[FE Matt!] Deuxime rencontre ... Peut-être meilleure?!

La verte et argent regarda par la fenêtre de son dortoire, seule. L'ambiance qui reignait dans la salle commune l'exaspérait de plus en plus. Bien qu'elle ait exigr le calme, le grattement des plumes sur les parchemins lui donnait une migraine insuportable. Elle alla donc se mettre seule, à l'écart dans son dortoir. De là, elle observa le parc de Poudlard où une couche de neige fraiche était immaculée. Soudain, une idée lui travers la tête et simposa à son esprit. Quatre à quatre, la préfète enfila, au dessus de ses vêtements, une cape noire d'encre dont elle remonta doucement le capuchon pour éviter de se décoiffer.

La jeune femme passa sans hate dans la salle commune, jettant quelques regards réprobateurs à quelques jeunes élèves. Elle monta alors les marches lui permettantde passer des cachots au grand hall d'entrée. Elle e dirigea alors vers la grande porte qu'elle franchit sans aucune difficulté. L'air frais de la nuit tombante lui fouetta alors le visage, la revigorant. Le parc était très silencieux, seul des bruits lointoin venant de la forêt interdite lui parvenait. La jeune femme se dirigea alors d'un pas léger et décider vers un petit sentier habituellement visible mais recouvert de neige en cette période. Elisabeth détestait l'hiver préférant l'été et la chaleur rassurante du soleil.

La verte et argent se dirigea alors vers les portails signalant la sortie du domaine de Poudlard. Elle se iriga alors vers un autre sentier menant directement à un petit village composé uniquement de sorciers et qu'elle affectionnait particulièrement. Ses pas la menèrent alors vers un pub d'aspect assez snob où elle aimait passer un peu de temps. L'air froid lui donna alors envie d'une bierreaubeurre. La préfète pénétra alors à l'intérieur de l'éablissement et enleva son capuchon de ses cheveux soyeux. Elle jetta alors un regard circulaire et dédaigneux autour d'elle et repéra une table libre dans le pub pourtant bondé. Elle s'y dirigea d'un ai décidé et s'y installa cherchant Madame Rosemerta des yeux afin que la femme vienne prendre sa commane. Il était habituel qu'Elisabeth ne se déplace pas pour sa commande, elle était une habituée des lieux.

D'autres venaient peut-être dans ce lieu souvent mais ce n'était pas le cas du jeune homme. Il connaissait les noms et en entendait souvent parlé mais les trois balais, le jeune homme n'y avait jamais mit les pieds, même pas une seconde. Enfin, cela allait changer vu qu'aujourd'hui était un jour à peu près comme les autres sauf qu'il n'avait pas envie de se prendre la tête avec des adolescents en pleine crise d'hystérie et que les sourires étaient presque adressés aux professeurs, ce qui ne l'oublions pas, impossible en temps normaux. Les points de vue changent, la sienne avait dépassé le stade de la haine automatique envers les autres. Pourtant, les autres Serpentard n'avaient pas un traitement de faveur mais comme beaucoup pourrait le qualifier, il ne s'intégrait pas dans la masse et dans les groupes vite faits consistés depuis sa première année à Poudlard. C'était un choix avant tout mais avec les années, rester seul ou parler par à-coup à ceux de sa maison ne suffisait pas. On ne pouvait pas changer aussi radicalement qu'il l'aurait voulut mais avoir un ami, un vrai c'était l'un de ses nouveaux objectifs du moment. Le jeune homme avait des années à rattraper, peut-être que cela se ferait plus rapidement que prévus, qui sait? Mais pour l'instant, plus pour se divertir et changer de l'air de l'école, Matt' sortit faire un petit tour dehors, loin des étudiants et de ses curieuses questions qui étaient toujours présentes.

Un blouson enfilé ainsi qu'une écharpe verte, sa couleur préférée depuis sa tendre enfance, il partit rapidement vers les grilles. Et ce n'était même pas en pleine nuit où les professeurs pouvaient le rencontrer que le chemin, c'était la journée et on lui avait donné l'autorisation de s'aérer. Un clin d’œil lui avait été accordé aussi, enfin c'était étrange mais il sortit le sourire aux lèvres, éprouvant une certaine joie que son corps n'avait pas ressentit depuis un long moment. C'était cela qui lui manquait, se dire qu'une bêtise n'était rien et qu'il fallait pouvoir évacuer les points noirs de la vie, depuis sa rupture avec son ancienne vie, tout cela lui avait été impossible. En changeant, on s'obscurcit la tête et on s'éloigne de la vérité. Des erreurs? Il n'en fera jamais assez pour que cela puisse l'attendre mais pour une fois, adresser la parole à quelqu'un sans lui cracher à la figure n'aurait pas autant d'importance que les sentiments qui parcouraient son corps à ce moment même. Indescriptible comme sensation, on se croit léger, comme si notre corps pouvait voler, comme un oiseau. Oh, c'était beau et majestueux un "piaf" ...

Une démarche sure et joyeuse, il fixa l'entrée des trois balais. Ce n'était pas comme dans son imagination mais d'un sens, c'était normal, on invente des choses et on se prend durement la réalité en pleine face mais là, c'était une contestation bénéfique. Il y avait beaucoup de monde, on se bousculait, oh le jeune homme se rappellerait de ce jour comme si c'était hier. Le surnaturel avait prit possession de son corps, le sourire aux lèvres, il n'arrivait plus à l'enlever alors qu'une serveuse venait de lui faire un beau sourire à la suite de sa demande puis partie immédiatement chercher sa commande. Pendant ce temps, son regard circula dans toute la pièce, mais jusqu'a maintenant, aucune table n'avait été libre, même pas une petite place alors que son corps n'était pas imposant. Non, rien. Impressionnant tout de même. Après un merci énergique, il prit sa boisson chaude et s'installa là où une chaise avait été libre, enfin il n'y avait personne dessus mais avec ce monde, le jeune homme ne voyait même pas si cette table était prise par un individu. S'asseyant dessus sans gêne, il tourna rapidement la tête quand une femme s'excusa de l'avoir bousculé et il lui dit en rigolant que ce n'était pas grave. Tout était normal, mais quand le jeune homme se vit en face d'une Serpentard, il ... comment dire ... fut prit d'une crise d'hilare. Pas le genre de truc qui est remarquable mais plutôt ce que font les personnes de bonne humeur et qui ne peuvent pas s'en empêcher sous peine de l'augmenter.

