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| Le travail s'arrête là [Fe Isis] | |
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| Sujet: Le travail s'arrête là [Fe Isis] Ven 27 Nov - 0:22 | |
| « ...Qui dit Code du Secret dit mesures exceptionnelles pour préserver et cacher la communauté magique. Déplacer les populations centaures, gobelins, licornes fut une chose plutôt aisée en comparaison des solutions à mettre en place pour les tribus de trolls, de géants ou encore les familles de dragons. C'est d'ailleurs parce qu'il fut souvent impossible de faire entendre raison aux trolls que ces derniers perdirent leur statut d'êtres magiques pour devenir des créatures. En effet, les trolls étaient très attachés à leur territoire, souvent acquis par le combat entre tribus ou encore face à quelques géants. Il faut de plus préciser que les trolls tiennent en horreur la magie, ils la craignent tout autant qu'ils ne la comprennent. Les sorciers n'étaient donc pas des interlocuteurs qui leur inspirait une grande confiance. Pour en revenir à Gondoline retenait qu'au début de sa carrière ses travaux portèrent exclusivement sur "le problème troll". Ce qui a fait la célébrité de la jeune femme fut d'une part son courage et d'autre part son impétuosité. En effet, conquise par son sujet d'étude et le manque cruel d'objectivité et de bonne volonté de la classe dirigeante Gondoline abandonna rapidement sa mission pour se consacrer exclusivement à la science et à l'étude du comportement, de la culture et de l'histoire trolle. »
Inscrivant un point final sur mon parchemin, je ramassais ensuite toutes les feuilles que j'avais éparpillé au cours de la rédaction de mon devoir. Assise en tailleur, j'empilai livres et parchemins, rajoutant sa plume à l'édifice tout en me maudissant de ne pas avoir pris un sac pour transporter tout cela plus facilement. Ca faisait deux heures que je buchais sur ce devoir et je n'avais pas envie de tout recommencer parce qu'une feuille égarée manquait à l'appel. Balayant d'un regard d'ensemble les alentours, je restais un instant immobile, les yeux plongés dans l'eau du lac qui s'étalait devant moi.
Aucune vaguelette ne venait troubler l'étrange paix de l'étang, comme s'il se trouvait dans un autre monde, hors de l'attraction, du vent et du temps. Ses eaux étaient aujourd'hui azures et en les voyant ainsi, il semblait difficile de croire que derrière ceci se trouvait un calmar géant et toutes sortes de créatures magiques, aussi étonnantes les unes que les autres. Il ressemblait tant à un pauvre lac vide de toute vie magique. Sortant de mes pensées méditatives, je me détournais des eaux et ramassais avec prudence l'empilement instable, veillant à ne pas faire rouler ma plume par la même occasion. Je me mis ainsi en marche vers le château, regrettant déjà d'être sortie pour faire ce devoir. Ca aurait mille fois plus pratique de le faire à la bibliothèque ou même dans la salle commune des Serdaigles. Mais selon Isis, la nouveauté faisait toujours du bien...
Bon, la cinquième année n'avait surement pas pensé à ça en me sortant cette phrase l'autre jour, mais je devais avoir un sens étrange de l'interprétation de ce qu'on me disait. Toujours est-il qu'à cause de cela, je m'étais retrouvée dans ce parc, à rédiger un devoir tout en veillant les parchemins du coin de l'oeil, histoire qu'ils ne s'envolent pas dans un quelconque endroit où je n'aurais aucune chance de les trouver. Que j'avais froid parce que je n'avais pensé à prendre une tenue plus chaude que ça, et qu'on était en hiver.
Enfin arrivée au bas des escaliers, je soupirais d'aise, sentant déjà la vague de chaleur qui allait m'entourer lorsque je passerai la porte du château. Et minceuh ! Alors que je venais de relâcher mon attention quatre secondes, ma plume en avait profité pour jouer la fille de l'air. Enfin, disons plutôt qu'elle était tombée. Faisant passer tout le poids des parchemins sur mon bras droit, je m'agenouillais lentement, tendant au maximum mon bras gauche pour essayer de récupérer ladite plume tout en gardant dans un équilibre précaire l'entassement de l'autre côté.
