[Fe]Spectacle

[court, dsl]

Devant la forêt, Firenze s’en était allé chez ses frères pour demander des nouvelles, pour revoir ses amis. Il était revenu au bout de quelques jours et décida d’aller voir son ami Hagrid qu’il n’avait pas vu si fort longtemps. Quelque chose lui avait dit, dans les étoiles, qu’il ne pourrait pas aller le voir tout de suite. Quelque chose comme un murmure dans la forêt, lui avait annoncé que quelqu’un allait venir lui poser des questions. Qui, il ne savait rien, pourquoi, il n’était pas devin pour savoir ça.

Ainsi galopant dans la forêt, Firenze allait doucement mais sûrement à la cabane d’Hagrid quand soudain il vit une licorne, un être si beau et si merveilleux. En voyant ça, il se disait qu’il avait la chance d’être un centaure car les sorciers ne peuvent pas s’en approcher d’aussi prêt et ne peuvent pas les voir quand cet animal est en forme. Non, le centaure était heureux. Il s’assit et en regardant ce spectacle et attendant comme une fatalité la personne qui allait lui parler. Qui sait, cette personne pourra l’aider.

Derrière un arbre voisin, une paire d'yeux brillaient delicieusement d'une joie enfantine. C'était une jeune fille, d'une taille minuscule mais d'un visage étonament mûr. En ce moment précis pourtant, la jeune fille semblait être retombé en enfance. Elle se cachait derrière le tronc de l'arbre pour ne pas se faire voir du bel animal, et observait la licorne come si elle voulait en graver l'image dans sa mémoire.
Catherine ne se lassait pas de la beauté et de la magie qui émanait de cette créature. Cette blancheur immaculée qui semblait briller d'elle-même, ce crin soyeux si precieux pour la confection des baguettes, ce sang qui coulait dans ses veines dont on disait qu'il rendait immortel... Mais quel crime ce serait de tuer une si magnifique creature pour son gain personnel!
Mais Catherine dut respirer trop fort, car d'une facon ou d'une autre, la licorne sentit sa présence humaine et s'éloigna au petit trop. La jeune Ollivander ne chercha pas à la suivre. Elle s'avanca calmement sous les rayons de la lune et s'agenouilla au pieds de l'arbe, là où la licorne s'étiat tenue quelques secondes auparavant. Ses mains blanche, presque argentée sous la pâle lumière noctunre, caressèrent l'herbe, les racines, l'écorce, mais rien... Pas un crin de licorne n'était tomber, rien que Catherine ne puisse recolter pour s'exercer à son futur metier. C'est que cela n'était pasprévu pour aujourd'hui. Catherine se releva en soupirant, pus aprecu un regard d'un bleu extremement clair, et une crinière d'un blond incandescent...

_Professeur Firenze!

Oh!oh! Elle allait avoir des ennuis. Il était interdit de sortir apres le couvre-feu, encore plus interdit de se risquer sur les lisières de la Foret Intersite. Catherine ne trouvait aucun plaisir a enfreindre le reglement, mais elle s'y risquait une fois par mois, car c'était à la pleine lune que se récoltaient les ingredients nécéssaire à la fabrication des baguettes a laquelle Catherine s'exercait...
Catherine resta un moment silencieuse, attendant les reproches du professeur de divination, puis une question apeurée franchit ses lèvres sans coleurs...

_Vous allez me donner combien de retenues?...

Le centaure vit le bel animal partit, fuyant une autre créature. Firenze n’avait pas senti un danger et donc conclue que c’était un animal offensif mais qui et quoi. Il marcha doucement, au gré de ses envies puis vit une élève et cette élève l’avait reconnu. Il marcha doucement en la regardant dans un air de sagesse et attendit de voir sa réaction, celle d’une enfant qui a fait une bêtise et attendant la punition. Il ne dit rien, toujours rien, d’un regard sceptique et plein d’admiration, il s’assit à côté de l’élève.

