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 A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]

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MessageSujet: A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]   A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Play211Mar 27 Avr - 17:38

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Eryn Peters
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Drago Malefoy


"Rien n'unit aussi fort que la haine"
(Anton Tchekhov)

    Bercé par la cacophonie de la ville qui perçait le double-vitrage des fenêtres de l'appartement, Drago s'était paisiblement endormi sur le canapé, dans le salon de sa cousine. Néanmoins, il ne pouvait nier que la quiétude du Manoir Malefoy lui manquait. Pouvoir se lever, ouvrir la fenêtre en grand et regarder au dehors les paons de son père se promener dans l'herbe verdoyante lui manquait. Pourtant, il était conscient qu'il n'assistera jamais plus à un tel spectacle puisqu'en venant se réfugier chez Tonks, il avait renoncé à ce qui lui donnait le droit d'y assister : le nom de sa famille.
    Non ! Il ne fallait pas qu'il pense en ces termes ! Surtout pas. Ces gens n'étaient plus sa famille. Il les avait peu à peu rayé de sa mémoire pendant qu'il croupissait seul à Azkaban. Aucun n'avait bougé le plus petit doigt pour venir le tirer de sa cellule. Ni sa mère prétendument si amante, ni son père si bien placé au Ministère. Quant au reste de sa famille, ils demeuraient des inconnus, ou se désintéressaient totalement de son sort, comme sa très chère tante Bellatrix, ou encore se battaient pour le camp adverse, comme ses cousins Sirius et Tonks.
    Non. Pendant ces deux mois les plus longs de son existence, il avait été seul avec lui-même. Seul avec ses erreurs et ses hontes. Alors il n'avait eu d'autres choix que de les voir enfin et de les analyser. Sa plus grosse erreur avait été de croire qu'il comptait pour quelqu'un sur cette Terre. Il ne se remettrait jamais de la peine qu'il avait éprouvé en la découvrant mais au moins, il ne la commettrait plus jamais...

    Le jeune homme se redressa lentement pour se mettre en position assise. Il étira les bras vers le plafond jusqu'à entendre craquer son dos nu et parfaitement blanc puis se frotta peu énergiquement les yeux.
    Il en avait assez de se cacher dans cet endroit sans magie. Il avait appris à tolérer les moldus et ces derniers ne le dégoûtaient plus vraiment mais le problème n'était pas là. Il avait juste besoin de magie. En même temps, il se demandait si le fait de récupérer une baguette n'aliénerait pas sa décision crue irrévocable de se joindre à l'Ordre du Phoenix. L'homme est bien peu de choses face à l'appel du pouvoir...
    Drago se mit debout et traîna des pieds jusqu'à la cuisine pour ouvrir un placard du buffet à la recherche de quelque chose qu'il avait découvert ici et dont il raffolait : du pain d'épices ! Hélas, ses doigts engourdis ne rencontrèrent que du vide et il laissa tomber sur le carrelage, déçu. Que faire ? S'il avait été au Manoir, ce genre de choses ne serait jamais arrivé ! Les elfes de maison veillaient à ce que les placards soient toujours bien plein. Du reste, ils n'achetaient pas de pain d'épices. Mais au cas où l'un d'eux aurait oublié de remplacer par une nouvelle une denrée terminée, Lucius l'aurait puni sévèrement à coup de canne. Cela s'était déjà produit. Se souvenant de ces moments, le jeune homme frissonna et se remit sur ses pieds. Son père n'était pas l'homme le plus patient de la Terre. Il ne conservait pas toujours son sang-froid avec Drago mais au moins il ne s'était jamais pris de coups de canne. Des claques parfois, mais il était alors persuadé qu'elles étaient méritées. Lucius était tellement impressionnant pour Drago...
    Repenser à son père avec un tel recul parut très étrange au blondinet. Depuis qu'il avait pris la décision de rejoindre l'Ordre contre les Mangemorts, Drago ne cessait de se demander quelle serait sa réaction s'il venait à devoir affronté son père. Serait-il capable de lever sa baguette vers lui ? L'avenir le lui dira.


    Quelques minutes plus tard, Drago était vêtu des pieds à la tête et fermait à clef la porte de l'appartement londonien. Il avait passé un bleu jeans ultra classique et un pull gris en laine qui lui donnait un air de gentil garçon. Avec ses cheveux blonds presque blancs et ses yeux gris bleutés, il s'attirait les regards des filles. D'autant plus que son corps avait bien cicatrisé des multiples plaies et contusions qu'il avait lors de son arrivée chez Tonks. Sans l'arrogance que son père lui avait appris à peindre sur son visage, il ressemblait à un petit ange.
    Son maintien était toujours excellent mais il se faisait l'effet d'être très guindé en comparaison avec les énergumènes qui zonaient dans les rues. Pour se donner un air plus décontracté, il fourra les mains dans ses poches et continua son périple jusqu'à la supérette du quartier. Il lui fallait du pain d'épices ! C'était vital, un point c'est tout.
    Il y parvint en cinq minutes de marche modérée et paya son achat avec l'argent moldu que sa cousine laissait à sa disposition parfois, sur le comptoir à coté de la porte d'entrée. Le caissier le regarda d'un air soupçonneux, pensant qu'il était improbable que ce gâteau soit la source de bonheur qui faisait ainsi sourire son client. A peine fut-il dans la rue de nouveau que ce sourire disparut sous son masque d'impassibilité. Preuve qu'il avait encore des habitudes à perdre. C'était tellement dur d'enrayer 22 ans d'indifférence et d'arrogance feintes...


    Un petit vent frais souffla une bourrasque dans son dos et Drago huma l'air autour de lui. Il y avait un parfum délicat qui lui plaisait assez. S'il avait su qu'il s'agissait de celui de la Mort...
    Une poignée de secondes plus tard, il sentit deux mains agripper le dos de son pull et le forcer à entrer dans une toute petite impasse déserte. Une force le fit se retourner et le plaqua contre le mur. Surpris, il lâcha son sac en plastique et le paquet de pain d'épices tomba par terre. Le jeune homme un peu sonné le regarda d'un air malheureux avant de se reprendre et de lever les yeux vers son agresseur. Il s'agissait d'une splendide jeune femme aux cheveux de feu. Dans d'autres circonstances, être plaqué comme ça pour cette divine créature ne l'aurait surement pas bien déranger mais là... Son beau visage était déformé par une expression de colère franche et absolue. Alors qu'il se demandait s'il s'agissait d'une moldue ou d'une sorcière, il remarquait qu'en se pressant contre lui, elle avait appuyé quelque chose sur son torse au niveau de son coeur. Il déglutit. Soit c'était une moldue qui essayait de le racketter en le menaçant avec un bâton, soit c'était une sorcière qui s'apprêtait à lui ôter la vie. Pas besoin de s'illusionner. Il n'y avait plus qu'une chose à savoir : mangemort ou non ?

