A l'ombre d'une étoile ... (fe Tim)

L

Citation :: Cher Dylan,

Comme je te l’ai promis avant ton départ, voici une lettre pour te dire que je vais bien. Je suis désolée de ne pas t’en avoir envoyé une depuis plusieurs semaines, mais les devoirs s'accumulent et je crois que j’en aurais jamais vu le bout si je t’avais écris plus tôt.

Je t’entends déjà d’ici : « Mais écrire une lettre ne prends pas six heures et demi ! », mais tu sais bien que j’aime observer les étoiles le soir pour m’éloigner de ce monde et puis en ce moment le ciel n’est pas voilé donc l’observation y est encore plus fantastique. En plus, j’ai juste à me poser sur le rebord de la fenêtre de la volière et de là j’ai parfois l’impression de pouvoir toucher les étoiles…

Tu te rappelles lorsque tu étais à Poudlard, tu m’emmenais souvent les observer de la Volière du château enfin, … quand tu avais du temps à m’accorder. Je continue à le faire en souvenir de nos moments passés. C'est grandiose en ce moment. Je n’arrive même pas à trouver les mots exacts pour te décrire cette vue incroyable.

Sinon comment se passe ta vie à Londres ? Tu n’es pas trop surchargé par ton travail ? J'espère qu'on pourra se voir lors des prochaines vacances, tu me manque beaucoup

Ta soeur qui t'aime,
Roxy

Roxana termina sa lettre avec un petit sourire en coin. Les deux frangins étaient si proches que si on enlevait leurs deux années de différence, on pourrait les croire jumeaux. La Poufsouffle plia en deux la lettre adresser à son frère et y inscrivit son prénom et son nom, puis elle se leva, attrapa un châle en laine, qui était posé sur le dossier de sa chaise et que son frère lui avait offert au noël dernier, et le posant sur ses épaules recouvrant ainsi ses habits du jour.

Au moment où la jeune Roxana poussa la porte qui menait à la volière, elle réajusta son châle pour ne pas laisser le vent s’engouffrait. Roxy entra dans la volière et se dirigea vers une chouette de l'école, sans regarder autour d’elle : de toute façon personne n’était de sortir en cette heure tardive dans le château à part elle.. Elle attacha la lettre solidement à la patte du volatile puis la lâcha dans les airs regardant cet animal qui allait parcourir la grande distance qui la séparait de son frère. S'appuyant contre le rebord de la fenêtre, la jeune fille se laissa envahir parce qu'elle avait lu dans la gazette pas plus tard que ce matin. Un groupe de détenu d'Azkaban avait réussit à s'enfuir et parmi eux figurait le nom de son père ...

Frissonnant légèrement, elle s'assit sur l'appui de la fenêtre en se mordant les lèvres. Si son père venait ici pour la retrouver, il pourrait lui faire payer le fait qu'il soit aller en prison. Un sanglot monta dans sa gorge au souvenir de ce que cet homme avait oser lui faire alors qu'elle n'avait que dix ans. Fermant les yeux pour chasser les larmes qui venaient en nombre, elle n'y réussit pas et fondit en sanglots. Se cachant la tête dans ses mains, elle se laissa aller, sentant qu'elle en avait besoin que, toute la tension qui l'habitait, devait sortir.

Tim était là, assis sur son bureau. Rien n’avait changé, sa vitre était réparé, sa main soigné. D’ailleurs, il était en train de l’utiliser. Il écrivait une lettre avec sa plume d’aigle :

Chère Directeur de Care

Je viens dans l’optique de savoir si votre poste de professeur de Soin aux Créatures Magiques était toujours vacant dans vos établissements en Egypte. J’en serais extrêmement honorés de votre intérêt à ma candidature. Mes salutations les plus distingués.

