Prends un verre (Ou)

Il était tard. Près de 22 :56 pour être précis. Assis au comptoir, une personne recouvert de noir de la tête au pieds, choix imprudent vu les temps qui couraient, sirotaient tranquillement son troisième verre. Sa tête était penché vers l’avant, et ce n’était que lorsque celle-ci la relevait enfin, qu’on pouvait apercevoir ce regard vide. Ces yeux hagards. Soûl? Non…pas alors qu’elle était en fonction. Mais les pensées et les souvenirs revenaient en vague ce soir, et elle tentait le plus possible de les évités. Alors disons, qu’elle n’était pas plus sobre.
Des gens rentraient en la regardant d’un drôle d’air, mais elle ne s’en souciait pas. Fynlie, car c’était bien elle, n’était pas de ce genre de personne qui aimait attirer l’attention mais si ces personnes, ces curieux, ces importuns se complaisaient à l’observer, alors qu’ils le fassent.

Des pas craquaient sur le paquet du pub. Une silhouette enroulé dans un capuchon noir carbone avançait à petits pas, des gouttelettes tombant de ces cheveux que laissait entrevoir la capuche. Elle rabattit celle-ci d’un geste brutal et marcha dans la flaque qu’elle venait de créer. Ignorant les regards des curieux qui amassé dans un coin dans le but bien précis de se réchauffer lui lançait des regards où de mêlait la crainte et l'ignorance, elle se dirigea vers le comptoir d’une démarche tremblotante, mais fière. Ces yeux jetaient des éclairs autour d’elle, en même temps qu’elle observait les alentours à la recherche d’un danger inexistant. Elle scrutait quelques regards effrayés avec attention avant de soupirer. D’un geste impatient, elle repoussa une mèche rebelle et la posa derrière son oreille. On vînt lui demander ce qu’elle désirait et elle eût un haussement d’épaule. Devant le regard glacial que lui lançait la maîtresse des lieux elle finit par commander un verre d’une boisson chaude couleur jaune criard. La substance avait une apparence douteuse et l’écume qui se formait à la surface ne laissait supposer rien de bon, mais elle n’en prit gare. Elle fouilla dans sa poche et en retira quelque mornille, qu’elle posa sur le comptoir pour payer sa boisson . Du coin de l’œil, tout de même ravie d’avoir un peu d’action, Fynlie l’observait prêt à réagir au moindre mouvement brusque. Or, l’inconnu vira son verre d’un trait, avant de ressortir presque aussi rapidement. Étrange. Mais elle décida de ne pas s’y attarder.

Elle venait souvent ici, lorsqu’elle était à Poudlard. Or, ayant rejoint pendant sa septième année l’académie française de Beaubâton, elle avait bien vite perdu de vue ces lieux qu’elle chérissait tant…Ainsi qu’un vieil ami…Sen.