Bouuuum !
Allongée sur le côté, je regardais devant moi d'un air éberlué, en tentant de comprendre ce qui venait de se passer. Me redressant sur mon coude, je vis soudain à côté de moi, une élève qui semblait à première vue m'avoir foncé dessus et qui était de même allongée. Me relevant d'un bond, je tâchais de retenir tous mes parchemins d'une main, tout en me rapprochant de la fille en question, mes joues se rapprochant de cette magnifique couleur qu'est le rouge bordeaux. Je tentais de m'excuser, tout ça moi, on me fonçait dessus et c'était moi qui demandait pardon.
« Je... Je suis v... vraiment déso... » La surprise me coupa le souffle. Sans me voir, ma tête devait ressembler approximativement à ça
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| Sujet: Re: Le travail s'arrête là [Fe Isis] Dim 29 Nov - 0:25 | |
| Isis fit pianoter ses ongles vernis sur la table en bois massif.
Tap Tap Tap
Les elfes mettaient du temps, n'étaient-ils pas censés être dévoués DONC rapide?
Tap Tap Tap
Merlin, elle n'avait pas demandé la Lune, seulement un ridicule café.
Tap Ta...
Un elfe trottina jusqu'à elle, l'air penaud.
- Si Miss peut nous excuser de l'attente, voilà un café bien chaud pour vous Miss Rafaeli, énonça l'Elfe en parlant rapidement, tête baissée.
Isis attrappa le gobelet brûlant d'une main prudente avant de gratifier l'elfe d'un sourire reconaissant. Après tout, il le prendrait mal si elle le remerciait cash. Elle sortit des cuisines en soufflant sur la mixture marron qui sentait rudement bon. Avec la tonne de leçons qu'ils avaient pour la semaine suivante, elle avait bien besoin d'un remontant et ça, rien que d'y penser. Elle longea le couloir en chantonnant. L'escalier du Hall apparaissait enfin lorsqu'Isis but la première gorgée de café "thermiquement supportable".. Elle pressa le pas mais vacilla sur ses talons vertigineux. Elle changea son café de main et sautilla sur son pied gauche pour soulager sa cheville droite. Très classe..
Evidemment, c'est dans ce genre de situation qu'une personne x choisissait de se mettre en position popo( soit accroupie par terre) sur notre chemin. Alors ici, dans le cas d'Isis tout se déroula comme dans un dessin-animé où le personnage principal se retrouvait sur le point de tomber et plusieurs secondes passaient avant la véritable chute. Néanmoins, celle-ci termina par terre, le contenu de son gobelet déversé sur sa jupe d'uniforme. Elle se redressa sur son séant, légerement sonnée, pendant que l'individu x s'excusait. Lorsque celui-ci l'appela par son prénom elle releva la tête de l'énorme tâche sur sa jupe et tomba sur une jeune fille qu'elle conaissait bien. Son visage montrait clairement qu'elle était choquée de la voir et prenait, accessoirement, un jolie teinte écarlate.
- Hey Cass, s'exclama Isis en secouant sa main.
Même si saluer son amie alors qu'elle était à terre et tâchée de café paraissait plutôt inutile, voire stupide. Mais c'était tout Isis.. Légèrement décalée et amusée d'un rien. Hors cette situation l'amusait. Elle ramassa un des parchemins de Cassiopée et le parcourru en diagonale. Rapidement elle lâcha le papier d'un mouvement de poignet suprêmement ennuyé.
- T'étais encore en train de bosser, déclara-t-elle en pointant un doigt accusateur dans sa direction.