« Je ne vais pas donner de punition pour te punir mais pour te protéger. Cette forêt n’est pas sur pour un poulain comme vous. Vous pourriez me dire que je n’ai pas magie mais peu de sorciers aguerris viendront dans sa forêt si dangereuse. »

Il se souvint qu’il en avait vu que deux qui ont le courage de venir dans cette forêt, Albus et Harry. Il se souvint comme si c’était hier les personnes qui les a protégés. Il aurait aimé les revoir les deux mais les occasions étaient si peu et il ne savait pas pourquoi mais de choses avaient changé des choses qui n’aimait pas. Il regardait cette jeune femme où l’avenir n’était pas assez sombre et il regarda les étoiles des constellations pour voir son avenir, son passé et son présent. Il voulait savoir pourquoi avait-elle été ici mais il le savait déjà, il savait que cette jeune femme était de la famille du célèbre vendeur de baguette. Il la regarda avec intention en se disant qu’elle avait sûrement essayé de voler un poil de la licorne, chose aussi impardonnable que de la tuer.

« Vous vouliez prendre une de ses poils mais ça aurait le même effet que de la tuer. Si une licorne veut que son poil soit utilisé pour la fabrication de baguette, elle vous donnera avec simplicité et facilité. Sachez aussi que tout être sur nos terres peut être une créature donnant son essence à la fabrication de la baguette mais les donneuses doivent être volontaires, sinon la baguette est inutile. »

Il s’arrêta et regarda le ciel puis regarda l’arbre qui était côté de lui, il vit que c’est être végétal avait des propriétés, il le savait en tant qu’animal de la forêt mais est-ce que l’animal ne se prenant pas pour l’animal le savait-il, sûrement pas. Il avança et brisa une branche de façon nette et précise, il s’arracha un poil et regarda son élève.

« Est-ce que cela vous convient-il pour faire votre première baguette ? Mais avant que vous lanciez le sort, vous devez connaître les essences qui va créer cette nouvelle vie, Pourriez-vous me les énoncer avec leurs propriétés. »

Le bois était du hêtre et le poil, un poil de centaure. En même temps que cet élève cherche les propriétés, il chercha dans sa tête, le sort qui permet de fabriquer la baguette, l’enchantement. Ce n’était pas un enchantement compliqué à réaliser mais difficile à se souvenir et les détails étaient vitaux. Ainsi il essaya de souvenir du geste précis en ayant la bonne prononciation. Il se souvint le jour où il est allé chez Ollivanders et le sort utilisé pour la création des deux baguettes. Il fallait juste espérer que les souvenirs étaient bons, pas fausser, ce qui était évidemment difficile sachant que la complexité de la mémoire d’un centaure était immense. La sagesse permettait de ranger ses souvenirs mais il fallait l’utiliser avec paroxysme, et le centaure n’avait pas atteint encore ce niveau, ce niveau pour les anciens de son espèce.

Ainsi il essaya de se rappeler les pas que le magicien d’autant avait fait et essaya de reproduire les gestes. Les rayons de la lune accompagnaient les mouvements du centaure et on aurait dit que cet animal dansait avec la lumière, comme un être invisible du premier regard mais visible dans la fluidité du mouvement, comme si c’était une nymphe allant et reculant.

Catherine n'était pas à l'aise sous le regard percant du centaure. Elle sentait que la créature était d'une sagesse immensément superieure à la sienne, et sentait un grand respect à son égard monter en elle. Alors qu'il s'approcha et s'assit à ses côtés, la jeune sorcière croisa ses mains sur sa taille et s'assis à son tour.

« Je ne vais pas donner de punition pour te punir mais pour te protéger. Cette forêt n’est pas sur pour un poulain comme vous. Vous pourriez me dire que je n’ai pas magie mais peu de sorciers aguerris viendront dans sa forêt si dangereuse. »

Les yeux de Catherine brillèrent d'une sorte de culpabilité.

