Petite colle (Fe : Roxana)

C’était la fin de l’après-midi et, ici, par une fenêtre du château, on pouvait voir un professeur assit dans son bureau, une plume à la main et un tas de copie l’attendant impatient sur le recoin de la table. Cela faisait déjà plusieurs heures que Tim essayait en vain de se concentrer sur se corrections mais c’était une charge presque impossible. Son esprit ne cessait de partir ailleurs : « La crinière de la licorne doux au touché…comme la chevelure de Roxana…Tim, arrête de penser à elle…doux au touché, elle est surnommé ‘’la pureté de la forêt’’…ce surnom lui irait bien aussi…Nom d’un Gnome, concentre-toi… ».
Le professeur ne cessait de regarder son horloge, attendant dix huit heures avec impatience. Pourquoi cela ? Il avait infligé par courrier une colle à Roxana. Pour quel motif ? Retard de remise de copie. Idée absurde que Tim puisse coller un élève pour cela, il n’avait d’ailleurs jamais collé personne et l’idée que la Poufsouffle puisse rendre un devoir en retard, surtout de Soin aux Créatures Magiques. Mais en post-scriptum, le professeur avait habillé précisé implicitement de garder les raisons et la colle en elle-même secrète. C’était juste un prétexte pour la revoir, un moyen de lui donner un rendez-vous où le lieu et l’heure pourrait être expliqué par l’administration.
Dix huit heures sonne et pile à ce moment, quelqu’un frappa à la porte. Tim, un mince sourire aux lèvres, clama un peu trop joyeuse que quelqu’un de normale le ferrait

-Entrez je vous prie !

L

Assise dans la salle commune des Poufsouffle, Roxana essayait de se concentrer sur ses devoirs mais impossible. Sans cesse, elle repensait à la lettre qu'elle gardait dans la poche interieure de sa cape. Cette lettre avait été envoyer par le professeur de soin aux créatures magiues soit pretexte qu'elle n'avait pas rendu un devoir à temps. C'était un simple pretexte bien sûr, jamsi la jeune fille n'aurait fait cela mais c'était la solution qu'avait trouver Tim pour la revoir.

Le coeur battant, la jeune fille se mit à sourire avant de baisser les yeux sur sa copie et de se mettre à rougir. Au lieu de la définition de la potion de la Goutte du mort vivant, Roxana avait écrit le prénom du professeur plusieurs fois. Froissant la feuille, elle réalisa qu'elle ne pouvait la mettre ainsi dans la poubelle, sinon quelqu'un pourrait savoir. Sortant sa baguette, elle lança la boule de papier en l'air et d'un geste rapide l'enflamma avec un sort informulé. Quelques élèves se retournèrent dont sa voisine. S'excusant auprès d'eux, elle regarda sa montre et rangea rapidement ses affaires.

Son sac sur l'épaule, elle quitta la salle et dirigea ses pas vers le bureau du professeur. Son coeur battant la chamade quand elle leva la main pour frapper mais la voix qui l'accueillis lui redonna le sourire.

Bonsoir professeur, vous vouliez me voir ?

Phrase tout à fait logique en entrant dans le bureau, vu que la porte était encore ouverte et que quelqu'un aurait pu entendre. Refermant la porte derrière elle, elle s'avança vers le bureau et posa son sac sur la chaise en attendant la suite.

La jeune et belle Poufsouffle, celle qui mettait Tim dans un état pas possible venait enfin d’arriver et d’enter. Elle était si jolie, si joyeuse. Le professeur crut être au paradis lorsqu’il vit le sourire radieux de sa dulcinée et s’en félicitait presque d’en être à supposer la cause. Celle-ci avait l’air de déborder d’enthousiasme. Elle dit joyeusement

-Bonsoir professeur, vous vouliez me voir ?

Tim sourit comme un enfant à qui on venait de dire que Noël était avancé à demain. La façon dont avait parlé Roxana avait parut étrange mais en même temps, la porte était encore ouverte. Tim sortit son plus sourire donjuanesque avant de dire

-Très bien Miss, veuillez refermer la porte sil-vous plait.

