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 Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]

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MessageSujet: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Jeu 3 Déc - 15:34

Pourquoi fallait-il toujours que ce fichu cours d'astronomie se fasse le soir, après le diner. Il n'avait même pas envie de s'y rendre. Allongé sur son lit dans son dortoir. Notre Kyllian pestait déjà contre le futur cours qu'il n'appréciait pas spécialement, bien au contraire. Il considérait que cela ne servait à rien. Qui plus est, pour observer ses fichus planètes, il fallait absolument qu'ils y aillent le soir. Après manger, tout ce qu'il voulait lui, c'était se reposer! Il pensait sérieusement à ne pas s'y rendre, cependant, il devait avoir les meilleures notes et pour cela, il fallait participer aux cours. De toute façon, s'il s'ennuyait, il pourrait toujours passer son temps à humilier quelqu'un. Relativiser n'était pas si mal tout compte fait. Mais cela n'enlevait pas sa colère de devoir se bouger pour l'astronomie. Il frappait une main sur son lit, se relevant rapidement. Tant pis, tant pis, il devait s'y rendre. Il enfilait sa robe de sorcier qu'il avait retiré pendant l'heure du diner qu'il avait passé ici à ruminer. Ce soir, il n'avait eu envie de voir personne. Même manger à la table de ce que tout le monde avait coutume d'appeler "des camarades de classe" ne l'intéressait pas. Il entrait dans la salle commune, appréciant la lumière verte qui éclairait toute la salle avant de sortir, traversant les cachots pour arriver enfin aux sous-sols.

Le visage fermé, il n'était évidemment pas de très bonne humeur. Il faisait froid, un peu sombre puisqu'il était tard, mais on voyait tout de même quelques visages grâces au petites lumières qui habillaient les murs de l'endroit. Les dents serrés, comme pour oublier l'endroit où il se rendait. C'est là qu'il vit la jeune Serdaigle. Une personne qu'il reconnaîtrait entre milles. Il y avait quelques autres élèves, qui venait sûrement chercher leurs affaires, mais la plupart était des Serpentard qui se rendaient dans la salle commune. C'était de cela dont il avait besoin, montrer sa supériorité à quelqu'un pour se calmer et passer une merveilleuse heure de cours. Il lui entrait alors volontairement dedans. La pauvre n'avait sûrement rien vu venir, et le coup d'épaule n'était pas doux. De quoi la sortir rapidement de ses rêveries.

- Ho! Fais attention sombre idiote! Regarde où tu marches bon sang! Tu vas abimer ma robe.


Il faisait comme s'il ne l'avait pas reconnu, pour se retourner vers elle d'un mouvement direct et rapide. Il la regardait droit dans les yeux, les siens lançant des éclairs assez effrayants, il arquait un sourcil, comme pour marquer qu'il l'avait reconnu.

- Ben voyons, ne serait-ce pas l'éternelle maladroite McEwan! J'aurais dû m'en douter après tout! Qu'est-ce qu'une petite Serdy fait toute seule par ici. Tu n'as vraiment peur de rien toi hein?

Il avait parlé assez fort, d'un ton mielleux pour que plusieurs regards se tournent vers eux, il savait très bien qu'elle détestait être le centre d'attention. Alors que lui, adorait ça, il en vivait. Tout ce qu'il souhaitait c'était qu'elle s'enfuit en pleurant. Un sourire ironique planait sur le visage du beau Serpentard qui se demandait bien comment est-ce qu'elle allait pouvoir réagir. Il ne lui ferait de toute façon pas de cadeau. Il était décidé avant même de la croiser à faire souffrir quelqu'un. De son point de vue, la Serdaigle s'était juste retrouvée au bon endroit, au bon moment et il adorait cela. Il faisait peur, il le savait. Sa voix, ses yeux, l'expression de son visage étaient inquiétants et il ne faisait absolument rien pour améliorer cela. Pourquoi? Parce que c'était exactement le but recherché. Il se nourrissait de la peur et de la faiblesse d'autrui et particulièrement de celles de Kathleen.
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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Jeu 3 Déc - 16:34

Kathleen n’avait jamais vécu une journée aussi longue. Oh oui, la journée avait été interminable, tout d’abord parce qu’elle avait du assister à un nombre impressionnant de cours, mais surtout parce qu’elle avait été trop préoccupée pour y prêter attention. Elle avait passé toutes ses heures de cours à repenser à son altercation avec Bradley, et le reste de la journée à essayer de l’éviter. Elle revoyait certaines images lui revenir par flash, la soirée d’Halloween, mais surtout son visage d’hier.. Elle l’avait vexée c’était évident.. Enfin elle devrait arrêter d’y penser et se concentrer un peu sur son travail, avec tout ça elle n’avait pas été capable de se concentrer sur ses cours, et maintenant elle devait tout rattraper. Avec un soupir, elle se leva de la table des Serdaigle dans la grande salle, et sortit sans rien avoir mangé.

