~Dad is gone...[Ou]

Dimanche quatre Novembre. Période de vacances scolaires pour les jeunes élèves de Poudlard. Suki, pour cette courte pause de travail, était rentré chez elle, pour revoir sa maman, lui compter tout ce début d'année scolaire. Celle ci lui avait cuisiné son plat préféré, avait discuté avec elle, avant de regarder un film à la télé, tout en dévorant du pop corn. C'était pour le moins une relation mère-fille très fusionnelle.
Elle n'avait pas toujours été ainsi en réalité. Un an auparavant, elle était juste...Normale. Suki, sa maman, et son papa, vivait comme toute famille "normale", mais la petite fille profitait alors d'un temps particulier bien à elle, son temps libre, c'est a dire, en dehors des repas. C'était juste à ces moments là qu'elle voyait et discutait vraiment à ses parents, mais sans plus. Comme beaucoup de famille anglaise d'ailleurs.

Mais voilà depuis l'année dernière beaucoup de choses avaient changés. Papa était mort. Son pauvre papa moldu, si fragile, si innocent de pouvoir, était parti. Au fond, la jeune fille savait que ça arriverai. Elle ne s'y était pas préparée non, mais le choc ne fut pas énorme à la découverte de cet évènement. Et depuis, sa vie avait prit un autre tournant; non seulement dans son comportement, mais aussi dans ses relations, et d'autant plus sa relation avec sa mère...Il fallut quelques mois à sa mère pour se remettre et s'occuper de nouveau correctement de sa petite fille, étant tout ce qu'il lui restait. Et depuis, elle ont commencé une relation très proche, qui dur. Réunie dans l'espoir de passer leur deuil, elles avaient su rester proches l'une de l'autre.

Malheureusement, aujourd'hui, contrairement à chaque dimanche, Suki était allé au cimetière seule. Maman avait énormément hésité à la laisser y aller seule, car elle était si jeune après tout, mais avait craqué, sous les larmes de Suki qui persistait vraiment. Ca faisait plus d'un mois et demi qu'elle ne lui avait pas parlé après tout! Maman n'avait pas pu y aller car elle avait un rendez vous en urgence, très important. C'était "une vraie femme d'affaire dans le monde de la magie, une super maman!"

-...Tu ne penses pas?

Assise sur les talons en face de la tombe de son père, Suki lui parlait. Elle avait reçu le surlendemain de la mort de son père des plaques mortuaires par hiboux pour pouvoir prier les Dieux à la façon japonaise, mais cela n'avait pas empêché l'administration anglaise d'enterrer son papa à leur façon.

-Au fait, je ne t'ai pas parlé de Kyoschiro? C'est mon préfet, du moins l'un des deux. Ce garçon là, c'est vraiment un grand susceptible! Il n'a malheureusement pas bon caractère...Mais je saurais faire apparaître le bon côté. Promis! Tu sais comme je suis, papa. Je fais tout à fond! Et bien je compte bien m'investir vraiment avec lui.

Elle baissa la tête. Son ton enjoué avait viré au triste. Assise très près de la tombe, elle s'était penchée pour poser son visage contre la pierre glaciale. Dans cette position, elle avait murmuré.

-J'imagine que tu as compris pourquoi je fais ça...Tu comprends toujours tout, toi. Vu que tu n'es plus là, il me faut bien une présence masculine... Parce que, franchement..

Elle se redressa et reprit un ton normal;

-Fréquenter des filles tout le temps c'est pas toujours top! Je peux être un petit garçon manqué parfois, mais il n'y a personne pour partager ça avec moi. Je pense que j'ai besoin de quelqu'un comme toi, qui pourra m’écouter.

"Et je compte bien persévérer avec Kyo. Il ne m'échappera pas." Suki n'aurait certes pas eut ce problème si elle n'avait pas été fille unique, mais bon. Là au moins, elle pouvait choisir qui serait son "sempai". Elle s'étira. Elle regarda ce qui restait de son père. Ils avaient bien discuté, en une heure. Il serait bientôt l'heure de repartir, mais elle n'en avait pas envie...Pour une fois qu'elle parlait en illimité sans que maman entende...Et oui une fille et son père ça avait parfois des choses secrètes à se dire!

"- …Tu ne penses pas ?"

Une voix féminine parfaitement reconnaissable aux oreilles du jeune préfet, mais une question qu’il se pose, que fait Suki, ici ?
Kyoschiro se stoppe restant à quelques mètres derrière la petite fille et le garçon se place de face à ce qu’elle ne remarque pas sa présence. Vraiment étrange, cette fille, il l’a croise partout. Quand ce n’est pas à Poudlard, c’est… Arf ! Dans le cimetière ou est enterrer son père. Pas franchement l’endroit qu’il préfère, cependant malgré le fait que le Serdaigle est déménager loin d’ici, il vient quand il peut sans que sa mère le sache. Peut-être qu’elle le prendrait mal, si, elle le prendrait mal, son père est un traitre, on ne pardonne pas aux traitres… Mais revenons plutôt à notre sujet !
Le jeune McIan avoue que malgré que Suki le harcèle tout le temps il ne sait rien du tout d’elle, il ne savait même pas qu’elle habiter par-ci, ou peut-être pas.
Pour une fois il avait un regard plutôt intéresser sur la fillette, mais seulement cette fois, c’st lui qui devrait la laisser seule. Oui, c’est vrai, même si c’est extrêmement bizarre pour lui de la voir en dehors de l’école, il ne préfère pas s’immiscer dans sa vie privé. Kyo eut un pas de recul, histoire de partir silencieusement et laisser la petite Suki dans ses occupations enfin si on peut appeler cela comme ça ! Surtout qu’elle parle à une pierre tombale pas étonnant qu’elle soit aussi collante la petite. Le garçon se retira donc mais le son de la voix de Suki le stoppe soudainement encore une fois.
Kyoschiro ? Quoi ? Elle parle de lui là ? Hm… Elle ne doit pas connaître trois milles personnes portant un prénom aussi complexe tel que celui là. Suki toujours dos à lui, Kyo la garde avec un air d’incompréhension. Il passer s’être trompé mais non c’est bien de lui qu’elle parle, le Serdaigle affiche d’ailleurs une petite grimace après les mots « Kyoschiro » et « Préfet » !

Lui susceptible ? Pfff… Cette fille raconte n’importe quoi, il déglutit petit à petit en écoutant ses paroles. « Faire paraître le bon côté », c’est clair est net, cette fillette n’est pas bien dans sa tête. « Papa », Kyo affiche une nouvelle grimace, elle parle à son père, il est mort !
Le garçon ressent comme un certain malaise à cause de ses pensées précédentes. Le plus étranges dans tout cela, c’est de savoir que le paternel de la petite Suki est enterré dans le même cimetière que son père. Le père de Kyo aurait du être enterré dans le cimetière familial des McIan, mais ces idiots de sang pur en n’ont décidé autrement. De toute façon, c’est mieux comme ça, tout ceux de sa famille sont des trolls, ils comprennent rien du tout a part leurs histoire de sang rien ne les intéressent.

Suki continue de parler, mais cette fois-ci, le jeune préfet ne comprit pas un seul mot car elle avait parlé à voix basses. Comme si elle pensait que cette tombe allait lui répondre. Avant il aurait trouvé ça pathétique maintenant, quel est vraiment sa position ?
Juger, juger… C’est bien beau tout cela, mais en ce moment il se ment à lui-même. Suki a reussit à semer un certain doute à lui, plus qu’à n’importe quel moment, et pourtant elle est dur sa carapace, si Suki la brise, que devra il faire ?
Impossible ! Jamais il ne se laissera faire, se faire avoir par une gamine, même si elle à un visage qui ferait craquer n’importe qui, jamais elle pourra réellement comprendre quelque chose de lui !
La petite se remit à parler à voix haute, normal. « Quelqu’un comme toi », une personne comme son père, Kyo louche légèrement ailleurs quand elle arrête de parler. Au fond de lui, il admire l’optimiste de la petite…

[Anw, c'est mignon d'avoir répondu, même dans la fatigue <3 Pour ma pars j'ai craqué vers 22h15 lol n__n" Mais bon au moins c'est une bonne nouvelle au reveil]

Dans ses confessions, Suki n'avait pas vraiment fait attention aux gens qui l'entouraient. Après tout, normalement, toute personne étant présentes ici avait perdu quelqu'un, sinon que ferait elle dans un cimetière, surtout dans celui quoi, ce n'est pas comme si une rock star y était enterrée. De cette manière, la jeune fille n'avait pas prêter attention aux passants, car après tout s'ils étaient là, c'est qu'ils pouvaient bien comprendre ce que ressentait la petite fille, et puis après tout, qui pourrait se moquer de quelqu'un qui parle à une tombe? Il n'était pas difficile d'imaginer la peine que l'on pouvait ressentir à la mort d'un proche.