Flash-Back

Le nez collé contre la fenêtre glacé du train, Fynlie somnolait tranquillement, la tête oscillant dangereusement vers le côté. Sur ces genoux frigorifié, un livre de magie élémentaire attendait tranquillement d’être lu, en vue de tous. Sa valise quand à elle, avait été entrouverte par les remous de la locomotive et par la petite fente, son contenu s’échappait peu à peu en roulant sur le sol ou bien en allant se réfugier sous les sièges. Les bouquins de sorcelleries et les fioles se mélangeaient donc avec les écharpes et les t-shirts, alors qu’un petit hibou à peine plus grand qu’un poing était perché sur la tête de l’endormi. D’ailleurs, celle-ci portait encore son badge vert et argent épinglé sur sa poitrine. Préfète? Peut-être…peut-être pas. Il aurait fallu regarder de plus près, ce que le jeune homme assis en face d’elle se forçait à faire. Avec curiosité, il observait cette jeune fille étrange qui semblait tomber de sommeil et qu’il avait appris à apprécier. Quand aux objets qui étaient sur le sol…il préférait ne pas se questionner sur leur nature. Non pas qu’il ignorait leur utilité, mais plutôt parce que c’était tous des trucs de septième. Et que à ça, il n’y comprenait rien. Il fallait dire qu’il venait à peine de terminer l’année et que si sa camarade avait réussi, lui avait échoué, ce qui lui laissait un goût amer de l’école. Alors les tas de papier des plus savants…ils leur laissaient sans plus d’intérêt!
Pourtant, celle qui roupillait n’en était pas dénué. Ces traits étaient certes, tirés mais les ayant connus remplies de douceur et de bonté, il savait que ce n’était qu’une façade. De même que ce geste de provocation d’on elle était la fière initiatrice. Il lui avait pourtant dit de laisser tomber, mais comme d’habitude, elle n’en avait fait qu’à sa tête. Était-ce surprenant? Elle n’était pas du genre à respecté les limites…mais n’était-ce pas exagéré de vouloir à tout pris, à la fin de sa scolarité, porter l’insigne de son ancienne école? Après tout, ce n’était pas nécessaire! Certes, Beaubâton n’était pas de très grand ennemi de Poudlard…mais c’était prendre un risque énorme que d’oser exposer l’établissement fréquente auparavant. D’ailleurs, plusieurs rumeurs avaient circulé sur son compte au début de son arrivé. Ceux-ci n’avait cependant duré que peu de temps, puisque l’ancienne serpentard s’était dépêché d’établir son autorité. Peu de personne connaissait la véritable raison de sa présence en ce collège qui n’avait pas été le sien, mais ceux qui le savait ce gardait bien de se taire. Ces fréquentations? S’en était peut-être une bonne…mais pas pour Fynlie. La vrai, c’était simplement parce qu’elle n’était guère sûr de pouvoir achever ces études. Et que Poudlard l’avait vu essuyer pas mal d’échec. Alors que Beaubâton… ne la connaissait pas. Et que vu la carrière qu’elle désirait entreprendre, il valait mieux recommencer à neuf. Et elle avait réussi!
Malgré sa propre rancœur, le garçon eu une vague de fierté qui vînt le dévasté en regardant son amie.
Le jeune homme en question se nommait Sen. Il était un des rares êtres masculin qui avaient été admis à la fameuse école pour fille. C’était sûrement un point qui avait influencé le choix de Fynlie. Le fait que les risques de tomber en amour était moindre dans un tel lycée. Bref, il était là depuis maintenant 7 ans. Sans être le plus populaire, il était tout de même assez connu et se permettait souvent des commentaires que d’autres n’oserait pas faire. Jusque là, il croyait n’avoir trouvé personne à son niveau, mais en voyant arrivé cette ex-préfète, il comprit bien vite que son règne touchait à sa fin. Si les deux se disputait souvent au début, à cause de leur fort caractère, ils se lièrent bien vite d’amitié et en eux de tressèrent une confiance aveugle. Il n’était nullement question de sentiments dépassant les normes, mais plutôt d’une relation pure où seul la fraternité à lieux d’être. Il apprit bien vite à ces dépends que Fynlie était une personne qui semblait d’apparence réservé, mais qui bouillait à l’intérieur. Était-elle ainsi autrefois? Car il ne l’avait jamais questionné sur son passé, malgré la tentation qui savait se faire très forte. De-même, elle ne l’interrogeait que sur des choses anodines. C’était un accord tacite entre eux deux. Et depuis le début, il le respectait. Pourtant, ce soir, il ne pût résisté. En voyant ces notes éparpillés dans les quatre coins du compartiment, Sen décida qu’il était temps d’en apprendre un peu plus sur cette jeune inconnu qui avait su percer à jour sa carapace et se frayer un chemin dans ces amitiés. Délicatement, il posa sa main sur une feuille qui traînait par là, remplie de l’écriture brouillonne de sa camarade. Il savait que celle-ci, à défaut d’entretenir un journal, avait tendance à écrire lorsque le besoin se faisait sentir. Allait-il être enfin éclairé sur ce qui était arrivé ces dernières années?

