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 W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."

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MessageSujet: W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."   W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Play211Mer 10 Mar - 12:42

Citation :
Avertissement
Ne crains rien, ô innocent lecteur de ces lignes. Hermione n'a pas délaissé son Severus, ni Jurei son Fenrir.
Ce RP résulte seulement d'un concours de ship organisé par la machiavélique Reine Jane Ière du nom. Regarde >>ICI<<.
Bonne lecture Wink

W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Sayitlikeumeanitjakeicon && W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." 27814559em01-png
William Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."
(sauf qu'il parlait au sens figuré, les gars ^^)


Enfin ! Le Professeur Granger avait accepté le rendez-vous de son plus enthousiaste élève de dernière année. Non, ce n'est pas ce que vous croyez - du moins ça ne devait pas être ça à la base - c'était juste un rendez-vous professionnel. Depuis l'année dernière, Jurei tânait Hermione à la fin de chacun de ses cours pour qu'elle reprenne son idée d'association de protection des elfes de maison. Personne dans le monde n'était plus fanatique des créatures magiques que le jeune Fairshield et les elfes ne faisaient pas exception. Alors lorsqu'il avait appris au détour d'une conversation que la jeune femme avait mené des actions contre leurs tortionnaires auprès du Ministère il y a quelques années mais qu'elle avait fini par laisser tomber, il avait sauté sur l'occasion. Des idées, il en avait cent. Mille peut-être. Ensemble, ils ne pourraient que faire du bon travail. Et puis, Jurei connaissait les lois par coeur puisque toute sa famille était juriste et que ses deux parents étaient membres du Magenmagot. Il savait jusqu'où ils pourraient aller pour rester dans la légalité,il savait quoi faire s'ils voulaient flirter avec la loi sans craindre de représailles.

On était vendredi soir. Jurei se préparait tranquillement chez lui. Blue jeans, baskets. Tee-shirts vert avec des motifs psychédéliques. Et puis son inséparable blouson en cuir qui lui donnait l'air bien plus cool qu'il ne l'était. "Accessoire indispensable des chanteurs de rock" lui avait dit le batteur de son groupe en la lui offrant pour un de ses anniversaires passées.
En dévalant les escaliers du premier pour attérir dans le salon au rez-de-chaussée, Jurei tomba sur Kiwan qui se baladait avec un sandwich à la main.

_ Où tu vas ? T'as un concert ce soir ? lui demanda son frère d'un air intéressé.

_ Non, j'ai un rendez-vous ! jubila Jurei avec malice, même s'il savait très bien que ce disant Kiwan allait imaginer des choses qui seraient fausses.

_ C'est qui ? Elle est jolie ?

Si elle était jolie ? Le jeune homme dut réfléchir pour répondre à cette question. A vrai dire, il ne s'était jamais posé la question. Mademoiselle Granger était son professeur, il la voyait plus à travers son statut qu'à travers son genre. Revoyant une image d'elle dans sa tête, il sourit.

_ Oui, elle est jolie. Allez, à plus !

_ Ne faîtes pas de bétises ! lui lança son frère en riant alors que son interlocuteur attrapa une sacoche où il avait bourré des affaires et transplanait. Des bétises ? Quel genre de bétises est-ce que deux personnes raisonnables comme l'étaient Hermione et Jurei pourraient faire ? Non, vraiment, il n'y avait pas à s'inquiéter...


Le rendez-vous devait se tenir à La Tête de Sanglier, un pub où Jurei avait déjà chanté avec son groupe. Il n'était pas beaucoup fréquenté et son professeur et lui devraient être tranquilles pour parler de ce dont ils avaient à parler. En poussant la porte d'etrée qui grinça, Jurei pénétra dans la salle. Effectivement, il n'y avait pas foule. Deux personnes accoudées au comptoir et une table de deux personnes occupées par des amoureux. Saluant le tenancier, il alla s'installer à une table dans le fond. Bien, bien... Il ne lui restait plus qu'à attendre son mentor. Il avait dix minutes d'avance de toutes manières. Quand le petit carillon de la porte retentit à nouveau, c'était pour annoncer l'entrée d'Hermione.
Un sourire éclatant aux lèvres, le jeune homme se leva et lui fit signe de là où il se trouvait. Alors qu'elle venait vers lui, il ne put s'empêcher de la détailler discrètement de la tête aux pieds et de remarquer qu'en fait, elle était un peu plus que "jolie"... Elle était très belle.
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MessageSujet: Re: W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."   W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Play211Jeu 11 Mar - 0:30

