Dernier entrevu (Fe : Aaron Smith)

Le ministère était bondé de monde. Il était pourtant très tôt. Dans cette foule incroyable, Charlie apparut par transplanage. Il était comme toujours habillé d’une robe un peu froissé et poussiéreuse. Pourquoi était-il là et aussi tôt. Charlie avait un ami et un client à voir pour la dernière. En effet, Charlie arrêtait sa carrière de dresseur de dragon pour revenir ici et reprendre contact avec sa famille trop longtemps laissé de côté. Il en avait profité donc pour effectuer une dernière vente de relique de dragons à Aaron Smith. Il avança le long du hall, regardant et reconnaissant certains des visages des fonctionnaires. Quand on a un père comme le sien, on a apprit à connaître tous les gens du Ministère. Les Weasleys étaient généralement très apprécié. Arrivant à l’accueil, il ne demanda pas son chemin, il était un habitué et ce n’était pas la première fois qu’il faisait l’intermédiaire. Il prit l’ascenseur et arriva à l’étage voulut.

-Salut Charlie !

L’interpellé se retournait et reconnut immédiatement le petit sorcier joufflus

-Oh Kenny, sa va ?

-Ouep…qu’est-ce que tu fais ici ?

-Bah là, je vais faire ma dernière commission et puis je reste au bercail.

Il parla un instant avec ce vieil ami de la famille. Puis il reprit son chemin en direction du bureau convoité. Les couloirs lui étaient vraiment familiers. C’était assez étrange de se convaincre qu’en effet, il était décidément de retour. Enfin, plus le temps de penser à cela, il était déjà arrivé. Il frappa à la porte et attendit la réponse.

Aaron était penché au-dessus de son bureau, étudiant un dossier. Plus précisément, il tenait une lettre dans ses mains qu'il était en train de relire. Sur le haut de la feuille, à gauche, on pouvait y lire le nom de " Charles Weasley ".Aaron avait reçu le dossier trois jours plus tôt, et comme marqué sur la feuille, ce serait la dernière fois qu'il marchanderait ensemble sur des parties de dragons. D'ailleurs, et c'était assez rare, Aaron appréciait presque Charles Weasley, qui était un client très sérieux et Aaron savait apprécier son bon sens des affaires. Mais, cette fois ci, Charles n'avait pas mis sur la feuille les objets qu'ils allaient négocier. Aaron disposait lui d'une enveloppe de 2000 gallions pour négocier avec Weasley.

Soudain, un objet rond à côté de lui se mit à biper. Charles Weasley venait d'entrer dans le Ministère. Cet objet était assez utile à Aaron, car il lui indiquait quand les personnes avec qui il avait rendez-vous entraient dans le Ministère. Aaron leva sa baguette et les dossiers se rangèrent dans l'armoire, laissant un bureau vierge, mise à part le dossier de Weasley posé au centre. Il fit apparaître un petit coussin sur la chaise de son interlocuteur, histoire de le mettre dans les meilleures conditions. Finalement, il attendit, en joignant ses mains, sa baguette sur le bureau.

Quelques minutes plus tard, trois coups secs résonnèrent dans le bureau de Aaron Smith.Il se leva et resta debout derrière son bureau, avant de prononcer un rapide :

- Entrez.

- Entrez

Charlie ne se fit pas prier et entra. Le bureau était comme dans ses souvenirs : majestueux, propre, impressionnant… Jamais de sa vie lui ou un autre Weasley n’aurait put avoir un tel bureau. Il sentait le luxe et le bon goût. Le rouquin avait toujours eu beaucoup de respect pour Aaron. Il avait une prestance, une certaine classe. Rien de bien étonnant à ce qu’il est autant de responsabilité. Charlie s’était toujours sentit lors de leurs rendez-vous assez…minable si l’on put dire. Aaron était un homme d’affaire, un intellect, un homme charismatique qui avait réussi alors que lui, s’était plus les muscles, le physique, le gars en plein air. Rien que de tenue, il y avait une différence énorme. Charlie était mal rasé, les cheveux coiffé par le vent et l’oreiller, une robe miteuse et poussiéreuse ou quelques traces de griffures la déchirât à quel qu’endroit alors que lui, était habillé avec chic, rasé de prés et coiffé correctement.
D’un balancement de gauche à droite, Charlie chassa ses idées saugrenues de sa tête. Tout le long de sa vie, le cadet des Weasley avait passé outre ses problèmes d’argent synonyme à sa famille. Il s’en était toujours fiché de ne pas avoir le dernier balai, de n’avoir qu’une robe de seconde main, il s’était toujours fiché de ce monde matérielle qui englobait ce monde fait de vanité et d’obsolescence. Mais face à cet homme qu’il ne détestait, qu’il admirait dans un certain sens, il s’était sentit comme un moins que rien. Mais il passa là encore l’idée.
De sa physionomie robuste, charpenté même, Charlie s’avança à pas posé en direction du bureau et serra la main à Aaron qui s’était levé par politesse. Charlie, un mince sourire aux lèvres dit

-Ravis de vous revoir Monsieur Smith.

