Un jour comme les autres [FE]

Il est encore tot le matin, mais le jeune garçon est plutot matinal aujourd'hui... L'asiatique observe les lieu légérement du regard, personne à l'horizon on dirait bien cela tombe bien, il est plutot du genre solitaire naturellement.
Sentit un flocon s'écraser sur le bout de son nez, la jeune homme léve les yeux doucement vers le ciel, la neige commence à tomber... Soupire légérement puis il se dirige silencieusement en direction d'un grand arbre et s'assoit contre son tronc, prend un livre dans son sac et commence à le feuilleté...

* P-censured- de pays de m-censured-... Ahhh... Y’ fait froiddddddd... *

Et oui, Lyz, c’est normal, non seulement on est en hivers, mais en plus de ça, tu es en Angleterre… Et faut sortir couverte, hein… Pas juste la cape balancée sur les épaules, la robe de sorciers virevoltante. T’es un peu censée faire ta petite frileuse… Enfin bon, tu l’auras voulu…

C’est donc en cette magnifique matinée que notre demoiselle a eu l’excellente idée de sortir avant d’aller manger, histoire de bien commencer la journée… Raison débile, je vous l’avoue, mais la véritable est que l’ennuie tue, et qu’elle risque sa vie à chaque instant… C’est donc en sortant dehors qu’elle s’est -enfin- aperçut que, Oh malheur, le soleil se reflétait tout bêtement sur l’immensité blanche s’offrant à elle, et qu’il faisait froid, contrairement à sa dernière sortie, datant sûrement de… Septembre.

Lorsqu’elle désira s’aventurer au-delà des marches glissantes -parce qu’en plus elle glissa, et se rattrapa de justesse, chose ardue-, elle fut soulagée de remarquer que son pied ne s’enfoncerait pas dans la neige tout juste posée là. La demoiselle se balada donc un instant, observant les alentours. Personne. Ah, si… Là bas, un jeune homme qui avait encore le temps de s’enfuir. Dommage, elle marchait déjà vers lui, et se mit à sa hauteur. Il ne lui fallu qu’une seconde pour analyser la situation, et agir en conséquence. D’un ton réprobateur, elle ne put s’empêcher une remarque.

« Je n’ai pas du tout aimé ce livre… »

Kyoschiro est comme absorbé dans son livre, ne ressentant pas le froid, ni les bruits qui l'entoure... Rien ne l'intéresse pour le moment, mais il leve un oeil tout d'un coup de son bouquin en voyant un personne arrivée en sa direction.. Enfin il y fit pas plus attention que cela, et continu de lire son livre en tournant doucement la page.
Soudain une voix féminine s'éléve au dessus de lui, Kyo leve donc les yeux vers la personne de tout à l'heure.. Observe quelques secondes à peine la jeune femme blonde, puis replonge dans son livre et dit doucement à la fille..

- Hum.. Qu'est ce que sa peut bien me faire ?!!

Continu de lire, si cette fille est venue juste pour lui dire ça elle peut faire demi tour tout de suite.. ET de plus Kyo deteste avoir de la compagnie !!! Tourne une nouvelle page en continuant de lire comme si rien n'était.

Ce que ça peut bien lui faire ? A bien y réfléchir, rien. Elle paraissait être un parasite entré dans sa scène de solitude. Mon pauvre, elle a bien l’impression que si tu continues, ta scène de solitude risque de durer pas mal de temps… Mais c’est dommage, car Liz aime jouer les parasites. Ah, tu veux l’ignorer… Ce qui est bien avec elle, c’est qu’elle a l’habitude de parler aux murs… Au vent aussi, quand il n’y a pas de mur. Donc bon, quelqu’un qui la renvoie paître à chacune de ses phrases, ça lui changera pas beaucoup…

« Rien du tout… »

Elle leva devant elle sa main, à plat, pour cacher le visage du jeune homme lisant. Elle s’accroupit comme pour elle à sa hauteur, et dit d’un ton enfantin, presque étonné…

« J’ai fait attention à ta personne… »

Ce que l’on pouvait traduire en gros par : Je t’ai fait exister auprès de quelqu’un, c'est-à-dire Moi, personne admirable, cela va de soi. Seconde traduction, cela peut également être : J’ai daigné t’adresser la parole… Un sourire, doucement, se dessine sur ses lèvres, tandis qu’elle laisse sa main retomber, tentant d’observer le visage du jeune homme trop peu bavard. Bon, très bien. Sans lui demander, et sans plus de cérémonies, elle vint s’asseoir à coté de lui. D’un ton las, elle soupira, laissant sa pensée traverser ses lèvres en un murmure bien audible emporté par le vent…