Elle remonta dans la salle commune dans l’intention de pouvoir travailler, mais l’agitation qui y régnait la dissuada vite. De plus, Kath n’avait pas du tout l’intention de rester dans une salle bondée et bruyante en ce moment. D’habitude déjà elle préférait être seule, mais ses tourments actuels lui donnaient encore plus envie de solitude et de calme. Elle sortit donc de la salle commune aussi vite qu’elle y était entrée et commença à marcher dans les couloirs sans même savoir où elle voulait aller. Elle voulait juste marcher un peu, réfléchir, ou peut-être pas, elle n’était pas sure.. Enfin, elle prit instinctivement la direction du hall et de la grande salle. Mais une fois arrivée devant, elle s’aperçut qu’évidemment l’endroit n’était pas moins bruyant que la salle commune. Quelle idée vraiment ! Puis elle réalisa qu’il y avait bien un endroit dans le château qui était toujours calme et sobre : les cachots. Evidemment, en y allant elle savait qu’elle prenait le risque de croiser Bradley, mais après tout peut-être qu’il le fallait.. elle devrait au moins essayer de s’expliquer..

Elle prit donc la direction des cachots, sentant son cœur battre un peu plus fort qu’il y a quelques secondes. Il était peut-être temps pour elle d’affronter ses démons, et elle se rendait compte qu’elle avait envie de voir le jeune homme, peut-être seulement d’apercevoir son visage de loin.. Elle marchait tranquillement lorsqu’une douleur perçante à l’épaule la tira de ses pensées. Quelqu’un venait de la bousculer dans le couloir, et lorsqu’elle leva les yeux, elle s’aperçut que la personne lui était familière.

- Ho! Fais attention sombre idiote! Regarde où tu marches bon sang! Tu vas abimer ma robe.

Kyllian, ce petit.. mh ! Elle n’allait pas le dire à haute voix mais une insulte lui vint tout de suite en tête. Le jeune serpentard semblait passer son temps à pourrir la vie de Kath, et apparemment cela lui plaisait énormément. Hé bien.. elle avait bien fait de venir s’aventurer ici, où qu’elle allait les ennuis semblaient la suivre !

- Ben voyons, ne serait-ce pas l'éternelle maladroite McEwan! J'aurais dû m'en douter après tout! Qu'est-ce qu'une petite Serdy fait toute seule par ici. Tu n'as vraiment peur de rien toi hein?

D’habitude le ton arrogant et intimidant du jeune homme aurait suffit à donner à Kath l’envie subite de s’enfuir en courant. Mais cette fois, un sentiment totalement de la peur commençait à naître en elle : la colère. Elle ne savait pas pourquoi cette fois ci leur altercation l’énervait plus que d’ordinaire, peut-être parce qu’elle était venue ici dans l’espoir de voir enfin un visage sympathique, alors que finalement c’était sur lui qu’elle était tombée. Dans tous les cas elle avait une envie soudaine de hurler un bon coup, juste de déverser un peu de la douleur qu’il lui infligeait depuis son arrivée à Poudlard. Elle se disait tout à l’heure qu’il était temps d’affronter ses démons, et bien en un sens, elle avait raison.

- Mais fous moi la paix un peu ! C’est pas croyable ça, tu te sens vraiment tellement minable que tu es obligé de m’humilier moi pour te sentir mieux ? c’est pathétique !

Tout en hurlant sur le jeune homme, elle s’était approché de lui et finalement avait posé sa main sur son torse pour le repousser en arrière. Elle savait que ce qu’elle faisait n’était ni poli ni gentil, mais mon dieu que ça faisait du bien de hurler un bon coup. Et quitte à se défouler, autant le faire sur quelqu’un qu’elle savait insensible à ses insultes, quoi qu’elle puisse dire, le jeune serpentard ne l’écouterait pas, mais au moins, elle se sentait libérée d’un poids.
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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Ven 4 Déc - 13:56

Bien évidemment, la seule chose à laquelle il s'attendait, c'était qu'elle s'en aille, effrayée. Même si ça ne l'aurait pas beaucoup amusé malheureusement, sa colère serait au moins passée sur un autre évènement, soit le fou rire qui le gagnerait lorsque la Serdy partirait en courant. Il ne s'était sérieusement pas attendu à la voir lui tenir tête, bien que ce serait plus intéressant du coup. Il avait le droit d'être étonné lui aussi, même s'il ne le montrait pas forcément. Alors comme cela, aujourd'hui, elle n'avait pas envie d'éviter les disputes. Aujourd'hui, elle avait subitement retrouvé la parole et elle s'était trouvé une cervelle dotée d'un peu de caractère. Impressionnant. Il n'en revenait vraiment pas. Il était sérieusement étonné d'entendre simplement le son de sa voix. Son visage, il le connaissait par coeur mais comme il avait passé sa vie à l'agresser pendant que elle, fuyait. Il ne savait pas ou plus réellement à quoi ressembler sa voix.