Regardant à nouveau dans la direction de Fynlie, il prit une profonde inspiration et commença sa lecture. Si il était au départ gêné de cette intrusion dans la vie privé de la jeune fille, il changea peu à peu d’opinion plus il avançait dans cette trace de son vécu. Auparavant, il avait pris soin de saisir d’autre parchemin qui avait eu aussi, glissé de la valise rouge. C’était intéressant…et surprenant! Qui aurait cru que sous cette figure semi-troublé , semi-rieur se cachait…Un instant…Elle était où cette figure? Ne dormait-elle pas près de la vitre?
Sen failli hurler de frayeur en apercevant l’adolescente à ces côtés, le visage fatigué et crispé. Elle faisait peine à voir. Elle avait mis tant d’effort dans ces études, qu’elle en était épuisé. Mais au moins, ça avait porté ces fruits. Or, en la voyant ainsi, il regretta aussitôt son geste. Celle-ci le regarda quelque seconde, puis finit par lâcher :

-Je me doutais bien que cela finirait par arriver. Alors?

Il n’y avait aucune tristesse dans sa voix, ni trémolos qui pouvait cibler une colère dissiper. En faite, elle était simplement calme. Était-ce une bonne chose ou une mauvaise? Car, rouge et suant à grosse goûte, l’homme commençait à se demander si il n’aurait pas préféré l’entendre hurler. N’aurais-ce point été la réaction normale? Hésitant, il finit par dire :

=Je…et bien…euh…c’est quelque chose!

Nah?Sans blague? C’est tout ce qu’il trouvait à dire? C’était mieux que rien, mais il aurait pu se forcer tout de même! Car cette histoire, c’était la sienne! Et il le savait…Était-ce pour cette raison qu’il paraissait aussi troubler? Soupirant, elle tenta de défroisser ces vêtements en gardant un œil avisé sur le garçon, qui semblait attendre quelque chose de sa part. Une crise de larme peut-être? Ou bien de cris? Pfff…si c’était après cela qu’il patientait, il pouvait toujours courir! Décidé à mettre fin à son supplice, elle prit de nouveau la parole.

Ne t’inquiète pas. J’ai changé…du moins, je l’espère

Sen ocha la tête, pourtant peu rassuré. Ils auraient désiré comprendre son amie, mais sa vie à lui n’avait été que bonheur et …bonheur. Alors celle d’une fille assez compliqué…C’était un peu difficile à saisir pour son petit cerveau. Mais au moins il était là…quoicqu’il doutait sérieusement qu’elle est besoin de qui que ce soit. Fynlie était une fille indépendante à Beaubâton, et passé où pas, elle risquait de le rester si c’était la voix qu’elle avait choisi. Il restait néamoins un point à éclaircir…[/b]

-Et ce Nick Snake?

[i]L’ancienne serpentard se redressa, le regard vide. Rien dans son sourire semi-triste ne laissait supposé complètement ce qu’elle pensait. Son ami avait déjà entendu parler de l’ex de Fynlie, mais jamais il n’avait pensé ni osé questionner celle-ci sur son sujet. Tout ce qu’il savait, c’est qu’ils avaient rompu avant d’aller à leur école respective. À ce moment, Fynlie avait dans l’idée de demeurer à Myrtgal. Mais elle avait soudainement changé d’opinion sur son futur, et avait décidé que le meilleur pour elle serait sans doute d’achever ces études. Ce qu’elle avait fait. Curieux, le jeune homme se pencha légèrement vers l’avant, espérant soutirer des informations qu’ils n’avaient jamais connu. Mais il fût déçu.

-Je préfère ne pas m’aventurer sur ce terrain. Ce que tu sais es suffisant, crois-moi.

