attendra demain xD

Chaque jour cache une nouvelle aventure, cependant dernièrement Eris n’avait pas l’impression d’en vivre beaucoup. Auprès de ses parents elle avait l’impression d’apprendre quelque chose tous les jours. Ils étaient fascinants. Bien qu’ayant vécut plus d’une dizaine d’années à leurs côtés, elle en apprenait toujours un peu plus en les observant. Leur attitude ne les avait jamais trahit. Elle se rappelait rarement les avoir vu être punit par le Maître lui-même. Pourtant chacun de ses disciples étaient passé par là. Je ne dis pas qu’ils n’avaient jamais été torturé et avaient la confiance absolue du maitre, non, je n’irais pas jusque là. Personne ne peut se vanter d’une telle situation. A moins de n’être qu’un rêveur. Seulement en effet Eris était assez fière d’avoir appris de M. & Mme Guilt. Elle considère qu’ils ont bien servit la cause du Lord. Enfin jusqu’à ce qu’elle découvre leur « trahison ». Comme elle restait dans la chambre avec les trois autres filles depuis des jours voire des semaines, elle ne pouvait s’empêcher de regretter un peu de liberté. Les étoiles qui dansaient devant ses yeux, séparées d’elle par une fenêtre, trop petite à son goût, n’étaient plus suffisantes pour la contenter. Tout lui semblait tellement loin… Oh bien sûr, Poudlard était un foyer, mais pas le sien. Elle n’était pas habituée à avoir tout ce qu’elle voulait. L’éducation que ses parents lui avaient donnée n’était peut-être pas la meilleure mais ils n’avaient pas fait l’erreur de succomber à tous ses caprices. « Lorsque tu veux quelque chose », lui disait sa mère, « ne t’attends pas à ce qu’il tombe tout cru dans ta main. » C’est ainsi que son père et elle, refusèrent toujours de faire les choses à sa place. Oh, elle ne manqua pas vraiment de quoi que ce soit, mais elle avait appris à ne rien demander. On ne le lui accorderait pas si c’était superflu. « Tu désires quelque chose, Eris ? », avait ajouté son père, « Alors débrouilles-toi pour l’avoir. » Elle faisait donc les choses d’elle-même. Elle avait appris l’indépendance toute jeune et pour cela aussi, elle pourrait remercier ses géniteurs.
Ce soir, le ciel nocturne ne suffisait plus à la tenir enfermée dans la tour Serpentard, c’est pourquoi elle veilla toute la nuit dans la salle commune. Personne ne l’y avait rejoint, pas même Jasper. Alors qu’elle savait que lui, aimait admirer la lune. Elle avait alors échafaudé un plan pour s’évader de Poudlard, ne serait-ce que quelques douces heures. Un temps limité, qu’elle utiliserait à bon escient. Voilà des mois qu’elle recherchait une personne en particulier, elle lui devait beaucoup. Outre sa vie, il était devenu une énigme pour la jeune fille. Il était entré dans sa vie aussi vite qu’il en était ressortit, mais elle ne le laisserait pas faire. Comme son père le lui avait dit, il fallait forcer le destin. Alors oui, si elle voulait le revoir, elle ferait en sorte que ça arrive. Avoir son nom n’avait pas été très difficile, il lui avait suivit de suivre son père jusqu’au ministère, là, elle avait mis le nez dans des affaires qui ne la concernait aucunement. Faire du chantage, jouer avec les relations des Guilt, elle connaissait ça, même étant jeune. Elle avait alors obtenu son nom, un auror qui en a tué un autre récemment, ce n’était pas très dur à trouver. Il s’appelait Vil. On en parlait, au ministère, à voix basse, comme si la nouvelle se répandrait moins vite si l’on parlait moins fort. Foutaises. Les oreilles trainent particulièrement, celles d’Eris Guilt. Telles étaient ses fonctions primordiales au service de ses parents. C’était ce qu’ils lui avaient toujours demandé, être attentive et ne pas attirer l’attention. Elle avait rarement commis des erreurs dans ce domaine. Aujourd’hui encore, elle décidait de mettre à rude épreuve ce talent, si tant est, que cela en soit un.