La Serdaigle s'en souvenait parfaitement. Il y a un an, a cette période de l'année, la jeune s'en allait pour voir sa chouette, car elle n'avait pas reçue comme à l'habitude du lundi, une lettre de ses parents. Espérant alors qu'elle se soit arrêté à la volière, elle avait alors trouvée la lettre tragique de sa mère annonçant la nouvelle. Suki n'y avait pas tout de suite cru. Elle s'était assise et avait réfléchit. Et, par la suite, elle avait pleurée. Par chance deux de ses amis étaient passés par là et l'avaient réconfortée au mieux. Il n'empêcha pas cette semaine de misère où elle n'était pas sortit. Comme une petite fille si innocente pouvait elle subir ça, à son âge? Le destin avait cruel avec elle et rien que cette semaine, elle avait perdu le goût de vivre. Guérissant finalement, elle avait reprit les cours, mais n'était plus motivée. Il avait neigé le jour où elle avait reçue cette lettre. Et le temps d'aujourd’hui était bien blanc, une vrai tombée se préparait. La preuve que toute chose pouvait être symbolique, et désormais, la neige représentait à la fois une mauvaise nouvelle et la mort, car en Asie c'était la blanc qui la caractérisait, remarque, tout comme le repos.

Ayant un peu mal aux genoux, elle se mit en tailleur, observant l'image de son père actuel. Rien qu'une tombe de marbre, gros foncé. Quelle triste image pour de si bons souvenirs. Les cimetières anglais n’étaient décidemment pas beaux. La jeune fille se dit qu'elle ferait une note dans son testament pour préciser qu'a sa mort, on l'entière au Japon. Au moins elle serait chez elle.

Tranquille et nostalgique, la gamine semblait à cet instant plus grande, du moins dans sa tête, extérieurement. C'était bien là la seule chose qu'avait apportée la mort de son père, un peu de maturité. Oh bien sûr, on ne pouvait pas la voir, car Suki la gardait précieusement en elle, mais tout de même, elle n'était pas aussi "jeune dans sa tête" qu'on pouvait le croire. Elle aimait juste être comme elle est, libre et profitant de la vie. Si elle avait tenue à un décès, elle tiendrait à tout, du moins, c'est ce qu'elle pensait... Pourtant n'importe qui d'extérieur et la connaissant bien aurait pu dire qu'elle n'était pas remise; et c'était vraie; elle gardait toujours cette tristesse en elle, mais franchement, n'était ce pas normal? On ne guérissait jamais de la perte d'un proche, sauf rare exception. Evidemment, Suki étant la petite fille la plus joyeuse d'Angleterre, on aurait pu se dire que ça serait le cas, mais non, pas encore.

Plongée dans ses pensées, elle fut "réveillée" par la sensation d'une présence pas loin derrière. Elle l'avait sentit d'avant mais pensait que cette personne allait partir. Apparemment elle restait là. Peut être que la tombe qu'elle venait voir était juste en face de celle du père de Suki? Rah non, ce n'était pas ça. La jeune fille se sentait fixée. Elle aurait pu se retourner, mais fut prise un instant de la peur que ce soit sa mère, qui l'aurait rejointe après sa réunion. Dans ce cas là, elle ferait mieux de faire comme si elle ne l'avait pas vu, sinon, elle comprendrait son gêne. La petite fille n'aimait pas vraiment que sa mère l'entende parler à son père intimement, après tout, chacun ses secrets non? Et puis surtout que la Serdaigle ne parlai pas de la même façon à ses parents. Innocemment elle dit;

-Enfin bon, tu comprends... Ce n'est pas comme si j'en parlais à maman, pas comme ça, comme avec toi...

Peut être cela allait il "chasser" maman de là, la faisait revenir pus bruyamment pour montrer sa présence. Mais ce ne fut pas le cas. N'osant même plus bouger, Suki, soupirant dans l'air glacé, un fumée blanche sortant de sa bouche, elle se dit que ce n'était pas vraiment la peine de paniquer, que personne ne pouvait lui faire quoi que ce soit dans un cimetière (elle imaginait déjà un pervers). Peut être était ce simplement des vieilles personnes qui se demandaient si elle n'était pas perdue. "Pour savoir, il faut voir". Elle réussit à tourner la tête, se tournant un peu elle même, les mains au sol.

Et ce fut Kyoschiro. Pas loin, statique, et ayant une sorte de grimace à la bouche, il était là. La miss n'en croyait pas ses yeux. Que faisait il là? Connaissait il quelqu’un qui était décédé? Sûrement l'avait il reconnu, et la question était alors, pourquoi ne courrait il pas pour l'éviter? La Serdaigle croyait savoir qu'il n'aimait pas vraiment sa présence. Mine de rien, elle fut contente de le voir, comme toujours. Ca aurait pu être n'importe qui d'autre, mais non, c'était lui, et il la regardait. La miss se leva, époussetant les saleté qu'elle pouvait avoir sur elle s'était assise par terre et s'approcha de son préfet. Elle était polie, elle n'allait pas l'ignorer, même si elle n'en avait jamais eût l'intention. Et puis, le voir à ce moment ci lui faisait quand même plaisir. Il signifiait à lui tout seul un passage entre avant - et maintenant. Sa parole glissant dans le froid, elle lui dit doucement;

-Que fais tu là Kyo kun?

[Woaw ! Mille mots ^^ J’étais inspirée !]

La petite Suki reste prés de la tombe de son père sans rien dire pendant quelques minutes, le garçon avait détaché son regard de la petite. Elle parle comme si, comme si il allait lui répondre, comme si elle lui parle en direct, comme si il était encore en vie. Son père est mort, il ne n’aurait pas cru sans avoir vu sa tombe. C’est vraiment étrange comme sensation mais il ne voit plus vraiment Suki comme avant, il l’a voit différemment maintenant qu’il sait ça. Est-ce une raison de changer soudainement d’avis ? Peut-être, qu’il commence à vouloir la connaître ? Ce n’est pas possible ça, mais il ressent comme un certain attachement qui le serre de plus en plus, même s’il se bat pour s’en défaire. Très mauvaise chose pour lui, quelconque attachement est futile.
Mais cette petite, là, elle vient de lui rappeler une chose, une chose qu’il avait oublié ou plutôt effacer volontairement de ses souvenirs. En faite, il lui ressembler beaucoup après la mort de son père, mais des événements ont qu’il a complément changer de comportement… Pas question de refaire revivre le passé !

Kyo tourne à nouveau les yeux en direction de la petite, elle venait de changer de position pour se placer en tailleur. Depuis combien de temps elle est là ? Longtemps avant qu’il arrive ou pas ? Il n’en sait rien du tout, ce besoin d’en savoir plus sur Suki commence à le peser.

Le garçon baisse les yeux vers le sol d’un air plutôt pensif et perdu, Suki est vraiment étonnante est pourtant il la connaît que très peu ? Elle n’est pas seulement intéressante, elle est exceptionnelle, oui, plus aucun doute maintenant. Bien qu’il ne croie pas vraiment au destin, le garçon a comme l’impression qu’ils devaient se rencontrer un jour ou l’autre. C’est étrange l’effet que Suki a sur lui, mais en y pensant il ne déteste pas cela, mais l’avouer serait trop dur.

La voix de la petite recommence soudainement, Kyo porte à nouveau son regard sur elle. Comme elle lui semble fragile tout d’un coup… Il ne comprit pas pourquoi elle dit cela tout d’un coup, son père lui manque c’est certain. Ou alors elle est encore bouleverser par sa mort. Naturel ou accidentelle ? Récente ou pas ? Il n’en sait rien du tout, mais le fait de savoir ça, leurs donnent un fort point commun.

L’attitude de la petite Serdaigle, lui parut brusquement changer, comme si elle craignait quelque chose ou peut-être quelqu’un. Ah ! A-t-elle remarqué sa présence ? Mince, il devrait partir avant que cela n’arrive… Il ne sait pas pourquoi mais à ce moment là, il voulait vraiment éviter de croiser un regard avec elle.
Mais seulement c’est trop tard !

Cependant Kyo observe les mouvements de la fillette sans avoir la moindre réaction, le moindre geste, ni la moindre parole. Il la regarde simplement.
Suki se lève en dépoussiérant ses vêtements et elle vint jusqu’à lui. La petite s’dresse a lui avec une question, d’une extrême politesse cette fillette, le garçon ne s’en plaint pas au contraire c’est une qualité qu’il apprécie.

Quelques secondes s’écoulèrent sans qu’il eut donné de réponse à la demoiselle, c’est quand enfin il revint à lui laissant ses souvenirs ou pensées de côté. Sans montrer quelconque sentiment, a si, peut-être une certaine gène. Wah ! Suki a vraiment des pouvoirs extraordinaires !
Kyo ouvrit enfin la bouche et parle doucement à la jeune fille.

- Oh ! Je… J’étais venu voir mon père !

