Le temps passe...Invisible [Fe]

Volière, 11h du matin. Suki trainaît, innocente et sans but. Cet endroit était horriblement sale. Mais elle n'avait rien d'autre à faire. Et puis surtout, la volière était un endroit particulièrement désagréable pour elle qui avait apprit la mort de son père ici. Evidemment, pour la petite au fond du fond du gouffre, se faire encore plus de mal ne pouvait lui faire que du bien. Arrivé à ce stade, beaucoup de choses changes. Enormement.

Dimanque, qu'on était. Un foutut dimanche de plus. Mais la Serdaigle ne le savait pas. Elle avait l'obsolu oublie du temps, et s'informait le soir au près de ses camarades du jour suivant pour préparer ses affaires au soir, mais ne se souvenait jamais le lendemain. Bien sûr, comme elle ne travaillait pas aujourdh'ui, elle se doutait que s'était le week end. Ou une fête, un jour férié. Ou les vacances. Peu importe.

Un mois et quelques jours s'était alors écoulé depuis la dernière visite de Suki au cimetière. Elle n'osait plus y aller, avec ce qui s'y était passé. Elle avait honte, d'une certaine manière. Elle ne voulait plus se montrer. Mais surtout, elle avait réussit à mettre papa "de côté", préfèrant s'afferer comme n'importe quel gamin aurait fait, sur son malheur à elle. Chose qu'elle n'aurait grands dieux jamais faite auparavant. Mais une fois de plus, les choses changent.

Fatiguée d'une fatigue interne et totalement installée, ses professeurs l'avaient questionnés sur son état de santé. Oh, elle allait bien. Pour l'instant. C'est qu'elle mangeait mal désormais, bien que ce ne soit pas la raison de sa "fatigue actuelle". QUe voulaient ils entendre? "Je n'ai plus de père, je n'ai plus Kyo, je fuis mon entourage je ne veux voir personne". Ah ca non. Pas besoin de débaler sa vie. Pourtant la miss était une élève exemplaire... Et maintenant s'était à peine si elle se souciait de ses études.

Par précaution, ses professeurs, l'avaient envoyée à l'infirmerie, mais on n'avait rien pu lui dire de nouveau la bas "Trop de fatigue. Le stress peut être." N'importe quoi. Suki était bien à mille lieux de stresser. Elle était en fait trop détendue. Elle ne pensait à rien d'autre qu'a son malheur. Une vraie loque, à pene animée par l'image de Kyo qu'elle appercevait parfois. Evidemment lui n'avait pas posé une fois l'oeil sur elle. S'était il seulement demandé ce qu'elle était devenue? Pf, il devait bien s'en ficher... Et elle, elle ferait mieux de s'en ficher aussi. Mais elle avait échoué...quel sacré coup au morale. Jamais, vraiment jamais, elle n'avait prit autant de temps pour se remettre d'une épreuve. A vrai dire elle se demandait bein si elle s'en remettrait un jour. Allons bon. Elle s'avanca sur ses escaliers, qu'elle détestait tout autant. L'air était frais, trop frais. Elle rêva, ses yeux soulignés de cernes d'une taille incroyable.

Un jour calme, non, Kyoschiro n’en connaît certainement pas. Ils n’ont jamais existé pour lui, bien que parfois le garçon y rêve vaguement en silence. Une grand amertume c’est emparé du Serdaigle aujourd’hui et les quelques jours précédent. L’épreuve ou plutôt la mauvaise rencontre d’il y a quelques jours à lier les destins de Junko et lui-même.
Bref, cette nouvelle journée aurait put être normal, aucun doute ne sommeil dans l’esprit du jeune McIan. Et pourtant quelque chose d’important va changer pour lui, bien qu’il ne le sache pas encore…

