Plongé dans la contemplation du lac... [FE]

Le soleil cognait fort et chassait les nuages de ses rayons. Une magnifique journée, pour un jour de décembre. Ness était extenué, les cours avaient été mauvais, quand on a deux heures de potions dans la même journée, dur de garder le sourire et la positive attitude !
Le jeune homme grimpa quatre à quatre les escaliers qui le rammènerait à la surface depuis les cachots.
Arrivé dans le hall d'entrée, il poussa la lourde porte de bois qui donnait sur le parc de l'école. Il resta quelques instants, debout et immobile, laissant un léger vent le rafraichir et lui caresser le cou sous ce soleil écrasant. Il prit de profondes inspirations, respirants lentement chaque bouffée de l'air environnant qu'il humait. Qu'il était bon de sentir cette fraîcheur hivernale qui semblait purifirer l'atmosphère après s'être étouffé par des vapeurs de potions toutes plus suspectes les unes que les autres !
Le regard vague, le Serpentard se dirigea lentement en direction du lac et s'assit au bord, admirant l'eau qui était à son plus calme, où les rayons aveuglant de l'astre céleste se reflétaient à sa surface...
Ness chassa de son esprit toutes pensées contrariantes : Rogue, ses parents, son échec scolaire des plus lamemtables dans les (nombreuses) matières qu'il ne prenait pas la peine d'étudier...
Il faisait le vide, ne laissant que cette image de la beauté naturelle l'envahir... Dieu, que ce lac inspirait la perfection ! Lisse, calme, pur, transparent et brillant... Ca donnait envie de ne faire qu'un, de s'unir avec cette nature ! Innocente nature...
Sans même sans rendre compte, les yeux toujours rivés sur les profondeurs magiques et enchanteresses du lac, le Serpentard se penchait lentement et inconsciemment vers sa surface...
A présent, seuls quelques centimètres le séparait d'une chute ou d'un plongeon de l'eau glacée.

Méredith commençait à en avoir marre d’être toujours enfermé dans sa salle commune à regarder les autres Serdaigles étudier. Elle n’avait pas envie d’étudier pour le moment. Elle avait besoin d’air.
Méredith marchait d’un pas assez rapide sur un des sentiers de terre battue du parc de Poudlard. Malgré sa cape et son foulard, la jeune Serdaigle frissonnait. On était mi décembre, et même s'il n’y avait pratiquement aucun nuage dans le ciel, les timides rayons de soleil ne réchauffaient plus depuis quelques semaines l’extérieur et les alentours du château. Il ventait beaucoup, les branches des arbres de la forêt interdite se balançaient dans tout les sens et l’eau du lac ondulait légèrement, formant de petites vagues. Les feuilles, toutes déjà tombés, formaient un grand tapis et recouvraient l’herbe défraîchie de la lisière. La neige n'était pas encore arrivée mais elle ne devrait pas tarder.
La jeune fille remonta son écharpe sur son nez rougi, puis sourit derrière celle-ci. Elle adorait ce genre de temps. La nature semblait si calme, si paisible…

Méredith regarda avec émerveillement le lac, c'était sans doute l'endroit qu'elle préférait ici, à Poudlard. Tout y était si beau c'était comme un rêve et Méredith aurait voulu ne jamais se réveiller et avoir a quitter cet endroit.

La jeune Serdaigle apercevait maintenant un jeune homme, à quelques mètres d'elle, assis au bord du lac, penché vers la surface de l'eau. Le coeur de Méredith fit un bond lorsqu'elle s'aperçut que celui-çi n'était pas loin de piquer une tête.

Bonjour ! Tu veux prendre un bain ? L'eau serait plus chaude dans une salle de bain ou alors reviens en Juillet !