Il inclina légèrement la tête lors de leur salutation avant de reprendre toujours souriant.

-J’espère ne pas vous avoir trop fait attendre.

Aaron attendait derrière son bureau, sa main droite posée dessus. Lorsque Charles entra dans le bureau, Aaron s'avança de quelques pas et serra la main de Weasley. Il retourna à son bureau, s'asseyant, et joignit ses mains, tout en regardant Charles Weasley. Il le regarda, affichant un léger sourire. Cet homme ne changeait pas, toujours négligé sur lui-même, les cheveux dans le vent, comme nous pourrions dire. Mais malgrè tout cela, Aaron ressentait un certain respect pour cet homme. Lui, qui, d'habitude avait beaucoup de mal à avoir du respect pour quelqu'un, il était étonnant qu'il en ait pour un Weasley, un traître à son sang comme pourrait dire la communauté magique du côté obscur de la magie.

-Ravis de vous revoir Monsieur Smith.

- Moi de même, M.Weasley.

-J’espère ne pas vous avoir trop fait attendre.

- Non, non, ça va. Asseyez-vous, je vous en prie.

Aaron sourit légérement et prit la feuille principal du dossier Weasley. Il relut rapidement la feuille et leva son regard vers Charles, qui le regardait fixement, attendant sans doute qu'il prenne la parole.

- M.Weasley, j'ai eu la désagréable surprise d'apprendre que vous quittiez le métier, et que ceux-ci serait sans doute notre dernière négociation.

Aaron reporta son regard sur la feuille. Il allait attendre sa réponse, et enchaîner sur le fait que Charles n'avait pas préciser les objets qui seraient négociés durant cet entretien. Cela semblait bizarre pour Aaron, mais bon, il allait forcement avoir une réponse.

Lors de sa salutation traditionnelle, Aaron répondit tout aussi solennellement

- Moi de même, M.Weasley.

Il s’était assis dans une posture plutôt imposante, démontrant plus que bien le pouvoir, l’autorité qu’ile incarnait. C’était assez intrigant de voir des hommes de la trempe d’Aaron, portant le prestige à ravir. Il invita bien entendu l’ainé Weasley à en faire de même.

- Non, non, ça va. Asseyez-vous, je vous en prie.

-Je vous remercie

Charlie obéit à s’assis dans le superbe fauteuil à sa disposition et attendit, le regard fixé sur Aaron qui survolait des yeux un dossier, le leur surement, les deux jambes plantaient dans le sol, les bras croisés. Quand ce dernier finit de regarder le dossier, il reporta son attention sur le Weasley.

- M.Weasley, j'ai eu la désagréable surprise d'apprendre que vous quittiez le métier, et que ceux-ci serait sans doute notre dernière négociation.

Charlie se racla la gorge avant de répondre un petit sourire aux lèvres.

-Oui, c’est vrai. Je vous confirme qu’en effet, c’est la dernière fois que je jouerais le rôle d’intermédiaire. J’ai décidé de changer de voie. Cette guerre qui a fait rage à particulièrement touché ma famille. J’aimerais le plus possible profité des membres restant. Je pense que vous comprenez ?

En effet, la raison principale au retour de Charlie, ici, en Angleterre était simplement le fait qu’il venait enfin de comprendre où étaient les priorités. Il avait perdu ses parents et deux de ses frères à des milliers de kilomètre de là. Il avait presque perdu sa famille des yeux, la négligeant pour le travail en se disant qu’il aurait bien le temps de les voir plus tard. Mais maintenant, il se rendait compte de sa bourde monumentale et voulait rattraper cette erreur.

-Oui, c’est vrai. Je vous confirme qu’en effet, c’est la dernière fois que je jouerais le rôle d’intermédiaire. J’ai décidé de changer de voie. Cette guerre qui a fait rage à particulièrement touché ma famille. J’aimerais le plus possible profité des membres restant. Je pense que vous comprenez ?