La matinée se réveille à peine pourtant le jeune homme est déjà debout, un dimanche, jour de repos, habituellement pour lui. Ce n’est en aucun cas les vacances sinon il ne serait pas toujours à Poudlard, quoique le sourire de Junko puisse bien en décider autrement. Kyo fit comme si c’était une journée quotidienne, ne pas voir la Serdaigle de ses rêves lui offre un pincement au cœur mais s’il la colle tout le temps ça risque d’être pesant.
Marchant tranquillement dans le couloir du premier étage, sans ce douté de rien, il est d’ailleurs plutôt en forme pour faire souffrir des deuxièmes années de Poufssouffle qui s’apprête à faire un mauvais coup, certainement. Sans ce soucier du rester le préfet s’avance en leur direction mais il se stoppe dans geste brusquement et aucunement volontaire. Un gamin à attraper sa robe de sorcier, un première année de Serdaigle. Son air frêle et niais ne radoucit même pas l'asiatique. Cet enfant voulait lui dire quelque chose, Kyoschiro tourne le visage, les poufssoufles sont partit. Tant pis !
Kyo voulut s’énerver contre le Serdaigle, c’est au bout de quelques minutes que le préfet se rendit compte de l’handicape du petit, il est muet. Une chose qui aurait du l’énerver, cependant ce fut une simple gène. Le gamin fit comprendre à Kyo qu’il se passe quelque chose à la volière et qu’il doit y aller. Un message pour lui peut-être ? Malgré lui, il remercie le garçon après l’avoir ramener dans la salle commune.
Peu importe l’idée d’aller rendre visite à ces stupides hiboux ne l’enchante guère. C’est d’un pas nonchalant que l’asiatique prit la direction de la volière arrivé quelques minutes à peine avant Suki. Cette odeur de journée normal s’évanoui en quelques secondes une fois les escaliers gravit. Cette fois-ci il là, ce doute ! Peut-être une peur inutile !
Quand il arrive dans la volière, il n’eut pas le temps de faire quoique ce soit que la lettre portant son nom lui tombe au creux de la main qu’il prend instinctivement. Dans un premier temps le garçon ouvrit les yeux vers le haut, mais il ne serait dire de quels hiboux est arrivé ce message. Tout ceci lui parait tout d’abord bizarre et n’importe quoi ! Quelqu’un cherche à lui faire une mauvaise plaisanterie sans doute. Le gamin de Serdaigle doit être dans le coup, maintenant le préfet regrette d’avoir fait preuve de pitié.
Le garçon observe l’enveloppe, cette écriture, il ne la connaît pas à première vu.

Mais quand il l’ouvrit pour lire la seule phrase écrite sur une feuille blanche, ce fut autre chose. Dans un sentiment de déstabilisation le garçon remet la lettre dans l’enveloppe. Affreusement perturbé par ce qu’il vient de lire. Il sait exactement maintenant pourquoi tout était si étrange, mais cela ne pouvait pas être vrai. Sa cousine est morte et disparut depuis plus de six ans, comment pourrait elle lui écrire là maintenant tout de suite, c’est impossible.
Il fallait qu’il retrouve le gamin de tout à l’heure !
Kyoschiro quitte précipitamment la volière en prenant à nouveau la direction des escalier mais là il faillit renverser une personne qu’il n’avait pas vu depuis un petit moment, cela le stoppe dans sa course.

Plongée dans ses rêves la miss pense à tout comme elle ne pense à rien. Elle ne veut pas penser à ses études en chute libre, à l'inquiètude de maman, de ses professeurs et pourtant une telle indifférence de la personne la plus importante dnas cette affaire. Et pourtant elle y pense, dans un coin de sa tête, elle n'y peut rien. Et papa alors? Pareil. Elle est obligé d'y penser bien qu'elle ai peur qu'il puisse la voir, même au collège. Du ciel, ne vois ton pas tout? Ah, il devait avoir honte, comme elle même avait honte d'elle même. Elle était plus égoiste que jamais allant même jusqu'a dire que cen 'était pas si important de presser tant de monde autour d'elle. Et pourtant c'était un fait, Suki n'était pas Suki, plus Suki.