Il semblait plongé dans un rêve, tout ce déferlement de beauté sous ses yeux, ca ne pouvait être réel, il avait besoin de se frotter à la réalité... Son nez frôla l'eau glacé alors qu'il entendit quelqu'un marcher derrière lui, tout près. Il releva la tête vers la jeune fille d'un air songeur. Ho, une Serdaigle ! Et en dehors de la bibliothèque ! Comment cela était-ce possible ? Elle aussi était sans doute irréelle... Il tendit sa main dans sa direction et referma son poing juste devant elle, la bouche très légèrement entrouverte par l'étonnement. Ce mouvement ne lui donna rien d'autre qu'un air stupide, ou l'impression de quelqu'un ayant des problèmes locomoteurs.
Tout à coup, les paroles que la Serdaigle lui addressèrent le rammenèrent avec brusquerie sur terre : elle l'avait vu et se moquait de lui ! Vexé et légèrement mal à l'aise, il rétorqua, le rose aux joues :

_Tu veux que je t'y envoies dedans, tu as l'air intéressée ?

Son regard était froid et peu incitateur. Les taquinerie passaient, quoiqu'avec un peu de difficulté auprès du jeune homme, mais les moqueries ouvertes, non ! Cela provoquait chez lui immédiatement et systématiquement une irritation boudeuse et vexée.

Lorsque le jeune homme releva la tête, il tendit sa main dans sa direction et referma son poing juste devant elle. Méredith surprise recula d'un pas.

Tu veux que je t'y envoies dedans, tu as l'air intéressée ? dit-il les joues rouges.

Méredith leva les mains en signe de paix.

Holà, je ne voulais pas te vexer ! Mais c'est la seule solution que j'ai trouvé pour que tu ne tombe pas. D'ailleurs ça à fonctionner !
Quand à me baigner aujourd'hui, je suis désolée mais je n'ai pas pris mon maillot de bain !

Hoho, diplômate ! Il sourit en voyant Mérédith reculer d'un pas et lever les mains. On aurait dit qu'il venait de faire un hold-up... Il sourit d'avantage à la réplique de la Serdaigle, et répondit, toujours le sourire aux lèvres :

_Vrai, je ne suis pas tomber... finalement je ne sais pas ce qui est le mieux. Pour ton maillot de bain, on peut s'arranger ! il avait ajouter la seconde phrase avec un sourire faussement pervers, sachant bien que Gloss n'allait pas le prendre au sérieux.
Au fait, tu t'appelles ?

Son regard était devenu interrogateur et vaguement intéressé. Ils avaient oublié les formules de politesses les plus rudimentaires !

C'était fait ! Méredith avait enfin arraché un sourire au Serpentard. Lorsqu'il répondit à sa phrase sur le maillot de bain, Méredith vit qu'il plaisantait.
Elle se baissa et mit sa main dans l'eau.

Je dirais qu'elle est à 3°C. Je me suis déjà baignée à moins, dit-elle serieusement.

Elle se releva et essuya sa main. Le Serpentard lui demandait maintenant de se présenter. Elle lui tendit la main et dit :

Oups ! Je suis désolée, j'ai oublié, je m'appelle Méredith Gloss et je suis en 4ème année.

Sans vraiment savoir pourquoi, le Serpentard, lorsqu'il vit la demoiselle se pencher dans le lac et y plonger sa main, eut une forte envie de l'y envoyer valser dedans. Elle disait même s'être baignée à moins... le jeune homme ricanna bêtement intérieurement. Il était partagé : en l'espace de quelques secondes, elle avait foutu en l'air son univers magique et envouteur, mais d'un autre côté, elle lui avait évité de sérieux problèmes : des créatures infestaient le trsitement célèbre lac de Poudlard.
Après s'être essuyée la main et l'avoir tendu à Ness, elle se présenta. Méredith Gloss... il trouvait que ce nom sonnait mal, presque faux. Sans la quitter des yeux, le brun saisit sa main et la serra, se présentant à son tour :

_Ness Fury... 5 ème année, Serpentard ,sembla-t-il bon de préciser.

Même après avoir dit son nom à la disciple de Serdaigle, il n'avait pas lâché sa main et ses yeux n'avaient pas quittés ceux de Méredith. Il mit une pression légèrement plus faible sur la main de la demoiselle, l'idée d'envoyer dans le lac cette dernière ne l'ayant toujours pas quitté.

Ness Fury... 5 ème année, Serpentard , dit le jeune homme en lui serra la main.