    _ Bonjour, souffla-t-il d'une voix légèrement tremblante. Est-ce que je peux quelque chose pour vous ?
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MessageSujet: Re: A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]   A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Play211Mar 27 Avr - 21:06

A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Kit3_210 A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] E328








Une ombre passa furtivement. La nuit était sombre et pour une fois, il ne pleuvait pas dans Londres. Les quelques passants ne s'attardaient pas dans les rues et marchaient d'un pas rapide. Ce fut surement pourquoi, personne ne remarqua la jeune femme rousse dans la petite ruelle proche de la supérette du quartier. Personne ne remarqua également l'homme qui venait de percuter les imposantes bennes à ordures.
La jeune femme rejeta ses cheveux de feu en arrière d'un geste de la main et s'avança lentement vers sa victime.
L'homme était de taille moyenne et avait une carrure relativement imposante. Cependant, face à la petite femme, il ne semblait pas faire le poids. Sur le dos, l'homme toussa et tenta de reprendre son souffle. Il avait la joue enflée et son arcade saignait. Quand elle l'avait attaqué, le Mangemort avait bêtement pensé qu'il ne craindrait rien d'elle. Pourtant, elle l'attaqua non pas avec sa baguette mais avec ses poings et ses pieds dans un enchaînement rapide et puissant. L'homme s'était alors retrouvé prit de court et quelques minutes plus tard, il était sans baguette. Évidemment, hors de question pour lui de transplaner tant qu'il ne l'aurait pas premièrement mit une raclée et secondement récupéré sa baguette. Comment une femme aussi petite et en apparence fragile pouvait-elle avoir autant de force ? Le Mangemort n'en revenait pas tandis qu'il percutait les poubelles. Sans magie, elle l'avait mit à terre.
Le summum de l'humiliation.
Le Mangemort releva les yeux vers son agresseur et la dévisagea.
Eryn Peters avait le teint si blanc qu'elle avait parfois des airs de fantôme. Pourtant, ses cheveux roux brillaient d'un feu si vivant que l'on pouvait presque se brûler en les touchant. De ses yeux pétillants de haine, la jeune femme observa sa proie.
Il était à terre, à elle.
Eryn mit les pieds de chaque côté de l'homme et s'assit légèrement sur son ventre. Elle sorti sa baguette et la posa contre sa gorge.

- Ne me touche pas sale garce ! s'exclama-t-il, incapable de tolérer une telle domination.

Un sourire sadique aux lèvres, elle prit la parole.

- Chuuut..., dit-elle d'une voix caressante. Pas de grossièreté voyons. Tu sais, j'ai toujours trouvé ça stupide le fait que les Mangemorts portent tous une marque sur le poignet gauche. Mais ce que je trouve encore plus stupide, ce sont les Mangemorts qui vont voir les p*tes et qui ne prennent pas la peine de la cacher.

La jeune femme enfonça un peu plus sa baguette dans la gorge de l'homme et se pencha vers lui, parlant à voix basse et redoutable.

- C'est fou ce que ça parle une p*te, quand on lui propose de l'argent. Te retrouver a été aussi facile que de te désarmer. Quand on est Mangemort, on devrait éviter de retourner au même endroit toujours au même moment. C'est tellement stupide...

L'homme poussa une exclamation de douleur. Elle lui faisait mal avec sa baguette et il ne supportait pas de la savoir assise sur lui, comme s'il ne représentait absolument aucun danger pour elle. Ce qui malheureusement était vrai.
La jeune femme se pencha encore sur l'homme et lui murmura à l'oreille des paroles d'une douce cruauté.

- N'aie pas peur, tu ne vas pas souffrir longtemps. Dans une seconde tout sera terminé.

La jeune femme senti le stresse monter chez le Mangemort. Elle eu soudain peur qu'il ne transplane ce qui aurait été stupide vu qu'elle était en contact physique avec lui. Mais l'intelligence était apparemment une chose qu'il n'avait pas en complément.
D'un coup, elle abaissa la baguette jusqu'au coeur du Mangemort et murmura à son oreille.

- Confringo.

Le visage de l'homme se tordit en un quart de seconde dans une expression de souffrance ultime. Puis, il se figea, mort.
Eryn se redressa et rejeta à nouveau ses cheveux en arrière. Elle aimait tuer ainsi, en faisant exploser les coeurs. C'était propre et rapide et tout aussi efficace que l'Avada Kedavra. Elle préférait procéder ainsi, car avec le sortilège de Mort, les mauvais sorciers ne souffraient pas, ils disparaissaient simplement. Eryn voulaient leur faire du mal une dernière fois, qu'en retrouvant leurs corps, les gens imaginent ce qu'ils avaient enduré entre les mains de la sorcière. Elle voulait détruire leurs cœurs comme ils avaient détruit le sien en lui arrachant Jackson.
Habituellement, lorsqu'elle tuait, Eryn fuyait toujours les lieux du meurtre. Pas qu'elle ait peur de se faire attraper par la police mais plutôt parce qu'elle ne parvenait à supporter ce qu'elle venait de faire. Mangemort ou non, elle avait tué. Son âme avait été salie.
Pourtant, cette fois-ci, la rouquine eu un sourire. L'homme qu'elle venait de tuer était surement l'une des pires ordures que ce monde eu connu. Il avait menti, tué, volé, violé, torturé... Toutes les horreurs possibles, il les avaient commises. En l'éliminant, elle avait rendu service à la société.
Eryn tourna les talons et laissa le corps derrière elle. Là encore, elle agissait comme d'habitude. Ne pas effacer les traces, laisser sa marque. On parlerait encore d'une mort subite et étrange dans les journaux Moldus, d'un homme appartenant surement à une organisation illégale car portant la même Marque que les autres cas déjà rencontrés. Chez les sorciers, on saurait alors que quelqu'un avait encore fait le ménage.
Pas besoin de nom ni de signature. Sa simple façon de tuer faisait tout.
Alors qu'elle allait sortir de la ruelle obscure, Eryn se figea et se cacha.
Elle n'en était pas certaine mais elle pensait avoir aperçu quelqu'un qu'elle connaissait. Et si c'était bien celui qu'elle pensait, il allait passer un mauvais quart d'heure...
La jeune femme se pencha à nouveau discrètement pour vérifier avant de se cacher à nouveau dans l'ombre. Elle leva les yeux au ciel. Pourquoi fallait-il qu'elle soit née avec des cheveux si flamboyants qu'ils semblaient éclairer son chemin dans la nuit noire ?! Comment être discrète après ça ?
Tapie dans l'ombre, Eryn retint son souffle et tenta d'entendre sa nouvelle victime approcher. Quand il passa devant elle sans la voir, la jeune femme eu une expression féroce sur le visage. C'était bien lui. Ce soir, la chance était avec elle. Deux Mangemorts dans le même quartier, que demander de plus ?
Un troisième ?
D'un coup, Eryn le saisit par le vêtement et l'attira dans la ruelle. Là, elle le plaqua contre le mur, le bras gauche sous la gorge (qui tenait encore la baguette du Mangemort), sa baguette pointée sur le coeur.
De ses yeux flamboyants, Eryn observa celui qu'elle avait entre les mains. C'était inouï. Jamais elle n'aurait put rêver plus belle prise. Sa tête valait cher, très cher.