_Je sais que s'aventurer dans cette forêt n'est pas prudent, et je ne prétend pas avoir la force nécéssaire pour me défendre face à tous ces dangers, cependant, je n'ai pas eu la sagesse de resister à la tentation. Ma vie ces temps dernier n'est pas bien lumineuse, et je cède faiblement à la moindre chose qui pourrait me la rendre plus joyeuse.

En effet, depuis que son grand-père avait été enlevé, la vie de Catherine n'était que soucis et inquiétude. Sans se l'avouer, elle avait l'impression de sentir au fond d'elle que si elle mettait ses forces dans la fabrication de baguette, si elle faisait des efforts pour suivre les traces de son grand-père, ses forces, d'une facon ou d'une autre, iraient jusqu'a lui et l'aiderait à tenir. Elle sentait que si elle s'y mettait, il saurait qu'elle pensait a lui et que cela lui donnerait l'énergie de se battre.
C'était un espoir infantile, et elle avait du mal à s'avouer qu'elle y croyait. Mais recolter quelques ingrédients de baguettes la raprochait en quelque sorte de lui...

Firenze se remit alors à parler, tirant Catherine de ses mornes pensées.; Sa voix sage semblait vibrer avec la respiration des arbres, elle faisait partie entière de cette foret, et le fait que cette voix exprimait un reproche renfoncait encore plus la jeune fille dans sa culpabilité, bien qu'elle n'ait jamais chercher a faire quoique ce soit de mal...

_Vous vouliez prendre une de ses poils mais ça aurait le même effet que de la tuer.Si une licorne veut que son poil soit utilisé pour la fabrication de baguette, elle vous donnera avec simplicité et facilité.

_Je le sais! répondit-elle aussitot d'un air désolée, accablée d'être victme de fausse acusation. Elle savait que certains sorciers n'hésitaient pas a faire du mal aux animaux pour recuperer les ingredients et son grand pere lui avait toujours dit de ne pas les acheter mais d'aller les recolter elle-même afin d'être sûre de ne pas amasser de mauvaise magie...

_C'est pour cela que j'ai attendu que la licorne s'en aille. Quand elle donne ses crins, ce n'est pas directement! Elle se sait observée et, si elle le veut, elle laisse ses crins derrière elle. Je ne faisait que regarder si je n'avais pas cette chance! Jamais je n'orais oser lui faire le moindre mal!

La voix de la jeune sorcière vibrait de sincerité et d'innocence. Son visage pur était vierge de toute cruauté et de la moindre avidité. Elle était de nature quelqu'un de bon.

Sachez aussi que tout être sur nos terres peut être une créature donnant son essence à la fabrication de la baguette mais les donneuses doivent être volontaires, sinon la baguette est inutile. poursuivit le centaure. De nouveau, Catherine répondit humblement.

_Oui, je le sais. D'ailleurs, cela est valable pour tous les materiaux nécéssaires à la fabrication d'une baguette. Le plus difficile est le bois, car s'il est clair si un dragon voudra vous donner une de ses écailles ou non, il est beaucoup plus implicite si un arbre acceptera de vous donner une branche... Du moins, quand je dis "vous", je parle en fait des sorciers en général...

Catherine avait soudain rougit. Elle ne voulait pas que Firenze pense qu'elle était comme la plupart des sorciers. La jeune fille était d'une grande tolerance pour ce qui était de toutes les formes de vie, et elle comprenait parfaitement le ressentiment que les centaures avaient a l'egard des sorciers. Sous prétexte que ceux-ci n'avaient pas de baguette magique, les sorciers avaient longtemps considerer ces créatures comme des animaux et non comme des êtres. Elle avait appris cela en Histoire de la Magie, et cela l'avait d'ailleurs revoltée.
Elle étaita toujours tres curieuse d'apprendre sur la magie particulière des centaures. leur art de lire dans les étoiles, dans les flammes, dans la nature...

