« Ca me fait plaisir aussi de te voir ! »

C’était donc réciproque. Jullie était debout à scruter les environs. C’était vraiment calme pour une après-midi aussi chaude, peut être que les professeurs avaient donnés une bonne couche de devoirs aux élèves pour pouvoir eux même sortir du château s’en être épier de tous les cotés… Non, c’était fort improbable. « La rêvasserie de vous amènera nulle part autre que vers le fond Miss Vanson » lui disait d’ailleurs souvent un de ses professeurs. Oui elle était tête en l’air, oui elle aimait rêvasser, et alors ?!

« Oui je vais bien. C’est vrai que ça fait un moment qu’on ne s’est pas parler ! Hum moi aussi j’y suis habituée, cela m’arrive tout les jours ! »

La dure loi de la gravité que voulez-vous… Alors que sur la lune s’était bien plus simple ! Il n’y avait pas ce fichu aimant enfouit au plus profond sur sous sol qu’y te faisait tomber à mainte reprises pour te prendre LA honte du siècle, comme gravé dans les murs. Surtout ceux de Poudlard qui regorgeait de petites cancans à la recherche d’un nouveau scoop pour leur journal qu’une dizaine d’élèves à tout casser devait lire. Faut dire que lire le résumé de la guerre Gryffondor/Serpentard n’était pas des plus intéressant quand on savait qu’à chaque bagarre (et il y en avait d’ailleurs pas mal à des moments de l’année, surtout avant les matchs de Quidditch), toute l’école était regroupé autour du petit manège. Alors à quoi bon s’embêter à lire un journal, y en a déjà assez avec les livres d’Histoire de la magie qui ne veulent rien dire !

« Alors quoi de neuf ? »

Là, c’était la question qui tue. Il fallait dire que la vie de Jullie était vraiment paisible cette année : les examens étaient passés, pas de beaux garçons à l’horizon, les guerres entre filles de 5ème années n’avait jamais vraiment intéressait la jeune fille, et elle n’avait pas vraiment eu encore de surprises. De toute façon, qui allait bien pouvoir lui en faire une ? Même ses parents ne lui avait qu’une vulgaire lettres pour ses 15 ans le mois dernier.

« Pour être franche, le néant total ! Je vais d’ailleurs commencer à croire que les garçons de Gryffondor sont partis avec les filles de Serpentard, et vice versa. Et toi ? »

Ah, Serpentard ! Jullie les appréciaient autant que les bouts de poussières qu’il pouvait y avoir sur ça jupe. En clair, elle les détestait. En fait, elle en détestait surtout un dans le lot, et pensait qu’ils étaient tous pareil alors que finalement, ce n’était peut être pas tout à fait le cas, vu qu’un de ses amis avait était dans cette maison. Enfin bon, Cassandre, car c’est lui qu’elle ne pouvait pas voir, était vraiment un cas. Elle ne pourrait jamais oublier la façon dont il l’avait laissé agoniser dans les toilettes alors qu’il avait le ferme intention de la déchiqueter à l’aide de son scalpel.