Pour devrait il mentir, de plus il déteste le mensonge, ce serait un comble pour lui de ne pas dire la vérité à une petite fille. Et puis, il n’a pas honte de son père même si c’était un né moldu, c’était son père, malgré l’affront qu’il a fait à sa mère…
Kyo pose les yeux doucement en direction de la petite, son regard affiche une mine inhabituel comme s’il voulait dire à Suki qu’il est désolé d’être là. On peut dire qu’il est passé au mauvais moment, et de plus il a écouté tout ce qu’elle à dit du moins depuis qu’il est arrivé. Mais ça, elle n’est pas vraiment obliger de le savoir, si ?!... Il se tut comme pour laisser la libre parole à Suki!

[Même que Suki quand elle te saute dessus c'est comme ça ;D]

Le silence régnait. A quelques instants, le vent soufflait sur eux, glacé. On sentait facilement l'hiver qui se rapprochait, au malheur du visage de la petite fille, trop facilement asséché par le froid. Pourtant celui ci n'annonçait pas que des mauvaises nouvelles; il pouvait également signifier, Noël, vacances, cadeaux... Tant de mots qui symbolisaient énormément de choses pour pleins d'enfants mais qui semblaient désormais si vide pour la Serdaigle. Depuis l'année dernière, tout ce qui était joyeux ou familiale s'était vu rallongé de "sans papa"; comme, "Noël - sans papa" ou même "vacances - sans papa". Et encore des centaines de termes de la même sorte qui encraient définitivement la séparation de l'époque d'avant et d'aujourd'hui. Mais la miss s'y était fait. On se fait à tout.

Attendre silencieusement que Kyo lui répondre suggéra à Suki qu'il réfléchissait à "une excuse". Quelque chose à dire pour justifier sa présence quoi. Pourtant il n'en avait pas besoin. Le garçon était quelqu'un d'assez franc et un simple "Parce que" aurait suffit à la petite, qui se demandait ce à quoi il réfléchissait. A elle? D'ailleurs, était il là depuis longtemps? A en croire ses minces souvenirs made from son subconscient un petit peu oui. Ah! C'était assez gênant alors de penser qu'il aurait pu l'entendre parler de lui. Peut être même mettait il du temps à répondre car il était perplexe de l'avoir entendu parler de lui. Trop de pensées en trop de minutes. La petite fille grimaça et arrêta ses songes car elle se dit qu'après tout elle ne saurait jamais. Et il parla. Elle leva la tête pour mieux le voir.

Il était là pour son père? Suki réalisé qu'elle ne connaissait pas grand chose de la vie extérieur de son "sempai" à commencer par ses parents. Remarque ce n'était pas tellement sa faute, car même si elle n'avait pas demandé, elle savait également qu'elle n'aurait pas eût de réponse si elle avait osé. Pourtant, cette réponse là, elle l'intrigua. Comme était son père? Etait ce lui qui lui avait donné ses traits asiatiques? Etait il bon ou plutôt comme le père de Suki? Qui était il? Le connaîtrait elle un jour? De nouveau beaucoup de questions en peu de temps. La petite n'a pas été envoyée à Serdaigle pour un rien, a vrai dire, elle avait un réel instinct de déduction.

Pourtant...Pourtant il ne semblait pas y avoir beaucoup de monde dans le cimetière. La Serdaigle se retourna et regarda l'ensemble de l'endroit qui par chance n'était pas extrêmement grand et surtout qui avait une surface plate. Que des tombes...C'était bien malheureux. Ah si, une grand mère au loin...Mais rien d'autre. Encore moins d'homme qui avait la quarantaine, ni même la trentaine. L'idée que le père de Kyo soit mort bien alors à l'esprit de la miss. Quelle horreur! Non! Il ne pouvait pas...

Suki, écarquillant les yeux regarda de nouveau Kyo, mais quelque chose avait changé. Il n'y avait plus aucun doute, son comportement, sa présence ici et désormais cet air qu'il avait au visage..."Alors Kyo kun lui aussi n'a plus de papa..." Cette idée lui offra une désagréable envie de pleurer, très forte. Pourtant elle n'allait pas se lâcher, pas ici, surtout, pas devant papa. Mais elle avait désormais tant de peine!! Comment pouvait il vivre avec cela? Ah oui...elle aussi elle le vivait. Pourtant à cet instant elle l'avait totalement oublié. Jusqu'a maintenant; et là elle se dit qu'il avait cela de plus en commun. Inutile de dire que cela rendit plus fort le lien que la petite fille sentait déjà avec son préfet. C'était comme...un lot de consolation.

-Oh alors...

Elle haussa les épaules, baissa la tête, fronça tous ses traits pour retenir sa tristesse en masse. Elle était gênée aussi, ce qui la faisait buter pour parler.

-C'est euh... Je suis vraiment désolée pour toi Kyo.

Bien sûr si a ce moment elle n'avait pas refouler ses pulsions elle lui aurait sauté dessus en criant "Pauvre toi!! Tu me fais beaucoup de peine!! C’est fou que ça te soit arrivé aussi!! Ne sois pas triste ou je le saurais aussi hein! ><". Mais pour l'instant, elle n'avait qu'une pensée triste "Sempaï..." Elle ne pouvait rien faire et ça la rendait encore plus folle de chagrin. Heureusement, elle avait un deuxième lot de consolation; Son papa avait finalement vu qui était Kyoschiro désormais.

Le garçon observe les mouvements de la petite fille, tourne d’un coup à droite, à gauche, elle cherche quelque chose ou quelqu’un. Non ! En fait, elle à mal comprit les paroles du jeune homme… Lui aussi, son père est mort, pas la peine de le chercher plus longtemps, jamais, elle ne trouvera. Même si la petite Suki avait put voir sans faire attention la tombe du paternel du Serdaigle. Jamais elle aurait put se douter dans leur lien familial, pour la simple est bonne raison que le jeune homme n’a jamais porter le nom de son pére mais celui de sa mère.
C’est peu banal, mais ces sang-purs, ont pas voulut que leurs fille change de nom pour un né-moldu, au bien sur, il voulait pas n’ont plus voir Kyo entrer dans leurs famille mais Anna, la mère de Kyoschiro ne leurs à pas vraiment laisser ne choix. C’est à causse d’eux d’ailleurs que l’attitude à brusquement changer en si peu de temps.

Suki ayant comprit comme le paternel du jeune garçon est décédé, réagit un peu excessivement à son goût. Il n'aime pas trop cela soudainement, pendant un court instant il eut l’impression qu’elle allé se jeter sur lui. Mais on dirait bien que la petite avait prit ses paroles aux sérieux la dernière fois, un regret ? Non, pourquoi, il sait très bien ce qu’il veut, garder ses distances avec cette gamine, même s’il est clair qu’ils sont quelques points communs. Kyoschiro se force à penser à un affreux hasard, et puis la fillette est loin de comprendre la relation qu’il avait avec son père. Très loin !

« Désolé », personne, n’est désolé pour lui, ou encore de la mort de son père, à vrai dire tout le monde s’en fiche. C’était un meurtre et pourtant tout le monde s’en fiche, c’était un traître, alors peut importe qu’il soit mort. D’ailleurs, il lui est clairement interdit de venir ici, mais peut importe.
Même sa mère, l’a oublié, celui qui était son mari…

Le préfet avait glissé es yeux vers le sol pendant le court instant ou Suki avait parler. Il relève doucement le regard vers elle en la fixant.

- Hm…

Lui n’est pas désolé, du moins c’est ce qu’il pense, son père était destiner à mourir pour s’être marié avec sa maternel… Il était stupide !
Kyoschiro d’un regard posant, reprit sa voix brutale habituelle, celle qu’il à eut en voyant pour la première fois Suki.

- Petite ! Je n'ai rien contre toi, mais tu devrais arrêter cette stupide fixation !

Il faisait rapport à sa façon qu’elle à de s’imiser dans son quotidien, de parler de lui à son père défunt et aussi qu’il la rencontre partout. Tout compte fait, il est ravi d’avoir entendu cela, ils vont pouvoir mettre les choses au clair. Il ne veut pas d’elle, et n’en voudra jamais.
Mais si elle est intéressante, ce n’est encore qu’une gamine, plus vite il sera débarrassé d’elle, mieux cela sera. Le garçon regrette plus que tout de s'être adoucit pendant quelques secondes avec elle.

- Cela ne sert à rien, peut importe comment tu pense que je suis, je le serais jamais!

Là, a ce moment précis, il aurait du partir, et la laisser réfléchir...

La tristesse de Suki était sans fin, et elle n'avait alors en tête que l'image de Kyo découvrant tout comme elle la mort de son père; elle voyait son visage, comprenait sa réaction, ressentait ses sentiments. Comme si elle avait été là avec lui à ce moment là. La perte d'un proche était quelque chose de vraiment difficile que personne n'aurait du à supporter, encore moins des enfants. Mais l’homme était mortel et depuis le début des temps.