Voilà le seule défaut qu'Isis avait trouvé à son amie de 6ème année. Elle travaillait bien trop pour son propre bien !! Ah, il y avait aussi son extrème timidité mais ça, ça avait un côté mignon alors que le travail acharné n'avait rien de mignon. Justement, Isis travaillait sur ce problème .. |
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| Sujet: Re: Le travail s'arrête là [Fe Isis] Sam 5 Déc - 20:04 | |
| Ebétée, je tentais de dire quelque chose d'intelligent mais la jeune Serdaigle me devança. De toute façon, je ne sais pas vraiment si j'aurais fini par dire quelque chose, trop étonnée pour réfléchir correctement.
- Hey Cass, s'exclama Isis en secouant sa main. Je la regardais toujours d'un air ahuri, ne sachant pas trop comment réagir. En fait, j'avais un peu de mal à tout saisir, surtout le fait qu'Isis me souriait d'un air ravi alors qu'elle était légèrement trempée de café, venait de faire une chute mémorable et se trouvait devant une abrutie qui la fixait idiotement, soit moi. Rougissant de plus belle, j'hésitais entre me fondre en excuse ce qui je m'en doutais d'avance, exaspérerait au plus haut point Isis ou éclater devant la situation dans laquelle elle se trouvait qui était à vrai dire hilarante. J'optais pour la deuxième solution alors qu'habituellement j'aurais surement choisi la première, me répandant en excuses toutes plus saugrenues les unes que les autres. Enfin mon rire éclata dans la nature. Une première surement que je réussisse à me détendre ainsi en compagnie de quelqu'un même si elle était une amie. Entre deux hoquets d'hilarité, je répondis à Isis.
« Désolée, c'est... C'est plus fort que moi. Tu es tellement... tordante. » Pliée en deux, je cherchais vainement à retrouver mon souffle. Des larmes commençaient à couler malgré moi aux coins de mes yeux. Jusqu'à ce que je vois mon paquet de parchemin dont certains feuillets commençaient à s'envoler maintenant qu'ils étaient libérés de tout poids. Ramassant rapidement ceux-ci, je manquais de m'étaler sur le sol en me penchant pour ramasser le dernier. Décidément, je n'étais pas faite pour ce genre de choses. Soudainement calmée et nettement moins amusée, je sentais la tension habituelle qui me caractérisait revenir rapidement. Le calme n'avait été que très relatif et mon hilarité bien trop courte à mon goût. J'aurais aimé continuer de rire d'Isis parce que je savais qu'elle n'en prendrait pas ombrage. Apparemment mon moment de détente venait de se terminer et ceci bien trop rapidement.
Me retournant vers celle qui était mon amie, je vis d'un air inquiet qu'elle semblait un peu énervée. Quoique, ce n'était pas vraiment ça. Elle était plutôt contrariée. Avait-elle été blessée par mon hilarité ? Si c'était ça, j'en étais sincèrement désolée et je ne recommencerais plus à me moquer d'elle. Je tenais trop à elle pour la perdre pour si peu. Le papier blanc noirci d'une écriture élégante qu'elle tenait dans la main eut vite fait de me faire comprendre qu'il ne s'agissait absolument pas de ça. Ouille, là, je n'allais pas y échapper. Et vu sa tête, ce qu'elle m'avait adressé la dernière fois qu'elle m'avait surprise en train de travailler - trop à son goût - n'était qu'une franche rigolade par rapport à ce qu'elle s'apprêtait à lancer.
- T'étais encore en train de bosser La cinquième année pointait un doigt légèrement accusateur dans ma direction. Son attitude me rappelait de façon assez étrange celle de ma mère lorsqu'elle me découvrait le nez dans la confiture en pleine nuit. Ca avait toujours été mon péché mignon et au moins un soir par semaine elle me trouvait en train d'en manger. Elle avait fini par m'interdire de sortir de ma chambre sous peine de m'enfermer dedans. Prenant la menace très au sérieux, je n'étais plus jamais descendue le soir. Toujours est-il que ma peau redevenue normale un instant plus tôt venait de se recouvrir d'une teinte écarlate. Je n'avais pas besoin de me voir pour savoir que je rougissais, le feu de mes joues me le disait assez clairement. Enfin, c'est le moment où on s'attend que je hoche furieusement la tête, que je réplique que bien sur que non, je n'aurais jamais fait ça. Au lieu de ça, je me contentais de piquer du nez et d'acquiescer dans un murmure.
