Voyage, voyage marin [PV Chloé et Bob]

Samon avait passé une matinée éprouvante et le reste de la journée ne s'annonçait pas sous de meilleures auspices ... Il avait eu un mal de chien à s'endormir la veille, se retournant sans cesse et sans cesse dans on lit à la recherche des bras de morphée qu'il n'arrivait pas à attraper. Pourtant rien ne le tracassait en ce moment, il avait fait une très belle rencontre pendant les vacances, il avait bosser ce qu'il avait à bosser, il venait de retrouver ses amis, non vraiment il ne voyait pas ce qui pouvait bien clocher pour qu'il ne trouve pas le sommeil. Regardant sans cesse son réveil, il du s'endormir sur le coup de 3h et se fut bien difficile à l'heure de se lever. Sa matinée ne fut pas meilleure loin de là, il avait la tête complètement dans le pâté et son attention pendant les cours de la matinée fut minimale. Son petit rayon de soleil de la matinée fut quand il aperçut Kathleen dans les couloirs au moment de la pause. Elle était toujours aussi timide mais paraissait beaucoup moins renfermée sur elle-même qu'auparavant.

De 10h à 12h, Samon avait Histoire de la Magie avec le professeur Binns, autant dire 2h de sieste. En étant normal, ses cours étaient ennuyeux mais avec la fatigue de Samon cela lui était impossible de suivre et après seulement 5min de cours, il plongea dans un bon sommeil duquel il sortit 10min avant la fin du cours. Il se sentait un peu mieux, la faim lui tiraillait l'estomac et partit de bon pied avec ses amis dans la grande salle afin de manger. Ils s'installèrent à leur place habituel.

[Pas beaucoup d'inspiration et je m'en excuse !]

Je me levais difficilement, enfin, même trés difficilement ce mation là... Ma journée de la veille avait été épuisante, et ce n'était pas ce matin là que ça allait s'améliorée... J'avais cours de soins aux crétatures magique, et je me demandais bien comment le prof allait réagir pendant ce cours envers moi...
Aprés ce cours, qui fut un désastre, je me dirigeais machinalement vers une table à moitié vide, je reconnaissait juste un éléve de Serdaigle, me semble-t-il...
Je m'avaçais vers lui, et lui demanda :
-Excuse moi, je peux m'assoir?
Je ne pris pas la peine d'attendre sa réponse...

Non vraiment, il comprendrait jamais. Bob se désespérait à l'idée qu'il n'aurait jamais un adversaire de valeur aux échecs. Il arpentait pensivement la grande salle en grommelant et en se parlant à lui-même avec force geste.

"Pourtant ce n'est pas compliqué, pouvait-on entendre". Il venait de disputer une partie avec un élève de Serpentard, un septième année comme lui. Son adversaire avait commis les pires bévues et ne semblait même pas avoir pris la partie au sérieux. Bob avait, ce jour-là deux heures libre de cours, qu'il pensait mettre a profit pour une belle partie. Au lieu de cela elle n'avait duré qu'une dizaine de minutes. Son adversaire avait à peine plus de jugeote qu'un troll. Toujours perdue dans ses pensées il s'assis vers une table et sur un banc qui passait par là sans remarquer de prime abord que quelqu'un était installé là.

Quand enfin, il s'en rendit compte il se tourna vers ses condisciples:

"Bonjour bonjour les ami(e)s dit-il avec un air bonhomme. Comment allons-nous aujourd'hui? (question rhétorique cela allait de soi, il s'en fichait royalement).

Les lèvres de Bob bougeaient et tressaillaient, comme s'il parlait en silence... Puis il agita la tête de gauche à droite et sourit d'un air amusé...

"Mais Comment pensait-il que je me laisserais prendre à ce vieux piège?" (de toute évidence, Bob rejouait la partie en silence)".

Enfin et sans transition, il s'adressa à ses condisciples:

"M'abuse-je si j'extrapole et affirme que vous ne jouez pas aux échecs? Non?"

Puis il tourna la tête sans même attendre une réponse. Il soupira, et lissa machinalement sa cravate.

Il ouvrit la bouche comme s'il eut voulu parlé, mais il renonça, et se tut finalement.

Pendant qu'il savourait tranquillement son repas, son goinffrage devrait-on dire, il ne remarqua pas qu'une jeune fille s'était avancée vers lui. Elle se posa devant lui puis lui adressa la parole :

- Excuse moi, je peux m'assoir ?

Il n'eut même pas le temps de répondre que la jeune fille s'était déjà assise ! Cela ne servait à rien de poser la question dans ce cas-là ... Enfin passons. Un autre élève arrivait vers eux, il s'était assis à 2 mètres et d'eux et venait d'une maison pour laquelle Samon n'avait pas beaucoup de sympathie, Serpentard.

- Bonjour bonjour les ami(e)s dit-il avec un ait bonhomme. Comment allons-nous aujourd'hui ?