    Après une intense réflexion, Hermione finit par accepter. Elle a finit par accepter l’idée de reprendre la SALE : l’association qu’elle avait fondé lorsqu’elle était encore élève à Poudlard. D’ailleurs, elle aurait tôt ou tard accepté de reprendre cette association puisque Jurei Fairshield, un élève de septième année de Serdaigle, n’arrêtait pas de la « harceler » (et encore, le mot est faible !!).
    Bref, après une énième fois ou Jurei resta à la fin de son cours, elle décida avec lui d’un RDV professionnel bien entendu (mouhahaha je vous voyais venir bande de pervers :star: ). Apparemment, il n’était pas le seul à en avoir envi puisqu’il fournit à Hermione une liste d’élève qui était motivé pour continuer leur quête. Le jeune Serdaigle semblait vraiment motivé et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle accepta.


    Le jour J arriva donc. Hermione finissait plus tôt ses cours et elle en profita pour revenir à ses appartements. Les devoirs qu’elle avait à corriger attendraient le lendemain !! Pour l’heure, elle fila directement à la douche. L’eau brulante détendit immédiatement ses muscles et une fois sortie de la douche, elle sécha ses cheveux puis les attacha en chignon d’où quelques mèches s’échappèrent pour venir se loger dans son cou. Elle enfila un jean avec un gros pull en laine gris et enfila ses bottes à talon. Elle mit sa cape, ainsi qu’une écharpe aux couleurs de Gryffondor Avant de partir, elle prit son sac ainsi qu’un petit dossier contenant toutes les informations qu’elle avait recueilli sur la SALE. La veille, elle avait également répertorié toutes les actions qu’elle avait mené à l’époque. Elle se doutait que Jurei aurait surement mené sa propre enquête mais elle préférait prévenir que guérir.

    Une fois aux grilles du château, elle transplana directement à Près-au-lard et se diriga à pied au bar « la tête de sanglier » pour rejoindre Jurei. Elle avait prit l’habitude de l’appeler par son prénom lorsqu’ils sont en dehors des cours puisqu’il venait la voir à chaque fin de cours des Serdaigle. Dire que le jeune Jurei est têtu est un doux euphémisme. Mais elle sait aussi qu’il ne prend pas la chose à la légère, il n’est pas inconscient et sait jusqu’ou aller pour ne pas être dans l’illégalité. De ce côté-là, Hermione n’avait donc pas à s’en faire.

    Elle passa les portes de « la tête de sanglier » et regarda autour d’elle. Elle aperçut immédiatement Jurei qui lui fit un grand sourire.
    Hermione lui fit un petit signe de la main tout en lui souriant. Avant de le rejoindre, elle passa au comptoir pour prendre deux bières au beurre avec de la canelle pour la sienne et vint rejoindre le Serdaigle.


    « Bonsoir Jurei !! Tu m’attends depuis longtemps ??» Demanda-t-elle.

    Elle retira alors cape, posa son dossier ‘SALE’ sur la table puis s’assit en face du brun en croisant les jambes.

    « J’ai commandé deux bières au beurre, tu aimes cette boisson au moins ?? »

    Elle lui sourit, puis le serveur arriva avec leur boisson. Elle le remercia d’un regard puis reporta son attention sur son élève. Il semblait dans ses pensés et la fixait l’air un peu dans le vide comme si il était en pleine contemplation. Inconsciente de ce que pensait Jurei, elle lui sourit puis ajouta d’un air amusé.

    « Tu sais, ça ne va pas être facile de faire redémarrer la SALE. Beaucoup d’elfes n’ont pas envi de recevoir des cadeaux, ni d’être plus libre. Ils ne savent pas vraiment ce que signifie le mot liberté ! »

    Finit-elle par dire avant de prendre une gorgé de bière au beurre.
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MessageSujet: Re: W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."   W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Play211Jeu 1 Avr - 10:57

    Hermione fit un petit signe de la main à Jurei pour lui montrer qu'elle l'avait vu et s'arrêta au comptoir pour parler au barman. Celui-ci hocha la tête.