Elisabeth était tranquillement assise à sa table, seule. Personne n'avait oser l'approcher car son regard lançait des éclairs de rage à chaque fois que quelqu'un osait s'avanturer à la déranger. C'était effectivement pour cette raison que sa table était la seule avec encore une place de libre. Elisabeth pensait à sa journée de cours avec mélancolie. En effet, ses derniers moments à Poudlard approchaient dangereusement et elle n'était pas sur d'être prète à entrer à entrer dans la vie de sorcière.

Bien que son choix d'avenir soit décider depuis quelque temps et approuver par son directeur de maison qui s'arrangerait pour la faire entrer au ministère afin qu'elle devienne aurore. Seulement, cette pensée ne lui procurait plus ausune joie. Sa vie loin de Poudlard ne lui semblait plus vivable. Elle étaittellement attachée à cet endroit où elle avait vécu durant sept longues et magnifiques années.

La jeune femme en était là de ses mornes réflexions quand un jeune homme vint littéralement s'incruster inopinément à sa table sans même lui demander si la place était libre. Elle se returna vers ce bel inconnu prète à le remettre à sa place quand leurs regards se croisèrent et s'accrochèrent l'un à l'autre. Le jeune homme qu'elle reconnu comme Matthew, un serpentard avec qui elle avait eu une légère altercation quelque temps plus tôt. Seulement, la préfète n'était pas d'humeur à se disputer ce soir là. Le jeune homme se mit alors à rire, d'un rire contagieux et irresistible.

Elisabeth pouffa alors de rire avant d'éclater pleinement de son magnifique rire cristallin sans même savoir pourquoi elle riait comme celà. Enfin, ses rires se clamèrent quelque peu et elle réussit à articuler de brèves paroles entre deux fous rires.

"Pourquoi rigoles-tu?" Fut la seule phrase complète qu'ele réussit à articuler complètement avant de repartir das un autre fou rire ses yeux toujours accrochés au regard envoutant du jeune homme.

Un "pourquoi" résonnait dans son esprit alors que le jeune homme rigolait toujours, prit dans une sorte de torrent sans fin où il ne pouvait se défaire et quand on le voyait dans cet état, il y avait toujours une excellente raison derrière. Le stress, la colère, le manque... Ces sentiments pourtant insignifiants en temps normaux ressurgissent quand on s'y attend le moins. Quand son moral était au plus bas, Matthew ne pouvait faire qu'une seule chose pour s'en sortir, rire, profiter de la vie avec un sourire et redevenir comme avant quand la période fut passée. Ou alors, comme en étant petit, que cela dur des années mais la force n'y était plus, il n'avait plus envie de montrer aux autres une personne drôle et en pleine forme car le jeune homme savait rien, il y aurait toujours quelqu'un sur cette Terre pour lui gâcher sa vie. Que se soit intentionnel ou non, c'était ainsi, quand quelqu'un allait mal, lui aussi et ce n'était pas fait exprès.

" Aucune idée "

Dit-il simplement, en baissant les yeux pour ne pas en pleurer tellement sa crise ne pouvait être contrôler. Ceux qui étaient autour d'eux pouvaient les prendre pour les malades ou encore des fous mais cela faisait du bien de sourire par moment, on se sent si haut que plus rien ne peut nous faire tomber durant cette période. Oui, les deux adolescents ne s'aimaient pas vraiment mais ne se connaissaient pas non plus alors il n'allait pas stopper ce bon moment juste à cause de ça. Comme un bourré qui dirait tout et n'importe quoi, il ne faisait plus attention aux regards des autres sur lui et juste parler augmentait sa situation actuelle. Rire pour un rien, c'était étrange tout de même pour un Serpentard plutôt mystérieux et solitaire.

Elisabeth se clama quelque peu mais seulement pour un bref moment, le fou rire du jeune homme n se clama pas et celui de la jeune femme reprit alors de plus belle. Madame Rosemerta apporta à ce moment là la bierreaubeurre de la préfète et la regarda d'un air à la fois surprit et amusé pendant que la jeune femme cherchait de quoi la payer. En effet, il était tellement rare de pouvoir voir la jeune femme avec une telle crise de rire que beaucoups de personnes en seraient réjouit car tant qu'elle riait, sa mauvaise humeur et se froideur habituelle ne touchait personne.

Les seuls mots que le vert et argent réussit à lui dire furent "Aucune idée". Ce qui résumait assez bien la situation à cet instant précis entre eux. Pourtant, les deux jeunes gens ne s'aimaient pas plus que ça même si ils ne se connaissaient pas du tout. Eli se prit à regretter de ne pas connaitre plus emplement le jeune homme si beau sous son fou rire. Des larmes de rire coulèrent alors le long de ses délicates joues dorée sans qu'elle ne songe une seconde à les essuyer.

Enfin, elle réussit à reprendre quelque peu son clame et but une longue gorgée du liquide ambré posé devant elle ce qui eut pour effet de réchauffer agréablement la jeune femme. Celle-ci poa alors so regard sur le serpentard situé à ses cotés. Jamais elle n'avait eu un fou rire pareil à Poudlard en sept année. Le jeune homme sembla se calmer un peu. Elle attendit qu'il prenne la parole. Elle avait eu la force de faire le premier pas vers lui, à lui de faire la suite.

