Par une belle matinée, Ienzo, jeune adolescent de quatorze ans à l’allure étrange et au caractère de pile électrique surchargée, avait décidé qu’il ne devait pas rester enfermer dehors. Tout avait commencé lorsqu’il avait bondit de son lit, comme chaque matin depuis qu’il était à Poudlard d’ailleurs. Après avoir réveillé tout ses camarades en chantant une chanson dont les paroles ressemblaient vaguement à ‘Et on marche tous ensemble, on est tous amiiiiiiis !’, il se prit une dizaine d’oreillers dans la figure, mais jusque là rien d’étonnant. Pourtant, en voyant le grand soleil qui éclairait doucement le parc du château, le gamin avait écarquillé les yeux avant de se pencher par la fenêtre pour regarder le spectacle, manquant de faire une chute magnifique en passant par-dessus d’ailleurs. Heureusement, un de ces camarades l’attrapa par la capuche de la veste sans manches qu’il portait par-dessus sur t-shirt blanc avec un immense arc-en-ciel au milieu, lui permettant ainsi de garder la vie sauve. Nullement impressionné d’avoir ainsi risqué sa vie, Ienzo hurla qu’il sortait se balader et qu’il reverrait ses amis plus tard. La plupart d’entre eux en profitèrent pour aller dormir, les moments où on appréciait le plus le Poufsouffle…C’était surtout quand il n’était pas là en fait…Une fois que le gamin eut enfilé ses baskets, tout en prenant garde à vérifié qu’il avait bien mit sa ceinture autour de son jean, parce que le garçon était un peu maigre et que certains de ces vêtements étaient un peu grands, il pût enfin sortit s’amuser. Ienzo marchait d’un pas calme, un grand sourire idiot ourlant ses lèvres tandis qu’il observait la faune et la flore (les élèves et les arbres u_u’) de l’école. Faisant de grands coucous de la main à tout le monde, et cela qu’il connaisse les gens ou pas, le gamin aperçut alors un petit papillon qui voletait innocemment pas très loin de lui.

« Mignon !!!! »

S’écria t-il comme un môme de cinq ans qui vient de trouver un paquet de bonbons. Ni une ni deux, le jeune poufsouffle s’élança à la poursuite de la pauvre bête, qui partit dans la direction opposée à une vitesse assez incroyable. Mais après tout, lorsqu’on voyait la pile électrique d’un mètre soixante-deux et de quarante kilos qui la poursuivait, on ne pouvait qu’éprouver une immense sympathie pour cette pauvre bestiole. Pourtant, alors que l’adolescent avait presque réussit à attraper son trésor volant, il trébucha sur une pierre et s’étala de tout son long dans l’herbe glacée de givre, échouant ainsi misérablement à sa mission. Relevant un peu la tête, il se mit en position assise et jeta rapidement un oeil autour de lui, cherchant le papillon du regard.

« Buh ? Il…Il est…Partit ? »

Les grands yeux sombres du garçon s’embrumèrent de fines larmes cristallines qui restèrent au bord de ses yeux, ne se déversant pas sur ses joues, pour une fois. Ienzo souffrait vraiment de sensibilité trop importante, si bien que le moindre événement ‘triste’ le faisait pleurer comme une madeleine. Dans ces cas là, ses amis devaient lui donner beaucoup d’attention et de paroles réconfortantes pour qu’il se calme. Malheureusement, il était tout seul à cet instant, si ce n’est ce…Oh, mais oui, c’était bien un humainnnnnnn ! Un jeune garçon qui marchait dans sa direction. Lorsqu’il passa près du gamin, ce dernier, toujours assit par terre, demanda d’une voix suppliante.

« Monsieur, mon papillon est partit, tu veux pas m’aider à le retrouver ? »