Seulement voilà, à peine sa peine, sa compassion, son chagrin dévoilés à l'adresse de Kyo, celui ci redevint...Et bien celui qu'il a toujours été avec elle. La petite s'était aussi étonnée de le voir presque sympathique rien qu'un moment. Mais une fois de plus c'était une lueur d'espoir. Un jour, elle y croyait fort, il serait toujours sympathique avec elle. Un autre jour encore, il sera content de la voir. Une fois même ça sera lui qui la cherchera pour la voir. Quoi? On peut bien rêver. Mais autant le dire, ça, Suki en était vraiment sûre au fond d'elle même.

Après un "Hm" bien déplaisant, Kyo lui avait dit d'un ton similaire qu'il fallait arrêter sa "fixation". Quoi!? Quelle fixation? Lui? Au moins il n'avait "rien contre elle". Mais même. Il ne pouvait pas lui dire ça, car elle lui avait déjà précisé qu'elle ne lâcherait pas l'affaire. Ca jamais. Autant creuser sa tombe à côté de celle de papa. Ce qui fut déplaisant et qui fit grimacer la jeune fille c'est cette détermination qu'il avait au visage soudainement, toute prête à se débarrasser d'elle. Passant de la tristesse à l'agacement elle sera les poings et dit;

-Non!

Ce n'était pas dit d'un ton méchant, disons, tout aussi déterminé que celui de Kyo. Ah, il croyait encore pourvoir lui échapper? C'était impossible...Suki avait, a, et aurait besoin de lui. Et puis surtout que lâcher prise n'était pas son style.
Alors qu'il lui sortit une fois de plus sa phrase type du "je ne saurais jamais comme tu crois que je suis" elle lui dit, d'une petite voix à la Suki.

-Ben... Je peux t'aimer aussi comme t'es. Du moment que c'est toi alors...

Il pouvait bien tourner magie noir la petite serait toujours derrière lui. Elle l'accompagnerait dans ses choix car il fallait bien réaliser qu'elle ne l'avait pas choisis pour ce qu'elle pensait qu'il est, mais pour Lui. Il peut être ainsi ce qu'il veut, ça ne change rien pour la miss!

« Non » ? Quoi ? La fillette semble s’énerver sur le coup, a vrai dire, il s’attendait pas cette fois qu’elle réagisse comme cela. C’est plutôt lui qui devrait être agacé, très bien, cette fois il va ne pas s’énerver. Non, il ne faut pas, surtout dans un endroit pareil.
« Je peux t'aimer aussi comme t'es. », arf ! Mais c’est de plus en plus n’importe quoi. Kyoschiro pousse un très long soupire en fixant la petite fille, vraiment énervante même si cela peut donner un côté attachant, Kyo lui ne se fera pas duper par cette gamine.
Elle veut quoi, exactement ? Qu’est ce que lui veut ? Il ne voit vraiment pas pourquoi elle un certain ou quelconque rattachement avec lui, alors qu’ils se connaissent depuis si peu de temps.

- Saky… Euh… Suki, je…

Bon mieux tout reprend à zéro, décidément cette bouille à décidé de la perturbé jusqu’à l’épuisement. Devait-il agir en conséquence, comme lui avait pensé dans les toilettes. Suki n’est qu’une petite fille devait il faire une action brutal pour lui faire comprendre une fois pour toute que cela ne sert à rien de vouloir l’aimer. Parce qu’il la refuse, il ne veut pas d’elle, jamais il ne l’aime ra. Pourquoi elle s’accroche comme cela à lui ? Mais y a-t-il seulement une explication à tout cela ?

- Hm… Qu’est ce qu’il faut que je fasse ? Que faut il que je fasse, pour que tu arrête ce cirque… Dit moi, … !

Autant cette fois, elle peut dire clairement ses attentions, le garçon n’attend que cela. Il ne comprend pas du tout ces réactions ni ces attentions envers lui. Pourquoi croit-elle avoir besoin de lui ?...

- Pourquoi tu as besoin de mon aide, comme tu dit ?!!

Cette fois on peut dire que le préfet en n’a vraiment marre de cette situation, s’il pouvait comprend la jeune fille cela serait beaucoup plus simple. Etre comme cela avec elle, semble être le chemin le plus court pour qu’elle arrête tout ceci !
Même s’il peut comprendre en parti qu’elle soit perturber par la mort de son pére, mais ce qu’il ne comprend pas, c’est pourquoi lui, pourquoi lui en particulier ? Il y a beaucoup d’autres sorciers sur cette terre, bon sang !

Saky...C'était bien marrant cette façon qu'il avait de retenir son prénom ainsi. Si ça continuait elle finirait bien par s'appeler de la sorte d'ailleurs. A la suite du "non" de la miss, Kyo sembla une fois de plus presque vulnérable, butant sur le prénom de la Serdaigle. Mais comme Suki avait pu le remarquer, le garçon était assez du genre "méchant - gentil - méchant", ainsi, elle savait déjà qu'il allait retourner sa veste dans peu de temps. Ce qu'il fit. Et elle ne l'en blâma pas. Le pauvre sembla alors à bout de nerfs. Il craquait. Décidément la nippone avait de quoi énerver un régiment.

Que faire? Il n'y avait rien... La petite fille n'avait jamais imaginé, prévu, de plan B! Vraiment jamais, elle n'avait envisagé de laisser tomber. La seule solution pour lui était de l'accepter...Cela semblait impossible mais la Serdaigle y croyait fort. Il pouvait l'accepter, et en dépit de tout ce qu'il pouvait penser, les deux enfants étaient "compatibles".
A son tour d'être gentille - sensible; la miss tendit les paumes vers le ciel signe d'une solution, d'une impuissance;

-Il n'y a rien Kyo kun... Rien pour te débarrasser de moi... Tu dois juste m'accepter. Je ne suis pas là pour te faire du mal!

Pour l'instant oui, elle lui usait un peu les nerfs, mais il était carrément clair que l'influence de la fillette sur le garçon ne serait que positive. Il ne pouvait en être autrement. Suki était comme une aide envoyée du ciel pour remettre Kyo sur le bon chemin. Doucement mais sûrement. Cet instant était très important pour le garçon et on pouvait même dire que tout ce jouait. Accepter ou refuser une aide, telle était la question...Oh bien sur si on laisse le choix à Kyo on se doute de l'issu de cette conversation =) C'est pour sa que Suki à alors le droit à une plaidoirie.

-J'ai besoin de toi... Parce que...

Remarque, cela semblait plus dur désormais qu'elle était au moment M. Combien de fois elle avait su se l'expliquer, l'expliquer à son père...Elle était tellement sûre d'elle même et pourtant maintenant... Elle tenta.

-Parce que maintenant que je n'ai plus papa... Jme sens... Plus seule... J'ai besoin de quelqu'un et...

Elle baissa la tête. Beaucoup trop hésitant à son goût. Elle en avait presque du mal à respirer.

-Et je t'ai choisis...Parce que! Parce que...je me suis reconnue en toi, quand même. Je sens que si je ne m'accroche pas à toi, je vais vraiment finir comme toi, totalement...Désinvolte. Et puis je crois aux "liens"... Regarde, est ce que je me suis trompée? Je suis bien sûre maintenant que non. Ca serait une coïncidence que nos deux pères soient morts? Je ne crois pas.

La petite fronça les poings. Elle allait finir par se détester. A être si indécise Kyo pourrait croire qu'elle ne croit pas en ce qu'elle dit, ce qui est si faux! Elle en avait une foi imparable en ses arguments. Voilà, tout était fichu, et s'était sa faute... Elle desserra les poings. Argumentation à revoir... Tête baissée elle n'osa plus rien dire.

« Il n'y a rien Kyo kun », Bien qu’en apparence Suki ressemble à une petite fille, l’envie de l’étrangler sur le coup de l’énervement à traverser assez souvent l’esprit du Serdaigle, ces temps-ci. Lui qui réprime la violence, cela serait vraiment un comble d’agir de la sorte, bien que à leur dernière rencontre, le garçon à mal réagit, certainement… Non, il ne veut pas de mal à le petite, tout ce qu’il désire, c’est qu’elle le laisse tranquille. C’est évident, il y a quelque chose ! Les mots de la fillette ne font que l’énerver, avec son air innocent, se prendrait tel pour ange, elle pense avoir le droit de faire tout cela avec lui. Elle le pense, puisqu’elle le fait. Mais à t’elle seulement penser aux conséquences, Kyoschiro à un sérieux doute de ce côté-là.
En écoutant la suite de la petite voix, le préfet, fit un nouvelle grimace, il commence à croire que cette fille est seulement née pour faire de sa vie un enfer. Plus le temps passe, plus il se sent décourager, peut-être que s’en arrivera à un point ou devra faire surgir la part, la plus sombre en lui. Bien sur, on peut éviter cela, lui il ne veut pas, certainement Suki n’ont plus, tout les deux ils ne veulent pas que cela se passe pas. Il suffirait que la petite, parte…

L’acceptez ? Une voix intérieur de Kyo ricane haut et fort, pauvre gamine, elle n’a rien comprit, elle ne comprendra donc jamais. Il n’a pas était assez clair, si, pourtant si !
Jamais il ne l’acceptera quoiqu’elle fasse, peut importe les efforts qu’elle fera. Ne sait-elle pas, que perdre, ou la défaite n’est pas dans le vocabulaire de Kyoschiro. Peut importe qu’il est un quelconque point commun ou même plusieurs. Il ne serons jamais, jamais, compatibles. Suki a nourrit de faux espoirs, Kyo n’est pas la personne qui lui faut et le sera jamais.