« Pourquoi les gens sont-ils tous pareils… »

N’importe qui lui aurait répondu telle que l’avait fait le jeune homme, et n’importe qui aurait réagit en l’ignorant. En y repensant, c’était plutôt positif. Ce n’était pas un imbécile qui allait balancer ce livre sous prétexte qu’elle lui avait dit ça… D’autant plus que le livre qu’il lisait, elle n’avait aucune idée de ce que c’était…

Kyoschiro est maintenant encore une fois plonger dans son bouquin, en réalité ce livre n’est pas vraiment très passionnant mais cela lui permet de passer le temps, car l’ennui y a pas pire, Kyo sait ce que c’est il a toujours était seul pour tout… Ne réagit pas quand elle répond que cela lui fessait rien, en vérité il n’avait pas écouté sa réponse, il se s’attendait même pas à une réponse d’ailleurs.
Le simple fait de la question de Kyoschiro aurait du faire partir la jeune blonde, car celle-ci était un peu brutal, il souhaite rester seul et pas le moindre du monde avoir de la compagnie.

Quand la fille mit sa main a plat devant elle en direction de l’asiatique, cela attire l’attention de Kyoschiro, l’observe en hausse légèrement un sourcil et se demande ce qui prend à cette fille tout d’un coup… Elle peut réagir comme tout le monde et le laisser tranquille, écoute ce qu’elle lui dit, l’étonnement se lit sur le visage de Kyo qui continue de fixer la blondinette.
Ne sait pas vraiment comment il doit interpréter la phrase de celle-ci, Kyo n’a rien dit jusque là, rien ne l’intéresse vraiment dans la vie alors parler à quoi bon perdre son temps…

La jeune fille s’assoit à côté de lui, comme ça, sans rien demander, comme s’ils étaient amis… Lui jete un léger regard, cette fille est vraiment sans gène, elle croit qu’une phrase et un sourire son suffisant pour se permettre de s’y miser comme cela.
Mais kyo ne dit toujours rien, il n’est vraiment du genre à blesser les autres, non, en réalité il reste calme et puis il fait rien d’autre que ce soit ami ou ennemi, il laisse faire les autres ce qu’ils veulent sans rien dire…
Baisse les yeux sur son livre une nouvelle fois, écoute la phrase de la jeune femme, toujours le nez dans son livre, il lui demande alors :

- Pareil ?!...

Et puis tourne les yeux vers elle.

- …Tu te trompe, ont n’est tous différents.. Qu’on le veuille ou non !!

Est entrain de se demander pourquoi il dit cela, il as pas envi de partir dans un débat surtout aussi inintéressant que celui là. Pour le calme et la tranquillité du matin c’est vraiment raté pour cette fois…

Elle avait enfin attiré son attention. Un point de plus, Liz, c’est déjà ça. Malgré son enfermement, la solitude qu’il semblait vouloir garder, malgré le mur qu’il créait envers elle, elle savait passer à travers, et gagner du terrain. Qu’ils devienne amis ? C’était trop lui demander, autant à elle qu’à lui. Pour lui pourrir la vie, c’était le meilleur moyen… Non, il ne fallait pas rêver. En revanche, lui parler pouvait lui occuper une petite heure, et c’était déjà ça de gagner. Et puis, lui, il avait besoin de s’ouvrir un minimum.

Lorsqu’il lui répondit, elle afficha un sourire amusé, et non pas moqueur. Elle scruta ses yeux un instant après ses paroles, laissant le silence retomber, ne laissant pas encore la réponse franchir ses lèvres. Son regard se leva sur le ciel, laissant les flocons de neige embrasser son visage, et laissa passer quelques minutes. C’est comme un cheval que l’on éduque, une fois qu’on a obtenu ce que l’on veut, on cède… Puis, sa réponse franchit ses lèvres, tandis qu’elle reporta son regard sur le jeune homme.