Professeur Helbentaure Tim

Il posa sa griffe avant de la mettre dans une enveloppe de kraft et de poser son sceau de cire. Il regarda un moment sa lettre, jugeant le pour et le contre de son envoie. Le pour l’emporta haut la main. L’Angleterre lui était trop plein de mauvais souvenirs, ceux de son frère cadet récemment rencontrés, récemment mort. Même si peu de gens s’accorderait à dire que Tim en était le responsable, lui et ses parents en étaient intimement convaincu. Enfin d’accord sur un point. Il s’était trop écarté de sa voix d’origine. Pas d’attaches, pas de liens, fuir les souvenirs et dispensés au jeunes du savoir et de la protection. Malheureusement, ici, il avait échoué pour certaines de ses disciples.
Il prit sa lettre et la mit dans la poche de son imper avant de se lever et de se diriger vers la volaille. Les couloirs étaient désertes, pas étonnants à cette heure ci en même temps. Tim regardait ses pieds, pensifs, avançant sans prêter un regard aux peu de passants qu’il croisait, sans jeter un œil aux tableaux des couloirs. Il monta par l’escalier en colimaçon et arriva enfin à destination. Sauf que quand il ouvrit la porte, il vit quelque chose ou quelqu’un au qu’elle il ne s’attendait pas en telle occasion.
Roxana…elle était là, appuyée à la fenêtre, les larmes coulent à ceux que pouvait en juger Tim de dos, seule. C’était la dernière personne qu’il aurait voulut voir à un telle moment et vu l’état de la jeune élève, il devait en être de même pour la jeune Poufsouffle. Tim voulut emprunter le chemin de la sortie mais se ravisa. Elle était seule, en larmes et même si le professeur n’était vraiment pas la mieux placé, il se devait d’essayer de la consoler.

-…Roxana ?

L

Pleurant toutes les larmes de son corps, la jeune fille était sourde à tous les bruits qui l'entouraient.Pourquoi n'avait-elle pas parler de ce qui la chagrinait dans la lettre à son frère ? Tout simplement pour ne pas embêter ce dernier. Il l'avait toujours proteger, avait toujours été là pour elle. Maintenant qu'il était majeur, elle ne voulait plus être un poids pour lui. Oui, elle était assez grande pour se débrouiller seule.

Poudlard était assez protéger et elle ne risquerait rien en restant entre ses murs. Bien sûr l'idéal serait de parler à quelqu'un, de se confier mais elle ne connaissait personne en qui elle aurait suffisamment confiance. Un visage lui traversa l'esprit et elle se hâta de fermer les yeux pour le chasser. Tout mais pas lui. Elle devait l'oublier, c'était une erreur de penser à lui et jamais elle ne pourrait lui parler, c'était impossible ...

…Roxana ?

Sursautant légèrement en entendant cette voix, la Poufsouffle ouvrit les yeux et se tourna vers celui qui venait de prononcer son prénom, celui qu'elle avait arduemment décider d'oublier. Pourquoi était-il là ? Son coeur se mit à battre la chamade tandis qu'elle s'essuyait les yeux rapidement. Il n'avait pas besoin de la voir pleurer, non, elle ne voulait pas pleurer devant lui. Sinon, il allait lui demander des explications et elle savait qu'elle ne pourrait jamais se retenir face à cet homme. Se levant doucement, elle frotta sa robe pour chasser la poussière qui s'y était déposer et adressa un léger sourire au professeur.

Bonsoir professeur.

Un rayon de lune traversa la fenêtre à ce moment là et éclaira le professeur. Roxana sentit ses jambes se dérobaient sous elle et elle ne dût son maintien dans la position verticale, qu'au fait que sa main soit appuyée sur le mur.

Je dois y aller, bonsoir.

Prenant sa respiration, elle s'avança en direction de l'homme pour passer à côté de lui mais quand elle le croisa, une main saisit son bras. Baissant les yeux sur ce dernier, elle remarqua que c'était le professeur qui l'avait attraper. Relevant la tête elle croisa son regard et sût qu'elle était perdue.

Tim ...

Se tournant vers le professeur, elle se haussa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur les lèvres de ce dernier avant de se reculer.

Je ... je suis désolée, mais voilà une semaine que ça me ronge. Je devais savoir ...

Et cette fois, elle savait ...

La voix de Tim résonna quelque peu dans le silence de cathédrale qui s’était établit dans la volière. Les hiboux regardaient la scène de leurs grands yeux perçants. Ils auraient certainement plus croire qu’un enterrement avait lieu en cette instant. Roxana sursauta au son de la voix de Tim, était-ce une surprise d’entendre une voix en ce silence ou était-ce une surprise d’entre SA voix en pareil instant ? La belle Poufsouffle se leva doucement et empoussiéra sa robe ornés du jaune de sa maison tout en offrant à Tim un sourire timide, brouillonné.