J'étais lamentable, on aurait dit une enfant de six ans reconnaissant sa faute. Le pire, c'est que je n'avais rien fait. A mes yeux en tout cas, travailler était aussi normal que respirer ou boire. On devait travailler pour vivre. Et au lieu d'acquiescer normalement, je rougissais, piquais du nez. Enfin, j'étais tout simplement minable là. Sauf que je ne pouvais rien y faire, j'avais toujours ce genre de réaction. Me rendant soudain compte qu'elle était toujours trempée de café, j'attrapais ma baguette et la tendis vers elle. Je pouvais au moins tenter de me rattraper en l'aidant non ?
Au moins une chose, un sort que j'étais certaine de ne pas manquer. Levant mes yeux vers Isis, j'attendis qu'elle ne commence à s'enflammer, s'indignant sur mon manque de vie sociale, ma complète folie de ne faire que travailler et tout ce qui touchait de près ou de loin la situation actuelle. |
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| Sujet: Re: Le travail s'arrête là [Fe Isis] Dim 6 Déc - 23:09 | |
| Elle avait acquiescer.. Elle avait dit oui!! Grand Dieu, cette fille était impossible. Isis se souvenait de sa rencontre avec Cass'. Celle-ci était en train de revoir ses cours de Potions, la seconde fois, elle devait être en train de rédiger un parchemin de Sortilèges. Ensuite, elle s'entrainait aux potions dans une salle vide. Un vrai cas desespéré. Enfin une vrai Serdaigle en somme. Pourtant, Isis l'aimait bien, elle avait un petit côté rebelle bien caché au fond qu'Isis était sûre de pouvoir un jour réveler. Aussi esperait-elle que cette fois, Cassiopée n'était pas en train de travailler. Affairée à suivre un beau 7ème année ou à sortir en douce à Pré-au Lard. Isis secoua la tête. Cela paraissait hautement surréaliste. A ce momnt là, elle vit son amie sortir sa baguette et agiter la main. Un petit "Tergeo" plus tard, sa jupe était à nouveau propre et d'un bleu immaculé. Elle l'epousseta doucement, retirant la poussière imaginaire qui aurait pu s'y loger.
- N'essaies pas de m'amadouer avec tes petits sortilèges ! Cass tu es une très très vilaine fille.. S'exclama Isis en croisant les jambes par terre.
Elle posa un index songeur sur son menton. Elle avait envie de la "punir" de façon mémorable. L'obliger à rendre un devoir en retard ? A se faire virer de la bibliothèque par Mme Pince elle-même?? Un grand sourire illumina soudain son visage tandis que ses yeux lançaient un regard carnassier à Cassiopée. Elle avait trouvé on idée. Pourquoi pas lui proposer d'aller draguer les joueurs de Quidditch ?! Non, elle n'accepterait pas. A coup sur elle se braquerait et Isis ne voulait pas prendre le risque de vexer Cass'. A laplace, elle prit des mains de la Serdaigle tous ses parchemins et les posa hors d'atteinte.
- Il nous reste plusieurs heures avant le couvre-feu.. Que me proposes-tu pour que je te vois autrement que comme un bûcheuse ??S'enquit-elle en frappant dans ses mains d'excitation.