Roxana avança et posa son sac sur la chaise vide et attendit comme ca. Tim se leva tout doucement, le regard toujours plongé dans le regard de sa belle élève. Il avança à pas lent, un mince sourire aux lèvres. Arriver prés de celle dont son esprit ne faisait que d’y penser, il posa ses mains délicatement sur sa taille et dit d’une voix langoureuse

-Bonjour Miss

Puis, il posa ses lèvres sur les siennes. Quel goût sucré, quel délectable baiser. Il ne voulut pas lâcher ses lèvres, il s’y refusait. Quel effet incroyable, si c’était ca l’amour, il en revoulait encore.

L

Très bien Miss, veuillez refermer la porte s'il-vous plait.

Obéïssant comme n'importe quel élève l'aurait fait, la Poufsouffle s'avança sagement, un sourire aux lèvres. Non, elle ne pouvait s'empêcher de sourire en voyant la mine réjouit du professeur. Il était content qu'elle soit venue et c'était déjà une bonne chose.

Qu'il était beau avec ce sourire ... Les yeux plongés dans ceux du professeur, Roxana attendait la suite. Elle vit Tim se levait et contournait le bureau sans la quitter du regard. Par Merlin ... Elle était proche de se sentir mal ... Son coeur s'affolait encore, comme à chaque fois qu'elle était en présence du jeune homme.

Bonjour Miss

Le contact de ses mains sur ses hanches la fit frissonner alors qu'elle retint un soupir quand enfin il se décida à l'embrasser. Sans l'ombre d'une hésitation, Roxy passa ses bras autour du cou du professeur et se serra contre lui. Qu'il était bon de se retrouver enfin dans les bras de celui qui hantait ses pensées jour et nuit.

Quand il se séparèrent enfin, la jeune fille ne s'écarta pas des bras de son compagnon. Voilà une semaine qu'elle ne l'avait pas vu et il lui avait manqué. Le regardant droit dans les yeux, elle lui sourit avant de déclarer.

Alors, c'est ça ma retenue ou j'ai vraiment été en retard ?

Tout en disant cela, la jeune femme laissa une main s'égarer dans les cheveux de son compagnon et se mit à jouer avec une mèche.

Dés que leurs lèvres se séparèrent, Tim ressentit un fort manque. Pourquoi ? Non, il ne voulait pas ! C’était injuste. Avoir un tel plaisir et s’en priver…c’était pire que le sort Doloris. La raison, le peu de gêne qui l’avait dérangé, le reste de morale, tout cela s’était envolé si vite, si loin. C’était la première fois qu’il ressentait cela pour quelqu’un. Il adressa un sourire béat à la Poufsouffle. D’ailleurs, cette dernière dit malicieusement

- Alors, c'est ça ma retenue ou j'ai vraiment été en retard ?

Tim rit une fraction de seconde. Il était vraiment si bien avec elle. C’était assez incroyable, troublant mais tout aussi dangereux. Roxana avait posé des bras autour de son coup et joué avec une mèche du professeur. Quand au professeur, il gardait les mains autour de la taille de la jeune demoiselle. Leurs corps étaient si rapprochés, si collés entre eux que Tim sentait les formes de sa partenaire, ce dernier l’emplissant d’un plaisir qu’il devait maitriser

-Non, c’était un subterfuge. Ton devoir était parfait…cela méritait une récompense exceptionnelle.

Il serra un peu plus son étreinte, renforçant une vague d’excitation chez le professeur. Il se focalisa un instant sur ses yeux, ses yeux si profond, si fort en couleur et en puissance. Son esprit lui susurrait les mêmes mots « dis lui je t’aime, dis lui je t’aime ». Mais rien, rien ne sortait, forcément. Tim n’avait jamais dit ses simples. Y arriverait-il un jour ?

L

L'éclat de rire du professeur était doux à entendre à ses oreilles. Un sourire éclaira un peu plus son visage tandis que le professeur la serrait plus étroitement contre lui. Une certaine crainte l'envahie mais la voix de Tim, lui fit oublier un peu ce soucis.

Non, c’était un subterfuge. Ton devoir était parfait…cela méritait une récompense exceptionnelle.