L’homme était bien loin en arrière dans son esprit. Certes, il lui arrivait d’y repenser, mais elle ne le reverrait jamais, alors à quoi bon? Reprendre contact? Cette idée aussi l’avait effleuré, mais elle l’avait rejeté. Pour reconstruire son monde, un univers où les histoires compliqués n’ont plus de sens, elle avait besoin de faire une croix sur ceux qu’elle avait connus jadis. Peut-être qu’un jour, le moment se présenterait. Mais pour le moment, ,l’important était de prendre de la maturité et , réussir à passer à travers 4 ans d’études. Car c’était le nombre d’année nécessaire pour le métier qu’elle désirait exercer. C’était cliché. Tout les petits jeunes homme en rêvait. Mais elle s’en foutait. Elle voulait devenir auror…et elle le deviendrait!

Alors que Sen allait tenté une réponse, le train s’ébranla et une incroyable secousse les saisirent, et d’achevant de répandre le contenu de ces bagages de sur le sol, et la projetant à même celui-ci. Irrité, elle tenta de ramasser tout ce fouillis, en jetant un regard significateur à son copain. Celui-ci comprit le message, et vint l’aider à tout remettre en place. Les photos, textes, livres et vêtement s’était répandus au différents coin du wagon et ce ne fût qu’au bout de 20 minutes qu’ils réussirent .

À ce stade, le trajet les menants à Londres était achevé, mettant par la même occasion, un terme à la discussion qui s’inaugurait, au grand soulagement de Fynlie. Elle détester discuter de ce qui avait eu lieux à Poudlard. Non pas qu’elle en ait honte, mais plutôt qu’elle prenait peu à peu conscience que plusieurs événements n’avait pas de sens et qu’elle n’avait jamais creusé plus loin. Saurait-elle , un jour, faire le lien? Elle l’ignorait, mais l’espérait. Car pour l’instant, sa vie ne semblait être qu’un tas de petit contes sans aucune logique. Merveilleux non?

Lentement , elle descendit les dernières marches , nostalgique. Parfois, on ne peux comprendre ce qui se passe ni ce qui est arrivé. Car si une partie de nous l’a saisi, l’autre est resté gelé, nous empêchant de profiter de tout ces moments heureux ou pas qui font parties de ce que nous sommes. Elle avait mal utilisé ces années de scolarité et elle en était plus que consciente maintenant. Mais elle ne pouvait rien y changer, si ce n’est que de se bâtir un présent convenable, et c’est ce à quoi elle s’emploierait de faire. Pour l’instant, elle avait un aurevoir à donné. Un Adieu? Sûrement pas! D’autant plus qu’elle comptait cohabiter avec Sen durant ces 4 années d’études. En espérant qu’ils ne reviendraient pas sur ces sujets douloureux! Mais pour le moment, elle devait lui dire bonjour. Car elle avait décidé de retourner à Myrtgal, pour au moins un ans. Ensuite, elle irait à Londres où son copain l’attendrait, devant reprendre sa dernière année, et ensemble,poursuivant le même but, ils débuterait une nouvelle série d’étude. Bref, pour une fois, son avenir était tout tracé et elle allait s’appliquer à ce qu’aucun imprévue ne détruise ces buts si difficile à atteindre!

Se retournant vers son ami, elle eu un sourire timide. C’était sans doute la seule personne qui l’avait véritablement compris à beaubâton, et ce, sans les mots. Ils se soutenaient, et elle ne doutait pas un seul instant que cela resterait ainsi. Redressant sa coupe requin qui commençait à se faire fade d’un geste fraternel, elle finit par dire :

-Merci pour tout. On se revoit l’année prochaine! Tu n’oublieras pas de m’écrire, non?

Sen fît la moue. Bien sûr qu’il y penserait! L’adolescente l’avait aidé à traverser des épreuves marquantes, c’est à dire son propre refus de voir la réalité comme elle est. La seule chose qu’il trouvait dommage désormais, c’est le fait qu’elle ne lui ait jamais confier quoi que ce soit. Peut-être ne trouvait-elle pas cela nescessaire? Peu importe. Il la serra quelques secondes contre lui, en lui murmurant des mots d’encouragement.

