Ship : Illégale, illégale, vous avez de grands mots ! C'est juste interdit ! (Fe : Julie)

Alors qu’enfin un beau ciel presque entièrement dépourvu de nuage et orné d’un soleil dés plus magnifique, La plupart des élèves étaient bien au chaud, dans le château, trouvant sans doute l’air de dehors encore trop frais à le goût, digne d’un début de mois de Mars. Dans un bureau remplit d’étagères qui contenait des livres, des figures et des reliques des voyages de son possesseurs, un homme qui allait sur sa quarantaine était assis là à s’amuser de voir une jeunesse aussi frileuse. Trop peu à son goût d’étudient n’avaient profité d’un climat si doux pour sortir. Cet homme en question, ce professeur de Soin aux Créatures Magiques, était habillé de son habituel smoking noir et était assis avec regret derrière son bureau à devoir corriger des copies entassés dont le retard effarés encore ces collègues et amusés ses élèves. Mais à peine eu t’il corriger une dizaine de copie, qu’il en eut assez de rester assis et préféra aller se dégourdir les jambes dehors. Tim n’était vraiment pas un homme d’intérieur, il avait besoin d’air frais, de place, d’un peu de mouvement. Il avait à peine ouvrit la porte qu’il entendait déjà les hurlements incessants des élèves
Ils parlaient de tout et de rien, des amourettes, des devoirs, de leurs familles, de l’actualité, de la météo. Helbentaure adorait voir cette certaine fougue qui caractérisait si bien la jeunesse et bien qu’il ne soit pas tout jeune et que son visage était marqué par les premiers traits de l’âge, le professeur était restait assez enfantin, dynamique, désué des qualités si ennuyeuses des adultes. Son habituel fin sourire aux lèvres, il descendit les escaliers, sans se soucier des remords d’avoir laissé les copies sans corrections derrière lui et regardant chaque élèves marchant dans les couloirs comme un trésor pour l’avenir. Une voix se fit entendre derrière lui et il se retourna pour voir une Serdaigle essoufflé qui demanda au professeur entre chaque respiration forte

-Monsieur…désolé de vous…déranger mais…avez-vous…avez-vous…eu le temps…de corri…

Tim lui adressa un sourire chaleureux et avec ses yeux pétillants, il répondit derechef

-Non Miss Déligner. Je n’ai pas eu le temps de corriger, comme hier et surement comme demain encore. Rassurez-vous, je ne doute pas de votre O future et vous conseille vivement pour votre avenir de sortir un peu dehors respirer de l’air pur et non la poussière des bibliothèques.

La jeune habillé de bleu et argent rougis comme une tomate et n’osa pas répondre au professeur. Celui-ci repartit de sa même démarche posé et descendit tranquillement les marches de l’escalier du hall d’entrée. Il poussa la lourde porte de chêne du château et sortit enfin dehors où il inspira sa première bouffé d’air avec autant de plaisir que ferrait une femme au régime strict depuis dix ans pour un gâteau en chocolat. Mais son moment de plaisir fut bien vite coupé net quand des hurlements se firent entendre

-ME PARLES PAS COMME CA, ESPECE DE BECASSE ENDIMANCHE !!!

Tim n’eut à peine le temps de tourné la tête qu’il vit John MacGyr, un Serpentard dans sa classe de cinquième année dont il avait reconnu la voix volé dix mètres plus loin et s’aplatir par terre. Deux Serpentards sortirent aussi leur baguette et la tendirent en direction d’une jeune et belle Gryffondore que Helbentaure reconnut aussi pour la même raison

-Je croyais que les bagarres n’était pas permis dans l’enceinte de l’établissement.

Les deux Serpentards se retournèrent, la tête déconfis comme pas possible et avant même qu’il puisse se justifier il le fit signe d’un signe du doigt de se taire puis d’un autre signe à la jeune assaillante en herbe de suivre le professeur. Ce dernier et la Miss s’éloignèrent du groupe sous les regards amusés des Serpentards et leurs sourires narquois.

