...Entre bandages et pansements... [OU]

C’est donc le pas lent que les deux serdaigles quittèrent le hall complètement dévasté. Pas de regret à avoir sur l’état du malade mental qui a provoqué autant de dégât et un mort pour couronner le tout. Du moins, c’est ce que ressens la petite Hitoshi. Elle tient doucement le bras valide de Kyo. L’emmenant ainsi vers l’infirmerie.

Quelques couloirs sont dépassés. Etrangement, Jun’ se souvient de sa première visite à Poudlard. L’infirmerie fut le seul endroit qu’elle a bien mémorisé. Oh, ce n’est pas une question qu’elle a peur de se blesser et d’être tout le temps fourrée là-bas pour avoir des soins et des pansements. Pas du tout même. C’est juste qu’elle a horreur de ce genre d’endroit. Ca sent la mort. Elle déteste ça. Mais dans ce cas présent, elle fait un effort. Un énorme effort. D’habitude, elle aurait simplement guidé l’élève et l’aurait planté gentiment devant la porte. Mais cette fois, c’est complètement différent. Il s’agit de Kyo. Et ce qu’il a fait pour elle tout à l’heure, elle ne l’oubliera pas de si tôt.

- Kyo… Comment tu te sens ? On arrive bientôt. Courage.

Souffle Jun’ tout en levant de temps en temps sa bouille pour le regarder. Elle n’a pas oublié le « merci » du jeune homme juste avant leur départ. Bien au contraire. Mais elle n’a rien répondu pour la simple et bonne raison qu’elle connaît le serdaigle. Elle sait très bien qu’il est blessé dans sa fierté. Bien qu’elle pense qu’il a été héroïque. Ce qu’elle a fait, ce n’était qu’un simple reflexe de survie…

Après quelques longues minutes de marche, sûrement pénible pour Kyo, les deux jeunes gens arrivent enfin à la porte de l’infirmerie. C’est Junko qui l’ouvrira dans la foulée, le laissant passer devant.

Les deux jeunes gens quittèrent le vert et argent le laissant à son sort, ironie, c’est lui qui a provoquer ce désastre et pourtant c’est lui certainement le plus blesser. Kyoschiro ne marche pas très vite à cause de sa blessure qui le fait atrocement souffrir, mais il ne dit rien, pousser quelconque cri de détresse ou de douleur et un signe de faiblesse. Hors il n’est pas faible, bien qu’il se sent humilier, humilier par le Serpentard, il n’a pas put être à la hauteur de la situation. C’est grâce à Junko qu’il est encore entier, quel histoire pathétique ! Il s’est bêtement évanouit, cela ne peut pas être pire, le côté rassurant de cette histoire, c’est qu’il soit avec Junko et pas quelqu’un d’autre. Une des rares et même la seule élève de Poudlard en qui, il a confiance plus ou moins. D’ailleurs il ne serait jamais venu la défendre, s’il la détester !
Dans ce silence de douleurs physique et moral, la jeune fille brise ses pensées.
Comment il se sent ? Question futile, jamais il n’a subit une telle humiliation depuis son arrivé à Poudlard.
Ce Serpentard s’il survit, Kyo lui fera voir comment on lance vraiment un « Endoloris »… Le garçon ne pense qu’à sa future vengeance et pas à autre chose. Non, il devait payez, pour ce qu’il a faillit faire, et Kyo ne le ratera pas, lui !

Les deux Serdaigles arrivèrent devant l’infirmerie, Junko ouvrit la porte, le garçon la remercie d’un signe de tête. Une fois à l’intérieur, l’infermière faillit défaillir. A vrai dire, elle soigne sur le champ le bras du garçon avec un sortilège assez complexe. Mais elle lui pose tout de même un bandage sur l’épaule, Kyo omit volontairement de parler de sa perte de connaissance… C’est seulement le sang et ce vent qui l’ont plongé dans cette semi-inconscience ce n’est pas très important. L’infermière remarque aussi les blessures de Junko, elle voulut la soigné, mais à ce moment là elle demande ce qu’il s’est passé. Kyo lui répond avec un certain regret qu’il y a un autre élève blessé dans le couloir, la femme partit tout de suite pour courir au secours du Serpentard, il suppose.
Le préfet pousse un long soupire en direction de la Serdaigle.

- Je crois qu’on aura eut notre émotion de la journée ! Mais dit moi, Jun’ qu’est ce que tu fessais avec ce troll ?!

Fit Kyo un peu déranger par cette histoire qui sort tout droit d’un mauvais rêve ou le genre de souvenir qu’il avait quand il habiter encore au manoir des McIan ! A vrai dire, il n’attendant pas vraiment de réponse de sa part, la jeune fille à déjà eut beaucoup d’émotions.

Quelque part dans tout cet evenement apocaliptique, un ange apparut, vétu de blanc. De blanc, un simple pantalon, un tee shirt et un pull, même les chausettes, complêtement blanches. Tout était fait au hasard, et une cape de Gryffondor flambant neuve était posé sur le lit juste à coté d'elle. Ses pieds balançaient lentement, ne touchant pas à terre. L'ange était petit, et donc était un peu trop grand pour lui. Ses baskets, qui ells étaient noirs, comme pour rappeller qu'elle vivait sur terre trainaient par terre, soigneusement posées. Sur ses petits genoux, étaient posés des petites mains fébriles, legerement tremblantes. Les bras tendus, le dos legerement courbés en avant, le visage était encadrés par de long cheveux d'or, encadrant un regard étrange, irréel, bleu et noisette. Des cernes, immenses venaient troublés le joli petit minoi de l'ange.

Et pourtant ...
Et pourtant... un petit sourire était encore sur son visage. Le sourire, ne quittait jamais le petit ange assise sur le lit trop grand pour elle, ou trois personnes comme lui pourraient dormir. Sa petite voie claire remerciait la gentille infirmière de s'occuper d'elle. Parce que, sous cette aparrence si claire, masquait un petit coeur fragil, beaucoup trop fragil.

Ange Fire, était assise sur un lit de l'infirmerie depuis quelque temps, l'infirmière postée à coté d'elle, en train de lui tendre un verre avec des médicaments dedans. Ce n'était pas necessaire de demander ce qu'elle avait, un manque évident de sommeil était visible, le teint de la jeune fille était vraiment trop pâle, elle ne parraissait pas en forme, pas en forme du tout et pourtant, elle souriait toujours.

Tout d'un coup, l'infirmière laissa tomber le récipient voyant arriver des élèves qui avaient besoin d'elle, c'était plus urgent qu'elle... ils étaient en dangers, Ange aussi, mais c'était un danger qui rongeait à petit feu ... et puis, on ne pouvait plus rien pour elle, alors que pour d'autre il y avais encore une solution. L'impact fit fermer les yeux de la jeune Gryffondor, et le verre s'étalla partout, glissa sous les meubles et les lits. Quand le regard vairrons se reposa sur les nouveaux venus, elle vit d'abord la blessure qu'elle reconnaissait trop ... trop pour que le sourire qu'elle avais depuis oujours, s'effaça complêtement de son visage...