Besoin de lui ? N’importe quoi, elle veut quoi savoir comment devenir insupportable et arrogant en seulement deux leçons. Elle délire complètement cette pauvre petite, pourtant elle n’ignore pas la personnalité du garçon, non, ces derniers jours elle la traquer. Elle sait donc comment il est avec les autres !
Tout ce qu’elle veut c’est une sorte de grand frère ou de parrain, mais malheureusement pour la petite Suki, le Serdaigle n’a jamais eu l’attention de jouer les baby Sitter, ou encore les papas remplaçants. Est elle aussi au courant que la sociabilité n’est pas vraiment le truck de Kyoschiro.

Il n’a rien depuis qu’elle à commence ce discourt absurde, pas un mot, pas un geste, il a fait que l’écouté et l’observer. Ce n’est pas qu’il veuille lui brisé tout ses espoirs mais il en n’a aucuns pour que le garçon change d’avis. Peut-être que la fillette pensait pouvoir l’avoir avec cette dernier plaidoirie désespérer. Kyo un certainement un peu naïf mais pas à ce point, aucun attachement avec lui sera possible. Il s’est trop radoucit ces derniers temps, il a fait beaucoup trop d’erreur !

Le préfet se décide à bouger un peu, il n’a pas non plus un cœur de pierre c’est certain. Mais la petite Serdaigle se trompe, elle n’a pas put se voir en lui, pourquoi pense t elle qu’elle finira comme lui ?
D’ailleurs il ne comprend pas ce qu’elle veut vraiment dire pour là !
Le jeune homme s’approche légèrement de la tombe du père de Suki puis se retourne à nouveau vers elle, c’est enfin, qu’il reprit la parole.

- Ce n’est pas une coïncidence… Contrairement à toi, je n’aime pas mon père ! Mais là, n’est pas la question. Arrête un peu de dire n’importe quoi, cela devient vraiment fatiguant. C’est pas de ma faute si ton père est mort, je n’est pas l’attention de t’aider comme tu dit. Nous sommes très différents, que tu le veuille ou non ! S’il faut que je sois réellement méchant avec toi pour que tu comprennes, c’est ce que je ferais… Mais je pense que cela serait une erreur.

Employer le présent, idiot! Le garçon détourne le regard de la demoiselle en regardant plus loin dans le cimetière. Et dit plus doucement et moins froidement cette fois.

- Tu ne peux pas être comme moi, ou me ressembler juste un tout petit peu… Et je ne peux pas t’aider ! Je te dirais pas que je regrette petite, car cela serait mentir.

Suki n’a aucune idée, de pourquoi il réagit comme cela certainement. Kyo n’était pas aussi froid auparavant, il n’y pas que la mort de son père qu’il l’a changé, c’est quelque chose de bien pire qu’elle est loin de se douter. Le jeune McIan, ne pense pas avoir fait changer d’avis la petite, en faite, tout cela ne sert strictement à rien. D’ailleurs peut-être que seulement les actions pourrons faire comprendre une fois pour toute à Suki qu’il n’a pas ce qu’elle cherche. Qui sait peut-être bien que le garçon choisira le mauvais côté de la magie, a prés tout, cela serait beaucoup plus simple pour lui…

[Hj; Tu sais, ma Suki existait déjà...D'un autre forum. Je l'ai fais naître là bas et sa dernière action/ son dernier topic à été celui où son papa est mort. Ca prouve bien que c'est vraiment un hasard que nos deux perso n'aient pas leur père! Une coïncidence, un lien ~Dad is gone...[Ou] 261117

]

"Arrête un peu de dire n’importe quoi..."...De dire n'importe quoi, de dire n'importe quoi...Arrêtes! Les mots résonnent dans l'esprit de la fillette. La vérité était alors "n'importe quoi"? Ses sentiments et ressentiments également? Chacun son avis...et pourtant ça faisait mal au coeur. Attaque numéro un, première rempart fragilisée.
"Je n’ai pas l’attention de t’aider"...Deuxième attaque. Première protection détruite; le coeur de la petite est à vif, et rien de ses nombreux "Il ne pense pas ce qu'il dit" ne la réconforte ou ne la convint. Elle même n'y croit pas. Elle n'y croit plus. Il ne pouvait pas dire ça... C'était l'évidence même, il avait chacun besoin de l'autre, et sûrement plus que lui pouvait l'imaginer. Renier sans arrêt ne servait strictement à rien, ou plutôt, servait à effacer l'évidence même petit à petit. Suki était là pour lui montrer et pourtant sa tache semblait corrompu. Kyo semblait plus fort qu'elle aujourd'hui, mais ce n'était pas si impressionnant, car tout d'abord nous étions dimanche, et deuxièmement nous étions au cimetière. Inutile de préciser que de perdre contre les arguments du garçon à chaque réplique lui faisait honte.

"Nous sommes très différents, que tu le veuille ou non !" Ah, ça encore c'était son avis. La petite fille ignore bien comment était Kyo auparavant, mais elle avait en contre partit bien déchiffré qu'il y avait une frontière entre son passé et aujourd'hui, ce qui supposait un changement de personnalité. Et que celle ci vienne du décès du père du préfet ne l'étonnerait sûrement pas... Peut être l'aimait il au fond un peu. Peut être était il déçu de lui, et ce serait pourquoi il serait envers les gens extérieur si empathique... Car ce sentiment asocial n'était pas né de rien, c'était sûr. Généralement il venait de la volonté inconsciente de la personne de se forger une carapace. Peut être même que Kyo avait vécu trop de mauvaises expériences pour vouloir s'ouvrir de nouveau au monde.

Les deux camarades pourraient bien être très différents ou non cela ne changerait pas grand chose, car l'on trouvait de très grands avantages des deux côtés. S'ils étaient pareils, ils pouvaient partager les mêmes passions, discuter des mêmes choses, être sur la même longueur d'onde... Alors qu'être différents leur permettrait de se compléter, ce qui est un enrichissement incontestable, c'est sûr.
"Et je ne peux pas t’aider ! " C'était une fois de plus son avis...Apparemment les deux Serdaigles étaient plutôt différents, du moins sur ce point de vue. Tant mieux; essayer de comprendre l'autre est la plus grande des qualités. Suki essaya. Soit il ne pouvait pas car il la détestait vraiment, soit il n'avait pas le temps pour elle, soit il ne savait pas comment faire... Dans tous les cas il se braquait facilement à son propre goût. Après tout on se fait à tout, une fois de plus.

"Je te dirais pas que je regrette petite, car cela serait mentir". Il ne regrettait pas? Il ne regrettait pas... Sur chaque point de vue, il semblait réellement la détester. Alors pourquoi avait il montrer certains moments de faiblesse gentille? Pourquoi lui avait il donner des faux espoirs? Pourquoi, si elle l'insupporte tant il ne... A oui... il essayait de se débarrasser d'elle. Et de toute ses forces. [D'une voix perdue et faible]

-Eh bien...

La miss savait qu'elle avait "une mission". Sa mission. Mais à ce moment là le désespoir avait prit place. Chacune de ses barrières étaient tombée et elle était à nue face au rejet de Kyo. Et elle n'y pouvait rien. C'est alors qu'elle sentit l'impuissance montée en elle, la peur, et l'inexactitude de sa folie perdue, formant une boule en elle, rouge sang. Ses joue rougirent, sa nuque chauffa, dégageant une quantité masse de chaleur. Elle ne pouvait juste plus rien faire face à ce garçon puis ne voulait pas d'elle. Grand désespoir dans un maigre corps. Qui a dit que Suki avait des ressources inépuisables? Certainement pas elle mais désormais elle était à bout.

Comme un volcan prêt à exploser, la jeune fille était rouge. Rouge de honte de colère de déception, de tout. Son geste fut alors simple; Contractant tous ses muscles, elle marcha droit vers la tombe de son père, Kyo n’étant pas loin à côté, le poussa, non fortement, elle avait trop peur de forces, en disant;

-J'ai compris.

Après l'avoir poussé, car le garçon n'étant pas sa destination réelle, elle s'assit alors de nouveau à côté de la tombe de son père, enfonçant son visage pivoine dans ses bras, se sorte à ce que l'on ne voit plus. Assise dans cette position, elle dit alors d’une voix étouffée mais forte;

-Vas t-en.

C'est Kyo qui devait être content dit donc. Sûrement fêterait il sa victoire le soir même avec ses rares amis autour d'un bière au beurre dont tous les sorciers raffolent.
Dire que sa réaction est excessive? Non. Elle avait littéralement l'impression que tout son monde s'écroulait. Et ça, elle ne l'avait pas prévu.