-Bonsoir professeur

Tim bloqua un instant sur la salutation de Roxana. « Professeur »…en pareil moment et avec pareil antécédents, il trouvait l’appellation assez mal choisit. Comment pouvait-il avoir une simple relation élève professeur après ce qui c’est passé ? Ce n’était pas une remarque douce ou une un enlacement à la vas vite qu’ils avaient échangés mais un baiser. Tim en avait fait des rêves comme des cauchemardes. Il avait tant réfléchit à la situation mais ses conclusions étaient sans appel, il ne peut et ne doit rien se passer. Mais plus facile à dire qu’à faire. La professeur de Soin aux Créatures Magiques devait en cet instant combattre les chimères de son esprit, y arriverait-il seulement. En ce moment précis, il aurait donné tout ce qu’il possédait pour être en proie à une créature sanguinaire plutôt que face à Roxana. Car contre cette dernière et ces pulsions, il avait moins de chance d’y résister.

-Je dois y aller, bonsoir.

La phrase fit l’effet d’une pierre tombant dans ses intestins. Pourquoi ? Cela aurait dut être un soulagement. Tim se mordit, se maudissant presque d’éprouvé un tel effet pour l’annonce du départ de Roxana. Il la voyait avancer en direction la sortie, les yeux rouges encore du fait des larmes qu’elle avait auparavant versé. Son parfum arrivait déjà avant elle aux narines du professeur : nectar de senteur dilué dans de la passion et de la douceur. Quand la jeune Poufsouffle passa juste à côté de Tim, ce dernier l’arrêta, une main agrippant son bras. Il avait fait cela machinalement, sans trop savoir pourquoi. Son cœur peut être avait détrôné le cerveau des commandes ? Roxana regarda un instant cette main qui l’avait arrêté en si bon élan puis jeta un regard aux yeux de l’assaillant. Tim put revoir un bref instant la couleur noisette des yeux de ce petit ange déchus du ciel sans doute. Cette dernière implora presque le professeur.

-Tim ...

Le fait qu’elle l’appelle par son prénom choqua encore plus le professeur que son appellation précédente mais celle-ci l’emplit de chaleur. La voix de Roxana résonna la encore un moment dans la volière, comme un écho céleste venant du ciel. Puis, la jeune et belle Poufsouffle se tourna vers le professeur et déposa un nouveau baiser sur les lèvres du professeur, plus marqué et plus doux que le premier. Le cerveau de Tim essaya en vain de protester, de rétablir la raison et la morale, mais ce simple baiser offrit un assaut d’endorphine, l’hormone du plaisir au pauvre cerveau qui lâchait complètement l’affaire laissant là encore le cœur comme seul maitre à bord. A ce moment précis, Roxana dit d’une voix douce après avoir reculé de quelques pas.

-Je ... je suis désolée, mais voilà une semaine que ça me ronge. Je devais savoir ...

-Que…qu’avez-vous appris Miss ?

Il avait répondu cela sans trop savoir le sens de la phrase, le cerveau ne demandant qu’une chose : plus, encore plus, toujours plus. Ses jambes étaient faites de coton et s’il tenait encore debout, c’était simplement par un heureux miracle. S’il y avait un bon dieu, il devait bien s’amuser. Tim avait passé sa vie à charmer des demoiselles, à vivre de relations sans lendemain, n’ayant jamais connus l’amour, n’ayant jamais croisé de demoiselle pouvant vaincre sa raison par la passion et pourtant sans se vanter, bon nombre était passé sous sa couche et bon nombre avait essayé de le garder à soi…mais en vain. Et là, une jeune demoiselle perdus, attristé, où la morale et l’honneur font obstacle, Tim ne faisait que céder et n’arrivait plus à penser à autre chose. Douce ironie : un professeur donjuanesque et libertin emprisonnait dans une prison dorée faite involontairement par une élève réservé.

L

Que…qu’avez-vous appris Miss ?