    « Bonsoir Jurei !! Tu m’attends depuis longtemps ??» demanda-t-elle avec enthousiasme en arrivant à la table.

    Son élève secoua la tête en souriant.

    _ Pas du tout ! Et puis pour vous, j'aurais attendu toute la nuit.

    Cette phrase était à saisir dans son contexte. Il voulait dire qu'il aurait attendu toute la nuit pour voir son professeur et parler de protéger les elfes, pas autre chose.
    Après l'avoir rassurée sur le fait qu'il aimait la bière au beurre, il la remercia chaleureusement de lui en offrir une. Il était heureux de savoir qu'il n'y avait pas de code quelque part dans l'Univers qui interdisait à un mentor et son disciple de boire de l'alcool ensemble. Si c'était le cas, Hermione aurait du le connaître. Miss Je-sais-tout comme elle était !
    Le serveur apporta les consommations.

    « Tu sais, ça ne va pas être facile de faire redémarrer la SALE. Beaucoup d’elfes n’ont pas envie de recevoir des cadeaux, ni d’être plus libre. Ils ne savent pas vraiment ce que signifie le mot liberté ! »

    Jurei hocha la tête gravement d'un air pensif avant de souffler :

    _ C'est vrai... Mais je trouve ça tellement injuste qu'on les laisse en esclavage juste parce que personne ne leur a montré ce qu'est la liberté. Comment pourraient-ils désirer quelque chose dont ils ignorent jusqu'à l'existence ?

    Le jeune homme prit une gorgée de bière au beurre et soupira. Puis il releva la tête vers Hermione et fut frappé par une constatation : elle l'écoutait ! Il en aurait presque eu les larmes aux yeux. D'habitude, quand il parlait du sort des elfes - ou de toutes autres créatures magiques d'ailleurs - il ne recevait que des grognements, des bâillements et du désintérêt. Pour un peu, il l'aurait serrée dans ses bras. Cette pensée lui fit esquisser un sourire.
    Il se leva brutalement, prit sa chaise et vint la placer à coté de celle d'Hermione avant de brandir des papiers sous son nez. Il s'agissait de ses recherches sur la question.

    _ Alors voilà, dit-il en montrant un bout de papier recouvert de notes et de graphiques colorés. J'ai été interviewer l'elfe de mes voisins. Oui parce que les Fairshield n'en ont plus. Quand j'ai compris que ces créatures ne devaient pas être traités comme des esclaves, à peu près vers l'âge de huit ans il me semble - j'ai exigé de mon père qu'il libère ceux qui servaient ma famille en le menaçant de mettre à répétition ma vie en danger s'il refusait. Pour lui montrer qu'on avait pas besoin d'eux, j'ai même essayé de faire moi-même le travail que les trois elfes accomplissaient dans la maison. C'était horriblement fatiguant, croyez-moi.

    Jurei sourit en repensant à sa débâcle avec le poêle à charbon en particulier avant de poursuivre :

    _ Je disais donc que je suis allé interviewer l'elfe qui travaille chez mes voisins. Il s'appelle Tinker et semble relativement jeune. D'après mes calculs se basant sur la sécheresse de la peau, l'humidité du globe oculaire et l'aspect des ongles, je dirais qu'il doit avoir en dix et quinze ans.

    Mais... Qui pouvait faire ce genre de calculs ?! Comme accréditer son observation, il désigna du doigt à Hermione l'endroit sur la feuille où il avait noté tout ça. Le coin inférieur droit était effectivement couvert d'équations très compliquées incompréhensibles pour la plupart des esprits, si brillants soient-ils. Seuls les plus grands pouvaient les interpréter. Son professeur était-il de ceux-là ?
    De toutes manières, il reprenait :

    _ Il est resté obstinément sur ses positions, à savoir : son maître est la meilleure personne au monde même s'il lui fait récurer les toilettes trois fois par jour pour pas à gallion et il ne veut pas partir. J'ai noté toutes ses paroles sur ces fiches. Au bout de dix minutes, je crois que je commençais à l'agacer alors il m'a "accidentellement" jeté l'eau bouillante pour le thé dessus.