De son visage et de son âme.

Les images affluèrent dans son esprit, remettanr en scène tout ce qu'elle avais vécu, de si troublant, trop troublant pour un ange.
Puis, elle reconnut ce garçon, si froid, si hostile avec elle. Elle devrait le détester pour tout ce qu'il lui avais dit, elle devrait être contente de son sort, mais sa bouche était entrouverte par la surprise...

Elle resta sur son lit, l'infirmière avait mal refermer le rideau blanc sur elle, ce rideau qui était censer proteger l'intimité. Donc elle eut encore la possibilité de voir ce garçon, en présence d'une fille.

Le petit ange, venait de voir le mal de son passé ressurgire.

Jun' est encore sous le choc. Elle ne veut pas l'admettre mais c'est une certitude. Depuis le meurtre de sa mère, la petite Hitoshi ne rêve plus. Elle a des visions. Des choses qu'elle ne contrôle pas. Des morts, elle en a vu. Mais là... là... C'est différent. Elle a bien vu un élève mourir devant ses yeux. Et pour couronner le tout, Kyo s'est fait salement blesser par sa faute. Autant dire qu'elle est un peu 'sonnée' par toute cette histoire. Elle a tenu le coup jusqu'à présent. Mais pour combien de temps ?

L'infirmière a soigné le jeune serdaigle. Junko n'a rien loupé. Prête à lui sauter à la gorge si Kyo aurait gémit de douleur. Elle tient toujours fermement sa baguette dans sa main gauche. Cela la rassure. Elle a écouté l'échange entre le jeune homme et la femme à la blouse blanche. Le serpentard...Les serpentards... Elle n'a pas oublié. Mais elle ne s'inquiète pas plus que ça pour le fou. Un dernier regard pour l'infirmière et elle revient à Kyo. La question qui lui pose la fit doucement grimacer. C'est vrai ! Non mais qu'est-ce qu'elle foutait avec cet idiot ?!
Elle baissa un peu sa tête pour y répondre. La voix douce et faible.

- Rien du tout. Je me suis trouvée au mauvais moment au mauvais endroit. Je suis sincèrement désolée pour tout ce qui vient de se passer Kyo... Je ne pensais pas qu'il aurait réagit comme ça.

Comme elle se sent coupable. Elle aurait du tracer sa route et ignorer les agissements du serpentard. Mais c'est trop tard pour s'appitoyer sur son sort. Elle redresse légèrement la tête et remarque la jeune fille derrière le rideau blanc mal tiré. Un bref sourire. C'est plus fort qu'elle. Toujours ce masque anti-douleur. Puis ses perles brunes reviennent lentement sur Kyo.
Oh. Elle le voit trouble. Beaucoup trop trouble. Une paume se pose sur son front. Elle chancèle un peu. Ca ne va pas du tout. Ele devient pâle. La fatigue. La pression est redescendue. Le vertige s'empare d'elle. De ce petit corps tout épuisé. Elle ouvrit la bouche pour apeler Kyo mais rien ne sort. Junko tombe au sol, lâchant dans sa chute Alice qui roule sous un lit. La petite Hitoshi ressemble à une douce poupée asiatique complètement désarticulée. Evanouit, elle semble dormir paisiblement.

Pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, Ange ne souriait pas, ses terreurs revenaient à grand pas, et elle paraissait fragile, sans défenses, comme un petit enfant que l'on menace avec une baguette. Secouée legèrement par des tremblements qu'elle ne pouvait contrôler, elle regardait tout ce qu'il se passait de ses grands yeux vairrons.
L'infirmière semblait vraiment paniquer, quelque chose de grave s'était produit ce jour, juste quelques minutes plus tôt.
Ces êvenement l'a térrorisait, et puis, elle ne savais pas qu'elle serait replonger aussi tôt dans cette atmosphère qui fait si peur, qui rappelle les temps difficiles ou le monde de la magie était plonger.

Elle croyait qu'en arrivant ici a Poudlard elle serait en sécurité, dans un cocon ou la terreur qu'elle avais ressentit en France l'as quitterais enfin, mais elle sut à cet instant précis qu'il fallait affronter les difficultées coute que coute, qu'il fallait se ressaisir même si la térrible épreuve qu'elle avais traversée l'été dernier l'hanterai sans doute toute sa vie ...

Elle croisa le regard avec la jeune Serdaigle qui semblait aussi mal en point moralement qu'elle. Ange ne savais pas quoi faire, autant laisser l'infirmière agir, sinon elle ferait des bêtises sans doute, c'était elle la profesionnelle en matière de guérison, même si la petite française avais des notions, vu que ses grands parents avaient étés des médicommange, parait-il...

Quand la jeune fille sombra, Ange se leva sans réflechir, et bien sûr, chancela un peu, vue dans l'état de grande fatigue qu'elle était, mais elle ne pouvais pas rester sans rien faire comme ça. L'infirmière devait s'occuper du garçon qui était dans un sal état, et puis elle avais besoin d'aide !
Ange s'avança rapidement, en chausette devant les trois personnes.

-Madame laissez-moi faire, j'ai mon certificat de premiers secours magique !

Tout en ignorant ses paroles, de toutes manières Ange agirait avec ou sans accord de celle-ci, elle se mis a genoux et pris la main de la jeune fille et lui dit de sa voie douce et claire...

-Serre-moi la main si tu m'entends ...

Bien sûr, elle ne fit aucun mouvement, elle était donc inconsciente, ce qui était dangeureux. Elle pouvait s'éttouffer avec sa langue ou sa propre salive. Elle la mis donc sur le dos très délicatement, puis pris un de ses bras, qu'elle rabata sur son oreille, plia une de ses jambes, et petit à petit, soigneusement, Ange l'as mit dans la position lattéral de sécurité.
Un instant après elle saisit une couverture qu'elle remis sur le petit corps fragil, tandis qu'elle laissa l'infirmière s'ocupper du garçon de Serdaigle.

Les yeux poser sur les jolies perles de la japonaise, le garçon écoute ce qu’elle dit. Cette histoire n’avait pas spécialement bouleversé Kyo, non, en faite, il est seulement énervé contre un certain Serpentard, il a connu bien pire que cela. Ce n’est pas un petit vert et argent qui se prend déjà pour un mangemort qui va lui faire peur.
Là au mauvais moment au mauvais endroit ? Comment lui en vouloir pour son cas à lui, il a beaucoup d’exemple… Le pire doit être cette aventure dans le passage secret, journée dont il se gardera bien de se vanter, mangemort et ordre du phénix, avec deux élèves de Serpentard, c’était une aventure très spéciale…
Mais revenons à miss Hitoshi, car pour le moment c’est bien elle qui préoccupe la plus part des pensées du jeune homme. Une chose étonnante d’ailleurs, mais Junko n’est comme les autres filles, ça c’est une chose dont il est certain.
La demoiselle n’est pas la seule à avoir était étonné par la réaction du Serpentard. Rah ! De sa faute, pas vraiment, personne ne pouvais l’arrêter, il savait déjà ce qu’il voulait faire… Si Kyo ne serait pas venu ce type n’aurais pas arrêté de la torturer et elle est désolée… ça tourne pas rond chez la petite Serdaigle en ce moment.
La voix faible et fragile de la demoiselle interpelle un peu plus encore le jeune McIan. Pourquoi n’a-t-il pas immobilisé tout de suite le Serpentard quand il est arrivé dans le couloir ? Il aurait put le faire…
Fier et sur de lui, en général, mais pas cette fois, cette fois, il a tout raté.