Comme quoi, même une joyeuse après-midi qui ne présageant rien de mauvais peut vite tourner mal. La preuve, en ce jour. Le paysage de Poudlard était particulièrement magnifique, le soleil reflétant les collines alentours et le vent faisant légèrement bouger les premiers bourgeons. Dans quelques jours, le printemps commencerait vraiment à prendre racine pour annoncer l'été. En attendant, l'air était toujours très frai et peut de monde oser s'aventurer à l'extérieur. Mais, rester enfermer entre deux murs la tête dans un livre n'était pas exactement l'activité favorite de Jullie. L'air frai, il n'y avait pas mieux !

Elle s'attendait qu'une chose, fouler enfin le par terre vert de parc, mais lorsque qu'elle atteignit le Grand Hall, où bon nombre d'élève discutaient, une jeune fille bouscula Jullie. Celle-ci, qui avait déjà du mal à marcher correctement en temps normal, vrilla à son tour et tomba... sur un Serpentard. Qui lui même tomba un peu à la renverse vers un autre vert et argent. La catastrophe ! Il n'en fallut pas moins pour que les deux jeunes gens s'en prennent à la demoiselle.

Jullie eut beau courir vers le parc, elle fut très vite rattrapée. Le garçon qu'elle avait fait vaciller la poussa vers le sol. Il n'en fallut pas moins pour quelle termine les fesses dans l'herbe. Son premier réflexe, comme il aurait pu en être pour tout le monde, fut de ce relever, où du moins essayer. La tentative fut bien sur minable quand l'autre Serpentard la repoussa. Il n'en fut pas moins pour que la demoiselle s'énerve, pour rien bien sûr. Car, que pouvait-elle faire face à deux grands gaillards ? Heureusement, n'était-il pas en septième année mais, qu'ils n'aient que quinze ans suffisait déjà !

" Mais... lâchez-moi bande d'idiots ! "

Elle s'attendait bien sûr à ce qu'ils protestent quelques choses, cela ne manqua pas.

"ME PARLES PAS COMME CA, ESPECE DE BECASSE ENDIMANCHE !!!"

Elle fit les yeux ronds. Non pas pour de telles paroles, mais parce qu'il commençait à sortir d'une de ses poches sa baguette. Jullie aurait bien voulu faire de même, sauf qu'elle était terrorisée et n'osait même plus bouger face aux deux jeunes garçons. Ils en profitèrent pour ricaner, d'un souffle qui ne signifiait rien de bien bon. Ca s'annoncer de plus en plus mal jusqu'à ce que...

"Je croyais que les bagarres n’était pas permis dans l’enceinte de l’établissement."

Une voix s'était élevée derrière la jeune fille qui se retourna violemment en direction du son. Comme elle s'en doutait, c'était le Professeur Helbentaure qui enseigne le Soin aux Créatures Magiques. Une matière intéressante d'ailleurs, que Jullie se faisait un plaisir de suivre !
Elle se leva, tandis que les deux Serpentard s'en allaient en direction du château. Elle ne manqua pas de remarquer les sourires narquois qui s'affichaient sur leur bouche. Une chose est sûre, ils n'allaient certainement pas en rester là et à la première occasion, ils se vengeraient.

Epoussetant sa jupe d'un geste bref qui fit tomber un peu de terre de son vêtement, elle se tourna vers son professeur. Elle se demanda un bref instant ce qu'il faisait ici. La plupart des professeurs n'aimaient pas sortir dans le parc au risque de rencontrer des élèves qui allaient leur lécher les bottes à la recherche d'un délai supplémentaire pour rendre leur devoir. Tentatives des plus inutiles le plus souvent soit dit en passant...

"Merci Professeur. Sans vous j'étais mal fichue..."