Soupirant dans l'air glacé, elle tirait toujours une grimace fatiguée, donnait presque l'impression d'être litteralement morte de fatigue. Un peu comme une zombie. La chose était là; elle avait perdu goût à la vie. Aux études. Elle n'envoyait pas la faute au manque d'ouverture de Kyo non, mais plutôt à son manque curel d'argumentation. Suki ne pouvait s'en vouloir qu'a elle pour la situation où elle se trouvait, et le pire c'est qu'elle ne s'en voulait pas, pas toujours. Un vrai cercle vicieu nan?

Sur la lune, bien qu'une lune plutot sombre, la gamine fut reveillée subitement par un élève, largement plus grand qu'elle la bouscula. Il s'arrêta mais aucun désolé ne sorta de sa bouche. Il avait failli la faire tomber pourtant! Avant même d'avoir regardé son interlocuteur, elle avait lancé dans un élan d'ennervement, les sourcils froncés;

-Tu peux pas faire attention...?

Oui. Ca aussi s'était nouveau. La méchanceté et l'insouciance du confort des autres. Sûrement le plus gros changement. Seulement voilà la personne qui l'avait bousclué c'était celui qui avait ancré cet air sur son visage, Kyoschiro McIan. Tiens, apres un mois et quelque il semblait la voir. Son regard était sur elle. Le petit coeur de la miss battait plus vite. Elle avait autant de rancoeur envers elle qu'il avait de l'importance porté à la petite. Son ton baissa évidemment nettement. Elle souffla, muette de mots;

-Kyo kun...

On avait beau dire un mois et quelques elle avait 'l'impression de ne pas l'avoir vu depuis plus d'un an! Ca la gênait d'avoir été plutôt vulgaire avec lui. Ca, c'était pour les autres.

Suki, il n’avait pas l’impression qu’elle eut changé, le petite se teint la devant lui comme au premier jour. Mais cela lui parait loin, comment s’est passé leur rencontre, il se souvient plus très bien pour dire vrai, mais ce ton. Ce ton n’est pas celui de Suki ! De nombreux de jours ont passé sans qu’ils n’est une nouvelle « discussion ». L’air sombre de Kyo tombe sur celui de la jeune fille quand elle s’aperçoit de qui il est. Cette amertume… ! La voix de la petite est de nouveau celle qu’il à connu. C’est étrange, elle ne lui a jamais parut agressive en temps normal, c’est plutôt son rôle à lui. Kyoschiro ouvre enfin la bouche quelques secondes après Suki, mais une chose qui n’a rien à voir avec la fillette le perturbe.

- Oh ! Suki… !

La regardant les yeux dans le vide, toujours sans rapport avec elle, il vient de réaliser une chose. Il devient fou… C’est ça, oui, le petit garçon muet n’a jamais exister, soit on lui à jeter un sortilège ou alors il perd les pédales. C’est comme à la bibliothèque en compagnie d’Angel, il s’est égaré pendant un moment ou comme avec Junko et le Serpentard durant un moment il s’est évanouit. Le regard toujours fixer sur Suki sans rien dire, il l’a regarde d’un air aussi bouleverser que perturber. On peut dire qu’elle tombe au mauvais moment. Arf ! Il voit des fantômes ou d’autres choses, impossible, ce sont les autres qui sont fous pas lui ! Revenant peu à peu à la réalité, Kyo pose son regard ailleurs que sur la petite qui devait se demander ce qu’il se passe, certainement.

- …

Kyoschiro referme le bouche doucement et il s’écarte pour laisser la petite passé qui se dirige de toute évidence en direction de la volière. Une chose est certaine pour lui, Suki n’avait pas eut totalement tord à propos de lui mais jamais il ne lui avouera. Le garçon attend patiemment qu’elle passe, d’après ce qu’il pense cela ne sert à rien de partir à la recherche d’un gamin qui n’excite pas ou plutôt il ne peut pas repartir à la recherche de lui-même… Sa folie serait elle aussi grande..ou est il tout simple perdu au point de se revoir en jeune. Pourtant la lettre est bien réelle, il savait qu’il devait venir là ! Tout est tellement confus !

