une vie ereintante (^^' ) [Nana - terminé ]

Chiyu poussa doucement la porte de l'appartement qu'il partageait avec sa petite amie, faisant ce qu'il pouvait pour en pas faire grincer les gonds. Sa veste en cuir semblait avoir connu des jours meilleurs, sa chemise était défraichie son jean et ses chaussures étaient maculées de boue et de débris végétaux qu'il fit disparaître d'un discret mouvement de baguette en murmurant la formule adéquate.

A l'étage, il entendit le chien bouger et s'immobilisa sur le pas de la porte. Quand il n'était pas la, Nana ne supportait pas de dormir seule et Sushi lui apportait la présence dont elle avait besoin. Je vous rassure, elle ne confondait pas son petit ami avec son chien. Simplement, elle n'arrivait pas à dormir seule. Elle en stressait, d'autant qu'elle connaissait à présent ses activités pour l'Ordre. Non seulement elle avait du mal à se passer de la présence du jeune homme, mais elle s'inquiétait pour lui.

Une ombre fine et féline vint se frotter aux jambes du sorcier et un Kyo accueilli à sa façon son sorcier, lequel caressait le poil doux et soyeux du familier. En écoutant de nouveau si tout était calme à l'étage, il avança dans la salle de séjour et jeta sa veste sur le dossier du canapé, avant de se diriger vers le réfrigérateur et se servir un verre de lait. IL était prés de trois heures du matin, et Chiyu rentrait d'une mission que l'Ordre avait confié à une petite équipe Normalement trois fois rien, mais ça avait mal tourné et ils avaient du battre en retraite. Le jeune homme avait enlevé ses chaussures et s'approcha d'un petit miroir dans l'entrée. Il ne voulait pas monter dans la chambre, sur laquelle donnait la salle de bain, pour ne pas réveiller Nana. Une estafilade lui zébrait la joue, une coupure pourtant peu profonde avait maculé sa chemise de sang au niveau du biceps et il affichait une barbe de trois jours.
Le japonais passa une main dans ses cheveux en pétard et sur sa barbe naissante en se disant qu'il lui faudrait au moins 5 rasoirs pour en venir à bout, et finalement retira carrément sa chemise pour voir la coupure. En chemise de corps, il put voir que cette petite coupure, peu profonde, n'était d'aucun danger.

Epuisé, il renonça a refermer les coupures, petites ou grandes , a l'aide de sa baguette et se laissa tomber sur le canapé dans lequel il s'endormit aussitôt, le nez dans les coussin, toujours habillé de son jean et de son maillot de corps, assommé par trois jours de tension.
Encore une fois, il ne voulait pas reveiller Nana. Quand il se reveillerait, il l'inviterait quelque part. Pas pour se faire pardonner, quoi que, mais parce que c'était une façon de lui dire « je reviendrai toujours ».

Mais pour l'instant, on aurait pu tirer au canon dans la pièce qu'il n'aurait pas entendu. Kyo vint se lover contre son sorcier en ronronnant et continua sa nuit.

Cette nuit n'avait pas déroger à la règle pour la jeune Nana Matsato. Elle avait passer la nuit avec son chien blottit contre elle,et en tremblant presque. Mais me diriez vous,où était passé celui avec qui elle vivait dorénavant? Il était en mission pour l'ordre,et maintenant qu'elle savait qu'il faisait parti de l'ordre,elle était encore plus inquiètes qu'avant. Mais elle n'y changerai rien.

Il était parti depuis trois jours,et tout dans la maison le laissait savoir. Sushi dormait à côté d'elle,en bas,les plats préparés débordait presque de la poubelle,sur la table de salon,dans tout les sens étaient des feuilles remplit de paroles et de notes de musique,quand il n'était pas là elle s'occupait comme elle le pouvait. Elle avait même passé une de ses soirées à la Frontière pour essayer de se faire des contact musicien. Ce pourrai toujours être utile par la suite. Ne sachant jamais si Chiyu et les autres pourraient être là pour tous ses concerts.

La nuit de la jeune femme était comme les autres,elle remuait dans tout les sens,arrachant parfois un petit râle au chien,qui se rendormait immédiatement,elle tremblait presque,et elle cherchait comme elle le pouvait un moyen de positiver la mission de Chiyu et non de la dramatisé. Elle avait d'ailleurs profiter de ces trois jours pour se faire un petit plaisir.Elle avait donc une fois devant chez le tatouage craquer pour un motif. Qui rappellerai sans aucun doutes celui de son épaule. Elle avait décidé de faire deux fois le même motif,à deux endroits de son corps différent. Un dans le bas du dos(ici) et un sur le bassin (ici) La surprise serai surtout pour son petit ami puisque ce n'était pas forcemment des zones que l'on montrait à tout le monde. Elle esperait qu'il aimerai. Après tout c'était surtout lui qui aurai à le voir.
La jeune femme se réveilla à cause des mouvements de Sushi. Hum,tant pis elle ferai la marmottes un autre jour. Elle se leva dans sa nuisette de soie et partit sous la douche,silencieusement pour ne pas reveiller Sushi qui irai essayer de jouer avec Kyo. Elle resta quelques dizaine de minutes dans la salle de bain et enfila un pantalon noire,une chemisier blanc et une veste noire,coiffant rapidement ses cheveux mi long qu'elle laissa détacher.

Elle décida d'enfin descendre les escaliers,et fut ravi parce qu'elle aperçu. Elle vit la silhouette de son petit ami allonger dans le canapé. Elle s'approcha doucement,à pas silencieux et s'assit sur le bord du canapé où il dormait.
Ce soir,si la nuit était agité ce ne serai pas par des tremblements de peur... Cela lui arrache un sourire amusé tandis qu'elle sortait sa baguette refermant la plaie sur son torse,elle l'observait dormir en souriant.

Elle vit aussi Kyo,le familier de Chiyu qui était venu se lover contre Chiyu,Nana avait beau essayer de sympathiser avec le familier,la présence de Sushi sembler toujours déranger le chat.

HJ:juste le motif
ici

Chiyu s’était endormi comme une masse d’un sommeil sans rêves, du moins sans qu’il ait l’impression de rêver, et ne s’était pas rendu compte de la présence de son chat. Allongé sur le ventre, disons le, complètement avachi, lui qui avait pourtant le sommeil léger ne s’aperçut pas non plus de l’arrivée de Nana à ses cotés. Pour résumé il était sonné. Cependant, la sensation du sort guérissant ses coupures finit par le sortir de sa léthargie et le jeune émergea du sommeil, encore a moitié dans le brouillard, en se demandant sur quel morceau de bois il dormait. Ok. Au vu des coussins, c’était le canapé. La sensation d’une présence le fit se retourner et il porta sur Nana un regard absent avant de la reconnaitre et de lui adresser un sourire d’excuse. Depuis combien de temps étaitelle la ? Une question dont il n’aurait sans doute jamais la réponse, surtout s’il ne la posait pas.

- Je t’ai réveillée ? désolé Puce.

IL s’assit, frottant ses yeux d’une main fatiguée, en jetant un regard autour de lui, chose qu’il n’avait pas faite en arrivant. Cette fois, son sourire était amusé. En règle générale, il s’occupait des repas et enlevait à l’appartement l’air d’avoir été rangé par un typhon, mais en trois jours Nana avait réussi à en faire un champ de bataille. Elle avait un don pour ça.
Ko de son coté s’était frotté quelques seconde sur les jambes de son sorcier avant de venir renifler celles de la jeune femme avant de sauter sur ses genoux, jouer avec la baguette qu’elle tenait toujours puis quitter le canapé pour une destination dont seuls les chats avaient le secret.
Le jeune homme s’étira en levant un sourcil interrogateur devant le sourire amusé de sa douce amie, en se demandant s’il avait fait quelque chose de particulier durant son sommeil, oubliant du même coup que lui aussi aimait bien la regarder dormir. Même s’il était plutôt rare qu’elle se laisse tomber dans le canapé en tenue débraillée il fallait l’avouer.
IL s’étira de nouveau en remarquant qu’elle était habillée et jeta un œil sur l’horloge. Il était 6 heures et il avait l’impression d’avoir fermé les yeux trois minutes avant.

IL déposa un baiser sur le front de sa dulcinée et autant par habitude que par besoin, se dirigea vers la cuisine pour se préparer un café, en même temps qu’il mettait de l’eau à chauffer pour le thé de la jeune femme. IL fut plus difficile de retrouver son paquet de cigarette et un briquet dans le bazar organisé de la japonaise, mais il ne manqua pas le cendrier ou trainaient les mégots noirs des cigarettes au chocolat.
Rapportant les deux tasses, il s’accouda au dossier du canapé, derrière Nana. A défaut d’être pleinement reposé, il était pleinement réveillé. Merci à la nicotine et la caféine mêlées.

- Tu es bien matinale aujourd’hui. D’habitude je peux jouer du clairon sans que tu ne bouges et la ou je tente la discrétion tu es débout à 6 heures. Je tenterai ça tous les jours tiens.

Sa plaisanterie était souligné par un sourire amusé et il porta sa tasse à ses lèvres, savourant par avance l’arome du café, quand son regard croisa la veste et la chemise a coté de lui. Ce qui l’amena à son pantalon. Ok …. Non seulement il s’était endormi comme une loque mais en plus il en avait l’air.

- Je reviens … le temps de prendre une douche.

Il n’eut pas le temps de mettre son projet à exécution. Le chien, alerté par les bruits de cuisine et les voix connues, s’était réveillé et avait réussi à ouvrir la porte de la chambre. Il déboula de l’escalier sauta autour de Chiyu, saluant à sa façon le retour du jeune homme, avant de se mettre à la recherche de Kyo qui le snobait du haut d’un meuble.
Après avoir répondu au salut du chien, le japonais monta à la salle de bain, prendre une douche glacée. Si il avait pris une douche chaude, il était certain de se rendormi dans les trente secondes. Déjà que le lit devant lequel il passait était tentant ….

Nana avait refermé les plus grosses coupures visibles et Chiyu ne voyait plus sur son corps que de petites griffures. Il s’approcha de la glace pour constater qu’il en était de même avec son visage. C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’il n’avait plus de rasoir. Jurant en japonais à son habitude quand il était contrarié, il se contenta donc de se rhabiller d’un jean neuf, du moins propre, et d’une chemise noire pour une fois, ses cheveux toujours humides. De toute façon, il ne le séchait jamais. IL fermait le dernier bouton de sa chemise en arrivant en bas, donc toujours aussi « barbu naissant ». Quelque part ca lui donnait un coté plus mature.

IL recupera son café, qui n’avait pas eu le temps de refroidir, la douche froide ça va vite, et s’assit a coté de sa jeune amie (oui tout a coté et alors ?)

- Alors ? qu’est ce que tu as fait pendant ces trois jours ?

Pour lui, la meilleure façon de décompresser c’était ça. Savoir que Nana avait vécu sa vie normale pendant ce temps. Après tout, c’était pour ça qu’il se battait non ?

Si il pensait avoir été la cause de son réveil,il avait tout faux .En effet si notre jeune fille qui d'habitude aimer tellement dormir s'était réveillé si tôt c'était parce qu'elle l'avait penser encore absent. Quand il n'était pas là,elle s'inquiétait et dormait tellement mal qu'elle finissait par se réveiller comme à l'époque où elle devait aller en cours. Nana était donc installée sur le bord du canapé à soigner les blessures de son petit ami depuis 20 bonnes minutes,mais au fond elle aimait bien le regarder dormir. C'était tellement rare qu'elle puisse l'observer dans cet état,puisqu'actuellement c'était toujours lui qui se réveillait le premier,qu'elle savourait l'instant.Elle lui rendit son fin sourire restant assise là où elle était installé après tout,cela ne sembler pas gêne Chiyu qu'elle soit assise si prêt de lui. Elle sourit et répondit amusé:

-Non,Sushi bouge beaucoup la nuit... Et je dormais mal. Tu es rentré depuis longtemps?

Demandât-elle curieuse. Il était rentré dans la nuit certes,non il était rentré entre 00h00 heure à laquelle elle s'était endormit et 6h00 heure qu'il était actuellement.Mais cela ne lui disait pas quand exactement. Il semblait encore un peu fatigué mais elle était certaine qu'un café,une cigarette et une douche auraient raison de la fatigue.
Nana vit Kyo sauter sur ses genoux. Hum on voyait que Sushi dormait encore,il était plutôt rare que la chat soit aussi proche de la jeune Japonaise. Durant ces trois jours il avait surtout dormi sur l'une des bibliothèque de la chambre,surveillant le chien du coin de l'œil.
La jeune femme le regarda s'étirer. Si elle ressemblait à un petit chat quand elle en faisait de même,il avait plutôt l'allure d'un lion ou d'un léopard se réveillant après une partie de chasse.Elle était un peu soulager,a part les égratignures qu'elle avait soigner il n'avait rien de grave. La mission n'était donc pas trop dangereuse.
Il ne manquait qu'une chose au look de la jeune femme pour qu'elle soit prêtes à sortir,ses bottes et son maquillage,mais elle comptait passer la journée à la maison de toute façon alors elle n'avait pris la peine que de passer son gloss sur ses lèvres.

La jeune femme le laissa se diriger vers la cuisine,il avait probablement envie d'un café et elle ne savait faire convenablement que le chocolat chaud et le thé. Or elle douter qu'en retour de mission,un café mauvais soit la meilleure chose à lui offrir. Aussi décidât elle de l'attendre dans le salon en organisant comme elle le pouvait les feuilles éparpiller dans le salon. Elle en profita aussi pour fumer rapidement une cigarette au chocolat qu'elle écrasa en l'entendant revenir dans la pièce. Elle ne fumait pratiquement plus devant lui.

-Ouaip... Faut croire que le manque de bruit m'angoisse...

Dit elle en attrapant la tasse de thé que son petit ami lui tendait. Rien de tel pour finir l'étape du réveil qu'un bon thé. Elle buvait doucement son thé chaud quand il lui dit partir pour une douche, oui il en avait sans doutes bien besoin. Elle lui sourit amusé en le regardant,ça lui donnait un petit coté bad boy...

-Sans soucis,tu sais où est la salle de bain.

Elle entendit alors la démarche maladroite de son chien,maintenant à sa taille adulte dans les escaliers. Il accueillit son maître d'adoption comme il se doit avant de partir à la recherche du chat avec qui il aurai aimer jouer si ce dernier ne le snobait pas autant. Nana décida donc de donner à manger à Sushi et Kyo vint se blottir dans les jambes de Nana qui était assise en tailleur dans le fauteuil.
Oui aucun doutes ce qui dérangeait le plus Kyo chez Nana ce n'était pas elle,mais c'était plus exactement Sushi. Elle s'acheterai un familier un jour...Mais pour ça elle avait besoin de Chiyu. Elle n'y conaissait pas grand chose en familier magique.

