Karma [ Pv Andrew ]

- Pa-pardonnez-moi mais nous ne vendons pas ce genre de chose ici .

Leila était presque affalée sur la comptoir de Derviche et Bang , fixant la vendeuse avec amertume . Elle lança abrupte :

- Pourquoi ?

- . . . Nous-nous ne vendons pas d’objet de magie noire .

La verte et argent resta figée devant la vendeuse , yeux grand comme des soucoupes . Le malaise de la pauvre vendeuse était de plus en plus palpable . Leila observa le nom griffonné sur un bout de parchemin et soupira . Non , elle savait même pas qu’il s’agissait de magie noire . Oui , elle est un peu blonde aussi . La demoiselle se redressa et sorti lentement de la boutique . Dehors , il faisait déjà nuit , peu de gens était encore à l’extérieur . Néanmoins , la lumière qui filtrait des commerces rendait moins morbide c’est allées vides . PAF ! Non ne vous inquiétez pas , ce n’est pas une météorite qui vient de percuter la terre , c’est juste Leila qui vient de se vautrer . . . encore . Quand elle se prend pas des murs , elle tombe . Dans sa tentative de rentrée chez elle en marchant , son pied avait dérapé sur une pierre humide , elle tomba en arrière de tout son long . Grand soupire de désespoir suivit du crie de désespoir :

- JE HAIE LA VIE !

La douleur s’élança dans son dos et dans ses mains égratignées . Une mamie passa , la regardant bizarrement , avant de disparaître dans une boutique . Leila grogna . Ça avait été une mauvaise journée : Réveiller à 5h par se réveille à noix qui marche plus , avoir subit le courroux d’Alec , s’être frittée avec Chiyu , avoir servie d’elfe de maison à faire les courses , et se vautrer maintenant ?! Est-ce que les mauvaises journées on une fin ? La volonté n’y était plus . - Peut être que si je reste là toute la nuit , quelqu’un va finir par venir me chercher - pensa t-elle . Un autre passant s’approcha , s’apprêtant à parler , elle ne lui en laissant pas le temps :

- Non , merci . J’aime être par terre .

Il la regarda aussi bizarrement que la mamie et il s’éloigna à son tour . Nouveau soupire . Finalement dans un ultime effort , elle se hissa sur ses pieds . Elle épousseta ses vêtements plein de poussières et arrangea les cheveux blonds qui lui tombait sur le visage . Non loin , elle aperçut les Trois Balais . Ça lui ferait pas de mal de faire une pause . Franchement , assis sur une chaise que pouvait-il lui arriver de pire ? - . . . Le pouffy de service te prend pour la serveuse . . . Rosmerta trébuche et te renverse dessus de l’hydromel , obliger d’expliquer après pourquoi tu pu l’alcool . . . AHHA ! Arrête de parler de malheur ! - . Elle secoua la tête pour chasser toutes ses mauvaises idées et entra dans le petit bar . Elle observa la salle , déjà il y avait pas de pouffy , good for you . Mais a peine eu telle pu se réjouir de la nouvelle , qu’elle fut bousculer . Oh malheur . Oh désespoir . Tu le cherches un peu aussi Leila à rester juste devant la porte . . . Elle se retourna , surprise , et fit face au jeune homme qui venait de la bousculer . . .

Une journée en tant qu’auror et membre de l’Ordre du Phénix croyez-moi sur parole cela n’était pas de tout repos. Andrew McCollins pouvait aisément en témoigner. Sa journée a lui avait d’ailleurs été particulièrement trépidante, mais qui dit action dit aussi dépense d’énergie et fatigue. En effet, le jeune homme avait dû répondre à plus cas de personnes soi-disant en danger, or se rendant sur les lieux il se trouvait toujours face à des individus qui regardaient simplement trop les films hollywoodiens… Que ressentir si ce n’était de la frustration quand on lui faisait perdre un temps précieux pour des bêtises. Le sorcier avait eu à faire à un chat soi-disant sous le sortilège de l’Impérium alors que la bête en question se conduisait étrangement pour une seule et bonne raison : il n’avait pas mangé. Ensuite c’était un homme qui avait confondu les draps noirs de ses voisins avec la cape d’un mangemort, et la liste était encore longue. C’est fini ? Même pas en rêve ! Il avait bien sûr été assigné à une mission pour l’Ordre du Phénix. Tel un expert à Manhattan ou Miami, au choix, il avait dû aller en reconnaissance dans une maison qui avait été désigné comme louche aux yeux de ses collègues. Au moins ce cas là était sérieux, et il s’agissait bien de la demeure d’un partisan de Voldemort dont ils pourraient désormais suivre les agissements sans soucis.

C’était donc éreinté qu’Andrew avait enfin pu rentrer chez lui, à Londres. Sauf que l’homme en question était célibataire, les soirées étaient donc longues et avaient très peu d’intérêt à ses yeux. De plus, quiconque vivait seul se devait une fois le boulot achevé, d’en retrouver une autre sorte : les tâches ménagères et culinaires. Inutile de vous dire que malgré ses efforts, en bon représentant de la gente masculine, Drew n’était que très médiocre à ce niveau là et ce soir là il n’avait pas la force de pousser son talent. L’auror décida alors, dans un élan de flemme, de fainéantise, ou de lâcheté vous êtes libre de décrire cela selon votre envie, d’aller faire un tour à Pré-au-Lard où il trouverait bien de quoi se restaurer ainsi que, il l’espérait, un peu de compagnie.
Pourquoi Pré-au-Lard alors qu’il habitait à Londres près du Chemin de Traverse ? A question idiote réponse idiote : réfléchissez. Eh bien oui, il ne fallait pas être Nicolas Flamel pour comprendre que tous les élèves de l’école de sorcellerie anglaise, les anciens comme ceux y séjournant encore, aimaient à se retrouver dans ce village. C’était évident, il avait été un élément indéniable de leur scolarité. Ils conservaient tous et toutes des souvenirs impérissables de leur premier rencart chez Madame Piédodu, ou bien de leur première Bieraubeurre aux Trois Balais…