    Jurei ôta sa veste en cuir pour se retrouver en tee-shirt et montra la grande tache rougeâtre de brulure qu'il avait sur son avant-bras, faite par l'eau bouillante. Mais son avant-bras était également couvert d'autres marques. Quelqu'un qui aurait méconnu le jeune homme aurait pu penser qu'il se mutilait. Des vieilles cicatrices, des griffures, des bleus... le résultat de sa passion dévastatrice pour les créatures magiques. Il était près à tout et tentait tout. Son désir de connaissance dépassait l'entendement. Il était même plus fort que son instinct de survie. Un jour, il mourrait à cause de son intrépidité.

    Jurei releva la tête vers Hermione et lui sourit avec décontraction.
    La jeune femme était aussi belle qu'intelligente, ce qui n'était pas peu dire. Ainsi près, il put détailler les traits de son visage. Son regard très concentré la rendait démentiellement sexy. L'élève déglutit.
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MessageSujet: Re: W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."   W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Play211Dim 4 Avr - 22:13

    « Bonsoir Jurei !! Tu m’attends depuis longtemps ??» demanda-t-elle avec enthousiasme en arrivant à la table.
    _ Pas du tout ! Et puis pour vous, j'aurais attendu toute la nuit. »


    Cette phrase de son élève fit sourire Hermione et elle ne put s’empêcher de baisser quelques secondes la tête pour contrôler le petit rougissement de ses joues.
    Une fois bien installée, elle reprit son air sérieux pour confier à Jurei que cette tâche ne serait pas facile et que la plupart des elfes refusaient l’aide qu’on pourrait leur apporter. Pendant qu’elle buvait une gorgée de sa bière-au-beurre, Jurei lui avoua non sans une pointe de tristesse dans le regard qu’il savait tout cela mais que comme les elfes ne connaissaient pas la liberté, comment pouvaient-ils la désiraient et se battre pour ?? Puis, sans prévenir, il s’approcha d’elle en sortant toute sorte de documents de sa besace. Hermione ne put alors s’empêcher de sourire face à l’enthousiasme du brun. Il lui raconta, l’air soudain très concentré et étrangement qu’il avait commencé à s’intéresser au sort des elfes de maison lorsqu’il avait 8 ans. Il avait même menacé son père de mettre sa vie en danger si il ne libérait. A l’époque, il avait accompli le travail de ces trois elfes de maison. Puis il sourit en lui avouant que c’était très fatiguant. Cette dernière réflexion eut pour effet de faire partir Hermione dans un sacré éclat de rire. Rire qui s’estompa bien vite lorsqu’il lui avoua que l’elfe avait ‘accidentellement’ renversé l’eau bouillante du thé sur lui. Elle mit alors la main devant sa bouche et ne retint pas un petit cri d’horreur.
    Il avait même réussit à calculer l’âge approximatif de l’elfe qu’il avait interviewer. Hermione jeta un coup d’œil au calcul et un immense sourire apparut sur ses lèvres. Elle était agréablement étonnée qu’il ai jusqu’à calculé l’âge de l’elfe pour se renseigner !!!


    « Et bien je dois dire que je suis sacrément impressionné par tes recherches Jurei »

    Elle se pencha plus précisément sur les calculs de son élève tout en croisant les jambes. Leur proximité la gênait et elle sentit l’air devenir plus chaud et ses mains plus moites.
    *Reprends-toi Hermione !!! Tu deviens ridicule !!! * Se morigéna-t-elle alors que le jeune homme lui souriait d’un air décontracté. Elle essaya en vain de reprendre contenance en lui souriant à son tour, mais elle avait la désagréable impression que ce sourire la gênerait encore plus qu’elle ne l’est déjà. Elle ne s’aperçut pas du trouble qu'ell faisait naître chez son élève.