Deux mots, un souffle, rien de plus. Elle ne lui avait rien dit de plus. Que dire!? Avec parodie ça serait quelque chose comme "Ca va ta nouvelle vie sans moi? T'es enfin heureux? Si je te gêne je peux partir tout de suite pour que tu n'ai pas à supporter ma présence hein!" Mouai bof... Vraiment pas raisonnable et stupide surtout. Plus normalement elle aurait pu lacher "Ca va? Ca fait un momement..." tout gênée. Mais elle ne ferait aucun des deux, car elle n'était pas vulgaire, du moins pas avec lui, et parce qu'être gênée en sa précense n'avait pas à durer. Ce garçon était comme les autres, il lui avait simplement fait plus de mal que quinconque à cette date. Elle acquiesca.

Kyo s'était souvenu de son prénom. Minute miracle. Et dire que la dernière fois il lui avait dit d'aller en enfer. Elle soupira. Son air surpris l'étonna, mais rien qu'un instant. Elle supposa que c'était à cause de sa fatigue, de ses cernes, de sa précedente phrase... N'importe quoi, mais en rapport avec elle! Car oui, en une apparition, deux phrases, la petite aurait pu en choquer plus d'un. Mais le garçon ne sembla pas se remettre. Peut être pensait il à autre chose. Il avait une enveloppe dans la main. Pessismiste, Suki se dit que sûrement, car il était trop bien peu attentif pour avoir remarqué l'état dans le lequel elle était. Et encore, ce n'est pas comme si elle y prêtait attention.

Il ne dit alors plus rien, comme elle. Silence à deux? Kyo semblait sur une autre planète. Ah, il ne l'avait pas "vu". Non, la Serdaigle pouvait même "voir" les pensées défiler dans les yeux du jeune homme, apparement boulversé. Que faire? Deux choix. Refouler sa colère interne pour lui et voir ce qu'il avait ou, le laisser dans ses songes, en espérant qu'il souffre autant qu'elle eût souffert, qu'elle souffrait encore. Hmm. La meilleure solution était la une, bien qu'elle n'était pas facile d'acces. Le Serdaigle se bougea; il semblait vouloir la laisser passer. Oh mais elle était bien où elle était. Agacée, elle le regarda. Choix un. L'aider, mettre sentiments de coté, puis le re dévaloriser. Elle s'empressa de lui demander, cachant légèrement son attitude.

-Ca va Kyo kun?

Six année, durant six ans, il a crut, il a crut ce que cet idiot lui a dit, que Valentine était morte que sa cousine était mort, que la personne qu’il désire le plus monde voir mourir l’était. C’était un mensonge, quel naïf, pourquoi est il rester comme ça, il s’est tellement convaincu avoir changé qu’il n’a pas cherché la vérité. Entre les trois personnes qui ont détruit sa vie deux sont encore en vies, c’est impossible, elle devait être morte aussi. Elle lui à envoyez cette lettre pour lui faire peur certainement, peur ? Il ne lui donnera pas ce plaisir… Pourtant le courage de Kyo semble être de plus en plus amoindrit au fur et mesure des secondes qui passent. Peut-être que Valentine voulait se faire pardonner auprès de Kyoschiro, non, elle aussi raison que lui de la détester. Ce n’est pas une histoire de gamin mais de la vraie haine, ce monde est trop petit pour lui et elle, croit elle gagner sous prétexte qu’elle est plus expérimentée que lui et cette fois personne ne viendra le sauver. Arf ! Valentine aurait bien raison ! Kyo n’avait jamais pensé comme cela, mais Poudlard est une bonne protection. Écrit noir sur blanc dans cette lettre « Tu n’aura pas de deuxième chance… », C’est ce qu’elle lui avait dit aussi avant de partir il y a six année de cela.
« Ca va Kyo kun? », une petite voix féminine le fit revenir à nouveau sur le monde réel. Suki, elle est planter devant lui, pourquoi ? Elle devrait être partit. Ne regrette t elle pas de lui parler après ce qu’il lui avait craché au visage ?! La fillette cherche à l’aider, c’est la meilleur, fier et prétentieux qu’il est jamais le Serdaigle d’acceptera l’aide de qui que ce soit. Et puis il vaut mieux que les gens soit dans l’ignorance, c’est mieux comme ça !
Oui, c’est vrai, il devrait dire quoi à part « Si, tout va très bien, a part que j’ai tué mon cousin par vengeance et sa charmante jumelle vient pour ce venger », charmante famille, n’est ce pas ?!
Evidement la mort de son cousin n’était pas vraiment volontaire, c’était un accident, cependant Kyo est heureux qu’il soit mort… Rien ne vient à l’esprit du garçon pour que Suki ne cherche pas à comprendre. Une possibilité que le choc de savoir sa cousine en vie perturbe ses pensées.