- Effectivement, c'est compréhensible M.Weasley. Je suis juste affligé de perdre un si bon client.

Un léger sourire s'afficha sur le visage de Aaron. En fait, ce que Weasley ne savait pas bien entendu, c'était qu'Aaron était déjà au courant des pertes de la famille Weasley, étant lui-même mangemort. Il jeta un nouveau coup d'oeil sur son dossier et releva la tête, avant de prendre la parole.

- Très bien. Puis-je savoir ce que nous allons négocier aujourd'hui ?

Aaron ne voulait pas perdre trop de temps, car après la négociation avec Charles Weasley, il avait encore cinq négociations à faire dans la journée et également une note à rédiger pour l'Australie. Il avait donc pas mal de boulot qui l'attendait, mais c'était son métier et il aimait ça. A l'aide de sa baguette, il alluma les chandelles qui se trouvaient au-dessus d'eux pour y voir plus clair, et rangea sa baguette dans sa poche. Il joignit ses mains et regarda assidument Weasley, attendant sa réponse.

Face à sa réponse, Aaron réagit avec condescendance. Là était le gros défait des hommes de la classe de celui qui se trouvait en face de Charlie. Leurs excuses, leurs compassions étaient elles pensées, véritables ou était-ce juste par simple politesse…peut être même les deux.

- Effectivement, c'est compréhensible M.Weasley. Je suis juste affligé de perdre un si bon client.

Un client ? Le mot n’était peut être pas le mieux choisit. L’entreprise si l’on put dire que représenter Charlie continuerait après son départ à faire du business avec Monsieur Smith. Le départ de l’ainé Weasley ne changeait vraiment pas énormément la donne mais il ne fit pas cette remarque à Aaron.

- Très bien. Puis-je savoir ce que nous allons négocier aujourd'hui ?

Charlie acquiesça et se concentra sur l’origine de leur entretien. Il l’avait compris avec le temps qu’Aaron était direct, un vrai forçat du travail. Ni une, ni deux, Charlie sortit sa liste de biens à proposer à Aaron. D’ailleurs en parlant de cela.

-Je m’excuse si la liste n’est pas parvenu jusqu’à vous…le seul hibou disponible a était mangé par un magyar à pointe…pauvre Chiffou.

Puis Charlie posa cette fameuse liste sur le bureau d’Aaron, cette dernière éclairait par quelques bougies allumées par précaution par Monsieur Smith quelques minutes auparavant. Il ya avait les produit de base, ainsi que leurs quantités, peu de nouveauté à part des pointes de Boutefeu chinois. Charlie se posa quand le fauteuil moelleux et attendis patiemment que son interlocuteur en prit connaissance. Pendant ce temps, Charlie jeta un regard dans le bureau plus que soigné d’Aaron : sobre mais de bon goût. Comment quelqu’un pouvait rester enfermer toutes ces journées durant dans une pièce aussi renfermé. Cela le dépassait. Il était depuis cinq minutes, mais l’ainé Weasley avait déjà des fourmis dans les jambes à ne pas marcher.

-Je m’excuse si la liste n’est pas parvenu jusqu’à vous…le seul hibou disponible a était mangé par un magyar à pointe…pauvre Chiffou.

- Oh ce n'est pas grave. Du moment que vous avez la liste avec vous. Ah, merci.

Charles Weasley venait de déposer la feuille des biens sur le bureau de Aaron. Immédiatement, ce-dernier prit la feuille et la consulta longuement. En fait, rien ne changeait de d'habitude mise à part quelques nouveautés comme des pointes de Boutefeu chinois. Effectivement, Aaron pensa immédiatement que cela allait revenir cher, car les pointes de Boutefeu chinois était en or. Une nouveauté également était les cornes en or de Cornelongue Roumain, ainsi que des griffes de Pansedefer Ukrainien. Immédiatement, Aaron prit sa baguette et fit apparaître un bout de papier dessus. Il écrivit une phrase et l'envoya d'un coup de baguette. Quelques secondes plus tard, une bourse bien remplie apparut sur le bureau. Aaron restait dans ses pensées, en contemplant la feuille. Il voulait fixer un prix raisonnable, mais avantageux pour le Ministère. Il releva la tête, afficha un sourire et dit, sereinement.