- Mais fous moi la paix un peu ! C’est pas croyable ça, tu te sens vraiment tellement minable que tu es obligé de m’humilier moi pour te sentir mieux ? c’est pathétique !


Il ouvrait grand les yeux. Le pire dans tout cela, c'était qu'elle semblait sérieuse et bien déterminée à ne pas se laisser faire. Cela présageait-il un retard pour son prochain cours? Tant mieux, il dirait qu'il avait eu un petit empêchement, un très léger désagrément. Oui, c'était comme cela qu'il voyait l'effort de lucidité de la Serdaigle qui se réveillait après des année. Sa conclusion à ce sujet? Elle n'avait pas dû passer une bonne journée et voyait là une manière de se venger sur la vie. Grossière erreur de sa part. La pauvre petite aurait dû se trouver un adversaire à sa taille. Néanmoins, secrètement, très profondément, il admirait le courage dont elle faisait preuve en ce moment. Même si devant elle, il commençait déjà à en rire, comme si elle lui faisait une simple blague. Après tout, ça ne pouvait être que ça à vu d'oeil. Un blague!

- Ce serait presque mignon... Qui t'as donné un peu de courage McEwan? Je sais que les sous-sols sont magiques, dignes des Serpentard. Tu t'inspires peut-être? Tu le fais bien, enfin presque bien. Tu as l'air un peu ridicule, mais ça peut s'améliorer. Tu veux un conseil peut-...

Il n'avait pas pu finir. Pourquoi? C'était bien simple. Elle l'avait poussé. Elle avait osé le toucher, mais pire encore, elle l'avait poussé. Il n'y croyait pas. Absolument pas. Elle lui aurait mit une gifle que ça n'aurait rien changé. Il avait levait légèrement les mains vers le ciel lorsque son corps s'était déplacé vers l'arrière, tenant au possible en équilibre. Il se rattrapait plutôt bien. Par contre elle, elle allait vite fait regretter son acte. D'abord, on ne le touchait pas, mais en plus, on ne le poussait pas. Le pire, c'était qu'elle l'avait fait volontairement, comme une sorte de provocation et ceci devant les autres Serpentard. Il avait toujours cru les Serdaigle plus intelligents que cela par contre. Et surtout moins suicidaires. Les Griffy l'étaient eux. Mais les Serdaigle représentaient plutôt la ruse. Une chose était sûre, McEwan avait raté son coup au niveau de l'intelligence et de la ruse. En moins de temps qu'il n'en fallait pour dire ouf, il la saisissait par la gorge, l'appuyant contre les murs froids des sous-sols. Se plaçant sur le côté, les filles avaient toujours tendance à frapper là ou cela faisait mal lorsqu'elles se sentaient prisonnières. Il fallait rester hors de portée. Coincée à présent, la Serdy n'avait d'autres choix que de l'écouter attentivement.

- Tu veux que je te dise ce qui est vraiment minable à ce moment? Toi la pauvre naïve qui a faillit croire qu'elle serait capable de me tenir tête. Ça c'est pathétique Miss McEwan! Qui plus est, écoute bien ça, je ne suis aucunement obligé de t'humilier, je le fais par pure plaisir et tu ne fais que me donner une raison de recommencer! Mais la suite est encore plus intéressante! Tu me touches encore une fois et un accident chez les Serdy sera à déplorer! Tu ne devrais pas faire ça à tes amis... Pense à eux!

Il relâchait légèrement la pression au niveau du cou de la Serdaigle et il rajoutait, articulant toujours aussi bien.

- Je peux te relâcher ou tu comptes encore nous faire une démonstration de ton courage sortie de nulle part?
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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Ven 4 Déc - 15:00

Le jeune serpentard l’avait provoqué encore une fois, et c’est vrai qu’il ne l’avait jamais découvert, mais derrière la timidité maladive de Kath se cachait un sal caractère. Elle le retenait la plupart du temps parce qu’elle préférait rester effacée, mais si quelqu’un la provoquait alors qu’elle était fatiguée ou de mauvaise humeur, alors elle avait tendance à exploser. Et justement, Kyllian était venue l’embêter alors qu’elle n’était pas d’humeur à contrôler sa colère. Apparemment pourtant son discours ne l’avait pas atteint le moins du monde, mais le fait qu’elle le repousse physiquement avait du l’énerver. Elle avait lu sur son visage une véritable surprise, et juste après une expression de colère qui l’avait légèrement effrayé. Mais pas autant que ce qu’il avait fait ensuite.