La jeune femme était occupé à caresser le jeune chat tandis que Sushi s'était endormi à côté de sa gamelle. Peut être qu'un chat serai pour elle aussi le familier qu'il fallait. Mais elle avait peur,si elle trouvait son familier de renier Sushi qu'elle aimait tellement. Car si ce familier était le reflet de Nana en version animal,peut être que Sushi lui semblerai bien fade à côté,pourtant elle était persuader qu'elle ne pourrai jamais renier le chien qui l'accompagner depuis son arrivée en Angleterre. Et qui avait su la consoler dans les mauvaises périodes et la faire rire quand c'était nécessaire.

Elle entendit finalement les pas de son petit ami et le vit bientôt s'assoir à côté d'elle tandis que Kyo ne quittait pas sa place lover dans le creux que formait les jambes de Nana. Décidément,il semblait avoir un point commun avec Chiyu,celui d'aimer la compagnie de la jeune japonaise.

-Oh... Je suis aller à la Frontière,John m'a présenter un ou deux groupe et à ajouter qu'il avait hâte de nous voir tout le deux sur scène... Je suis aller me balader,faire un peu de shopping,j'ai essayer de faire cohabiter Kyo et Sushi... Et je me suis inquiéter,ah et oui... Mais non je ne te le dis pas sinon c'est moins drôle.Tu le découvriras bien assez tôt.

Dit elle en lui accordant un regard malicieux. Le chat se frotta une dernière fois à son sorcier et à Nana avant de partir à l'étage. Puis elle embrassa doucement Chiyu comme en manque d'une drogue.

-Hum... J'aime bien la barbe de trois jours...

Chiyu avait jeté un regard sur l’horloge quand sa petite amie lui avait demandé à quel heure il avait décidé de prendre le canapé pour un matelas moelleux, ce que d’ailleurs il n’était pas. Il avait marmonné d’une voix encore fatiguée.

- vers 3 heures je crois. Je ne voulais pas te réveiller … et puis il y avait trop de marches a l’escalier.

IL ne réagit pas à la mention du chien sur le lit. C’était quelque chose qu’il avait integré depuis longtemps. Quand il n’était pas la, Nana avait besoin d’un présence et Sushi était parfait. En revenant de la cuisine, il sentit l’odeur caracteristique de la cigarette au chocolat, et jeta un coup d’œil accusateur à le jeune femme qui le regardait d’un air innocent , le mégot fumant encore dans le cendrier.

- un jour je te ferai passer cette mauvaise habitude. Et juste après, j’arreterai aussi !

Ce qui lui donnait quand meme du temps. S’ensuivit l’épisode de la douche, dont le japonais redescendit ragaillardi Il ne tarda pas à remarquer le chat, blotti dans le creux des jambes de jeune femme, et lui lança un regard amusé.

- profiteur !

Kyo réagit d’une façon toute féline en lui lançant un regard, en s’étirant et en se lovant de nouveau en mettant son sorcier au défi de le déloger. Ce chat était un provocateur. D’un autre coté, le lien qui les liait, le chat et lui, faisait aussi qu’ils avaient les mêmes sentiments vis-à-vis des gens. Le jeune homme se laissa aller en arrière,

- Malade aujourd’hui. Je n’irai pas au boulot. Veux-tu en profiter pour sortir quelque part ?

De toute façon il n’aurait pas été fichu de faire la différence entre A et B. Pratique pour le classement des dossiers. Et par chance, sur ce coup la il serait couvert par l’Ordre. Et puis si elle disait non, il n’irait pas insister. Chiyu ne se sentait pas d’attaque pour une journée shopping ou une longue marche dans les rues de Londres. Même si il irait sans doute si elle le demandait. Le jeune homme laissa partir sa tête en arrière, les yeux fermés, en écoutant la voix de Nana. Ne croyez pas qu’il ne faisait qu’entendre, il écoutait parfaitement. Mais il était fatigué et le café ne faisait que lui donner un coup de fouet.

- Ah oui ? Si John t’a présentée, il doit avoir une sacrée confiance dans ton talent. J’ai toujours dit que tu étais une vedette en devenir.

Il ne releva la tête que quand elle mentionna s’être inquiétée pour lui décerner un sourire rassurant. IL était faux de dire que toutes ses missions étaient sans risques, mais ce n’était pas une raison pour en avoir peur. Quoi que si. Pour lui. Pour rentrer.

- Tu n’as pas à t’inquiéter … tu sais bien que tant que je sais que tu n’as pas renoncé à tes cigarettes au chocolat, il faut que je rentre pour te les confisquer. Et puis pour que tu arrêtes les plats tout prêts aussi. Donc tu vois qu’il n’y a aucune inquiétude à avoir !

Il avait cependant haussé un sourcil inquisiteur à l’énoncé de quelque chose qu’il avait à découvrir. Connaissait la jeune femme, ce pouvait être n’importe quoi, d’un costume rose fluo à une chanson en passant par tout un large panel de possibilités.

- Qu’est ce que tu as inventé Puce ?

Elle lui avait offert un regard malicieux, et ce simple mouvement eu l’air de déranger l’auguste sommeil du félin qui s’étira de nouveau avant de décider d’aller se coucher dans un coin ou il n’y aurait ni chien, ni humain : la chambre.
Nana profita de ses jambes ainsi libérées pour embrasser doucement son petit ami. Un baiser comme d'habitude au gout de mure, auquel se melangeait le sucré du chocolat et l'amertume de la théine. Ceci "comme d'habitude" ne voulait pas dire qu'on s'en lassait .... IL rendit un baiser tout aussi doux et lui répondit dans un sourire.

- Tant mieux parce qu’il va falloir t’y faire le temps que je me rachète un rasoir ….

Obéissant de nouveau a une vieille habitude, en fait pas si vieille que ça mais bien ancrée, il remit en place une mèche de cheveux de Nana, notant au passage qu’elle laissait pousser ses cheveux et que ça lui allait bien.

3 heures? Il avait bien fait de ne pas essayer de la reveiller,il n'aurai sûrement eut aucun résultat puisqu'elle s'était endormi vers 00h00 et qu'elle était bien incapable de se réveiller après un si court moment de sommeil.

-Tu as bien fais... Tu aurais juste pu prendre la peine de déplier le canapé,c'est un clic clac je te rappelle.

Si un jour il parvenait à la faire arrêter de fumer il y avait deux solutions. Soit elle serai enceinte et voulant proteger au maximum le bébé arrêterai tout naturellement sans plus se forcer que ça. Soit il avait un don de persuasion très fort qu'elle n'avait encore jamais vu ni chez lui ni chez personne d'autres. Pour l'instant personne n'avait réussi à la faire changer d'avis sur sa cigarette au chocolat habituelle.

-Arrêtes avant,je verrais après.

Dit elle en lui lançant un sourire malicieux avant de le laissait partir pour la douche et de se concentrer sur le chat qui avait choisit d'enfin accorder un peu de sa confiance à la jeune sorcière. Elle sourit:

-Tel chat tel maître...

Elle s'amusait beaucoup des ressemblances de caractères entre Chiyu et Kyo. Qui bien qu'il était un chat n'en semblait pas moins,parfois, humain de par ses attitudes envers les gens; Envers elle s'était plutot drôle. Quand Sushi était dans la pièce il semblait la détester et quand il était loin,il l'aimait plus que la bibliothèque sur laquelle il passait la major partie de son temps.

-Non. J'avais prévu de passer la journée à la maison. On a qu'a la passer en amoureux...Ca fait longtemps que je n'avais pas manger quelque chose de frais...

Dit la jeune femme tandis que le chat avait sembler décider que finalement,rien ne valait sa bibliothèque. Il avait d'ailleurs étrangement choisi celle où étaient ranger l'ensemble des partitions du jeune couple. Encore un point commun avec le sorcier à qui il appartenait. Elle l'écouta ne pouvait réellement s'empecher de rougir sous ses compliments... Oui bon peut être pas. En admettant qu'elle avait un peu de talent elle n'était tout de même par une star mondial. Et elle ne savait pas si elle avait envie de l'être. Vivre de sa musique oui,vivre dans la presse et dans les magazines,pas sur.

-N'abuse pas,il m'a juste présenté quelques musiciens qui pourraient être intéresser pour travailler avec moi;dont certain qui te conaissait si j'ai bien compris,j'avais quelque verre dans le sang...

Elle ne pu s'empecher de sourire en entendant ce qui devait lui assurer de son retour. Ce n'était que les côtés pratique dont elle avait hériter en acceptant qu'ils vivent ensemble. mais elle avait aussi besoin de s'inquiéter c'était comme ça.

-Je sais,mais que veux tu,mon estomac à eut peur sur ce coup là,et je n'ai jamais eu le loisir d'autant fumer depuis un petit moment,alors je m'inquiétais.

Elle sourit d'avantage en voyant qu'il avait marcher et que maintenant il se demandait ce qu'elle avait pu faire durant ces trois jours et qu'il découvrirai surement ce soir quand il serai un peu plus en formes.

-Tu verras... J'espère que ça te plairas.

Dit elle avec un sourire en coin avant que Kyo qui avait finalement retrouver sa place dans ses jambes ne décide de les quitter définitivement pour la chambre où il serai tranquille loin des chiens et des humains.
Elle ne pu s'empecher de savourer ce baiser et de se pencher encore un peu sur son petit ami pour finir pratiquement sur ses genoux où enfin,elle se sentait parfaitement bien. Elle attrapa dans l'une de ses mains celle de Chiyu passant l'autre dans la nuque de l'ancien bassiste .

-Je me suis renseigner... pour un permis de transplanage ...

Dit elle certaine qu'il serai surpris dans le bon sens du terme. Certes elle détester le transplanage mais si elle venait à intégrer l'ordre,ce serai nécessaire,et puis rien ne les empêcher de transplaner en duo lorsqu'ils étaient à deux. Elle le laissa remettre cette mèche de cheveux.

-Au fait,j'hésites,je retournes chez le coiffeur,pour couper ou pas?

Un clic clac … si le concept de « canapé-lit » lui avait été expliqué et qu’il l’avait compris (après tout il ne fallait pas être un génie pour comprendre) il n’en restait pas moins que ça ne lui était pas naturel. De plus, il était trop fatigué en rentrant pour penser à réfléchir à quoi que ce soit. Il se contenta donc de répondre d’un sourire contrit avant de faire une petite moue faussement contrariée.

- Méheu !! c’était mon idée que tu arrêtes d’abord et que j’arrête après !

Ceci dit, le sourire qu’elle offrait, et la malice qui allait avec, n’était pas propice a garder longtemps un air contrarié. Passons de nouveau sur la douche et le retour de la douche, et venons en au fait de passer la journée en amoureux. Le jeune homme avait tourné la tete vers sa compagne avec ou regard peut être fatigué, mais au moins amusé.

- Ce qui veut dire que tu veux que je passe la journée à faire la cuisine ?

IL savait par expérience que pour Nana, « en amoureux » ne signifiait aucunement aller dans la cuisine et prendre des leçon de cuisson de steak. Elle était plutôt du genre à mettre un film et a venir se blottir dans le creux de son épaule en faisant semblant de regarder les images qui passaient sur l’écran. C’était son coté chat. Ils avaient tous les deux décidément leur coté félin … Cependant, cet amusement passa vite quand Nana lui raconta , sans aucun détai, sa soirée à la frontière. L’idée qu’elle puisse se refugier dans l’alcool quand il n’était pas la ne lui plaisait pas. Si il considerait la cigarette comme un moindre mal, l’alcool était quelque chose qui lui semblait dangereux. Lui-même avait déjà connu des cuites, et certaines sévères, de ces cuites ou l’on se reveille en se promettant de ne plus toucher un verre d’alcool de sa vie alors même qu’on ne se rappelle meme pas ce que l’on a fait. Mais il refusait l’idée que Nana puisse s’adonner à ce genre de chose. S’il fumait comme un sapeur, il n’avait en revanche pas eu d’ivresse alcoolique depuis … en y reflechissant depuis qu’ils sortaient ensemble. Et ça ne lui manquait pas ! Même s’il n’aurait pas juré qu’il n’en connaitrait plus.
Et puis il connaissait certains musiciens la bas … Même si John et surtout Joan avait du veiller au grain.
Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais la referma aussi tot sur un soupir, son regard soulignant amplement l’inquiétude qu’avait crée cette révélation.

- Alors ? qui s’est proposé ?

Si certains noms ressortaient de la liste, il se pourrait bien qu’il aille mettre les choses au point avec quelques camarades musiciens dans les secondes qui suivaient. Chiyu n’était pas jaloux, mais savait que certains de ses amis avaient une notion assez élastique de la fidélité, tant en amour qu’en amitié. Quand les deux notions devenaient élastiques sur le même sujet, ce n’était jamais bon …. Et si en plus la victime était alcoolisée … Cependant, il posa la question avec un petit sourire en coin. Les gens qui se proposaient étaient aussi un gage de confiance dans le potentiel artistique de sa petite amie.

Laquelle d’ailleurs avait plus d’une surprise à son service. le chat parti, elle s’était quasiment installée sur le genou du jeune homme, passant une main délicate dans sa nuque, pendant que lui-même jouait négligemment avec la menotte qui venait de saisir la sienne. Le genre de petit geste dont on ne se rend pas compte l’importance que l’on leur donne, sauf quand ils manquent. La nouvelle lui arracha un regard surpris et soulagé. Nana était loin d’être une sorcière inoffensive. Chiyu le savait. Ce n’était pas en remettant en cause ses dons magiques qu’il ne voulait pas qu’elle intègre l’Ordre, c’était juste pour lui éviter d’être en danger. Mais si en plus elle pouvait se sauver par la fuite, alors il n’avait (presque) plus à s’en faire. Dans bien des domaines, elle lui était supérieure et il en était conscient. Son seul avantage dans le monde de la magie était qu’il y était né et en était imprégné, en conséquence de quoi il était capable de réagir plus vite à une situation magique.

- C’est vrai ? - il poussa un soupir discret de soulagement – Tu n’es pas obligée de t’en servir toutes les dix minutes tu sais … c’est surtout pour ta sécurité.

IL passait de nouveau une main, celle qui était libre, dans les cheveux noirs de sa jeune amie quand elle changea radicalement de sujet pour parler … coiffeur. Le jeune homme regarda la mèche de cheveux qui coulait dans ses doigts avant de relever les yeux vers le visage de la jeune femme, auréolé d’une cascade noir et soyeuse ou la lumière faisait naitre des reflets. Il avait toujours préféré les cheveux longs. IL trouvait ça plus joli chez une fille. Mais ce n’était pas son critère principal de sélection, heureusement pour Nana qui était quasiment coiffée à la garçonne quand elle lui avait fait sa déclaration.

- Qu’est ce que tu préfères ?

Il repoussa la mèche de cheveux, pas encore assez longue pour être retenue par l’épaule de la jeune femme.

- Moi j’aime bien comme ça. Je trouve que ça te donne un air de… disons de muse mystérieuse qui serait descendu chez nous autres pauvres mortels. Qu’est ce que tu en dis ? C’est une bonne situation ça, muse, non ?

Ce qui, même si ça ne se voyait pas au premier abord, était un compliment. On associait rarement une muse à une créature hideuse et pleine de rides.

Pour Nana un canapé-lit était sans doutes la chose la plus naturelle qui puisse exister. Elle avait passer tant de nuit à somnoler sur ce dernier pour finir par s'y endormir qu'elle ne pouvait pas compter le nombre de fois où justement il avait fait ces petits clic clac qui permettaient de savoir si il était convenablement installé ou non. Elle sourit amusé.