- Jun’, tu ne pouvais pas prévoir et moi non plus…

En présence de l’infermière, Kyo ne voulait pas en dire trop, non, ce gamin allait regretter à la manière du Serdaigle. Il va le retrouver, et va regretter de l’avoir rencontré.

- …Il regrettera d’une façon ou d’une autre !

Fit le jeune homme un peu plus bas, en fixant toujours la demoiselle. Ce qu’elle de tout cela, il ne sait pas trop, mais Kyo pense que la vengeance est bien meilleur que de dénoncer ce stupide gamin.
Cette douleur, l’infermière n’est pas vraiment d’une extrême douceur, Kyo détache son regard deux secondes de la petite Serdaigle et fixe subitement l’infermière. Celle-ci lui annonce d’ailleurs qu’il devra rester à l’infirmerie jusqu’à ce soir pour que ces blessures guérissent totalement. Le garçon eut comme un étranglement mélangé à une grimace. Le garçon voulut pousser une plainte mais son regard se fige soudainement, Junko, Junko elle est tombé…

- JUNKO…

Le Serdaigle voulut se lever mais l’infermière le retenu d’un geste brusque, c’est alors qu’une fille sortit de nulle part arrive précipitamment auprès de la japonaise. La gamine annonce brusquement qu’elle se apte à secourir la Serdaigle.
Sur le coup, le garçon la dévisage, il la reconnaît, c’est la stupide petite gryffondor, …quel arrogance et surtout quel culot !
La gryffondor commence à prendre en charge la Serdaigle. Scandalisé et énerver, c’est vraiment n’importe quoi !

- La touche pas stupide gamine !

Le garçon pose les yeux à nouveau sur cette idiote d’infermière qui reste la sans rien faire, il y a que des bons à rien dans cette école ou quoi ?

- Et vous lâchez moi, allez plutôt aidez Junko !

Cependant la Gryffondor semble bien savoir ce qu’elle fait, bien que le Serdaigle ne soit pas du tout de cet avis. A vrai dire cela le répugne de savoir qu’une Gryffondor et surtout celle là puisse tenir Junko dans ses bras.
L’infermière menace le jeune homme, c’est vrai qu’on n’est dans une infirmerie… Et le garçon fait plutôt un sacré bouquant, mais il faut le comprendre aussi !
Mais il en n’a rien à faire pour le moment, Junko est faible à cause du sortilège de protection et aussi à cause de ce que lui a fait subir le Serpentard… Il aurait put éviter toute ces souffrances à la demoiselle… Pourquoi à t il fallut qu’il soit aussi faible dans un moment pareil ? C’était à lui de la protéger !

- Jun’…

Fit le garçon dans un sorte de plainte silencieuse… Qu’une seule en envie, retrouver ce Serpentard et lui régler son compte, pour Junko… L’infermière essai de toutes ses forces de retenir le Serdaigle. Ces au bout de quelques minutes, qu’il relâche la pression, seulement à cause de cette blessure qui l’affaibli. Pourtant il ne veut pas la laisser tomber…

Un parking sous-terrain. Peu de lumière. C’est humide et extrêmement silencieux. Au milieu de cet étrange endroit, Junko. Debout, les mains jointes sur son ventre. Un visage délicat. Souriant. Elle attend. Patiente. Qui ou quoi ? Elle ne le sait pas. Pour le moment, elle est heureuse. Elle se sent heureuse. C’est pour cela qu’elle sourit, immobile face à une rangée de voitures. Puis vient des bruits de pas. Elle tend son cou pour regarder dans la direction. Elle sourit de plus belle. Toute magnifique et fière dans sa petite robe blanche. On dirait presque un ange. Elle sent que le moment est proche. Junko tend sa main vers la silhouette qui se dessine au fur et à mesure qu’elle avance… Mais tout rêve a une fin n’est-ce pas ? Et c’est la voix de Kyo qui l’éloigna de la défunte. Jun’ poussa un cri bien réel qui retentit dans toute l’infirmerie. Elle a horriblement mal. Aussi bien physiquement que moralement.

Elle ouvre donc ces prunelles. Lentement. La lumière de l’infirmerie lui arracha un gémissement et une brève grimace. Dure réalité. Le contact du sol froid réveilla ces ecchymoses. Ses prunelles glissèrent sur la couverture qu’Ange lui a gentiment déposé sur le corps. Ne comprenant pas trop ce qui se passe. Elle se souvient de presque rien. Du moins, de sa chute. Elle a vaguement entendu une voix féminine pendant son songe. La seule qui fut bien distinct fut celle de Kyo. Han Kyo ! Où est-il ?! Elle se releva trop brusquement pour s’asseoir. C’est encore tout vertigineux autour d’elle. De quoi vomir…

-Kyo…

Souffle la petite demoiselle qui vient prendre sa tête à deux mains. Affaiblit, elle tente de reprendre ses esprits et un peu de force pour retrouver le jeune serdaigle. Dos à lui, elle a juste Ange dans son champs de vision. Le visage de la jeune fille prend place peu à peu dans ces souvenirs. C’est elle que Jun’ a regardé avant de sombrer. Oui. C’est elle également qui l’a aidé… Ne sachant quoi dire, elle se contente de lui sourire doucement. C’est sa façon de la remercier.

Ange regarda attentivement la jeune fille, - Junko- comme l'avais appeler le garçon plus loin... d'ailleurs, celui-ci s'apellait Kyochiro, elle savais enfin le nom qu'il portait, ce n'était pas trop tôt !
A terre, Junko poussa un cri, et Ange pressa doucement sa main dans la sienne, comme pour la rassurer, mais Kyochiro hurla contre Ange. Elle leva ses yeux vairrons vers lui, non pas d'un air sevèr, mais avec un air grave, comme s'il avais commis une horrible faute.
Elle lui dit calmement :

-On ne crit pas lorsque quelqu'un est inconscient, sinon lorsque la personne se reveil, elle panique et dans ses cas là il y a crise cardiaque, je ne pense pas que c'est ce que tu veux.

Elle le regarda se calmer, et dire le nom de Junko dans un soupire, il semblait vraiment perturber et cela se comprenait, mais Ange tenait vraiment à s'occuper correctement de celle-ci, elle avais besoin de calme. Ange avais vu dans son attitude quand elle entrer qu'elle n'aimait pas les univers médicaux. Ange non plus, mais elle avais appris à passer au dessus de tout cela et avais suivit diverse formation de premier secours, elle était capable de sauver des vies s'il n'y avais pas de medecins ou autre pendant un moment critique comme celui-là.