Avant qu’elle aie eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, Kathleen avait senti une douleur terrible lui transpercer l’arrière du crâne. Kyllian s’était jeté sur elle et l’avait plaqué au mur violemment. Il s’était ensuite écarté un peu d’elle surement pour l’empêcher de se défendre, et il avait eu raison car Kath avait une furieuse envie de lui coller un bon coup de genoux.. Mais pour l’instant elle était coincée, et la peur qu’il lui inspirait l’empêchait même de se débattre. Il serrait sa gorge vraiment trop fort, si bien qu’elle arrivait à peine à respirer.

- Tu veux que je te dise ce qui est vraiment minable à ce moment? Toi la pauvre naïve qui a faillit croire qu'elle serait capable de me tenir tête. Ça c'est pathétique Miss McEwan! Qui plus est, écoute bien ça, je ne suis aucunement obligé de t'humilier, je le fais par pure plaisir et tu ne fais que me donner une raison de recommencer! Mais la suite est encore plus intéressante! Tu me touches encore une fois et un accident chez les Serdy sera à déplorer! Tu ne devrais pas faire ça à tes amis... Pense à eux! Je peux te relâcher ou tu comptes encore nous faire une démonstration de ton courage sortie de nulle part?

Les insultes du jeune homme lui coupèrent le souffle un instant, à vrai dire.. il avait raison, elle savait d’un côté qu’elle n’était pas capable ni physiquement ni mentalement de lui tenir tête, mais sa colère n’était toujours pas apaisée. Et la douleur qu’il lui infligeait lui donnait une envie encore plus féroce de le blesser à son tour. Elle se mordit la lèvre comme pour évacuer la douleur du dos de son crâne et posa ses yeux dans ceux de Kyllian. Et finalement lorsqu’elle se rappela ce que le jeune serpentard venait de faire, elle eut une soudaine envie de rigoler. Il venait de menacer ses amis de serdaigle ? C’était vraiment lamentable, et assez drôle en fin de compte, elle n’avait pas d’amis à serdaigle, en réalité pas d’amis du tout. Il pouvait toujours essayer de se défouler sur elle, mais il ne pourrait blesser personne d’autre de manière à l’atteindre. Entre la peur qu’elle éprouvait et le ridicule de ses menaces, les nerfs de Kath était mis à rude épreuve, et finalement, elle ne put pas s’empêcher d’éclater de rire, d’un rire nerveux bien sur. Elle avait encore bien mal à la tête mais elle ne pouvait pas s’arrêter de rire. D’ailleurs sa réaction avait du choquer le jeune homme car elle sentit ses doigts se desserrer légèrement de sa gorge. Finalement il finit par lâcher prise, et elle en profita pour s’appuyer sur le mur, toujours en rigolant.

- C’est ridicule !

Elle s’était enfin tournée vers lui, un grand sourire aux lèvres, les yeux remplies de larme à force de rigoler. Enfin elle avait encore peur de la réaction qu’il pourrait avoir, mais à vrai dire elle se sentait tellement déchainée que si elle s’était écoutée, elle en serait elle-même venue aux mains.

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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Ven 4 Déc - 17:05

De toute évidence, elle avait compris qu'il ne valait mieux pas essayer de bouger pendant qu'il lui parlait. En même temps, elle n'aurait fait qu'empirer les choses. Il n'était pas de très bonne humeur lorsqu'on le touchait. A vrai dire, il adorait qu'on lui tienne tête, c'était un passe-temps comme un autre. Cela l'occupait, momentanément tout du moins. Il pouvait commencer à en avoir marre, mais cela était plutôt rare. Par contre, son corps, c'était quelque chose de sacré. Tout ce qui consistait à gifler, frapper ou encore pousser, était de son point de vue impardonnable. Du reste, lui avait entièrement le droit de le faire, les autres non. C'était injuste, n'importe qui l'aurait remarquer mais lui ne pensait pas que ça l'était. C'était une manière de faire, une manière de voir comme une autre. Cependant, il ne s'attendait plus à ce qu'elle fasse quoi que ce soit. Vu comme il venait de la traiter, il y en avait bien assez pour calmer un Serpentard. Alors, la Serdy à côté. Pourtant, il était persuadé qu'il y avait un problème au fond. Pourquoi? Il ne l'avait jamais vu aussi remontée. Au contraire, d'habitude en fuyant, elle ne faisait qu'éviter le conflit, or là, elle était entrée dedans avec un grand plaisir. Qui plus est, elle l'avait même attisé. De quoi l'étonner même s'il ne montrait rien, il ne comprenait pas. Il n'était pas plus curieux que cela. Mais cela faisait un bon moment qu'il ennuyait cette Serdy là! Et la voir ainsi, l'intriguait réellement. Il se fichait d'un grand nombre de personnes pourtant. Elle également.