-Des centaines de lettres.Bonne chance ma chérie. Tu sais que tu réussis tout ce que tu entreprends.

Puis, comme seul signe rassurateur ces sourires bienfaisants, les deux camarades se regardèrent en silence avant de tourner les talons. C’était difficile de se séparer ainsi. Mais Fynlie savait qu’Il se reverrait. On ne laisse pas tomber les vrais amis.
For never and ever.

Fin du Flas-Back

Le plus triste dans cette histoire, était sans doute qu’elle ne l’avait jamais revu. Des imprévues avaient empêché la réalisation de leur projet et leur retrouvaille, remis sans scesse à plus tard, finit par être oublié. Certe, elle avait bien reçu quelques parchemins, lui racontant ce qui se passait dans son coin, mais au delà de cela. Nada. Ce qui la décevait le plus, c’était de savoir que Sen n’avait pas pu devenir auror. Peut-être étais-ce ce qui avait séparé leur routes?Or, cela importait peu maintenant.
Lentement, la jeune adulte releva la tête de son verre, en entendant la porte claquer.

Les rues désertes ne sont pas prompt à accueillir le voyageur perdu… Le froid de l’extérieur l’incite d’ailleurs à remonter le col de son long manteau noir afin de se protéger de la brise insidieuse qui ravageait les passant depuis le début du jour.

L’homme marchait aussi silencieux et sombre que les ombres elles mêmes. Les regards intrigués se retournaient sur lui comme une foule devant un animal étrange, cependant il savait ignorer avec une parfaite assurance ce genre de choses. Choses futiles comme il aimait les appeler…

On se pressait ce jour là, comme tout les autres jours depuis quelques temps. Parlant peu, se rassurant beaucoup quand au évènement passé et ceux qui restait à venir. Pour tout dire il s’en fichait pas mal. Ce qui pouvait se passer dans ce monde misérable ne semblait pas altérer la conscience de l’homme. Rien ne paraissait pouvoir altérer cette force tranquille et sombre qui émanait de lui…

Il était tard, la journée avait était rude. C’est donc presque naturellement qu’il se glissa avec une grâce féline dans le pub bondé. Un froncement de sourcils accueillis la différence de température et l’odeur étrange qui semblait régner dans l’établissement. Faute de temps et de motivation, il ne chercha pas à partir pour trouver mieux. Etant donné sa condition, se contenter de ce qu’il avait était encore la meilleur solution !

Il n’avait jamais aimé la foule, trop de gens, trop de bruit et la difficulté de se concentrer en pareil moment… Il n’aimé pas perdre le fil de ses idées dans un brouhaha ambiant et le brouhaha ambiant de se soir là l’importunait déjà.

Le monde des ombres et des chaudrons bouillants… Que pouvait-il exister en ce monde de plus excitant que de savoir concocter une potion capable de sauver… ou de détruire

Restant un instant immobile sur le seuil il contempla vaguement le petit monde réunis au trois balais. De la simple sorcière au plus grossier personnage, le pub semblait réunir un nombre incroyable de gens diffèrent. Il observait presque amusé les ivrognes reluquer les serveuses en chantant des choses peu galante sous le regard courroucé d’un jeune homme de bonne condition. D’un geste désinvolte il rabattit les pans de son manteau avant de se diriger d’un pas lent et mesuré vers le bar.
De tous il se crut le plus obscures parmi les bonnes gens présents… Il se reprit bien vite en apercevant la silhouette accoudé devant son verre.

Une femme se trouvait prêt de lui lorsqu’il s’assit nonchalamment, mais il ne lui adressa pas même un regard. Contraste frappant avec son comportement précédant. Son visage n’exprimait qu’une douce ironie pour ce qui l’entourait. Insatisfait d’être ici mais obligé d’y être pourtant.

Quelle chose inutile que de se trouver ici alors que tellement d’autre chose aurait était plus amusante ! Comme l’étude des nouveaux ingrédients rares qu’il venait d’acquérir ou la torture moral d’une élève perdue dans les couloirs en pleine nuit… L’idée sembla lui plaire car un sourire cynique vint tirer ses fines lèvres dans une expression quasi rêveuse.