- …Euh… Qu’est ce que tu fais encore là, petite ? T’occupe pas de moi, va !

Faible, très médiocre même. Cependant peut-être bien que la fillette ne cherchera pas plus loin comme avant. Non, elle à laisser tomber depuis le cimetière, ou autre possibilité, Suki s’apercevra dans quel confusion est Kyo et cela serait une bonne occasion pour elle de se « venger » pour la façon dont il l’a ratatiné. Cependant la petite n’a peut-être pas la même façon de concevoir les choses que le garçon.
Le préfet n’a même pas regarder la gamine pendant sa maigre prise de parole, d’une voix faible et peu convaincante.

Il ne l'ecoute pas. Il est ailleurs. Il l'entend, mais sûrement de loin, de très loin. Que lui arrivait il? Pourquoi fallait il qu'il soit "mal" le jour où ils se reparleaient? Peut être était ce un signe pour indiquer Suki dans le chemin, pas de la réconciliation, mais de l'acceptation. Qu'elle puisse le voir, de nouveau, sans rancoeur. Ou même, peut être était ce un signe pour qu'elle puisse re rapprocher de lui rien qu'un instant pour retrouver cette passion qui l'avait tenu à vouloir le faire l'aimer. Peut être recommencerait elle sa quête suite à cette conversation! Peut être pensait elle trop également. Elle lui avait à peine adresser trois mots.

Une fois qu'il eût réaliser qu'elle était encore là - enfin - il lui dit d'une voix très peu convaincante de ne pas s'occuper de lui, a vrai dire, il étiat même etonné qu'elle soit encore là. La petite aurait espérer de meilleurs retrouvailles. Certes il y aurait pu avoir pire - comme une énorme dispute, comme celle du cimetière, mais il aurait aussi pu lui parler en la voyant. Elle n'avait pas ici l'impression d'exister à ce moment. Faible sentiment car trop de fois répété ce mois ci. En fait on pouvait dire que leur "re parlage" était neutre. Pas bien mais pas mal. Suki comptait bien faire avancer les choses mais savait au fond d'elle même qu'il lui en faudrait peu pour l'envoyer balader. Comme lui l'aurait fait. Car oui, ça aussi c'était un nouveau truc, envoyer ballader les gens. C'était sympa.

Dans sa phase intentionnée, la gamine espéra qu'il n'était pas frappé par un sort du destin, du nouveau, comme celui avec son père. Mais il semblait avoir recu une nouvelle qui l'eût choqué, pas vraiment attristé. Dans tous les cas il semblait déconnecté, et s'était autant agacant qu'inquiètant.

-Ben si justement. Tu devrais voir ta tête. C'est inquiètant.

Son ton rebel et mou à la fois, aurait pu l'ennerver, du moins un peu, mais il était bien trop absent pour faire attention à comment elle lui parlait. S'approchant plus de lui, malgré sa minuscule taille, elle lui aggripa doucement le bras pour qu'il la voit enfin. Le contact était la clé. C'était si agréable de le toucher de nouveau, et pourtant, son petit coeur était en feu. Elle déglutit discrétement et dit plus doucement;

-Dis moi..