Cette fois, ce fut Roxana qui éclata de rire. Elle s'en était doutée mais n'avait pas oser contredire le professeur. En plus cette "retenue" était pour le moins bienvenue, par rapport aux sentiments que la demoiselle éprouvait pour son compagnon. Elle savait que si leur relation commençait à devenir plus sérieuse que quelques bisous, elle devrait lui avouer une partie de son passé mais elle avait si peur de le dire ... Chassant cette pensée de son esprit pour le moment, elle regarda Tim droit dans les yeux et lui répondit.

Alors il va falloir que je remercie le professeur ! Hum ... Je pense avoir trouver la solution ...

Se haussant sur la pointe des pieds, elle embrassa le professeur avec tendresse, oubliant tout ce qui était autour, le lieu où il se trouvait et le fait qu'ils n'entendraient pas forcémemnt si quelqu'un frappait à la porte. Hors, c'était risqué puisque la personne pouvait alors ouvrir la porte et les voir dans une situation plus que comprometeuse. Oui mais en ce moment, Roxana se fichait complêtement de ça. Elle était dans les bras de celui qu'elle aimait et en profitait.

Roxana éclata de rire à son tour, un rire franc, doux, dévoilant toutes ses dents blanches. Tim devait avouer que cela lui paraissait bizarre d’être ainsi avec quelqu’un, en particulier avec une élève. Rien que d’y penser, le sort s’était décidément bien amusé…pour lui comme pour Roxana. Tim regarda un instant la porte, si quelqu’un rentré de surcroit sans frapper à la porte, sans était finit d’eux. Mais pourtant, c’était pour le professeur le cadet de ses soucis. Il était avec elle, l’obsession de ses jours comme de ses nuits, il n’allait pas s’enquiquiner à paniquer sous les hypothèses et les éventualités. La jeune Poufsouffle, elle non plus, ne parut pas gêner le moins du monde par la situation, au contraire, elle s’en plaisait. Elle dit d’une voix espiègle au professeur

-Alors il va falloir que je remercie le professeur ! Hum ... Je pense avoir trouvé la solution ...

Elle se mit sur la pointe des pieds et gratifia Tim d’un second baiser. Décidemment, c’est vrai qu’il y avait une sacrée différence de taille entre lui et elle. Enfin, différence de taille ou pas, heureusement qu’elle était dans ce sens…le couple serrait ridicule sinon. Tim ne relâchait toujours pas son éreinte, cependant une petite mine déconfite apparut sur son visage.

-Par contre, je suis désolé, mais ta « colle » ne pourra durée qu’une heure. Je suis convoqué à dix-neuf heures trente au Ministère de la Magie. Je suis vraiment navré.

Saloperie d’administration à la noix. Cela faisait des jours voir des semaines qu’il attendait cette convocation. Et voilà qu’il la reçoit pour le lendemain et pile le seul soir où il pouvait voir sa dulcine. Le hasard fait bien des malheurs.

L

Roxana était bien dans les bras du professeur. Par contre la grimaçe qu'il fit, ne passa pas innaperçue aux yeux de la demoiselle. Fronçant les sourcils, elle s'appretait à lui demander ce qu'il se passait quand il ouvrit la bouche pour parler.

Par contre, je suis désolé, mais ta « colle » ne pourra durée qu’une heure. Je suis convoqué à dix-neuf heures trente au Ministère de la Magie. Je suis vraiment navré.

Faisant la tête, Roxana haussa les épaules. Au moins, elle avait une heure avec lui. Ce n'était peut-être pas beaucoup mais c'était mieux que rien du tout.

C'est dommage, mais ... une heure, c'est mieux que rien du tout !

Le regardant dans les yeux, Roxy réflechissait au moyen de s'occuper pendant cette heure. La Poufsouffle serait bien rester dans les bras de son compagnon mais peut-être avait-il prévu quelque chose ?

Tu ... avais prévu quelque chose pour cette heure ? Tu veux qu'on discute ou ... autre chose ?

Que les esprits mal tournés s'arrêtent immédiatement, Roxy ne pensait à rien de spécial en disant ça. Elle avait juste envie d'être avec Tim. Par Merlin ... jamais la jeune fille n'aurait cru qu'il puisse existait pareil bonheur qu'être avec celui qu'on aime parce qu'elle en était sûr maintenant, elle était amoureuse de Tim.

Roxana parut l’air un instant dépité à la nouvelle que venait de lui annoncé le professeur mais elle préféra relativiser plutôt que se plaindre.