Roxana baissa les yeux sur le sol, comme cherchant une réponse dans la poussière qui s'accumulait à ses pieds. Devait-elle lui dire la vérité ? Devait-elle lui dire ce qu'elle ressentait au fond de son coeur ? Jamais Roxana n'avait été devant pareil dilemne. Il fait dire aussi que jamais la jeune Poufsouffle n'avait penser à un autre homme que son frère. Bien évidemment les sentiments qu'elle éprouvait pour son frère et ceux qu'elle éprouvait pour Tim étaient complêtement différents, mais Roxy savait ce que c'était. Nombre de jeune de son âge était ou avait déjà été en couple alors qu'elle, elle ne semblait pas en avoir besoin. Jusqu'à ce qu'elle rencontre le professeur de Soin Aux Créatures Magiques ...

Qu'il est très difficile de résister à un sentiment aussi fort que celui que je ressens pour vous.

Relevant doucement la tête, la jeune fille posa son regard sur celui de son compagnon. Au diable le fait qu'il soit professeur, au diable le fait que cette relation soit interdite aux yeux de la loi. Avec Tim, Roxana était prête à tout ! Bien sûr il n'avait pas encore répondu mais n'était-ce pas lui qui avait commencé ? Son coeur et son esprit se livraient une bataille sans pitié. D'un côté, elle voulait se laisser aller à ce sentiment si doux, de l'autre elle savait qu'elle n'en avait pas le droit. Que faire ? Comment décider de ce qui sera le bon choix ?

Mon coeur me dit oui, ma tête me dit non, je ne sais plus quoi faire ...

Un grand calme s'était installé dans la volière comme si les oiseaux n'avaient pas envie de déranger le jeune couple. Une larme coula le long de la joue de la jeune fille. Pour les jeunes de son âge, éprouver pareil sentiment était souvent synonyme de joie mais pour Roxana, c'était un véritable problème. Que Tim soit plus âgé ne la dérangeait nullement mais en tant que professeur, une telle relation ne pourrait être accepter au regard des autres.

Je ne veux pas vous causer de problème et ma présence à vos côtés ne peut être que source d'ennui.

Par Merlin ... Que ça faisait mal de dire ça ! Sa tête avait peut-être gagnée ce combat mais la bataille n'était pas encore terminée ...

Tim avait posé la question et maintenant que la puissance du baiser sur son esprit diminué avec le temps, la peur commencé à naitre de la réponse qu’allait donner Roxana. Le cerveau et la raison reprenait peu à peu le devant sur le dilemme de Tim. Mais le cœur ne capitula pas pour autant. Surtout que ce dernier redoubla d’effort à la déclaration de Roxana

-Qu'il est très difficile de résister à un sentiment aussi fort que celui que je ressens pour vous.

Tim avait toujours été charmeur, donjuanesque et des déclarations d’amour, il en avait quelques une mais pourtant, celles-ci n’étaient rien comparé à celle de Roxana. Une vague de magma remplit le professeur, coula dans ses veines, déversant chaleur et douceur.

- Mon cœur me dit oui, ma tête me dit non, je ne sais plus quoi faire ...

Elle était confrontée au même dilemme éthique du professeur. Mais Tim risquait bien plus : la démission, le chômage, son honneur, sa réputation, sa carrière, sa passion, le moyen de se racheter. Mais comme elle, les sentiments ne perdaient pas espoir de remporter le match contre la raison. Mais Roxana eut l’air de faiblir, par peur de briser le professeur.

- Je ne veux pas vous causer de problème et ma présence à vos côtés ne peut être que source d'ennui.

Et elle ? Elle pensait à elle ? Tim était une grande personne, capable se remettre, plus expérimenté qu’elle dans les vagues de sentiments douloureux, du moins, il le pensait. Elle avait l’air résigné à abandonner. Tim dit d’une voix douce pour lui répondre

-Miss...

Mais aucuns mots ne sortaient, rien, pas la moindre petite remarque. Encore une fois, le mutisme le frappait, rien de bien étonnant. Il se tenait là, face à une jeune élève au désarroi, ayant ouvert son cœur et attendant inquiète le verdict. Mais rien ne venait, Tim ne pouvait parler. Elle eut l’air de lâcher les armes et s’apprêta à repartir mais Tim l’arrêta une seconde fois. Cette fois seulement, ce ne fut pas sa main qui arrêta la course, mais ses lèvres. Il posa un langoureux baiser sur celles de Roxana, une main sur sa taille, l’autre main dans ses cheveux doux. Il se damnait, il posa les armes et laissa libre court à ses émotions, détruit surement son avenir professionnel, tacha la fonction d’enseignant mais y prit tellement de plaisir.

