Sans voir le temps passer [Fe]

Le Chemin de Traverse était vide ces temps-ci, mis a part quelques sorciers aux traits tirés et à la démarche furtive et préssées. Le Chemin n'était plus un endroit sûr depuis le retour du Seigneur des Ténèbres. La pluparts des vitrines étaient recouvertes d'affiches dénombrant les formules de securités de bases, ainsi que le profil de Mangemorts échappés d'Azkaban.

Devant l'une de ces vitrines, une jeune fille de petite taille, fine et palichone, se tenait droite et immobile devant une boutique. Elle avait arrachées les annonces et les préventions de la vitrine pour pouvoir voir au travers. Il n'y avait pourtant rien à voir. Il n'y avait personne derrière le comptoir, les étagères étaient vides, la boutique sombre et poussièreuse. Au-dessus de la porte était toujours l'écriteau "Ollivander, fabricants de baguette magiques depuis 189 avant J.-C. ". Mis Mr. Ollivander n'était plus. Il avait disparu du jour au lendemain, lui et ses affaires, et nul ne savait ce qu'il était advenu de lui.

Depuis, a chaques vacances, Catherine Ollivander continuait de venir, mais ne pouvait plus que contempler la boutique vide de son grand-père à défaut d'y entrer. Elle s'y remémorait leur nombreuses discussions, alors qu'il commencait à lui parler de son metier et qu'elle commencait rêver de prendre sa releve quand le moment serait venu. Elle se rappelait leur première encontre, alors qu'elle n'avait que onze ans... Elle se rappelait sa détresse et son désarroi en découvrant, il y a presque un an, cette boutique vide...
Comme par reflexe, Catherine observa a travers ses yeux embués un bout d'affiche préventives du ministère. Les antidotes et prévention qu'ils proposaient étaient futiles contre les mangemorts. Après tout, que faire d'autre une fois que l'on a découvert que quelqu'un était en fait un mangemort ayant bu du polynectar et ayant fait avouer le code a sa victime avant de le tuer. Une simple question et un simple mot de passe n'était pas suffisant pour les arreter... Pas plus que ne l'était le transplanage collectif, ou les sortilèges d'illusion...

_Mais quoi alors? Qu'est-ce qu'il faudrait faire face à eux? Face à lui? pensa alors Catherine sans se rendre compte qu'elle pensait tout haut...

Patrok qui dormait tranquillement dans sa cabane rêvait de toute sorte de chose..Il marchait dans un long couloir de marbre,son reflet étincellait les mures.Il reguardait tout autours de lui, des cadavres était pendus un peu partout..Il avait les paupières lourdes, très lourdes.. Le plafond semblait se fondre en nébuleuse, tournoyant et rougoyant de plein fouet..Une voix retentissait dans sa tête, t-elle un bourot. Il reguardat de ces yeux d'aigles l'autre bout du couloir, qui semblait de plus en plus loins. Une petite fille y reguardait le fond comme si elle attendait quelqun ! Curieux, Patrok se raprocha jusqu'à temps d'arriver face à face à la petite fille qui avait les yeux fermés.Patrok sortit sa baguette et la pointa sur la jeune fille, il sentit alors sa mains droite brûlée. Pris de panique il échappa sa baguette et chuta dans le sol, comme dans un puit , la seul source de lumière se faisait de plus en plus petite.Il se réveilla en sueur et par instinct savais où aller. Il se dépêcha de s'habiller et partit à toute vitesse vers le chemin de traverse.Il y trouva la fille de son rêve, c'était la petite ollivander. Il se rapprocha et lui chuchota à l'oreille "Salut, ton grand père est entre bonne mains"

Penchée sur le chiffon de papier, plongée dans ses souvenirs, Catherine ne s'apercu pas que son reflet n'était plus seul sur la vitrine de la boutique. Un homme qui devait bien faire deux têtes de plus qu'elle s'était approchée par-dessus son épaule. C'est en sentant son souffle sur son oreille qu'elle sursauta de terreur...

_Salut.

Catherine avait fait brusquement demi-tour tout en reculant de plusieurs pas jusqu'a ce retrouvée dos à la vitrine à travers laquelle elle regardait quelques minutes aupravant...

_Ton grand-père est entre de bonnes mains... ajouta l'homme.

Rien dans son apparence n'inspirait confiance. Son allure sûre et sereine dans ce lieu si peu rassurant. Ses vêtements noirs et de bonnes qualités. Mais surtout ses yeux de rapaces, transpercants et sciants. Un regard insoutenable... que Catherine soutenait sans prendre le temps de penser comment.
Sa main droite s'était instinctivement refermée sur sa baguette, dans la poche de son manteau, et ses yeux noirs brillaient d'une peur contenue. il fallait au moins lui valoir ça, si elle n'était pas bien courageuse et s'emportait vite, elle avait quand même un sang froid à toute épreuve. Car c'est une voix sûre et haute qui s'éleva de sa gorge...

_Vous désirez quelquechose Monsieur?

Catherine n'arrivait pas à penser. Tout son esprit était fixé sur une seule informtaion. le fait que cet homme sache où était son grand-père ne laissait pas le moindre doute quand à son identité,ou tout du moins son rôle...

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