    « Bon, dit-elle en s’éclaircissant la gorge, tu as trouvé des élèves intéressés pour intégrer la SALE ?? Je suppose que tu l’as dit à tes amis non ? »

    Elle se tourna alors vers lui inconsciente de l’effet qu’elle lui faisait. Il faut dire qu’elle n’a plus vraiment l’habitude avec les hommes, mis à part Harry et Ron, mais elle les considère comme des frères alors c’est totalement différent. Elle a aussi du mal à croire qu’elle pourrait plaire à quelqu’un, elle, l’insupportable miss-je-sais-tout de Poudlard. Et pour finir, avec les hommes, elle n’est pas vraiment à l’aise. Il y a bien eu Viktor Krum, et Jeremy Warner et bien sur Severus. Les hommes qu’elle a eu dans sa vie, elle peut les compter sur les doigts de la main.

    « Si on veut que ça marche, il faut du monde. Beaucoup de monde. C’est ce qui m’avait marqué quand j’ai créé la SALE. J’avais enrôlé Harry et Ron de force mais il ne faisait pas grand-chose ! »

    Elle ouvrit alors une petite pochette cartonnée qui contenait toutes les actions qu’elle avait mené pour l’association. Elle étala les feuilles sur la table. Il y avait principalement des photos de ses affreuses chaussettes qu’elle confectionnait pour les elfes et qu’elle dissimulait dans la salle commune des Gryffondor.

    « Je m’étais mise à la confection de chaussette. Quand je les terminais, je les dissimulais partout dans la salle commune des Gryffondor. Puisque, comme tu le sais surement, les elfes font tous les 3 jours le ménage dans les salles communes. Malheureusement, cette action n’a pas remporté un vif succés. Les elfes ont tout simplement refusé au bout d’un moment, de venir faire le ménage dans la salle commune des Gryffondor parce qu’ils avaient peur de trouver une chaussette. Alors à chaque fois, c’est Dobby qui venait faire le ménage. Je pense que c’est à partir de là que j’ai commencé à me résigner. Les elfes ne m’adressaient plus la parole et ils étaient réellement énervés. »
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MessageSujet: Re: W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."   W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Play211Mar 20 Avr - 15:47

    Malgré le grand intérêt qu'il portait à la situation d'esclavage des elfes de maison, Jurei n'arrivait plus à concentrer son attention sur les paroles de son professeur. Il était trop occupé à regarder la manière dont ses lèvres bougeaient pour écouter les mots qu'elles prononçaient. Il dut faire un effort presque surhumain pour ne pas répondre à coté du sujet.

    « Bon, tu as trouvé des élèves intéressés pour intégrer la SALE ?? Je suppose que tu l’as dit à tes amis non ? »

    _ J'en ai parlé à mes amis, confirma-t-il sans pouvoir s'empêcher de sourire en se remémorant la tête de Jane, Perle et Jullie quand il leur avait demandé d'adhérer. Je crois qu'ils ne sont pas encore très... emballés. Mais ça va venir !

    Rien n'était moins sûr mais il fallait plus que des grimaces ennuyées pour décourager le jeune homme.
    Ensuite, Hermione lui parla des chaussettes qu'elle confectionnait pour les elfes et cela la fit rire. Quand il montra les photos, il effleura délibérament ses doigts tout en essayant de paraître innocent. En fait, ils n'avaient que deux ou trois d'écart. Ce n'était pas une énorme différence d'âge. Ils avaient les mêmes centres d'intérêt de toutes évidences et ils aimaient tous les deux s'enfermer dans une bibliothèque et passer des heures entières à lire et se documenter sur des sujets qui barbaient la plupart des sorciers.
    Pendant que le professeur lui racontait la péripétie avec le cachage de chaussettes dans la salle commune des Gryffondor, son élève laissait son regard perçant errer sur les traits de son visage d'ange. Plus il l'observait et plus il sentait en lui une force créatrice, la même qui apparaissait pour lui souffler les chansons qu'il composait et qui avaient tant de succès durant les soirs de concert.
    Pendant qu'elle parlait, il ne résista pas à attraper un crayon pour griffonner dans un coin de feuille ces quelques vers :
    Tu es entrée dans mon coeur
    Comme une épée dans la chair
    Jamais je n'ai eu aussi peur
    Qu'un rêve ne soit qu'éphémère