-Et bien tant pis alors... Parce que ce n'est pas en partant en mission que ça va m'aider à arrêter mon cher monsieur.

L'idée d'une journée rien que tout les deux,à ne rien faire,ou en tout cas pas grand chose enchantait la jeune Japonaise. Après 3 jours d'absence complète sans nouvelle on était pas en état de dire non à ce genre de chose pour le moins...romantique. Et puis,après tout,il avait besoin de repos.Alors,autant en profiter tout les deux.

-Oh non... Si tu veux je peux même nous faire livrer à manger pour ce midi,mon ventre pourra bien supporter les plats à emporter encore une journée.

Nana n'était pas le genre de femme qui voulait sortir à tout prix avec son petit ami. Elle se sentait aussi très bien chez elle,ou chez lui,enfin maintenant,chez eux,à ne rien faire et juste à profiter de la présence de l'autre. Surtout après une absence. Puis,il n'y avait pas à dire,Chiyu restait le meilleur oreiller qu'elle n'ai jamais connu et il lui avait beaucoup manquer. Même si ça n'en avait pas l'air,c'était très fort comme déclaration. Nana n'était pas non plus,normalement le genre de fille qui se noyait dans l'alcool. Mais là c'était venu naturellement. Elle s'était rendu à la frontière pour écouter un peu de musique surtout,puis elle avait commander un verre,puis un second,puis certain des musiciens lui en avait offert et c'était simplement comme ça qu'elle avait fini dans un état certes qui était loin de la cuite,mais pas sobre du tout. Joan et John l'avait même autoriser à dormir sur place. Elle ne se doutait pas de ce que certain musicien était capable de faire ou de lui demander pour jouer avec elle et elle ne préférait sans doutes même pas l'imaginer. Ce n'était pas le genre à vous faire sourire aux anges...
Puis Chiyu lui demanda qui s'était proposé,hum,si elle se souvenait bien,5 personnes mais quand au nom... Elle ne se souvenait que de l'un d'entre eux,car son nom était Japonais tout simplement. Comment étais-ce déjà? Ah oui,elle se souvenait.

-5 Personnes. Des hommes et une femmes. Si je me souviens bien l'un d'entre eux s'appelait Komei Kurotani.

Ce qu'elle ignorait,et ce que la narratrice de Chiyu ignorait aussi,c'était que Komei Kurotani était un vieil ancien ami de Chiyu... Pourquoi ancien? Parce que tout deux s'étaient disputé une femme. Et que Chiyu avait gagner mais Komei avait sans aucune gène coucher avec la jeune femme en question. Les musiciens sont une race d'hommes bien étrange. A mi chemin entre les anarchistes et les hommes raisonnables. Certain pencher plus d'un côté que de l'autre,pour Komei c'était le premier cas,pour Nana,Chiyu et les autres,le second;dans tout les cas elle ne s'attendait pas à la réaction qu'aurai probablement Chiyu à l'annonce de ce nom.

N'imaginant pas la réaction que l'ancien bassiste pourrai avoir,elle s'était sans poser de question d'une démarche presque féline,installée sur ses genoux. Elle n'avait pas la force de retenir les gestes qui venaient après les trois jours d'angoisses qu'elle venait de passer et le sentir jouer avec sa main ne la fit que sourire d'avantage tandis qu'elle lui arrachait,du bout des lèvres un nouveau baiser. Nana avait en effet pris la décision très récente de passer son permis de transplanage, comme quoi tout pouvait arriver. Peut être qu'un jour Chiyu se mettrai à la télévision lui.... Puis elle comptait bien continuer d'utiliser Chiyu comme transporteur quand elle en aurai l'occasion. C'était sans aucun doutes,juste pour le rassurer encore un peu qu'elle avait décider de passer ce permis. Aussi,restant installer de manière toujours aussi féline sur le jeune homme elle reprit de sa voix douce et fragilisé par la nicotine:

-Oui,tu as raison... Et je ne te le dirai probablement plus jamais,alors profite. Mais je pense en effet que pouvoir réagir en urgence peut être...utile.

Puis toujours installée,elle avait pris le sujet du coiffeur,ignorant si oui ou non elle devait recoupé radicalement ses cheveux noirs corbeaux. L'avis de Chiyu était nécessaire,elle voulait en effet être le plus jolie possible à ses yeux. Et elle sentait justement sa main s'égarait ,comme elle le faisait de plus en plus souvent,dans ses cheveux . Ils commençaient à atteindre le milieu de son cou. Même si elle n'en avait pas encore bien l'habitude Nana aimait bien cette coiffure,puis elle sentait que Chiyu aimait de plus en plus,laisser sa main se perdre dans les mèches couleur de nuit.

-Je ne sais pas justement.

Elle le regardait,ses yeux noirs brillant comme deux étoiles dans une nuit d'un noir complet. Attendant sa réponse,elle lui vola un nouveau baiser.

-Si c'est ta muse,alors oui j'accepte cette situation. J'irai donc juste couper les pointes... C'est bien,ça change d'avant,je n'étais pas aussi...féminine avant. Mais j'aime bien. Même si je resterai toujours la même...Bon,que dis tu de se regarder un film?

Dit elle en lui souriant se blottissant finalement à moitié allonger sur le canapé et l'autre moitié(celle du haut) de son corps sur lui,prêtes à passer plusieurs heures ainsi et à profiter de caresses et baisers.

Des plats à faire livrer hein ? Pour une fois, l’idée le tentait bien. Comme dit une demi douzaine de fois plus haut, Chiyu se sentait complètement vidé et l’idée de n’avoir pas a faire de cuisine ne pouvait que l’enchanter. A dire vrai, n’aurait été Nana, il aurait sans doute immédiatement replongé dans les bras de Morphée et y aurait passé le reste de la journée. Mais il aimait autant que sa jeune amie passer des moments avec elle et avait donc décidé de rester éveillé autant qu’il pourrait (et tout ceux qui ont passé plus de 48 heures avec a peine 4 heures de sommeil dans les yeux connaissent la difficulté à ne pas se laisser aller. Chiyu était un héros. ^^’ )

- On verra ça ce moment la Puce. Pour l’instant je pense qu’un café et des muffins seraient plus appropriés. Et avec un peu de chance on épargnera à ton estomac la douleur d’un nouveau plat préparé. Par contre je ne te garantie pas la complexité de la préparation ! des pâtes a la bolognaise devraient encore être dans mes cordes, mais limite …

Le tout étant dit sur un ton de plaisanterie. Quand il parlait de sauce bolognaise, il parlait de celle qui était dans la jolie boite de conserve qui trainait dans le placard à épices. Placard qui avait retrouvé son usage initial depuis qu’il s’était installé d’ailleurs. Un jour il convertirait sa compagne à la cuisine maison. Elle pourrait faire autre chose que des cookies : il se l’était promis.

La discussion sur les musiciens présents lors de la soirée de perdition de Nana fut cependant accueillie avec une toute autre attitude. La ou le jeune homme avait jusqu’à présent affiché un air content ou amuse, se trouvait maintenant un regard irréfutablement hostile. Deux mots avaient suffis a déclencher le regard glacial qu’il n’utilisait que rarement, mais ne présageait jamais rien de bon. Son sourire avait disparu et ses yeux étaient devenus noirs.

- Kurotani … il rôde encore dans le coin …

Si vous l’ignoriez, et moi avec, les deux garçons avaient été amis, partageant la même passion de la musique et de l’écriture, et tous les deux bassistes. Komei avait même participé à certains concerts en tant qu’invité. Un peu plus vieux que Chiyu, il était le bohème dans toute sa splendeur, en y ajoutant une bonne dose de refus des règles sociales. Quand Chiyu avait rencontré Tanya, une jeune choriste, il venait alors d’avoir ses 18 ans et était encore à Poudlard, du moins en vacances, et Komei l’avait quitté l’année précédente. Ils avaient tous les deux remarqué la choriste aux cheveux châtain et au mignon minois, et s’étaient « amusés », si l’on peut dire, a un concours pour savoir qui aurait ses faveur. Chiyu avait gagné. Il savait que ce n’était qu’une aventure et que ça ne durerait pas, Tanya étant plus attachée au fait qu’il appartienne à un groupe à la mode qu’à autre chose. Mais a dire vrai, il s’en moquait. Après tout il ne la demandait pas en mariage et elle non plus ! Mais voila. Même dans les aventures, il y a des règles à suivre. Et en amitié aussi. Et Tanya et Komei avaient allégrement outrepassées chacune de ces règles en parfaite connaissance de cause. Le caractère des deux jeunes hommes avaient fait le reste et ils avaient été virés de la frontière pour cause de bagarre qui avait d’ailleurs continué dans la rue. Finalement personne n’avait gagné et le reste du quatuor, à savoir Masato, Yuki et Aoi, l’avaient ramassé quand ni l’un ni l’autre n’avaient plus eu la force d’en découdre. Il se rappelait encore les paroles de Masato qui le regardait en levant les yeux au ciel « Ca y est ? tu as finis ? On peut rentrer ? » et il s’était fait vanner pendant un moment.
En attendant, l’affaire avait déclenché entre les deux jeunes gens une profonde hostilité et John s’arrangeait en général pour qu’ils ne se croisent pas. Les rares fois ou ça avait été le cas avaient systématiquement dégénéré. Sans compter Tanya, que Chiyu avait larguée officiellement et en chanson, devant tout le monde, par une chanson dont personne ne pouvait ignorer qui était visé. Il ne l’avait jamais revue.
Nana, qui ignorait cet épisode, faillit finir par terre quand il commença à se lever d’un air décidé pour aller régler ça tout de suite. Si Kurotani fréquentait toujours la Frontière, il connaissait la nature des relations entre les deux japonais. Et Chiyu n’imaginait pas une seconde qu’il puisse s’intéresser au talent de Nana. Et il n’y avait qu’une issue possible. Il allait finir en trophée au dessus de la cheminée qui ne serait construite ici que pour permettre d’y accrocher sa tête empaillée. On n’était pas des barbares.
Le jeune homme rattrapa cependant sa jeune amie au moment ou l’équilibre de celle-ci était sérieusement compromis par le mouvement brusque qu’il avait fait pour se lever. Et ça au moment ou elle s’approchait pour un nouveau baiser ce qui, en plus de la chute, failli lui occasionner une fracture du nez.
La rattraper avait « forcé le jeune homme à s’assoir et lui avait permis de jeter un œil a l’horloge. 7heures. La Frontière était fermé et il ignorait ou habitait Komei, ce qui était une chance pour le musicien. Nana, qui n’avait aucune idée de ce qui s’était passé, tachait de le calmer par des gestes et des paroles, changeant de sujet pour en venir au transplanage. Ca avait suffit au jeune homme, ça, le baiser qu’elle avait finalement réussi à lui voler sans prendre un coup de tête dans le nez, et les deux yeux profond qu’il pouvait voir à loisir, pour relativiser momentanément sa colère et sa montée subite d’adrénaline. Au moins, il avait l’air parfaitement éveillé.
Ce qui lui permettait par ailleurs de constater qu’effectivement, les cheveux longs la rendaient plus féminine. Du moins d’une certaine façon.

- Tu as toujours été féminine Puce. C’est juste que tu avais la fâcheuse habitude de trainer avec des garçons. Mais je peux te dire que même avec les cheveux courts, personne n’aurait pu dire que tu n’étais pas féminine !

Surtout avec le look gothic Lolita qu’elle affectionnait et qui ne permettait pas le doute sur sa féminité.

- Ca te donne surtout un air plus doux. Tu as l’air plus apaisée avec les cheveux longs.

Si ça se trouve c’est ça qui avait attiré Kurotani. Mais chut ! on a dit qu’on ne pensait plus a Kurotani. Elle finit par s’appuyer, presque s’allonger, en se blottissant contre son petit ami, et Chiyu, qui était lui-même a moitié avachi dans le canapé, ne pouvait qu’approuver la motion en passant un bras autour de l’épaule de sa douce amie.

- Ok pour un film. Ca, je sais ce que c’est. Mais je te laisse t’occuper de cet engin intraitable – il montrait la télévision – et prend quelque chose qui bouge, sinon tu vas te retrouver avec un oreiller qui ronfle ….

Le jeune homme regarda un instant dans le vide, la contrariété, presque la colère, revenant un instant sur son visage.

- Qu’est ce qu’il t’a f … ? Non laisse tomber.

Nouveau silence d’au moins vingt secondes. Il n’avait pas décidé d’oublier Kurotani ? Si. Donc on en parlait plus.

- Qu’est ce qu’il t’a dit ?

Raté >.<

Nana ne savait tout simplement pas cuisiner. Les seules choses qu'elle savait faire sans risquer de faire bruler l'appartement c'était les cookies. Elle avait même réussi à faire carboniser des pâtes. Toute moldu qu'elle était elle ne savait pas cuisiner.Et en toute franchise ça ne lui manquait pas plus que ça. Quand à Nana,si elle avait été à la place du jeune Japonais elle aurai depuis bien longtemps déjà sombré à nouveau du côté du pays des songes. Pour notre jeune marmotte rester éveiller sans avoir beaucoup dormi était mission impossible. Voir suicidaire. Mais après tout,son côté marmotte faisait parti de son charme.

-Très bien. Mais si tu ne te sens pas la force de cuisiner,pas de soucis. Pour le petit déjeuner,il me semble qu'il reste des muffins tout préparés dans un des placards... Fallait bien que je survive pendant trois jours... Mais si tu veux,je veux bien essayer de faire la cuisine... avec ma baguette je devrai réussir à faire quelque chose...

Dit Nana en souriant. Elle était en effet prêtes à cuisiner si lui ne se sentait pas la force de le faire. Après tout ça ne devait pas être sorcier avec sa baguette,elle devrai être à peu prêt capable de faire quelque chose. Peut être pas de la grande cuisine mais au moins de quoi se nourrir.Et qui serai mangeable.

Certains des musiciens qui s'était présenté à Nana avait su la séduire,pour ce qui était de Komei elle n'était pas encore décidé. Quelque chose dans son attitude lui avait semblé étrange. La seule jeune femme qui s'était présenté avait en revanche complètement convaincu la jeune Japonaise. Une fille très douée et batteuse. Surprenante. Nana si elle ne trouvait personne d'autre engagerai la jeune femme sans se poser plus de question.

-Tu le connais?