Elle reposa son regard vers Junko qui montrait des signes de reveil, et heureusement, valait mieux pas rester trop longtemps inconscient, sinon le coma s'emparait de vous. Junko prononça le nom du prefet des Serdaigle. En gardant sa main dans la jeune japonnaise, Ange lui parla calmement pour la rassurer.

-Ne te lève pas trop vite. Tu es à l'infirmerie, tu as accompagner Kyochiro tu te souviens ... ? Il est là... Tu t'es évanouï, mais tout vas bien maintenant...

Elle remarqua que celle-ci eu comme le mouvement de quelqu'un qui allait vomir. Au cas ou, Ange mis sa main dans le dos de la Serdaigle, et puis cela lui montrerai qu'elle était entourée, c'était toujours rassurant dans ces moments là d'avoir l'impression d'être entre les mains de quelqu'un qui s'y connait plutot bien en premiers soins.
Ange regarda dans les yeux, avec un air toujours aussi calme, la jeune fille et lui souria doucement. Elle saisit doucement sa baguette et fit venir jusqu'a elles un verre d'eau, et elle y ajouta un sachet de sucre qu'elle avais garder dans ses poches après être sortit de table ce midi. Elle tendit le verre à Junko, tout en gardant une main dans son dos pour la soutenir.

-Tiens, bois, cela te fera du bien, tu verras.

« On ne cri pas lorsque quelqu'un est inconscient, sinon lorsque la personne se réveil, elle panique et dans ses cas là il y a crise cardiaque, je ne pense pas que c'est ce que tu veux. », frapper une fille, il en n’a jamais eut autant envie.
Le jeune garçon ferme le bouche soudainement après les dires de la Gryffondor, de quel droit elle lui parle comme cela cette gamine. S’il n’était pas blesser et Junko inconsciente… Kyo se serait occupé de lui fermer son clapet. Le garçon la maudit intérieurement, mais le moment n’est pas venu au querelle, Jun’ elle à besoin de lui.
Kyo voulut se lève pour retrouver la petite Serdaigle, mais l’infermière réplique qu’il ne doit pas se lever avoir qu’elle est soigné sa blessure. Mais c’est quoi cette idiote d’infermière, et Junko alors ? Elle s’en fiche ou quoi ? Elle croit vraiment que cette petite Gryffondor peut faire quelque chose ?!
Un cri, il aurait jamais voulut l’entendre, c’est celui de Junko… Elle souffre, il est certain que tout est de sa faute.
Le garçon repousse l’infermière, il se fiche complètement d’être blessé ou pas, le plus important c’est cette jeune femme qui lui est devenu précieuse depuis leurs première rencontre. Depuis l’accident avec le Serpentard, Kyo se rend compte à combien il est attaché à leur lien.
Le préfet arrive prés des deux jeunes filles, et s’agenouille devant elles. Son regard est complètement absorber par Junko, il lui prit la main, glacé et tremblante, le choc certainement. Le garçon voudrais tellement faire quelque chose pour elle mais quoi ? L’impuissance, c’est vraiment terrible…

- Jun’… Je suis là, tu n’a plus rien à craindre maintenant !

Fit le jeune McIan, d’une voix peu habituelle tellement elle est douce, mais au fond de lui, il n’est pas rassuré. Il voudrait tellement pouvoir protéger la demoiselle, mais de toute évidence la médecine le dépasse un peu.
Même si la douleur de son épaule continue, il restera auprès d’elle, il s’enfiche du reste.

Le regard encore bien vaseux fixait Ange. Absorbant ces paroles sans vraiment les comprendre. Rongée par l’inquiétude de ne pas voir Kyo’. Elle espère qu’il va bien. Jun’ se souvient de sa blessure et de sa perte de conscience également. Qu’importe si elle est épuisée physiquement, si ces muscles lui font mal, tout se qu’elle souhaite, c’est de savoir Kyoschiro hors de danger.

L’envie de vomir se passe doucement. Le vertige diminue. Elle reprend doucement ses esprits sous le regard attentif de la jeune gryffondor qui lui propose gentiment un verre d’eau sucré. Mais Junko n’a pas vraiment envie d’avaler quoique se soit. Son estomac est encore bien fragile. C’est d’un revers de main qu’elle refuse poliment le verre. Geste doux. Elle aimerait tellement lui sourire pour la remercier de son aide, mais elle n’y arrive pas.
Ce qu’elle veut, c’est Kyo’. C’est fou comme cet accident lui a fait prendre conscience de certaines choses. Elle tient à ce jeune homme plus qu’elle ne voulait le croire…

Ces perles brunes étaient braquées sur Ange. Demoiselle qu’elle ne connaissait pas avant. Pourtant, elle a une grande estime pour elle. Ce n’est pas cette imbécile d’infirmière qui l’a secouru mais bien elle. Une jeune élève également blessée. Et ça, Junko ne l’oubliera pas.
Elle voulut lui dire quelque chose quand son attention fut capter par un mouvement face à elles. Jun’ dévie son regard fatigué sur la tierce personne.
KYO ! Son cœur frappa violemment sa poitrine en le voyant. Il est là. Bel et bien là, comme l’avait dit Ange quelques minutes plutôt. Elle le dévisagea longuement tout en serrant sa main dans la sienne. Parfois, le silence parle plus que des mots.
Jun’ l’écouta. Elle esquiva un soupçon de sourire à cause de cette maudite lèvre abîmée. Cette voix douce. Ca la rassure. Plus rien ne peut lui arriver à présent. Il est là. Sans réfléchir une seule seconde, Junko se jeta doucement dans ses bras. Délicate. Elle ne veut pas lui faire mal. Comme elle aimerait le rassurer. Lui dire que tout va bien. Que tout est terminé. Mais ça ne serait qu’un mensonge. Quelque part au fond d’elle, Junko sait pertinemment que cette histoire est loin d’être enterrée. Mais pour le moment, elle veut oublier tout ça.

-Ne me quitte pas Kyo… Ne me laisse pas toute seule ici…

Souffle la petite Hitoshi contre l’épaule ‘valide’ du jeune homme.

Ange capta ce qu'il se passait dans la tête de Kyochiro. Sur le coup elle s'en fichait mais tout en regardant Junko, elle compris quelque chose. Elle n'avais rien à faire ici, comme le prétendait celui-ci, mais elle était là avant leur propre arrivée, et ayant vue Junko dans cet état, elle n'avais pas réfléchit. On ne laisse jamais quelqu'un tout seul dans des moments de détresse, c'était normal qu'elle l'aide aussi subitement, Ange était comme cela, aidait sans arret, donnait sans attendre en retour...
Si elle avais écouter le Serdaigle, Junko serait surement entre la vie et la mort et il aurait été impuissant pour l'as ramener à la conscience. Evidemment l'infirmière l'aurait fait, mais peut-être trop tard. Heureusement, Ange avais été là.
Et puis, vu l'attachement qu'il portais envers Junko, il avais une sorte de dette envers Ange et elle pensa silencieusement qu'il ferais mieux de la respecter un petit peu plus au lieu de la considerer comme une sous merde.
Mais il n'était pas le moment de penser à autre chose que de veiller sur la jeune Serdaigle. La petite Gryffondor ramena alors son verre à l'arrière, voyant bien qu'elle ne pourrait rien avaler maintenant.