- Nu de ton arrogance, j'ai manqué de ne pas te reconnaître... Malefoy, dit-elle de son éternelle voix douce mais redoutable.
_ Bonjour, souffla-t-il d'une voix légèrement tremblante. Est-ce que je peux quelque chose pour vous ?

Eryn arqua un sourcil et lui adressa un sourire en coin. Drago Malefloy en personne. Et en plus il lui parlait avec politesse. C'était surement le plaquage qui faisait ça... Eryn avait remarqué que la peur rendait souvent les gens polis.
Évidemment, il ne se souvenait pas d'elle. Comment l'aurait-il put ? La jeune femme, par contre, gardait un nombre de souvenirs douloureux impressionnant. Malefoy... Bien qu'elle ait deux ans de plus que lui, Eryn s'était souvent (trop même) retrouvée sur son chemin. A l'époque de Poudlard elle était timide, réservée et très faible. Rien à voir avec la femme qu'elle était devenue. La rouquine revoyait avec perfection le visage pâle et arrogant du petit garçon. Dès son arrivée à l'école de sorcellerie, il avait sut se faire remarquer. Il se moquait des gens, humiliait, insultait, faisait des mauvais coups. En temps que Gryffondor particulièrement timide et « Sang de Bourbe », Eryn avait été une cible parfaite.
Un sourire rageur aux lèvres, elle resserra sa grippe. Ses petits copains de Serpentards qui étaient plus agés l'avaient enfermée toute une journée dans un placard de l'école. Ce qui était pire dans tout ça, c'était que c'était le jour de son quatorzième anniversaire.
Malefoy n'était pas directement impliqué dans cette affaire, mais elle le revoyait encore se moquer d'elle le soir à table. Qu'aurait-elle donné à l'époque pour l'attraper comme elle le faisait à cet instant même...
Depuis cette époque ils avaient beaucoup changés, tous les deux. C'était impressionnant car elle aurait pensé qu'il serait devenu Mangemort, encore plus arrogant qu'il ne l'était déjà. Cependant, avec surprise, Eryn remarqua alors qu'il était loin de cette idée qu'elle s'était faite de lui.
Finit l'arrogance dans le regard, la prestance digne d'un soit disant sang pur. Il ne restait plus qu'un jeune homme au teint pâle et aux yeux gris clair.

- Je n'aurais jamais cru être aussi heureuse de te revoir, après tout ce temps..., dit-elle à voix basse, le regard brûlant.

Une brise vint faire danser les cheveux de feu d'Eryn dans une chorégraphie enflammée tandis que quelqu'un passa. La jeune femme s'empressa de saisir Malefoy par le col et se pressa contre lui, sa baguette soigneusement cachée, mais toujours bien présente.
Ainsi, ils avaient plus l'air d'un couple incapable d'attendre d'être chez eux, qu'une jeune femme sauvage et un jeune homme mal barré.

- Je me demande ce que vaut ta tête... Mais avant (elle resserra sa prise), je veux savoir ce que tu fais ici. Une mission ? Ne fait pas l'innocent, je sais que ton père est un Mangemort et je suppose que tu n'as rien trouvé de mieux à faire que de le suivre. Ton père... Tu ne parlais que de lui et de ton mépris pour les Moldus du temps de Poudlard...









Dernière édition par Eryn Peters le Mer 28 Avr - 21:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]   A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Play211Mer 28 Avr - 0:50

A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Tomfelton-kaizfeng A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] News_mariage2

    Si Drago était certain d'ignorer le nom de la jeune femme qui se trouvait devant lui, elle, en revanche, commençait le sien et cela était inquiétant par bien des aspects.

    - Je n'aurais jamais cru être aussi heureuse de te revoir, après tout ce temps...

    "Tout ce temps" ? "Jamais cru être aussi heureuse" ? Il s'agissait peut-être de quelqu'un avec qui il était en cours à Poudlard. Quelqu'un qu'il n'avait pas très bien traité, à en juger par la baguette qu'elle pointait sur lui d'un air des plus menaçants. Cela dit, cette conclusion ne l'avançait pas vraiment plus car les candidats dans ce cas faisaient légions. A cette époque, Drago était un vrai tortionnaire. Flanqué de Crabbe, Goyle, Blaise et Pansy, il n'y avait pas été de main morte. On peut même dire qu'il s'était appliqué à se faire haïr pendant ces sept années et à présent, il était temps d'endurer le revers bien mérité de la claque.

    Lorsqu'un moldu passa près d'eux, Eryn réagit vivement et planqua sa baguette tout en changeant de posture. Maintenant, ça avait plus l'air d'un flirt que d'un réglement de compte.
    Le visage de la sorcière a quelques centimètrs à peine du sien le mettait mal à l'aise. Un peu plus et elle l'embrassait par mégarde. Sa victime suspendit sa respiration quelques secondes pour se concentrer sur autre chose et expira lentement. Son souffle vit se mêler à celui de son charmant agresseur.

    - Je me demande ce que vaut ta tête...

    Eryn murmurait cela rendait sa voix démentiellement sexy. Combien valait sa tête ? Pas grand chose à son avis. Les Mangemorts voudraient le récupérer vivant pour faire un exemple suite à sa trahison et les membres de l'Ordre n'avait pas tiré de toutes les informations exploitables. Pour qui travaillait donc cette femme ?

    - Mais avant, je veux savoir ce que tu fais ici. Une mission ? Ne fait pas l'innocent, je sais que ton père est un Mangemort et je suppose que tu n'as rien trouvé de mieux à faire que de le suivre. Ton père... Tu ne parlais que de lui et de ton mépris pour les Moldus du temps de Poudlard... ajouta-t-elle en se collant encore plus à lui, si c'était possible.

    Sa poitrine était compressée contre le torse du blondinet qui commençait à avoir chaud. Encore quelques minutes ainsi et il ne pourrait pas retenir une réaction naturelle purement masculine. Il essaya de la repousser avec douceur de lui mais l'entreprise semblait peine perdue. La belle inconnue avait une force physique impessionnante. Elle avait aussi deux baguettes.
    Il n'empêchait qu'entendre parler de son père l'énervait toujours autant, que ce soit pour en dire du mal ou en dire du bien. Comme il jugea que, d'après la bizzarerie de ses propos, elle ne pouvait pas être un mangemort, il entreprit de faire un démenti :

    _ L'époque dont vous parlez est révolue. Aujourd'hui, j'ai le plus grand mépris pour mon père et ses acolytes, grommela-t-il en fronçant le nez.

    Qu'on ne s'y trompe pas, Drago n'avait gagné ni en courage ni en témérité durant son séjour forcé à Azkaban. Il était simplement las de devoir faire ses preuves. Au besoin il lui montrerait l'effet de sa Marque des Ténèbres. Enfin, si elle lui laissait le temps de retrousser sa manche. Et il n'y avait rien de moins sûr pour le moment...
    Tout de même intrigué par l'identité de cette mystérieuse personne, le jeune Malefoy osa demander :

    _ Désolé mais... qui êtes-vous au juste ?