- Très bien M.Weasley. Les nouveautés que vous me proposez m'ont l'air excellente, j'espère qu'ils seront d'aussi bonne qualité que vos produits de d'habitude. Alors parlons affaire. En ce qui concerne les pointes de Boutefeu Chinois, je vous propose 6 gallions l'unité. Je pense que c'est un prix raisonnable. En ce qui concerne les cornes en or de Cornelongue Roumain, j'ai pensé fixer le prix à 12 gallions l'unité, ce qui me semble un bon prix. Avant de continuer, j'aimerai donc entendre votre avis sur ces deux produits.

Aaron souriait, les mains jointes. L'air était plutôt frais, ce pourquoi Aaron fit apparaître un bocal et quelques secondes plus tard des flammes qui volèrent dans le bocal. Il plaça le bocal sur le côté de son bureau. C'était une châleur agréable, c'était toujours mieux que le froid hivernal.

Dés que la liste atterrit dans les mains expertes d’Aaron, il y porta toute son attention après avoir dit à Charlie

- Oh ce n'est pas grave. Du moment que vous avez la liste avec vous. Ah, merci.

Charlie resta là, un moment, laissant son esprit vagabonder ailleurs. Il savait que l’attention d’Aaron était entièrement portée à liste et qu’il délaissait un instant Charlie pour cela. On pouvait voir dans son regard qu’il jugeait chaque mot, comptant et réfléchissant sur d’éventuels prix à proposer. Charlie regardait ses pieds, attendant le verdict. Puis Aaron fit envoyer un courrier et une bourse apparut sur le recoin du bureau…apparemment, il avait sous estimé l’éventuelle valeur des marchandises. Enfin, quelques minutes plus tard, Aaron reporta son regard en direction du jeune roux.

- Très bien M.Weasley. Les nouveautés que vous me proposez m'ont l'air excellent, j'espère qu'ils seront d'aussi bonne qualité que vos produits de d'habitude. Alors parlons affaire. En ce qui concerne les pointes de Boutefeu Chinois, je vous propose 6 gallions l'unité. Je pense que c'est un prix raisonnable. En ce qui concerne les cornes en or de Cornelongue Roumain, j'ai pensé fixer le prix à 12 gallions l'unité, ce qui me semble un bon prix. Avant de continuer, j'aimerai donc entendre votre avis sur ces deux produits.

Charlie n’était pas un commercial, loin de là. Il était plutôt franc et donner son avis honnête sur la valeur des choses. Les marges et le business, ce n’était pas sa tasse de thé. Alors pourquoi l’envoyé ? Charlie attirait souvent la sympathie des clients par sa franchisse et sa simplicité. Il réfléchit un instant à la question de Monsieur Smith avant de répondre sincèrement.

-Pour moi, les pointes de Boutefeu méritent seulement 3 ou quatre gallions. Elles sont été retirés à plusieurs jeunes dragon et sont encore à une taille raisonnablement petites, pas assez pour justifier six gallions en tout cas. Malgré tout, elle reste de très bonne qualité

Voilà une preuve flagrante de son innocence et de sa franchise. Il baissait même le prix de ses produits et présenter son véritable avis, pas le plus avantageux certes mais c’était le sien et c’est ce que demander Aaron. Puis, il reprit

-Par contre, je me vois vous dire que les cornes valent au moins 15 gallions. Elles sont de très bonne qualité et on les décaler les meilleurs du marché. Mais si comme lors de vos précédentes commandes, vous dépassez la tonne de sang de dragonneau, nous pouvons vous faire un prix et vous les baisser à 13 l’unité. Honnêtement, je pense que cela vaut le coup. Mais si le profit pour vous valent mieux que la qualité, je vous conseillez d’allez voir Briquait&Cie. Elles sont de très faible qualité mais le prix est plus qu’intéressent.

Il regarda un instant Aaron. La plupart aurait été estomaqué de voir un vendeur faire de la pub si l’on peut dire à une autre boutique mais son interlocuteur était au courant de sa franchise qui allez contre généralement le sen commerciale capitaliste.

Voilà une des choses qu'Aaron appréciait chez son client, c'était sa franchise. En effet, Aaron n'avait pas du tout réfléchi à l'âge des Boutefeu chinois. Il était sûr que s'il étaient jeune, les pointes étaient beaucoup moins chères. Mais la franchise de Weasley faisait de lui un homme de confiance, en tout cas c'est ce que ressentait Aaron. Il se mordilla la lève inférieur, écoutant son interlocuteur.