Si il y avait une facette du caractère de Chiyu que la jeune Japonaise ignorait c'était bel et bien celui ci. Elle savait qu'il avait été un homme à femme à une certaine époque. Mais savait tout aussi bien que maintenant c'était fini et qu'il s'était sagement rangé pour devenir son petit ami à elle et l'homme d'aucune autre femme.Elle se savait aussi de nature très jalouse,à cause de son manque de confiance en elle,mais elle savait que Chiyu ne l'était quasiment pas. Ou alors il y avait de vrai raison pour l'être. Or,son visage avait tellement changé d'expression lorsequ'elle avait prononcé le nom de Komei qu'elle avait toute les raisons de s'inquiéter. Quelque chose lui disait que si les deux hommes se conaissaient certainement,ils ne s'aimaient pas franchement. Et elle n'aimait pas ça du tout. Et connaissant la jeune chanteuse plus curieuse que son ombre,elle n'allait certainement pas avoir à demander des explications pour que son Chiyu lui en donne. Si il le voulait car quand il ne désirait pas faire quelque chose elle pouvait toujours courir pour l'obtenir. Certes il exauçait la plupart du temps le moindre de ses caprices,mais elle savait que ce qui était de parler de son passé c'était une autre affaire. Et jamais elle n'obligerai Chiyu à lui raconter quelque chose qu'il pense devoir garder pour lui;curieuse mais pas capricieuse à ce point. Puis elle aussi avait certain petit secret qu'elle ne lui révélerai sans doutes jamais tant elle en avait honte ou tant ils étaient synonyme de douleur dans sa mémoire. La mémoire ne s'efface pas malheureusement.
Nana ne savait donc absolument rien de l'histoire qui avait pu lier dans le passé Komei Kurotani son potentiel futur bassiste et Chiyu Mizutani son bassiste occasionnel mais surtout et avant tout son petit ami. Mais elle était sur et certaine que ce n'était pas bon,pas bon du tout.Surtout vue la manière dont son sourire avait disparu et dont ses yeux s'étaient violemment assombri d'un seul coup.
Et tout cela fut renforcé par le fait que le petit ami de la chanteuse,voulu se lever,oubliant quasiment la présence de Nana sur ses genoux qui manqua de basculer au sol par ce mouvement auquel elle ne s'attendait pas du tout.En effet déjà bien installée sur le jeune homme elle n'avait pas penser qu'il avait envie d'aller en découdre avec son rival de toujours,forcement puisqu'elle ne savait même pas que c'était son rival. Mais elle aurai refusé le fait de faire construire une cheminée pour y installer la tête empaillé de Komei non mais oh! La déco c'était elle qui s'en occupait. Heureusement,en valeureux prince charmant son Chiyu la rattrapa avant qu'elle ne s'écrase sur le sol. Mais alors qu'elle voulu essayer de lui voler un baiser,elle manqua de très peu la fracture du nez. Aussi le jeune homme avait retrouvé sa place assise sur le canapé semblant décourager finalement à l'idée de se rendre,elle ne savait trop où mais surement dans un endroit où il avait quelque chose à régler,ce qui ne laissait encore une fois envisager rien de très bon. Et la jeune femme avait jugé bon de changer de sujet et de le faire penser à tout autres choses en retrouvant sa place sur ses genoux et en lui parlant de transplanage avant de lui voler un baiser qui elle l'esperait le calmerai au moins un peu. Chiyu ne semblait plus du tout endormit ça avait au moins eut un effet positif de ce côté là.

-Je sais... mais que veux tu,j'ai une fâcheuse tendance à être allergique aux autres filles,du moins aux anglaises. La seule avec qui je me suis déjà vraiment entendu était la petite amie de Yuki et puis,les garçons sont plus simples à comprendre.

Elle portait en effet le plus souvent,jupes courtes et robes accompagnée de chaussures à talon forçant sur le côté fille parfois.

-Plus doux? Je ne sais pas... Plus apaisé sans doutes... Il faut dire que je vais beaucoup mieux qu'avant.

La jeune femme avait donc opté pour l'idée de regarder un film avec son petit ami,et même mieux, blottit contre ce dernier. Lui qui était presque avachi dans le canapé et elle quasiment allonger,oui ce serai une bonne scéance de cinéma. Elle lança un sort qui ferma les volets pour être plus tranquille et ne laissa allumer qu'une petite lampe du salon.

-Pas de soucis,mais un mélange alors... Je ne tiens pas à voir du sang dans tout les sens si peu de temps après mon réveil... Un jour je t'apprendrai à te servir de la télévision tu verras c'est très pratique parfois.

Elle se redressa et d'un sort de lévitation mit dans le lecteur DvD un film d'action qu'elle savait assez soft pour être regarder au réveil. Puis elle repris sa position initiale contre son petit ami en souriant.

-Nen?

Souvenez vous,en language Nana ça veut dire:"Quoi?" ou alors "Pardon?" elle esperait que Chiyu avait fini par s'habituer à ses mots qu'elle était sans doutes la seule à utiliser.

-Tu parles de Komei j'imagine...Il m'a proposé de le revoir à la Frontière un soir où il jouerai et d'aller boire un verre chez lui pour parler musique... Je ne sais pas trop quoi penser de lui... Mais n'en parlons plus,du moins pas maintenant....

Dit elle en venant embrasser Chiyu comme elle ne l'avait pas encore fait depuis son retour,un baiser plus fort et plus ardent que les précédent bien que très tendre et innocent. Elle avait besoin de ça....Pire qu'une drogue je vous dit.

La réaction qu’avait eu Chiyu en entendant le nom du bassiste ne laissait pas trop place au doute, et la question de Nana était purement rhétorique. Il le savait. Peu de gens pouvaient le faire entrer dans une réelle colère rien qu’a l’énoncé de leur nom, et Komei Kurotani était l’un de ceux la. L’évocation de sa famille était quelque chose qui l’énervait, le mettait de mauvaise humeur et il n’avait aucune envie de les revoir, mais ce n’était pas vraiment de la colère. C’était plus proche de la rancune et de l’amertume. Mais Kurotani … la c’était de la vraie colère et il était difficile de le dissimuler. En règle générale, il arrivait assez bien a se contrôler, mais komei était quelqu’un dont l’évocation faisait voler en éclat son self contrôle. Surtout s’il s’amusait à tourner autour de Nana. Aussi se contenta t il de faire un vague signe de la main.

- Vieille histoire.

N’empêche qu’il n’était pas de bonne humeur. Si il était réveillé, c’était parce que pour le coup, entre la nouvelle et la fatigue, il était sur les nerfs. État que Nana avait décidé de calmer à sa façon en lui dérobant un sage baiser qu’il lui rendit à peine. Quand on vous dit que Komei le mettait en rogne ! Et il n’était même pas la !
Le jeune homme mit quelques secondes avant de réagir et de réellement porter le regard sur sa petite amie. Il lui fit un petit sourire d’excuse

- Désolé Puce. Je suis fatigué du coup je démarre au quart de tour.

Son regard se posa sur le visage de la jeune femme, en commençant par les yeux pour finir par le menton.

- Si, tu as un air plus doux. Quand tu es arrivée en Angleterre tu avais l’air prête a mordre tout le monde. Mais j’imagine que les deux sont liés.

Et il imaginait également que le fait qu’elle ait pu réaliser un amour de jeune fille, qui plus est premier amour, devait y être pour quelque chose. Si leur histoire devait être passagère, ce que Chiyu n’espérait pas, il espérait en revanche que cet apaisement resterait. Il allait très bien à la jeune fille. La fatigue ne faisait pas que le faire démarrer au quart de tour, elle lui donnait aussi des idées noires et il avait horreur de ça.

- Quoi qu’il en soit, ça te va bien.

La jeune femme s’était blottie conte lui et Chiyu avait machinalement passé ses bras autour de la taille de guêpe de la japonaise pendant qu’elle préparait la séance télé. Pour le moment, il n’allait surement pas la contredire sur le coté pratique de l’étrange lucarne qui lui permettait de vivre une histoire tout en ne bougeant pas de son fauteuil. En l’occurrence un canapé. Cependant l’épisode Kurotani était toujours dans un coin de son esprit et il ne pu s’empêcher de poser la question. La réponse eu d’ailleurs presque le même résultat que précédemment. Seulement cette fois Nana s’y attendait.
Chiyu retrouva aussitôt un taux d’adrénaline a la limite de l’overdose se s’assit droit comme un i sur le canapé.

- Oh le … cette fois je vais le

Il fut interrompu par Nana qui avait décidé de le calmer, et accessoirement le faire taire, à sa façon. Efficace d’ailleurs. Surpris un quart de seconde, Chiyu finit par rendre le baiser. Après tout il pourrait toujours aller casser la figure de l’autre ahuri plus tard. D’ailleurs ce genre de baiser posait une question à notre japonais : comment arrivait elle à embrasser d’une manière a la fois fougueuse et innocente ? C’était un mystère mais il se foutait totalement de la réponse. Un petit sourire, cette fois amusé, naquit sur les lèvres du bassiste quand elles quittèrent celles de sa jeune amie.

- Dites donc vous … vous savez que ça ne se fait pas de couper la parole aux gens ?

Ouaip elle était accro. Et alors ? Lui aussi d’façon …..

Vieille histoire? C'était bien ce qui inquiétait Nana dans l'histoire. Le passé de Chiyu était à la fois très vague dans l'esprit de la jeune fille et à la fois quelque chose dont elle avait l'impression de tout connaître. Elle savait surtout ce qu'il avait été. Et elle n'aimait pas forcemment ce qu'il avait pu être. Surtout ce côté homme à femme qu'elle savait véridique de par les témoignages de Masato, Yuki et Aoi.Et là,tout laissait à croire,vue le côté protecteur et jaloux qu'il avait laissé ressortir malgré lui qu'il s'agissait peut être d'une vieille histoire, mais d'une vieille histoire de fille. Et ça ne disait rien de bon. Peu de gens dans le monde de la musique était aussi rangé que Chiyu avec elle et Masato avec Aoi. Et aussi se pourrait-il que Komei fasse parti de ces gens qui n'était pas vraiment...stable du côté amour.Elle reprit:

-D'accord... Mais si tu veux en parler...

Nana sentit qu'il était contrarié. Il ne se donnait pas à leur baiser comme il le faisait d'habitude,en tout cas, pas quand il était pleinement apaisé. Bon et bien elle allait devoir le calmer. Parler des musiciens qu'elle avait rencontré avait été une mauvaise idée finalement. Le film était une bonne idée pour le calmer. Du moins elle l'espérait.
Elle lui rendit son sourire,passant une main dans la nuque du jeune homme avant de reprendre d'une voix calme et posée.

-Ce n'est pas important,mais essaye de te calmer,ou je vais finir part terre .

Elle écouta sa réponse,souriant amusé. Pretes à mordre? Pourtant,lui n'avait pas eut peur visiblement...

-Je pense que j'étais vraiment prêtes à mordre... Il faut dire qu'être trimbaler de pays en pays ne rend pas franchement très doux...

En effet à son arrivée elle avait été effondré, on l'avait d'abord retiré de son Japon natale,et si elle n'avait pas aimé la France du fond de son cœur elle s'était habitué à l'endroit et aux coutumes du pays. Et se faire emmener en Angleterre l'obligeant à devoir apprendre une nouvelle langue,de nouvelle coutumes et tout le reste,cela ne l'avait pas franchement adoucit, Chiyu en revanche l'avait fait apparaître sous son meilleur jour.

-Donc,je les garde long.

Nana avait beau avoir opté pour une pose féline,blottit dans les bras du jeune homme, elle n'en restait pas moins prêtes à réagir très vite si jamais Chiyu manquait à nouveau de la faire tomber ou de lui casser le nez. Et elle se dit que finalement elle avait bien fait,car elle doutait que Chiyu apprécie ce que lui avait dit Komei. Nana se redressa donc à la vitesse de l'éclair lorsqu'elle le sentit prêt à bondir. C'était vraiment risquer de regarder un film avec lui,il faudra qu'elle s'habitue. Elle ne l'avait jamais vue comme cela,droit comme un i pret à aller casser la figure de l'autre bassiste. Pas de doutes,il disait sur sa jalousie inutile mais il n'était pas mal non plus dans son genre.

Heureusement la jeune femme avait la solution à tout,et elle savait très bien comment le calmer ET le faire taire simultanément. Elle vint se pencher sur lui,le faisant basculer en arrière et l'embrassa à la fois innocemment et fougueusement. Leur baiser avait l'habituel goût de mûre et de tabac,toujours aussi délicieux... Visiblement sa méthode avait fonctionné à merveille puisqu'il venait de se mettre à lui rendre avec tout autant d'ardeur le baiser. Oui pas de doutes,c'était la bonne méthode. Leurs lèvres se séparèrent,Nana étant à cour d'air.

-Parfois,il n'y a pas d'autres solution... Mais vous,savez vous qu'il est vivement déconseillé de basculer en arrière avec une demoiselle sur les genoux?

Dit elle avec dans les yeux et dans le sourire une lueur de malice et d'amour.

Chiyu secoua la tête négativement à la proposition de sa petite amie de parler du cas Komei. Ce n’était ni l’heure, ni le lieu, ni le jour, ni l’année ni même le millénaire pour en discuter. S’il ne niait pas avoir un passé quelque peu volage, ce n’était pas pour ça qu’il devait s’en vanter devant la dame de ses pensées, et lui raconter qu’il irait sans doute dans pas longtemps s’arranger pour que son rival immoral (rien que ça !) ne s’amuse plus avec les filles déjà prises. Chiyu n’était pas jaloux. Ce n’était pas dans sa nature. Attentif, sans aucun doute, méfiant parfois, mais pas jaloux. Malgré la « trahison » de Tanya, il avait toujours tenu à faire confiance à ses compagnes. Il en allait de même pour Nana. C’était en son confrère qu’il n’avait aucune confiance. Chiyu était persuadé, à tort ou à raison, qu’il était capable du pire pour arriver à ses fins. Mais ça non plus, ce n’était pas ce qu’on disait à sa petite amie, quand elle vous regardait en vous massant doucement la nuque. Il se contenta donc d’un sourire mi amusé mi ironique quand elle lui demanda de se calmer au risque de lui faire découvrir les joies de la pesanteur.

- Tu sais que si on avait pu, on t’aurait emmenée. Mais les jumeaux et moi n’avions pas le choix, et Masato … ben en fait je ne sais pas trop. Je crois qu’il voulait t’épargner. Aucun de nous ne voulait faire de toi une déracinée. D’ailleurs à part moi je crois que le Japon leur manquait à tous. Ils y sont retourné des qu’ils ont pu et des qu’ils on été surs que tu ne serais pas seule ici.

Même si aucun d’entre eux n’aurait prévu, à ce moment la, ce que signifierait « qu’elle ne serait pas seule ». Seul Yuki était resté. Et encore faisait-il souvent l’aller retour. Le jeune homme recommença à jouer de nouveau avec une mèche brune pendant que la jeune femme se blottissait gentiment dans ses bras en prenant la décision, par ailleurs fort bonne, de continuer à les laisser pousser. Du moins a la garder long. Mais cette situation dans laquelle il s’endormait lentement en posant sa question piège n’avait pas duré et Nana n’avait du qu’a une certaine attention portée à ses réactions de ne pas se retrouver par tere pour de bon cette fois. Encore une fois, il ne se considérait pas jaloux. En revanche, il refusait en bloc l’idée que Komei puisse approcher Nana, pour ceux, la bas, au fond, prés du radiateur, qui ne l’auraient pas encore compris. D’ailleurs elle avait usé d’un moyen que la convention de Genève aurait sans doute jugé déloyal pour le faire taire et en même temps le calmer quelque peu. Quoi que pour la dernière supposition. Mais la tout de suite, il avait vu panoramique sur les yeux de la jeune fille ce qui mettait l’option « sortir de suite et régler ça par un bon vieux duel » en seconde position. Gardant le silence quelques seconde, une moue de profonde réflexion se peignant sur son visage, le jeune homme finit par arborer un sourire en coin qui répondait à celui de sa jeune amie.