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MessageSujet: Re: A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]   A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Play211Mer 28 Avr - 11:01



Eryn eu un sourire féroce au visage. Pourtant, elle sentait que quelque chose n’allait pas. La jeune femme rousse savait Malefoy d’une lâcheté sans égale, mais pourquoi paraissait-il si perturbé ? Sa voix était loin d’être aussi assurée qu’elle ne l’était à l’époque, son souffle était irrégulier et elle aurait juré voir ses joues si pâles se colorer… La sorcière n’osait croire que sa simple agressivité envers lui était seule responsable.
Sinon, elle pouvait être fière d’elle !

_ L'époque dont vous parlez est révolue. Aujourd'hui, j'ai le plus grand mépris pour mon père et ses acolytes, grommela-t-il en fronçant le nez.

Eryn eu un rire ironique. Evidemment, baguette sur le cœur, plaqué contre un mur, Malefoy ne pouvait rien dire d’autre que ça. Avouer pleinement qu’il était Mangemort était impossible, pas venant d’un lâche comme lui.
Par pure provocation et parce qu’avoir entre ses mains le jeune homme était pour elle un délice, elle resserra sa grippe et enfonça un peu plus sa baguette sur le cœur du sorcier.
Décidément, elle en gardait un très mauvais souvenir.

- Ne me prend pas pour une idiote, dit-elle entre ses dents à voix toujours basse.

Voyant son expression, Eryn eu un nouveau sourire sadique. Son visage était à quelque centimètres de sa proie. Ainsi, elle pouvait voir la moindre trace de peur, de malaise ou de doute s’esquisser sur ses traits. La jeune femme rousse usait souvent de cette proximité, mais en général, les Mangemorts qu’elle avait entre ses mains étaient moins agréables à regarder.

_ Désolé mais... qui êtes-vous au juste ?

Eryn le fixa de ses yeux brûlants sans répondre. A nouveau, un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Oui, quand elle menaçait, elle souriait beaucoup.
La jeune femme jeta un regard par dessus son épaule, détachant ses yeux de Malefoy avant de répondre.

- Tu n’as pas besoin de mon nom.

Puis, elle reporta son regard sur lui, une expression mi amusée, mi féroce au visage.

- Pas avec ce que je compte faire de toi…, murmura-t-elle.

La sorcière lâcha Malefoy, sans pour autant reculer ni retirer sa baguette. Le regard plongé dans les yeux gris pâles du jeune homme, elle mit la seconde baguette qu’elle possédait dans la poche arrière de son jean d’un bleu si clair qu’il en paraissait blanc à certains endroits. Puis, une fois la main libre, elle la plaqua contre la poche avant de Malefoy. Elle recommença sur la seconde.
Rien.
La jeune femme rousse rejeta ses cheveux en arrière d’un geste de la tête et fronça légèrement les sourcils. Elle saisit sa proie par le jean et l’attira à elle avec brusquerie - manquant de l'embrasser - avant de mettre sa main sur sa poche arrière gauche puis droite.
Toujours rien.
Elle soupira, lui jetant un regard noir avant de reposer sa main sur sa cuisse gauche et toucher jusqu’à le cheville. Elle fit la même chose sur l’autre jambe et là encore, il n’y avait rien du tout.
Eryn le plaqua à nouveau contre le mur, le regard plus brûlant que jamais. Elle ne souriait plus bien qu’elle en meurt d’envie. La rouquine faisait ce qu’elle voulait du blondinet, totalement à sa mercie. Elle n’aurait pas put rêver mieux…

- Où est ta baguette ? demanda-t-elle d’un ton menaçant. Si pour la trouver je dois te déshabiller je tiens à te prévenir que je le ferai.

Elle arqua un sourcil et eu un regard explicite. Oui, elle le ferait.
Jamais Eryn n’était tombé sur quelqu’un qui avait aussi bien dissimulé sa baguette. Et dans un sens, c’était tellement stupide ! Certes, il fallait éviter qu’elle ne soit visible, mais le principe était tout de même de l’avoir à portée de main en cas de problème.
Une idée lui traversa l’esprit. C’était improbable et pourtant pas tellement… La rouquine se mit légèrement sur la pointe des pieds – il était vraiment plus grand qu’elle – et lui adressa un regard pétillant, un sourire amusé aux lèvres.

- Allons Malefoy, ne me dit pas que tu n’as plus de baguette.




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MessageSujet: Re: A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]   A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Play211Ven 30 Avr - 19:10

    Drago avait les sourcils froncés et se contentait d'attendre sagement que l'inconnue, lasse de ne pas obtenir les réponses qu'elle souhaitait en le menaçant ainsi, ne finisse pas s'en aller. Vain espoir. Il avait plutôt dans l'idée qu'elle le tuerait avant de mettre les voiles... Seulement, il ne pouvait pas lui dire quelque chose qui était faux ; pas dans son propre désintérêt en tous cas, car il était clair que dès lors qu'il aurait avoué son appartenance aux Mangemorts, elle mettrait un terme à sa vie. Mais si elle n'avait pas doute, comme son assurance et ses gestes le laissaient suggérer, pourquoi cherchait-elle un aveu de sa part ou une preuve ?
    Lorsqu'Eryn refusa de lui donner son nom, Drago conclut qu'il devait effectivement la connaître. Il avait fait tant d'efforts pour sembler ne s'intéresser à personne à Pourdlard qu'il avait fini par réussir. Voyons quels indices il pouvait réunir sur elle avec ce qu'il déduisait... D'abord, elle était un peu plus âgé que lui - ce qui signifiait qu'elle devait avoir suivi des cours dans les années supérieures aux siennes. Ensuite, si elle le haïssait autant, c'est qu'elle devait être à Gryffondor ou, à la limite, à Serdaigle. Les Poufsouffle étant bien trop lâches pour devenir des tueurs et les Serpentard le respectant trop pour s'attaquer à lui. Et puis, il y avait ses cheveux roux. Leur évocation lui faisait seulement penser à la famille Weasley avec qui il essayait de se réconcilier à présent. Cependant, cette jeune femme n'en faisait pas parti, il en était persuadé. Nom d'un abraxan, qui était-elle ?

    Après l'avoir menacé, Eryn desserra la pression sur lui et Drago crut oisivement qu'il recouvrait sa liberté. Hélas, non. La belle entreprit de fouiller ses poches. Elle allait être grandement déçue. Il avait à peine quelques Livres moldues et un papier d'emballage de chewing-gum à l'ananas. Apparemment, ce n'était pas ça qu'elle cherchait (étonnant !). La rouquine le saisit au niveau de la ceinture et l'attira très brusquement sur elle. Après quoi, elle plongea une main dans sa poche arrière. Drago battait des cils, incrédule. Il n'avait manqué un centimètre de plus pour qu'elle l'embrasse et maintenant, il aurait presque pu croire qu'elle le pelotait s'il ne voyait pas toujours sa baguette pointée sur son coeur.