- Monsieur vous désirez ?

La voix âpre du barmen sortit le jeune homme de sa contemplation extatique du vide profond. Lui servant un simple grondement en guise de bonjour, il lui lança un regard noir avant de commander un wiski pur feu en accord parfait son humeur. Ronchonnant le bonhomme disparu derrière son comptoir avant de verser, dans un verre dont la propreté pouvait prêter à confusion, le liquide ambré qu’il désirait tant.

* Kalen qu’est ce que tu fais ?
Je m’en vais… Il n’y a plus rien pour ici !
Tu va tuer ta mère si tu fais ça !
Puis ce que tu t’occupe si bien d’elle, je ne suis plus d’aucune utilité dans cette maison !
Kalen je t’interdis de franchir le seuil de cette porte…
Si seulement tu avais le courage de le faire !
Kalen reviens ! Kalen ! *

Une expression indéchiffrable s’était peint sur le visage du beau jeune homme. Si il était partie ce n’était pas pour rien. Si sa vie avait changé de façon si désagréable ce n’était pas pour rien… Avalant cul sec le contenue de son verre, il claqua sa langue contre son palet d’un air appréciateur. Au moins il aurait de quoi se remonter le moral… Alors que le barman lui resservait un verre, il se permit enfin de jeter un coup d’œil fort peu discret à sa charmante voisine…

(hj: C'est la réponse la plus étrange que j'ai jamais faite, mais tant pis...)

Ce n’était pas une personne qui semblait des plus dangereuse. Du moins, elle avait vu pire. Mais il s’adapterait, selon elle, parfaitement à une ambiance sinistre. Sans grande délicatesse, Fynlie dévisageait froidement le nouveau venu, tentant d’analyser son visage à traits fermé. Celui-ci vint prendre place à ces côtés, sans toutefois lui accorder ne serai-ce qu’un regard. Elle ne s’en troubla point, occupé à tenter de rester lucide, repousant les méandres de ces pensées.

Elle était supposé avoir rendez-vous avec un collègue à la même heure, dans un autre pub. Elle avait décidé de ne pas s’y rendre. Pourquoi? Tout simplement parce que le temps ne s’y prêtait pas, et que même ces émotions semblaient s’être révolté contre la personne qu’elle était. Et faire subir sa mauvaise humeur, sûrement passagèrem sur un pauvre partisant de l’ordre, n’était pas conseillé si elle désirait conversé son boulot. De toute façon, la plupart de ceux qu’elle fréquentait était habité à ce qu’elle ne se présente pas à l’heure dite. Pour l’avoir connu depuis plusieurs années, ces quelques amis connaissait assez bien le tempérament fougueux de l’adulte. Et même si avec le temps elle avait pris de la maturité, il n’en était pas moins que sous le corps d’une jeune femme, se cachait une adolescente indiscipliné. Et elle le resterait sans doute longtemps.

Ce qu’elle faisait véritablement ici? Elle se cachait. Du moins, un certain temps. Car pour l’instant, elle en avait ras-le-bol. Ce qui expliquait sans doute cet ingurgitions de liquide couleur miel. Elle avait un vécu. Les autres aussi. Mais combien étais aussi chargé que le sien ?
Car dans sa vie chaque choses qui est pour une personne normale, au dessus de ces forces, prends pour Fynlie une ampleur totalement différence. Les jérémiades n’étaient pas dans sa manière de se comporter, et avec elle, les larmes n’étaient pas toléré. Pourquoi? Tout simplement parce que ce qu’elle avait vécu pouvait remplir des pages. Parce que elle était là. Elle était là lorsqu’elle se fît attaquer pour la première fois. Elle était là lorsqu’elle compris enfin qu’elle serait toujours seule.. Elle était là lorsqu’elle dût se lever au aurore pour suivre un entraînement rigoureux qui serait en mesure de la protéger davantage. Pour cette raison, elle avait en horreur ceux qui se plaignait sans raison. Elle était solide, et malgré ces bonnes intentions, elle n’était guère capable de comprendre que certaine personne ne l’était pas. Pour elle, c’était simple. Il y avait deux catégories : ceux qui ne savent rien, qui se contentent de parler contre tous et toute en s’apitoyant sur un sort qui n’est pas le leur, et ceux qui comme elle, connaissent les mauvais coups que la vie peuvent vous jouer. Et qui sont prêt à chaque éventualité.