- C'est dommage, mais ... une heure, c'est mieux que rien du tout !

Roxana plongea les yeux dans ceux du professeur. Il aurait certainement put passer cette heure à regarder pupilles plus intensément. Mais celle-ci n’eut pas l’air de cet avis car elle dit à Tim

-Tu ... avais prévu quelque chose pour cette heure ? Tu veux qu'on discute ou ... autre chose ?

Tim fut décontenancé sur le moment. A vrai dire, il n’avait rien prévu, n’avait pensé à rien. A réfléchir, il y avait tant de chose de possible, parler en effet, il ne connaissait Roxana presque que de vue, ce qu’elle laissait transparaitre pendant les cours sur sa vie privée était quasiment nul. Ou sinon, ils pouvaient commencer les cours que Tim avait promis de dispenser à la jeune Poufsouffle. Tant qu’il passait ce moment avec elle, qu’importait.

-Comme tu veux. C’est honneur aux dames de choisirent es activité à entreprendre

L

Le regard quelque peu surpris de Tim ne lui échappa. Apparement, il ne s'était pas attendue à la question de la Poufsouffle.

Comme tu veux. C’est honneur aux dames de choisirent les activités à entreprendre.

Roxana fit une grimaçe avant de prendre la main de Tim et de le faire asseoir sur un fauteuil tandis qu'elle prenait place sur celui d'à côté.

J'aimerais qu'on fasse un peu plus connaissance si ça te dit. Tu es mon professeur, c'est vrai mais je ne connais rien de toi. Je ne veux pas te poser de questions indiscrêtes alors tu pourra me dire ce que tu as envie.

Se mordant les lèvres, elle ne lâcha pas la main du jeune homme et décida de donner quelques détails de sa propre vie.

J'ai un frère ainé, Dylan. Il a deux ans de plus et compte beaucoup pour moi. Il m'a beaucoup aidé pendant une certaine période de ma vie où je vivais un enfer ...

Devait-elle vraiment tout lui dire ou bien que les choses les plus facile à dire ?

Ma mère est morte quand j'avais à peine 5 ans. J'ai donc vécue avec mon père et mon frère jusqu'à ce que ce dernier entre à Poudlard. J'avais alors 9 ans et j'étais déjà une véritable petite bonne femme. Je m'occupais de toute la maison, sans rien dire. L'été de mes onze ans, il s'est passé quelque chose ... le résultat c'est que mon père fut maintenant enfermé à Azkaban et nous, placés sous tutelle de l'état. Après je suis venue à Poudlard et j'ai rejoins mon frère à Poufsouffle.

Elle avait préféré taire la chose la plus difficile à dire. Jamais elle n'avait pu oublier et l'évasion dont son père faisait parti ne la rassurait pas du tout. Se taisant, elle attendit que Tim prenne la parole, espérant qu'il ne lui pose pas trop de question car si elle avait réussit à rien dire cette fois, elle ne pourrait résister au regard du jeune homme ...

Roxana regarda Tim dans les yeux tout en grimassent. Apparemment, elle ne voulait pas choisir. Mais, elle poussa le professeur à s’asseoir avant de se poser elle aussi à ses côtés, leurs mains tenant toujours celle de l’autre. Puis elle annonça

- J'aimerais qu'on fasse un peu plus connaissance si ça te dit. Tu es mon professeur, c'est vrai mais je ne connais rien de toi. Je ne veux pas te poser de questions indiscrètes alors tu pourras me dire ce que tu as envie. J'ai un frère ainé, Dylan. Il a deux ans de plus et compte beaucoup pour moi. Il m'a beaucoup aidé pendant une certaine période de ma vie où je vivais un enfer ...Ma mère est morte quand j'avais à peine 5 ans. J'ai donc vécue avec mon père et mon frère jusqu'à ce que ce dernier entre à Poudlard. J'avais alors 9 ans et j'étais déjà une véritable petite bonne femme. Je m'occupais de toute la maison, sans rien dire. L'été de mes onze ans, il s'est passé quelque chose ... le résultat c'est que mon père fut maintenant enfermé à Azkaban et nous, placés sous tutelle de l'état. Après je suis venue à Poudlard et j'ai rejoins mon frère à Poufsouffle.

