Invité
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| Sujet: So-Delicious Sam 26 Déc - 22:18 | |
| |DescriptionBonjour,
Je suis Emilien Stewart et je suis le fondateur de l’université Autika, université dans laquelle vous avez décidé de consacrer vos études. J’ai fondé cet endroit par temps éclairé, après plusieurs années à m’adonner aux sciences de l’informatique. Le ras-le-bol de se lever tous les matins et de s’obliger à aller travailler me donnait des sensations de picotement un peu partout et c’est pourquoi, après mon séjour à l’hôpital, je décidai de fonder une université, où les étudiants seraient heureux de travailler, d’étudier tout en s’amusant.
L’université Autika est une université conçue selon mes soins. Chaque plan, chaque bordure et chaque parc ont été conçus par moi-même et ce, après de nombreux sacrifices. J’avais cependant gardé un côté enfantin et c’est pourquoi j’ai été l’un des premiers à concevoir l’alliance des «confréries ». C’est une idée qui m’est apparue alors que je ramenais mon fils d’une colonie de vacances et j’ai trouvé l’idée excellente. Faire de l’université, une énorme colonie de vacances, où les étudiants seraient maitres de leur maison. C’était un moyen de former l’étudiant dans le monde adulte, mais aussi de permettre aux jeune tendus, de se libérer de l’emprise de leurs parents ou bien de leur timidité. J’avais même prévu pour leur arrivée, une sorte de bizutage, bien entendu raisonné par les anciens étudiants, qui gouverneraient les maisons.
J’avais crée trois confréries grecques en l’honneur de mes origines.
La première s’appelait « Psi-Mu-Thêta », je souhaitais une confrérie un peu boisée, avec des étudiants aimant les valeurs primaires, je voulais qu’ils aient un certain pouvoir de justesse, d’ordre, de beauté et de naturel. Une confrérie qui se marierait bien avec le mot harmonie. Un peu comme une maison dans les arbres, c’est ce que j’avais dessiné… Je m’imaginais un monde d’adultes sans complots, aussi beaux les uns que les autres et qui acceptaient tout le monde sans conditions. Qu’ils soient sportifs, naturels, riches ou pauvres, chacun ne formerait plus qu’un dans cette confrérie.
La deuxième que j’avais décidé de créer était « Oméga-Tau-Delta ». C’était une confrérie plus portée sur la mixture mais de « haute classe ». Une confrérie qui aurait un peu de mal à se mettre au même niveau que les autres car ils auraient été habitués au luxe. Les voyages, les billets … pour eux tout aurait ce sens là. En sport, ce seraient eux qui auraient les meilleurs équipements, en cours … eux qui auraient les meilleures fournitures. De plus, je voulais dans cette confrérie, regrouper tous les étudiants les plus intelligents, ayant des valeurs autres que les nouveaux hamburgers à la mode et les frites à la saucée.
Puis me vint une autre idée. Je regardai mon fils en train de se battre contre une horde d’élèves, il était seul contre six, mais c’était pourtant lui qui menait la danse. Il était espiègle, malin et toujours à vouloir s’amuser plutôt que de travailler. C’est là que me vint cette idée … Créer LA confrérie la plus maltraitée du campus ! Ils n’aimeraient personnes, se seraient de vrais rebelles ! Ils auraient pour préoccupation, l’alcool, le sex et le Rock and’roll. En sport ils seraient les plus nuls, pourquoi ? parce qu’ils auraient fait la fête le soir d’avant et qu’ils ne se seraient levés que deux heures avant le match. En cours, ils seraient souvent absents et lorsqu’ils seraient présents, il mettraient les professeurs à genoux !
… C’est en cet instant que j’eus mon malaise …
Malheureusement pour moi, je ne vis jamais le bout de mon œuvre puisque je décédai peu de temps avant le début de l’année scolaire. On édifia une statue à mon nom dans la cour principale et chaque semaines, des matchs sont organisés pour avoir l'immense privilège de gagner la coupe inter-confréries Stewart's. Maintenant de là haut, je regarde mes élèves et mon université en constatant avec effroi que malgré mes soins, tous mes efforts on été réduit à néant quand, mon seul et unique fils reprit l’affaire … vous savez celui dont je vous ai exposé les mésaventures pendant ce récit ? Je constate seulement, la déchéance des confréries …
Emilien Stewart |
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