Elle avait un adversion profonde pour ces mangemorts. Ces gens qui ne vivaient que pour leur propre compte. Par leur mensonge. Leur double-jeu.
Ah! Terrible attitude qu’est l’hypocrisie. Visage a deux faces tant détesté de sa personne, sont souvent menteurs ceux qui n’ont guère confiance en eux et qui tiennent à se remonter au profit de leur victime. Sarcasme et mensonge s’enchaînent tellement bien! Quoi de plus facile que d’accuser à tort une personne alors que la vérité frôlent depuis bien longtemps ces lèvres? Quoi de plus facile que de tendre un piège en ne montrant qu’une face fausse, qui est le contraire de nous-mêmes! Quand la pauvre victime à la pleine confiance en ce persécuteur,il suffi de tirer sur la corde dévastatrice et le mal est fait. Comment peut-on envisager un seul instant qu’une personne qui nous est cher peut tenter de nous embobiner? Cercle vicieux qui finit toujours par revenir au point de départ. Par contre il y aura une chose qui ne pourra jamais ce réparer :c’est le mal mental qu’à subi le malheureux. Insouciance! Les gens ne voient-ils point la souffrance autour d’eux? Ils cherchent la popularité, le bien-être,le confort. Ils ignorent volontairement ceux qui ne sont pas conforment à eux. Ils sont méfiants.

Fynlie était de-même. Elle avait appris à ne pas se fier au premières apparence, ni à la deuxième. Et qu’aller en profondeur était bien souvent nécessaire. Voir toujours. Plongé dans ces pensée occupés à faire un tri dans les souvenirs les plus douloureux au plus doux, à dégeler une part de son esprit déjà obnubilé par l’alcool qu’elle continuit à ingurgiter,, Fynlie n’aperçut pas immédiatement la silhouette qui se découpait dans la lumière peu aveuglante et qui semblait maintenant l’observer.. Pourquoi y aurait’ elle porter attention? Elle en avait déjà assez de ces affaires, alors pourquoi se mêler de celle des autres? Elle ne comprendrait jamais le comportement de ceux qui agissait ainsi. Pourquoi ne pas laisser vivre les autres comme il l’entendait? Chacun n’était-il pas libre? Libre de pensée, de dire ce qu’il désirait sans avoir à justifier chacun de ces actes? Sans avoir à subir des reproches inutiles et blessantes? Si tel était le cas, alors il valait mieux se taire. Ne rien dire pour continuer d’exister et ne pas se perdre dans ces mots qui ne veulent rien dire et ne font que blesser davantage. Et oublier une partie de ce qui fait notre existence, pour vivre, pour rester soi-même.

Un bruit sec la ramena à la réalité. Le propriétaire du bar se tenait devant elle et la dévisageait d’un air agacé. Baissant les yeux, elle constata que son verre était maintenant vide. Déjà ? Elle aurait pu en prendre un autre, mais déjà, elle était confuse, et ces pensées allaient en ce sens. Alors autant se calmer un peu sur la boisson, si elle ne désirait pas révaser sur son passé à la fin de la soirée. C’était tellement puéril. Commandant un café pour la remettre en état de marche, elle finit par se retourner pour observer davantage son voisin. Décidé à ne pas se perdre à nouveau dans des rêveries illusoire, elle décida, plus pour rester consciente que par intérêt, d’engager la conversion.
Marmonant pendant quelques secondes, elle finit par dire quelques chose d’à peu près potable :

-Bonjour.

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