Pourtant, lorsqu'il l'entendit rire, il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il y avait réellement quelque chose qui clochait. Peut-être lui avait-on jetait un sort. Un sort qui enlevait toutes peurs? Il eut un petit rictus lui-même. Non, il avait compris. Elle était tout simplement dingue. Folle. Oui, ça ne pouvait être que cela. Cette fois il la relâchait complètement, glissant ses mains dans ses poches, l'observant. Non seulement, il était intrigué, mais maintenant, il la trouvait vraiment bête à rire ainsi. Il arquait un sourcil, dubitatif. Elle perdait complètement la boule la pauvre fille. Il devrait peut-être la conduire à l'infirmerie. C'était son souffre-douleur, de préférence, il ne voulait pas le partager. Mais la laisser vagabonder ainsi dans des couloirs emplis de Serpentard, avec ce degré de folie certain était risqué.

- C’est ridicule !

Il continuait à l'observer, comme blasé. Pas parce qu'il ne comprenait pas la raison de son fou rire, ou tout du moins, pas seulement à cause de cela. Mais surtout parce qu'il avait la réelle impression que quelque chose n'allait pas dans son cerveau. Lorsqu'il l'observait comme ça, il y voyait une pale imitation de Sybille Trelawney, et ce n'était réellement pas un compliment. De plus, ce n'était vraiment pas beau à voir. Il ne lui manquait que la coupe de cheveux ignoble et la vieillesse. Et encore, elle ne s'en sortait déjà pas mal pour la coupe. Il eut un mince sourire à cette pensée.

- J'aurais dû me douter que tes ressources s'arrêteraient à là, ce n'est pas plus mal après tout. Pour toi je veux dire! Risquer sa vie une fois dans la journée, c'est déjà trop. Surtout pour une personne comme... Toi. Si tu as fini, je te libère, tu peux disposer. Essaie de ne pas te faire tuer par le prochain Serpy. Pas que ça me dérangerait, mais j'aimerais que le jour où ça arrive, ce soit de mes mains.

Il commençait à partir, ses mains toujours dans ses poches. Lorsque tout à coup, il bloquait. Comme si quelque chose tiltait dans son esprit. Un détail qu'il avait raté. Jamais la Kathleen qu'il connaissait ne se serairt aventurée seule dans des couloirs où grouillaient des tonnes de Serpentard à moins de.... Il rigolait.

- Quel est le Serpentard qui a bien pu te faire perdre toute la raison McEwan? Que je le remercie!

Toujours amusé. Il remerciait d'ores et déjà sourdement, le fou qui avait fait se déplacer la pauvre enfant. Il la traitait comme une gamine alors qu'elle n'était pas beaucoup plus jeune mais cela l'amusait en fait.
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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Ven 4 Déc - 18:19

Kathleen avait du mal à s’empêcher de rire, à vrai dire ça ne lui arrivait pas souvent de vraiment rigoler, mais quand c’était le cas, ça pouvait durer longtemps. Finalement Kyllian avait fini par la lâcher complètement, il la regardait les mains dans les poches comme si elle était devenue complètement folle, et à vrai dire peut-être bien qu’elle l’était un peu. Enfin, c’est normal de perdre la tête parfois lorsqu’on passe tout son temps à refouler ce qu’on est vraiment. Ceci dit, sa crise de rire semblait être terminée, et apparemment le jeune vert et argent avait assez embêter Kathleen pour la soirée. La jeune Serdaigle n’allait pas s’en plaindre au contraire. Enfin il restait quand même planté devant elle, à la regarder de travers.

- J'aurais dû me douter que tes ressources s'arrêteraient à là, ce n'est pas plus mal après tout. Pour toi je veux dire! Risquer sa vie une fois dans la journée, c'est déjà trop. Surtout pour une personne comme... Toi. Si tu as fini, je te libère, tu peux disposer. Essaie de ne pas te faire tuer par le prochain Serpy. Pas que ça me dérangerait, mais j'aimerais que le jour où ça arrive, ce soit de mes mains.

Les paroles du jeune homme étaient pour le moins étranges. Lui qui venait à peine d’essayer de l’étrangler, il semblait maintenant vouloir la laisser tranquille. Et en plus, on aurait presque plus déceler une sorte de compliment à Kathleen dans ce qu’il venait de dire, enfin un compliment, il ne fallait pas non plus en demander trop, c’était Kyllian.. Cependant, le ton qu’il prenait avec elle ne l’amusait plus du tout. Elle s’était arrêtée de rigoler net en l’entendant lui parler comme s’il pouvait la contrôler. Alors comme ça, elle pouvait « disposer » non mais pour qui se prenait-il ? Kath avait un caractère on ne peut plus discret en temps normal, elle était très effacée ça c’était sur, mais elle ne le laisserait pas la traiter comme si elle n’était que son jouet. Mais au moment où elle allait ouvrir la bouche pour répliquer, elle le vit tourner les talons et s’en aller. Il s’en allait déjà ? Juste comme ça elle avait réussi à se débarrasser de lui ? Si elle avait su elle aurait essayé ça beaucoup plus tôt.

- Quel est le Serpentard qui a bien pu te faire perdre toute la raison McEwan? Que je le remercie!