Ca fait du bien de se soulager quelque fois, c'était quand cela arrivait que Mat' le comprenne vraiment. Il lui fallait ça, rire et se divertir sinon la vie devient morne et le reste n'est pas gai dans la logique des choses. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas exprimer ses sentiments de la sorte et la seule chose qui passait en boucle dans sa tête en ce moment-même, c'était qu'il n'avait rien à regretter. C'est vrai quoi, le jeune homme n'aura pas une vie bien longue alors autant en profiter un maximum. Pourquoi ne pas l'avoir comprit avant? Oh mais qu'il l'avait vu oui, mais ce n'était pas si simple de changer du jour au lendemain alors que l'on vous juge sur les apparences et le passé, même si celui-ci n'est pas la bonne image reflétée. Cela se voyait ici, Elisabeth n'avait pas l'air bien appréciée par les Serpentard, ils n'osaient pas lui répondre à cause de son statut mais le reste, Matthew en doutait fortement. Elle devait avoir des amies, bien entendu comme lui en avait mais les deux étaient-ils si proches d'eux pour pouvoir se confier et rire comme cela? Question qui s'avérait forte intéressante pour le beau Serpentard, la réponse était déjà négative d'avance sans y réfléchir, la réponse "non" sortait de sa bouche. Enfin, il essaya de reprendre le contrôle de son corps et releva la tête quand une serveuse vint donner la boisson de la préfète. Essayons de rester normal, pensa t-il sur le coup mais maintenant plus rien n'avait d'importance et puis personne d'autres qu'eux étaient là en même temps ou alors ils se cachaient bien dans cette foule plus que nombreuse. Et puis, il n'avait même pas à y penser, cela lui était inutile à présent. Son rire s'estompa, en même temps que celui de la jolie brune et il pu à nouveau la fixer sans éclater d'un rire doux et joli à entendre, même s'il n'était pas féminin et comme celui d'Elisabeth.

"Désolé, c'était sans contrôle là "

C'était une excuse comme les autres mais sincère, elle aurait pu le prendre autrement et le renvoyer d'où il était, même si le jeune homme ne l'aurait pas fait et serait rester à la table juste pour montrer qu'il ne baisserait pas le regard. Mais la situation ne s'était pas passée comme cela et il en était plutôt soulagé. Il lui sourit et attendit patiemment la boisson commandée quelques minutes avant. Vu le monde, la jeune femme de tout à l'heure devait avoir des clients à servir avant lui, pas grave, l'adolescent attendrait un peu...

Elisabeth vit le jeune homme reprendre peu à peu son souffle et se calmer. Cette crise de fou rire à deux avait fait un bien fou à la préfète. A part avec Crysty, sa cousine, elle ne rigolait jamais comme ça avec personne, même pas avec ses plus proches amies et amis. La jeune femme vit le jeune homme lancer un regard à Madame Rosemerta quand celle-ci vint apporter sa bierreaubeurre.

La préfète lança un regard interrogatif au jeune homme qui n'avait aucune boison devant lui maisne posa pas de question. Elisabeth ne regrettait aucunement d'avoir eu la bonne idée, pour une fois, de ne pas rabroué le jeune homme. Celà lui avait permit de se détendre complétement. Enfin, ils réussirent à se regarder tout les deux dans les yeux sans éclater de rire instantanément.

"Désolé, c'était sans contrôle là" Lui dit doucement le jeune Serpentard.
Elisabeth le regarda alors avant de prendre également la parole. Parler lui ferait certainement le plus grand bien.

"Tu n'as pas à être désolé, rire fait le plus grand bien de temps en temps. Ca déstresse un max je trouve. Je n'avais plus eu un fou rire pareil epuis des années sauf avec ma cousine." Lui répondit-elle en esquissant un sourire.

Elisabeth regarda le beau jeune homme e demandant si il allait reprendre son air froid habituel, celui qu'il avait spécialement pour elle. C'est vrai qu'il n'avait pas eu un très bon premier contacte tout les deux.

Maintenant que sa crise était passé, le mystérieux jeune homme s'était reprit, le voilà de nouveau avec le contrôle de son corps et cela faisait un bien fou de se dire que celui-ci ne ferait plus aucune bêtise. Rassurez-vous, il n'allait pas pleurer pourtant, rire sous contrôle était faisable, vraiment bien d'ailleurs. La jolie serveuse arriva enfin à leurs tables et le servit en lui adressant un beau sourire auquel le jeune homme répondut puis lui dit merci avant de la quitter subitement des yeux pour répondre à la préfète de sa maison, savourant de même sa boisson chaude qui ne faisait quelque peu oublié le froid et la saison actuelle. La femme partit, on devait l'attendre ailleurs mais étrangement elle n'était pas bien loin, lui lancant des petites regards discret souvent mais il ne le remarqua même pas.

" C'est exact mais en ayant eu la famille que j'ai, sourire n'est pas la chose que j'ai appris ... et ceux de Serpentard ne sont pas de grands joyeux, enfin il y en a bien une oui mais je ne la connais pas vraiment!"

Se reprit-il en se redressant subitement alors que son corps était légèrement affalé contre la table suite à la crise de fou rire, c'était déjà mieux qu'une crise tout court. Il n'allait pas commencer à parler de sa famille, de son passé et de ses souffrances morales et physiques de son frère. Oh mais celui-ci, il ne perdait rien, la prochaine rencontre serait la dernière. Matthew ferait croire à un suicide et le tour serait joué. Cet adolescent ne méritait pas de vivre après tout, avec tout le mal qu'il avait fait autour de lui, à son frère, à ses parents et à son entourage. Mais son père ne voulait pas croire Matt' et sa mère ne bouchait aussi la vue en accusant le pauvre Serpentard d'en être la cause. Ridicule mais bon, de toute façon ils ne se parlaient plus, il ne vivait plus là-bas depuis les grandes vacances mais chez une connaissance plutôt sympathique.

Elisabeth vit la serveuse pulpeuse arriver à sa table et servir le jeune homme qui paya sa consomation à son tour. Leur crise de rire respective passée, ils purent se mettre à discuter sérieusement. Le jeune homme intriguait la préfète car celle-ci ne l'avait jamais vu rire auparavent avec personne. Elisabeth était heureuse de pouvoir avoir unediscution franche, directe et sans animosité apparente. Sa première discution avec le beau serpentardavait été ... Disons ... Animée et plutôt mauvaise il faut bien l'avouer. Depuis lors, ils ne s'étaient plus jamais adressés la parole ni regardés.

