Relaxe [OU]

Il était à peu près neuf heures lorsque Fynlie arriva au salon de thé. Il était encore tôt et il y avait peu de gens , ainsi, elle n’eût aucune difficulté à se trouver une table , assez proche de la fenêtre. Elle aimait venir ici avec Sean,son colocataire avec qui elle avait un relation purement amical, car l’ambiance était chaleureuse. Les ton beiges mélangés à l’orange permettaient la relaxation, et les diverses poutre qui tombait du plafond en partant du haut pour retomber de gauche à droite, où parfois même vers le bas, accentuait la luminosité de l’endroit tout en confinant la lumière dans une atmosphère semi-sombre. Quelques disques, des vieux succès des années 80, étaient accrochés au mur, en honneur à ceux qui avaient chanté en ce lieux. Des bibliothèques, large comme celle des établissements les plus réputés, étaient garnis de bouquins divers, tous les plus divertissant les un que les autres. Dans un coin, un jeu d’échec version sorcier reposait sagement, en attente d’une partie qui lui permettrait de déverser toute cette violence qui lui est commun. Les tables elle-même avait un petit quelque chose qui les rendaient attirante pour le client. Des nappes de couleur argenté et strié de fil d’argent et de paillette scintillante les recouvraient, ainsi qu’un vase de fleurs fraîchement cueillis. Bref, le rêve. Sans parler de cette odeur de graine de cacao fraîchement moulu, cet arôme appétissant qui ferait frissonner de plaisir même ceux ayant un odorat plus capricieux. En temps normal, le thème était plus...romantique , mais la patronne des lieux semblait avoir changé la décoration pendant un petit bout de temps. Du moins, elle l'espérait sinon Fynlie devrait retourner dans une recherche assidue d'un coin tranquille . Car les amoureux et les petits cupidon, présent d'habitude, ainsi que toute ces anciennes teintes violoçés, lui faisaient tourner la tête. Or, pour le moment, ce qui l'intéressait, c'était ce qui lui permettrait de tenir le coup pendant au moins 24 heures.

Fynlie n’y était pas insensible, et c’est en souriant légèrement, pensant au ordonnance de son médecin, qu’elle se dirigea vers le comptoir. Certes, on lui avait fortement déconseillé de suivre son penchant à la caféine et d’en consommer, vu son état, mais elle avait elle-même fait ces recherches. Une tasse par semaine, voir deux, ne pourrait lui faire de mal et n’aurait aucune conséquence grave. Dans le cas contraire, elle n’aurait jamais mis ne serai-ce que le pied ici, d’autant plus que sa fatigue se faisait de plus en plus grande à mesure que les mois avançaient. Elle avait beau se coucher plus tôt, comme on l’admonestait, rien n’y faisait. Résultat, cela se faisait ressentir sur son humeur. Sean essayait de lui venir en aide comme il le pouvait, mais comme tout être humain, il avait ces limites.

D’ailleurs, elle espérait que celui-ci ait le temps de venir la rejoindre. S’ayant lever dès les premiers rayons du soleil, elle n’avait pas eu le courage de le réveiller et elle avait donc laisser une note sur le frigo indiquant qu’elle se rendait au café. Elle avait ensuite enfilé un pull assez ample pour éviter de se faire remarquer et se fondre dans la masse, ainsi qu'une Jean taille basse bleu marin. Puis,arrangé ces cheveux bruns-blonds d’une manières à ce que ceux-ci ne la dérangeant pas pendant la dégustation du liquide chaud, et s’était dirigé à pas traînant vers son endroit préféré.

La marche était longue, car les appartemments près de Pré-au-lard, n'était pas nombreux. Ainsi, elle parcourait plus de 5 km chaque jour. Pourquoi ne pas transplaner?Tout simplement parce que vu le métier qu'elle excercait, un entraînement intensif était néscessaire et que cette petite promenade involontaire et insipide lui permettait de rester en forme, ce qui avec le temps, devenait difficile.

Perdu dans ces pensées, elle finit par réaliser que le Moka Cappucino qu’elle avait commandé était maintenant devant elle, dégageant des effluves délicieuses. Elle le prit délicatement, et l’emmena à sa table, où elle le déposa en jetant un dernier coup d’œil derrière elle. Sans être paranoïaque, elle souvent aux aguets, protectrice. Vu son métier, elle ne pouvait se permettre de faire autrement. Ce qui lui rappelait soudainement qu’elle allait bientôt devoir prendre un congé. Dommage. Elle aimait bien travailler. Mais pour le moment, elle devait se concentrer sur ces priorités. Non…sa priorité

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Faust avait passé son temps à arpenter les longues ruelles obscures à la recherche d’un sujet intéressant. C’est ainsi qu’il vivait, tel un fantôme parcourant l’étendu du royaume de la magie. Il avait toujours été un grand solitaire, bien qu’au service du maître des ténèbres. Cela faisait longtemps que sa grandeur ne l’avait pas appelée. Soit, il pourrait profiter de ce moment de liberté pour apprendre d’avantage sur la science.

Il est vrai que son apparence ne l’aidait pas à vivre normalement, à trouver une compagnie très aimable qui ne le jugerait pas sur les traces du passé. Comment pouvait-on vivre ainsi ? Aussi défiguré par les folies de ses parents adoptifs ? Il était vrai que sans ses blessures recousues de par et d’autres, il n’aurait pas été si horrible physiquement. Mais le malheur lui a valut qu’il vivrait éternellement sous cette apparence.