Elle recula un peu quand Kyochiro arriva à genoux devant elle, puis elle se leva lentement quand Junko se mit dans ses bras. C'est à ce moment là, qu'elle devais se retirer. La petite blonde se retourna et alla auprès de son lit, ou elle pris sa cape de Gryffondor, et l'a revêtit.
Enfin elle se tourna vers l'infirmière en disant de sa voie douce et claire :

-Je reviendrai demain, de toutes façons je ne dormirai pas cette nuit.

La petite marseillaise était un peu dégoutée au plus profond d'elle même mais rien ne se laissa paraitre sur son visage, il y avais même ses yeux qui pétillaient toujours, mais ce n'était pas de joie, ni aucun autre sentiment qui soit bon ...
Elle avais des souvenirs plein la tête, et les douleurs du passé ressurgissaient beaucoup trop vite à son gout.
Elle se dirigea vers la porte après avoir enfiler ses baskets noirs, marchant silencieusement sur le carrelage de l'infirmerie

Les perles de la jeune Asiatique revirent le jour en quelques secondes à peine, il eut peu de temps pour s’en apercevoir. Kyo ne put aucunement lui sourire, vraiment trop inquiet pour elle. Le Serdaigle se contente de la fixer, ses peurs disparurent peu à peu, il aurait jamais crut que la voir rouvrirent les yeux le rendrais si heureux.
La demoiselle le prend dans ses bras délicatement, le visage de Junko lui fit oublier pendant quelques secondes la douleur de son épaule. Quand l’infermière l’aura soigné tout ceci sera un mauvais souvenir dont ils voudront tout deux oublié rapidement. Plus il pense à sa futur vengeance, Kyo pense qu’il serait plus sage de dénoncer le Serpentard, car il ne veut pas reprendre le risque que ce gamin fasse encore du mal à Jun’. Il ne peut pas se permettre ça ! Tant pis pour l’honneur et la fierté, Kyo la rangera dans un placard seulement pour la petite Asiatique.
Le garçon écoute les paroles de la jeune fille, la quitter ? Jamais, peut importe ce qu’il arrivera, il restera prés d’elle à l’avenir.

- Jamais je ne ferais cela !

Kyoschiro pose doucement un baiser sur le front bien différent que celui des cuisines, très différents. Il se relève un peu prenant la jeune Serdaigle avec lui, il doit la relever. Kyo amène Junko jusqu’à un lit de l’infirmerie et la fit asseoir. Sur le chemin son épaule s’était remise un peu encore à saigner mais il n’y fit pas plus attention que cela vu que cette épaule le fait souffrir continuellement depuis leurs arrivé.
Kyoschiro ne fit pas attention à l’infermière qui pousse un cri d’indignation, pour que le jeune McIan revienne pour se faire soigner rapidement. Il n’a pas remarqué la disparition de la petite Gryffondor dont il ne connaît pas le nom, seulement que c’est la deuxième fois qu’il croise son chemin.
Le Serdaigle souffle doucement à Junko.

- Jun’ quoiqu’il arrive je ne te laisserais jamais… Maintenant tu devrais te reposer !

Jun’ aurait aimé que le temps s’arrête pendant quelques minutes. Elle se sentait bien dans les bras de Kyo. Oubliant leur mésaventure. Toute cette histoire ridicule qui risque de tourner bien mal. Junko le pressent. Même si le jeune serdaigle décide de dénoncer l’idiot de serpentard, celui-ci aura toujours cette éternelle envie, se venger…

L’esprit encore embrouillé, le corps fatigué et douloureux, Junko tente d’oublier toutes ces choses. Elle ne pense qu’à Kyo. Qu’à son bien-être. Qu’à cette blessure dont elle se sent entièrement coupable. Le baiser qu’il lui offrit sur le front la réchauffa. Pas cette chaleur corporelle, non. C’est autre chose. Une drôle de sensation bizarre qu’elle n’avait jamais connu auparavant. Un sentiment nouveau. Quand le jeune homme lui confia que jamais il ne la quittera, Jun’ eut les larmes aux yeux. Une envie de se serrer contre lui. Mais elle ne fit rien, elle ne voudrait pas le mettre mal à l’aise. Mais elle comprit une chose, c’est qu’à présent, quoiqu’il arrive, ils seront toujours ensemble. A cette seule pensée, Jun’ se sentit envahit d’espoir et esquiva un faible sourire.

Agrippée à son bras valide, Kyo l’a remit sur pied. Elle chancela encore un peu pendant le trajet qui la mena à un lit. Voyant où ils se dirigent, elle ne peut s’empêcher de grimacer tout en prenant place sur le matelas. Elle ne veut pas rester ici. Dans cet endroit qui sent la mort. Mais ont-ils le choix ? Un soupire est lâché et la demoiselle relève sa bouille vers Kyo. Un regard doux, elle lui sourit doucement. Oh, c’est éphémère car le cri de l’infirmière lui fait dévier ses prunelles brunes sur l’épaule blessée de Kyo. Il n’aura pas du faire autant d’effort.

-Toi aussi, tu devrais te reposer. Mais avant, va te soigner correctement. Je vais t’attendre ici.

Murmure Junko d’une voix voilée et douce, tout en le regardant à présent, attrapant l’une de ses mains pour la serrer dans la sienne.

-Tu reviens ensuite. Promis ?

Le jeune McIan se sent mal à l’aise à cause de l’état de la demoiselle, il ne peut que penser qu’il aurait du agir en conséquence avec le Serpentard plutôt que de blablater avec cet idiot et lui avoir laisser une chance de l’attaquer. L’erreur est peut-être humaine mais pas pour Kyoschiro, on lui à apprit à ne jamais faire d’erreur et pourtant… Junko est devenue plus qu’une amie pour lui depuis la salle commune et cette horrible mésaventure les auras certainement rendus plus proches. C’est à lui de la protéger, contre un Serpentard fou ou n’importe quoi d’autre.
Le garçon reste pendant quelques secondes le regard plonger dans celui de la demoiselle après qu’il eut finit de parler. Malheureusement l’infirmière leurs rappela sa présence en prétextant que le jeune homme à besoin de soin. Comme la petite asiatique, il porte un regard à sa blessure… Arf ! Si c’est une vraie infirmière elle ne devrait pas mettre longtemps à le soigner. Cela ne fait aucun d’autre, la mère de Kyo a fait des études de médicomage, donc il en sait comme même quelque chose.
Le préfet lève alors les yeux vers la dame en blanc et esquive d’un léger signe de tête pour dire qu’il arrive. Celle ci grogne d’un geste impatient. Peut-être bien que Kyo exagère sur ce coup là !

Kyoschiro allait commencer à partir en direction de l’infirmière que la petite Serdaigle il attrape la main brusquement. Le garçon esquive d’un signe de tête à la demoiselle, et lui pose un baiser sur la main avant de la lâcher. Il rajoute calmement avec un clin d’œil.

- Ne pense même pas à te sauver, je serais de retour avant que tu es put dire ouf… !