    _ Euh... hum...

    Il jeta un coup d'oeil en direction de la rue pour s'assurer que personne ne regardait. Cette petite fouille au corps n'était pas désagréable mais elle le mettait mal à l'aise. La dernière fois qu'une chose pareille s'était produite... et bien disons que l'intérêt était tout autre. Du reste, le blondinet ne se souvenait pas non plus de son nom. Bref !
    Pendant que la mystérieuse et menaçante rouquine papotait ses jambes des cuisses aux chevilles, Drago serrait les dents et regardait ailleurs. Franchement, qu'allaient penser les gens en le voyant debout et elle agenouillée, si proche de l'autre. Même lui qui n'avait pas l'esprit spécialement mal tourné avait son idée sur la question.
    Lorsqu'elle se redressa enfin, le soulageant de ce moment de gêne éhontée, Eryn le plaqua de nouveau avec force contre le mur. Décidément, c'était son truc. A moins qu'elle n'aime bien se tenir contre lui de la sorte...

    - Où est ta baguette ? Si pour la trouver je dois te déshabiller je tiens à te prévenir que je le ferai, siffla-t-elle, furieuse.

    Intéressant. Enfin...

    - Allons Malefoy, ne me dit pas que tu n’as plus de baguette.

    Bingo ! Elle avait enfin compris qu'il était totalement à sa merci. Quand bien même il aurait toujours eu la sienne, il doutait qu'il ait pu faire quelque chose pour se sortir de cette situation tout seul. Son adversaire avait l'air de maîtriser plus que la magie. Une certaine pratique des combats au corps à corps peut-être, ce en qui Drago était très mauvais, bien qu'il ait troqué sa carrure de crevettes du temps de Poudlard pour une carrure d'homme un peu plus impressionnante aujourd'hui.
    Drago avait une vue imprenable sur les yeux d'Eryn qui avait levé la tête vers lui. Bizarrement, il jugea le moment opportun pour se demander ce dont ils avaient l'air lorsqu'ils n'étaient pas chargés d'éclairs. Etait-ce seulement possible ? La haine baignait si bien ses traits qu'on l'aurait cru innée chez cette femme pourtant encore jeune. Qu'avait-il pu lui arriver ?

    Tout à coup, le jeune homme en eut marre. Marre que les "gentils" lui courent après même alors qu'il avait décidé de rejoindre leur camp ! Cela lui sembla être une grande injustice. Il n'allait pas se laisser faire comme ça finalement.
    Une lueur de provocation s'alluma au fond de son regard gris bleuté et il esquissa un sourire narquois avant de se pencher vers son charmant agresseur. Il se pencha encore et encore, jusqu'à voir dans ses yeux une étincelle de doutes. Qu'allait-il bien tenter ? Il approcha ses lèvres des siennes sans rompre leur regard et, quelques centimètres avant l'impact, il fit claquer ses dents dans l'air comme s'il venait de mordre quelque chose d'invisible.
    Avec une légère effronterie, il murmura en usant du tutoiement :

    _ C'est exact, je n'ai plus de baguette. Vas-tu me tuer ? Ce serait si courageux de ta part, Gryffondor...

    Il avait parié sur l'une des deux Maisons, espérant faire mouche. Il observa sa réaction quelques instants avant d'ajouter :

    _ Relève ma manche droite si tu veux une preuve de ce que je dis. Je ne nie pas avoir fait jadis - à une époque rayée de ma mémoire - parti du groupe que tu as dit. Mais aujourd'hui, je n'ai plus de maître. J'ai payé assez chère cette liberté pour qu'on ne vienne pas m'en déposséder sur un malentendu. Tes ennemis sont devenus mes ennemis. Si tu ne me crois pas, tu peux aller te renseigner auprès de l'Ordre du Phoenix...
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MessageSujet: Re: A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]   A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Play211Ven 30 Avr - 22:05



Eryn regardait Malefoy comme si par ce simple fait elle pouvait tout connaître de lui, comme si sa vie en dépendait. Avoir Malefoy entre les mains était pour elle délectable. Eryn n'avait jamais sut pourquoi, mais dès l'instant qu'elle eu posé les yeux sur lui à Poudlard, une franche antipathie envers lui était née en elle. La rouquine ne supportait pas sa voix traînante, ses cheveux si blonds qu'ils en paraissaient blancs, ses yeux gris clairs manquant cruellement de force à l'image de Malefoy lui même, surement. La jeune femme n'osait croire que les yeux reflétaient la personnalité, car si lui était pâle ou même doux, Eryn n'était rien d'autre qu'un feu dévorant. C'était parce que ce feu était entretenu par la haine que la sorcière n'en était pas fière. Il fut un temps où la passion, l'amour, la fougue l'animait entièrement.
Silencieuse, Eryn dévisagea clairement le jeune homme. Il était différent. Impossible de le nier. Malefoy avait toujours ces mêmes traits mais elle ne savait pourquoi, elle sentait qu'il n'était plus exactement celui qu'elle avait profondément méprisé à Poudlard. Serait-ce simplement l'âge ? Après tout tellement d'années s'étaient écoulées depuis...
C'était uniquement parce qu'elle le fixait avec intensité qu'Eryn remarqua alors le subtile changement d'expression sur le visage de Malefoy. Elle n'aurait sut dire pourquoi, mais ses yeux gris clairs eurent alors une lueur bien plus ténébreuse et enfin, il eu son sourire narquois.
Drago Malefoy, le retour.
Eryn eu une moue appréciatrice. Il était temps ! La jeune femme se prépara à ce qu'il réplique une méchanceté, la menace ou autre mais il ne fit rien de ça. Non, ce qu'il fit eu le don de déstabiliser la rouquine au plus au point. Le genre de choses auxquelles elle n'était plus habituée, plus préparée.
Lentement, Malefoy se pencha. Par pure provocation Eryn resta le dos droit et fier. Cependant, il se pencha encore. La jeune femme perdit alors son assurance. Sa bouche n'était plus crispée et ses yeux ne reflétaient plus une haine franche, simplement une perplexité troublée. A quoi jouait-il ? Était-ce une particularité commune à tous les Mangemorts ? Plus elle se montrait violente envers eux, plus ils tentaient de la posséder ? Le regard d'Eryn s'abaissa une fraction de secondes sur les lèvres de Malefoy avant de revenir à ses yeux. Non, c'était impossible, pas lui. De plus, jamais il n'aurait touché une Sang-de-Bourbe comme elle. Eryn ne savait plus comment réagir. Devait-elle reculer ? Si elle le faisait, il aurait alors gagné. Mais elle ne pouvait pas rester de marbre à attendre qu'il ne l'embrasse ! Les joues en feu, la rouquine n'avait toujours pas décidé.
Brusquement, alors qu'elle était sur le point de savoir ce que cela faisait d'embrasser Malefoy, ce dernier claqua des dents brusquement. Eryn sursauta et recula d'un bon. Par pur réflexe elle le repoussa contre le mur mais ne se colla pas à lui.
Eryn avait l'air d'un chat à qui on venait de jeter de l'eau. Son regard était plus brûlant que jamais et elle espéra sincèrement que l'obscurité de la nuit masquerait ses joues roses.
Elle était loin d'être une fille sage en amour. La sorcière avait largement consommé son mariage avec Jackson et pourtant, peut être parce qu'elle était veuve et privée de contact physique pendant presque deux ans que désormais, la moindre étreinte, le moindre geste la faisait rougir. Et encore, avec Peter, il lui suffisait d'un regard trop long pour que ses joues ne s'embrasent.
Elle était en colère contre elle même. Malgré son courage, ses actions plus que dangereuses et ses capacités à affronter des Mangemorts, elle ne parvenait toujours pas à vaincre son malaise lorsqu'elle se trouvait trop près d'un homme. Trop près d'un homme qu'elle ne menaçait pas.