    Jurei se sentait inhibé, c'est-à-dire qu'il ne sentait plus sur eux le poids des interdits. Plus il y réfléchissait et plus il se disait que l'idée n'était peut-être pas aussi ridicule que cela.
    Il jeta un oeil dans le bar derrière eux. Les derniers clients étaient partis et le tavernier vaquait tranquillement à ses occupations en chantonnant tout bas un tube des Bizarr'Sisters. Hermione continuait de parler de son expérience passée avec la SALE et vraiment, un autre soir, cela l'aurait profondément passionné. Ce soir, il y avait quelque chose d'autre qui exigeait qu'il y concentre toute son attention. Il posa le coude sur le tête et appuya sa joue gauche dans la paume de sa main pour essayer de se focaliser sur les paroles. Rien à faire. Alors, il céda.

    Sans aucune hésitation, Jurei s'approcha encore de la jeune femme et glissa une main sur sa nuque avant de s'emparer de ses lèvres, la coupant en plein milieu d'une phrase. Il sentit son coeur bondir dans sa poitrine et l'embrassa de plus belle, avec détermination, caressant ses cheveux doux. Le baiser s'éternisa légèrement avant de prendre de fin. Au lieu de se sauver, le jeune homme posa son front contre celui d'Hermione et ouvrit les yeux pour voir les siens. Il haletait, presque choqué par son ardeur. Il aurait du dire quelque chose mais il ne trouvait rien. Sa main caressait toujours sa nuque.
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MessageSujet: Re: W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."   W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Play211Mer 21 Avr - 12:13


    J'en ai parlé à mes amis, ajouta-il en souriant. Je crois qu'ils ne sont pas encore très... emballés. Mais ça va venir !
    Hermione ne sentait aucune frustration dans le regard du jeune homme, mieux, il semblait plutôt amusé ce qui rappela à la jeune femme le jour où elle avait demandé à Ron et Harry d’adhérer à la SALE et leur tête déconfite quand elle les avait finalement enrôlé de force. Elle ne peut alors un retenir un sourire tout en baissant la tête.


    « La motivation est la clé de la réussite, n’oublies jamais cela »

    Hermione continua alors son monologue sur les elfes de maison mais elle fut troublée une fois de plus quand ses doigts effleurèrent ceux de Jurei et elle du faire appel à tous son self control pour ne pas frissonner à ce contact. Elle se trouvait complètement absurde. Voilà qu’elle se mettait à fantasmer sur un de ses élèves.
    *Reprends-toi Hermione, c’est un élève !!!*
    Oui peut-être un élève, mais il fallait qu’elle se re-concentre elle allait perdre le fil de ses paroles sinon. Tout en continuant son long flot de paroles, elle sentit le regard de son élève se poser sur elle et elle se força à ne pas le regarder pour garder l’esprit concentré. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle ne s’aperçut pas le jeune serdaigle marquer sur le coin d’une feuille les paroles d’une de ses (peut-être :o ) prochaine chanson.
    Etrangement, elle ne sentait pas son élève très concentré même si son attitude lui disait le contraire, en même elle ne pouvait pas le réprimander, elle-même avait un mal fou à se concentrer et sentir le regard du séduisant Serdaigle ne l’aidait pas dans sa tâche !


    « … Les elfes ne m’adressaient plus la parole et ils étaient réellement énervés. »

    Il ne semblait plus suivre le flot de ses paroles et elle, elle se sentait perdre le fil. Là Jurei tourna la tête en direction du comptoir et, coupée dans son monologue, elle lui demanda :

    « Un problè… »

