S-F : Romance de deux générations (Fe : Aena)

-Et si jamais les Furiends s’énervent, surtout ne prenait pas peur et ne leurs tournait pas le dos à ces jolis bestioles, sauf si vous voulez vous faire lacérer le dos. Ils sont certes très utiles et fidèles quand vous gagnez leurs respects mais très méfiant de l’homme. En même temps, le sorcier du Moyen-âge s’amusait à les dépecer et à leur faire la chasse pour les yeux, ingrédients à l’époque très utiles pour les potions, avant qu’on se rende compte que les yeux de crapauds faisaient l’affaire et était moins dur à avoir. Les demoiselles ne vous inquiétaient pas, ces bêbêtes n’attaquent que les mâles.

Soudain, une sonnerie résonna mettant fin au cours qui se déroulait de Soin aux Créatures Magiques que faisait le professeur Helbentaure. Les élèves rangèrent leurs affaires, ne lâchant pas du regard les espèces de gros rats à oreille de lapin qui était le sujet alors du cours. Tim leur adressa un petit sourire avant de commencer à noter les devoir au tableau en adressant une caresse à la petite créature qui murmura un petit cri de plaisir à la tendresse de l’homme.

-Pour la prochaine fois, vous me ferrez un croquis de ces petites bêbêtes ainsi qu’une liste des attentions qui vous ferrez gagner leurs affections. Pour les jeunes demoiselles, vous pourrez le caresser si le plaisir vous en dit en sortant de cette salle mais ne soyez pas trop brusque s’il vous plait. Il n’aime déjà pas trop le monde alors, ne me l’effrayez pas encore plus.

Les jeunes élèves arrivèrent et caressèrent le Furiend posé sur la table, la plupart inquiète avant de repartir et prendre congés du professeur. La pauvre petite bête était quelque peu effrayé mais se laissa caresser, offrant son habituel murmure de contentement à chaque une d’entre elles. Puis, la salle étant presque vide, le professeur rangea « Pitty » (quoi ? ca lui va bien comme nom !) dans sa cage et soudain, une remarque lui revint en tête. Se retournant, il appela à haute voix

-Euh…Miss Imoen, est-elle encore là ou est-elle déjà partit ? Mister William, pouvez vous allez me la chercher ?

Un jeune Serpentard acquiesça et courut un moment dans les couloirs, ses pas résonnants aux oreilles du professeur. Quelques minutes plus tard, la salle de cours étant vide, une jeune et belle demoiselle aux cheveux d’or et aux regards doux entra à pas lents dans la salle. Elle était vêtue du vert émeraude et argent, symbole de sa maison. Toujours à s’attarder sur la fermeture de la cage en question, le professeur passa une carotte entre les grilles de la cage et la posa un peu plus loin avant de revenir s’asseoir su son bureau. Habillé de son smoking noir, de sa cape de même couleur, il adressa un petit sourire donjuanesque à sa jeune élève et lui dit d’une voix douce et qui se voulait rassurante

-Miss Imoen, auriez-vous l’obligeance et la délicatesse de fermer la porte pour qu’on en soit pas dérangeur je vous prie et puis faite moi le plaisir de prendre une chaise pour vous asseoir, j’ai à vous parler

Quelques grattement se faisait entendre dans la cage derrière le professeur, mais celui-ci n’en tient pas compte et observait d’un regard doux la gracieuse jeune Serpentarde

"Et si jamais les Furiends s’énervent, surtout ne prenait pas peur et ne leurs tournait pas le dos à ces jolis bestioles, sauf si vous voulez vous faire lacérer le dos. Ils sont certes très utiles et fidèles quand vous gagnez leurs respects mais très méfiant de l’homme. En même temps, le sorcier du Moyen-âge s’amusait à les dépecer et à leur faire la chasse pour les yeux, ingrédients à l’époque très utiles pour les potions, avant qu’on se rende compte que les yeux de crapauds faisaient l’affaire et était moins dur à avoir. Les demoiselles ne vous inquiétaient pas, ces bêtes n’attaquent que les mâles."

"Eh, fait gaffe Aena ! Le prof' Helbentaure veut te voir."