Un effort, dans un effort mental, luttant pratiquement contre lui-même, le garçon baisse les yeux dans la direction de Suki. Un énorme vide, un rien du tout, s’offre à lui. La seule raison qui l’avait poussé tout ce temps, toutes ces années, a garder la tête froide et ne pas décrocher chaque jour qui passé, vient de s’éclipser en une seconde, en une phrase… Le comportement de Kyo risque d’être plus ou moins changer pendant un certain temps, le temps qu’il encaisse cette nouvelle, s’il en n’a le courage… Si seulement il l’avait ce courage, le garçon se demande en ce moment même pourquoi il n’est pas partit avec son père ? Tout aurait était plus simple…
Son regard sur les choses devient de plus en plus sombre durant les jours, les semaines, les mois et les années qui passent. Le retour de Valentine est la pire chose qui pouvait lui arriver !
Kyoschiro observe les yeux plissé de la petite fillette dans une longue mélancolie. Il ne la connaît pas elle seulement les peut de fois ou il la croiser… Au cimetière, son père, elle avait l’air de l’avoir beaucoup aimé, il aimerait bien lui dire a quel point elle à de la chance. Son père à lui, n’a eu que la bonne idée de l’abandonner quand il avait besoin de lui, une chose impossible à pardonner… !
Le garçon comprend à peine les paroles de Suki, il observe seulement ses lèvres bouger sans comprendre le sens de tout ceci. La fillette s’agrippe à lui sans qu’il la voie venir, il ne réagit pas, il la regarde seulement. Le Serdaigle sort de sa semi-inconscience et observe et entend clairement la gamine cette fois.

- …

Maintenant qu’il la voit, il ne l’aurait pas crut si douce après ce qui c’est passé au cimetière. Bon ou mauvais signe ?! Mais il n’a pas à réfléchir, il ne peut plus…
Il dit simplement d’une voix bien pâlotte contrairement à d’habitude.

- Comment.. ?!

[Ah...Les bugs :star: Une fois j'ai du re faire un post deux fois pour toi parce que j'avais bugé Le temps passe...Invisible [Fe] 178366

. Quelle ...]

Ouf. Elle était entière. Bien qu'avec le temps qui était passé, elle avait cessé d'avoir peur, tout comme elle avait cessé d'avoir faim ou froid, elle eût quand même redouté sur le moment qu'il la pousse violemment comme il aurait si bien su le faire. Suki était assez...maso quand même.Ben ? C'est pas comme ça qu'on appelle les gens qui aime ce faire du mal? Parce que si s'accrocher à ce qui nous fais le plus de mal si ca l'est pas hein... La Serdaigle avait pourtant les yeux en face des trous. Ce mois dernier, elle avait tout laché, ses études, ses passions, ses envies, vraiment absolument tout. Elle était devenu dans un sens insolente, negative. Le plus étonnant quand même était que ses professeurs ai ecarté la possibilité "crise d'adolescence". Elle n'avait que douze ans, certes, mais cen 'était pas le genre de Suki. En même temps, quel était reelement son genre, maintenant?

Malpolie, elle répondait, était aussi importante que lasse de cette vie étudiante qui ne la satisfesait pas. Elle savait pourtant très bien ce qu'elle faisait, bien qu'elle l'eût réalisé avec desespoir. Elle attendait que son rêve déchu revienne à elle comme par miracle. Bien sûr, elle savait qu'elle devait y mettre du siens, et pourtant, pour l'instant, elle attendait juste de...se sentir mieux. La presse avant la motiviation. Peut être, pensait elle, que Kyo reviendrait seul. Bon ok. Idée complètement folle et carrement impossible. Mais qui dit au fond du trou dit au fond du trou...