Le professeur de sa démarche habituelle, assez fier et imposante, alla au loin dans le parc avec la jeune miss habillé de rouge et d’or à ses côtés. Les discussions et les agitations se calmèrent comme à chaque fois qu’un professeur en était témoin et les gens s’écartaient comme si en Tim émanait un respect et une autorité respecté. En bref que des choses qui énervaient quelque peu le professeur. Helbentaure n’aimait pas ce « prestige » ou plutôt cette peur qu’inspirait le statut d’enseignant. Si chaque matin il prenait la peine de se lever, de partager sa passion et son savoir avec le jeune génération, ce n’était pas pour récolter des sourires polis ou des phrases respectueuses. Il s’amusait du pouvoir inné que son grade inspiré et essayait par milles façons de se décrédité lui-même. Farce, retard de correction, autodérision, rien n’y faisait, il y avait toujours du respect parfois même grandissant dans le regard de ces élèves. Enfin bon, Tim et Julie avançaient en s’éloignant de la foule. Apparemment, cette dernière ne parut non plus à son aise avec le professeur en même temps, aucun élève n’apprécie trop la compagnie de tel tuteur. Pourtant, la plupart gagnerait à être connus en dehors de la salle de classe. Ils ne serraient pas les peaux de vaches dont on se fait l’idée. Quoique Tim n’avait pas trop souffert de mauvaise réputation. Il ne punissait que très rarement, retiré des points au compte-goutte et n’avait encore jamais distribué de colle. Par contre, des rumeurs sur des relations un peu trop proche et pas très professionnelles avec ses élèves lui étaient arrivés jusqu’aux oreilles, la plupart fausse, seul celle avec Roxana était malheureusement vrai. Mais cette histoire était restée entre elle et le professeur. Mais bon, passons ! La jeune Gryffondore quand à elle remercia le professeur de son sauvetage in extrémiste face à deux Serpentards à la dent dure et à la baguette facile.

-Merci Professeur. Sans vous j'étais mal fichue...

Tim sourit à cette remarque. Deux imbéciles comme ces deux là auraient au pire réussi à faire pousser les ongles des pieds de la jeune femme. Rien de bien affreux ou d’irrécupérable pour Madame Pomfresh, l’infirmière de l’école mais bon, Tim n’allait pas s’embêter à rectifier ou a refuser le compliment. Le « hic » avec ces sots, c’est qu’ils sont plutôt agressifs, pas très réfléchis ou courageux. Deux face à une fille désarmé fallait quand même le faire. Enfin, la bêtise des jeunes ne surprenait même plus Tim, pas moins que leurs sens des valeurs. Le professeur, le regard pétillant, lui répondit de cette même voix pleine de douceur et d’un ton qui était bien propre à Helbentaure

-Mais de rien Miss Vanson, il est de mon devoir de protéger et d’aider mes élèves, surtout si elles sont aussi radieuse et aussi agréable que vous.

Il ne faut pas se méprendre. Tim ne faisait pas du bringue à la jeune fille, rien de tel pour faire peur à une élève. Il était juste très généreux en compliment et en cours comme ailleurs aimait complimenter, avec honnêteté et sans hypocrisie aucune, sur les grâces des jeunes demoiselles. Au début, cela avait choqué les élèves au début. Quelle manque de tenue sans doute, c’était-il dit. Mais avec le temps, le côté charmeur du professeur était entré dans le mœurs dirons-nous, de Poudlard. Mais il est vrai qu’avec une demoiselle comme Julie, il lui était plus facile de trouver les mots et les compliments.

-Mais que vous-voulaient ces deux énergumènes ?

(HS : dsl, c'est un peu court)

» Calme, vous avez dis ? [ Fe; David]
» Bizarre ? vous avez dit bizzare ? [ou]
» Riche ? Vous avez dit Riche ?!

Ship : Illégale, illégale, vous avez de grands mots ! C'est juste interdit ! (Fe : Julie)

Ship : Illégale, illégale, vous avez de grands mots ! C'est juste interdit ! (Fe : Julie)

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