Isis esperait bien que Cassiopée lui proposerait quelque chose de bon, de drôle, d'exceptionnellement rejouissant. Après tout, elle faisait confiance à son amie, elle saurait utiliser son intelligence pour une cause plus interressante que les cours.. |
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| Sujet: Re: Le travail s'arrête là [Fe Isis] Mar 8 Déc - 23:09 | |
| A voir la mine grave qu'elle affichait, j'allais avoir droit à une de ses magnifiques idée géniale qui se finirait d'une façon à coup sur surréaliste et gênante. Mon Dieu, c'était vrai qu'Isis était une amie formidable, surtout pour une fille comme moi, mais elle était parfois un peu trop... imaginative. Surtout lorsqu'il s'agissait de s'amuser. J'avais beau avoir envie de me "décoincer" comme elle le disait, je n'en restais pas moins raisonnable et finir les semaines prochaines en retenue le soir n'était pas vraiment prévu dans mon planning surchargé. Je savais ce qu'elle m'aurait répondu si je l'avais arrêté maintenant dans ses réflexions. "Mais il suffit de ne pas se faire attraper, voyons Cass". Plus facile à dire qu'à faire quand la réputation de la jeune cinquième année la poursuivait comme son ombre. A vrai dire, je ne comprenais pas vraiment comment elle réussissait à se débrouiller pour ne pas être constamment en retenue avec toutes les sorties en douce à Pré-au-Lard, dans la forêt interdite et dans tout autres sortes d'endroits qu'elle menait. Rangeant ma baguette dans ma poche, je l'écoutais d'un air distrait, vaguement inquiète de ce qu'elle allait m'inventer.
- N'essaies pas de m'amadouer avec tes petits sortilèges ! Cass tu es une très très vilaine fille.. S'exclama Isis en croisant les jambes par terre. Là, j'en restais quand même comme deux ronds de flanc. Non mais je savais que j'étais assez discrète, paraissait souvent plus jeune que je ne l'étais mais quand même. Sa façon de me parler me donnait la vague impression d'être une gamine que réprimanderait son ainée. Non, c'était même plus que ça. Sa façon de s'exclamer et ce "vilaine fille" m'évoquait un Moldu grondant sa chienne qui viendrait de faire une bêtise. J'avais beau être timide et supporter toutes les moqueries des Serpentards qui partaient d'un bien plus mauvais fond et dont les intentions contrairement à Isis étaient tout sauf bénéfiques, se faire traiter comme une vague chienne par son amie n'était pas le rêve sur Terre.
« Euh... Isis. Tu sais... Euh... Non rien. » Bon Dieu, comment Isis parvenait-elle à me supporter ? Moi-même, je m'énervais à arrêter sans cesse mes phrases en plein milieu et à finalement rétorquer un "non rien" tout ce qu'il y a de plus frustrant. Peut-être qu'à force d'habitude, cela ne dérangeait plus personne finalement ? Ou alors, elle était trop concentrée pour faire attention à ce que je disais ? Je la regardais, un pli soucieux barrant mon front. L'index léger qu'elle avait posé sur son menton et son air pensif me paraissaient de mauvaise augure. De très mauvaise augure. Je commençais à connaître Isis depuis le temps qu'elle cherchait à me dévergonder et je savais qu'elle était capable du meilleur comme du pire. Et surtout du pire d'ailleurs, dans ce genre d'occasions.
- Il nous reste plusieurs heures avant le couvre-feu.. Que me proposes-tu pour que je te vois autrement que comme un bûcheuse ?? S'enquit-elle en frappant dans ses mains d'excitation. Une légère lueur inquiète dut apparaître dans mes yeux à cet instant. Pas vraiment que j'avais peur de ne pas trouver une bonne idée, cette réflexion viendrait surement plus tard mais plutôt que je m'imaginais très bien ce à quoi pensait Isis sans le dire. Et que je n'étais absolument pas d'accord. Sauf si je voulais soudainement me ridiculiser, je ne voyais pas l'intérêt de faire ça. Ce fut ainsi que je répliquais sur un ton un peu sec et pour une fois dénué de tremblotements et d'hésitations.