- Même quand c’est la demoiselle qui vous fait basculer en arrière?

A chaque fois que Nana le regardait comme ça, il se demandait ce qu’il avait pu faire 8 ans plus tot , pour en arriver à ce résultat. Ne vous y trompez pas, il n’en ressentait aucun regret. Simplement il ne comprenait pas comment ça avait pu arriver. En plus tout semblait aller bien, presque mieux, depuis qu’ils avaient pris la décision d’emménager ensemble. Chiyu ne jouait pas de fausse modestie. Il savait que physiquement, s’il n’était pas un Apollon, il n’était pas non plus franchement hideux (sinon je ne l’aurai pas pris comme avatar voyons … :star:) Mais quand il avait quitté le Japon, il n’était qu’un gamin de 11 ans, et avait laissé derrière lui une gamine plus jeune encore. Pourtant, quand Nana était arrivée, elle avait déjà une idée bien arrêtée de ce qu’elle ressentait pour lui. Ce qui n’avait d’ailleurs pas manqué d’inquiéter le jeune homme aux débuts de leur relation. Mais il ne savait toujours pas ce qu’il avait fait pour ça.
Ce qui, je vous l’accorde, est très long à lire mais explique pourquoi il resta quelques secondes de plus à contempler le visage aimé d’un air imperturbable. Finalement un sourire, franchement amusé cette fois, quoi non dénué de tendresse cependant (et plus car affinités), apparu sur le visage du jeune homme alors qu’il attrapait un coussin du canapé pour un assener un coup (gentil ^^ ‘) à sa dulcinée en ajoutant

- Et la demoiselle sait elle qu’il est vivement déconseillé de se mettre sur les genoux d’un jeune homme qui ne tient que sur les nerfs sans quoi elle n’aurait qu’un oreiller sans répondant ?

Pendant ce temps la, à Vera Cruz … bon ok on va rester à Londres et dire que le film avait commencé et tout le monde s’en moquait royalement. Ils n’avaient plus qu’a le remettre au début.
N'empeche. Que le film ait commencé ou pas, il ne savait pas ce qu'il avait fait pour que Nana se focalise sur lui, mais il ne savait pas non plus comment elle faisait pour réussir à le calmer rien qu'en étant la, sauf bien sur quand elle parlait de Komei mais c'était une autre histoire. finalement, son sourire se fit trés doux en la regardant

- Finalement je crois qu'on est nés sous une bonne étoile. Non?

La fatigue on vous dit ... la fatigue! d'ailleurs pour faire oublier ce qu'il venait de dire, il lui colla doucement un nouveau coup d'oreiller, son sourire étant redevenu seulement amusé.

En effet, bien que Nana propose gentillement à son petit d'en parler, par aussi, elle devait bien l'avouer, curiosité, elle n'avait pas spécialement envie de parler avec lui d'un potentiel rival en matière de femme et aussi, ne l'oublions pas des anciennes histoires d'amours de son amoureux. Elle n'était pas certaine de savoir se contenir face aux récits amoureux de son passé, et si elle savait qu'elle n'exploserai pas de haine elle doutait de sa capacité à retenir des larmes en repensant aux nombreuses années où ils avaient été séparé par des milliers de kilomètres. Et une crise de sanglot n'était peut être pas la bienvenu, pas après une absence de trois jours sans aucunes nouvelles. Ce n'était pas une façon convenable de fêter des retrouvailles. Aussi n'allait-elle pas franchement insister au sujet de l'affaire Komei Kurotani. Elle en savait déjà bien assez, enfin elle en avait deviné bien assez à son gout. Nana reporta donc son attention sur le sourire mi amusé et mi ironique de son petit ami ou lieu de se mettre à imaginer des choses qui ne lui plaisait franchement pas sur le passé de ce dernier.

-Je le sais très bien,ne t'inquiète pas. Masato m'a souvent dit qu'il avait pensé me préserver en me laissant là bas. Tu sais, parfois le Japon me manque, le rythme de vie calme et serein, les bains brulant mais je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie alors, je finis par m'habituer à l'Angleterre, puis comme tu l'as dit,je ne suis pas seule.

Nana avait longuement réfléchi à l'avenir quand ils étaient revenu de leur week-end Japonais. Et elle avait fait un constat. Certes elle aimait son pays, ses coutumes, le rythme et les lieux qui avait bercer son enfance, mais maintenant qu'elle était avec Chiyu, elle se sentait bien en Angleterre. Elle n'aurai jamais penser dire cela un jour pour être exact. Mais elle ne pouvait pas le nier éternellement. Elle se sentait bien ici. Puis c'était bien mieux que la France. Ici au moins on ne s'acharnait pas à essayer de la faire porter des robes "normales" et à apprendre à bien se tenir à table... D'ailleurs un sourire amusé naquit sur ses lèvres, elle avait toujours, en haut son uniforme de Beauxbatons, un jour elle le montrerait à Chiyu, mais cela signifiait aller à l'étage et elle n'avait aucune envie de changer de position pour le moment, alors ce serai pour plus tard. La jeune femme se concentra à nouveau sur eux deux,tandis qu'ils venaient de basculer en arrière dans le canapé. Elle sourit amusé et après lui avoir déposer une série de doux baiser juste au coin de ses lèvres, comme pour l'empêcher de prendre pleine possession des siennes tout en s'amusant, elle reprit d'une voix amusé et dans laquelle on pouvait deviner le ton taquin qu'il était un des seuls à connaître:

-Même dans ce cas oui...

Nana ne savait pas bien elle même ce qui l'avait fait fondre pour le bassiste.A l'époque, elle n'avait que 9 ans et lui 11, comment un amour avait pu naître à cet âge ou du moins un amour aussi fort.Elle se l'était demandé bien plus d'une fois,sans vraiment jamais trouver une réponse censée à tout cela. Elle se souvenait juste de s'être rendu compte de ce réel amour qu'elle avait pour lui durant sa deuxième année à Beauxbatons où elle voyait ses "amies" commencer à fréquenter des garçons, elle s'était étonnés à rêver de Chiyu à cet époque et c'était à ce moment là que le long cycle des sanglots avait débuté. L'amour ne se contrôlait pas et on ne choisissait pas de qui on tombait amoureux, elle ne se plaindrai jamais que ce soit tomber sur lui. Il était tout ce dont elle avait besoin. Et contre rien au monde elle ne l'échangerai. Même contre sa vie, elle préférait mourir que de le perdre.
La jeune Japonaise ne s'attendait pas exactement à recevoir un coup de coussin sur la tête mais éclata de son doux rire cristallin. Il était vraiment terrible parfois, mais comment pouvait-elle lui en vouloir après tout... Et puis, depuis qu'il avait emménager avec elle,tout aller encore mieux alors l'option de lui en vouloir était placé en avant dernière sur la liste de ses choses qu'elle pouvait éventuellement faire un jour

-Mais la jeune femme apprendra à monsieur qu'elle adore prendre des risques...

*Et qu'elle n'aurai jamais du dire cela* Pensat-elle tandis qu'un sourire amusé naissait sur son doux visage. Ce qui lui dit la fit sourire aux anges,comme l'aurai fait un bébé qui ne sait pas encore vraiment comment et pourquoi on sourit,mais chez qui cela vient naturellement à la pensée de quelque chose qui le ravit. Elle lui déposa deux ou trois baiser dans le cou avant de revenir boire à ses douces lèvres et de savourer leur baiser,puis elle lui sourit et lui dit d'une voix apaisée et douce:

-Je pense aussi...

Ce devait bien être la première fois de sa vie qu'elle pensait cela au vue de son passé et des mystère douloureux qui entourait sa naissance. Elle lui sourit saisissant finalement le coussin qu'elle plaça derrière la tête de Chiyu pour lu éviter le lumbago.

Nana l’avait repoussé dans les coussins du canapé, ce qui lui avait permis d’en saisir un et d’en donner le premier puis le second coup. D’ailleurs elle profitait de sa position haute pour le « harceler » de baisers. Harcèlement qui, il faut bien le dire, ne déplaisait pas au jeune homme. Dans l’état ou il se trouvait, ne tenant que sur les nerfs, le moindre contact était quasiment électrique. Les baisers que lui donnait Nana, bien que légers, n’échappait pas à l’hypersensibilité tactile qu’avait crée la fatigue.

- Et la jeune femme apprendra que le monsieur le sait et que c’est bien ce qui l’inquiète.

Un sourire amusé s’était dessiné sur les lèvres de la jeune femme, lui donnant une douceur qu’il aimait voir sur le visage de sa dulcinée. Le bassiste repoussa de nouveau une mèche de cheveux noirs, geste auquel la japonaise répondit en déposant quelques baisers dans son cou avant de revenir l’embrasser. Chiyu lui rendit ce nouveau baiser, savourant autant qu’elle le moment, le gout de mure de son gloss et la douceur qu’elle y mettait. La réponse qu’elle donna à sa déclaration fit naitre un nouveau sourire, Komei étant cette fois très loin, et Chiyu laissa sa jeune amie poser le coussin derrière sa tête (à lui donc) sans quitter du regard les deux yeux noirs et profonds qui lui faisaient face.
Le jeune homme passa doucement une main dans les cheveux soyeux, caressant tendrement le crâne de la jeune femme avant de finir sur sa joue et de passer ses bras autour de la taille de la japonaise.
La encore, le moindre contact le transperçait littéralement. Sensation assez nouvelle et pas désagréable mais dont il se doutait qu’il paierait le prix dans pas longtemps, quand il serait à bout de nerfs et s’effondrerait.

- Si chaque fois que je reviens tu m’accueilles comme ça, je crois que je vais demander davantage de missions.

Resserrant davantage son étreinte sur la taille féminine, et par la même rapprochant sa douce amie, le japonais la bascula dos au dossier du canapé ce qui avait l’avantage de la mettre à niveau pour lui rendre la pareille, et il déposa sur la peau délicate et palpitante du cou de la jeune femme un couple de baisers, humant du même cou l’odeur délicate de la jeune femme combinée à celle plus sensible de son gel douche parfumé, suivant la carotide pour arriver sous l’oreille.
Mais bon toute chose ayant une fin, il fallait qu’il mette un terme à tout ceci. D’une part parce qu’il n’était même pas huit heures, d’autre part parce qu’il n’était pas en état d’aller plus loin. Ce n’était pas raisonnable du tout. Chose qu’il se dit très sérieusement alors qu’il revenait vérifier si le gloss avait toujours le même gout.

IL était relativement rare qu’il prenne ce genre d’initiative, il avait plus tendance à répondre à celles de sa compagne, mais à dire vrai ses gestes comme ses réactions n’étaient pas tout à fait contrôlés et il avait l’impression d’avancer sur un nuage qui avait sa propre volonté. Même s’il fallait avouer que la volonté du nuage n’allait pas contre la sienne.
Chiyu s’éloigna de quelques centimètres et sourit d’un air profondément amusé. Quand ça partait comme ça, on ne savait jamais comment ça allait finir.

- Ce n’est pas raisonnable du tout ça tu sais, on a un film a voir.

Dit alors qu’il tournait aux trois quart le dos à la télévision, sans lâcher la taille de sa jeune amie, même s’il avait desserrée l’étreinte, cela prenait tout son sens et l’intérêt qu’il portait au chef d’œuvre qui passait sur l’écran.

Nana aimait beaucoup sentir le corps de son petit ami réagir sous la moindres petites caresses. Cela lui prouvait qu'il était toujours aussi fou de leur moment d'intimité comme celui ci et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, il n'irai pas se battre. Pas toute suite en tout cas, elle ne le laisserait pas s'enfuir quitte à l'attacher si il le fallait. Quand Nana était lancé, aucun retour en arrière n'était envisageable. Et après cette absence de trois jours c'était trop lui en demander.

-Monsieur ne devrait pas s'inquiéter, mademoiselle sait se défendre.

La jeune femme avait été particulièrement heureuse de sentir les lèvres à la saveur âcre de tabac de son petit ami répondre avec autant de douceur et d'ardeur à son baiser. Elle aimait particulièrement déposer de doux baiser sur la peau de son cou dont émanait un subtile mélange d'odeur. Celle du tabac, du gel douche de Chiyu et de l'eau de toilette qu'il portait. C'était l'unique odeur capable de lui faire littéralement tourner la tête. Leurs regards, comme aimant et trombone semblaient refuser définitivement de se séparer, et puis ça n'allait pas entièrement contre la volonté de la jeune Japonaise. Elle gardait ce doux sourire affiché sur son visage.
La jeune femme ferma les yeux quelques instants pour mieux savourer les caresses de son amoureux. Elle sentit la main de ce dernier se perdre dans sa chevelure de corbeau avant de caresser tendrement son crâne et de venir finir sa course sur sa jolie joue rosit par le moment. Elle se sentait littéralement transporté et cet état fut renforcé quand il la blottit encore d'avantage contre lui.

-Que veux tu, il n'y a pas que toi qui se sois sentit seul...

Elle le laissa sans poser aucun opposition la serrer encore d'avantage contre lui et fut surpris de se retrouver dos au dossier du canapé. La respiration de Nana commença à accélerer quelques peu lorsqu'elle sentit sur la peau douce et nue de son cou des baisers être déposé par des lèvres qu'elle ne conaissait que trop bien. Il suivit une route qui la fit frémir allant jusqu'au bas de son oreille en la couvrant de baiser. Elle gardait les yeux fermer respirant plus vite qu'à l'ordinaire.
Nana n'avait quand à elle aucune envie de cesser cela maintenant. C'était...une pensée impossible, une fois qu'on l'avait lancé on ne pouvait plus faire machine arrière comme je vous l'ai dit. Surtout après trois jours d'intense solitude. Mais elle fut rattrapé par les lèvres de Chiyu revenant vérifier sans doutes qu'elle n'ait pas changer de parfum de gloss.

La nippone était agréablement surprise par les initiatives de son petit ami. D 'habitude c'était plus à elle de commencer et il y répondait mais elle ne s'en plaignait pas, elle appréciait aussi beaucoup tout cela. Elle refuserai catégoriquement que tout cela ne cesse, cela la frustrerait beaucoup trop...
Nana le regarda avec sa légendaire attaque grosyeux. Elle déposa un baiser sous son oreille et répondit d'une voix presque sensuelle mais qui se voulait dans un murmure:

-Je ne suis plus raisonnable depuis bien longtemps...

La jeune femme toujours bien maintenue par les mains du Japonais vint passer les siennes entre deux boutons de la chemise de Chiyu en le regardant dans les yeux...