Le garçon avait bien dirigé ses mots à l’attention de la petite fille, cette gamine le colle de bien trop longtemps à son gout. Il voulait la chasser certes, c’est ce qu’il voulait plus que tout, sa vie et déjà assez complexe comme cela, il faut que cette gamine en rajoute, encore, et encore. Peut-être que c’est déloyal, la gamine semble beaucoup plus faible que d’habitude, elle parle beaucoup moins. Ni le lieu ni l’endroit pour entamer une nouvelle dispute, c’est vrai il le reconnaît. Kyo n’a pas envie non plus que cela se déroule comme dans les toilettes des garçons, pourtant c’est bien partit pour… Cependant Suki n’est pas là, elle est absente, ses arguments sont de plus en plus faibles au fur et à mesure des secondes. Qu’est ce qui à changer ? Lui ou elle ?...
La voix résonne petit à petit dans la tête du garçon, c’est quoi ce ton décourager ? Abandonnerait-elle ? Ou seulement une ruse ? Car le Serdaigle l’a remarqué malgré son plus jeune âge, Suki est plutôt quelqu’un de réfléchit et mure pour son âge. Certaines la seule qualité qu’il apprécie peut-être, non, il y a aussi sa franchise…

« J’ai compris ! », ah bon, aucune contradiction dans le regard de la petite, cela semble tellement irréel aux yeux du garçon. Elle lui donne raison après tout ce qu’elle a fait ? Mais pourquoi ? Sur le coup, Kyoschiro ne comprend pas trop, alors il à gagner. Cela semble si simple, il devrait être ravi, oui, ravi, et pourtant il n’en tire pas une grande joie spéciale. Le préfet se contente d’observer la fillette avec un drôle d’air, cette fille, ce n’est pas Suki.

La gamine le pousse tout d’un coup, et s’assoit prés de la tombe de son paternel, en lui criant presque de partir. « Vas t’en », les mots raisonnent à nouveau en Kyo, ce n’est pas vraiment une invitation, c’est un ordre. Elle ne veut plus le voir, l’aurai t il vraiment blesser cette fois ci ? Pourquoi cela marche maintenant et pas avant ?! Très bonne question !
Suki abandonne donc la partie, soit, cela lui va très bien, maintenant, il est débarrassé d’elle. Il n’aura plus cette gamine collé aux basques, tant mieux, oui, il est ravi qu’elle est enfin réalisé qu’elle n’avait rien à avoir avec lui. Ils sont extrêmement différents, tout ceux-ci n’était que hasard et coïncidences.

- Avec plaisir !

Mince ! Pourquoi à t il rajouter cela ? Il aurait du se taire… Rajouter quelque chose avant de s’éclipser c’est comme dire, je suis désolé je ne voulais pas dire cela… Non, non, espérons que Suki prendra ça mal et sera encore plus désespérer et le détestera encore plus… Kyo détourne le regard de la petite, mais tout de même, ce n’est pas vraiment un endroit pour une demoiselle. Le garçon repart en tournant les talons ne montrant aucun signes comme quoi il regrette, car il pense que ce n’est pas du tout le cas, oui, ce n’est pas le cas.

Enfin ! Il est débarrasser d’elle, il ne sera donc pas sortit pour rien aujourd’hui. Quelle belle journée !
Tout semble si parfait alors, pourquoi il s’arrête soudainement de marcher ? Juste devant elle ?... Pourquoi elle est là ? Seulement à quelques pas de celle du père de Suki.
« Yuki Maaski », Kyoschiro baisse alors les yeux sur la tombe de son propre père, aurait il honte de se que son fils est devenu ? Parce qu’il à abandonner tout ce qu’il lui à apprit ? Peut-être mais qui abandonner l’autre avant, voilà la vrai question, ce n’est pas Kyo qui est en tord, jamais.
Le garçon laisse seulement une grimace et une très profonde impuissance, revenir ici, c’est une erreur, plus jamais il y mettra les pieds. Tout le monde à oublier qui était son père, seulement lui, il ne l’oubliera pas.

…seulement il aurait du mourir à un moment ou un autre, le seul regret, c’est que son paternel soit mort des mains de sa mère… Et non, d’un crétin de la famille McIan, ils voulaient tous sa mort et pourtant ils sont rien faits.

Un froid s’empare de lui brusquement, des perles tombent petits à petits sur le sol, il pleut ! Kyo lève doucement les yeux vers le ciel et retombe sur la tombe dont personne ne souciera jamais. Le garçon reprit son chemin pour quitter les lieux et ne jamais remettre les pieds ici !

Après la très forte invitation de la jeune fille destinée à Kyo de quitter les lieu, elle avait re lâcher ses traits, alors très calme. Il y a un instant elle se sentait prête à exploser, ou a fondre, voir à se fendre en deux... Un vrai malaise. Et elle avait explosé, enfin, pas de la manière à laquelle elle pensait exploser. Personne n'était mort, elle avait à peine poussée de sa petite force Kyo et s'était assise. Désormais elle était calme, trop calme. La mélancolie s'infiltra tel un virus, doucement, sur son visage. Son explosion avait été la plus qu'il soit, mais le bruit et le désordre ne font pas l'importance de celle ci. En effet, l'effet pouvait généralement plus étendu sur les personnes qui ne disait rien.
Exemple. Il y avait les personnes A et les personnes B. La personne A est la folle furieuse qui hurle sur la pauvre caissière qui lui refuse un bon de réduction, et les personnes B, cette caissière, qui ne dit rien, et qu'un jour, plombe tout le monde dans la superette.
Suki pensait être plus de ces personnes ci, les B, mais à croire qu'une autre catégorie...Un qui consistait à, juste abandonner et se relâcher.

Bien sûr, envisager, rien qu'un instant, que Suki aurait abandonné était stupide. La gamine était bien trop têtue pour cela. Pourquoi alors? Disons concours de circonstances. On était dimanche. Elle était au cimetière. Elle avait essayé de convaincre Kyo et avait échoué. Elle se sentait plus faible que tout, et il l'a achevé. Il ne voulait vraiment, profondément pas d'elle, à ses dires. Dur coup au moral. La petite ne disait plus rien. Se connaissant bien, elle savait qu'elle se remettrait, mais en combien de temps cette fois ci? Elle avait perdu papa, avait choisis quelqu'un qui comblerait son manque, mais cette personne ne voulait pas d'elle. Le destin se riait d'elle; il voulait apparemment qu'elle reste seule avec sa tristesse pour l'affronter seule, et non qu'elle se remettre. Parfois, la Serdaigle détestait réellement la vie.

Après un attendu "Avec plaisir !" du garçon, la petite avait soupiré, toujours la tête entre les bras. A ce moment, elle aurait du pleurer, mais la tristesse, la mélancolie était trop ancrée. Elle n'y arrivait pas, et arrivait encore mois à croire qu'elle avait laissé tomber... Il était sûr que le moment où elle allait craquer, ça serait dur...et très long. Mais pour l'instant, elle se préoccupait de rester là sans rien dire, seule.

Kyo s'était stoppé mais elle ne le savait pas, car elle ne voyait que l'obscurité que ses jambes repliées sur elles même. Suki pensait réellement rester là, ne plus bouger durant des heures, la nuit s'il fallait, jusqu'a ce que sa mère vienne la chercher. Elle savait bien qu'elle le ferait, ainsi qu'elle la gronderait, morte d'inquiétude, mais ça ne comptait plus. Maman l'aiderait sûrement à essayer, et elle le savait déjà, en vain, de battre sa tristesse. Malheureusement un imprévu météorologique lui tomba littéralement dessus. Une goutte. Puis deux. La petite allait finir trempée, mais sans une seconde d'hésitation, Suki avait décidé de quand même rester là, quoi qu'il arrive. Elle ne voulait, elle ne pouvait plus bouger. Ses mains se resserra autour de ses jambes. Les gouttes d'eau coulèrent sur son dos, lui donnèrent peu à peu des frissons. Mais une fois de plus, rien ne comptait plus.