Ce dernier avait cru bon lui préciser qu'il était de Serpentard mais elle avait vu son insigne sur la robe. Ness n'avait pas l'air de vouloir lui lacher la main. Méredith le regarda dans les yeux et y detecta une lueur de vengeance. Contre quoi ? Peut-être de sa moquerie de tout à l'heure.

Si tu veux me jeter à l'eau, n'hesite pas. Ou alors tu me dis pourquoi tu me tiens toujours la main, lui dit-elle en souriant.

Le Serpentard relâcha doucement la main de sa camarade. Ah bon ? Il n'avait pas à hésité ?
Cela signifiait sûrement que s'il agissait, ils resteraient tout de même en bon termes. Eh bien, en ce cas, la question ne se posait plus ! Avec une légère hésitation, il replongea ses yeux dans ceux de Méredith pour lui faire comprendre, et, avec toute la force dont il était capable la poussa en arrière dans le lac. Son visage, qui avait une expression légèrement agacée et vengeresse quelques secondes plus tôt adopta une expression des plus calmes. Observant la chute de la jeune fille dans le lac d'un air intéressé, il s'assit en tailleur sur l'herbe qui bordait l'eau et attendit de voir ce qu'allait faire la sage Serdaigle.

Lorsque Ness lui lacha la main et plogea ses yeux dans les siens, elle comprit ce qui aller se passer.
Avec un sourire, elle le laissa faire et se sentit tomber en arrière.
Quand elle fut immergée sous l'eau, elle retint sa respiration. Pour faire peur à Ness, elle resta près de 5 minutes sous l'eau. Ce fut un jeu d'enfant.
Après avoir regarder sa montre, elle décida de remonter à la surface. Méredith s'approcha du bord et lui tendit la main.

Tu pourrais m'aider, s'il te plaît ?

1 minute, 2 minutes, 3 minutes, 4 minutes... la jeune Gloss n'avait toujours pas refait surface. Finalement, c'était bien plus ennuyeux que ce à quoi il s'attendait. 5 minutes... une tête sortit enfin de l'eau, suivie du corps de Méredith. Ness avait une mine déconfite et quelque peu déçue lorsqu'elle lui tendit une main en lui demandant de l'aider.
Il s'accroupit, attrapa la main de la jeune fille et la hissa sur la terre ferme en meme temps qu'il se relevait. Elle ne s'était même pas fait happée par une quelconque créature marine...
D'un air légèrement boudeur, il sortit sa baguette et sécha les vêtement de Méredith sans un mot.

Lorsque Ness lui prit la main, elle hésita à le tirer dans l'eau mais quelque chose dans son regard la retint. Il est vrai que le lac à la réputation de contenir de nombreuses créatures mais personne ne savait quand elles attaquaient.
Une fois debout sur la berge, Ness sortit sa baguette et sécha les vêtement de Méredith sans dire un mot.

Tu es déçu ? Tu aurais voulu qu'une créature m'attaque, n'est-ce pas ?

Le jeune Serpentard se contenta d'abord de regarder Méredith d'un oeil noir et boudeur. Il avait senti son hésitation à l'envoyer plonger dans l'eau, et cela le contrariait d'avantage. Lorsqu'il eut finit de sécher la robe de la brune, elle lui addressa des paroles empreintes d'une vérité totale, apparement, les sentiments de Ness se faisaient ressentir sur son visage. Il tenta de répondre alors, d'un air parfaitement dégagé :

_Il y a du vrai... on dit tellement de choses sur les Serdaigles et leurs capacités en matière de magie que j'aurais bien aimé voir comment tu allais te débrouiller... Et puis ç'aurait été un peu plus, comment dire... divertissant ?

Il avait hésité sur le dernier mot, il ne connaissait pas bien Méredith et ne savait pas comment allait agir face à une telle franchise.

_Il y a du vrai... on dit tellement de choses sur les Serdaigles et leurs capacités en matière de magie que j'aurais bien aimé voir comment tu allais te débrouiller... Et puis ç'aurait été un peu plus, comment dire... divertissant ?

Méredith éclata de rire.

Oui, c'est sûr ça aurait été plus divertissant pour toi mais moi, je serais morte à l'heure qu'il est ! Je ne sais pas pourquoi je suis chez les Serdaigles, je n'ai aucune capacité particulière en magie. Sauf peut-être de deviner les pensées des autres !