Elisabeth lanca un regard au jeune homme qui buait une longue gorgée à sa bierreaubeurre avec un apparent bien être.Il se redressa un peu dépassant ainsi Eli de près d'une tête si bien que la préfète u lever la tête quand il prit la parole pour voir son visage angélique. Le Serpentard prit alors la parole après qu'elle lui eut fait remarquer qu'elle n'avait plus eu de fou rires pareils depuis lontemps.

" C'est exact mais en ayant eu la famille que j'ai, sourire n'est pas la chose que j'ai appris ... et ceux de Serpentard ne sont pas de grands joyeux, enfin il y en a bien une oui mais je ne la connais pas vraiment !" Fut ce que le jeune homme lui répondit.

Elisabeth médita sa réponse et se dit que ce n'était pas non plus ce qu'elle avait apprit chez elle. Bien qu'elle fut heureuse chez ses parents, ils rigolaient aussi très peu mais bon, elle n'avait pas envie de gacher ce moment de bonheur avec ses mornes souvenirs. La préfète référait profiter de l'instant présent pour le moment du moins. Elle espérait apprendre à conaitre le jeune homme.

"Ah bon, et qui est-elle cette merveilleuse jeune femme??" Le questonna-t-elle avec un petit sourire en coin.

Ainsi, il y avait quelqu'un dans sa vie. Se rendant compte qu'elle se mêlait vraiment de ce qui ne la regardait pas, elle décda de réparer son erreur.

"Si ce n'est pas indiscret!" Se dépécha-t-elle d'ajouter.

La verte et argent fixa le jeune homme en attendant sa réponse.

Elisabeth dut mal comprendre la tournure de sa phrase car elle essayait déjà de tirer des informations du jeune homme, qui franchement, n'avait aucune attirance envers la Serpentard blonde dont il parlait. C'est vrai que si on le passait au détecteur de mensonge comme le font les moldus, les résultats verraient qu'il la trouvait très jolie et fort sympathique mais ce ne sont que des statistiques bidons qui ne sont pas forcément juste après tout. Donc il hocha négativement la tête, juste en regardant la préfète qui devait déjà se faire des films. Après tout, qu'elle n'en sache rien, il s'en fichait pas mal car la concernée n'était pas déplaisante mais de là à dire qu'il avait un faible pour elle. C'était vite affirmer quelque de totalement faux. Oh et puis qu'elle pense ce qu'elle pense, Matthew savait qu'après avoir parlé, cela ne changerait pas grand chose vu comment il prit la parole, limite en criant un gros " NON " qui n'avait rien de naturel comme pour ne pas avouer ses sentiments. Mais cette fille... en toute intimité, non. Trop de monde autour, trop de personne qu'il n'aimait pas mais pourtant des élèves qui semblaient exclus ou alors trop grandes gueules se révélaient extrêmement gentils avec elle, charisme? Oh oui, elle en avait pour 100 mais de là... Non. C'était sa réponse, trois lettres qui décrivaient bien ses pensées. De plus, les deux ne s'étaient jamais vraiment parlé, quelques fois en Potion quand le professeur les mettaient ensemble mais Maya avait de très bonnes notes et Matthew cela pouvait aller encore. Aucune querelle, que des sourires et du rire assez contagieux. Eli lui avouait qu'elle n'avait jamais autant rit sauf avec sa cousine? Et bien les seuls moments où il avait pu rire, c'était avec ses anciens amis et une fois Miss Moon. Miss Lune, qu'est-ce qu'ils avaient pu en rire ... Enfin, c'est cela quand on connaît trop de monde, on oublis vite. Il n'était pas déçut, Matt' ne l'aimait.

- Ne va pas t'imaginer des choses, j'ai dit qu'il y en avait une qui avait toujours le sourire mais pas qu'elle me plaisait. Enfin elle est mignonne mais bon des filles jolies il y en a beaucoup à Poudlard. Maya Moon, ça te dit quelque chose c'est une Serpentarde comme nous deux?

Question quelque peu inutile vu la popularité de cette blonde, on l'aimait c'était ainsi et Matthew ne voudrait tout de même pas être à sa place de ce côté, être accosté de partout ne devait pas être agréable à la longue, non? C'était une sixième année tout comme lui et Elisabeth n'était pas sensée aimait tout le monde comme tout le monde, hein. Ca se trouve, il venait de trouver le premier élève qui n'aimait pas spécialement Maya ou le contraire. Le futur le lui dirait.

Elisabeth joua un moment avec la paille verte et lumineuse de sa bouteille en buvant, de temps en temps, une gorgée du délicieux nectard contenu dans le récipient. Soudain, alors que la jeune femme se perdait peu à peu dans ses pensées se disant que le jeune homme ne lui répondrait jamais, le Serpentards prit la parole.

"Ne va pas t'imaginer des choses, j'ai dit qu'il y en avait une qui avait toujours le sourire mais pas qu'elle me plaisait. Enfin elle est mignonne mais bon des filles jolies il y en a beaucoup à Poudlard. Maya Moon, ça te dit quelque chose c'est une Serpentarde comme nous deux?" Lui répondit-il.

La réponse du jeune homme arracha un sourire à la jeune femme. En aucun cas elle n'aurait voulu se mêler des histoires de coeur du jeune homme, il était libre de ses mouvements après tout. Néanmoins, on aurait ditqu'il essayait de se défendre face à une accusation qui n'avait pas lieu d'être comme si Eli lui avait affrmé qu'il avait une copine.

"Effectivement, je la connais même si c'est très peu. Je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer aux autres en réalité. C'est une jeune femme vraiment adorable et toujours de bonne humeur c'est vrai. Et ne penses pas que j'allais m'imaginer des choses, c'était juste une question comme ça. Après tout, tu n'as pas de compte à me rendre." Lui répondit-elle du tac au tac.