L

Miss...

Ce simple mot avait été prononcer d'une voix si douce que le coeur de Roxana manqua un battement. Silencieuse, elle attendait la suite qui ne vint pas. Résignée, la jeune fille baissa les yeux et s'appretait à faire demi-tour pour quitter la volière et quitter la vie du professeur quand celui-ci réagit.

Si Roxana s'était attendue à des mots, elle ne fut quand même pas déçue du geste de son compagnon. Celui-ci la prit par la taille avant de l'embrasser avec une tendresse innatendue. Un brasier entier se mit à consumer la Poufsouffle de l'interieur ...

Passant ses bras autour du cou du professeur, elle l'attira à elle tout en approfondissant le baiser. Roxana n'arrivait plus à penser, son corps, son coeur ne voulait plus se séparer de cet homme. Il avait réussit à franchir les barrières que la jeune femme avait érigé autour d'elle et maintenant, elle n'était plus qu'une poupée de chiffon entre les bras de celui pour qui son coeur flanchait. Quand enfin, ils mirent fin à ce baiser, Roxana resta un long moment sans rien dire, simplement les yeux plongés dans ceux de son compagnon.

Il ne faudrait pas que quelqu'un nous voie. Je ne veux pas que vous perdiez votre poste.

Levant une main légèrement tremblante, elle la posa sur la joue du jeune homme et la caressa doucement.

Même si je ... tiens à vous, votre place à Poudlard est importante.

Une certaine maturité apparaissait dans les mots de la Poufsouffle. Souriant au professeur, elle essayait de trouver une solution mais même en tournant leur histoire dans tout les sens, elle n'en voyait pas.

Tim se laissait emporter par la douceur et la passion du baiser. Roxana, quand à elle, avait passer ses pars autour du cou du professeur et lavait rapproché prés de lui. Son parfum montait tojours au nez du professeur. Heureusement pour eux que personne n’était rentrée à ce moment. Mais Tim en cet instant ce fichait bien des éventuelles conséquences de son acta. Il ne gotait qu’au plaisir et s’en laissait envouter. Puis le baiser se finit, il se séparrérent les regards vogant celui de l’autre.

-Il ne faudrait pas que quelqu'un nous voie. Je ne veux pas que vous perdiez votre poste.

Tim adressa un petit sourire amusé à Roxana. Lui, l’adulte, la personne qui risquait gros si l’on puis dire si jamais il se faisait prendre était là, à ne se préoccuper de rien alors qu’elle, elle s’inquiétait et essayait de le préserver. L’éléve qui protége le maître…et bah dit donc, l’ironie était au rendez-vous ce soir. Elle avait posé une main douce sur la joue mal rasé du professeur

-Même si je ... tiens à vous, votre place à Poudlard est importante.

Tim sourit de plus belle et répondit d’un ton calme.

-Je suis professeur, j’éspére que tu ne crois quand même pas que je suis dépourvu de sort ou d’intellecte pouvant nous cacher du regard curieux d’élèves incompétents ou de collégues sans aucunes raisons de soupsons ? Il faudra certes être discret mais cela ne veut pas dire tout abandonner.

Mais que disit-il là ? Et sa volonté de ne rien faire ? Ses belles phrases de moralités ? Son honneur ? Où était tout cela ? Partit ? Disparu ? Nan, plus exactement, ils avaient brulé par les flammes de leurs baisers. Tout simplement…

L

Un sourire éclaira le visage du professeur quand Roxana termina ses paroles.

Je suis professeur, j’éspére que tu ne crois quand même pas que je suis dépourvu de sort ou d’intellecte pouvant nous cacher du regard curieux d’élèves incompétents ou de collégues sans aucunes raisons de soupsons ? Il faudra certes être discret mais cela ne veut pas dire tout abandonner.