Ainsi, il vivait, il avait accepté son sort. Vêtu tel un moine voyageur, une écharpe cachant la moitié de son visage. Assoiffé par ses longues marches, il décida de trouver un endroit où s’abreuver. Il s’approcha d’un pas furtif dans la grande rue du pré au lard. Il faisait en sorte que l’on ne porte son attention, baissant la tête.

Puis, il fut attracté par une demeure. Une odeur envoûtante s’y dégagea. Il plissa les yeux de méfiance. Comment il allait entrer dans ce lieu, sans avoir l’impression qu’on l’observe. Mais, la soif le prit, l’obligeant a entrer dans ce qu’on puit appeler un salon de thé. Il prit commande d’une boisson chaude et alla s’asseoir au fond de la salle, ne désirant en aucun cas qu’on le dérange.

Pourtant, il sentait qu’il était en compagnie de quelqu’un de particulier. Louchant délicatement les yeux dans la salle, il étudia discrètement chaque client. Peut être trouverai t’il dans ce dit lui, une proie intéressante.

hj: Désolé du retard.

Détournant les yeux à la venu d'un nouveau visiteur, l'observant quelque seconde avant de le relayer aux oubliettes , Fynlie tourna la tête vers une jeune femme qui était bien en mal de payer ces consommations. Ella la regarda quelques secondes, affrligés devant un tel spectacle, puis détourna la tête. Elle connaissait sa chance d'avoir un travail Car intermédiaire ou pas, un boulot était un travail, qui rapportait des profits. Elle, n’en avait pas besoin. Du moins, pas pour le moment. Son compte était très bien garnis et puisque Sean et elle vivait en appartement, le coût ne se révélait guère élevé, ce qui leur permettait de faire d’immense économies. Il y avait malheureusement un nuage noir à l’horizon, et celui-ci croîtrait tranquillement dans sa tête. Car même si elle assumait complètement ces responsabilités d'auror, il n’en était pas moins que cela engendrait quelques choses d’énormes. À savoir qu’elle devait s’occuper de tout les détails et que parfois, la mélancolie prenait le dessus sur tout le reste. Or, elle ne pouvait plus se permettre d’être triste, ni même colérique. Car montrer l’exemple était sans doute la meilleure chose à faire,surtout en présence d'élève, car parfois elle travaillait dans le château, à défaut de pouvoir inculquer des principes coulés dans le béton. Mais elle préférait ne pas songer à tous les soucis que cela apportait. Pas seulement à elle, mais aussi à son colocataire, qui devait supporter ces traits fatigués et son sommeil inscessant ainsi que ces humeurs à l’allure intempérique. Certes, il y était déjà habitué même si la jeune adulte s’était beaucoup amélioré dans les dernières années, mais elle était ce qu’elle était. Et parfois, la maturité n’y change rien. De plus, elle savait qu’elle allait bientôt devoir se trouver un autre logement. Elle se sentait coupable de penser ainsi, mais avait-elle vraiment le choix ? Sean n’avait jamais été des plus subtils, et les sentiments qu’il semblait nourrir à son égard n’était que très peu camouflés. Peut-être se trompait-elle, mais Fynlie ne pouvait prendre le risque. Certes, son copain lui plaisait, mais en tant qu’amis, consolateur et confident. Et pour l’instant, voir les 3 prochaines années, elle préférait éviter toute liaison amoureuse .Elle ne voulait pas de ces disputes, de ces tristesses, de ces excuses. Elle voulait vivre sa vie comme elle l’entendait, libre de prendre les meilleurs choix pour elle, et sa nouvelle raison d’exister. Étais-ce pour cette raison que la présence d'homme dans sa bie la pertubait peu? Sûrement. Puisqu’elle ne craignait pas, ne serai-ce qu’une seconde, de retomber en amour avec une personne ni d’évoquer des souvenirs déplaisants. Car pour la plupart, elles les avaient bannis de son esprit. Nostalgique, elle repensa à ce pays d'on elle revenait à peine. Le Canada,lieux où elle n’aurait jamais cru mettre les pieds. Seul avantage : elle était maintenant trilingue. À savoir : L’anglais, le français et le Québécois.

Il fallait tout de même avouer que la paysage en lui-même était tout de même bouleversant. D’une vision panoramique, on pouvait apercevoir des plaines et des vallées ondulantes insoupçonnés jusqu’alors, ainsi que des cours d’eau se nichant au creux de ceux-ci, donnant un air tendre à ces terres quia avaient été autrefois la propriété des anglais et des français. Comment expliquer que tant de bataille ait pu avoir cour sur ces lieux sacrés? Comment mentionner que toutes ces forêt si merveilleuse et verdoyante avait été rasé les unes après les autres pour que soit construit magasin et bistrots. S’en était une honte. Et pourtant, c’était également une partie de l’histoire de ce territoire. Remettant une mèche derrière son oreille et prenant une nouvelle gorgé dans sa tasse, la jeune femme finit par se retourner, pour appercevoir l'inconnu du début . Le regardant quelques secondes, trouvant son allure étrange, elle finit par se retourner.