La préfète ne désirait aucunement repartir dans une dispute avec le Serpentard. Et se garderait donc bien de parler de sujets brullants. Elle plongea alors son regard dans celui du jeune homme essayan de savoir si il était faché ou non contre elle pour cette malheureuse intervention irréfléchie.

C'est que sa vie ne regardait que lui et que Matthew n'avait pas de compte à lui rendre mais c'était sortit tout seul. Un profond besoin de se justifier en clair et il ne savait pas vraiment pourquoi mais n'allait pas s'amuser à réfléchir et provoquer une belle migraine gratuitement alors que c'était déjà assez douloureux en temps normaux. Que dire maintenant? C'était bien de rigoler un court instant mais après, les blancs étaient plus que fréquents, la préfète avait dut le remarquer aussi, Matt' ne parlait pas beaucoup en général, c'était des manières qu'on lui avait apprise, se taire quand il ne fallait pas et l'ouvrir dans les situations où on attendrait tout le contraire de l'individu. Il fallait toujours que le Serpentard en mette des couches, ses paroles étaient réellement idiotes quand elles repassaient dans sa tête, c'était le jeune homme qui voulait à tout prit mettre les points sur les I alors qu'il n'y en avait aucun à mettre. Très logique, mais c'était Matthew tout cela, s'imaginer des choses et devenir presque psychopathe, s'il ne finissait pas dans un asile, ce serait un miracle.

- Oui exact, mais je n'aime pas qu'on me parle de filles avec lesquelles je n'ai aucun lien. Les élèves s'imaginent tellement de choses justes avec des rumeurs non fondées...

Sourit-il en buvant son verre, nullement vexé. Après tout, encore une fois la brune avait raison. C'est que cette journée était plus qu'étrange. De un, les deux se parlaient presque gentiment, aucune dispute ni regards qui voulaient en dire long sur les pensées de l'un et de l'autre puis il commençait même à ne pas mentir. Le froid était mauvais pour sa santé, Matt' le savait depuis longtemps. Mais quelques fois, on avait besoin de se confier, enfin de dire des phrases plus longues que d'habitudes à des personnes qui n'étaient pas proche, ça fait du bien et c'est l'essentiel. Le besoin est quelque chose dont nous avons besoin pour avancer comme le manque. Cette sensation lui manquait, c'était maintenant que ses yeux s'ouvraient brutalement.

- Enfin, je me sens bien pour une fois!

S'exclama t-il tout joyeux en faisait un beau sourire à tous ceux qui étaient proches en plus d'Elisabeth. Ah, quelle belle journée!

Elisabeth fut heureuse de la réponse du jeune homme, elle ne voulait pas repartir dans une dispute futile et inutile avec lui. Pour une fois qu'elle avait une journée presque normale.C'est vrai que la jeune femme souffrait un peu de devoir toujours se cacher derrière son air froid et hautain, cet air qu lui imposait son rang, son insigne de préfète acquis si facilement et l'appartenance à la noble maison des Serpentard mais celà était bien son destin, sa vie. La verte et argent aimerait parfois pouvoir rire comme elle l'avait fait ici sans se cacher de personne. Mais si celà arrivait dans Poudlard, sa réputation en prendrait un coup et elle ne pouvait pas se le permettre, pour elle, pour sa famille. La préfèt commencait vraiment apprécier le jeune homme. Oubliant par la même occasion leur dispute. Elisabeth s'apprètait à faire une chose qu'elle n'avait jamais fait avant, pour personne.

"Je voudrais m'excuser de ma réaction envers toi la dernière fois dans la salle commune. Que tu contestes mon autorité m'a littéralement mise hors de moi. Je voulais juste te faire comprendre qu'il était important de respecter les professeurs et d'avoir de bonnes notes. Mais bref, n'en parlons plus, 'est de l'histoire ancienne. Reprenons sur de nuvelles bases et bonnes cette fois-ci, si tu veux bien évidemment." Lui lanca la jeune femme sans le regarder.

C'était la première fois qu'elle présentait des excuses à un élève qu'elle avait réprimender mais comme le dit le proverbe, il y a ue première fois à tout. La jeune femme se décida enfin à relever la tête en attendant la réponse de son compagnon. Jamais ellen'aurait pu imaginer une pareille situation entre elle et un graçon. Elle réussit à soutenir le regard du jeune homme un moment redoutant une réponse négative Dieu seul sait pourquoi. La jeune femme ne comprennait pas pourquoi le point devue e ce jeune homme lui importait tellement.

Il comprenait, avec un peu de recule et le problème passé, le jeune homme s'était rendu compte que leur dispute n'avait menée à rien et qu'elle n'y était pour rien s'il avait ce caractère là et voilà, c'était ainsi. Enfin, tout avait l'air de s'arranger et le brun était soulagé car on lui avait tellement parlé de cette fille là comme d'un monstre qui ne faisait que donner des ordres aux Serpentards qu'avec le temps, cette idée avait réussit à s'infiltrer dans son cerveau et le contaminer. Pourtant, il aurait voulut que le contraire se produise et que de ses propres moyens, il aille lui parler pour rectifier le tir mais la chose aurait été sûrement très mal prise encore une fois et il y aurait eu le même résultat que pour leur première rencontre. Des regards noirs et des remarques qu'on aurait pu être évités, il fallait l'avouer, hein! Mais on juge tellement sur les apparences que le reste ne compte même plus et ça avait été une erreur. Peut-être qu'Elisabeth pourrait devenir une amie, qui sait? Il n'avait encore jamais rit autant avec une inconnue, qui plus est, n'était pas appréciée alors tout peut arriver à parti de ce moment-ci. En une semaine, Matthew avait changé radicalement d’opinion à son sujet et c’était plutôt une bonne chose pour lui, qui n’avait pas spécialement d’amis très proches dans sa maison. Alors qu’elle soit préfète, qu’elle aime le règlement ne le dérangeait même plus, car chacun avait des points négatifs et ce n’en faisait pas partit. Si on comparait sa Millie et lui, la Serdaigle aimait aussi le règlement et apprendre mais pourtant elle le suivait des fois et n’était pas scandalisée … bon, ce n’était un bon exemple vu qu’Emilie O’Maly avait un penchant pour désobéir mais Eli devait être pareil, c’était une certitude.