Que Nana sache se défendre n’était pas un scoop pour Chiyu. Il se rappelait encore quelques vols planés de prétendants aux gestes déplacés. Bien que la c’était surtout lui qui aurait du se défendre, mais il ne s’en sentait ni la force ni l’envie. IL savait d’expérience que quand Nana était lancée, il fallait au minimum du valium pour l’arrêter, et il n’avait jamais fait l’expérience pour savoir si ça marchait.
Un sourire moins joyeux que les autres répondit à la réflexion sur la sensation de solitude. A dire vrai, quand il partait comme ça, il se donnait deux objectifs. L’objectif prioritaire étant de revenir en vie, le secondaire de réussir la mission. Cette hiérarchie n’était pas uniquement égoïste. ; il voulait certes survivre, mais surtout il ne voulait pas la laisser toute seule. Et quand il partait, c’était pourtant ce qu’il faisait. Laisser Nana toute seule. IL était resté en Angleterre pour que ça n’arrive pas, et finalement c’était tout de même ce qui se passait. Alors oui, il se sentait parfois seul quand il partait comme ça, mais ce n’était probablement rien comparé à la solitude que devait ressentir la jeune femme. C’était ça ou elle partait faire la fête, idée qui l’amusait « Hé les filles ! ça y est il est parti on peut y aller ! » mais dont il doutait. Une seconde il la regarda d’un air plus sérieux, prêt à lui demander si elle voulait qu’il abandonne avant de se raviser. Ce qu’il faisait quand il partait, ce qu’ils faisaient tous, c’était aussi pour qu’elle puisse vivre en sécurité. Nana aimait les moldus, leur mode de vie, leur façon de voir les choses. Pour des partisans du mage noire, outre le fait qu’on ne savait pas qui étaient ses parents, c’était une trahison impardonnable à la nature des sorciers.
La encore, c’était la fatigue qui faisait ressortir des idées qu’il avait toujours mis un point d’honneur à enfouir. C’était elle aussi qui faisait qu’il prenait des initiatives qui rendait le souffle de Nana, et accessoirement le sien mais on passera ça sous silence, plus court. Comme déjà dit, fatigué les idées noires remontaient en force sans qu’il ait suffisamment de volonté pour lutter contre, et l’idée de la perdre, déjà inacceptable à l’ordinaire, devenait alors insupportable. Surtout si c’était de cette façon.

- Tu n’imagines même pas.

La japonaise avait semblé surprise mais pas vraiment mécontente de la tournure des choses. D’habitude, c’était elle qui était demandeuse et lui qui suivait. Cette fois, et c’était une première, il avait inversé les rôles et avait provoqué chez sa jeune amie une réponse grozyeux dont il savait, la aussi d’expérience, que quand elle faisait ça ce n’était jamais innocent. En règle générale c’était quand elle allait demander quelque chose. Mais elle se contenta de lui déposer un baiser sous l’oreille, qui de nouveau le transperça comme un courant électrique avant de murmurer à son oreille alors qu’il se demandait de façon hyper romantique à quel moment il allait se casser la figure. Ce canapé n’était pas pratique pour ce genre d’activité. A chaque fois il finissait par se casser la figure. Ce qui ne l’empêcha pas, alors que le simple souffle de ce murmure agissait comme une multitude de petites aiguilles, de rattraper le regard de la presque innocente jeune femme avec un sourire en coin qu’il voulait charmeur.

- Bien pour ça qu’il faudrait que je le sois pour deux.

Ce qui risquait d’être difficile vu qu’elle avait apparemment décidé d’attaquer la chemise, même si aucune attaque en règle n’avait été menée contre les boutons. Visiblement, elle avait décidé de les snober en passant une main entre deux d’entre eux alors que celles du japonais était toujours nouées dans le dos de la jeune femme, captivité qui ne semblait pas lui peser plus que ça d’ailleurs. Tout ça en ne le quittant pas des yeux, ce qui rendait difficile toute résistance, même s’il sentait que son corps commençait à donner des signes de faiblesse. Par exemple il ressentait avec une telle intensité les caresses de sa douce amie que s’en était presque douloureux. Ce qui ne l’empêchait nullement de son coté de répondre en faisant passer un index caressant, par-dessus la chemise mais la main passée sous la veste qu’elle portait toujours, la colonne vertébrale de la fille du soleil levant, remontant jusqu'àu niveau des épaules avant de redescendre jusqu’à la limite de la ceinture du pantalon et retour. Et qu’on ne vienne pas me parler du dossier du canapé ! C’était un détail.

Chiyu savait qu’il devait s’arrêter la, même si c’était particulièrement déplaisant, monter et aller dormir au moins 24 heures. Sinon il ne tiendrait jamais le coup. Alors qu’une petite voix disait en lui « Allez on monte », il semblait bien que son corps avait totalement oublié qu’il devait obéir à sa raison et il était revenu chercher le cou de sa jeune ami, descendant à la limite de la chemise. Lui aussi devait avoir des ancêtres vampires à un moment ou un autre. Le jeune homme repoussa le mal de crâne qui commençait à pointer (quand on vous dit qu’a un moment donné le corps craquait !). Il serait bien temps de s’en occuper. Plus tard.

Plus d'un homme avait goûté à la baguette de Nana .Et plus d'un s'était pris un bel experliarmus en pleine figure pour un petit geste jugé déplacé par la jeune femme. A une époque ou le simple fait qu'un homme ose la toucher était devenu insupportable, la jeune femme n'avait pas été des plus douces avec la gente masculine. Nana décida de chasser plus que rapidement ces idées de son esprit. Elle ne savait pas qui était le quel des deux qui souffrait le plus de l'absence de l'autre. Elle était certaine que pour l'un comme pour l'autre c'était bien compliqué mais qu'il le montrait et l'exprimait d'une façon bien différente, Nana par ses cauchemar, ses larmes et son besoin de compagnie, Chiyu et bien elle ne savait pas puisqu'elle n'était pas avec lui quand il était seul. (plutôt logique). Mais elle voulait tout faire pour éviter ces absences qui la vidait de ce qu'elle aimait dans la vie en elle même. Qui la rendait comme un corps vide de tout sentiment joyeux. Comme quelqu'un qui serai passé sous le baiser du détraqueur. C'était difficile d'imaginer dans quel état la simple absence de son petit ami quand elle ne savait pas exactement où il était pouvait la rendre hermétique à ce qui se passait dans le monde. Sa mère aurait très bien pu sonné avec une pancarte indiquant son nom qu'elle n'aurai pas eut la moindres réactions. Il était difficile de croire à quel point l'abandon des garçons dans son passé l'avait rendu dépendante à leur présence. C'était vrai avec Yuki, Aoi et Masato, c'était encore pire avec Chiyu. Mais elle préféra aussi chasser ces pensées de sa tête.
Elle ne savait pas bien ce qui faisait que ces séries de pensées venaient bousculer son esprit pourtant joyeux depuis qu'elle avait aperçu la silhouette de son petit ami endormit sur le canapé de leur appartement. Le fait de pensées LEUR appartement la fit sourire. Depuis qu'ils vivaient ensemble la vie était encore plus belle qu'avant et Nana souriait beaucoup plus. Elle n'allait pas s'en plaindre. En effet, elle souriait d'avantage, riait d'avantage et cela se voyait jusqu'à dans sa musique.

-Crois moi, je le peux.

La jeune Japonaise se sentait frémir sous les initiatives de son amoureux. Et ce n'était vraiment pas pour lui déplaire. Elle avait surtout mit en œuvre l'attaque grosyeux pour le supplier de ne pas mettre fin à ce moment pour être raisonnable. Elle n'avait pas le courage d'être raisonnable. Pas aujourd'hui. Elle était beaucoup trop en manque de sa présence et tout simplement de lui pour l'être. Elle qui déjà habituellement ne l'était pas beaucoup. Elle serai très frustré qu'il mette fin à ce moment mais comprendrait. Il était fatigué et c'était compréhensible. Mais elle espérait aussi qu'il lui reste assez de force pour continuer se moment d'intimité entre elle et lui. Nana manqua de faire basculé Chiyu mais vint le serrer contre elle à ce moment là. Il fallait vraiment qu'ils achètent un canapé plus large. Elle se sentit rougir doucement sous son sourire se voulant charmeur. Et elle y répondit par un baiser tendre au coin des lèvres avant de reprendre de cette même voix sensuelle et dans un murmure.

-Personne n'a dit qu'il le fallait.

Nana aimait les attaques surprises et c'était pourquoi elle avait décidé d'attaquer la chemise en snobant les boutons et en passant sa fine mains fraiche entre deux boutons de la chemises venant caresser la peau déjà brulante du torse de son petit ami. Le contact était électrique et la fit frémir de tout son long. Mais la raisons de ses frissons n'était pas seulement la différence de température entre celle de leur mains respective et celle du reste de leur corps. Ils étaient aussi due aux caresses que le jeune homme semblait s'amuser à lui offrir d'un index discret dans son dos glissant de son dos à ses épaules en redescendant jusqu'à la ceinture de son pantalon. Faisant sans cesses ces petits allées et retour sous la veste de la jeune femme qui commençait tout de même à avoir un peu chaud. Elle retira elle même sa veste avant de laisser ses mains sortir la chemise de son petit ami du pantalon de ce dernier et de glisser sous la chemise. C'était plus pratique et le contact était encore un peu plus électrique.

La jeune femme ferma ses deux jolis yeux noir pour mieux savourer le contact quand le nippon vint glisser ses lèvres sur sa gorge,tel le vampire fondant sur sa proie. Elle sentit à nouveau sa respiration s'accélérer et écrivait d'une main distraite sur le torse qu'elle caressait des "je t'aime" . Elle était accroc à lui? Et alors? Visiblement lui aussi et pourtant pour eux tout semblait aller bien dans le meilleur de monde, le film se poursuivait sur l'écran, Kyo était dans leur chambre, Sushi dans la cuisine...Et eux,et bien ils étaient dans leur bulle,un sourire apparu sur son visage en espérant que ses deux nouveaux tatouages lui plairait.

La dépendance de Nana à la présence des garçons, en dehors de Chiyu pour qui la dépendance était d’une autre nature, était évidente et le jeune homme de son coté faisait ce qu’il pouvait, aidé en cela par ses amis, pour qu’elle les voit au maximum. Même si le fait que Masato et Aoi habitent au Japon n’aidait pas. Mais la magie, ça servait aussi ça non ? De toutes façons, plus le temps avançait, même en dehors de ce genre de moment ou il se sentait prêt à décrocher la lune pour sa douce amie, et plus Chiyu se disait qu’il était réellement prêt à faire beaucoup de choses pour elle. Jusqu'à lutter contre la migraine qui se tenait tapie à l’arrière de son crane. De plus, en dehors des sensations immédiates et pas désagréables que pouvaient lui procurer leurs moments à deux dans leur petite bulle, il aimait quand il se réveillait et la trouvait la, doucement blottie dans son épaule. Elle avait toujours, au moment du réveil, cet air apaisé, presque comblée qu’il aimait lui voir. D’ailleurs, elle le portait de plus en plus souvent, de même qu’elle souriait, riait et semblait s’ouvrir davantage à la vie. Peut être même en était il de même pour lui, mais la transformation de Nana lui sautait davantage aux yeux que la sienne éventuelle. Alors la migraine, elle pouvait aller se faire voir. D’autant que l’attaque grozyeux qu’avait entamée la japonaise n’incitait pas vraiment à la raison.

Un mouvement de Nana manqua de faire réaliser la prédiction de chute imminente quand la jeune fille rattrapa, que ce soit consciemment ou avec une autre idée en tête, en fait Chiyu s’en fichait, son japonais personnel, le serrant contre elle. Ce qui n’avait pas forcément contribué à inciter le jeune homme à mettre fin à leurs activités coquines. Elle avait répondu à son sourire d’un baiser au coin des lèvres qui avait définitivement submergé le reste de raison du garçon, déjà bien attaquée par la fatigue.

- Moi j’ai dit qu’il le fallait. Mais je n’ai pas systématiquement raison.

Sur cette parole dont la portée philosophique n’aura échappé à personne, le jeune homme s’était donc remis à explorer le cou de sa douce amie, pendant que sa main venait caresser doucement le creux de sa colonne vertébrale. IL sentait les frissons de Nana Alors que lui-même avait du mal, pour peu qu’il y parvint, à retenir les siens, en recevant les caresses que la jolie japonaise dont les yeux s’était fermés, comme pour mieux profiter du moment, lui prodiguait en passant outre les boutons de la chemise masculine, avant d’enlever sa propre veste. Excellent initiative soit dit en passant.

Le souffle de la jeune femme s’était encore accéléré lorsqu’il avait de nouveau commencé à couvrir la gorge blanche de baiser, et des mains aventureuses n’avait pas tardé à soulever la chemise masculine pour venir écrire du bout des doigts des mots dont Chiyu n’avait aucune difficulté à imaginer le sens. Son propre mouvement avait relevé la chemise de sa jeune amie, découvrant le dos de la japonaise IL ouvrait les yeux, abandonnant un instant le cou si gracieux et dont il aimait à humer les parfums, et son regard se posait sur sa propre main, s’apprêtant à déposer sur l’épaule encore couverte, a l’endroit ou il savait se trouver un lotus épanoui un léger baiser quand il remarqua quelque chose de nouveau. Des lignes délicates qui marquaient la peau pale. Des lignes bleues semblant former figure. Un petit sourire naquit sur les lèvres du jeune homme alors qu’il embrassait doucement l’endroit convoité, le lotus de l’épaule donc, et que sa main relevait tout aussi doucement la chemise, en faisant bien attention de caresser la peau de ce dos de orné dans ce mouvement, pour découvrir le motif qui lui avait été caché.
Un lotus en fleur s’élevait de la ceinture du pantalon pour éclore sous les cotes de la jeune femme, semblant prendre racine sous le pantalon lui-même. Mais on en était pas la, et le japonais lâcha la chemise pour venir faire le tour, d’un index caressant, du dessin ainsi révélé, dans la limite de la ceinture donc. Il remonta le regard, et le sourire qui allait avec, sans oublier de parsemer le chemin de petit baisers, on ne sait jamais si il se perdait il pourrait toujours s’en servir pour retrouver son chemin, jusqu'à rencontrer de nouveau le regarda de Nana dont les mains continuaient à le faire frémir presque douloureusement et que la migraine commençait à gagner du terrain. Il la repoussa de nouveau, la migraine pas Nana, pour sourire à sa dulcinée.

- Je vais devoir changer Puce pour Petit Lotus

La main libre du jeune homme en profita pour s’égarer sans son autorisation sur la hanche que le mouvement de découverte du tatouage avait partiellement mis à nu pendant que l’autre continuait à dessiner le contour de la fleur en passant parfois timidement et dans les limite de la décence, faut pas non plus exagérer, la limite de la ceinture.

