Lyra percuta la personne en plein fouet. Son poings s'ovra sous le choc, la pierre s'envola et se fracassa par terre. Lyra poussa un juron, tira sa baguette et répara la pierre. Elle la mit dans la poche intérieur de sa cape et se tourna vers la personne qu'elle avait percuté, ses cheveux retombèrent sur son épaules :

"Inconscient!"

Seul mot qu'elle lâcha sous la fureur qui venait de replacer le sentiment de méfiance qui l'habitait hbituellement. Elle s'arréta en pleine élan prête à cracher une incantation quand elle se rendit compte qu'elle venait de percuter une personne dont on ne voyait que les yeux. La cape qui l'entourait le couvrait entièrement, une écharpe et un capuchon cachait son vsage et des gants se trouvait au bout de ses mains

*Un paranoïque,*pensa-t-elle.

"Vous pourriez faire attention où vous marchez!" s'indigna Lyra.

Diantre ! Voilà qu’on l’accusait d’imprudence. Certes, il avait un angle de vue pas bien large à cause de sa cape et son écharpe, néanmoins, cela ne voulait pas dire qu’il était aveugle ! Il était habitué à cacher son visage, en fait à se cacher complètement. Il sonda le visage. Hm, une femme et en colère, tel il en avait sentit l’impression, lorsqu’il avait entendu le juron sortir des lèvres de l’inconnue.

Il n’avait pas répondu illico. Il avait l’habitude d’observer ses sujets. Bien que là, il soit plutôt rincé par les lourdes recherches. Il ne prit pas une grande importance. Ces proies étaient généralement masculines. Rien de mieux pour trouver un morceau organique pouvant l’aider dans ses expériences.

Lorsqu’elle le réprimanda, il resta stoïque, droit comme un I. ses iris sondaient discrètement l’objet que la femme avait en main. Puis, la baguette. Etait ce une mode d’agresser les gens ? ou de pointer la baguette à tort et à travers diverses raisons stupides ? Il l’ignorait, mais il percevait que ce comportement n’était pas rare chez les femelles.

Enfin, il décida de réponse. Elle put entendre une voix neutre, monotone, tel des notes froides, sans pourtant être menaçant. Bien au contraire, il était très calme, serin, une voix presque inquiétante. Si dépourvut d’humanité.

« Navré Dame ! Que j’en sache, je n’étais pas en…Fuite »

Il pointa du regard un homme au lointain, certainement la boutique où provenait la pierre. Qui était entrain de rechercher un voleur… Ou plutôt la voleuse qui se trouvait en face de Faust.

Lyra fronça les sourcils :

"Pas en fuite?"

*Pas très bavard,* pensa-t-elle.Elle le dévisagea. Elle n'était pas sûr que ce soit vraiment un homme. Elle reprit la parole d'un ton sec :

"Ce n'est pas une raison!"

Lyra suivi le regard de l'homme jusqu'à la boutique qu'elle venait de quitter. Elle comprit tout de suite à quoi il pensait. Elle pointa sa bagette en direction de la gorge de la personne et murmura :

"Si vous dites quoique ce soit sur cette affaire vous êtes mort!"

Lyra rangea sa baguette dans sa poche comme si de rien n'était mais resta sur ses gardes. Elle fronça alors les sourcils et croisa les bras :

"Qui êtes-vous? demanda-t-elle d'une voix froide.

« Oh mais je ne me mêle point des conflits des autres ! » répliqua t’il avec une tonalité assez mielleuse. Bien que très neutre, sans pour autant exprimer de l’amusement.

De toute évidence c’était son problème et pas le sien. Si elle avait des soucis, il ne viendrait sûrement pas l’aider. Il ne la connaissait pas et il n’était pas du genre à faire le premier pas.
« Toutefois, je vous conseiller d’être plus discrète ! » poursuivit il après un long silence, en lui montrant du regard, les passants qui venaient de s’arrêter brusquement, interpellé par la voix de la femme.

Pour une voleuse, elle en avait de la furtivité ! Enfin, c’était peut être un moyen pour dompter les autres ou alors travaillait-elle comme aboyeuse devant un cabaret ? Oh ! Il n’allait certainement pas s’intéresser à la voix de la femme. Si elle continuait ainsi, le vendeur allait trouver son coupable.

Lorsqu’elle posa la question qu’il redoutait le plus. Il resta stoïque, marqua un long silence, devint pensif et enfin répondit clairement, avec une grande franchise :

« un simple passant parmi tan d’autres ! »

S’il n’avait pas cette écharpe sur le visage, il lui aurait offert son plus grand sourire narquois.
Mais, il préférait le cacher, il ne voulait pas la voir monter sur ces grands chevaux. Qui étaient déjà bien immenses. Celle fille était prétentieuse jusqu’à la moelle. Sourde et jugeait sans connaître les purs inconnus. C’était la preuve que certains mangemorts étaient choisis à l’arrache.