Il s’était finalement arrêté puis retourné vers elle. En entendant sa phrase, Kath ouvrit des yeux ronds. Mais de quoi parlait-il ? Etait-il au courant ? Les avait-il vu au Bal ? Non puisque sinon il ne demanderait pas de qui il s’agissait. Il voulait peut-être demander ce qu’elle faisait ici tout simplement.. enfin cela revenait au même puisqu’elle était venue ici justement pour voir Bradley. Enfin ça n’avait pas d’importance, elle n’allait pas se mettre à lui raconter sa vie, et d’ailleurs, en quoi est-ce que ça pouvait bien l’intéresser ? Kath décida donc de mentir, réaction on ne peut plus logique lorsqu’on essaye de se protéger, cependant ses émotions pouvaient se lire très facilement sur son visage. Plus elle essayait de cacher ses sentiments, et mieux ils se lisaient dans ses traits. Elle se sentit rougir brutalement et regarda distraitement le mur à sa droite avant d’ajouter maladroitement :

- Mais .. personne.. pourquoi tu me demandes ça ?

Bien joué Kath ! Décidemment il faudrait qu’un jour elle apprenne enfin à mentir, là ça en devenait pathétique. Enfin de toute manière sa réponse n’allait surement pas l’interpeler, Kyllian ne voyait en elle qu’un moyen aisé de se défouler, il ne voyait surement pas ce qu’il pouvait y avoir sous la surface, ni même comprendre l’effet que ses actes avaient parfois sur elle. Enfin les pensées de la jeune serdaigle était parties encore une fois bien loin de la scène qui se déroulait dans les sous-sols du château, les souvenirs lui revenaient avec une telle précision qu’elle avait l’impression de les vivre une seconde fois. Mais le bruit d’une porte qui claquait un peu plus loin dans le couloir la ramena à la réalité, et elle se rendit soudain compte de ce qu’elle était venue faire ici. Elle était venue pour parler à Bradley mais se rendait maintenant compte que l’idée la terrifiait, en fin de compte, peut-être avait-elle bien fait de tomber sur Kyllian avant de croiser Bradley..
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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Ven 4 Déc - 21:56

Elle s'était calmé, d'ailleurs, Kyllian se demandait sérieusement si cela était possible, au point qu'il se penchait légèrement pour vérifier s'il n'y avait pas encore un sourire sur ses lèvres, mais très rapidement. Juste le temps de vérifier si elle avait toujours son accès de folie. Après tout, il fallait qu'il sache s'il parlait à l'intelligente, la peureuse ou la folle. Histoire de savoir à quel degré serait prit ses phrases. Si elle devait rire à chaque fois comme s'il faisait une blague, autant en faire pour de vrai après tout. Kyllian? Bien sûr qu'il avait de l'humour, un peu noir, assez mauvais, mais tant que lui rigolait, c'était le principale, non? Tout du moins, c'était ainsi qu'il voyait les choses.

Elle n'aurait pas dû apprécier normalement, que tel un prince, il ose lui donner l'ordre de "disposer". C'était d'ailleurs pour cela qu'il lui avait lancé le petit pique avec le plus grand des plaisirs. Et il avait discerné chez elle l'envie de répondre. Le temps, c'était tout autre chose. Il n'allait pas s'arrêter pour elle, à moins qu'elle ne réplique pendant qu'il partait. Lui n'attendrait sûrement pas que son cerveau fonctionne pour la réponse. Les cerveaux des élèves des autres maisons que la sienne étaient d'ailleurs tellement lents, qu'il n'aurait pas été rendu malheureusement. Mais alors qu'il partait. Allez savoir pourquoi, lui aussi avait eu un éclair, pas de courage, mais de lucidité. Kathleen McEwan ne serait jamais jamais venue ici par pure plaisir. A moins que sa thèse de la folie ne soit confirmée et sûre. Ce n'était pas le genre de la Serdaigle de foncer dans la gueule du loup, bien au contraire. Par contre. Tout le monde savait que les filles naïves comme elle feraient n'importe quoi par amour. C'était dommage pour ses filles, et une superbe opportunité pour ses hommes qui en profitaient. Il imaginait mal un Serpentard tomber amoureux de McEwan néanmoins. Préférant arrêter net cette image qui vagabondait dans son esprit, ce qu'il n'appréciait pas. Sa remarque avait au moins eu son effet. La pauvre petite rougissait.

- Mais .. personne.. pourquoi tu me demandes ça ?

Il l'avait eu, et elle semblait bête à le nier. D'abord parce qu'elle avait agit exactement comme une personne prise en flagrant délit. Et surtout parce que si elle réagissait comme cela, c'était sûrement parce qu'ils s'étaient déjà montrés en publique. Une Serdy et un Serpy, rha, il savait que des couples très suspects et bizarres se créaient mais les connaître, c'était tout autre chose. Cela lui arrachait d'ailleurs une grimace, qui ressemblait presque à du dégoût.

