Retour pour une année de plus [Ouvert]

Poudlard, aux alentours du mois de septembre... Un jeune garçon avait pris le Poudlard Express, pour à nouveau retourner à l'école de sorcellerie Poudlard, en Ecosse. Le voyage se passa sans encombres, il avait rejoint un compartiment vide - qui le resta jusqu'à l'arrivée à Poudlard - et n'y avait pas bougé. En arrivant à Poudlard, il eut vite fait de retourner s'assoir à la table de la Maison Serpentard - dans laquelle il y avait été envoyé, six ans cinq ans auparavant, lorsqu'il avait lui aussi onze ans.

Maintenant âgé de seize ans, il avait prit l'habitude de retourner s'assoir à cette table chaque année, à trainer dans les cachots afin de retourner dans sa salle commune ou encore faire des courbettes aux profs afin d'obtenir un petit bonus de points... Mais cette année-ci... quelque chose avait changé, comme si l'échéance de sa sécurité arrivait peu à peu... En effet, ça allait être sa dernière année "tranquille" au sein de l'école. Car l'année prochaine, il serait alors majeur... et son père se remettrait à le poursuivre, comme il l'avait juré, quelques années auparavant.

Le diné d'ouverture en l'honneur des nouveaux venus et de l'année suivante s'était passé comme d'habitude. Malheureusement il fut affligé lorsqu'il apprit la disparition de ses meilleurs amis - comme Marina Vallet - une française qui était venue à Poudlard l'année passée... Il s'y était lié d'amitié mais, malheureusement, elle disparut elle aussi. Cette année, donc, il se retrouvait seul... encore une fois. Et il lui était presque "vital" d'avoir un cercle d'amis autour de lui, il en avait terriblement besoin, sinon le désespoir allait l'envahir...

Après le diné d'ouverture, il avait suivit le flot d'élèves au blason vert et argent jusqu''aux cachots - en croisant quelques rats et fantômes - et était à son tour rentré dans la salle commune de Serpentard. Aujourd'hui, c'est le 14 novembre et il n'avait toujours pas réussi à nouer des liens d'amitiés avec qui que ce soit, ou même trouvé quelqu'un avec qui le faire... Il n'était même pas encore tombé sous le charme d'une des jeunes filles de sa maison, ou même de Poudlard, carrément.

Il s'était assis, vers minuit, dans un des sofas en cuir noir disposés autour de l'âtre... Le feu y crépitait paresseusement, pendant que le jeune Serpentard, lui, paraissait absent et attendait un quelconque signe tardif d'activité...

On dit souvent qu'il ne faut pas confier ses pensées au vent. Que cet élément est si instable et changeur qu'elles seraient bien capables de vous revenir tel un boomerang. Eyleen n'avait jamais entendu ses dictons, et elle revenait d'une promenade au parc, un carnet en cuir sous le bras. Il était très tard et elle avait fait attention à ne pas se faire pendre dans les couloirs, mais il y avait un professeur juste devant la salle commune de Serpentard, et elle avait du attendre longtemps avant qu'il ne s'en aille. S'attendait il tant à ce que les désobéissances viennent de cette maison? Et les gryffondors alors? Cette maison ne possédait que des gens qui ne respectaient pas les règles; presque autant que les Serpentard, qui sont pourtant réputés pour cela. Mais Eyleen se disait souvent que les gens " gentils et obéissants" ne se faisaient juste pas pincer; et elle avait taché d'en faire de même.

Elle avait donc attendue, la respiration lente, la baguette éteinte, pendant presque une demi-heure dans un couloir sombre, en attendant que la lumière devant elle daigne s'éloigner et lui laisser l'entrée libre.

L'obscurité ne la gênait pas; elle se sentait même plus à l'aise qu'en pleine lumière. on peut facilement dissimuler toute forme de vices ou de peines dans le noir. A la lumière, on est examiné sous toutes les coutures.

Elle s'était donc faufilée discrètement jusqu'a l'ouverture, il était à peine minuit; et elle n'avait pas sommeil, mais elle n'y voyait plus rien et ne pouvait pas écrire. Enfin, après cette attente interminable, elle avait regardée le mur se fendre te dessiner une porte par laquelle elle était entrée dans sa salle commune.
Elle avait descendue déjà plusieurs marches avant qu'elle ne soit stoppée nette. Un garçon était encore dans la salle commune; elle ne s'était pas attendue à trouver quelqu'un debout. Il était assis juste en face de son fauteuil préféré situé devant la cheminée. Elle alla s’installer en face, replia les jambes sous elle par habitude, et l’observa quelques instants.

-Bonsoir-

Elle n’avait pas prononcée ce mot. La phrase avait jaillie de sa baguette et s’était nichée en plein air entre les deux fauteuils. Eyleen ne communiquait plus par l’oral depuis bien longtemps.

» Retour aux sources...[ouvert a un des membres de L'Ordre]
» Se balade (ouvert pour bon Rpgiste environ 15 lignes )

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