Colision et discution (Fe : Keira)

Sur cette bonne vieille Angleterre, un soleil timide faisait baigner la surface de la être d’une lueur faiblarde à travers des nuages gris d’hiver. Mais le temps était sec et le vent frais mais pas givrant. Bien entendu donc, avec un tel temps et étant un Samedi après-midi, le Chemin de Traverse était bondés de monde, de mouche volant de vitrine en vitrine, observant les articles exposés, les contemplant comme si la vie était en jeu et avec dans les yeux une avidité, une gourmandise, une envie qui les passaient d’homme à monstre. Comment les hommes avaient put brider leurs bon sens, leurs volonté, leurs valeurs juste pour un pseudo sécurité et pour pimenter leurs vies, des matchs de Quidditch stupide ou une politique d’expansion de la fièvre acheteuse. Mais ce n’était pas la faute de ces pauvres gens, il n’avait pas battit cette dystopie, il avait juste abdiqué. Abdiqué à une politique lancé et ordonné par un Ministère, des bureaucrates, des bourgeois. Fort bien et alors ? Pourquoi ne pas laisser ca comme c’est ? Est-ce si dramatique de voir les Sorciers et les Sorcières transformaient en mouton de panurge ? Tout simplement parce que le Ministère était loin d’être parfait. La corruption était partout, l’infiltration au sein des sphères politiques les plus élevés par les Mangemorts en fut la preuve la plus évidente. Mais tout cela ne serra qu’un jour qu’un château de carte sur lequel souffler dessus.
Celui qui avait de telles réflexions, de tels doutes, de tels projets, c’était un homme du nom de Victor. Il avançait, dans la foule, évitant le moindre contact comme si ce qu’il appelait l’amorphologie général était contagieux, habillé d’un smoking chic, le visage froncés dans une expression de réflexion et de neutralité. L’homme se hâta pour accomplir l’achat qu’il devait faire. Il ne supportait pas l’effet de masse, cette foule concentré poussant sans vergogne son entourage. Un boucan du diable résonnait à ses oreilles, des fragments de conversations dont le sujet était futile souvent, sans intérêt. Passant de l’inflation du cours du Gallion aux débats météorologiques, les brides que Victor percevait. Mais bon sang, le monde avait besoin de changement : les Mangemorts en fuite, le Ministère incompétent et corruptible et encore bien d’autres aléas de cette société. Tant de douleurs pour tant de personnes mais ils voulaient tout oublier, se cacher, éviter d’y repenser, trop apeuré de trouver le mal ou de repenser aux mauvais souvenirs. Bande de petits rats effrayés et sans courage, sans détermination.
Perdu dans ses tristes pensées et conclusions, Victor ne fit pas attention un instant à ce qui l’entourait et se fut une fraction de trop. Il renversa sans faire exprès une demoiselle qui passa trop prés de lui et sous le choc, il lâcha sa mallette et son contenu se déversa sur le sol.

- Excusez-moi

Il tendit la main pour aider la jeune femme à se relever puis quand cela fut fait, il se baisa pour ranger ses affaires. Cette collision et ses conséquences ne s’arrêtèrent pas là. Apparemment la jeune femme l’avait reconnut.

Jour de congé, on peut le dire! Je détestais rester dans mon appartement à rien faire, je devais sortir prendre l'air, mais la seule idée de rencontré quelqu'un aujourd'hui m'apeurée. Pourquoi ce sentiment? Je ne le savais pas. Il fallait tout de même que je rachetai quelques babioles, au chemin de travers. Étant donnée que je venais juste de me levée, j'étais affreusement décoiffer, et surtout fatiguer. Je pris une douche assez froide pour me réveiller, et quand je regardai l'heure je fus surprise de voir qu'il était déjà plus de 15 heures. A quel heure me suis-je coucher? Bon sang! Mais je suis une vraie marmotte. J'enfilais une robe de couleur rouge, j'aimais être belle.

Plus tard, je fus en route pour le chemin de travers, baguette cacher juste sous ma veste. Lorsque je fus enfin arriver à destination, je me précipitai vers une boutique sans même regarder autour de moi, et soudain, je percutai quelqu'un, ce qui me fit tomber. Il s'excusa, et lorsqu'il m'aida à me lever, j'étais là planté devant lui, je l'avais reconnu, et je croyais qu'il avait disparut de la surface. Je me souvenais de lui, surtout quand il appartenait à L'ordre du phénix, et travaillai au ministère, Victor Vancana...

- Victor! C'est... toi?

Je ne savais pas quoi dire d'autre, quand on voie une personne que l'on croyait morte depuis longtemps.

Il commençait à ranger ses affaires, des paperasses, des plans, des livres de poche, un tas de bazar sans non, compromettant. Il rangea aussi vite qu’il le put, s’énerva nt à moitié contre lui même de n’avoir regardé devant lui comme si la collision aurait gâché sa vie. Victor ne supportait pas l’imprévu, l’altercation. Il résultait d’une erreur bête qu’il ne pouvait accepter. Mais là ne s’arrêta pas la mauvaise surprise. Alors qu’il reprenait sa mallette et s’apprêtait à repartir, celle qu’il avait renversée l’appela par son prénom.