Oui, après tout ce temps à le rechercher, il lui semblait qu’elle avait enfin retrouvé la trace de celui qu’elle recherchait depuis des mois. Il lui avait été difficile de patienter, incertaine du chemin qu’il avait pu suivre jusqu’à présent, redoutant peut-être de ne jamais le revoir. Eris n’était pas sentimentale, loin de là. Néanmoins, s’il devait mourir avant qu’elle ne l’ait revu… elle ne pouvait oublier ce qu’elle lui devait. La vie, en somme. Elle n’avait peut-être que peu de moral, cependant, elle avait des valeurs, du moins, du respect. Pour ses alliés, comme pour ses ennemis. Et particulièrement lorsqu’elle était redevable à quelqu’un, comme à Vil. Vous avez sans doute entendu parler des duels du XVIII ème siècle et savez alors que les combattants, bien que dans la perspective de mettre à mort leur adversaire, traitait celui-ci avec un respect infini, peut-être feint mais présent. Les réactions étaient similaires, si toutefois, elle considérait que vous le méritiez. Toujours au siècle des Lumières, rappelons que lorsque le vainqueur épargnait la mort au vaincu, celui-ci se sentait humilié ou alors on considérait qu’il passerait sa vie à servir le premier. Pour Eris, les choses n’étaient pas différentes, bien qu’elle soit une jeune fille du XXI ème siècle, elle s’était sentie humiliée. Humiliée d’avoir du être secourut, alors qu’elle avait assez de potentiel pour se battre seule, mais voilà, ce n’est jamais aussi simple. Privée de sa baguette elle n’était rien… qu’une petite sotte.

Aujourd’hui donc, elle ne pouvait nier que sans l’intervention de Vil, elle ne serait plus. Et si toutefois elle avait été quelqu’un de raisonnable, elle aurait considéré qu’il aurait mieux valut en effet qu’elle en meurt. Mais à son plus grand malheur elle ne pouvait s’y résoudre. Non pas qu’elle ait peur de mourir, non, mais elle aimait trop la vie. Elle avait tant de choses à voir, tant à apprendre et surtout tant à accomplir. Et avant de mourir, puisque son existence était vaine, elle voulait LE voir. Et mourir au combat, ou à ses mots. Alors comme sa faiblesse l’empêchait de regretter de n’avoir perdu la vie plutôt que d’être sauvée par un inconnu, par un auror qui plus est. Elle avait opté pour un sentiment qui ne lui était pas familier ; la reconnaissance.

Qui plus est elle se devait de lui prouver sa gratitude. De savoir ce qu’il comptait faire, voire même s’il attendait quoi que ce soit d’elle. Ce qu’elle ne lui reprocherait pas, Eris ne s’attendait pas à de la générosité gratuite, elle n’y avait jamais été habituée. Peut-être voudrait-il quelque chose en échange de son geste. Elle devait l’honorer, de sa vie, s’il le lui demandait. Quel sentiment d’impuissance…

Après avoir suivit plus ou moins précisément la trace de Vil pendant de longs mois, devenus deux pénibles années, elle avait finalement découvert qu’il avait regagné Londres. Non pas que cette ville soit petite, les chances de le croiser sans l’avoir provoquée. Elle avait parfois eu vent de sa situation et puis pendant des jours et des jours elle n’avait plus eu la moindre idée de sa position, ça l’avait rendu folle. Il se rendrait sans aucun doute dans un coin assez peuplé afin qu’on ne le repère pas trop facilement ; sans impliquer ses parents dans cette affaire, (à qui il n’avait jamais rien dit de l’incident), elle avait mis à contribution certaines de ses sources. Et c’est ainsi qu’elle avait aperçut sa silhouette, et hésité quelques secondes, avant de ne faire sentir que sa présence. Car oui, elle ne pouvait se permettre de l’aborder en pleine rue. C’est pourquoi elle fut satisfaite de l’effet créé, lorsqu’il s’exila. Elle le suivit, comme il devait s’y attendre et lorsqu’elle l’eut rejoint, il était sur ses gardes. Et il avait raison, autant être prudent… Elle était une petite silhouette encapuchonnée. Eris semblait une enfant dans sa longue robe noire, car elle avait vraiment petite taille. Doucement, lui faisant face, elle lui fit clairement voir ses mains vides, pas de baguettes…

Et s’engouffrant un peu plus dans cette voie sans issues où personne ne pouvait les voir, elle les porta à sa tête et repoussa sa capuche, dévoilant son visage et ses boucles dorées. Il fut désemparé. Eris fit encore quelques pas vers le jeune homme, ne prononçant pas un mot. Et lorsqu’elle se trouva à environ deux mètres de lui, elle s’arrêta, face à lui.

=> C'est parfait !
Quant à ma réponse, désolée pour le temps ! J'espère que ça convient =)

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