Elle n'attendait effectivement qu'un miracle. Il était là en face d'elle. Son miracle déchu à sa façon, Kyo. Bien sûr, elle avait de quoi en lui vouloir, mais elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas. Du moins, pas plus que ça. Elle tenait tellement, tellement trop à lui. Un si petit corps ne devrait pas contenir autant de souffrance. Elle soupira. Il la regardait. Un frisson la parcouru; bien sur elle était triste, à vrai dire, boulversée serait plus juste, mais elle jugeait avoir déjà bien assez pleurer pour lui. Pourquoi s'attachait elle autant? Un point de plus contre elle. Au final s'était bien Suki qui détestait Suki et non Suki Vs Kyo. Toujours aggripée à son bras elle dit doucement, d'un ton légèrement boudeur;

-Dis moi ce qui va pas... Jveux pas que t'ailles pas bien.

Tellement embrouillé, Suki n’a pas vraiment choisit son moment pour revenir vers lui. En réalité, elle n’a rien choisit du tout, c’est le hasard qui les as fait se rencontrer encore une fois. Le hasard, quel blague, il fait si mal les choses… La fillette reste accroché à lui, sans qu’il se rendre compte réellement dans la situation dans laquelle il est en ce moment même. Tout ce temps qu’il a passé à rejeter la petite n’aura peut-être servit à rien. Plus rien ne compte, rien du tout, seulement cette enveloppe, qui vient de briser tout ce que le garçon aurait voulut ou le moindre instant de bonheur. Dans cette lutte acharné, il n’a jamais pensé être vainqueur, il en n’a pas le courage, ni la force morale.
Les faibles de la petite Serdaigle ne l’effleure qu’à peine, il les capte avec mal. Tout ceci n’est pas une question de bien aller ou pas, c’est bien plus compliquer que ça, une chose qu’il à faite, des choses qu’ont lui à faite, un secret et mêmes plusieurs… Une gamine de douze ne pourrait pas comprendre ! Et même, si elle était plus âgé, il ne lui dirait rien, même si elle était une amie proche, Kyo se tairait toujours… Jamais il a parlé de son passé à qui que ce soit, et jamais il le fera. Le jeune homme lève doucement les yeux sur ceux de la petite fille, son geste était brusque et presque menaçant mais il en n’est rien. Peut-être cherche t il un regard qu’il connaît dans celui de Suki, mais rien ne passe, c’est le trou noir, un grand rien du tout !

- Ne…

Kyoschiro se stoppe dans sa phrase soudainement, quelque chose attire son attention dans la volière. Une plainte sourde d’un hibou se fit entendre après un fracas sur le sol, l’animal est échoué à terre laissant un gisement rouge ressortir clairement. Le choc du sol à du le blesser. Kyo pousse Suki pour qu’elle le lâche subitement, une fois libre, il pénètre dans la volière, mais là, il se rendit compte que le hibou était mort. Le Serdaigle offre un grimace de dégout devant ce spectacle, ce pendant le sentiment qui la poussé à venir prés du volatile n’était pas de la pitié. Non, c’est un mauvais pressentiment ! Il est pratiquement sur que c’est celui de Valentine, le hibou de sa cousine… Kyoschiro se penche doucement et caresse légèrement du bout des doigts le front de l’animal. C’était un très vieil hibou, si c’est lui qui à apporter la lettre, ce n’est pas étonnant qu’il soit mort de son voyage, mais le trajet n’a pas du être très grand. Peut-être que Valentine se trouve en ce moment même à prés au lard. Le préfet préfère s’enlever cette idée de la tête, même si elle lui parait très réaliste.
Dans tout ça, il à presque oublier la présence de Suki, c’est à ce moment là qu’il pose son regard dans la direction de la gamine !