-Victor! C'est... toi?

Cela faisait si longtemps que cela n’était pas arrivé que Victor ne réagissait pas sur le moment. Cela faisait tant de temps qu’il n’avait pas eut le moindre contact avec un être humain, surtout pas quelqu’un qui le connaissait. Etre ainsi nommé, il avait l’impression d’entendre un souvenir, un fruit du passé. Il se retourna après quelques secondes vers celle qui l’avait ainsi reconnu. Pourtant, il avait bien changé depuis le temps, sa barbe avait été rasé, sa musculature développé et ses yeux auparavant si doux et si affectueux était devenus deux yeux enfoncés dans leurs orbites et témoignages de la disparition de ce qui faisait de lui un sentimental. C’est presque un miracle de discernement d’avoir vu Victor Vancan dans le corps de Victor Vendetta.
La demoiselle eut un air familier au jeune homme. Rien de bien étonnant si elle l’avait reconnu. Il chercha un moment dans ses souvenirs en vain. Elle était plutôt agréable à regarder, portait une robe couleur rubis et ses yeux étaient intense en couleur. Le premier réflexe de Victor était d’être troublé par une telle retrouvaille. Il avait tout fait pour changer de peau : changer d’apparence, de caractère, de nom… Il ne s’était pas fait passer pour mort, c’est juste que Vancan était partit on ne sait où et que Vendetta était arrivé comme ma magie sur la surface de la terre le tout sans que personne ne le sache.

-C’est à moi que vous parlez ? Vous devez faire erreur sans doute.

Il préféra nier l’évidence d’une manière assez habile. Victor avait un talent incontestable dans la comédie. Il regarda un certain plus intensément le regard de la jeune femme et la reconnut enfin. Elle travaillait au Ministère en tant qu’Aurore comme le fut son frère ainé. Cela faisait déjà bien longtemps qu’il ne l’avait déjà pas vu.

Lorsqu'il se leva et me regarda, je pus voir qu'il avait beaucoup changé, mais son regard était toujours le même, je l'avais remarqué auparavant. Mais là, on aurait dit une autre personne. Soudain, il sortit froidement;

-C’est à moi que vous parlez ? Vous devez faire erreur sans doute.

Je n'ai jamais eu tord, et je le savais qui c'était, même si il pouvait le nier, je savais que c'était lui, aucun doute.

-Si, je sais que c'est toi Victor, et ne dis pas le contraire, tu ressemble deux goutte d'eau à ton frère ainée.

Beaucoup de souvenirs me revinrent au fur et à mesure que Je parlais. Valens... J'avais travaillé avec lui, c'était quelqu'un que je pouvais comprendre au moins... Et un jour, il fut tué. J'ai toujours su que c'était de ma faute, en temps que coéquipier, je devais être là aussi. Au lieu de sa, j'avais pensé qu'a moi, et je suis partit suivre mon frère. Cela couta la vie a Valens, mais personne ne sut cette histoire, même pas ses frères. Un mensonge que je gardai enfouis à l’intérieure de moi.

(Valens n’est pas mort. Il a été torturé pendant des heures et est maintenant à Saint Mangouste dans un coma profond avec des séquelles psychologiques conséquentes^^)

Mais la jeune femme ne se laissa pas abuser le moins du monde rien de bien étonnant. Victor regardait la demoiselle avec étonnement. Elle avait une sacrée mémoire pour se souvenir de lui. Elle n’avait jamais vu presque que son frère cadet, Valens. Le visage de Victor l’avait autant marqué ? Ou était-ce l’air de famille des Vancana ?

-Si, je sais que c'est toi Victor, et ne dis pas le contraire, tu ressemble deux goutte d'eau à ton frère ainée.

Il regarda toujours aussi fixement et avec neutralité la jeune femme. C’était donc l’air de famille. Victor ne se formalisa pas et afficha un fin sourire.

-Nommez moi comme bon vous semble, amusez vous à m’associer qui vous voulez. Ces êtres dont vous parlez sont soit mort soit envieux du sort du premier. Je n’ai nullement de lien avec ce Victor que vous croyait connaitre

Dans un certain sens, il ne mentait pas. Depuis qu’il avait vêtu ce nom, son passé était partit presque en morceau. Il n’allait plus sur la tombe de ses parents, ni celle de son frère ni au chevet de son autre frère. Il n’use nullement du château familial et avait abandonné tout le reste des liens. A l’inverse de beaucoup, ses douleurs passés, ses drames réalisés, ses souvenirs, tout ce qui faisait ce poids que l’on nomme le vécut et qui entraine la plupart dans le spleen, le désespoir ou dans le meilleur des cas la vengeance, il l’avait tranché net.

-Je suis désolé d’ainsi vous décevoir et de vous priver de croire d’avoir en ma compagnie rencontré un nom et un visage familier

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