Soudain, Firenze se releva et avanca vers un arbre. Ses sabots faisaient vibrer le sol et sa robe de cheval luisait dans les rayons de lune comme si elle faisait partie du clair de lune... Un de ses crins furent arrachée a la robe par son propriétaire...

« Est-ce que cela vous convient-il pour faire votre première baguette ? Mais avant que vous lanciez le sort, vous devez connaître les essences qui va créer cette nouvelle vie, Pourriez-vous me les énoncer avec leurs propriétés. »

Catherine ouvrit de grands yeux. Ses joues d'un teint blanchâtre avaient violemment rougies.

_Je... Je-je ne sais pas... C'est que... Je ne sais pas si je suis... deja en mesure... En réalité, je en sais pas encore tant de chose sur la confection des baguettes... Grand père m'apprenait beaucoup, mais c'était tellement mysterieux. Il disait qu'il fallait suivre la magie qui était en nous et autour de nous. Que c'était ca qui faisait la baguette et le fabricant de baguette... Je ne suis pas sûre de réussir...

Mais malgré tout, Catherine prit de l'assurance. Elle avait si longtemps rêver de cette chance, elle n'allait tout de même pas la laisser passer! Elle devait faire honneur à son grand-père...
Elle s'approcha alors de Firenze, et pris la branchette et le crin dans ses mains plus blanches que celles d'un cadavre.

_C'est du hêtre...dit-elle en observant minutieusement l'écorce lisse et grise de la branchette. [ib]C'est un bois souple, plutôt destinés aux enchantements... celon la longueur de la baguette, cela peut aussi deriver vers... les sortilèges de médecine, il me semble.[/b]

La jeune sorcière passait ses doigts fins le long de la branchette. Ses geste était lents et doux, presque tendres. Elle respectait la vie et la magie qui émanait du végétal.

_Quand au crin de centaure, il est moins délicat que celui de la licorne, mais plus fort. Il donnera une magie plus puissante à la baguette... Enfin, je ne sais pas trop comment dire. Ce n'est pas la meme force que le nerfs de dragon. C'est quelque chose de plus diffu, de plus subtil... C'est comme la puissance d'un courant d'eau. c'est une force de sagesse... Oui, c'est ça.

Catherine était à présent totalement dans son art. Elle ne repondait plus vraiment à firenze, c'était plus comme si elle pensait à faute voix...

_ Combinés, cela ferait une parfaite baguette de protection et de défense. Ce serait plutot pour une personne peu encleinte a l'agressivité mais qui a souvent besoin d'utiliser la force pour faire le bien... Je ne maîtrise pas encore assez bien les sortilèges de la confection, néanmoins, si j'utilise Vegecisare et Depidermus correctement, cela devrait suffire a faire une baguette correcte... Enfin, je pense...

Catherine n'avait pas sortit sa propre baguette. Elle hésitait encore àse jeter à l'eau. Ces ingrédients étaient plsu que précieux, et elle n'avait pas la moindre envie de les gacher...

Le centaure sourit, il vit que la jeune demoiselle savait ce qu’elle parle, qu’elle connaît le domaine de sa famille. Il la regarda dans les yeux, miroir de l’âme et essaya de voir ce qu’elle avait vraiment au fond du cœur. Il la laissa parler pour continuer ensuite, sans être gêner et pouvant monopoliser la parole à son aise. Levant une voix paraissant sage et si enfantin dans un sens, il allait éclaircir des choses de l’ombre pour leur redonner une lumière intérieur.

« Votre grand-père est un homme sage et je l’ai déjà vu à l’œuvre. Il n’a jamais prit une des poils de licorne si elle court l'en laissant. L’ingrédient ne doit pas fouler le sol. Au fil des années, vous prendrez des ingrédients sur des animaux dangereux sans difficultés et sans complexités, juste en s’approchant, en lançant des prières et cueillant des ingrédients. C’est ceci la plus grande complexité de ce noble métier que mon peuple regrette. »

Le centaure s’arrêta et se souvint ce que son précepteur lui a dit, la véritable origine des baguettes, pourquoi ceci leur était tellement douloureux qu’un sorcier tue un être avec une baguette. Il baissa les yeux ne voulant pas regarder l’élève car c’était une sorte de malédiction pour son peuple d’avoir laissé faire ça, et bien plus. Puis il essaya de continuer son cours improviser.