La Poufsouffle se retint d'éclater de rire à la remarque du professeur. C'est vrai qu'il aurait pu prendre mal la réflexion de la jeune fille mais son sourire lui plaisait beaucoup. En plus le professeur venait de donner une chance à leur relation. Il voulait tenter le coup ... Le coeur de Roxy se mit à battre à tout rompre. Elle, la si discrête Poufsouffle avec un professeur ? Qui l'eut cru ... Dans un peu moins de quatre mois, la jeune miss serait majeure. Dès sa majorité, elle avait prévu de se trouver un petit job pour pouvoir se payer un logement hors de Poudlard et ainsi être plus libre. Si avant cette liberté paraissait presque sans utilité, maintenant elle avait un attrait nouveau.

Je crois qu'il n'y aura guère de soucis de ma part. Je suis la discretion même. Je pourrais presque être un fantôme tant les autres élèves ne me voyent pas. Parfois cela a du bon.

Elle marqua un arrêt et repensa à certaines remarques qu'elle avait entendu, il y a peu de temps sur les relations du Professeur. On le disait don-juan, passant d'une fille à l'autre sans soucis de leurs sentiments et pendant un instant, Roxana eut peur de n'être qu'un nom sur une liste. Se mordant les lèvres, elle décida de faire part de son inquiétude au jeune homme. Autant être fixée dès le début ...

J'ai ... entendue dire que ... vous aviez eut de nombreuses conquêtes. En suis-je une ?

Son coeur lui disait que non, mais sa tête lui chantait que le professeur ne changerait pas du jour au lendemain ! A moins d'un coup de foudre ...

Roxana avait l’air de dévorer le professeur des yeux. C’était surement une mauvaise idée, une très, très, très mauvaise idée. Allez comme ca à l’encontre des règles, même pour Tim s’était une première. Il avait toujours été quelque peu marginal mais avoir une relation avec une de ses élèves…il y avait des limites. Il se serrait insurgés d’apprendre ca de la part d’un de ses collègues. Mais maintenant… Tim avait une folle envie de l’enlacer, de sentir son parfum, de toucher sa peau. Il n’avait jamais ressentit ca, enfin à son humble souvenir. Les larmes avaient séchés, la souffrance et le doute avaient l’air d’avoir disparut de son visage d’ange. Tim n’était peut être pas la dernière personne qui pouvait remontrer le moral. Quoique son don devait surement n’être applicable qu’à Roxana, c’est compréhensible.

- Je crois qu'il n'y aura guère de soucis de ma part. Je suis la discrétion même. Je pourrais presque être un fantôme tant les autres élèves ne me voyant pas. Parfois cela a du bon.

Tim sourit à sa nouvelle belle. Elle était passée de la petite timide mature à la gamine enjouée en l’espace d’une réplique. Incroyable changement mais un brin mignon. Le professeur avait du mal à résister à l’envie de l’enlacer, de l’embrasser. Mais ce serrait bien trop risqué, ils avaient déjà trop pris de risque, pas la peine d’en prendre d’avantage

-J'ai ... entendue dire que ... vous aviez eut de nombreuses conquêtes. En suis-je une ?

Le professeur de Soin aux Créatures Magiques fronça les sourcils à cette remarque. Elle lui déplaisait, lui gênait même. Il savait que pas mal de rumeur circulait à son sujet dans Poudlard, quelques unes étant vrais. Ce n’était certes pas la partit la plus gênante de son passé, loin de là mais quand même. C’est étrange. N’importe quels individus qui auraient posés la même question se serraient vu gratifier d’un sourire et une confirmation amusée de la part de Tim. Mais là, le professeur était quelque peu désemparé.

-J’ai eu de nombreuses conquêtes en effet, dans une vie aussi remplit en voyage et rencontre, c’est plus que normale. Mais non, vous n’êtes pas qu’une aventure à mes yeux.

L

Le froncement de sourcils du professeur ne passa pas innaperçue pour la demoiselle. Oui la question pouvait paraitre bizarre mais Roxana voulait savoir à quoi s'en tenir. Pour se protéger et surtout ne pas souffrir s'il décidait de partir voir ailleur.

J’ai eu de nombreuses conquêtes en effet, dans une vie aussi remplit en voyage et rencontre, c’est plus que normale. Mais non, vous n’êtes pas qu’une aventure à mes yeux.