"M*rde ! Tu sais ce qu'il me veux ?"

"Pas la moindre. Salut."

"Miss Imoen, auriez-vous l’obligeance et la délicatesse de fermer la porte pour qu’on en soit pas déranger je vous prie et puis faite moi le plaisir de prendre une chaise pour vous asseoir, j’ai à vous parler"

La jeune et plaisante Serpentarde avait l’air assez méfiant et malgré les sourires qui se voulaient rassurant et son ton presque doux, son élève n’avait pas l’air en clin à baisser sa garde. En même temps, Tim s’en était douté, Aena lui avait toujours parut être « digne d’être chez les verts argents» comme le dise ses confrères professeurs. Mais, bien que le Helbentaure ne supporte pas les clichés et encore moins ceux que l’on attribut aux représentant de chaque maison. Mais le professeur devait bien avouer pourtant que la belle blonde juvénile devant lui correspondait au stéréotype. Elle avait du caractère, était très têtu mais aussi rusé. La plupart des enseignants diront que ce genre d’élève étaient une horreur : tellement imbue de lui, orgueilleux, ils ne font que décor sur leurs chaises, ne rendront que le minimum et ne vous adresserons qu’avec plaisir les fruits de leurs mauvaises humeur. Tim trouvait ce constat assez restrictif et pessimiste et puis, il faut de tout pour faire un monde, des personnes comme Aena n’était pas un tel cauchemarde pour lui. Il était triste de ne pouvoir réussir à les intéresser à leurs cours, le professeur au Soin aux Créatures Magiques pourtant avait essayé de tout faire pour le donner le feu sacré de sa matière : Des démonstrations spectaculaires, des monstres en sujet soient impressionnants, soient mignons. La semaine dernière, ils avaient finis les griffons, créatures mythologiques magnifiques et digne de sa légende mais là encore, Tim avait fait un flop pour certains élèves qui s’était décidément promis de ne s’intéresser à rien. S’imaginaient-ils que pour essayer de leurs faire plaisir, Helbentaure devait à chaque fois se démener bec et ongle avec l’administration pour pouvoir apporter un sujet vivant à présenter. Et à part les corrections, s’il y avait bien une chose que le professeur ne supportait pas, c’était bien les formalités administratifs, la paperasse. Vous imaginez pas la taille de papiers à fournir, à remplir, à trouver pour amener ne serait-ce qu’un Furiend, alors un Griffon ou une Vouivre !!!
Enfin passons cela, ce n’était pas pour parler du désintérêt que Aena éprouvait pour la matière de Tim que ce dernier avait demandé de rester un instant. La jeune Serpentarde, toujours méfiante de cette convocation, s’exécuta et alla doucement mais surement fermer la porte dans un grand fracas coupant net ainsi les bruits de couloir, les brides de discussions et les railleries déployaient par des gorges adolescentes. Puis, elle reprit une chaise et alla s’asseoir en face du professeur, toujours silencieuse. Son regard d’un bleu saphir était certes dés plus agréable à regarder mais Tim avait presque l’impression d’être passé au rayon X. Elle lui donnait l’impression qu’elle était une examinatrice qui voyait un élève passer un orale et qui ne laisserait passer aucune faute. Mais le professeur Helbentaure, nullement gêné de cela, avait toujours son sourire accroché à ses lèvres et son regard confiant, serein, calme. Après quelques secondes de silence, il reprit la parole et brisa le silence

-Savez-vous Miss Imoen pourquoi je vous convoque ici ainsi ?

Apparemment non, mais Tim ne s’en formalisa pas, toujours assis dans une position professorale, il décortiquait du regard sa belle élève au minois des plus agréable et à la silhouette dés plus avantageuse. Ah, si Helbentaure récupérait ses dix sept ans, il se ferrait une joie d’essayer de séduire cette belle pour en retirer quelques délices que l’on ne peut goûter qu’avec les lèvres. Le professeur chassa ses idées de la tête et regarda à nouveau la gracieuse Serpentarde et revint à ses moutons.