- Oh, je ne suis pas facile non plus. Ce n’était pas que de ta faute, je dois l’avouer et puis ce n’est pas la période pour me chercher vu que je suis malade mais je veux bien reprendre sur de nouvelles bases !

C’était une très bonne chose même, cette fille avait l’air très sympathique si on enlevait le côté « policière en service », mais il en fallait pour qu’un monde puisse vivre et si Matthew était un préfet, il serait encore plus intransigeant sûrement alors elle n’avait rien à se reprocher. Le jeune homme était spécial et ce n’était que de sa faute. Avec ses problèmes, son état et ses maux de tête répétés, tout cela ne le mettait pas de bonne humeur. Et puis, il y avait eu cette Juna qui avait été présente aussi et elle n’avait rien arrangé en essayant de lui parler puis de les conseiller en deuxième temps alors que franchement ils n’en avaient pas besoin ! Ne recommençons pas mais Matt’ savait que c’était un problème personne et que Jun ne devait pas s’en mêler, point bar.

Elisabeth posason regard noisette sur une autre table non loin d'eux deux en attendant une réponse du serpentard qui ne venait pas, elle commencait vraiment à se dire qu'il n'accepterait pas ses excuses et que leur moment de délires et de conversation s'arrêterait à ce même moment. Mais pourtant, sa voix masculine et ténébreuse résonna doucement à ses oreilles.

- Oh, je ne suis pas facile non plus. Ce n’était pas que de ta faute, je dois l’avouer et puis ce n’est pas la période pour me chercher vu que je suis malade mais je veux bien reprendre sur de nouvelles bases !

La jeune femme savait pertinament bien qu'elle était très exigeante point de vue discipline avec ses collèges Serpentardsalors qu'elle bravait toujours de plus en plus le règlement. Elle était autoritaire pour éviter que certains élèves se retrouvent dans des situations pour le moins ambarrassantes et compromettante alors qu'elle même pourrais se faire prendre pour pire mais sa condition de préfète lui donnait certain avantages que les autres ne possèdent pas.

"Je suis d'accord pour repartir sur de nouvelles bases. Je ne savais pas que tu étais malade comme quoi je ne sais pas tout sur les membres de ma maison." Lui répondit-elle avec un petit sourire en coin.

C'était vrai que parfoi Eli aimerait pouvoir passer plus de temps avec les membres de sa nobles maison et apprendre à les connaitre mais elle n'en avait que rarement le temps, surtout cette année avec les ASPIC à préparer. Elle était constament sous pression et devenait parfois irrascible et méchante envers les autres.

C'est vrai qu'elle ne pouvait pas savoir qu'il avait une maladie mais vu que le jeune homme ne l'avait pas dit de cette façon, il avait plutôt lâché l'information en disant: " Oui, je suis malade mais ça va se passer, ce n'est qu'une grippe!". Malheureusement, ce n'était pas vraiment le cas et Elisabeth ne pouvait s'imaginer qu'a Serpentard, il y avait un sang de bourbe de un, et de deux que c'était lui. Matthew McCartney, un sang impur? Oh cette réflexion ne lui avait jamais atteint les oreilles, on ne s'était pas posé la question à son sujet en réalité, il avait l'air tellement sur de lui et mesquin que les autres s'étaient tout de suite dit»: Ah oui, c'est un sang pur digne de ce nom, qui penserait le contraire ?". C’était tellement évident pour eux que Matt’ était sauvé de ce côté-ci, mais si un jour la nouvelle se rependait, alors il ne savait pas ce qu’il ferait sur le coup mais une chose était sur : Cela ne changerait rien à sa vie. Qu’on sache que l’adolescent n’était pas digne d’être dans cette maison, mais quelle importance cela avait-elle ? Les autres le croyaient et de plus ce n’était pas le sang qui faisait que les personnes devaient aller dans telle ou telle maison. Le choixpeau choisissait pour eux, d’abord ! Alors qu’on ne vienne pas se plaindre en lui disant que son corps aurait dut être envoyé dans une autre maison telle que Serdaigle, parce que laisser le rire en paix. Il aimait sa maison et certaines personnes y résidant et voilà, point bar, fin de l’histoire.

- Très bien ! Ah, tu ne sais pas grand-chose à mon sujet, Miss !

Il était plus qu’heureux que la préfète ne soit plus une ennemie comme tant d’autres de sa maison, cela pouvait servir d’avoir un dirigeant à ses côtés. Comme lui, elle avait une réputation qui la précédait et qui n’était pas vraiment favorable. Ne pas juger les autres sur les apparences, choses qu’il se jurait de faire mais qui ne fonctionnait pas à coup sur. Matthew n’avait pas d’examens à avoir à la fin de l’année comme la septième année mais il n’en avait pas moins beaucoup de devoirs qui le rendait exécrable par moment. La fatigue peut changer une personne mais vu que les autres pensaient de lui cela au naturel alors ce n’était pas un changement pour le beau jeune homme. Le regard mystérieux, il contempla ses yeux chocolat qui étaient très beaux, on ne le connaissait pas, c’était quelque chose que chaque élève ne pensait pas. Ils devaient croire que Matt’ était juste réservé ou étrange mais en réalité, ils se trompaient bien tous. Six ans qu’il avait réussit à les berner et cela n’allait pas s’arrêter en si bon chemin.