« Pour le poil de centaure, il possède bien l’essence de la sagesse et de la prudence. L’hêtre symbolise le livre, l’histoire, la connaissance. Ainsi nous pourrions dire ses principales qualités qui auraient sans se douter celles secrètes. Pour commencer, ça serait une excellente baguette pour les sortilèges d’enchantements, et une certaine affinité avec l’ancienne magie. Nous ne pourrons dire que ceci. »

Il se tut en regardant le morceau du bois et repensa aux paroles de la jeune femme, en se disant que dans le sens qu’elle avait dit pour le respect de la nature, elle avait raison mais il fallait lui apprendre quelques bases.

« Tout abord, pour prendre un morceau de bois, il existe deux possibilités qui pourront changer les aspects magiques de la baguette de façon radicale ou locale. Les deux façons sont soit vous briser proprement une branche morte et la, l’arbre vous en remercie en vous la laissant utiliser son essence à votre guise. Soit vous faîtes une prière et brisez une branche vivante proprement et là, l’arbre vous la laisse aussi. »

Il regarda la jeune femme qui lui semblait si sage et si jeune en même temps. Elle avait tombé dans la tentation d’aller dans la forêt mais elle assumait cette erreur, le centaure se demandait si se n’était pas une qualité et un défaut, celle d’être insolent ou d’assumer ses responsabilités. Ne préférant pas douter et ne pas être soupçonneux, il continua dans son délire de cours dans la fabrication de la baguette.

« Pour construire une baguette, seul des prières et des enchantements le pourront. Il vous est impossible de réparer une baguette briser même si la possibilité existe. Vous devez savoir que quand vous créerez une baguette, vous accoucherez d’un être vivant, c’est pour ceci que le créateur des baguettes à une mémoire exceptionnel. »

Il se tut, il ne savait pas une chose, s’il y devait lui révéler car c’était dangereux, il avait peur mais il préférait se taire que de dire une création qui devrait être interdit. Il se demandait si la sagesse devait remporter contre l’enseignement ou pas ainsi, il laissa faire la jeune demoiselle parler pendant qu ‘il était préoccupé.

La petite Ollivander venait de prendre un sacré coup. Une bonne partie de ce qu'elle avait appris de l'enseignement de son grand-père, ou du moins ce qu'elle avait cru en apprendre car ses enseignements avaient toujours été extremement mysterieux et compliqués, tout avait été abattu...
Permièrement, les ingrédients ne devaient jamais toucher le sol... C'était une première pour Catherine. Elle avait toujours cru savoir que c'était justement du sol que l'on puisait la plus puissante et la plus juste magie dont la Nature était capable. Après tout, tous les êtres vivants n'étaient-ils pas directeent liés à la terre. Même l'oiseau, a sa naissance, est inévitablement relié au sol. Et les arbres? Si grands, si sages, si majestueux, leur racines ne s'étendaient-elles pas au fin fond de la terre? Alors...

_... Pourquoi les crins de licorne ne doivent-ils pas toucher le sol?

La question avait franchi les lèvres blanches de la sorcière, à peine audible, moins qu'un murmure... Elle n'en revenait pas.
L'on pouvait même apparament aller chercher directement les ingrédients d'une baguette sur les animaux. Mais Catherine avait du mal à imaginer son grand-père aller chercher un nerfs de dragon sur un specimen encore vivant, même si celui-ci était eventuellement conscentant? Est-ce que ca existait seulement, un dragon conscentant?!