-Oh, juste une petite affaire, rien de bien dramatique mais après avoir corrigé vos copies du mois de décembre (quand je dis que Tim n’aime pas corriger, c’est qu’il n’aime pas corriger ^^) que vous m’avez rendu avec une semaine de retard…

Dans ce dernier mot, il n’y avait aucune critique, juste un constat. Il était habitué aux retards, surtout de la part des verts et argents et lui n’étant pas un modèle d’ordre et de ponctualité, il n’avait aucun droit de juger de cela.

-…, je remarque quelques ressemblances avec Miss Katie, une élève de votre maison qui a elle aussi rendu ce devoir dans les mêmes délais. Vous me connaissez, je pense, assez bien pour savoir que je n’apprécie guère le recopiage.

Il avait dit tout cela toujours avec calme et garder toujours son aimable sourire aux lèvres. En effet, Tim se fichait bien qu’on ne lui rend pas les devoirs à temps ou tout court ou qu’on lui rend un torchon comme de voir, c’est leurs affaires. Mais recopier pour recopier, il ne le supportait pas. C’était un mécanisme bien infécond et injuste : profiter d’un travailleur d’un autre pour s’en attribuer les mérites, c’était pour lui inadmissible. Il se leva, deux copies à la main et alla juste à côté Aena, toujours assis.

-Vous voyez ! Avez-vous une explication à ces réponses presque identiques et à ces erreurs inédites et incongrues en double exemplaires ?

Un doux parfum pendant que Tim s’était penché vers Aena à quelques centimètres de son visage était venu aux narines du professeur. Il fut un instant presque envouté par ce nectar gazeux. Il eut du mal à reporter son attention vers la Serpentarde, attendant sereinement et toujours souriant la réponse de la jeune élève convoqué dont le parfum emprisonnait les sens du professeur.

"Savez-vous Miss Imoen pourquoi je vous convoque ici ainsi ?"

"Absolument pas."

"Oh, juste une petite affaire, rien de bien dramatique mais après avoir corrigé vos copies du mois de décembre que vous m’avez rendu avec une semaine de retard…"

"…, je remarque quelques ressemblances avec Miss Katie, une élève de votre maison qui a elle aussi rendu ce devoir dans les mêmes délais. Vous me connaissez, je pense, assez bien pour savoir que je n’apprécie guère le recopiage."

"Vous voyez ! Avez-vous une explication à ces réponses presque identiques et à ces erreurs inédites et incongrues en double exemplaires ?"

"Et qui vous dit que c'est moi qui est recopié ? Pourquoi se ne serait pas Katie qui m'aurait recopié ?"

Quand Tim demanda par simple formalités si Aena savait pour quelles raisons elle était ici, celle-ci, bien entendu, n’en avait pas la moindre idée. En même temps, la faute daté depuis la correction de Tim. On aurait put penser qu’il y avait prescription.

-Absolument pas.

Puis, quand le professeur exposa les faits, ses hypothèses et fit son petit numéro de professeur qui gronde une élève fautif, chose dont Tim avait horreur et trouvait un peu rébarbatifs et inféconds en changement, Aena resta de marbre. C’est à la qu’on reconnait les habitués à la place de coupable, aucuns changements dans la culpabilité comme dans l’innocence. Le vert argent lui allait décidemment drôlement bien. Tim avait l’impression que les yeux de la jeune Serpentarde le transperçaient. Si un regard pouvait tuer, il était sur que celui là n’en serrait pas loin de celui d’Aena. Celle-ci s’emporta face aux accusations qu’elle comprit sans doute mal

- Et qui vous dit que c'est moi qui est recopié ? Pourquoi se ne serait pas Katie qui m'aurait recopié ?

Lui adressant un grand sourire, amusé par sa soudaine vaillance, Tim se s’offusqua nullement du ton élevé qu’elle avait pris. Il est normal quand on est accusé injustement de se laisser emporter par les sentiments. Il posa une main délicatement sur son épaule et répondit avec toute al gentillesse du monde

-Rassure toi, je ne t’accuse pas de tricher, enfin disons plutôt d’avoir copié sur Katie pour trois raisons. La première, parce que tu es assez rusé pour ne pas commettre la grave erreur de recopier aux mots prés les réponses. La seconde, parce que je te sais toujours assez maline pour copier sur quelqu’un de plus doué dans ma matière que Katie. Et la troisième, parce qu’à la question numéro 12, tu as répondu, « je ne sais pas » et elle « Moi non plus ».