La jeune femme regarda attentivement Matt quand celui-ci lui répondit qu'elle ne savait pas grand chose de lui ce qui était la pure et simple vérité. En réalité, la jeune femme n'avait jamais cherché à en savoir plus sur le serpentard après la première discution houleuse qu'ils avaient eus. Les réputations, bonnes ou mauvaise, fondées ou non, restaient collée à la peau comme une sangsue impossible à enlever. On jugait beaucoup sur les apparences sans chercher à connaitre plus amplement, profondement la personne et, bien souvent, la première impression n'est pas la bonne. La préfète lui souriat alors.

"C'est vrai, je ne sais pas grand chose, voire rien de toi, je dois bien l'avouer. Je n'ai pas cherché à mieux te connaitre après notre première entrevue. Je me disait que cela serait une perte de temps et ne m'apporterait rien. Comme quoi parfois, on ne réagit pas de la bonne façon enver certaine personne. Voudrais-tu m'en dire plus sur ta personne??" Lui répondit-elle doucement.

La verte et argent attrappa alors sa bouteille de bierre au beurre juste devant elle et but une longue gorgée du liquide ambré répendant une douce haleur dans son être. Elle se perdit ensuite dans ses pensées.La préfète se disait bien qu'avoir des connaissance favorable à elle serait une bonne chose. Pouvoir discuter et décompresser de temps en temps pourrait l'aider grandement. A part sa cousine, la jeune femme ne regardait jamais personne et se souciait peu des problèmes des autres. De plus, elle étaitconstament sous pression avec son rôle de prfète qu'elle voulait exemplaire et les ASPIC à préparer cette année. Parfois, le surmenage prennait place en elle la rendant encore plus désagréable, mesquine et méchante qu'à son habitude. Elle en arrivait même à remballer les membres de sa propre maison venant chercher aide et conseille auprès d'elle.

C'était comme si ils étaient seuls au monde dans cet endroit bruyant et bondé qu'était le pub des trois balais. Elle plongea son regard noisette dans celui du jeune homme et fit abstraction de tout ce qui se trouvait autour d'eux. C'était un bon moyen d'apprendre à se connaitre, de lire dans le coeur de l'autre sans personne pour les juger et les critiquer. Elle esquissa un sourire.

A vrai dire, le jeune homme était dans le même cas que la jolie préfète. Les apparences sont parfois si trompeuses qu'il n'avait pas trouvé cela utile d'en savoir pour sur cette inconnue mais de toute façon elle n'avait rien de particulier à l'époque mais maintenant que les deux avaient rigolés ensemble alors que rien ne les unissaient, Matthew devait bien l'avouer, il était humain et l'erreur est humaine. Il s'était trompé sur cette fille et le jeune homme serait prêt à le reconnaître si elle en faisait de même mais c'était le cas en ce moment même. Lui qui n'était pas spécialement bavard ou encore gentil avec les inconnus l'était et c'était pour quelque de très étrange. Aucune fille de Serpentard n'avait été privilégiée et elles savaient à quoi s'en tenir avec lui, ce n'était pas un garçon très social en général mais pas un menteur sur ce point là. Quand quelqu'un lui plaisait, elle le savait automatiquement car la jeune fille avait l'honneur d'avoir en face d'elle un garçon qui répondait à ses questions, qu'elles soient positives ou non. Déjà, quand il prenait la peine de répondre ou de crier alors c'est que les élèves avaient une quelconque importance mais une importance tout de même. Il ne savait que dire, elle lui posait une question que personne n'avait osé faire avant à part Millie mais Elisabeth et elle ne se ressemblait absolument pas.

- Pareil... mais je réagis exactement de la même façon avec tous les autres élèves alors ce n'était pas contre toi c'est que... je ne vois pas l'intérêt d'être ami avec tout le monde.

En réfléchissant, il n’avait connu des personnes pour lesquels il avait assez confiance pour leur parler de sa vie, de ses ennuis et de ses blessures morales sauf Millie. Peut-être car personne ne méritait de savoir mais quand elle lui demanda de dire quelque chose sur lui, il ne pu s’empêcher de penser que de toute façon, cela ne pourrait pas empirer sa situation et puis changer des faits était si facile pour lui qu’elle ne présentait aucun risque cette charmante jeune femme.

- Oh, il n’y a pas grand-chose à dire qui vaille de l’or, on me laisse faire ce que je veux à Poudlard car c’est bien les seuls choses qui me restent à faire mais à part cela, tu te rendras vite compte que je suis comme tout le monde.

C’était faux, ce mot vibrait dans sa tête en verte, souligné et en gros mais il ne pouvait se résigner à dire que c’était un garçon unique et spécial car après tout, faire l'égoïste et l'être sur de soi ne lui plaisait absolument pas, ce n’était qu’une façade pour énerver les autres et rien de plus. C’est vrai que si les professeurs le laissaient faire un peu tout et n’importe quoi, il devait tout de même rester dans un périmètre assez grand mais ne pas le dépasser car Matthew pouvait être punit comme les autres mais sa durée de vie limitée le favorisait sur ce point là, quelle superbe remarque … Il aurait préféré vivre comme les autres.

La jeune femme n'était pas le moins du monde sure d'elle quand elle demanda à Matt si il accepterait de lui dévoiller quelque chose sur sa vie. Elle pensait bien qu'il ne daignerait pas lui répondre. En même temps, elle ne se serait pas confiée à un parfait inconnu qui plus est quelqu'un avec qui elle avait eu des différents par le passé.

Cependant, un lien spécial venait de naitre entre les deux jeunes personnes et ça, Elisabeth le ressentait fortement. La verte et argent ressentait aussi beaucoup de mystère autour de ce jeune homme avec qui les professeurs étaient si permissifs. Celle qui avait fait naitre ses soupsons n'était autre que MacGonagall qui était, d'habitude, très portée ur la discipline envers tous les élèves et qui était beaucoup plus laxiste envers Matt.

Eli ne voulait rien précipiter dans cette nouvelle amitié naissante et se dit interrieurement qu'il viendrait bien lui parler par lui même si il le désirait. Le jeunre homme lui affirma qu'il était comme tout le monde et qu'elle s'en appercevrait vite or la jeune femme en doutait fortement mais se garda bien de lui en faire part. Il lui dit aussi qu'il ne voyait pas l'interêt d'être amis avec tout le monde.