Une migraine ou certainement plutôt un malaise… Dans tout les cas la cadence du garçon se stoppe petit à petit. La cruelle façon de rejeter la petite Kimura n’est vraiment une chose dont il se pense fier, non, c’est carrément le contraire. Même collante et énervante, Suki reste un être humain, …et lui aussi, non ?!
Un plus un ne font plus deux chez le garçon, c’est le méga mélange dans son esprit. C’est cette fillette qui l’énerve, non, c’est cet endroit, il avait promit de plus y remettre les pieds. Que fait ‘il là ?! Bonne question, qu’il ne s’empressera pas de répondre, a vrai dire, il va même oublier délibérément sa venue.
Le jeune homme étant complètement arrêter cette fois sous son étonnement d’ailleurs. Ça fait mal, mais cette gamine à raison sur un point à propos de lui. Il n’est pas méchant, c’est seulement ce qu’il cherche à faire croire aux autres et à lui-même.
Depuis le début il a considérer la gamine comme un fardeau, un boulet…cependant il a certaines choses chez elle qui change sa façon de penser. La petite n’est pas aussi insignifiante à ses yeux qu’il le dit.
Kyo s’est légèrement tourner, les yeux figer sur l’endroit où il a laissé la gamine. Seule ?... Contre la tombe de son père, elle à l’air vraiment perdu… Une certaine image lui revint à l’esprit mais le garçon s’empresse rapidement de l’effacer. Ce n’est pas un endroit pour une petite fille, non, pourquoi reste t elle là ? Au fond de lui, Kyoschiro semble avoir la réponse. Le petit monstre de ces derniers jours lui parut si frêle ! Monstre ?!! Cela ne serait pas plutôt le mot qui le désigne lui même… Arf ! Tout le temps changer d’avis sans cesse, c’est vrai qu’il à une partie en lui un peu lunatique, cela ne serait pas un défaut ?!
Très bien, il veut bien l’aider, mais seulement il ne devra pas lui montrer, non, certainement pas. Il n’est aussi faible au point de se dire vaincu par la fillette. Le jeune homme esquive doucement un sourire, un peu triste certainement, peut-être une seconde chance. Le préfet tourne les talons pour revenir sur ses pas, la pluie ne cesse pas pour autant, non, à vrai dire, elle se fait de plus en plus violente. Cependant pour une fois il s’en fiche d’être mouillé ou d’avoir froid.
Il se place en face de Suki, les mains dans les poches, et fixe la petite plié sur elle-même sans dire un mot… Ou de moins quelques secondes ! Brusquement il se mit à parler fort pour faire réagir la gamine.

- Baka !

Les sourcils froncer sur la jeune Serdaigle, cette fois pas question qu’il la laisse ici. Etrange, non ?!
Kyoschiro continue de parler avant qu’elle ne puisse répondre quoi ce soit.

- Tu va mourir gelée, ici ! Tu n’es pas bien Suki… Bon… euh…

Cette fois le garçon s’était exprimé plus doucement. Suki est un être humain, il lui a fait certainement très mal moralement, maintenant peut-être bien qu’elle ne l’acceptera plus. Leur relation est peut-être morte, il y a une forte primalité. Le problème avec le Serdaigle s’est qu’il n’arrive pas à reconnaître ses erreurs. Et pourtant… D’une voix plus douce et soupirante !

- …Pardon, petite, je ne voulais pas… Bref ! On s’en fiche !

Il aurait plutôt cherché à se justifier, que c’est n’est l’endroit, ni son humeur, ni le moment. Mais y réfléchissant, des excuses serais stupide pour ce qu’il à dit à la fillette. Sans encore une fois attendre une réaction de la part de la petite Suki, il lui tendit la main et lui parle toujours d’une voix douce.

- Dit moi ou tu habite ! Je vais te ramener chez toi, Suki… Tu as le droit de pas me faire confiance, je comprendrais, mais croit moi je vais te laisser, ici, toute seule…

Tout cela le met drôlement mal à l’aise. Kyoschiro n’a jamais était doué pour parler, non, il préfère envoié les gens balader. Tout ce qu’il attend de la petite pour le moment c’est qu’elle rentre chez elle bien sagement. Il ne veut pas l’obliger à lui pardonner, lui, qui en veut à la terre entière…
On dirait qu’il connaît parfaitement le prénom de la petite maintenant… Il pousse une nouvelle fois dans une plainte peut convainquant mais, ce qu’il fait là, c’est seulement pour elle. Car ce qu’elle ressent en ce moment, il le comprend plus ou moins, mais cela elle n’est pas obliger de le savoir.

- Suki…

Trois fois, c’est son premier record… Peut-être que dans un futur proche il prononcera plus de trois fois sans prénom dans des phrases rapprochées.

Suki était assise. Assise dans un cimetière un dimanche. Il pleuvait. Les gouttes, avaient un impact glacé et transpercant sur elle. Pourtant elle les sentaient à peine. A quoi cela servait il de sentir le pluie? En réalité, rien ne servait à rien, et tout n'était que desespoir prolongé autour d'une misérable vie.

A ce moment là, on aurait pu frapper la fillette, la trainer par terre, la tirer par les cheveux, vraiment n'importe quoi, elle n'aurait pas réagit... Elle se sentait comme morte sur place et mis à part sa mélancolie ancrée et sa lassitude de la vie qui la menait au bord du gouffre, elle ne ressentait rien d'autre. Qui allait lui donner le coup de grace, histoire d'abréger ses souffrances? Souffrances contenues dans un corps vide d'émotions, rapellons le.

Suki n'était alors maintenant plus rien. Allons bon, ce moment était sûrement le plus dur à passer... Deux ou trois semaines comme ça et elle irait mieux...Enfin? Elle ne pensait pas reelement à son destin future à ce moment là. Elle pensait plutôt à ces semaines d'erngie gachées pour quelqu'un qui la détestait et qui avait choisit malgré l'évidence de la renier. Qu'allait elle faire alors? Où allait elle aller? Elle qui avait basé sa vie sur celle de Kyo si fortement pendant un temps n'avait plus rien désormais. Elle allait devoir tout reprendre à zéro.

Le temps, est long. Il lui paraissait long. Du moins jusqu'a ce qu'elle entende un fort et presque ennervé "Baka". Tiens. Ne lui avait elle pas dit celà le jour de leur rencontre? Peu importe. Que lui voulait il? Peut être l'assomer de nouveau de parole méchantes pour être sûr qu'elle ne revienne jamais le voir. Ah, il devait bien être aux anges Kyo, et rire d'elle de plus. Oui il avait gagné, du moins pour l'instant. Alors que voulait il reelement? La petite crue entendre une voix faible parmis les gouttes qui claquaient le sol.

La question était, voulait elle l'écouter? Il ne semblait pas arrogant dans ses paroles. Pourtant elle avait l'impression de l'avoir trop entendu aujourd'hui...Elle avait si peur de ce qu'il pourrait lui dire désormais. Son coeur était aussi sec qu'un raisin qui aurait perdu tout son jus. Elle n'avait plus de force, plus la force de lever la tête. Pourtant...elle le fit.

Trempée, gelée, le coeur brisé en mille, elle leva la tête dans un ultime effort. S'il se moquait d'elle, elle ne dirait rien, et ne bougerai pas, sinon, elle verait bien pourquoi il jouait encore avec elle. Pourquoi il s'acharnait.

Mais la tête levée elle ne vit qu'une main tendue vers elle. Quelle belle image. Un vrai rayon de lumière. Pourtant la miss ne le vit pas ainsi. Sa vue des choses étaient trop obscuricie. Elle entendue alors Kyo parler de la ramner chez elle. Ses intentions étaient elles bonnes? Peut être voulait il l'achever? Remarque, elle doutait qu'il ose reelement poser la main sur elle. Il lui avait de toute façon bien assez fait mal, rien qu'avec des mots.

Il soupira son nom dans l'intime noirceur du ciel. La petite fille n'avait plus d'energie et avoir lever la tête relevait du miracle. Mais en même temps...Rester ici... Se faire gronder par maman... Rien ne semblait réjouissant mais elle se sentait si...incapable! Se lever ou se s'effondrer, telle était la question. Et alors elle leva la main, vers celle de Kyo.

C'était leur ultime chance à eux deux et dire que Suki transmetait le message "Ne me fais plus tant de mal" à Kyo à ce moment était inutile. Car tout était dans sa main, dans son regard. Tirant de son petit poignet sur son petit poids, la jeune fille se relevan douleuresement. A la maison? Maintenant, comme ça, et en silence? Debout, petite face à Kyo, la Serdaigle avait la tête baissée. Elle ne savait pas quoi lui dire. Maman n'allait pas être contente de la voir dans cet etat. Mais ce n'était pas le plus important ici. Et la question fatale, soulevant tous leur problèmes arriva;

-Qu'est ce que tu veux Kyo?

Timidement ou plutôt hésitante Suki finit comme même par acceptez la main tendue du garçon. Quelque chose en la petite est perdu, le préfet le ressent comme cela. Certainement qu’il est aller trop loin en prétendant qu’il ne regrette pas de ne pouvoir rien faire pour elle. Mais c’est une réalité, il ne pourra rien faire pour elle, le regretter peut-être bien, mais il est clair que Kyo n’est pas la personne que recherche la petite Serdaigle. S’il est revenu sur ses pas, c’est seulement le remord, et même la laisser ici comme cela on ne sait pas ce qu’il peut arriver. Ses mots l’ont rendu en quelque sorte responsable en ce moment même de la fillette.
Réparer cette erreur n’est vraiment ce qu’il veut, il désire seulement la ramener chez elle, ou elle trouvera une personne pour
s’occuper d’elle. Les yeux figer sur la petite Suki, il pense à un chose, cela ne serai pas correct de faire ça, mais il pense sincèrement qu’avec le sortilège d’amnésie la gamine oubliera son attachement pour lui. Elle souffrira peut-être moins. Mais sur le coup cela ne lui parut pas vraiment une excellente idée, devrait-il la garder pour l’avenir ? !…
Le préfet s’apprête alors de reposer la question à la fillette pour qu’il puisse enfin la ramener chez elle, et qu’il en finisse avec cette histoire mais la petite prit la parole avant lui.