« Oublie tout de suite la drague Isis. » Vu mon attitude lorsque des garçons quels qu'ils soient, se trouvaient dans une proximité de moins de deux mètres de moi et me regardaient, il valait mieux en effet écarter vite fait cette hypothèse de l'esprit de ma jeune amie. La meilleure chose que j'arrivais à faire lorsque je me retrouvais dans une telle situation était de réussir à buter lamentablement sur chacun de mes mots. Quand j'avais de la chance. Préférant m'écarter du sujet douloureux que constituait les garçons, je réfléchissais aux paroles d'Isis. Pourquoi me laissait-elle soudain le choix ? Elle était bien plus douée que moi pour réussir à trouver ce genre d'idées farfelues. Surtout que ça me rassurait quand même quand elle prenait les commandes, ça permettait à ma personnalité de retrouver sa vraie facette, la passivité. Je la laissais faire, elle commandait. Enfin, c'était surement pour ça qu'elle m'avait laissé choisir. Sauf que maintenant, j'allais devoir me creuser la tête pour trouver une idée potable à ses yeux. Je savais pertinemment que je n'avais pas la même idée du danger qu'elle.
Me détournant de ses pensées peu engageantes, je me plongeais dans une réflexion profonde. Les possibilités étaient assez réduites. Aller draguer les garçons qui venait en première position mais que je refusais profondément. Ce n'était pas le moment de me payer la honte de ma vie. Faire une excursion dans la Forêt Interdite et vu le caractère intrépide d'Isis, j'étais sure que c'était le genre de choses qui lui plairait. Ou, plus modestement, aller faire un tour à Pré au Lard, sans autorisation bien sur. La regardant, j'ouvris soudainement la bouche et sortis à un débit si rapide que je n'étais pas sure qu'elle m'ait comprise.
« J'exige une contrepartie. Je te fais une proposition qui t'enchanteras et qui te prouveras si tu le souhaites que je ne suis pas qu'une bosseuse si, et seulement si tu acceptes quelque chose en contrepartie. » Bon, je n'étais pas totalement sure qu'elle accepte cette proposition puisqu'à l'origine, pour elle, j'étais dans la faute et pas elle mais qui ne tente n'a rien. Et ce que je voulais lui faire accepter me tenait à coeur. Par contre, je m'étonnais moi-même. Depuis quand exigeais-je quelque chos à quelqu'un ? D'habitude j'acceptais tout sans rien dire et ce devait être la première fois de ma vie que j'émettais une condition. Serais-je en train de commencer à changer ? Le rouge qui me brûlait toujours les joues tendait à me prouver le contraire. |
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| Sujet: Re: Le travail s'arrête là [Fe Isis] Dim 13 Déc - 17:33 | |
| Les yeux si expressifs de Cassiopée s'animèrent d'une légère crainte. La même crainte que celle-ci ressentait souvent en présence d'Isis. C'était à se demander comment Cass' pouvait encore supporter son amie. La confiance n'était-elle pas une des bases de l'amitié ?! Mais quiconque ayant lié une amitié avec Isis pouvait en témoigner; Elle était insouciante et rien ni personne ne la changera. Alors en admettant cela, on pouvait aisément s'imaginer comment la douce et mesurée Cassiopée Menethil voyait les choses... Pourtant, Isis vit le visage de la Serdaigle afficher une determination soudaine, comme si quelque chose en elle refoulait complètement l'idée de transgresser les règles. Sa bouche se pinça et ses sourcils se froncèrent de manière imperceptible. Aussi, à l'instant même, il était fort possible que le cerveau de Cass' fonctionne à plein régime pour trouver une façon d'éviter un n-ième plan foireux. Plan foireux qui menait souvent à la case retenue, soit dit en passant !!
- Oublie tout de suite la drague Isis ,déclara-t-elle fermement.