« Tous pareils, mais tous différents… Un débat difficile, mais déjà clôt. Tu es pareil aux autres, qui dans une telle situation, réagissent pour que je parte. Suis-je comme ceux qui s’en vont déçus ? »

Si la demoiselle aurait pu développer, elle ne se sent pas de faire une thèse. Elle préfère commencer doucement, voir sa réaction, et tenter de tenir le plus longtemps. Est-ce un défi ? Ah, peut-être, à voir… De toutes façon, s’il décide de l’ignorer, elle continuera son monologue, et saura à nouveau le faire réagir… Elle pourrait tout aussi bien décider de s’en aller, le laissant là, lui et sa solitude, que vont attirer d’autres gens qui vont partir en l’espace d’une seconde, rejetés par cette personne associable. Autant s’amuser un peu…

« Tu est comme ça avec tout le monde ? Nan parce que ça doit t’être ennuyant, à force… »

Si elle avait dit cela d’un ton indifférent, c’était pour lui montrer qu’elle n’éprouvait ni pitié ni compassion. Non, elle n’avait fait que souligner l’ennui que devait être une vie sans personnes qui ne fait attention à vous. Oui, les gens viennent, tentent de trouver une conversation, et se font rejeté. Mais si sa vie ici se résume à cela, alors on va ériger une tombe sous en arbre dans ce parc, et noter en gros pour les suivants : mort d’ennui…

Après que Kyo eut terminé sa phrase, il remarque que la réaction de la jeune fille, l’observe sourire puis se taire, plutôt bizarre comme réaction, enfin bon il en n’a rien à faire du tout ce n’est pas son domaine les réactions humaines… Les humains sont si compliquer que même des fois il se comprend pas lui-même.
Il reste pensif en la regardant puis revint à lui, quand elle reprit la parole. Kyo la regarde sans rien répondre, comme s’il avait vraiment que sa à faire, répondre à des questions qui mène à rien du tout à part passer le temps peut être bien…

- Non…

L’asiatique esquive légèrement un sourire puis regarde la jeune fille, vient de remarquer qu’il lui parle sans connaître son nom, bref cela n’a peut d’importance…

- Mais tu trouve que je suis pareil aux autres à vouloir te faire partir, je ne pense pas… La plupart des humains déteste la solitude, …rare sont ceux qui ne cherchent pas leurs affinités avec les autres… Bref !!! Je n’ai pas envie de parler ça trois heures, ça m’ennui encore plus !

Kyo n’a pas du tout envie de continuer à parler et surtout de ce genre de sujet qui ne mène à rien, espère qu’elle va s’arrêter là.
Crut pendant quelques secondes qu’elle s’était enfin décidé à partir et le laisser tranquille, mais il se trompe surement… La blondinette lui pose une question, il soupire doucement en la regardant.

- Cela dépend de mon humeur… Et puis je m’ennui pas là, je lis !!!

Fit il légèrement puis reprit son livre entre ses mains en replongeant dedans…

[ Gomenasai, j'ai pas pu te répondre avant :S ]

Elle l’écouta parler… Et là, la révélation lui vint. Oh, non, elle ne vit pas Dieu, désolée. Elle n’eu pas l’éclat d’intelligence en plus, nope, c’est mort. Non, elle se rendit réellement compte que cette discussion était totalement vaine, et qu’il serait toujours comme ça avec elle-même si elle se mettait à danser la salsa en chantant du Lordi devant lui. De ces gens là, on ne pouvait rien tirer. Et de là vient le masque de la résolution, qui remplace tous les autres. Bien. Puisqu’il en est ainsi, elle ne répondra pas à ses paroles. Je ne suis pas sûre qu’elle tiendra longtemps, mais bon, ce n’est pas grave. D’un geste de la main, elle fait passer le sac en bandoulière qui était derrière elle devant, et en sort un carnet et un crayon. On va prendre une autre méthode, parfois, c’est mieux.

Ainsi, pendant à peine une minute, le voyant plongé dans son livre, le crayon de bios va parcourir le papier découvert, et esquisser quelques traits qu’on ne reconnaît pas, pour devenir petit à petit quelque chose de réel, de concis dans l’esprit de la jeune fille. Puis cette chose se métamorphose, pour épouser les formes du paysage devant elle, c'est-à-dire… Ben pas grand-chose. Cependant, une minutes de silence en compagnie de quelqu’un, c’est déjà trop lui demander, aussi laisse t’elle échapper d’un ton plaintif et énervé, appuyant bien sur la dernière syllabe…

« Je déteste m’ennuyer… … … … »

Et oui, ma chère. D’ailleurs, ce qu’elle n’a toujours pas compris, c’est pourquoi elle est là, à ne rien faire, avec lui, alors qu’elle pourrait très bien aller ne rien faire ailleurs…

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