    Paroles qui furent coupées par un baiser. Et Ôh quel baiser !!! Le jeune fairshield avait passé sa main libre dans la nuque de la jeune femme et lui caressant les cheveux. A ce moment-là, elle ne put retenir ce frisson de plaisir qui s’empara d’elle et répondit au baiser naturellement. Quand elle sentit les lèvres du brun quitter les siennes, une violente prise de conscience lui arriva en pleine figure. Elle avait embrassé un élève !!! Son élève … bon elle est enseignante, elle donne des cours à tout Poudlard mais ce n’est pas une raison ! Les relations professeur/élèves sont interdites … La belle affaire, ça serait la deuxième fois qu’elle violerait cette règle ! A l’époque, son amant avait 20 ans de plus qu’elle, elle comprenait. Mais là, Jurei à quoi … 3 ans – maximum – de moins qu’elle, ils étaient élèves ensemble …. Non cette histoire est beaucoup trop compliquée !!
    Quand elle rouvrit les yeux, elle tomba dans ceux - magnifiques ! – de Jurei qui haletait presque autant qu’elle.
    L’ancienne Rouge et Or aurait voulut se détacher de lui, lui dire qu’ils ne pouvaient … enfin bref un remontage de bretelle version miss-je-sais-tout mais elle ne pouvait s’y résoudre. A dire vrai, elle ne pouvait s’empêcher de faire la navette entre les yeux et la bouche du Serdaigle. Son envie d’en reprendre possession devenait de plus en plus forte, et d’ailleurs, elle se rapprochait encore plus de lui pour s’emparer de ses lèvres quand un tintement de porte les fit sursauter et reprendre leur place initiale.
    Une bande d’élève, des serdaigles, entrèrent en rigolant dans le bar miteux. Lorsqu’ils virent Hermione et Jurei assis à la même table, un silence s’installa et Hermione vira aussi rouge que de la pimentine.
    Elle se racla alors la gorge pour reprendre contenance et reprit, les mains tremblantes, les feuilles de la SALE et dit à Jurei :


    « Alors … ou en étions-nous ? »
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MessageSujet: Re: W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."   W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Play211Jeu 22 Avr - 2:22

    On pourra dire ce qu'on voudra, il n'empêche qu'elle avait répondu à son baiser et ça, Jurei l'avait distinctement senti. A présent, ils s'observaient, les yeux dans les yeux, et tout observateur extérieur pouvait attester qu'il se passait quelque chose.
    Contre toute attente, Hermione inclina de nouveau la tête pour venir d'elle-même réclamer un autre baiser. Hélas, son élan fut interrompu par la sonnette de l'entrée du bar et l'entrée d'une bande de - pas de chance quand même - Serdaigle ! D'ailleurs, ds qu'ils virent les deux tourtereaux, ils interrompirent leur rire. Jurei leva la main pour leur faire signe et les nouveaux arrivants n'en firent plus cas.

    « Alors … ou en étions-nous ? » baffouilla Hermione en cherchant à retrouver ses esprits et quelque chose à dire par la même occasion.

    _ J'en ai bien une petite idée, lui souffla son élève avec un sourire malicieux qui induisait fortement qu'ils n'étaient pas du tout en train de parler de la même chose.

    Puis il se leva de sa chaise et se pencha sur son professeur déjà fébrile pour lui chuchotter à l'oreille :

    _ Je reviens dans une seconde.

    Pour être tranquille, il fallai tuer les ragots à la source. Il se rendit donc jusqu'à la table des Serdaigle pour leur serrer la main, en bon camarade de classe, sachant pertinement qu'on lui demanderait ce qu'il fichait ici avec le Professeur Granger. Il saisit l'occasion pour bien leur mettre dans le crâne qu'il s'agissait d'un rendez-vous professionnel en les bassinant avec des histoires de chassettes tricotées, d'âges des elfes et de libertés inaliénables pour toutes les créatures magiques de ce monde. Histoire de porter le coup de grâce, il eur proposa carrément de venir se joindre à eux pour entrer dans l'association de défense. Là, il était sûr que plus personne ne s'intéresserait à Hermione et lui.
    Lorsqu'il retourna s'asseoir à coté de la jeune femme, il lui sourit et lui fit un petit clin d'oeil complice.

    Au bout de dix minutes supplémentaires, Jurei ne tint déjà plus. Les Serdaigle étaient toujours là et le dérangeaient. Non pas qu'ils faisaient du bruit ou quoi que ce soit. C'était juste leur présence si entravante.
    Alors il se pencha vers hermine et lui glissa :

    _ Je crois qu'on devrait sortir prendre l'air pour continuer à... vous savez, discuter.
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MessageSujet: Re: W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser."   W. Shakespeare a écrit : "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser." Play211Jeu 22 Avr - 17:48

    Hermione adressa un petit signe de tête aux élèves qui venait d’entrer pour replonger dans ses feuilles ne voulant pas que l’on voit qu’elle rougissait à vu d’œil. De plus, la dernière réplique de Jurei ne l’aidait pas à garder son calme !