La déclaration de Tim laissa Roxana sans voix. Elle n'était pas qu'une aventure ? Elle comptait donc à ses yeux. Une certaine émotion envahit la demoiselle qui sentit des larmes pointaient leur nez au coin de ses yeux. Baissant la tête rapidement pour les cacher du regard du professeur, elle les essuya avant de le regarder à nouveau.

Je dois bien avouer que c'est la première fois que je ressens ça envers un homme. Ca me fait peur.

Elle se mordit les lèvres ne sachant si elle devait rire ou pleurer. Non, aucun des deux. Si elle faisait ça, pour sûr qu'il la prendrait pour une folle.

Vous n'avez peut-être pas bien choisis la demoiselle qui importera à vos yeux. Je suis timide et complêtement novice dans ce domaine. J'ai beau avoir presque dix-sept ans, jamais je ne m'étais interressée à ce genre de ... relation. Que dois-je faire maintenant ? Je n'en sais rien.

Par Merlin ... Elle se sentait devenir aussi rouge qu'une pivoine. Comment pouvait-on être aussi peu douée que Roxana pour se laisser aller à ses sentiments ? Chassant cette pensée de sa tête, elle se souvint des mains de son père sur son corps et un grand malaise l'envahi. Pendant un moment, grâce à Tim, elle avait oublier la raison de ses pleurs, ici, dans la volière de l'école. Se retournant brusquement, elle retourna vers la fenetre et croisa les bras en regardant au loin.

*Papa, où que tu sois, restes-y !*

Roxana avait l’air un peu gêné de la déclaration du professeur. La dérangeait-elle ? Lui faisait-elle plaisir ? On ne pouvait pas vraiment dire que c’était une déclaration d’amour mais les sentiments ont été assez présents. Elle baissa un instant la tête avant de dire

-Je dois bien avouer que c'est la première fois que je ressens ça envers un homme. Ca me fait peur.

Tim trouvait ca mignon mais il n’était pas le mieux placé pour savoir quoi faire. En luxure, en délice et en aventure d’un soir, il peut écrire un livre. Mais pour ce qui est d’amour qui plus est caché, il ne connaissait rien de plus qu’elle. Alors qu’elle se remette ainsi à le lui gêner plus que ne le flattait. Ils marchaient sur un champ de mine et elle lui demandait de le guidait alors que lui était aveugle. Plus ses esprits revenaient à lui, plus il savait que leurs chances que la relation marche, qu’ils ne se fassent pas attraper, que ca ne finisse pas en eau de boudin.

-Vous n'avez peut-être pas bien choisis la demoiselle qui importera à vos yeux. Je suis timide et complètement novice dans ce domaine. J'ai beau avoir presque dix-sept ans, jamais je ne m'étais intéressée à ce genre de ... relation. Que dois-je faire maintenant ? Je n'en sais rien.

Choisit ? Le verbe n’était surement pas bien approprié, Tim n’avait rien choisit du tout. Objectivement, il aurait préféré qu’il n’y a rien eu, ni avec Roxana ni avec personne ! Alors choisir n’était pas le mot, plus imposé à son cœur. Et pour les réponses, il en était à court. Elle se retourna un moment, le regard surement à l’horizon. Pourquoi ? Tim n’en savait absolument rien. Mais son instinct lui disait qu’il ne devait pas en parler…sujet sensible. Tim en profita pour mettre sa main dans sa poche et…froisser sa lettre. Il avait maintenant quelque chose qui l’obligeait à rester. Il se faisait tard, Tim le voyait par la fenêtre et il avait tant de travail en retard à accomplir, pourtant, il avait du mal à partir. Il avançât vers Roxana qui était toujours dos à elle et posa ses deux mains sur sa taille et posa sa tête au creux de son épaule…tout nouveau de sa part.

L

Le seul bruit que Roxana entendait, c'était le froissement des ailes des oiseaux, leurs hullulements, qui résonnaient dans la tête de la jeune fille comme une douce musique. Quand elle sentit les deux mains se posaient sur sa taile, la jeune fille se raidit légèrement. Mais la chaleur et le bien être que cela lui procurait la firent se détendre. S'appuyant légèrement contre le torse du professeur, elle ferma les yeux et resta ainsi quelques instants. Enfin, elle brisa le silence d'une voix douce et à peine audible.

