Le temps avait été radieux toute la journée, mais la fin d'après-midi annonçait un orage. Certains élèves commençaient à rentrer, préférant devancer les lourds nuages qui s'ammoncelaient à l'horizon. Enfin, pas tous. Mya venait de sortir du château, un livre à la main, vêtue assez légèrement compte tenu du temps qu'il avait fait tout au long de la journée: simple t-shirt blanc accompagné d'une jupe en jean. Le blanc de son haut mettait la couleur de ses cheveux et le vert de ses yeux en valeur. Ces yeux,elle les avait depuis toujours de cette couleur vert à couper le souffle. Cela avait souvent attiré l'attention, et c'était ce qui la rendait si identifiable.

Elle s'arrêta au bord de l'eau, pour contempler la surface, et observer son reflet. Elle ne s'aimait pas, voyant à la place de ses cheveux blonds ceux si noirs de sa mère. Elle lui ressemblait beaucoup physiquement. Elle lança une pierre dans l'eau pour casser cette image. Frissonant, Elle détourna les yeux pour s'assoir. Elle ota ses chaussures et plongea ses pieds dans l'eau, savourant le contact frais après cette journée à la chaleur si lourde. Puis elle attrapa son livre, commençant une lecture qu'elle n'arrivait pas à suivre. Au bout d'une minute à lire et à relire la même phrase, elle finit par abandonner et se laissa entraîner par ses pensées.

Ses parents ne lui avaient pas encore envoyés de hibou pour lui demander comment son arrivée à Poudlard s'était passée. Ils avaient surement autre chose à faire... Avant d'arriver dans le chateau Mya avait beaucoup appréhender de devoir vivre loin des siens jour après jour et devoir vivre avec des gens qu'elle ne connaissait pas... Elle pensait que ce sentiment allait se dissiper après que toute cette pression se soit évaporé dans l'air si pur du lac mais non... Le fait qu'elle ne connaisse encore personne lui faisait peur. Et si elle ne se faisait aucune amie ?


*Tait toi un peu Mya s'il te plait*

Elle ne put s'empecher d'avoir un sourire après sa pensée. Elle ferma les yeux et se replongea dans les souvenirs de sa vie chez elle. Plongée dans ses souvenirs, elle n'entendit pas les pas légers et feutrés qui se rapprochaient d'elle.