Si le contexte avait été différent et qu'Isis avait été un de ses personnages de dessin-animé bête et prévisible, sa machoire serait tombée. Oui, sans aucun doute sa machoire serait tombé et ses yeux seraient sortis de leurs orbites. Mais puisqu'il s'agissait là de la vraie vie, Isis ouvrit donc légèrement la bouche et ses yeux s'ecarquillèrent très raisonnablement. Tout ça pour dire qu'Isis était surprise. Non, "surprise" serait un euphémisme, plutôt choquée. Cass' n'avait pas begayé, buté sur un mot ou même stopper sa phrase en plein milieu. Pis encore, elle avait tenu tête à Isis et catégoriquement refusé son idée miteuse. D'ailleurs comment savait-elle qu'il allait s'agir de draguer ?!
- Merlin, je suis devenu si prévisible, alors? Demanda Isis d'une voix faussement triste.
Après la phase d'étonnement, celle-ci se mua en satisfaction et une mine ravie éclairait maintenant le visage de la jeune brune. Plus leur amitié grandissait, plus Isis se congratulait de ne pas s'être arrétée à l'image stéréotypée que renvoyait Cassiopée. A bien y regarder, Isis voyait maintenant en elle bien plus que ça et peut-être même avait-elle l'etoffe de prétendre au titre de meilleure amie? Toujours est-il qu'Isis adorait Cass' malgré tous ses petits tics nerveux de grande introvertie.
En ce qui concernait la phase de drague, il était bien dommage que Cass' ai refusé étant donné qu'il s'agissait là de son tendon d'Achille. Timidité oblige, Cassiopée était bien sûr peu ouverte aux autres et surtout aux garçons. D'autant plus qu'à cet âge, les-dits garçon n'étaient pas un cadeau !! A l'inverse, Isis ne s'était jamais pris la tête pour celà. Elle ne voyait aucune différence entre parler à un garçon et parler à une fille, elle trouvait même cela plus simple avec un garçon. Leurs remarques salaces et leurs pauvres blagues lui plaisaient même beaucoup!! Parti de ce principe, Isis n'avait donc aucun mal à aborder un membre du sexe opposé. Néanmoins, elle n'agissait pas comme la plupart des adolescentes de son âge à se pavanner et se recoiffer lorsqu'un mec passait dans un rayon de 2 kilomètre, elle était directe quand un garçon lui plaisait et ne stagnait jamais trop à l'étape " Est-ce que je lui plais ?!". A défaut d'être du genre superficielle voire féminine, elle connaissait les garçons mieux que personne.
- J'exige une contrepartie. Je te fais une proposition qui t'enchanteras et qui te prouveras si tu le souhaites que je ne suis pas qu'une bosseuse si, et seulement si tu acceptes quelque chose en contrepartie, lâcha Cassiopée en sortant Isis de ses pensées.
La Serdaigle avait parlé si rapidement qu'Isis laissa passer de longues secondes avant d'être bien sûre d'avoir saisi la phrase. Une contrepartie ?! La Bleu et Argent leva un sourcil perplexe en examinant la demande de son amie. N'était-elle pas censée se faire pardonner ? Dans ce cas pourquoi exigait-elle une contre-partie ? Cependant, si c'était vraiment ce dont elle avait besoin pour se lâcher un peu, Isis ne saurait dire non.
- J'accepte mais j'éspère pour toi que c'est seulement des Gallions que tu veux, déclara Isis, à moitié sérieuse.
En effet, Isis avait un mauvais pressentiment, elle esperait que Cass' ne lui demanderait pas de meilleurs résultat en Potion oui une attitude plus calme en cours. Parce que si Isis tanait son ami pour que celle-ci soit plus rebelle, Cass' faisait de même pour qu'Isis se mette au boulot !! Aussi, elle esperait vraiment que la Serdaigle auarait besoin d'argent pour une quelconque raison, près tout, ce n'était pas ce qui manquait chez les Rafaeli, l'argent.. |
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