Qu’est ce qu’il veut ? Houlà ! Cette gamine cherche le compliquer là où il est pas, il ne veut rien du tout, vraiment rien, seulement la ramener chez elle et en terminer avec cette histoire. La prochaine fois le garçon se promit de faire attention à ce qu’il dira à la petite. Kyoschiro ignore tout simplement la question de Suki fessant celui qui n’a rien entendu délibérément. Le Serdaigle se répète encore un fois, c’est pas qu’il n’aime pas être ici, mais si en faite, cet endroit le met extrêmement mal à l’aise.

- Ou tu habite, Suki ? !

Fit le garçon d’un geste impassible mais toujours d’une voix moins agressive qu’habituellement. Fixant toujours la petite, cependant si elle refuse de lui répondre cela risque d’être compliquer pour lui de la ramener chez elle. Quel dilemme !
Avec tant bien que mal, le garçon essai de rester patient envers la petite mais ce n’est pas vraiment facile pour lui. Il s’est promit de pas s’énerver, pari risquer !
Et cette pluie qui n’arrête pas de le glacer, il va être malade à cause de cette histoire si cela continu encore longtemps, il rajoute avec une légère dose de méprit.

- Surtout ne te presse pas à répondre, j’adore être tremper jusqu’aux os !

Pas très mal peut-être mais Kyo n’est pas du tout réputé pour sa patience.

Il ne lui répondait pas...Il ignorait même ouvertement sa question. Ne le savait il pas lui même ou ne voulait il simplement pas en parler? Ce qui était sûr, c'est que sans sa réponse à lui, elle ne lui donnerait pas de réponse à sa propre question. Pourquoi devrait elle l'écouter et lui non? Se sentait il supérieur à ce point là pour ne pas considérer les questions des autres? Non, peut être pas. Mais la raison de son silence restait un mystère agacant.

Sa question à lui était des plus banales mais surtout inutile. Il voulait la rammener chez elle? Certes, s'il ne l'avait pas levée, elle aurait été a plus de mille pas d'y retourner. Mais maintenant qu'elle était debout, elle pouvait toujours essayer. En tout cas elle n'avait pas besoin de lui pour cela. Peut être craignait il que si elle repartait toute seule elle n'irait pas chez elle mais se jeter sur une rail. Oh non, elle était trop fatiguée pour cela. Mais se voir rentrer à la maison était peu réaliste. Que fairait elle ensuite? Elle avait cette desagréable impression d'être salit et il était vrai que dormir ou même s'évanouir d'un coup aurait été la meilleure chose qui aurait pu lui arriver maintenant, abregeant ses silencieuses et poignandes pensées intérieurs.

Aussi incroyable soit il elle ne doutait toujours pas de sa destinée mêlée à celle de Kyo, mais celle ci n'était pas impossible à éviter. Et ne l'ayant pas convaincu, la situation semblait certes plus favorable au garçon. Mais avait il gagné une partie ou la guerre? Seul le temps pourrait le dire, mais même si la fillette arrivait encore à suivre son idole, elle ne le ferait sûrement pas avant plusieurs semaines et beaucoup moins d'entrains. Mais sa volontée l'empecherai evidemment d'arrêter, du moins, pas avant sa scolarité. En realitée, ce qui avait changé aujourd'hui, c'était le point de vue de la miss. Elle pensait avant qu'il le voulait, d'une certaine partie, qu'elle l'emporte sui lui. Mais elle avait découvert que non, et surtout, elle avait ouvert les yeux au moment ou il s'était dévoué à retranscrire son rejet par toutes les façons possibles à l'orale.

Le serdaigle s'adressa alors de nouveau à elle avait mépris. Elle avait posée sa propre question car elle s'interrogeait elle. Que voulait il? A quoi cela servait il qu'il la repousses pour revenir? Evidemment elle avait besoin de savoir. Parfois, elle avait vraiment l'impression d'être un jouet, mais il semblerait alors que ses sentiments ne restent pas toujours intact. La petite fille leva la tête vers le garçon. Secondes extraordinnaires. Elle avait un regard méchant. Pour l'instant, elle ne voulait plus de Kyo, du moins plus s'il continuait à jouer de personnalité. Il ne pouvait plus faire son méchant gentil méchant, désormais il devait se poser. Le regard méchant de Suki était contruit de sa peine profonde et de son incompréhension envers Kyo.

Et sa question était des plus appropriée. Que voulait il d'elle? Qu'elle persevere? Qu'elle disparaisse? S'il voulait uq'elle disparaisse pourquoi revenait il à elle?? D'un geste las, la petite le poussa sous la pluie, le faisant bouger de quelques centimètres.

-Si ça t'ennerve de rester là alors rentre chez toi. Je peux retrouver mon chemin seule.

L’indulgence, il a était trop indulgent. Elle n’a rien comprit, et ne comprendra jamais. Cette gamine est vraiment une borné, c’est finit, maintenant, jamais plus il fera « l’effort » de calmer les choses entre eux. En le pousse encore une fois, cela prouve bien qu’elle ne s’intéresse sois disant plus à lui. Plus Kyo y pense plus, il pense que cette fillette ces moquer de lui depuis le début. Aujourd’hui, elle aura tout perdu, il regrette de s’être attendri quelques minutes, avoir pitié d’elle. Suki ne mérite rien du tout de lui, tout ces blabla inutile n’avait que pour but rendre fou le jeune garçon. Maintenant c’est terminer, il a comprit, pas question qu’il se fasse avoir encore une fois par cette petite peste. Une peste, c’est bien ce qu’elle est, après tout ce qu’il à eut comme ennui dans son passé, Kyoschiro n’avait nullement besoin de cela.
Il ne devrait pas être énerver, pourquoi ? Non, Suki à tord, là, il n’est pas énerver mais dégoûter et surtout hors de lui. Le fait qu’elle soit plus jeune, plus petite, et qu’elle soit une fille, empêche peut-être le garçon de l’étrangler sur place.
Pour une fois la petite dit une chose censé. Suki à perdu, Kyoschiro sera encore plus mauvais qu’avant avec elle à l’avenir. Il regrette d’avoir eut cette faiblesse de gentillesse. La fillette peut rester dans ce cimetière, il en n’a plus rien à faire du tout, elle peut même y crever… D’ailleurs c’est la meilleure chose qu’elle puisse faire, car elle ne sert à rien du tout !
Le garçon jette un regard noir à la petite, et il se répète encore une fois que ce n’est qu’une gamine, elle ne vau pas la peine qu’il lui règle son compte.

- Très bien, comme tu n’as strictement pas besoin de moi, comme je le répète depuis le début…

Il s’arrête tout d’un coup en continuant de la fixer. Parler, et parler encore cela ne sert à rien avec elle. Kyo avait raison depuis le début c’est une peste qui lui attire que des ennuis, elle voulait jouer la grande en lui fessant croire qu’il avait une quelconque ressemblance. Quel blague mes amis ! Elle s’est bien moquer, à l’avenir qu’elle ne se plaigne pas de subir la fureur du garçon. Car il avait raison, et elle tord.

- …va en enfer Saky !

Si ce n’est pas clair ça ! La petite n’a plus intérêt à s’approcher de lui ou encore de lui adresser la parole car les représailles risquent d’être lourde. Car on peut le souligné Kyo n’a pas était élevé avec des anges, disons avec un futur mangemort et une folle alliés...oui, les cousins du garçon était très charmant.

Kyo ne tourne même pas les talons à vrai dire, il est assez éloigné de la petite pour faire ce qu’il avait à faire. Sans plus aucun regard pour elle, le garçon transplane laissant Suki, une nouvelle fois, seule !

[Suceptible au possible, aurais je du mettre dans mon premier post ~Dad is gone...[Ou] 178366

Ne crois pas qu'elle va laisser tomber mais tu achèves très bien quand même Kyo carrément pas chou]

Mini conclusion;

Après que la fillette eût poussée Kyo en colère contre son comportement désabusé et imprécis envers elle, celui ci eût vite fait de repartir comme à l'attente de Suki, sur son côté méchant. C'était bien malheureux. Peut être jouait il dans la cours des schizophrèse, qui sait. Après lui avoir lancé une pique plutôt méchante, dans le premier degres de la méchanceté, le garçon s'eclipsa en transplanant. A sa guise. Mais il s'était encore trompé, elle n'avait pas, pas besoin de lui, elle n'avait plus besoin de lui, pour l'instant. Et avec ce qu'il venait de lui dire un instant qui s'allongeait encore. Suki rit, un instant, mais d'un rire faux. L'enfer... Quelle idée. Elle soupira, et malgré ses courabtures et ses muscles abîmés, décida de se rasseoir près de la tombe de son père, par fainéantise. Finalement elle attendrait que maman vienne la chercher. Elle attribua une dernière parole à son défuns père;

-Il est charmant n'est ce pas?