Effaré encore de la troisième hypothèse, la bêtise de certains élèves l’étonnera toujours décidemment. Il alla se rasseoir à sa place, laissant sa copie et celle de Katie dans les mains d’Aena et reprit la parole.

-Si je t’ai demandé de rester, c’est que d’abord, Katie n’est pas un miracle d’intelligence donc je te prierais d’arrêter de lui donner tes copies. J’aimerais espérer que tu ne copies pas toi non plus et que tu ne donneras plus à personnes tes réponses mais je crois pouvoir m’asseoir sur cette idée là.

Là encore, Tim avait dit cela avec un ton aimable, comme s’il lui demandait ce qu’il lui ferrait plaisir à boire. Il n’était pas le moins énervé. Il ne se faisait juste plus d’illusion sur l’innocence et le sérieux des élèves à l’égard de sa matière.

-Enfin bon, ce qui m’inquiète le plus, c’est la désinvolture plus qu’explicite que tu adresses à mes cours. Je suis navré de voir que n’arrive point à attirer ton attention. Je sais qu’une demoiselle de ton âge, au minois aussi ravissant s’occupe plus de la centaine de prétendants qu’elle doit avoir derrière elle et à juste titre qu’à mes cours mais un minium serrait quand même la bienvenue

"Rassure toi, je ne t’accuse pas de tricher, enfin disons plutôt d’avoir copié sur Katie pour trois raisons. La première, parce que tu es assez rusé pour ne pas commettre la grave erreur de recopier aux mots prés les réponses. La seconde, parce que je te sais toujours assez maline pour copier sur quelqu’un de plus doué dans ma matière que Katie. Et la troisième, parce qu’à la question numéro 12, tu as répondu, « je ne sais pas » et elle « Moi non plus »."

"Si je t’ai demandé de rester, c’est que d’abord, Katie n’est pas un miracle d’intelligence..."

*Tout à fait d'accord.*

"...donc je te prierais d’arrêter de lui donner tes copies. J’aimerais espérer que tu ne copies pas toi non plus et que tu ne donneras plus à personnes tes réponses mais je crois pouvoir m’asseoir sur cette idée là."

*Là tu te mets le doigt dans l'oeil, coco.*

"Vous pouvez compter sur moi."

"Enfin bon, ce qui m’inquiète le plus, c’est la désinvolture plus qu’explicite que tu adresses à mes cours. Je suis navré de voir que n’arrive point à attirer ton attention. Je sais qu’une demoiselle de ton âge, au minois aussi ravissant s’occupe plus de la centaine de prétendants qu’elle doit avoir derrière elle et à juste titre qu’à mes cours mais un minium serrait quand même la bienvenue"

"Je vais essayer..."

Spoiler:

Aena marqua franchement devant le professeur sa pleine stupéfaction à ses dires. On aurait crut voir une mère a qui on rapporte les bêtises de ses enfants et qui est effaré par leurs stupidités. Apparemment, la jeune Serpentarde n’avait pas si bien calculé les capacités de ceux à qui elle passait ses devoirs, étrange de la part d’une demoiselle aussi rusé et intelligente qu’elle. Elle sortit sa tête de ses mains pour agripper les deux contrôles qu’avait tendus précédemment Tim et elle écoutait toujours Helbentaure, pensif sans doute. Puis, d’un ton faussement entendu, que la plupart des élèves savent sortir à leurs ainés, en particuliers les Serpentards, Aena affirma que cela ne se reproduira plus

-Vous pouvez compter sur moi.