- Espèce de..., dit-elle entre ses dents.

Eryn poussa un grognement de frustration, de colère, incapable de trouver le bon mot pour qualifier le jeune homme blond. Ou elle même...

_ C'est exact, je n'ai plus de baguette. Vas-tu me tuer ? Ce serait si courageux de ta part, Gryffondor...

Il avait réussit son coup. Eryn l'eu comprit rien qu'au changement de ton. Malefoy ne vouvoyait plus, il avait à nouveau son éternel air arrogant et s'adressait à elle avec assurance. Et pourtant, Eryn apprécia ce retournement de situation. Les lâches ne l'avaient jamais vraiment amusés, ce qu'elle préférait, c'était ceux qui cherchaient à rendre les coups.
La jeune femme arqua un sourcil. Comment savait-il qu'elle était une Gryffondor ? Se souvenait-il d'elle ? Eryn aurait aimé que ce fut le cas mais elle était persuadée que non. A l'époque de Poudlard, jusque avant sa sixième année, la jeune femme rousse n'était rien d'autre qu'une petite fille timide et terriblement refermée sur elle même. Jamais Malefoy n'aurait fait attention à elle. Avait-il parlé par déduction ? Surement. Après tout, les Gryffondor étaient presque par définition, ennemis avec les Serpentard.

_ Relève ma manche droite si tu veux une preuve de ce que je dis. Je ne nie pas avoir fait jadis - à une époque rayée de ma mémoire - parti du groupe que tu as dit. Mais aujourd'hui, je n'ai plus de maître.

Il était sur de lui et ne cachait pas son ancienne appartenance aux Mangemorts. Bon, c'était déjà ça de confirmé. Comme Eryn l'avait supposé, il s'était empressé de rejoindre les rangs du Seigneur de Ténèbres. Mais pourquoi les avoir quitté ?
Une lueur de curiosité traversa les pupilles d'Eryn mais aussi de considération.
La jeune femme entrouvrit légèrement la bouche et arqua un sourcil, surprise. Elle savait Malefoy lâche, mais pas au point d'être assez courageux pour oser déserter les Mangemorts.
Faire preuve de courage par lâcheté... Quelle ironie !
La baguette toujours pointée sur lui, Eryn fronça à nouveau les sourcils. « Maître ». A l'entente de ce mot qu'elle claqua la langue. La jeune femme ne supportait pas cette notion de hiérarchie.

_J'ai payé assez chère cette liberté pour qu'on ne vienne pas m'en déposséder sur un malentendu.

A nouveau, Eryn fut curieuse. Le jeune homme avait plutôt l'air en bonne santé pour quelqu'un qui avait déserté. Sans baguette certes, mais vivant.
Du moins pour l'instant.

_Tes ennemis sont devenus mes ennemis. Si tu ne me crois pas, tu peux aller te renseigner auprès de l'Ordre du Phœnix...

Eryn chassa une mouche invisible de la main. L'Ordre du Phœnix. Elle connaissait cette organisation de nom, bien qu'elle n'ait rencontré aucun membre. Comme pour les Aurors du Ministère, elle les trouvait trop sages. Un Mangemort se doit d'être mort, un point c'est tout. Pas d'arrestation. Mais elle admirait le courage de ces gens ordinaires qui, contrairement à elle, n'avait pas tout perdu.
Par pure provocation, Eryn s'approcha à nouveau de Malefoy. C'était encore un combat à la domination de l'autre. Elle aimait ça.
Sans le quitter des yeux, elle saisit brusquement son bras gauche et releva la manche. Elle resta plusieurs secondes à le fixer, un sourire en coin aux lèvres. Sa baguette, qui était pointée sur le cœur du jeune homme blond se mit à briller subitement. Sans prononcer la formule à voix haute, la sorcière avait lancé un sort. Puis, doucement, elle baissa les yeux vers le bras de Malefoy.
Il y avait cette immonde marque, cruauté de la nature. Eryn senti ses yeux sur le point de se baigner de larmes. Elle devait se montrer plus forte. Et pourtant... Voir cette marque lui rappelait des souvenirs douloureux. Eryn ferma les yeux un instant et prit une profonde respiration. Elle vit à travers ses paupières clauses le souvenir de Jackson lui souriant avec tendresse, son cadavre ravagé, Peter, ses combats, Smith. Elle revoyait avec netteté la marque du Mangemort et le douloureux souvenir de ses mains, sa bouche, son corps contre le sien. Puis le visage plein de haine de Peter quand il avait découvert la vérité. Cette Marque avait détruit sa vie, celle des autres. Elle la détestait plus que tout au monde. Presque autant qu'elle même.
Parce qu'elle se sentait sur le point de craquer, Eryn transforma comme toujours sa peine en haine.
Elle lança un regard noir au jeune homme qui semblait sur de lui et observa à nouveau la marque avec attention. Quelque chose n'allait pas...
Le poignet éclairé, Eryn vit enfin pourquoi. Là où se trouvait le tatouage, il avait déchiré, arraché, ravagé la peau. Doucement, la rouquine ne put s'empêcher de toucher du bout des doigts. Elle sentait les cicatrices et imaginait la douleur que cela supposait. C'était horrible à regarder et pourtant Eryn avait tranché des gorges... Elle desserra sa grippe autour du poignet de Malefoy. Le changement fut brutal, autant que sa prise de conscience.

- Malefoy... Qui ? demanda-t-elle dans un souffle.

Eryn releva les yeux vers lui. Pour la première fois depuis qu'elle le regardait, il n'y avait pas de haine, seulement un feu passionné qui sommeillait dans le foyer de ses pupilles mais qui était, chez elle, naturel. Elle n'eut pas besoin de réponse claire pour comprendre qui avait osé commettre une telle horreur.
Malefoy lui même. Regrettait-il à ce point son appartenance aux Mangemorts ? Peut être. Et pourtant, la rouquine ne parvint à s'empêcher de se dire que se taillader la peau ne réparait pas les meurtres.
La sorcière éteignit la vive lumière procurée par sa baguette et rejeta ses longs cheveux de feu en arrière avec un soupire. Elle pointa à nouveau sa baguette sur le cœur de Malefoy mais l'impression qui se dégageait de son geste n'était plus aussi impressionnante que la première fois.