En effet, si Nana avait créer une si grande dépendance à la présence des garçons et de Chiyu et Masato en particulier c'était à cause du cruel manque qu'avait créer leur absence durant ses années d'enfer en France. Depuis qu'elle les avait retrouvé, elle avait une si grande peur de les perdre, qu'elle pleurait presque à chaque fois qu'elle devait leur dire au revoir. Heureusement, elle ne pleurait plu à chaque départ de Chiyu, mais qu'est ce qu'elle pouvait pleurer une fois qu'il avait quitté la maison. Mais elle préféra se concentrer sur le moment présent qui pouvait donner envie de tout, sauf de pleurer à la jeune femme . Elle aimait ce genre de moment d'intimité ou rien d'autres qu'eux deux n'était important. Juste elle et lui dans leur petite bulle d'amour et de tendresse. Elle aimait plus que tout au monde ce genre de moment, et aussi ceux où elle se réveillait dans ses bras, sans oublier ceux où ils vivaient comme un simple couple normal à qui rien d'extraordinaire n'arrive. En résumé elle aimait simplement les choses de la vie depuis qu'elle était en couple avec lui et encore plus depuis qu'ils vivaient ensemble . Cela rendait la vie de tout les jours plus douces, plus agréable. Finalement les magazines, émissions et autres slogans avaient raisons, la vie c'était quand même bien à deux.

La jeune femme avait en effet manqué de les faire tout deux basculer au sol mais finalement, dans un réflexe qui venait plutôt du fait d'avoir envie d'être encore et toujours plus proche de son petit ami, elle empêcha cette chute. Puis elle avait offert au jeune musicien un délicieux baiser au coin des lèvres qui visiblement bien qu'on ne peut plus innocent et provoquant avait eut son petit effet. Elle éclata de son doux rire cristallin en entendant son ton se voulant presque séduisant .

-C'est vrai... Personne n'ai parfait,tu as tords sur ce point...

Le jeune Japonais aux ancêtres probablement vampirique avait donc repris son exploration de la gorge de notre délicieuse jeune femme. Qui quand à elle 'amusait beaucoup à caresser le torse brulant de son petit ami le faisant frissonner sous ses mains. Le sentir frémir sous son toucher la faisait sourire encore d'avantage. Nana gardait les yeux clos pour mieux savourer la beauté de l'instant. Mais cela ne l'empêcha pas de parvenir à retirer sa propre veste. Il commençait à faire chaud non? Comment ça le chauffage n'était qu' à 5 C'était déjà beaucoup trop en ce moment même.

Nana avait sentit sa respiration s'accélérait et même se saccadée quelque peu lorsqu'il était revenu gouter à la douceur de sa gorge. Ce qui n'était pas forcemment pour lui déplaire. Tandis qu'elle écrivait mots doux et idéogrammes japonais, de ses fins doigts, sur le torse de son petit ami, elle sentit deux mains, qu'elle savait ne pas être les siennes, remontait doucement sa fine chemise féminine. Hum que faisait-il donc ce curieux petit ami? Han il explorait, tant mieux elle n'allait pas le couper dans son élan de découverte. Il n'allait pas tarder à découvrir l'une des deux surprises que la jeune femme lui avait réservé durant son absence. Elle sentit les mains parcourir rapidement son don et sa peau pâle avant que les lèvres ne viennent se poser dans un geste remplit de douceur un doux et délicieux baiser sur le lotus tatoué sur l'épaule de la jeune Japonaise. Elle sentit en même temps l'une des mains remontait doucement sa chemise avant de venir chercher à découvrir le nouveau motif dont était orné le bas du dos de la jeune femme. Visiblement ce qu'il avait découvert lui plaisait bien qu'il n'ait encore pu voir l'ensemble du tatouage. Ni le second tatoué plus bas et sur le devant de corps de la jeune femme,tandis que les mains du jeune homme semblait s'amuser à la faire frémir de plaisir, et à faire le tour du lotus naissant sur ses côtes, elle sentit les lèvres du bassiste s'égarait sur l'ensemble de son dos avant de venir retrouver sa gorge et que leur regards se retrouvent enfin. La jeune femme, quand à elle laissait finalement ses mains caresser toujours avec autant d'ardeur le torse du jeune homme et les vilaines mains semblèrent même bien décider à venir à bout des boutons étrangement rapidement. Elle avait finis par avoir l'habitude et en quelques secondes la chemise masculine se retrouva au sol, laissant à Nana le plein pouvoir de caresser ce torse tant aimé. Ce que les mains ne se génèrent pas de faire d'ailleurs.

-Ce n'est que le début de tes surprises mon doux bassiste...

Elle laissa s'échapper d'entre ses lèvres gloser un léger petit Humm de plaisir, tandis qu'il s'amusait à retraçait encore et encore le dessins du nouveau tatouage de la jeune femme. Et qu'il semblait bien heureux de la faire languir avant de retracer le reste du dessin. De son côté elle s'occupait toujours aussi bien du torse musclé de son amoureux...

- Bien sur que je suis parfait…. Sans quoi tu ne serais pas la …

Lu comme ça, de loin, la réponse donnée avec un sourire amusé pouvait paraitre quelque peu prétentieuse mais elle avait un double sens. D’une part une auto ironie que le japonais aimait à s’adonner, d’autre part une forme de compliment déguisé. Après tout si elle avait hérité de quelqu’un de parfait, même si Chiyu ne se considérait naturellement pas réellement comme tel, c’est qu’elle le méritait. Tordu je vous l’accorde, mais elle méritait ce qu’il y avait de mieux et si elle considérait que c’était lui, tant mieux. Il n’irait surement pas contre. Ce qui expliquait sans doute la façon dont il tentait de la combler de toutes les façons qu’il pouvait imaginer, de la plus essentielle a la plus superficielle, dans la mesure de ses moyens … et de ce qu’il estimait être le meilleur moyen de la protéger. C’était sans doute la seule chose qu’il mettait au dessus de sa volonté de tout donner à la japonaise : sa protection et sa sécurité. Ce qui avait déjà donné lieu à des discussions houleuses. Nana n’était pas une femme fragile et tenait à sa liberté, et il le savait, mais c’était plus fort que lui. Et il savait qu’elle n’était pas du genre à l’attendre pour prendre des initiatives. D’ailleurs elle venait de le faire dans un domaine inattendu en lui enlevant sa chemise.

IL faudrait un jour qu’il demande à Nana pourquoi il était toujours le premier à perdre sa chemise. Nana semblait avoir une aversion particulière pour les chemises. Ca devait venir des boutons. Bien que de ce coté, il sembla que son expérience jouait, car les petites attaches nacrées avait cédé sans plus de résistance, à une vitesse fulgurante, et la chemise s’était retrouvée à aller visiter le reste du salon.

- Alors surprend moi …

Elle avait laissé s’échapper un léger soupir alors que Chiyu de son coté avait décidé de mettre en marche une campagne de harcèlement tactile et s’était lui aussi attaqué aux boutons de la petite chemise Nanaesque avec la volonté affichée de ne pas aller très vite, découvrant à chaque bouton davantage l’épaule de la jeune femme qu’il venait alors savourer sous différents angles. C’est ainsi qu’il se redressait pour aller déposer légèrement ses lèvres sur l’omoplate de la jeune femme s’appuyant, parce que la place n’était pas le point fort du clic clac, contre les dossier du meuble qui émit soudain , alors que Nana continuait à tracer des arabesque sur le torse a présent découvert, un léger claquement. A dire vrai, le jeune homme ne s’en serait pas rendu compte, occupée à autre chose qu’écouter les états d’âme du mobilier, si le dossier n’avait commencé doucement descendre, retenu par les ressorts qui n’avaient pas encore cédé, amenant nos deux protagonistes à se retrouver face à face, Nana se retrouvant logiquement sur le dos (puisqu’elle était dos au dossier) et Chiyu la regardant de haut, en même temps il n’avait pas le choix, avec un petit sourire an coin, ses avant bras de chaque coté de sa douce amie, placés la pour éviter de l’écraser lors du changement de direction imposé par le meuble.

- Ca c’est de la surprise.

Et il s'endormi comme une masse. … NAAAAN c’est une blague !!

Hum pardon. Revenons donc a la scène (ou pas je vous laisse le choix mais si vous êtes arrivés jusque la, autant lire la suite non ?)

Bref. La nouvelle situation avait un avantage : avec toujours un petit sourire en coin, sans quitter des yeux l’adorable créature qui lui faisait face, les doigts agiles du bassiste défaisaient lentement les boutons de la chemise, du moins ceux qui restaient, son doigt suivant doucement sur la peau ainsi révélée le chemin qui menait au bouton suivant avec une lenteur tout à fait assumée jusqu'à ce que les pans de la chemise se retrouvent libérés. Son doigt remonta de la même façon jusqu’à l’épaule tatouée, en suivant le dessin de la clavicule. Le mouvement avait découvert le second tatouage de la jeune femme, copie conforme du premier, et le jeune homme ne résista pas longtemps à aller déposer un léger baiser sur la tête éclose de la fleur avant de remonter se plonger dans le regard de la jeune femme, pour autant qu’elle ouvrit les yeux, sans se départir de son petit sourire qui cette fois était partagé entre amusement et douceur.

- Si tu voulais des fleurs Puce, il fallait me le dire, je t’en aurai offert des jardins complets.

Sa déclaration, somme toute mignonne, fut ponctuée d’un baiser tout sauf innocent qu’il déposa sur les lèvres glossées, pendant que sa main, qui avait décidément décidé de vivre sa vie de son coté, l’autre étant occupée à assurer l’équilibre du japonais, carressait doucement la hanche de la jolie japonaise, entravée dans son exploration cependant par le pantalon. Vilain pantalon. On s’en occuperait plus tard . Il ne perdait rien pour attendre.

Pendant ce temps, le mal de tête s’était définitivement invité à l’arrière du crane du japonais et lançait des attaques sourdes et discrète, que le musicien ignorait d'ailleurs superbement, en ourdissant sa vengeance. Des que les endorphines secrétées par le cerveau iraient prendre des vacances, il verrait ce qu’il en coutait d’ignorer une migraine. Namé z’allez voir.

[oui bon on fait s'qu'on peut hein ....]

-Rien n'est moins sur...

Cela voulait dire en language Nana: tu pourrais ressembler à un crapaud baveux que je t'aimerais toujours. Mais elle devait bien avoué préférer l'apparence délicieuse et humaine de Chiyu. Elle avait compris le compliment, ne vous y trompez pas, la jolie teinte rose sur ses joues en était même la preuve la plus irréfutable. Avec le temps elle s'était habitué aux sous entendus de son petit ami. Il ne se sentait pas encore la force pour lui dire des je t'aime ou des mots doux exprimés clairement. Elle s'en moquait comme de la première chemise du petit ami en question. Elle savait très bien ce qu'il ressentait à son égard et comprenait maintenant chacun des compliments sous entendus qui avaient le don de la faire ressembler à une jolie rose entrain d'éclore. Que voulez vous, malgré ses apparences garçonne, elle n'en restait pas moins une jeune fille inconditionnellement romantique. Et pourtant elle n'en restait encore une fois pas moins une jolie et jeune femme avide de liberté. Mais pas trop quand même, un peu de liberté mais que sans qu'elle le sache il la surveille encore. De loin, d'un oeil discret et distrait. Juste pour lui faire croire qu'il la laissait libre,alors qu'il ne la quittait jamais des yeux.

La jeune femme avait en effet vite compris le fonctionnement des boutons des chemises de son petit ami. Après souvenons nous en des premiers essais plutôt difficile où elle aurait volontiers arraché le tissus,maintenant elle était passé maîtresse dans l'art de retirer les chemises des hommes, ou plutôt de son homme. Résultat, le morceau de tissus avait retrouver la veste de Nana sur le sol.

-Tu n'aurais jamais du dire ça...

La jeune femme était doucement entrain de laissé son cerveau se noyer dans les hormones tandis que les mains et les lèvres de son petit la harcelait littéralement à coup de caresses de moins en moins anodines et de baisers à faire pâlir de jalousie toute les fans du groupe dont il avait fait parti. Komei n'avait qu'a bien se tenir, pour essayer de la charmer après les harcellements de Chiyu il lui faudrait plus que du courage. Alors qu'il s'appliquait à retirer chaque bouton de sa chemise plus doucement les uns que les autres et qu'elle avait bien envie de le supplier d'enfin la lui retirer, et qu'il s'amusait à titiller chaque nouvelle partie du corps féminin qu'il redécouvrait aujourd'hui, le meuble sur lequel ils étaient installé émis un léger petit claquement que Nana non plus n'aurait pas remarquer si l'instant d'après le dossier du canapé ne n'avait pas descendu. Voilà tout l'intérêt d'un canapé clic-clac. Elle se retrouva donc allonger sur le canapé, le dos contre le matelas du clic-clac et son petit ami la regardait amusé en l'encadrant de ses bras tout en se retenant de l'écraser. Encore que ce n'était pas sur que cela la dérange. Nana souriait elle aussi amusé. Tout pouvait arrivé dans ce genre de moment,surtout quand l'un comme l'autre était fatigué et noyé par les hormones et les envies.

-Que veux tu...C'est la journée...

Et Nana le baffa pour le réveiller, non, bien sûr que non.

Bref, revenons en à nos petits moutons. Comment ça Nana et Chiyu ne sont pas des moutons? Si, des petits moutons noirs.

La jeune femme ferma encore une fois les yeux pour mieux profiter du moment. Et tandis que ses propres mains vivaient leur vie sur le torse du jeune homme en osant parfois s'aventurer jusque la ceinture qui disons le aurai elle aussi comme les boutons à faire face aux attaques de Nana, elle sentit les boutons de sa chemise partir un à un avec une lenteur qu'elle devinait désiré et qui la faisait languir d'envie. Il avait un côté sadique parfois. Visiblement il laissa le chemisier à la jeune femme mais ce denier était maintenant complètement ouvert et n'avait plus donc grand intérêt. Elle sourit en remarquant qu'il avait ralenti sans doutes en ayant aperçu le second tatouage lui tatoué à un endroit beaucoup plus intimes que son jumeau. Elle lui sourit tendrement et repris

-Mais celles ci,elles sont pour toi et toi seul.

Alors qu'ils échangeaient un nouveau baiser plus qu'enflammais,les mains de Nana vinrent s'égarer sur la ceinture du Japonais et commencèrent à la lui retirer avec une lenteur elle aussi désiré.

H:désolé pas très long,mais le bras U_U

Nana avait un don, on ne pouvait le nier. Celui de comprendre ce que pouvait bien vouloir dire son petit ami derrière des phrases sibyllines ou carrément hors contexte. Son niveau de compréhension quand aux non dits sentimentaux de Chiyu était même parfois terrifiant pour le jeune homme qui avait toujours mis un point d’honneur à ne pas montrer ce qu’il pouvait ressentir vis-à-vis des gens, qui ne le comprenaient en général que par la liberté qu’il prenait avec eux de parler plus librement ou de leur accorder le regard qui s’accordait à la situation. Mais avec sa jeune amie, il n’y arrivait simplement pas. Même si en public il n’aimait pas s’afficher, ceux qui le connaissaient ne pouvaient que surprendre les regards qu’il jetait parfois sur la jeune fille ou les gestes doux et pleins de prévenance qu’il avait envers elle. Bref, il se surprenait parfois à ne pas vraiment afficher l’air détaché qu’il devrait. Dans la sphère intime, il avait du mal à être plus démonstratif, mais Nana savait ce qu’elle pouvait réclamer et à quel moment. Pour l’instant il se contentait de répondre avec une moue faussement vexée.

- Quoi rien n’est moins sur ? que je sois parfait ? bien sur que je suis parfait ! si tu doutes, je m’endors la maintenant tout de suite.