Le garçon se dirige vers l’infirmière qui commence un peu à lui faire la morale en l’amenant dans un endroit plus éloigné à Junko, elle tira des rideaux, qui ont pour but de dissuader la jeune asiatique de les suivre.

Le lit où elle avait posé ses fesses quelques minutes plutôt était le dernier d’une longue lignée. Parfois vide. Parfois pris. Des rideaux blancs cachaient certains malades. Une drôle d’odeur planait dans cette atmosphère. Le genre de parfum qu’elle déteste. L’éther. Ou du moins, ça lui ressemble. Odeur qui lui rappelle celle de sa mère, aide-soignante dans un hôpital. Junko en garde un mauvais souvenir. Pas étonnant qu’elle haït ce genre d’endroit. Le faite de savoir qu’elle va se retrouver seule dans quelques minutes, ne la rassure pas du tout.

C’est donc à contre cœur qu’elle lâcha la main du jeune serdaigle. Les pommettes légèrement roses à cause du baiser qu’il vient de lui déposer sur le revers de sa main. Elle suivit du regard Kyo jusqu’au dernier moment. Tendant le cou pendant que l’infirmière tirait les rideaux immaculés pour voir un bout du jeune homme. Puis elle ne vit plus rien.

Un soupire est lâché. Elle n’a plus qu’à attendre. Pourvut que ce ne soit pas trop long. Elle panique presque, assise sur le drap. Les pieds touchant à peine le sol. Les mains jointes sur ses cuisses. On dirait presque une petite poupée. Ces perles brunes fixèrent un instant la salle entière. Plus de jeune gryffondor. Elle n’a pas pu la remercier comme il se doit. C’est dommage qu’elle soit si rapidement partie.

Puis vient le silence. Trop pesant. Pour se rassurer, elle se met à chantonner faiblement. Une douce mélodie que sa grand-mère moldu lui chantait souvent. Elle oublie ainsi sa fatigue, ses ecchymoses. Mais son regard reste braqué sur les rideaux qui cachent Kyo et l’infirmière. Prête à bondir du lit si elle l’entend gémir.

Les rideaux commencent à être tirer par l’infirmière, pourquoi ? ! Kyoschiro lui lance un mauvais regard, elle exagère un peu, mais c’est vrai que depuis le début les deux adolescents font tout à cirque dans l’infirmerie. Bref, il fallait qu’il passe par-là, au moins son supplice sera terminer. La femme tire complètement les rideaux cachant ainsi la silhouette de Junko, le garçon en voulait un peu à l’infirmière sur le coup ! Celle ci, lui fit signe de s’asseoir toujours sans rien dire. Dés que ce fut fait, la femme lui donne un remède qui à l’air plutôt louche. Dés qu’il eut but avec une grimace déformant son visage, l’infirmière prononce une formule bien trop complexe pour que Kyo la retienne. Une brûlure, non, mais cela lui fit plus mal que jusqu’à présent, le jeune homme se retient de pousser un cri de douleur. Les yeux fermer, de légères perles se forment aux coins des yeux du préfet. Il va la tuer cette infirmière, elle aurait put le prévenir que cela fessait si mal.
Quand il rouvrit les yeux, la femme réplique que s’il n’avait pas fait le malin avec Junko il aurait eu moins mal. Il déglutit, il voulait lui dire que Jun’ était d’un état plus grave que lui à ce moment là, mais une étrange fatigue le pèse. C’est quoi ce délire, il n’est pas fatigué pour le moment. Kyoschiro s’écroule dans le lit sur lequel il est assis, endormi. La femme l’installe correctement et sort des rideaux les remettant bien pour cacher Kyo.
Elle se dirige vers Junko certainement inquiète, elle commence à observer les blessures de la demoiselle. Quand la jeune fille commence à poser des questions, l’infirmière la coupe en disant que Kyo avait besoin de se reposer de ses blessures et qu’elle n’avait pas le droit de le voir pour le moment ! C’était clair et sans appel !

Clair et sans appel ?! Non mais elle l’a bien regardé ? Jun’ est loin d’être d’accord avec les propos de l’infirmière. Non mais pour qui elle se prend ! Ce n’est pas cette femme en blouse blanche qui va l’empêcher de voir Kyo. Elle ne connaît pas la petite Hitoshi ! Quand elle a une idée en tête, elle pourrait déplacer des montagnes pour y arriver.
Donc elle se laisse observer par la femme en blanc. Quelques grimaces tordent sa jolie frimousse. On ne peut pas dire qu’elle est douce ! Puis le verdict pour Junko tombe enfin. Elle a besoin de repos. Après l’avoir soulagé par un sortilège qu’elle ne comprit qu’à moitié, Jun’ fut installée de force sur le grand lit. Elle écoute à peine les recommandations de l’infirmière, la petite demoiselle a toute son attention tournée vers les rideaux blancs qui cache Kyo. Malgré les dires de la professionnelle, Junko reste inquiète pour son ami. Tout est de sa faute si il est ici. Elle se pince fortement ses lèvres pour ne pas pleurer.
Une fois que la couverture fut tirée à son cou, l’infirmière s’éloigna enfin pour rejoindre son bureau à l’autre bout de la grande pièce. Une chance pour notre petit bout de femme ! Elle attendit quelques minutes avant de se redresser. Elle retire doucement la couverture et quitte silencieusement son lit.
C’est sur la pointe des pieds qu’elle traverse le peu de chemin à faire pour rejoindre les fameux rideaux blancs. Un dernier regard par-dessus son épaule pour s’assurer que l’infirmière est toujours à son bureau et elle se glisse rapidement à l’intérieur de la ‘couche’. Elle vient de faire le plus dur. Un petit soupire de soulagement est lâché et la demoiselle se tourne vers le lit où se repose Kyo. En le voyant dans cet état, elle eut un pincement au cœur. Ce n’est pas lui qui aurait du être là, inconscient et blessé. Mais elle. Comme elle s’en veut de ne pas avoir régler son compte à cet imbécile de serpentard. Mais ce qui est fait est fait.
Junko le rejoint donc. Toujours sur la pointe des pieds pour ne pas le réveiller. Elle le couvre d’un regard doux et ne peut s’empêcher de sourire légèrement. C’est étrange, il y a encore quelques minutes plutôt, elle se sentait terrorisée mais à présent, elle ressent un sentiment de sécurité.
Elle lève sa petite main gauche en direction du jeune homme pour lui caresser doucement le front. Dégageant quelques brunes pour déposer un baiser sur celui-ci. C’est à son tour de veiller sur lui. Quoiqu’il arrive, personne ne lui fera quitter cette chambre de fortune.
En attendant qu’il se réveille, Jun’ prend place sur le lit. A ses pieds, pour ne pas le réveiller. Les prunelles rivées sur lui, elle veille son sommeil.