Tim avait sentit dans la voix de la jeune fille que son passé devait être dur. Certains moments avaient été délibérément passé mais Tim ne préféra pas s’y attarder. Il savait que trop bien qu’il était dure de porter son passé derrière soi. Elle lui en parlerait surement lorsqu’elle en aurait envie. Tim se racla la gorge et parla lui aussi

-Je suis originaire du Texas, aux Etats-Unis. J’ai fait mes années d’études là bas mais après y avoir commis une…grave erreur, j’ai décidé de voyager. Il n’y a presque pas un seul pays que je n’ai pas vu. Et puis j’ai décidé de transmettre ma passion et mon savoir aux jeunes. Je suis venu ici voir mon frère mais j’ai…perdu le contact avec lui.

Tim avait était plus qu’euphémissant de ce qu’il avait dit. Son erreur, c’était un meurtre, son départ, c’était le fait qu’il avait été chassé par son père, ses voyages, c’était une fuite perpétuelle dans la misère, sa rupture de contacte avec son frère, c’était la mort de celui-ci…Mais ce »la, il se garderait bien de le dire.

L

Roxana n'avait pas tout dis mais rien que ces quelques mots avaient eu un effet plus que bien sur la jeune fille. Cela faisait du bien de parler à quelqu'un d'autre que son frère. Tim eut un peu de mal à commencer mais il finit par sortir quelques phrases.

Je suis originaire du Texas, aux Etats-Unis. J’ai fait mes années d’études là bas mais après y avoir commis une…grave erreur, j’ai décidé de voyager. Il n’y a presque pas un seul pays que je n’ai pas vu. Et puis j’ai décidé de transmettre ma passion et mon savoir aux jeunes. Je suis venu ici voir mon frère mais j’ai…perdu le contact avec lui.

Un long silence s'installa entre les deux jeunes gens. Roxana refléchissait à ce que venait de lui dire Tim. Sa vie paraissait simple, du moins à entendre les mots du professeur, mais elle se doutait que, tout comme elle, il n'avait pas tout dit. Leur relation n'en était encore qu'à son tout début et il était difficile pour chacun d'oser se livrer entièrement. Baissant la tête, ses yeux rencontrèrent sa montre et elle remarqua qu'il ne restait plus beaucoup de temps. Se mordant les lèvres, la Poufsouffle hésita l'espace d'une seconde avant de se lever et de s'avancer vers Tim. Un sourire timide sur les lèvres, elle s'assit sur les genoux du professeur et passa ses bras autour de son cou.

Vu le temps qu'il nous reste, je préfère le passer à quelque chose de plus agréable qu'une simple discussion.

Elle déposa un petit baiser sur le nez du jeune homme avant de l'embrasser avec passion. Elle ne savait pas quand elle pourrait le revoir, du moins dans un lieu discrêt, alors elle préférait en profiter.

Tim observa Roxana attentivement. Apparemment, elle avait ‘air un peu déçut de leurs entretien. Se doutait-elle que Tim ne jouait pas franc jeu ? En même temps, il ne fallait pas être un génie pour le voir. Il avait en quelques phrase résumé, retirer de toutes douleurs, de tous sentiments sa vie. Mais après tout, Tim n’avait jamais été assez proche de qui que ce soit pour avoir jamais raconté ces malheurs. Il avait des connaissances mais pas d’amis, des aventures mais pas d’amour…personne à qui parler et pas la moindre envie de le faire. La jeune Poufsouffle poussa un soupire avant de s’approcher du professeur et de se poser sur ses genoux, un petit sourire fin aux lèvres. Puis, elle lui susurra presque

-Vu le temps qu'il nous reste, je préfère le passer à quelque chose de plus agréable qu'une simple discussion.

Roxana posa un baiser sur le nez du professeur avant de l’embrasser langoureusement. Cela était tellement mignon, tellement enfantin. Peut être était-ce cela qui faisait de Roxana quelqu’un d’exceptionnel aux yeux du professeur. Il avait toujours été avec des séductrices, des femmes mûres mais c’était la première fois qu’il tombait dans les filets de quelqu’un, une jeune élève en plus. Ou était-ce le fait qu’il n’a pas put sauver son frère, qu’il s’en voulait, qu’il se haïssait… Roxana venait lui offrir douceur et attention quand Tim lui était complètement perdu. Le professeur jeta un regard à l’horloge accroché au mur de son bureau. Il serait bientôt temps de partir. Quand leur baiser se termina, il dit un sourire aux lèvres

-Dit donc, on n’a pas honte de dévergonder ses professeurs ???