    « Je ne crois pas qu’on parle de la même chose dit-elle d’un air sérieux. »
    Malheureusement, elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire amusé face aux paroles du jeune et de sa propre audace.
    Puis il se leva e lui chuchota à l’oreille qu’il revenait. Le souffle chaud du beau brun dans sa nuque lui rappela ses lèvres douces contre les siennes.

    *Non mais qu’est- ce qui m’arrive ?? Reprends-toi ma vieille Hermione, c’est ton élève !! Un élève de Poudlard. Pas question que cet incident se reproduise !!! *
    Pendant qu’Hermione se démenait avec sa conscience, Jurei lui, discutait avec ses camarades. Vu leur tête, Hermione devina qu’il devait leur parler d’elfes de maison, de liberté pour tous avec son regard si déterminé. Tout ce qu’elle espérait c’est que les élèves croirait leur camarade parce ce si sa arrivait aux oreilles de McGonnagal ou un membre du ministère, sa carrière serait fichue et la scolarité de Jurei subirait le même sort. Ils n’ont peut être que 3 années qui les sépare mais le fait est qu’Hermione est majeure mais pas Jurei. Ce n’est pas un détail minime et les membres du Mangenmagot s’en donneraient à cœur joie.
    D’ailleurs, les parents de Jurei en font parti. Oh Seigneur !!! De toute façon, Hermione décida, alors que le brun revenait en lui faisant un clin d’œil satisfait, qu’elle devait dire la vérité à son élève. A savoir qu’ils devraient oublier ce moment d’égarement et faire comme si rien ne s’était passé. Oui …. C’est le plus raisonnable à faire.

    En attendant d’être plus tranquille, Hermione rangea précautionneusement ses affaires dans les chemises puis dans son grand sac. Par la même occasion, elle évita de croiser le regard de Jurei. Parce que si elle était honnête avec elle-même, elle se dirait qu’elle ne veut pas oublier cet incident et que les lèvres du jeune homme lui manquent déjà. Seulement, l’ancienne rouge et or refuse d’écouter son cœur et le préfère à la raison.
    Au bout d’une dizaine de minutes, elle ne pu s’empêcher de sursauter lorsqu’il se pencha vers elle. Il lui dit qu’ils devraient sortir prendre l’air pour … discuter. Oh sa oui alors, ils allaient discuter … malheureusement pas de la façon à laquelle pensait Mister Fairshield.
    Elle se leva et enfila son manteau puis prit son sac. Elle laissa quelques gallions sur la table pour payer les deux bières-au-beurre et, avant de partir, elle alla à la table des serdaigles.


    « Je suppose que Jurei vous a parlé de la condition des Elfes. Si vous voulez rejoindre la SALE, venez me voir, je voudrais organiser une réunion assez rapidement ! Dit-elle en souriant. ….Ah oui, j’oubliais ! Je vous conseille vivement de réviser les conséquences néfastes du sortilège d’entrave pour mon prochain cours … »
    Elle avait dit cela l’air de rien mais elle espérait que le message était passé. C’est la première fois qu’elle donnait des « tuyaux » comme ça mais elle savait ces élèves sérieux et elle ne veut que leur réussite.
    Après un dernier sourire, elle se dirigea vers la porte de sortie. Une fois dehors, le vent frais lui frappa le visage mais elle continua de marcher afin de trouver un coin tranquille pour ‘discuter’.

    Au bout de quelques minutes, elle trouva une placette déserte ainsi qu’un petit banc ou s’asseoir. Elle s’y assit et fit signe à Jurei de faire de même
    .

    « Ecoutes, commença-t-elle hésitante. Ce qu’il s’est passé à la tête de sanglier c’était une erreur. Je suis ton professeur et toi mon élève. Imagine que cette histoire aux oreilles du ministère ou du Professeur Mcgonnagal, tu serais renvoyé de Poudlard et moi … je suppose que je passerais devant le Mangenmagot. Tu comprends ou je veux en venir ?? Finit-elle de dire la voix légèrement enrouée ».
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