Méredith arrêta de rire et le regarda sérieusement.

Enfin ! Il est vrai que voir quelqu'un mourir est très ... amusant !

Il regarda la jeune fille en souriant, il était plutôt heureux qu'elle prenne ça à la légère. En la détaillant d'avantage, il était vrai que Méredith n'avait rien de l'allure d'un rat de bibliothèque aux verres de lunettes fumés. Lire dans les pensées des autres... il avait crût comprendre, elle était drôlement perspicace ! Son sourire se perdit presque en même temps que le sien lorsqu'elle s'addressa à lui avec sérieux !

Enfin ! Il est vrai que voir quelqu'un mourir est très ... amusant !

Un petit rire le secoua, et il répondit, avec un regard si froid et sévère qu'il en devenait presque menançant :

_Ce n'est pas la mort en soi qui est drôle... c'est ce qui se passe avant. La vie est un jeu ! Gagnant ou perdant ?

Même après ces paroles, il n'avait pas recouvert le sourire. Il ignorait qu'il deviendrait le propre meurtrier de ses parents... de vulgaires moldus ! "La vie est un jeu", se répéta-t-il intérieurement...

_Ce n'est pas la mort en soi qui est drôle... c'est ce qui se passe avant. La vie est un jeu ! Gagnant ou perdant ?

Méredith le regarda droit dans les yeux, le regard noir.

J'ai l'impression que tu n'as jamais tuer ou vu se faire tuer quelqu'un ? Tu parlerais autrement si tu savais ce que c'est de perdre des personnes qu'on aime !

Méredith se détourna, les larmes aux yeux.
*Il ne faut pas que je pleure*

L'héritier Fury ne put retenir un sourire en voyant le regard assassin que lui lança Méredith, elle qui se montrait placide jusque là commencerait-elle à perdre les pédales ?
Elle lui avait lancé cette phrase comme on planterait un couteau dans le corps de quelqu'un, une blessure qui atteindrait jusqu'à l'âme... du moins ce fut l'effet qu'elle produisit sur le Serpentard. Au regard noir qu'elle lui avait lancé avant de détourner la tête, il répondit de son regard vert glacé et hautain, puis répliqua mais par la voix :

_On a pas besoin de la Mort pour perdre quelqu'un, il existe d'autres façons qui nous en sépare...

Il avait légèrement plissé les yeux alors qu'elle lui tournait le dos, il avait prononcé ces paroles d'un ton tranchant et froid. Cela faisait maintenant environ plus de 4 ans qu'il avait coupé les ponts avec les siens... il s'imaginait bien mieux que ce que Méredith pensait de la perte et du vide causé par un décès. Ness devina facilement que si elle lui montrait son dos, c'était d'abord pour pas qu'il ne voit son visage, le jeune homme ne se doutait pas que ses mots produirait un tel impact, et son désir n'était pas de la blesser. Néanmoins, il n'éprouvait pas pour autant de la compassion à son égard non... il se forçait à l'indifférence.

_On a pas besoin de la Mort pour perdre quelqu'un, il existe d'autres façons qui nous en sépare...

En entendant cette phrase, Méredith se raidit. Ness avait souffert lui aussi et sa façon de parler en témoigner. Se reprennant, elle lui fit face.
Les yeux de Ness n'exprimaient pas de la compassion mais de l'indifférence. Elle préferait cela.

Tu as raison. Je ne sais même pas pourquoi on est parti sur un sujet qui fache.

Son regard restait froid et distant jusqu'à ce que Méredith lui réponde.

Tu as raison. Je ne sais même pas pourquoi on est parti sur un sujet qui fache.

Il lui lança un grand sourire sincère et répondit de la même manière, en désignant le lac de la main :

_On avait démarrer là-dessus... Le temps est beau, mettons le à profit à une balade ?

Il était rare qu'il continue de sourire longtemps, et pourtant cette expression n'avait toujours pas disparue de ses lèvres. C'était une chose qui lui allait bien, qui le changeait de sa figure sérieuse...