Mais cette fois, Catherine se tut. Elle pincait ses lèvres en retenant le moindre son qui pouvait en sortir et ses yeux, sous ses sourcils froncés, comencaient à s'illuminer de milles lumières humides.
Elle ne remettait pas en cause la sagesse de Firenze. Ce serait parfaite hypocrisie de le faire. Non, elle respectait parfaitement ses enseignements, mais ce qui lui faisait mal, c'était de découvrir qu'un centaure quasiment inconnu en savait plus qu'elle-même sur la fabrication des baguettes et même sur son propre grand-père...
Le peu d'orgueil ou de fierté que la jeune fille avait réussit à amasser c'était évaporée, de même que sa confiance en elle. Ses doigts cripsés sur la branchette et le crin de centaure se détendirent, puis tombèrent le long de son corps, sans pour autant faire tomber les précieux ingrédients.
Elle releva son petit visage blanchâtre vers Firenze, et lui confia, ou plutôt lui avoua du bout des lèvres...

_Je ne suis pas encore prête...

Firenze vit avec bizarrie la question de la jeune élève, il se demandait si elle savait réellement tous les secrets de fabrications d’une baguette. Le centaure la regarda avec des yeux de douceur tel qu’un gardien partageant le savoir qu’il devait protéger. Il montra la lune, un arbre, le tout pour essayer de lui expliquer, expliquer la complexité d’un tout qui ne peut être désuni.

« Mademoiselle, un crin licorne dégage sa force grâce à l’être de la licorne elle-même. La licorne elle-même tire sa force de la terre de ce qui nous lie et ainsi si le crin touche directement le sol, il a une sorte d’annulation. Si vous voulez être capable de faire des choses, il vous faut appliquer ce que je dis. »

Puis le centaure entendit que la jeune femme n’était pas prête, qu’elle avait en sorte perdue la confiance en elle et le sage se sentit comme honteux, honteux de ne pas avoir réussi. Ainsi il essaya de se souvenir que son ancien maître lui disait comme rester stoïque en tout circonstance et persévérer malgré les barrières qui se trouvaient sur la route. Le centaure posa sa main droite sur l’épaule gauche de l’élève et la dit d’une voix douce et rassurante.

« Vous ne seriez jamais prête pour le faire tant que vous ne dîtes pas que vous l’êtes. Je peux avec certitude que vous avez les capacités requises pour le faire. Il ne vous reste plus qu’avoir la confiance en vous, ce qui peut paraître comme dérisoire ou terrifiante, tout dépend de votre état d’esprit. Mais n’ayez crainte car la peur est mauvaise conseillère comme aussi bonne dans telle ou telle situation. Il vous faut la laisser guider vos pas sans les entraver car des sorciers auront besoin de votre don envers cette nature que beaucoup aimerait avoir, que peu veulent assumer et qu’aucun ne veut tirer la gloire. Le chemin que vous avez prit, n’est pas un chemin facile sans être difficile. Ainsi dans la complexité, vous devrez trouver la simplicité, dans l’impossibilité, vous connaîtrez la possibilité. Des mots qui pourrait vous faire croire que je suis fou mais est-ce que folie ne rimerait pas avec génie. »

Il eut un sourire puis prit une feuille, posa par terre et termina par mettre les ingrédients dessus la feuille. Il leva son regard et pensa que cette jeune fille serait bien l’héritier de son grand-père, qu’elle pourrait créer les baguettes si elle souhaitait mais est-ce son véritable objectif, il ne le peut dire.

Trop chose le centaure savait, peu chose ne pouvait être répondu par celui qui savait tout dans un sens mais des choses simples lui était tellement inconnu comme l’amour d’un autre être chère par exemple et ainsi il ne connaissait pas le manque d’assurance. Il l’observa pour essayer de comprendre la nature qu’il ne connaissait pas du tout, espérant percer le mystère qui pouvait recouvrir un océan si immense que le centaure ne savait par ou commencer.

« Puis-je vous demander une chose… Comment vous vous ressentez, quand on n’a un manque d’assurance… »

Il attendit la réponse comme un élève étudiant, une certaine manie chez les centaures qui vénéraient le plus grand pédagogue, Chiron.