Une heure, une minute ou peut-être quelques secondes ? Rien n’a plus d’importance pour le garçon en ce moment même. Il la ressent cette présence qui le rassure dans ce sommeil guérisseur. Les yeux clos, un sommeil de plus en plus longs, inconscient et pourtant cette douleur elle est bel et bien réelle. Crier, grimacer, il ne peut pas le faire, c’est difficile de souffrir dans ce sommeil, le garçon à l’air bien paisible comme cela, mais pourtant…
Le temps parut interminable, jusqu’à ce qu’un souffle de bien être lui fasse fermer le poing. Cette lumière à prit bien son temps pour le secourir, comme les héros qui arrive juste à temps. Kyoschiro ressentit une drôle de mélancolie particulière, ses paupières s’ouvrirent à nouveaux. Il tourne les yeux à droite et gauche, un peu perdu sur ce qu’il vient de se passer… Le délire, quoi ! Il s’est endormi, non, impossible… Ou est l’infirmière ? C’est elle qui la endormi, il se relève d’un coup brusque se retrouvant brusquement assis.

- Stupide femme !

C’est sortit si instinctivement, c’est à se moment là qu’il constate la présence de la jeune Serdaigle à son chevet. Oh ! Mince, il aurait peut-être dut jouer la belle au bois dormant, peut-être que Junko aurait joué les princes^^
Cette présence apaisante dans son sommeil, c’était certainement elle. Un peu confus, le teint du garçon vire à un rose très pale pendant quelques secondes. Cela fait combien de temps qu’elle est là ? Ça le gène vraiment cette situation, Junko, n’était pas obliger de faire cela.

- Oh ! Jun’… Tu es la, depuis longtemps ?!

Fit le Serdaigle légèrement déboussolé, cette infirmière allait lui payer cela. Elle aurait déjà put le prévenir que ça aller ce passe comme ça. Mais la présence de Junko l’empêcha d’être en colére.

C’est au pied du lit que la demoiselle se trouve. Assise en tailleur sur le matelas, le dos contre la barre en métal. Sur ses épaules, une couverture bleu nuit dont elle ressert les pans contre son buste. Juste pour avoir chaud. Elle a passé tout ce temps à attendre son réveil. A veiller sur son sommeil. Prête à lui porter un quelconque soutient. Jun’ a résister à sa propre envie de fermer les yeux, elle ne voulait pas sombrer dans la ‘petite mort’. S’interdisant des pauses. On ne sait jamais. Une mauvaise réaction au sortilèges, Junko se méfie énormément des effets secondaires. Qu’importe le temps qu’elle a passé à jouer les gardiennes. Elle a fait ça pour lui.

Elle commençait à bouger un peu quand Kyo montra ces premiers signes de réveil. Elle tendit le cou pour voir sa bouille mais celui-ci se releva brusquement, ce qui l’a fit sursauter. Un sourcil arqué, elle le fixe tout en l’écoutant dire ‘Stupide femme !’ Elle comprit qu’il parlait de la charmante infirmière et de ces manières douteuses à soigner les élèves. Bref. Kyo jure, c’est donc qu’il se porte mieux.
C’est avec un sourire d’ange qu’elle l’accueille. Heureuse de voir qu’il a meilleure mine.

-Assez longtemps pour me rendre compte que tu ronfles en dormant.

Taquine Junko qui se sent sourire d’avantage. L’envie de lui sauter au cou la démange mais ça ne serait pas raisonnable. Il faut qu’il se repose. C’est donc après sa couverture qu’elle passe son élan de joie, en la serrant fortement contre elle. Ces prunelles brunes pétillent tout en l’observant. Il rosit ! C’est trop mignon.

-Comment tu te sens ? Tu as besoin de quelque chose ? D’un verre d’eau peut être ?

Junko et ses questions ! C’est son inquiétude qui parle. Comme toujours.

Kyoschiro reste un moment immobile devant l’air perplexe de la demoiselle. C’est vrai qu’il aurait dut trouver autre chose à dire en se réveillant que cela. Mais la femme en blanc s’est jouer de lui, c’est une chose qu’il à du mal à supporter. On dirait qu’il toujours aussi naïf !
Le garçon capte le sourire de la Serdaigle, il aurait voulut l’accueillir en conséquence mais Junko prit la parole avant lui. Hun ? Quoi ? C’est n’importe quoi… L’infermière à du aussi drogué la Serdaigle, elle délire. Il ne ronfle pas, lui ! Bref ! Il jette l’éponge pour une fois, il se vengera tôt ou tard. Soudainement une vague gigantesque de question envahit le garçon. Toujours un peu confus, le jeune la dévisage doucement.

- Euh… Non, merci ! Je me sens très…

Il se tut pendant quelques secondes seulement. Ou est passé cette stupide infermière ? Le préfet jette un œil légèrement à tord et à travers.
Il continu alors sa phrase en jetant un regard à Junko.

- …prêt à partir d’ici !

Comme s’il allait rester dans l’infirmerie bien sagement comme un gentil garçon. Ne faut pas rêver non plus. D’ailleurs il doit avouer que le remède de l’infermière à était très efficace. Le garçon se sent prêt à faire le tour du terrain de quidditch. Il jette un regard plutôt plaintif à Junko, il espère bien, qu’elle ne lui dira pas de se reposer. Non, il ne veut pas rester, ici !
Tient c’est bizarre depuis quand il attend la permission de quelqu’un pour faire ce qu’il veut !

Non mais ils sont deux à vouloir sortir de cet endroit ! Faut pas croire, mais Junko est resté à l’infirmerie que pour veiller sur Kyo. S’il n’avait pas été là, elle n’aurait pas mis un orteil dans cette pièce ! Quitte à se reposer aux pieds d’une statue dehors ou sur un banc. Elle déteste tout ce blanc et l’odeur d’éther.
Alors quant il lui dit qu’il souhaite partir d’ici, elle se sent pousser des ailes ! Bon, peut être pas à ce point là mais elle est heureuse de l’entendre dire ça.

-Avec plaisir ! Mais il faudra faire attention à l’infirmière. Elle doit rôder de temps en temps.

D’ailleurs, elle ne sait pas rendu compte de l’absence de Junko. Ou alors, elle a peut être pensé que la demoiselle avait fuit tout simplement de la salle. Elle s’en moque à vrai dire.
Un sourire pour le préfet et Jun’ enlève la couverture de son petit corps. Elle ne tarde pas à frissonner. Ce n’est pas bien grave. Elle se sent mieux de toute façon. Peut être pas au point de faire le tour du terrain de quiddicht comme son ami, mais elle a assez de force pour s’évader de cette prison.
Elle prend les devants en quittant le lit. Prenant soin de ne pas écraser une jambe à Kyo dans la foulée. Quoique, avec son poids plume…

Junko se tourne doucement vers le jeune serdaigle. Offrant un doux sourire tout en attachant sa chevelure brune en chignon éclaté. Elle l’attend bien sagement devant les rideaux encore clos. Cette situation lui rappelle leur petite escapade à la cuisine. Sauf que cette fois, il n’est pas question de cerise.