Les gens reprirent de plus bel leurs messes basses. Ils se firent plus discret. Quant aux marchants, il semblait se plaindre à des aurores. Les yeux de l’homme louchaient, il semblerait qu’elle ne soit pas aussi discrète qu’elle le prétendait. Il resta stoïque. Froid, même glacial.
Il était indifférent et avait l’impression de perdre son temps. Il n’était pas du genre à jeter des piques, mais il lui donnerait bien un conseil :

« Avez-vous preuve que je ne suis qu’un simple novice pour voler ? » posa t’il d’un voix monocorde.

« Ne méprenez pas mes propos ! Mais, juger sans connaître une personne, c’est de l’imprudence ! »

Ainsi, son accoutrement n’était pas adapté au rôle de voleur ? Mais, ce qu’il portait actuellement, était sa tenu de sortit. Pourtant, il n’était pas rare de voir des gens vêtus ainsi. Bon, la majorité était au service du seigneur des ténèbres, néanmoins le reste était des gens ayant des problèmes physique.

Sans la moindre honte, le moindre dégoût, restant stoïque, il enleva l’écharpe. Son visage était d’une pâleur semblable à celui d’un albinos, ses yeux verts devenaient presque aussi clairs que ceux d’une pierre précieuse lorsqu’un mince filet de lumière passa sur son minois. Il était très difficile de connaître ses origines, il semblerait qu’il ait subit pas mal de chirurgie. Toutefois, il n’était pas laid ! Il était juste maigre et pâle. Des contours, tel du crayon noir trempé, sous les yeux, donnait un aspect macabre. Elle put percevoir une horreur que Faust avait subit. On avait comme volontairement ouvert de chaque côté des commissures des lèvres, de manière à avoir l’impression que la bouche se termine presque au niveau des oreilles. La fente était maintenue par des coutures. Cela lui donnait un étrange sourire, bien que ses véritables lèvres ne témoigne d’aucun amusement. (hj : ça ressemble à çà ^^)

« Pensez vous que cela soit d’autant plus discret !? »

Oh, elle allait sans doute se moquer de son état, dû moins, c’est ce qu’il s’attendait. Lui, il en était indifférent, il était habitué à être ainsi, à ne plus souffrir de son apparence. Il était habitué aux critiques, c’était comme une routine.

« tout dépend de l’ouverture des gens ! Lorsqu’ils ne sont que des murs sans vie ! on n’apprend rien, toutefois, s’ils sont naïfs, ils sont un livre ouvert ! » répliqua t’il avec un grand calme.

Il remit en place son écharpe, de manière discrète. Elle avait la preuve que certains n’avaient pas la chance physique pour vivre normalement. Oh, cela ne le déplaisait pas, il vivait même avec. Son aspect macabre était signe que certains avaient presque trouvé le moyen d’être immortel grâce à la Nécromancie. Bon, on n’est pas aussi séduisant qu’au premier jour, mais, on vit. Faust faisait sans doute parmi de ces cobayes. Sa famille adoptive s’était bien amusée de lui trancher chaque articulation et étudier l’organisme de manière interdite.

Enfin, il reprit la discutions avec le plus grand calme. Il semblerait que la grimace de dégoût de la jeune femme ne l’ait pas troublé pour autant. Il était habitué à ce genre d’expression. Il n’était pas rare que les vendeurs lui demande de partir, de crainte de perdre quelques clients. Depuis, il cachait son visage à l’aide d’une simple écharpe. Cela lui permettait plus d’entrer en contact avec les autres. Bien qu’il avait une préférence pour la solitude.

« Les yeux sont le miroir de l’âme » souffla t’il d’une voix monocorde

« Certains sont guidés par eux pour entrer dans l’esprit et … ce faire un malin plaisir de voler des informations de l’interlocuteur pour blesser son ego par un simple rappel d’un souvenir déplaisant ! »


Il marqua un silence :

« D’autre, étudie via le corps…la santé organique d’une personne raconte tellement de chose ! Le corps est un livre duquel on peut arracher facilement les pages comme les préserver !»

A en déduire ces propos, elle n’avait pas la langue philosophe, mais celle d’une ignorante. Une fondée sur l’obscurantisme, génial ! Il était tombé sur un cas exaspérant. A vrai dire, il l’avait sentit la première fois où elle avait crié ces jérémiades ennuyeuses. Mais où il était tombé ? Pourquoi il faisait face à des cas particuliers et encore pourquoi il continuait discuter avec une personne qui avait une surcouche de voile sur le visage et n’en voyait que le bout de son nez.
Faust ne montait pas sur ces chevaux, il était juste très cultivé. Son éducation, ses études, tout lui avait permit afin d’obtenir un discours digne d’un être mature et civilisé. Ce qu’il doutait fortement de cette interlocutrice.


« Je n’ai pourtant sortit aucune notion scientifique ! » certifia t’il avec ennuie et lassitude « après si c’est si difficile de penser, je m’en vois navré ! »