Samon manqua de s'étouffer en entendant le Serpentard parler, il savait qu'ils avaient un égo pour le moins surdimensionnés mais il n'avait encore jamais entendu un élève de leur âge parler comme un aristocrate de la vieille bourgeoisie anglaise qu'il ne pensait exister que dans le monde des moldus ! Le Serpentard sembla marmonner quelque chose dans ces moustaches que Samon n'arrivait pas à saisir, celui-ci embraya direct et reprit la parole :

- M'abuse-je si j'extrapole et affirme que vous ne jouez pas aux échecs ? Non ?

C'en était trop pour Samon, il explosa de rire, impossible pour lui de se retenir. La jeune fille qui s'était assis à côté de lui, lui était complètement sortit de l'esprit vu qu'il était focaliser sur le drôle d'oiseau qui se tenait devant lui ! Il reprit son calme, posa ses couverts et se tourna afin de faire face aux deux nouveaux arrivants :

- Dis-moi, c'est parce que tu es à Serpentard que tu te crois obligé de nous parler comme un aristocrate du XIXème siècle ?

Samon était pour l'égalité dans l'école et l'acceptation de tous, cependant quand quelqu'un se prenait pour ce qu'il n'était pas, cela le mettait hors de lui, quel que soit la maison d'appartenance.

- Et sinon pour te répondre, tu n'extrapoles rien, pour ma part je ne suis pas un joueur d'échec mais peut-être que la jeune fille à côté de moi l'est ?

Je m'assis donc, le garçon fit un regard qui voulait me faire comprendre qu'il ne servait à rien de demander si je le faisait quand même... Je ui sourit, et fit un hochement d'épaule... Puis, un Serpentard (Berk) vint s'assoir à côté de nous...
Il nous dit d'une façon qui m'énervais vraiment :
"Bonjour bonjour les ami(e)s dit-il avec un air bonhomme. Comment allons-nous aujourd'hui?
Il n'y avait pas à dire, il se prenait vraiment pour un mec venut d'une autre époque, et ça, ça m'éxaspérait...
Il demanda ensuite :
"M'abuse-je si j'extrapole et affirme que vous ne jouez pas aux échecs? Non?"
Waow, le temps que je comprenne ce qu'il disait, le Serdaigle était déja plié en deux, et lui répondais :
- Dis-moi, c'est parce que tu es à Serpentard que tu te crois obligé de nous parler comme un aristocrate du XIXème siècle ?
Je ne pus m'empêcher de rigoler, il n'avait pas tord, puis il répondit avant moi :
- Et sinon pour te répondre, tu n'extrapoles rien, pour ma part je ne suis pas un joueur d'échec mais peut-être que la jeune fille à côté de moi l'est ?Je tournais la tête en remarquant qu'il venait de parler de moi....
Je me retourn ais vers le prétentieux Serpentard et lui dit :
-Oui, je sais jouée aux Echecs et plutôt bien d'ailleurs...

Bob s'assit donc, comme si rien ne fut. Il se servit à manger, grignota un morceau de pain du bout des lèvres, tout en veillant à ne pas faire tomber de miettes sur sa cravate. Il remarqua à peine que l'un de ses condisciples lui adressait la parole... Il le regarda, l'air interloqué... Il avait cru entendre les mots "aristocrates" et "19eme siècle"...

Le jeune Serpentardposa sa tartine, essuya le coin de sa bouche (mais pourquoi donc? Ses lèvres étaient tout à fait impeccables).

"En vérité mon ami, ma famille est bien plus ancienne que cela, mais pourquoi donc m'entretenez vous de cela? Je vous en conterai l'histoire plus en détail un jour, vous verrez c'est diablement intéressant (Bob afficha un rictus amusé, réjouit à l'idée de parler du clan Lover. De toutes évidence, il ne remarqua pas, ou feignit de ne pas remarquer l'attitude un tantinet hostile de son condisciple).

Puis il tourna vers sa tartine, qu'il finit de manger à petites dents. Puis, plus pour lui-même qu'autre chose, il ajouta a mi-voix:

"Assez fruste comme jeune homme" . (Bob paraissait être des plus amusé suite à sa remarque, sans doute amusé de parler à un représentant de ce qu'il appelait le "petit peuple").

"Remarquez, les plébéiens ont aussi le droit d'étudier, notez-le. Je n'est rien contre. "

Bob enfin remarqua la seconde interlocutrice, qui lui répondit que oui, elle jouait aux échecs...

"Magnifique ma jeune amie. Si enfin je puis avoir un adversaire digne de ce nom (cela est si rare de nos jours).
Mais figurez vous que, plus plus tard que tout à l'heure, ce benêt de Pierre-Augustin de la Motte de Musset -le fils du vicomte Jean-Philippe-Auguste -Nos pères respectifs fréquentent le même club house (Il prononçait "ahouse") voyez vous- pensait bien naïvement me surprendre avec -tenez vous bien- un simple mât du berger (il gloussa de plus belle). Cocasse non? Presque vexant. Et dire qu'il est encore plus mauvais au golf. Mais certainement ne connaissez vous pas le golf?

Ah oui, On m'appelle Bob (Mon véritable prénom étant Jean-Charles-Robert) mais vous pouvez m'appeler Monsieur si vous le désirez...
Je vous ennuis visiblement non?

Il débita son laïus d'une seule traite, respirant à peine...

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