Kyoschiro fut agréablement surprit de la réaction de la demoiselle, d’ailleurs il le démontre en affichant un sourire en son attention. Ecoute ce qu’elle dit à propos de l’infirmière, comme si cette femme allait l’empêcher de partir. Il se fiche pas mal qu’elles les voient partir ou pas. Il la remercie de l’avoir soigné et encore, mais maintenant il ne veut pas rester une minute de plus ici !
Junko quitte le lit avant le garçon qui au bout de quelques secondes ne tarde pas à l’imiter. Le jeune homme s’avance prés d’elle en lui jetant seulement un regard. Maintenant il est plus dans son élément, la gène de tout à l’heure est parti. Bien qu’il est du mal à détacher ses yeux de Jun’, il le fit.
Ouvrant un peu les rideaux, l’infirmière était dans son bureau certainement… Avec un peu de chance, elle ne remarquera pas du tout leur fugue. C’est vrai que cet épisode ressemble étrangement à leur petite escapade nocturne de la nuit dernière. Sauf que la dernière fois ils ne sont pas faillit risquez leurs vie avec un Serpentard déchainer. Le Serdaigle grimace et bouillonne intérieurement, ce type là, il va s’occuper sérieusement de son cas.
Si seulement il aurait était encore conscient, Kyo aurait mit un terme aux souffrances du vert et argent. Silencieusement le préfet prit la main de Junko, hochant la tête pour dire que c’est le moment d’y aller.

C’est donc d’un commun accord que les deux jeunes gens sortirent de leur ‘cachette’. Junko suivait pas à pas Kyo. Serrant doucement sa main dans la sienne. Elle a toujours ce même besoin, le sentir proche d’elle. Surtout depuis cet accident. La présence du jeune homme l’apaise. Jun’ échappa un sourire à son intention avant de détourner ses perles chocolat vers la direction de l’infirmière. Heureusement pour eux, celle-ci a le dos tourné. Sans doute fait-elle un tri dans toutes ces notes et parchemins divers. De toute façon, elle s’en moque ! Du moment qu’elle reste assez longtemps dans cette position pour qu’ils puissent sortir de cette salle sans réprimande.

Ils ne tardent pas à quitter l’infirmerie sans souci. Un soulagement pour Junko qui reprend doucement des couleurs. C’est fou comme cet endroit à un effet néfaste sur son moral et sa santé. Et dire qu’elle risque de venir assez souvent ici. Quelle poisse !
Puis ils marchèrent encore quelques mètres avant que Jun’ décide de s’arrêter. Elle n’avait pas envie de retourner dans la salle commune. De voir tous ces visages. D’entendre les conversations. Elle voulait simplement rester seule un moment. Le temps de faire le point sur ce qu’il vient de se passer. Puis Kyo doit se reposer. Ce n’est pas avec elle à ses côtés qu’il y arrivera, c’est certain. Car la demoiselle sera toujours là pour lui parler.
Si seulement rien de tout cela était arrivé. La miss Hitoshi se sent toujours aussi coupable. Et cette blessure à l’épaule du jeune homme lui rappelle combien elle a été stupide de laisser une chance à ce serpentard. Oui, un grand bol d’air s’impose.
C’est donc face à Kyo qui le petit bout de femme vient se mettre. Un peu la tête baissée. Les prunelles fixant le bout de ses chaussures. Trop chou. Elle murmure de sa voix voilée.

-Je vais te laisser rejoindre notre salle commune. Moi, je vais prendre l’air. On se voit plus tard.

Pas de doute là-dessus ! Il lui manque déjà alors qu’elle n’est pas encore parti. Junko se rapproche timidement de lui. Toujours sa main dans la sienne. Sa bouille se redresse doucement pour le regarder. Elle ne peut s’empêcher de lui sourire. Douce Junko. Si imprévisible. Pourquoi ? Car elle se hisse sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser à moitié sur son menton et la lèvre inférieure du jeune McIan. Aurait-elle mal visé ? Possible. En tout cas, elle ne s’attarde pas pour voir la réaction de Kyo. Aussitôt le visage reculé, elle lâche sa main pour s’enfuir dans le couloir…

Affaire à suivre...

Accrocher à la main de la demoiselle, Kyo entraine celle-ci hors de leurs « prison ». Sous aucun étonnement l’infirmière ne remarque même pas leurs sorties. C’est pas plus mal, ils auraient même put passer sous ses yeux, cela n’aurai pas changé grand-chose à la situation. Enfin arriver à la sortie, le préfet empoigne doucement la poignée et laisse passer la brunette avant lui, jetant un regard furtif en arrière. La vielle porte se ferme derrière eux.
Le garçon reporte toute son attention aux jolie perle de la Serdaigle, ravit de la revoir prendre des couleurs. Avec toute cette histoire, il avait peur que Junko soit affectez à point très élevé. Heureusement elle semble forte et très courageuse aussi, avec ce qu’elle à subi aujourd’hui, le garçon éprouvé une certaine admiration pour cette force dont elle à fait preuve. Et aussi son instinct à sauvé certainement la vie de Kyoschiro ou alors un voyage très urgent à St Mangouste. Certes la demoiselle à limiter les dégâts à plus de 70 %, il lui doit une fière chandelle. Toujours pensif en marchant auprès de la jeune fille, l’image du Serpentard ne pouvait être effacé de son esprit, c’est comme un poison qui vous détruit à petit feu. Comment des personnes comme lui peuvent être acceptez à Poudlard ? Question bien futile, le cousin de Kyo, Jason n’était pas mieux que ce psychopathe de vert et argent.
L’arrêt soudain de Junko fit stopper les pensées du jeune homme. Il ne peut s’empêcher comme un certain reproche en vers elle-même dans les yeux de la brunette. Elle s’en veut ? Comme faudra t il qui lui explique qu’elle n’y est pour rien ? Kyo s’est reconnaître quand son arrogance lui fait défaut, tout en voulant stopper cette « bagarre » il a provoqué ouvertement le Serpentard. Maintenant en prenant du recul, il regrette profondément surtout vis-à-vis de Junko. Le vert et argent, il en n’a rien à faire, d’ailleurs Kyo espère bien qu’il aura souffert de ses blessures.
Le jeune McIan n’ose pas forcer la demoiselle à venir dans la salle commune, avec ses émotions il peut comprendre ça ! C’est d’un signe de tête qu’il acquiesce, il aura bien l’occasion de la revoir ce soir ou demain. Le garçon commence à émettre un mince sourire qui voulait dire beaucoup de choses, mais Miss Hitoshi fut plus rapide que lui. Ce baiser « mal visé », et ensuite elle galope dans le couloir… Kyoschiro reste certainement plusieurs secondes et peut-être minutes sans réagir. Elle est partie ! Pourquoi être si cruelle ? Il n’avait qu’une envie, c’était d’être avec elle, maintenant, là, tout de suite ! Cette fille le rendre fou, un jour…
Kyoschiro tourne les talons en direction de la salle commune, déçu par lui-même. Junko depuis quelques temps ses pensées son principalement figer sur elle, la miss vient de lui dire que c’est réciproque mais ça il l’avait déjà sentit… Depuis les cuisines, ils s’étaient rapprochés rapidement mais sans rien faire !

Peut-être que les moments difficiles comme celui-ci créer des liens encore plus fort. Qu’est ce qu’il en sait après tout ? A part l’amour de ses parents il ne connaît rien d’autre…

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