Mattimeo arriva devant la grille. Il tenta de la pousser mais elle était fermée. Il tapota la serrure de sa baguette et il entendit un déclic. Il poussa la porte et se faufila dans le cimetière. Il arriva devant un mausolée, sortit une clé de sa poche et y entra, faisant accidentellement grincer la porte. Il alluma une torche et descendit les marches qui se trouvaient devant lui...

La nuit était tombée déjà depuis un certain temps, mais Liz ne dormait toujours pas. Les yeux grands ouverts, elle rêvassait, sans trouver les chemins obscurs du sommeil. Autour d'elle, personne n'était dans son cas, elle l'entendait bien aux ronflements et autres bruits nocturnes.
Alors qu'une heure du matin sonnait dans la salle commune des Serpentards où elle s'était réfugiée cette nuit-là, Liz se décida enfin à sortir, goûter un peu au vent nocturne... Sa cape noire sur les épaules, elle franchit alors de nombreux couloirs, avant de franchir la grande porte d'entrée, le plus silencieusement qu'elle le pouvait.
Sa flûte dans son étui accroché à l'intérieur de sa cape, sa baguette à la main, elle cherchait un endroit calme et à coup sûr désert, lorsqu'elle pensa au cimetière, lieu qu'elle appréciait beaucoup pour sa relative tranquillité, lieu fui par les gens ayant peur de la mort. Ce n'est pas qu'elle n'en avait pas peur, non, c'est juste qu'elle savait consciemment que les cadavres du lieu lugubre ne pouvaient rien lui faire.
Alors qu'elle avait poussé les portes du cimetière, étonnamment ouvertes, et qu'elle allait s'asseoir sur une grosse pierre, elle sentit un grincement non loin, près d'un mausolée. Baguette tendue, elle s'avança donc vers le lieu, et y surprit un autre élève, plus vieux qu'elle à coup sûr, qui allait visiter le monument avec une lampe torche. Liz l'interpella donc sèchement.

Tu fais quoi là ?

Mattimeo sursauta.
-Euh... rien, rien. Je rend visite a mon oncle, Fenrir Greyback.

Il espèrait qu'elle croirait a ce mensonge.

Le sursaut de l'inconnu lui tira un sourire froid : son père lui avait bien appris la discrétion, et cela avait bien joué sur l'autre personne, qui ne l'avait pas entendu arrivé derrière lui. Une fois retourné, elle put l'observer à la lumière de sa baguette, ayant lancé machinalement un "Lumos". De courts cheveux noirs dressés en piques encadraient un visage blanc comme la mort, et ses yeux étaient étranges, entre le vert bouteille et le noir. Sur sa robe de sorcier était épinglé le blason des verts et argents, ce qui fit de nouveau sourire Liz : c'était certainement un casse-cou qui voulait s'amuser à faire le malin dans le cimetière en pleine lune, comme tous els autres grands !
D'ailleurs, la réponse du Serpentards la fit rire, mais froidement, presque sadiquement : il se disait neveu de Fenrir Greyack, le terrifiant loup-garou mangemort, dont son père lui avait déjà parlé avec mille éloges. Il paraît qu'il aimait dévorer les enfants, pour faire souffrir les parents, et en cela, cela n'étonnait pas Liz que son père aime l'étrange personnage. Elle savait également que le loup-garou n'avait pas de famille, même de personnes à qui il tenait particulièrement, et c'est pour cela qu'elle riait, baguette pointée devant elle pour éclairer le menteur.

C'est cela oui ! Et moi, je suis la fille de l'ancien dirlo Dumbledore ! Non mais, pourquoi qui me prends-tu ? Un vrai loup-garou comme Greyback ne tient à personne !