- Alors ça existe... Pfeu! Donne moi son nom, je t'aiderais à le trouver avant que tu ne rencontres d'autres Serpy assoiffé par la crainte qui se lit dans tes yeux lorsque tu passes par là.


Il fallait qu'elle y croit, après tout, pour une fois. Il avait prit un ton sympathique. Pour une des rares fois d'ailleurs. Au fond, son but était simplement de pouvoir savoir qui était cet imbécile heureux mais elle ne pouvait pas l'imaginer. La pauvre enfant ne faisait que chercher son amoureux, ce qui faisait bien rire Kyllian au fond. Prêt à lui demander si c'était pour aujourd'hui ou pour demain, il se retînt. Ce n'était sûrement pas comme cela qu'il allait avoir une réponse.
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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Ven 4 Déc - 22:54

Kath savait très bien qu'elle n'arrivait à tromper personne. Si ses joues devenues rouges ne la trahissaient pas, ses yeux l'auraient fait de toute manière. Et pourtant elle s'était sentie obligée de le nier.. pourquoi ? Peut-être parce qu'au fond d'elle même elle ne voulait pas y croire, pour se protéger au cas où elle se faisait des illusions.. Enfin en tout cas la réaction de Kyllian la surprenait un peu. Tout d'abord il avait été sur le point de partir mais finalement était revenu, simplement pour lui demander ce qu'elle faisait ici ? Sa réaction n'avait aucun sens pour la jeune bleu et argent. Depuis quand se préoccupait-il de la vie des autres, et surtout de la sienne ? Enfin pour une fois qu'il se montrait à peu près supportable, elle n'allait pas s'en plaindre. Mais juste au moment où elle en arrivait à cette conclusion, elle vit s'afficher sur le visage du jeune serpentard un air dégouté, comme si le simple fait d'imaginer un serpentard traiter une serdaigle déjà comme une amie était répugnant. Peut-être avait-il raison en un sens.. Enfin Kath ne le pensait pas, mais après tout si en tant que serpentard c'était ce qu'il pensait.. Bradley devait surement penser la même chose.. c'était normal après tout.

- Alors ça existe... Pfeu! Donne moi son nom, je t'aiderais à le trouver avant que tu ne rencontres d'autres Serpy assoiffé par la crainte qui se lit dans tes yeux lorsque tu passes par là.

Sans même s'en rendre compte, le sourire s'effaça de son visage, elle baissa les yeux en se mordant la lèvre, comme si ça allait l'empêcher de ressentir ce pincement au cœur. Elle ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi elle se sentait blessée par ce que le jeune homme pensait, mais une chose était sure, elle n'avait plus du tout envie d'aller voir Bradley, l'idée même de venir jusque dans les sous sols du château lui paraissait ridicule tout à coup. Sans relever les yeux vers Kyllian, elle répondit d'un ton à la fois sec et amer :

- Non ça n'existe pas.. Et non merci je vais m'en aller. Laisse moi tranquille ce soir.

Tout en sachant que le simple fait de lui demander ne servirait à rien, elle avait tout de même essayé. Elle voulait juste remonter dans son dortoir, s'allonger sur son lit et dormir, ne plus penser à rien, et surtout oublier cette soirée. Elle était un peu en colère à vrai dire. Contre elle même, d'avoir été assez bête pour y croire rien qu'un peu, contre Kyllian parce qu'il se moquait d'elle, contre tous les serpentards en général qui semblaient passer leur vie à essayer de pourrir la sienne.. Mais surtout elle en voulait à Bradley, elle lui en voulait d'être venu lui parler ce soir là au bal, sans cette soirée, la vie de Kath aurait suivi son cours, et jamais elle n'aurait senti cette douleur au fond d'elle même. Enfin il était trop tard pour revenir en arrière, et de toute manière jamais elle n'aurait pu deviner que tout ça se terminerait ainsi. Les yeux toujours rivés sur le sol, elle passa à côté de Kyllian pour remonter vers le Hall.
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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Sam 5 Déc - 23:44

Il était évident qu'elle n'avait pas apprécié. D'ailleurs, il était fier de lui. Il semblait que pour une fois, involontairement, il l'avait blessé. Il n'y avait qu'une seule chose qui le dérangeait à vrai dire. Laquelle? Et bien sûr, c'était la seule chose qui le désolait. Parce qu'il était bien heureux d'avoir pu la rétracter. Il voulait seulement en connaître la raison pour pouvoir enfoncer le couteau un peu dans la plaie. Il avait beau réfléchir, à part lui poser une question, il ne voyait pas vraiment. Sa remarque sur les Serpentard était entre autre tout à fait normal. Mais voilà, il y avait quelque chose qui l'avait dérangé. En cherchant bien, le cerveau de notre Serpy finissait d'ailleurs par comprendre plus ou moins. La grimace. Il n'avait pu s'en empêcher. Ainsi, par un simple automatisme, il avait complètement foiré son coup. Après tout, les erreurs de parcours, cela arrivait à tout le monde, même à ce pauvre Serpentard qui avait eu la bêtise de donner des espoirs à McEwan. Qu'allait-il faire? L'enfoncer ou la laisser croire que ce Serpy qui semblait tant occuper ses pensées se moquait complètement d'elle. Si cela pouvait l'éloigner de quelqu'un de sa maison, c'était toujours bon à prendre imaginait-il avec toute la mauvaise foi du monde.