-Pour moi, les pointes de Boutefeu méritent seulement 3 ou quatre gallions. Elles sont été retirés à plusieurs jeunes dragon et sont encore à une taille raisonnablement petites, pas assez pour justifier six gallions en tout cas. Malgré tout, elle reste de très bonne qualité

- Effectivement, je n'avais pas pris en compte l'âge de ces dragons, je pensais que j'avais affaire à des dragons adultes. Effectivement, je pense que 3 gallions est un prix qui me conviendrait et qui je pense vous conviendrait aussi.

Aaron afficha un léger sourire, tout en laissant ses mains jointes devant lui. Les chandelles faisaient briller leur lumière dans la salle, laissant une atmosphère qui laissait une grosse concentration. Aaron aimait bien cette atmosphère, qui de plus mettait bien mieux en confiance l'interlocuteur qu'un bureau vulgaire bureau froid. En outre, il avait tenu à laisser la sobriété de son bureau, qui apparement plaisait aux négociateurs. Aaron pensait qu'ils avaient alors l'impression de s'adresser à un homme matûre, et non à un jeune de 22 ans.

- Par contre, je me vois vous dire que les cornes valent au moins 15 gallions. Elles sont de très bonne qualité et on les décaler les meilleurs du marché. Mais si comme lors de vos précédentes commandes, vous dépassez la tonne de sang de dragonneau, nous pouvons vous faire un prix et vous les baisser à 13 l’unité. Honnêtement, je pense que cela vaut le coup. Mais si le profit pour vous valent mieux que la qualité, je vous conseillez d’allez voir Briquait&Cie. Elles sont de très faible qualité mais le prix est plus qu’intéressent.

- Ecoutez, M.Weasley. Je compte doubler la commande de sang de dragonneau, qui marche très bien en Angleterre. Nous avons presque écouler nos stocks de la dernière fois, et la demande redouble encore. Je pense donc qu'un prix s'impose sur ces cornes en or de Cornelongue Roumain. Mais, au risque de mettre ce produit à défaut, je ne pourrai vous proposez plus de 12 gallions. Je ne reviendrai pas sur ce prix.

Aaron avait dit cela d'un ton ferme, mais en gardant tout son respect pour l'interlocuteur. Après tout, le Ministère était un client fidéle et sérieux, sûrement d'ailleurs le plus gros client de l'entreprise de Weasley. Ils méritaient bien un prix sur des malheureuses cornes en or.

- Et non, je ne pense pas changer de fournisseur. Cela fait maintenant une quinzaine d'année que le Ministère et votre entreprise négocient dans de parfaites circonstances, cela ne doit pas changer.

Ah la première révélation de Charlie concernant le défaut de taille pour les pointes, Aaron lui avait sourit et répondu très aimablement

- Effectivement, je n'avais pas pris en compte l'âge de ces dragons, je pensais que j'avais affaire à des dragons adultes. Effectivement, je pense que 3 gallions est un prix qui me conviendrait et qui je pense vous conviendrait aussi.

Charlie avait salué cet accord tacite déjà établit entre les deux hommes sur le prix et quand il avait rechigné sur le prix proposé pour les cornes et proposé le marché dicté par le patron de l’ainé Weasley, Aaron ne se laissa pas faire et reprit d’un ton ferme, catégorique mais non agressif.

- Ecoutez, M.Weasley. Je compte doubler la commande de sang de dragonneau, qui marche très bien en Angleterre. Nous avons presque écouler nos stocks de la dernière fois, et la demande redouble encore. Je pense donc qu'un prix s'impose sur ces cornes en or de Cornelongue Roumain. Mais, au risque de mettre ce produit à défaut, je ne pourrai vous proposez plus de 12 gallions. Je ne reviendrai pas sur ce prix.

Charlie ne savait que dire, il ne fixé pas les prix et suivait les directives de son patron à la lettre et ce dernier avait bien insisté sur cela, pas moins de 13 gallions l’unité. Cependant, le Ministère représentait une grosse part de leurs commandes, sans oublier qu’Aaron venait d’affirmer qu’il prendrait le double du litrage habituel pour le sang de dragonneau. Cela pouvait prêter à réflexion.

-Très bien, j’en informe tout de suite M.Roublak.

M.Roublak n’était autre que le parton de Charlie et de l’entreprise tout entière d’élevage de dragon. Pour lui communiquer ce là, l’employé sortit de la poche de sa robe une sorte de parchemin jaunit et écrivit en toute lettre : « Corne=12g mais commandeX2. Ok ? ». Puis il posa la feuille sur ses genoux. Utile ses parchemins, dés que l’on écrivait sur l’un, son double affichait comme par magie, ce qui était bien évidemment le cas, les mêmes mots. Facile ainsi de faire passer de petite information rapidement. Aaron quand à lui avait répondu à Charlie par rapport à sa proposition d’allez voir la concurrence.