Lorsque Ness lui proposa de se promener, elle n'hésita pas une seconde.

Tu as raison, il fait beau, il faut en profiter !

Méredith vit que Ness souriait toujours. Vraiment, il était craquant lorqu'il souriait.
Méredith ramassa sa cape et sa baguette puis lui dit :

On va dans quelle direction ?

Eh bien, la journée n'était pas si pourrie que ça finalement ! Il sourit d'avantage lorsque Méredith lui redit une nouvelle fois qu'il disait vrai, il s'efforça de ne pas rire : finalement, elle lui donnait souvent raison !

On va dans quelle direction ?

Le jeune homme fit un nouveau geste de la main, désignant au loin les serres de botanique où reposaient les dangereuses plantes.

_J'espère que tu aimes les végétaux... petit rappel à la nature ?

Le soleil continuait de briller tandis qu'ils s'avançaient dans la direction qu'il avait indiquée, non vraiment, cet après-midi allait être rattrapable !

Ness lui désigna les serres.

_J'espère que tu aimes les végétaux... petit rappel à la nature ?

Méredith sourit

Moi ? Aimer les végetaux ? Bien sûr ! Sinon on ne se serait pas rencontrer ! Les serdaigles ne voyent les végetaux que sous forme de pages de livres !

Si on avait dit à Méredith qu'elle passerait l'après-midi en compagnie d'un Serpentard, elle aurait bien rigoler. Elle, d'habitude si solitaire, avait plaisir de se balader avec Ness.

Leur balade était ponctuée de légers blancs, parfois brisés par une ou deux phrases échangées, où ils se contentaient de marcher et de simplement regarder autours d'eux le si beau paysage. Des silences qui auraient habtiuellement gênés les gens, mais qui ne faisait aucun effet à Ness à part celui de paix et de calme. Méredith avait eut une réponse agrémentée d'un sourire :

Moi ? Aimer les végetaux ? Bien sûr ! Sinon on ne se serait pas rencontrer ! Les serdaigles ne voyent les végetaux que sous forme de pages de livres !

Ness lui répondit d'abord par un agréable rire franc. Vraiment, que faisait-elle à Serdaigle celle-là ? Trop intelligente pour être chez Gryffondor, mais pas assez asociale pour se priver de la vie et ne faire qu'étudier des vieux bouts de papiers noircis.

_C'est tout de même bien plus beau en vrai que sur du papier jauni... les gens ne savent pas ce qu'ils ratent !

dit-il dans un soupire. Rares étaient ceux qui lui semblaient avoir compris la vie : ne rien faire et profiter, c'est elle qui fera de vous quelque chose ! Parfois de léger de coup de pouces... mais inutile d'insister.

_C'est tout de même bien plus beau en vrai que sur du papier jauni... les gens ne savent pas ce qu'ils ratent !

Méredith se mit à rire puis s'arrêta surprise. Depuis 4 ans, elle n'avait jamais rit. Elle sourit, ça faisait du bien de pouvoir rire à nouveau.
Méredith regarda Ness. Grâce à lui, elle était en train de reprendre goût à la vie. Elle se rapprocha de lui et continua de marcher en silence.

Après avoir répliqué une pensée sincère et que la Serdaigle prit avec humour, il la sentit se rapprocher de lui alors qu'ils marchaient. Ness esquiva un pas de côté en même temps que Méredith en avait fait un pour être plus proche de lui. Houla, que lui arrivait-elle ? Il n'aimait pas qu'on s'accapare son espace, d'autant plus lorsqu'il s'agissait de quelqu'un dont il avait fait la connaissance, la découverte même dans la journée ! Il lui addressa sa pensée par un simple regard froid en biais, mêlé d'indifférence, de provocation et de dédain. De toutes façons, ils arrivaient aux serres ! Il s'arrêta si brusquement devant la porte vitrée que Méredith avait continué d'avancer de quelques pas. Il la poussa avec nonchalance, sans même la tenir à Méreditht pour éviter quelle ne lui claque au nez.

_Nous sommes arrivés. dit-il simplement, comme si Mlle Gloss était assez stupide pour ne pas s'en être aperçu.

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Plongé dans la contemplation du lac... [FE]

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