L

Roxana n'éprouvait plus aucun remord. Pourtant elle aurait dû en regard de la loi mais l'amour était plus fort que tout et la jeune fille avait décidé de laisser parler son coeur. Mettant fin au baiser, elle regarda le professeur en silence, perdue dans le labyrinthe de ses pensées. Ce fut la voix de Tim qui la tira de lointains souvenirs pour la ramener à l'instant présent.

Dit donc, on n’a pas honte de dévergonder ses professeurs ???

Une grimace passa furtivement sur le visage de la poufsouffle, tandis qu'elle baissait les yeux, troublée par ses mots.

Je sais que la loi nous l'interdit mais je n'y peux rien. Mon coeur ne veux pas écouter ma conscience. Alors j'ai décidé de le laisser faire, de le suivre, même si c'était dangereux.

Se mordant les lèvres, elle releva la tête et plongea son regard dans celui de son professeur avant de prononcer les mots que son coeur lui soufflait depuis si longtemps.

Je t'aime Tim.

Sans attendre la réponse de son compagnon, elle se leva d'un bond et récupera son sac avant de se diriger vers la porte. là, elle s'arrêta la main sur la poignée et se retourna doucement.

Oublie ce que j'ai dis, c'est ...

Roxana ne trouvait plus ses mots, les larmes lui vinrent aux yeux tandis qu'elle se mettait à trembler. Devait-elle attendre la réponse du professeur, au risque d'être encore plus blessée ou devait-elle partir immédiatement ? Elle n'eut pas le temps de décider que la voix du jeune homme s'éleva.

Roxana adressa une petite grimace au professeur avant de dire d’une douce et mélodieuse voix

- Je sais que la loi nous l'interdit mais je n'y peux rien. Mon coeur ne veux pas écouter ma conscience. Alors j'ai décidé de le laisser faire, de le suivre, même si c'était dangereux.

Tim savait que leur relation ne durerait qu’un temps. Après tout, comme elle disait, les lois le leurs interdisaient. Un jour où l’autre, la raison les rattraperait. Ainsi, le professeur s’attendait à tout sauf à ce qui suivit.

- Je t'aime Tim.

Tim avala de travers sa salive. Il regarda Roxana avec surprise. L’aimer ? Que connaissait-elle à l’amour ? Elle était jeune et la jeunesse offre bien des amourettes sans lendemain. Aujourd’hui c’est sentiment était véritable mais avec le temps, il partirait. Il n’avait rien en commun, était trop vieux, même leurs caractères étaient complètement contradictoire. Elle ne savait ce qu’elle disait. Du moins, Tim l’espéré. Toutes les histoires sont plus compliqués quand l’amour s’en mêle. Mais Tim lui, ne put dire c’est quelques mots. Pourtant, Roxana, plus que qui que ce soit, était prés de les faire extraire de la bouche du professeur. Mais rien ne vient. ..Encore. Celle-ci dut sentir cela car elle reprit aussitôt

-Oublie ce que j'ai dis, c'est ...

La jeune fille s’apprêta à partir mais Tim l’arrêta

- Roxana…je ne peux pas te le dire. J’ai jamais su les dires, je ne les ai jamais dit et ne le dirais probablement pas de si tôt…Toutes ma vie, j’ai eu les mots, j’ai été un beau parleur, je savais que dire et quoi faire. C’est la première fois de ma vie que je suis aussi désemparé. Je ne sais quoi faire…que dire…que ressentir…

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Roxana…je ne peux pas te le dire. J’ai jamais su les dires, je ne les ai jamais dit et ne le dirais probablement pas de si tôt…Toutes ma vie, j’ai eu les mots, j’ai été un beau parleur, je savais que dire et quoi faire. C’est la première fois de ma vie que je suis aussi désemparé. Je ne sais quoi faire…que dire…que ressentir…

Touchée par les mots du professeur, Roxana s'essuya les yeux avant de rebrousser chemin et de revenir à ses côtés, larguant son sac sur le sol. Posant un doigt sur la bouche du jeune homme, elle l'empêcha de continuer à parler.