-Et non, je ne pense pas changer de fournisseur. Cela fait maintenant une quinzaine d'année que le Ministère et votre entreprise négocient dans de parfaites circonstances, cela ne doit pas changer.

Charlie sourit et expliqua ses dires sans aucunes gênes.

-Bien entendu, je ne disais pas cela pour vous incitez à partir mais je préfère que vous soyez au courant. « Il vaut mieux avoir un client au courant de toute l’offre et satisfait des prestations offertes qu’un client qui croit qu’on la berné ».

C’était la devise aux mots prés du patron. Charlie et lui s’étaient toujours bien entendu. Etrange quand même qu’un homme aussi simplet, gentil et bonne enfant puisse aussi bien réussir dans le monde des affaires où les requins nageaient si bien. Soudain, sur le parchemin, un large Oui s’écrivit tout seul

-Quand aux cornes, M.Roublak accepte votre offre de 12 gallions l’unité avec plaisir.

EAaron observait attentivement Charles Weasley.

-Très bien, j’en informe tout de suite M.Roublak.

Aaron ne répondit pas et continua d'observer Weasley, qui sortit son habituel parchemin jaunâtre, sur lequel il communiquait avec son patron. Il avait noté à l'aide de sa plume sûrement la proposition d'Aaron, puis posa le parchemin sur ses genoux joints et leva les yeux vers Aaron Smith, avant de dire :

-Bien entendu, je ne disais pas cela pour vous incitez à partir mais je préfère que vous soyez au courant. « Il vaut mieux avoir un client au courant de toute l’offre et satisfait des prestations offertes qu’un client qui croit qu’on la berné ».

- J'avais effectivement compris, M.Weasley. Mais étant donné que le Ministère de la Magie doit représenter une grosse part de votre chiffre d'affaire, je pense qu'il serait affligeant pour vous de perdre un aussi gros client. Mais votre point de vue se défend.

Aaron avait gardé un sourire léger mais convainquant. Il était plutôt calé en ce qui concernait la négociation, et n'hésitait pas à imposer sur ses interlocuteurs une forme de pression pour qu'il arrive à ses fins. Cela marchait en général bien, et Aaron veillait toujours à mettre ces hommes d'affaires dans de bonnes conditions, ainsi qu'à leur montrait qu'Aaron leur portait de l'intérêt, pour les mettre dans une bonne atmosphère. Puis, Aaron vit que Charles jetait un coups d'oeil à son parchemin, avant de relever la tête vers lui.

-Quand aux cornes, M.Roublak accepte votre offre de 12 gallions l’unité avec plaisir.
- Très bien, voilà ceci réglé. Très bien, très bien. Maintenant, en ce qui concerne les griffes de Pansedefer Ukrainien. Ces griffes sont en bronze, j'opterai donc pour cinq gallions la paire. Je pense que c'est un prix plus que raisonnable, et je ne pense pas monter bien plus-haut.

Lorsque Charlie venait de s’expliquer, Aaron dit les conclusions d’une expertise d’homme d’affaire bien pensé

- J'avais effectivement compris, M.Weasley. Mais étant donné que le Ministère de la Magie doit représenter une grosse part de votre chiffre d'affaire, je pense qu'il serait affligeant pour vous de perdre un aussi gros client. Mais votre point de vue se défend.

Charlie avait sourit à la remarque de cet homme brillant face à lui. Il avait deviné juste. Si Charlie devait donner à l’homme d’affaire type, ce serrait surement celui qui se le regardait là, assis derrière son bureau chic d’un regard plus que imposant. Il était là, en ce moment même comme pour toutes autres entrevues passées le maître des négociations. Charlie ne pouvait qu’adhérer, accepter ses offres et cela, Aaron le savait. Il continua les négociations de son ton habituel, polie.

- Très bien, voilà ceci réglé. Très bien, très bien. Maintenant, en ce qui concerne les griffes de Pansedefer Ukrainien. Ces griffes sont en bronze, j'opterai donc pour cinq gallions la paire. Je pense que c'est un prix plus que raisonnable, et je ne pense pas monter bien plus-haut.