Vaine menace qu’il aurait été bien en peine de mettre à exécution, et de laquelle Nana ne pouvait de toutes façons pas avoir peur, au vu de la façon de la façon dont il la couvrait de caresses et de baisers, ce qui rendait la bravade aussi peu crédible que s’il avait proposé d’aller boire un verre en copain avec Komei. C’est à ce moment la que le canapé avait décidé de prendre des initiatives et de se mettre en position « couchage d’appoint ».
Chiyu sentait les mains aventureuses de sa compagne explorer son torse, voir la ceinture qui retenait encore le pantalon pour une durée qui se raccourcissait à mesure que la jeune femme y revenait. Ce n’est pas lui qui ferait ça tient. D’ailleurs il était très sage. Ses mains à lui n’était pas du genre à aller se balader à des endroits peux convenables. C’était du moins ce dont il tentait de se convaincre alors que ses doigts exploraient des contrées encore cachées par la chemise.

Ce n’est pas que je fasse une fixation sur les chemises, prada ou pas, mais c’était tout de même un vêtement qui avait un grand défaut : elle était pourvue de deux trous, prolongés ou pas par deux tubes de tissus plus ou moins long, nommés manches, et qui avait pour évidente destination de faire passer les deux bras du malheureux qui l’enfilerait. Bon d’accord finalement c’était pratique, surtout si on ne voulait pas porter un poncho. Mais dans la cas présent, cela présentait un inconvénient majeur : comment enlever une chemise totalement déboutonnée à une jeune femme dont les bras était pourvus de mains occupées à quelque chose qu’il n’était même pas question qu’elle interrompe, quand ces bras étaient enfilés dans ces manches redoutables ? En d’autres terme, elle la garderait sa chemise. Pour l’instant. D’autant qu’elle n’empêchait nullement l’exploration qu’il ne menait donc pas, ses mains étant bien entendu en train d’agir indépendamment de sa volonté. Pour peu qu’il en ait encore. Entre la fatigue, le mal de crâne, les gestes de sa petite amie et, avouons le, le désir qu’elle savait faire naitre, la volonté, la, tout de suite, ce n’était pas vraiment ce qu’il cultivait le plus. Sa main revint frôler le tatouage, juste à la limite du pantalon alors que Nana s’adressait à lui avec un sourire qu’il aimait à lui voir : plein de tendresse. Sa seconde main (souvenons nous qu’elle lui servait à ne pas se casser la figure) revient mettre en place à son habitude une mèche de cheveux de la japonaise, en suivant doucement et légèrement la ligne de sa joue. La seule fleur qu’il voulait qu’elle garde pour lui, c’était ce sourire sucré, doux, marquant une infinie tendresse. Une idée qui lui sembla si peu en accord avec ce qu’il pouvait dire qu’il se garda bien de détruire encore un peu sa réputation de macho. En plus, dit comme ça, il avait l’impression de réciter un chapitre d’un bouquin de la collection Arlequin. Vous savez, celle ou il y a une espèce d’Apollon pas beau et une blonde sur la couverture! IL valait mieux gérer son coté boulet, c’était plus facile. Il répondit dans un murmure alors que sa main passait doucement sous le pantalon, dans le mesure du raisonnable, …. Non ce n’était pas le bon mot. Le terme de raisonnable avait été banni depuis un moment de cette matinée, sans quoi ils n’en seraient pas la à 8heures du matin, en étant tous les deux complètement épuisés.

- J’espère bien!

Le jeune homme sentit les mains de sa bien-aimée quitter doucement son torse pour s’attaquer au second point stratégique majeur : la ceinture de son pantalon. D’ailleurs elle prenait son temps. Sans doute une sorte de revanche pour la façon dont il avait déboutonné la chemise. Quelle rancunière ! Puisque c’était comme ça et qu’elle ouvrait les hostilités … il s’attaqua lui aussi au pantalon de la demoiselle (ou à sa ceinture si elle portait une ceinture) sans pour autant cesser son harcèlement. Qui couvrait d’ailleurs à présent un champ beaucoup plus large …

[et j’ai du mettre du Céline Dion pour pouvoir écrire tout ça … je jure que j’ai honte ….]

Nana avait sans aucun doutes, avec le temps, acquis le don de comprendre ce que signifiait chacune des phrases cachées de son petit ami. Il n'en restait pas moins qu'elle ne se décourageait pas. Un jour le gros nounours en guimauve qu'il était lui dirait je t'aime, elle le savait. Elle ne savait pas quand mais après tout, si elle ne s'y attendait pas, la surprise ne serai que meilleure et l'émotion plus grande. Hors la jeune femme aimait particulièrement les moments où l'émotion était tellement grande et intense qu'elle nous submergeait et que même si l'on était bien incapable de l'expliquer, on se laissait aller dans cette dernière sans se poser la moindres questions. Et depuis qu'elle était avec Chiyu c'était cela qui lui plaisait. Il avait le don de lui procurer des émotions si fortes et intense qu'elle se laissait submerger en moins de deux minutes, alors nul doutes que le jour où il lui dirait je t'aime, elle pleurerait de joie durant plusieurs heures. Mais les larmes de joie, contrairement aux larmes de tristesse n'ont elles pas un délicieux gout sucré qui reste gravé à jamais dans notre cœur?

-Non,mais si tu n'étais pas parfait, je resterai tout de même là...

Le canapé, contrairement à son prédécesseur qui souvenons nous avait éjecté Nana et Chiyu sur le sol avait visiblement bien compris ce qui se passait et avait donc prit l'initiative de devenir un lit d'appoint. La jeune fille fouilla rapidement dans son pantalon et en sortit sa baguette grâce à laquelle elle verrouilla l'ensemble des portes. Elle ne voulait être déranger ni par les animaux, ni par le facteur.
Les mains de Nana tout comme celle de Chiyu fonctionnait, cela se voyait bien, indépendamment de la volonté de fer de la jeune femme qui les suppliait d'arrêter, ça se voit non? Bref, finalement les mains étaient trop fortes pour elle et ces dernières vivaient leur vie sur le torse du jeune homme en venant frôler de temps à autres sa ceinture. Mais après tout, les mains du jeune homme n'était pas plus sage que les siennes à venir découvrir les contrés que cachait la chemise...

La jeune femme trouvait elle aussi, en temps normal de nombreux avantages à la chemise. Avouons le c'était plus simple à retirer qu'un t-shirt qu'il faut à tout prix passer par la tête et par conséquent qui vous décoiffe à coup sur. Mais cette fois, elle aurait bien aimer porter un poncho justement. Ou alors ne rien porter de plus que son joli haut de sous vêtement en dentelle noir accompagnée de ruban de couleur marron glacé. Finalement, refaire sa garde de robe de sous vêtement à son arrivée en Angleterre n'avait pas été une si mauvaise idée que cela quand on voyait que maintenant deux yeux qui n'étaient pas les siens, aimaient à se perdre sur son corps. Bref autant dire, que finalement, enfiler cette chemise ce matin peu de temps après son réveil n'avait pas été la plus brillantes idées qu'elle n'ai jamais eut. C'était même plutôt, pour être exact, l'une des pires. Puis finalement, elle aimait bien sentir la main de son petit ami se perdre dans la limite de ma descendre sous les pans de la chemise et même couvrir, chacun des centimètres carrés constituant le haut de son corps, de baiser. Elle avait rarement connue sensation plus agréables que celle des caresses et de baisers offert avec amour. Et disons le, maintenant que la chemise de Chiyu avait rejoins le parquet, elle lui rendait bien l'appareil. Finalement, ils n'étaient pas plus raisonnables l'un que l'autre, sinon comment expliquer que si tôt, le canapé serve à accueillir leurs ébats et le fruit de ces derniers, à savoir les soupirs et les léger gémissement de plaisir due sans aucun doutes à leurs mains et aucunement à leur personne. Mais être raisonnable avait quelque chose de lassant que leur couple ne semblait pas connaître. La vie quotidienne et le côté lassant de cette dernière n'avait finalement pas eut de place dans leur couple, et ça même depuis qu'il vivait avec elle dans leur petit nid d'amour. Mais elle n'allait pas s'en plaindre. Si parfois ils se disputaient cela n'allait jamais plus loin et elle n'en était finalement pas mécontente. C'est alors qu'elle méditait sur tout cela, qu'elle sentit l'une des mains agile de l'ancien bassiste passait sous son pantalon dans la limite du raisonnable, si le raisonnable existant encore et venir chercher la suite de son tatouage ou au choix, le haut de la petit culotte assortie au haut.

-N'espère plus, sois en certain.

Alors que les lèvres de la jeune femme se mirent elles aussi à agir indépendamment de sa volonté et qu'elles couvraient le torse nu et musclé de baiser, ses mains vinrent s'attaquer avec une lenteur plus que nécessaire à son avis pour faire monter encore un peu la température, à la ceinture du jeune homme. D'ailleurs elles venaient d'en venir à bout et de la retirer du jeans du jeune homme pour la laisser rejoindre le reste des vêtements quand elle sentit des mains qui n'était certainement pas les siennes, venir retirer sa propre ceinture.

Gros nounours en guimauve … c’était sans doute un qualificatif que personne ne lui aurait jamais donné. IL n’avait rien ni physiquement ni dans son caractère d’un gros nounours en guimauve. Plutôt fin, relativement sérieux quoi que bagarreur si on le poussait un peu il n’aurait jamais songé à se qualifier ainsi ni que personne puisse y penser. Cependant on ne pouvait nier, en le voyant avec Nana, qu’il n’avait pas vraiment l’air du type dur au cœur de pierre. Surtout en ce moment. Passons.
La jeune femme avait visiblement vite compris que son compagnon, en dehors du fait de n’être pas doué pour ça, avait un réel problème avec l’expression verbale de ses sentiments. A sa connaissance, il n’avait jamais dit à aucune des aventures qu’il avait pu entretenir qu’il les aimait. Certaines étaient parties à cause de ça, mais en fait il n’était pas certain d’en avoir ressenti un réel chagrin. Une aventure finissait, une autre commençait, comme autant de tentatives de savoir si la distance était une malédiction familiale dont il pouvait se défaire. Mais à chaque fois, que ce soit lui qui rompe ou elle, il n’en avait jamais été à ne pas s’en remettre. Surtout les fois ou c’est lui qui rompait.

Mais dans le cas présent, il y avait quelque chose de réellement différent. Il s’en était rendu compte au fur et à mesure que sa relation avec Nana s’étoffait et gagnait en profondeur. Il se rappelait avoir toujours refusé la moindre expression publique de ses relations, à l’exception notable de sa période musicien pro, et beaucoup de ses promenades « en amoureux » se déroulait alors que sa petite amie du moment était à coté de lui. Et c’était ce qui lui sautait au yeux à présent. Ce qu’il avait pu connaitre jusqu'à maintenant était des jeunes filles « a coté » de lui. Ce n’était pas le cas avec Nana. Il acceptait et même recherchait, même s’il ne l’aurait pas avoué sous la torture, les petits gestes qu’il avait toujours refusé aux autres. Qu’elle lui prenne doucement la main quand ils se promenaient, qu’elle lui offre parfois un baiser discret et léger quand elle pensait que personne ne regardait, sa façon de le regarder et même sa façon à lui de ne jamais vraiment la quitter des yeux même quand il n’en avait pas l’air, bref la façon de la jeune d’appartenir à la sphère intime de Chiyu. En fait, pour revenir à ce que je disais, il ressentait que Nana n’était pas à côté de lui mais bien avec lui. Et ça faisait toute la différence. Ca faisait aussi qu’il ressentait plus intensément tout ces petits battements de cœur sur des choses parfois insignifiantes : s’occuper du chien, du chat, de la cuisine (c'est-à-dire se battre avec une omelette ….) Mais dans ces cas il retombait obstinément dans autre chose qui lui permettait de nouveau de rationaliser ses sentiments et ses réactions.

Et pour l’heure, ce n’était pas le cas. Le japonais ne ressentait aucun petit battement de cœur, mais tout un tas de gros. Il n’avait aucune envie de se rationaliser mais plutôt de se laisser aller. Ce qui d’ailleurs se voyait fort bien dans la façon qu’il avait de couvrir sa jeune amie de caresses et de baisers auxquels elle réagissait par des soupirs, voir des gémissement, et des frémissement qu’elle ne contrôlait visiblement pas. Ce n’était pas le cas du jeune homme (KOF KOF) qui se maitrisait donc parfaitement, ce dont tout le monde a bien sur conscience (KOF KOF KOF !!! ). Ce n’était pas parce que ses mains parcouraient les courbes par ailleurs charmantes de Nana et qu’il ressentait chacun de ses gestes (à elle donc) comme autant de décharges électriques 7 000 000 de watts qu’il ne contrôlait rien. Il contrôlait parfaitement la situation et pouvait même remarquer le joli petit ruban qui finissait si parfaitement le sous vêtement de sa douce amie. Comme quoi il pouvait encore réfléchir non ?. S’il voulait s’arrêter, il s’arrêterait. C’est juste qu’il n’avait pas envie. Voila. Il fallait savoir se convaincre des choses dans la vie et tout personne ne pouvait douter de sa parfaite maitrise de la situation.
D’ailleurs pour preuve il arrivait à faire la part des hormones et de la réflexion pour s’en rendre compte …..

Sous l’attaque implacable de la jeune femme qui se maitrisait donc tout autant que lui, le jeune homme se sentit soudain perdre encore quelques grammes. Il avait déjà perdu le poids d’une chemise et ne put que voir la main de Nana balancer victorieusement le pauvre ruban de cuir travaillé qui n’avait rien demandé à personne dans un coin de la pièce. Si Sushi retrouvait la ceinture avant lui, il était bon pour s’en racheter une. Et comme il n’était pas du tout absorbé dans son activité, à savoir pour l’instant détacher doucement la ceinture de la jeune femme (qui avait d’ailleurs décidé de prendre son temps elle aussi) avant de s’attaquer à la fermeture du pantalon, sous lequel il passa une main légère et tout à fait décente je vous rassure, tentant de suivre la tige de la fleur dont il ne voyait pas le dessin sous la toile, et qu’il ne faisait qu’imaginer, il arrivait à penser à tout ça à la fois. Et si vous avez réussi à comprendre cette phrase, vous êtes très fort ^^'
De plus les pantalons féminins étant ce qu’ils sont et Nana n’étant pas du genre à porter un baggy, la latitude de manœuvre n’était pas énorme. Donc on reste sur de sages (ou presque) caresses. On est quand même sur un forum pour mineurs.

Ce que Nana ne pouvait cependant pas savoir, c’est qu’il n’avait jamais été aussi prés de lui dire ce qu’elle attendait d’entendre. Mais une fois de plus, il se ravisa et se contenta d’un baiser sous l’oreille de sa bienaimée.

-IL y a plein de choses dont je suis certain…

Ce qui ne voulait strictement rien dire mais ça faisait croire que le dialogue continuait alors que le dialogue, la, pour l’instant, ben ce n’était pas le moment ^^’

» Musicalement votre [Nana]

une vie ereintante (^^' ) [Nana - terminé ]

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