Jamais je n'aurais dû te demander de dire cela. Ne cherche pas à parler ! Si tu ne sais quoi dire, je parlerais pour deux, si tu ne trouve pas les mots, je les dirais pour deux. Par contre, il faut être deux pour une relation. Je te demande juste d'être là de temps à autre et que tu me prenne dans tes bras. Embrasse-moi et profitons de l'instant présent en oubliant toutes ses lois complêtement idiotes.

Retirant son doigt, elle passa ses bras autour du cou de Tim et l'embrassa avec douceur, essayant de lui faire oublier ce qu'elle lui avait dit plus tôt. Après tout, à tout juste dix-sept ans, que connait-on de l'amour ? Rien, à part ce que le coeur a décider de nous montrer. Repoussant le plus loin possible l'instant fatidique où elle devrait reprendre véritablement pied dans la réalité, Roxy laissa son coeur s'emballait sous la douceur des lèvres du professeur.

Quand le baiser pris fin, Roxana resta longuement dans les bras du jeune homme a simplement le regarder. Enfin, elle s'écarta légèrement alors que l'horloge sonnait dix-neuf heures, heure de la fin de sa colle. Ramassant son sac, elle regarda une nouvelle fois Tim en soupirant avant de quitter la salle. Son coeur était complêtement retourné suite aux mots de Tim mais aussi, et surtout, suite à la déclaration de la Poufsouffle.

Tim se sentit misérable dut fait de sa révélation. A vrai dire, lui face à des sentiments, il avait l’impression d’être un rat face à un chat affamé. Il aurait tant voulut être le premier imbécile venu qui puisse dire c’est quelques mots, qui ne soit pas attaché par ses chaînes de doutes et de suspicion. Le professeur avait réussit à vivre sans amour mais quand ce dernier le rattrapait, il esquivait ses flèches. Sa jeune élève pourtant lâchât bien vite le sace et courut faire taire le professeur puis elle lui susurra presque ces mots

-Jamais je n'aurais dû te demander de dire cela. Ne cherche pas à parler ! Si tu ne sais quoi dire, je parlerais pour deux, si tu ne trouve pas les mots, je les dirais pour deux. Par contre, il faut être deux pour une relation. Je te demande juste d'être là de temps à autre et que tu me prennes dans tes bras. Embrasse-moi et profitons de l'instant présent en oubliant toutes ses lois complêtement idiotes.

Elle posa un langoureux baiser sur les lèvres du professeur, ce dernier quelque peu surpris et encore déconcerté par la déclaration ne l’avait rendu, n’avait pas mit autant de volonté et de passion que la jeune et belle demoiselle. Ils restèrent là, un moment, enlacé, insensible au temps jusqu’a ce que dix neuves heures sonnent. A cet instant, elle fit demi-tour prenant son sac au passage.
Tim resta un instant debout, sans trop savoir quoi faire. La morale était revenue, bien là. Il avait déjà eu du mal à se persuader que ce qu’il faisait n’était pas méchant, qu’ils s’amusaient simplement, que la loi était faite pour être enfreinte, qu’il ne faisait de mal à personne. Mais cela avait changé, maintenant que Roxana lui avait dit les trois mots magiques, il avait de quoi perdre. Le professeur savait que leur relation était vouée à l’échec. Tim offrait la protection, le romantisme, la douceur, la sécurité, le réconfort. Face à la concurrence d’ados boutonneux et puérils, forcément, Tim avait brillé. Mais avec le temps, elle verrait d’autres hommes, plus jeunes, avec qui elle partagerait plus en commun. Elle ne s’embarrassera pas longtemps d’un vieil aigri comme lui. Tim était bien trop vieux pour trouver l’amour. Qui pourrait vouloir d’un homme connaissant tout à la vie sauf en l’amour ?
Tim prit sa longue veste noire puis il y ajouta sa cape, son chapeau haut de forme ainsi que sa canne. Puis, il descendit les marches du château en direction de son imprévue, l’esprit pensif, le visage sans expression

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