Il commence à se faire tard. L'heure du couvre-feu est proche et je n'ai pas le droit d'être dehors.

Se retournant doucement, elle leva la tête et plongea son regard dans celui du jeune homme. Dans le ciel, les étoiles brillaient de milles feux, éclairant la volière d'une lueur étrange. De l'exterieur, une personne n'aurait pu que remarquer un couple enlaçé, l'ombre et la lumière jouant tel que les visage n'était pas visible sauf pour les deux protagonistes si proche.

Voulant profiter de l'instant présent et pour le graver dans sa mémoire, Roxana se haussa sur la pointe des pieds et embrassa Tim une nouvelle fois. Comment pourrait-elle continuer sa route sans cet homme ? Elle venait enfin de mettre un mot sur le sentiment qui l'habitait. l'amour ... Oui, Roxana aimait Tim de tout son coeur. Se liberant de l'étreinte rassurante du professeur, elle lui sourit doucement avant de s'éloigner sans un mot. Ouvrant la porte de la volière, elle sortit mais se retourna juste une dernière fois, prononçant trois mots d'une voix si faible que Tim ne les avait probablement pas entendu.

Je t'aime.

Fermant la porte derrière elle, la jeune fille descendit en courant les escaliers avant de se diriger vers sa salle commune. Une dizaine de minutes plus tard, elle était dans son lit et essayait, en vain, de s'endormir ...

Tim regardait au loin, plongeant dans les méandres du temps avec Roxana. Il ne pensait plus à rien, ni à ses copies à corriger qui l’attendaient bien sagement, ni à son passé qui pourtant ne cesser de le turlupiner, ni de son projet de repartir à l’aventure. Son cœur jouait un morceau que Tim ne connaissait pas, une symphonie douce à ses oreilles. Le parfum de la Poufsouffle montait aux narines du professeur de Soin aux Créatures Magiques. Si une potion de vol existait, elle devait avoir ce parfum là. La nuit commençait à tomber, se que fit remarquer Roxana à Tim

-Il commence à se faire tard. L'heure du couvre-feu est proche et je n'ai pas le droit d'être dehors.

Tim dut accorder ce fut irréfutable. Il était à deux doigts de dire une imbécilité pour amuser et fait apparaitre ce sourire qu’il aimait chez sa protégé mais elle le devança. Elle s’était retourné doucement et embrassa à nouveau le professeur…non, le terme plus exact était qu’elle lui donnait un passe pour le paradis. Il dégusta ce baiser comme si c’était le premier et le dernier. Il savait pertinemment qu’il devrait attendre un bon moment avant de reprendre avant de pouvoir recommencer leurs effractions à la morale si douce aux lèvres. Puis, la belle fit demi-tour et s’en alla. Tim crut entendre la bise lui susurrer « je t’aime » mais c’était surement le fruit de son imagination. C’est quelques mots…il les avait hanté toute sa vie. Le plus dur, c’est qu’il ne l’avait jamais dit…ces trois mots. Ni à toutes ses aventures, ni à ses parents, ni à son frère. Il ne l’avait jamais dit de toute sa vie. Une larme coula le long de la joue du professeur. Une larme pour lui, c’était un sanglot pour quelqu’un d’autre, quelqu’un de normal. Après toutes ces années, Tim avait radié ce mot de son vocabulaire. Il avait tant de chose merveilleuse au monde mais l’amour, il ne l’avait jamais vu, jamais testé. Ce sentiment était tellement éprouvé pour les autres pour de piteuse réponse. Un couple de jeune sortant ensemble que trois mois, un drogué parlant de ses doses, un Mangemort parlant de son maître. L’amour n’existait pas pour lui ou alors il n’était pas à la hauteur de sa légende. Pourtant, pour la première fois de toute sa vie de débauche, d’ermite, d’enseignant, de Don Juan, ses mots lui brulaient les lèvres.

-Je…je…

Tim ferma les yeux, ce n’est pas ce soir qu’il arriverait à l’admettre. Tim ne descendit de la volière que deux heures après sa douce. La lune déversait au professeur une lumière blanche et pure. La larme, toujours en train de couler le long du menton, vestige de son mal être et de son bonheur.

A l'ombre d'une étoile ... (fe Tim)

A l'ombre d'une étoile ... (fe Tim)

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