- Je suis déçue, dit-elle finalement. Je ne te livrerai pas aux Mangemorts cependant. Je suppose qu'ils te cherchent et aimeraient s'occuper de ton cas.

Eryn fronça légèrement les sourcils et parla à nouveau à voix basse et redoutable, presque caressante pourtant.

- Ce que je déteste plus qu'un Mangemort vivant, c'est un Mangemort qui en tue un autre, souffla-t-elle à nouveau proche de Malefoy.

La jeune femme arqua un sourcil, un sourire en coin aux lèvres. Il fallait qu'elle reprenne le dessus, qu'elle l'impressionne à nouveau.

- Saches que je ne plaisante pas, ajouta-t-elle avec un peu plus de force. Regarde sur ta droite et tu verras celui dont je me suis occupé avant que tu n'apparaisses.

Au sol, sur le dos, l'homme gisait mort.

- Il te faudra plus qu'une peau tailladée pour me convaincre que tu es des nôtres, Malefoy, répliqua Eryn, la voix basse et menaçante.



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MessageSujet: Re: A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]   A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Play211Jeu 6 Mai - 2:44

    Malgré la position délicate dans laquelle il se trouvait, Drago ne pouvait s'empêcher de la trouver intéressante. De fait, son agrecutrice (un savant mélange d'agresseur et d'interlocutrice) l'était. Elle était tellement en colère que sa victime voyait rayonner sa haine autour d'elle, comme un halo magique sans cesse grossissant et voué à détruire tout ce qu'il touchait. En somme, cette rouquine était une bombe à retardement vivante car il ne faisait aucun doute qu'elle ne tiendrait pas ce plein régime bien longtemps. S'en trouver si près alors que le point critique approchait lui donnait à réfléchir...

    Quand Eryn releva la manche de son bras droit comme il lui avait suggéré de le faire, Drago détourna la tête. Non pas que le spectacle de la plaie le dégoûtait - u contraire, il en tirait une fierté sans borne - mais il ne tenait pas à s'offrir cette triste vue une fois encore. La blessure n'était pas dans un très bon état car il avait formellement refusé à sa cousine de le soigner à l'aide de la magie. Tonks avait insisté, arguant qu'il aurait un mal de chien et une atroce cicatrice s'il ne la laissait pas faire. Quand bien même, le blondinet n'avait pas cédé. Quelque part, cet élan de masochisme était compréhensible. Si les lacérations restaient gravées sur lui, cela lui permettrait de se rappeler chaque fois qu'il les regarderait qu'il avait passé plusieurs années dans la servitude avant d'aller chercher sa liberté. Plus il y repensait et plus ce délai lui faisait honte par sa durée. Il aurait aimé trouver le courage de se soustraire au joug il y a bien lontemps déjà. En fait, il y avait déjà pensé, une fois. C'était peu de temps apès s'être entretenu avec le Professeur Dumbledore dans son bureau. Le plus puissant sorcier de la Terre lui avait conseillé de faire ses propres choix et il avait choisi de faire ceux qu'on lui dictait de faire, comme un docile petit animal.

    - Malefoy... Qui ? demanda Eryn dans un souffle en voyant l'état dans lequel se trouvait sa Marque.

    N'était-ce pas évident ? Probablement si, puisque sa question mourut sur ses lèvres.
    Drago fut frappé par l'expression que son agresseur avait peinte sur son visage et qui n'avait pas l'air feinte. Du reste, ça ne lui aurait été d'aucun intérêt. La vision de cet avant-bras mutilé lui avait fait passé l'envie de se moquer et de le provoquer. A présent, elle était perdue quelque part entre l'effroi et l'incrédulité. Lorsqu'elle pointa de nouveau sa bauette sur le coeur de Malefoy, ce dernier put constater qu'elle n'y mettait plus autant de hargne que précédemment.

    - Je suis déçue, dit-elle finalement. Je ne te livrerai pas aux Mangemorts cependant. Je suppose qu'ils te cherchent et aimeraient s'occuper de ton cas. Ce que je déteste plus qu'un Mangemort vivant, c'est un Mangemort qui en tue un autre.

    En entendant cela, Drago ne put s'empêcher de sourire légèrement. Sans doute les nerfs, car il n'y avait là rien de risible.

    - Saches que je ne plaisante pas. Regarde sur ta droite et tu verras celui dont je me suis occupé avant que tu n'apparaisses. Il te faudra plus qu'une peau tailladée pour me convaincre que tu es des nôtres, Malefoy,

    Sa réplique était cinglante et bien sentie. Elle reprenait peu à peu du poil de la bête. Hélas, elle était tombée dans un mauvais jour car Drago se sentait d'humeur joueuse. Il en avait assez de s'applatir devant les gens, au mépris du peu de fierté qu'il lui restait encore.
    Jetant un rapide coup d'oeil dans la direction indiquée, il regarda le corps de l'homme qui gisait à quelques pas. Il devait bien faire deux fois la carrure d'Eryn, devait encore plus impressionnant vivant, et pourtant elle avait eu raison de lui. C'était donc une tueuse de mangemorts. Curieux ; Drago n'avait jamais entendu parler de ça dans les rangs du Seigneur des Ténèbres. Elle devait être efficace.
    Il plissa ses petits yeux gris et glissa ses mains sur la taille d'Eryn pour essayer de la repousser en douceur.

    _ Je n'ai rien à te prouver. Pas à toi. Tu agis comme si tu me faisais un cadeau en me laissant la vie mais c'est l'inverse. Le cadeau serait de me tuer. Continuer à vivre avec mon passé et mes souvenirs est ma punition, une punition bien méritée que je tiens à m'infliger à moi-même.

    Il pensait chaque mot bien sûr et son regard trahissait d'ailleurs cette franchise dont il s'était rarement affublé par le passé. Dans un haussement d'épaules, il souffla :

    _ Ce n'est plus le même Drago que tu as devant toi. Je ne m'appelle même plus "Malefoy". Celui que tu connaissais n'est jamais sorti de la cellule dans laquelle on l'a mis. Il est mort là-bas.

    Après cette révélation, il resta un moment silencieux. Et puis, regardant Eryn droit dans les yeux :

    _ Le Drago qui en est sorti est différent. C'est pour ça que tu dois me dire qui tu es. Je voudrais me rappeler des atrocités que je t'ai fait subir à Poudlard, je voudrais savoir quelles fautes j'ai commises... Et peut-être que si je présente assez bien mes excuses, tu accepteras de me pardonner.