Charlie ne bougea pas d’un cil. 5 gallions la pair, c’est plus qu’il ne l’espéré. Il devait sans doute ignoré quelque chose sur une demande croissance ou une éventuelle montée des prix. Aaron était le genre d’homme a peser toutes ses propositions, usant de milles et un stratagèmes commerciales et psychologique pour tirer le meilleur partit de la situation. Mais bon, là n’était pas la question, l’offre était plus qu’alléchante et il accepta volontiers, inconscient des causes d’une telle générosité

-Je trouve que ce prix est en effet très…tentant.

Charlie n’était sur ce même parchemin le bon déroulement des négociations, les faits et les prix déjà établis, attendant de voir si le patron était content ou non des bonnes marches de ce rendez-vous professionnel. Charlie repensa à la liste en question et précisa à Aaron.

-Avant que j’oublie, les dents de magyar sont en nombre plus que limité. Il y a une pénurie avec cette guerre. Certains Mangemorts ont essayé de voler notre bétail, détruisant ainsi quelque peu la marchandise. Bien entendu, étant notre plus important client, nous avons bien entendu garder le peu de stock que nous avons pour votre bon plaisir.

-Je trouve que ce prix est en effet très…tentant.

Aaron ne put s'empêcher de sourire à la remarque de Charles Weasley. C'était en effet même plus que tentant, car le prix que proposait Aaron était cinq ou six supérieurs aux prix actuelle du marché. Mais il savait qu'il serait le seul en Angleterre à posséder des vrais griffes de Pansedefer Ukrainien, alors que d'autre en possédaient mais en plastique. Avec l'offre et la demande, il pourrait donc les revendre pour minimum dix gallions la paire, si ce n'est plus.

-Avant que j’oublie, les dents de magyar sont en nombre plus que limité. Il y a une pénurie avec cette guerre. Certains Mangemorts ont essayé de voler notre bétail, détruisant ainsi quelque peu la marchandise. Bien entendu, étant notre plus important client, nous avons bien entendu garder le peu de stock que nous avons pour votre bon plaisir.

Aaron savait qu'il était quelqu'un d'important mais se le faire rappeller était toujours quelque chose de plutôt agréable. Il sourit donc une nouvelle fois à la remarque de Weasley. Il était déjà au courant de l'attaque des Mangemorts, en étant lui-même un. Mais il n'avait pas participé à cette attaque, cela aurait était trop suspect s'il était vu à la tête des mangemorts, alors que lui-même était un des principal client de l'entreprise de Weasley.

- Je vous remercie d'accorder de l'importance au Ministère, M.Weasley. En effet, ces mangemorts sont vraiments très mauvais pour l'économie, ils ravagent tout sur leur passage.

Il prit un air faussement triste et replongea le nez sur les documents. Après quelques minutes où il étudiait les documents, il releva la tête et regarda Weasley dans les yeux.

- En ce qui concerne les autres produits, il n'y a pas de changement de prix, si je vois bien ?

Charlie avait un peu de mal à se concentré sur leur entretien. Son esprit vagabondé ailleurs, vers d’autres questionnements, d’autres priorités. Prendre la décision de revenir, c’est facile mais les formalités et le reste, c’était autre chose. Après ce rendez-vous, Charlie devait essayer de trouver un logement, envisager d’autres domaines de carrière et essayer de reprendre contact avec le reste des membres de sa famille encore vivant qu’il avait quelque peu délaissé pour son travail et pour ses responsabilités. Tant de soucis, de question sans réponses en tête , il avait du mal à se rappeler les stocks de ces mois ci, des indications faite avant son départ par son patron, les recommandations d’usage et autre et maintenir une concentration accru aux termes des échanges qu’il fixait en ce moment même avec Aaron. Lui à l’inverse avait l’air particulièrement dans le bain, comme les autres entretiens précédents. Charlie se demandait souvent s’il avait une vie après le métier, une femme, des enfants, des loisirs, des acticités annexes, des passions. Mais ce dernier donnait vraiment l’image d’un homme vivant par le boulot et pour le boulot. Enfin bon, ce n’était certainement pas les oignons de l’ainé Weasley. Il quitta son petit nuage quand Aaron répondit à Charlie

- Je vous remercie d'accorder de l'importance au Ministère, M.Weasley. En effet, ces Mangemorts sont vraiment très mauvais pour l'économie, ils ravagent tout sur leur passage.