Les Trois Balais. On ne vous cache rien, Andrew aimait à s’y rendre le plus souvent possible. Il y appréciait l’atmosphère enivrante, le brouhaha ordonné et le personnel. Oui, le personnel. Au fil des années Drew avait tissé une vraie amitié avec madame Rosmerta, la barman. Il était monnaie courante qu’il s’accoude au comptoir afin de discuter quelques minutes sur les actualités du monde magique avec cette femme qui en connaissait un sacré rayon. La patronne était en effet la maitresse des potins. Rita Skeeter et autres journalistes sans éthique pouvaient aller se rhabiller.
Le comptoir du pub pré-au-lardien était donc l’endroit choisi par le jeune auror pour la soirée. N’ayant plus rien à faire dans son minuscule appartement londonien au neuvième étage, il transplana sans crier « Gare ! ».

CRAC !

Les capacités d’Andy mirent quelques instants à retrouver toutes leurs facultés. La vision se fit plus nette, l’ouïe plus fine, et l’équilibre moins précaire. Il venait d’atterrir tant bien que mal dans le petit village sorcier de Pré-au-Lard. Le seul hic était que le transplanage et lui cela n’avait jamais vraiment été une histoire d’amour. Il n’avait d’ailleurs eu son permis que très récemment. Du coup au lieu de se retrouver en face de l’échoppe qui était sa véritable destination, il se trouvait aux portes du village. Ce qui l’obligeait à parcourir encore environ un kilomètre à pieds. Ce ne fut donc que quelques minutes plus tard que nous retrouvâmes le jeune brun à la porte du pub. Porte qu’il poussa d’un geste théâtrale. En revanche, la scène qui suivie le fut moins. Derrière ladite porte se trouvait une jeune personne qui d’apparence avait l’équilibre incertain. Par mégarde Andrew l’avait bousculée en voulant entrer, et l’attitude de la jeune fille, se retournant brusquement vers la cause de son déplacement soudain, laissait présager que la situation ne lui plaisait pas…

La colère mêlée à la fatigue ne fait jamais bon ménage . Leila tangua sous le choc avant de retrouver une certaine stabilité dirons-nous . Elle fusilla du regard le parfaite inconnu . Étrangement , son visage lui était complètement étranger . Whaou , le narrateur fait des jeux de mot maintenant . Bref , pour vous dires que , je sais c’est choquant , mais Leila ne connaît pas tout le monde . Il était jeune mais néanmoins plus âgé qu’elle . Elle en conclut qu’il ne devait pas ou plus appartenir à Poudlard . Une vaine pour lui , car si il avait appartenu à Poufsouffle il a de fortes chances pour qu’elle l’ait déjà assassinée sur place . Cherchez pas , cette haine pour les Pouffy c’est un truc de Serpentard . La première chose qui la frappa chez le jeune homme c’est son expression . L’expression de celui qui sait que ça va mal se passer . Étonnant , car en général les personnes qui ne la connaissait pas encore ne se méfiait pas de la petite blonde à l’apparence tellement douce . Mais , lui revient à l’esprit l’horrible journée qui venait de se passer . Elle imaginait aisément que ses cernes noirs qui tiraient vers le violet trahissaient sa fatigue et ses traits crispés eux devait trahir sa profonde irritation . Il n’avait fait que la bousculée , il n’y avait pas de quoi déclarer la troisième guerre mondiale . Pourtant c’était la goutte d’eau qui fait débordé le vase pour la jeune demoiselle . D’abord elle émit une espèce de sifflement rageur avant de briser le silence entre les deux personnes . Leila n’avait pas crié , même si cela la démangeait . Sa voix était basse et amer .

- Non mais c’est pas possible . Vous vous êtes tous mit d’accord pour me foutre la rage .

Personne ne semblait avoir remarqué les deux personnages plantés devant l’entrée . Tout le monde continuait de parler dans un joyeux brouha . Un brouhaha à la limite du supportable pour la jeune femme . En effet , un horrible mal de tête était venu s’ajouter à son exaspération . Elle reprit la parole , sans même lui laisser le temps de parler . Décidément c’est un bien mauvaise habitude de parler à la place des autres . Peut être qu’elle n’avait pas envie d’entendre de la bouches des autres les horribles banalités que tout le monde semblait avoir apprise par cœur : sa va ? Vous avez besoin d’aide ? .... Pffffffff .

- Non merci . Ça va . Je ne suis pas tombé , c’est un bon point . M’enfin est-ce que ça à vraiment de l’importance , je ne suis plus à un bleue près après tout .

La phrase n’était pas aussi pleine de reproche qu’elle l’aurait voulu . Elle soupira . Planta son regard dans celui de son interlocuteur . Avant de jeter un regard autour d’elle . Leila quand tu es de mauvaise humeur tu n’est pas drôle . Ou peut être que si , un peu . Elle se dit que finalement la meilleur chose à faire était peut être que rentrée chez elle . . .

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