- Non ça n'existe pas.. Et non merci je vais m'en aller. Laisse moi tranquille ce soir.

Froide, sèche, distante. Qu'est-ce que les filles pouvaient être susceptibles. Après tout, c'était le but et il avait réussit. Lui, il était heureux et se rendrait en cours, alors qu'elle, elle partirait tête baissée. Ca n'existait pas! Il était bien content de l'entendre, malheureusement, il était le premier à savoir que c'était faux. Ce n'était pas la première fois et ce ne serait sûrement pas la dernière. Qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter cela d'ailleurs? Il ne le savait vraiment pas. Fallait-il vraiment que les Serpentard se dégradent à ce point? Il grimaçait à nouveau. La laissant s'éloigner, avant de faire de même. Il avait eu ce qu'il voulait, mais il se devait bien d'en rajouter une petite couche avant de partir également de son côté.

- C'était bien ce que je me disais. Aucun Serpentard ne ferait cette grossière erreur! Même si je ne te demandais son nom que pour t'aider évidemment.


Histoire de se laver les mains rapidement de toute implication. C'était fait, non seulement, il avait la paix, mais en plus, il partirait dans son cours, avec la quasi conviction que McEwan ne fricoterait pas avec quelqu'un de sa maison ce soir. Elle pouvait bien fricoter avec qui elle voulait du reste. Il se retournait également, prêt à lâcher la proie blessée.
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MessageSujet: Re: Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan]   Lorsque la proie attaque. [Kathleen McEwan] Play211Dim 6 Déc - 2:12

Elle était passée à côté du jeune vert et argent sans rajouter quoi que ce soit. Après tout qu’y avait-il à dire ? Il avait raison, elle avait eu tort de venir jusqu’ici, c’était ridicule. Ce soir là, au bal, elle avait cru pendant un instant que Bradley s’était senti aussi troublé qu’elle, mais elle s’était tout imaginé, c’était si évident maintenant qu’elle se trouvait complètement stupide d’y avoir cru, rien qu’un peu.. Elle se sentait étrangement vide, pas réellement triste, juste vide.. Comme si elle venait de voir quelque chose en elle s’envoler, alors qu’elle n’avait même jamais remarqué qu’elle le possédait.. Enfin c’était mieux pour tout le monde, oui c’était mieux ainsi. Alors qu’elle s’éloignait vers les escaliers qui menaient au Hall, Kath entendit Kyllian parler dans son dos :

- C'était bien ce que je me disais. Aucun Serpentard ne ferait cette grossière erreur! Même si je ne te demandais son nom que pour t'aider évidemment.

C’en était trop, pourquoi s’acharnait-il sur elle ? Ne comprenait-il pas qu’elle n’avait pas envie d’entendre ça ? Peut-être que justement il le disait parce qu’il savait que ça la blessait ? Mais au fond peu importe, Kath en avait marre qu’il s’amuse à la frapper exactement là où ça faisait mal, elle était fatigué de le voir réduire ses espoirs à néant. Et comment pouvait-il se permettre de la juger ? Lui il ne savait rien de ce que c’était, il n’avait aucune idée de ce qu’elle ressentait ! Presque sans réfléchir à ce qu’elle faisait, Kathleen se fit demi tour et se dirigea à nouveau en direction de Kyllian. Elle n’avait plus envie de partir, d’être tranquille, tout ce qu’elle ressentait c’était un profond désir de faire mal au jeune serpentard, tout comme lui s’amusait à la faire souffrir.. Et pourtant elle ne savait pas comment lui faire mal.. elle n’avait aucune idée de ce qui pourrait le blesser. Alors elle décida tout simplement de répondre à ce qu’il venait de lui dire, de se défouler un peu au moins..

- Mais comment pourrais-tu le savoir ? Tu ne sais même pas ce que c’est ! Tu n’en as aucune idée ! Comment peux-tu me juger alors que tu ne me connais pas ? Et comment peux-tu le juger lui sans savoir de qui je parle ?!

Kath avait beau se rendre compte que tout son discours allait paraitre parfaitement ridicule au jeune serpentard, elle se sentait un peu soulagée de finalement avoir dit ( hurlé :star: ) ce qu’elle pensait. Elle avait l’impression d’avoir évacué un peu de la peine qu’il venait de lui infliger, comme si lui hurler dessus lui procurait un doux sentiment de vengeance.
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