Les Mangemorts mauvais pour l’économie ? Etait-ce là le seul hic à ses yeux en ce qui concernait la guerre ? Des milliers de morts, des familles ravagés, des personnes marqué à vie, des maisons détruites et lui, il ne voyait que l’aspect économique, financier de la chose. Charlie serra son poing un instant, la remarque d’Aaron l’énerva au plus haut point. Ses parents et deux de ses frères étaient mort, sacrifié sur l’autel de l’affrontement éternelle entre le bien et le mal est lui était limite en train de se plaindre que cela faisait descendre la demande. Charlie expira un bon coup, serrant les dents. Il ne devait pas s’énervé, Aaron ne devait pas être conscient du trouble, de la colère qu’avait engendré sa remarque. Enfin du moins, il l’espéré. « Charlie calme toi, respire, dans une ou deux heures, tout cela serra finit, tu sortiras tranquillement à l’air libre, tu auras terminé en beauté ton entrevue et ton boulot et tu quitteras Aaron en très bon terme mettant fin ainsi à plusieurs années de collaboration ». Aaron lui avait reprit sans se soucier de Charlie si l’on peut dire.

- En ce qui concerne les autres produits, il n'y a pas de changement de prix, si je vois bien ?

Après avoir soufflé un bon coup, il répondit un petit sourire amical forcé aux lèvres à répondre.

-Nan, quoi que les frais de livraison serrons plus bas, vu le contexte, l’Offre doit s’ajuster à la demande dirons nous. Cela vous ferras une marge pour le coût totale de cinq pour cent…ce qui n’est pas négligeable vu les quantités acheté par le Ministère.

-Nan, quoi que les frais de livraison
serrons plus bas, vu le contexte, l’Offre doit s’ajuster à la demande
dirons nous. Cela vous ferras une marge pour le coût totale de cinq
pour cent…ce qui n’est pas négligeable vu les quantités acheté par le
Ministère.
- Effectivement, cela me semble plutôt pas mal comme marge.

Un sourire s'esquissa sur le visage de Aaron. Il était assez heureux, toutes ses affaires se déroulaient bien, et les bénéfices devraient êtres assurés. Il aimait faire du bon travail, il aimait d'ailleurs être respecté pour ce travail qu'il effectuait à la perfection. C'était d'ailleurs sa marque de fabrique, car Aaron était un vrai perfectionniste. Il savait qu'il ne fallait que quelques minutes de conversations pour que la balle soit dans son camps, son charisme faisait effet rapidement.

- Très bien, très bien. Je crois que cela sera tout. Vous avez quelque chose à ajouter M.Weasley ?

Le sourire égayait toujours le visage de Aaron. Il esperait pouvoir en finir au plus vite, car d'autres affaires d'une grosse importance l'attendait ensuite. Ils avaient déjà négociés les objets, leur entretien étaient donc logiquement fini.

PS : Désolé, gros manque d'inspi.

Aaron avait l’air d’apprécier la nouvelle, en même temps, l’argent et le bénéfice devait régir sa vie. Charlie se demandait comment apprécier un travail où le seul intérêt et de faire du bénéfice. L’ainé Weasley préférait vivre des ses passions plutôt pour ses avantages financiers.

- Effectivement, cela me semble plutôt pas mal comme marge.

Aaron regardait à nouveau la feuille une dernière fois avant de dire

- Très bien, très bien. Je crois que cela sera tout. Vous avez quelque chose à ajouter M.Weasley ?

Charlie soupira intérieurement. Le rendez-vous allait donc vers sa faim. Il n’avait plus rien à dire, tout était posé, la fin de son travail venait d’arriver avec la fin de son entretien. Il regarda un instant Aaron et dit doucement

-Non, je crois que tout est dit

Il marqua un large « terminé » sur la feuille posé sur ses genoux et la replia pour la mettre dans sa poche avant de se lever de sa chaise.

-Et bien, ce fut un plaisir. J’espère que ma dernière prestation lors de notre entretien vous aura donné satisfaction et que vos affaires continuent à prospérer. Au revoir t en espérant vous revoir un jour.

Après avoir serré avec énergie la main d’Aaron et lui avoir adressé un mince sourire chaleureux, Charlie prit congé de l’homme d’affaire, encore un peu contrarié de l’une de ses répliques. Après avoir refermé la porte du grand bureau luxueux, l’ainé Weasley regarda le couloir vide face à lui. Ca y est, ca carrière dans l’élevage de Dragon était finit. Un nouveau chapitre s’annonçait à lui. Espérons qu’il ne regrette pas son geste.

» Flash Back : Dernier match, dernier fois qu'on se voit (Fe : Eryn)

Dernier entrevu (Fe : Aaron Smith)

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