Bien entendu, Tim ne se faisait pas de faux espoirs sauf sans doute sur le fait qu’il ne verrait plus Katie avec les mêmes réponses qu’Aena, cette dernière ne lui rendant sans doute plus le service par peur de représailles et d’âneries encore plus fumantes. Mais le professeur ne dite rien, il ne pouvait rien faire pour cela et avait appris à abandonner tous espoirs dans ce domaine. De toute façon, là n’était pas son souci, ceux qui travaillent trop sur le dos des autres se cassent généralement la figure un jour ou l’autre, lorsqu’ils sont seul avec eux même. Mais c’était quand même bête d’échouer son année, ses ASPICS juste parce qu’on a la flemme de prendre à certains moments un parchemin et une plume ! Mais bon, passons cela, Helbetaure repris sur le fait qu’il était déçut de voir le manque d’intérêt à son cours qu’affichait presque ouvertement Aena. Tim ne demandait pas de la part de tous ses élèves une concentration totale, un silence absolu et un sérieux infini. Mais par respect, un minimum doit être fait. Si cela n’est pas possible, mieux apprendre à dissimuler son ennui. Là encore, la plupart des élèves et surtout les verts argent étaient doué pour cela. Toujours sur ce même ton, Aena répondit au professeur

-Je vais essayer...

Tim lui adressa un fin sourire, puis après avoir amenés une cruche pleine de chocolat chaud à sa table et faire apparaitre deux gobelets, Tim continua de faire son « sermon » avec douceur et délicatesse.

-Bien que vous vous fichiez sans doute de mes sentiments, je fais cela pour votre bien. Vous me diriez sans doute de m’occuper de mes affaires mais je serrais très pêné de vous voir échouer à vos ASPICS simplement pour avoir rêvassé à certains moments. Votre visage si doux et si délicats ne devrait pas se figer dans une expression de déception, tous les hommes en serraient peiné de voir une telle frimousse et puis, je vous sais intelligente pour savoir ce qui est bon pour vous et pour votre maison. Bien entendu, ma méthode y est peut être pour quelque chose et si par une manière que ce soit, je puis vous faciliter le tâche dans votre lourde besogne d’apprentissage, n’hésité pas un instant.

Il adressa son fin sourire donjuanesque à Aena et après s’être servit une verre du nectar chocolaté, il leva les yeux et en tendant la cruche, il demanda à la Serpentarde toujours assis

-Un verre vous serrait-il agréable ?

Aena vit son professeur amené une cruche sur la table, elle se demanda ce qu'il y avait dedans. Quelques secondes plus tard, il fit apparaître deux gobelets avant de continuer son sermon.

« Bien que vous vous fichiez sans doute de mes sentiments, je fais cela pour votre bien. Vous me diriez sans doute de m’occuper de mes affaires mais je serrais très pêné de vous voir échouer à vos ASPICS simplement pour avoir rêvassé à certains moments. Votre visage si doux et si délicats ne devrait pas se figer dans une expression de déception, tous les hommes en serraient peiné de voir une telle frimousse et puis, je vous sais intelligente pour savoir ce qui est bon pour vous et pour votre maison. Bien entendu, ma méthode y est peut être pour quelque chose et si par une manière que ce soit, je puis vous faciliter le tâche dans votre lourde besogne d’apprentissage, n’hésité pas un instant. »

Aena qui avait écouté au début ne voyait plus que du blabla dans les paroles de son professeur. Combien lui avait dit cela ? Certes Aena copiait sur ces petits camarades mais elle l'avait toujours fait intelligemment. Quand personne ne la regardait, elle réfléchissait et apprenait ce qu'elle écrivait, comme ça quand un professeur voulait l'interroger pour la piéger, elle avait bon. Des fois même c'était ces cours qu'elle apprenait, mais c'était moins fréquent (il ne faut pas non plus prendre ses rêves pour la réalité...). C'était plutôt gentil de la par de son professeur de vouloir l'aider mais depuis toujours personne n'avait jamais aider la jeune fille et Aena ne commencerait pas à demander de l'aide si tôt.

« Merci, c'est très... aimable à vous. Mais je sais me débrouiller seule. » dit Aena avec un ton poser presque aimable justement.

Mais elle n'aimait qu'on la prenne pour une faible, même si des fois elle donnait cette impression, c'était toujours faux. Elle était forte et de ce fait elle ne demandait pas de l'aide, elle ne dépendait de personne. Si elle utilisait les autres c'était pour se donner un style, pour être avec ceux avec qui elle avait envie d'être.

« Un verre vous serrait-il agréable ?

- Pourquoi pas. »

Spoiler:

» Une nuit [Aena]
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