    Après tout, d'autres l'avaient fait. Hermione, Ginny... Et pourtant, nul n'avait souffert autant qu'elles du petit diable de Serpentard qu'il fut pendant sept ans.
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MessageSujet: Re: A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]   A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn] Play211Jeu 6 Mai - 14:19

Eryn observa Malefoy avec attention. Elle ne fut pas vraiment surprise qu’il ne soit pas pleinement inquiété de voir un homme mort gisant au sol. Après tout, il était ou plutôt avait été Mangemort. Il avait surement vu tellement pire. Et Azkaban avait été probablement le cauchemar le plus long de sa vie. Eryn n’osait imaginer ce qu’il avait vécu une fois là-bas, face aux Détraqueurs. Les journaux n’avaient cessés de parler de cette arrestation…
Parfois, elle avait peur d’Azkaban. Elle se réveillait en sursaut, pleurant de peur d’y être enfermée. Car bien qu’elle lute pour le bien, Eryn assassinait malgré tout des gens, elle était devenue une meurtrière. Et leur place se trouve en prison.
Malefoy y était allé et en plus en était ressorti. Eryn ne sut si il cachait ses angoisses ou s’il les avait surmontées mais il semblait étonnamment fort. Etait-il véritablement devenu courageux ? Avait-il changé ? C’était difficile à savoir.
Quand il la toucha à nouveau, elle ressenti une décharge électrique la parcourir. Elle fronça les sourcils et recula légèrement. Eryn ne supportait pas être touchée. Encore moins par lui.

_ Je n'ai rien à te prouver. Pas à toi.

Eryn fit la moue et leva les yeux au ciel.

_Tu agis comme si tu me faisais un cadeau en me laissant la vie mais c'est l'inverse. Le cadeau serait de me tuer. Continuer à vivre avec mon passé et mes souvenirs est ma punition, une punition bien méritée que je tiens à m'infliger à moi-même.

Il n’avait pas tord. Mais Eryn détestait ce genre de raisonnement. Elle avait déjà discuté de ça avec Vendetta. Le sorcier tuait lui aussi des Mangemorts mais appréciait les faire souffrir, leur enseigner une dernière leçon. Les Aurors eux, les envoyaient en prison, qu’ils comprennent ce qu’ils avaient fait. Eryn, elle, était bien plus radicale. Elle tuait, point. La sorcière voulait les faire disparaître comme ils avaient fait disparaître bon nombre de Moldus innocents, son mari, son cœur.
Peut importe les leçons, il fallait les éliminer, protéger la société de ces gens.

_ Ce n'est plus le même Drago que tu as devant toi. Je ne m'appelle même plus "Malefoy". Celui que tu connaissais n'est jamais sorti de la cellule dans laquelle on l'a mis. Il est mort là-bas.

La rouquine eu un faible rire ironique. Pourtant, il ne pouvait pas tellement avoir tord. Elle même voyait la différence ne serait-ce qu’à sa façon de parler. Certes, il lui tenait tête, mais il n’était plus ce même Malefoy avec écrit «arrogance» en plein milieu du visage.

_ Le Drago qui en est sorti est différent. C'est pour ça que tu dois me dire qui tu es. Je voudrais me rappeler des atrocités que je t'ai fait subir à Poudlard, je voudrais savoir quelles fautes j'ai commises... Et peut-être que si je présente assez bien mes excuses, tu accepteras de me pardonner.

Eryn chassa une mouche invisible de la main. Elle ne supportait pas qu’on lui demande pardon pour l’unique raison qu’elle ne se considérait pas assez bien pour prétendre à ce rôle. La jeune femme rousse avait une si mauvaise estime d’elle même qu’elle ne se sentait pas assez bien pour accepter les excuses de Malefoy.
Mais c’était presque irréel. Le jeune Serpentard voulant lui demander pardon pour ce qu’il lui avait fait subir…
Elle nota qu’il ne connaissait pas son nom. Donc il avait effectivement deviné pour le Gryffondor. La jeune femme ne sut si elle devait s’en incommoder ou non. Après tout, elle n’avait pas été très charismatique pendant ses premières années d’études à Poudlard, quand elle était arrivée en sixième année, elle s’en prenait à plus âgés qu’elle.

- Tu ne m’as rien fait directement, Malefoy, dit elle, l’air agacé. Je ne supportais pas ton attitude de petit Prince et encore moins tes amis de Serpentard. D’ailleurs… (elle pointa à nouveau sa baguette vers lui et lui lança un regard brûlant avant de poursuivre à voix basse) Je n’ai jamais autant retrouvé d’anciens camarades qui étaient à Serpentard que depuis que je chasse les Mangemorts…

Son expression passa de presque sauvage à amusée. Elle échappa même un rire avant de rejeter en arrière ses cheveux de feu. C’était étrange, mais une partie d’elle n’avait pas envie de se battre avec lui ou de le tuer.
Elle observa le jeune homme dans les yeux, tâchant de comprendre ce qu’elle devait faire de lui. Il fut perturbant pour Eryn de se reconnaître en lui. Il était une âme solitaire, tâchant de savoir quoi faire de sa vie, voulant à tout prix être reconnu comme quelqu’un de bien, demandant pardon. Eryn ne cessait de demander pardon. Elle passait ses journées, ses nuits à le faire. Elle demandait pardon à Jackson de ne pas avoir été là pour le protéger ce jour où il était parti seul sans jamais revenir. Elle lui demandait pardon à chaque fois qu’elle pensait à Peter, c’est-à-dire tout le temps. Elle demandait pardon à ce dernier de le désirer alors qu’ils n’en avaient pas le droit, à Selena d’avoir envie d’être dans les bras de son mari. La rouquine se considérait comme une erreur humaine.
La jeune femme soupira et se passa une main dans les cheveux.

- Peters, dit-elle finalement à demi mot. Je m’appelle Eryn Peters. Tu ne connais pas mon nom car c’est celui d’épouse. Je ne te le dirai pas car je veux protéger mes parents.

Elle leva les yeux vers lui. Ses sourcils étaient froncés et son regard toujours aussi brûlant, pourtant, il n’y avait plus de trace de colère.

- Au cas où quelques Mangemorts mettraient la main sur toi.

Eryn lui adressa un sourire furtif. Elle ne lui faisait pas confiance, c’était certain. Mais en réalité, pas plus qu’à un autre. Elle n'avait pas le droit de le juger. Car juger Malefoy reviendrait à se juger elle même et elle n’en avait pas la force. C’était à cet instant qu’Eryn comprit qu’elle était devenue moins forte, moins sauvage qu’aux débuts de sa traque. Il n’y a pas si longtemps, elle aurait tué le jeune homme sans poser de question. Enfin si, elle en aurait posé et l’aurait tué une fois les réponses obtenues. Cependant, là, elle le laissait en vie et lui parlait avec ce qui pourrait être presque appelé du calme.
La jeune femme rousse leva à nouveau sa baguette vers lui mais cela semblait plus être par habitude qu’autre chose. Elle adressa un sourire amusé et presque menaçant à Malefoy avant de reprendre à voix basse et grave.

- Que faire maintenant que je n’ai pas envie de te tuer ?

Eryn arqua un sourcil, amusée. Elle ne savait vraiment pas quoi faire de lui et le laisser filer était tout simplement hors de question.




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A. Tchekhov a écrit : "Rien n'unit aussi fort que la haine." [PV Eryn]

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