"Je n'en vois pas non plus l'interêt, beaucoup de gens s'interressent aux autres par pur profit. Et je trouve cela vraiment très désagréable. Il vaut parfois mieux être seul que mal accompagné" Lui répondit-elle simplement.

hj => Désolée, j'ai pas beaucoup d'inspi aujourd'hui.

Oui et non, ce n'était pas facile de choisir entre les deux cas car être avec de mauvaises fréquentations pouvait avoir de facheuses conséquences et un adolescent banal ne les voit pas immédiatement mais rester seul, ce n'est vraiment pas quelque chose de sympathique à vivre, savoir qu'en sortant de cours personne n'ira vers toi pour te demander de raconter ta journée, que chaque heure pendant sept ans tu seras seul à ta table et que personne ne te parlera. C'était vite dit qu'être solitaire était la bonne solution à choisir mais pourtant Matthew n'aurait pas pu résister à l'envie de dire aux Serpentards idiots et assez voyants que fermer leurs bouches et d'utiliser la force si cela était necessaire aussi. Non franchement Elisabeth avait totalement raison mais il préfèrerait rencontrer les bonnes personnes, celles qui feront de sa vie un réel paradis et c'était arrivé même si le jeune homme n'avait pas une belle vie, c'était quelque chose d'important, l'amitier et il ne l'oubliait pas. En regardant cette jeune femme, en l'observant et en discutant calmement autour d'une table, son premier jugement sur elle avait été faux. Ce n'était pas le premier et ce ne serait pas le dernier mais il s'était trompé. Elle aussi, les deux élèves de Poudlard étaient quittes à présent.

- Tout à fait d'accord, sauf que rester seul n'a rien de bien marrant quand on ne le supporte pas. J'dis pas ça en tant que solitaire mais en cas général. On ne supporte jamais vraiment le fait de n'avoir personne sur qui compter. Toi, tu réussirais à vivre comme çà?

Lui non, ans aucun doute. Ce n'était même pas une question car la réponse était bien trop évidente. Que l'on soit Serpentard ou non, les amis étaient quelque chose de fondamental dans la vie d'un individu, qu'on se servent d'eux, qu'on leur mente mais avant tout, des personnes qui sont près de nous.

Matthew lui demanda alors si elle pourrait vivre seule, sans aucun amis, sans personne à qui parler, se confier. La réponse était bien entendu évidente, NON. Une personne prit alors place dans son sprit, sa cousine, la personne a qui elle tenait le plus au monde, elle ne pourrait jamais survivre sans elle. Bien qu'à Serpentard, l'amitié et le contact humain était très important mais montrer ses sentiments étaient parfois preuve de faiblesse et ele ne pouvait se le permettre qu'avec de très rare personne. Sa réputation était très importante pour la jeune femme et elle voulait garder sa place et son autoriter.

"Franchement, je ne pourrais jamais vivre seule, sans personne à qui parler ou me confier. Avoir des amis et sa famille autour de soi est très important selon moi. Je sais que je peux parraitre très solitaire, autoritaire et distante envers les personnes qui m'entoure mais mon rôle m'y oblige en quelque sorte. Comment pouvoir avoir autant d'autorité que moi en étant sympa et en se laissant un peu marcher sur les pieds, c'est impossible pour moi." Lui répondit simplement la jeune femme.

Cela lui faisait le plus grand bien, pouvoir parler comme cela, librement, avec quelqu'un qu'elle ne connaissait qu'à peine la lbérait d'un lourd poids. A ce moment là, elle savait pertinment bien qu'une amitié, une complicité était en tain de naitre entre eux deux. Ses pensées se tournèrent alors une nouvelle fois vers sa famille quilui manquait terriblement durant son séjour à Poudlard. Même les lettres quotidiennes de ses parents ne pouvaient pas appaiser son manque.

Matthew non plus ne s'imaginait pas seul, loin de Poudlard et de sa Millie d'amour et des idiots venant de sa maison. C'était ainsi, il en cotoyait tellement chaque jours que même eux avaient une place dans sa vie, même si le jeune homme ne les aimait pas du tout. Enfin on était comme on devait être et ce n'était pas à lui de juger ou de critiquer les autres. Que Matt' se regarde avant de parler car on pourrait très facilement croire que personne n'est important pour lui et même si ce n'était pas le cas, les apparences jouent beaucoup dans le déroulement d'une vie d'un adolescent en pleine crise. Lui, sa crise était passée maintenant qu'il avait dépassé les seize ans mais tout de même, nous ne sommes sur de quoi que se soit.

Elle avait complètement raison et il hocha la tête à la suite de son petit discours. On ne se demandait pas pourquoi Eli' avait été nommée préfète, avec son caractère et sa façon de voir les choses et le monde. Il pensait de plus en plus qu'en tant de préfère de sa maison, elle s'en sortait plus que bien. On ne pouvait pas être gentil et sec à la fois, c'est d'ailleurs pour cela que Matthew n'était pas gentil avec les autres, ou cela dépendait des personnes.

- Tout à fait d'accord, c'est sûrement pour ça que je n'ai pas beaucoup d'amis. On fait tous un choix et j'ai fais le mien. Etre respecté avant d'être aimé. Et puis peu mérite vraiment l'affection qu'on leur donne , j'ai trouvé mes quelques amis et le reste n'est pas de mon sort. J'en ai marre d'en ressortir déçu.

Cela lui faisait beaucoup de bien de pouvoir parler à quelqu'un d'autre que Millie, avoir de nouveaux points de vue venant d'une fille de un et de deux, de quelqu'un qui faisait partie de sa maison. Il disait cela aussi en parlant des filles. On lui disait souvent que les adolescentes n'avaient pas une grande importance dans sa vie mais c'était aussi qu'elles l'avaient tellement déçue en six ans...

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[FE Matt!] Deuxime rencontre ... Peut-être meilleure?!

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