Ne? Ne? Mais ne quoi!? Ne m'embête pas? Ne t'attache plus à moi? Ne me saoule pas j'ai d'autres problemes? Gros suspenc. La petite miss le regarde agacé. Elle aurait voulu lui tirer les mots de la bouche. Il ne pouvait pas la laisser curieuse comme ça, c'était bien trop désagréable! Tout ça parce qu'un bruit sourd l'avait perturbé...Mais qu'est ce quo'n s'en fichait de ce bruit, qu'est ce qu'on s'en fichait. Suki s'en fichait. Pour rien au monde elle ne serait aller voir ce qu'il se passait, car de toute façon elle parait du principe que ce n'était pas son problème, et puis voilà. Mais le bruit avait perturbé Kyo. Elle soupira, puis, il l'a poussa, de nouveau comme avant. Ses joues chauffèrent d'un coup et elle rougit de colère. Ah oui, aussi. Elle était devenue très lunatique. Alors qu'il était sans défence un instant encore auparavant, le garçon l'avait repoussé brusquement. Ben merci.

Elle voulut protester mais garda ses injures en elle. Elle ne voulait pas passer par dessus la rembarde de la volière. Quoi que... A cet instant, la miss avait la désagréable et pourtant si jouissive bizarre impression de vouloir que Kyo lui fasse du mal physiquement, qu'elle en garde une marque. C'est presque si elle voulait être passé à tabac. Elle aurait voulu qu'il la frappe, tant qu'il puisse et sans s'arrêter car la douleur présente dans son sang qui coulerai le long de sa peau serait surement cent fois moins fort que la douleur qu'il lui infligeait lui même en était si lunatique. "Quel sale..!" Bien sûr, elle ne le suivit pas.

Elle le laissa penetrer dans la pièce salle, restant là où elle avait été poussée. Car en dépit de tout, elle voulait toujorus Kyo. Elle le voulait du plus profond d'elle même. Mais peut être n'était elle pas encore assez rétablie pour acquerir de nouveau une patience en or et le sang froid... Immobile, elle attendait de redescendre de sa colère, fumant dans l'air glacé... Finalement, elle soupira de nouveau pour évacuer le reste de colère qui lui rester, pour avancer vers l'endroit où Kyo se trouvait pour voir ce qu'elle faisait.

Un hibou était à terre, apparement mort. Berk. En plus il semblait vieux. Tant pis pour lui. La Serdaigle n'eprouvait pas la moindre tristesse pour lui. Mais Kyo semblait toujours aussi perdu. Suki, se sentit assez tache. Elle dit, neutre.

-Tu veux que je te laisse seul?

Kyoschiro pose son regard sur la petite Suki quand celle-ci se mit à parler, il n’avait pas comprit son agacement et son soudain changement de comportement. C’est étrange, mais est certain d’être en parti responsable de cela, bien qu’il n’éprouve pas vraiment de la culpabilité. Combien de fois auparavant aurait il voulut qu’elle prononce ses quelques mots. Tout semble loin et sans grande importance, c’est vrai que quelque chose à changer pas que ce soit pour elle ou pour lui mais entre eux deux.
Malgré lui, le jeune homme esquive un sourire à la fillette, il ne sait pas si Suki à grand-chose à voir la dedans mais quelque chose dans ce qu’il vient de se passer l’appelle, lui dit qu’il ne doit pas se laisser abattre. Peut-être que la Serdaigle lui rappelle certaines valeurs qu’on lui a enseigné durant son enfance. Suki a éprouvé un acharnement sans prétextant à harceler Kyo, mais pourquoi avoir baissé les bras si soudainement ? Une question dont il ne souhaite peut-être pas la réponse, en effet, être au dépourvu par la petite n’était pas son loisir favori. Pendant quelques secondes le regard du préfet changea un peu, c’est indescriptible, … !
Juste à côté de Suki le garçon muet qu’il à croiser dans le couloir est là, vraiment, il est là a côté d’elle. Il fessait quelques centimètre de plus qu’elle, cependant il semblait un peu plus jeune, peut-être un an de moins ou deux. Ce sourire naïf ! Kyo crut défaillir, le petit garçon disparut à nouveau, c’est qu’une illusion ou plutôt un souvenir.

L’Asiatique se relève avec peine, et regarde à nouveau Suki sans lui avoir donné de réponse pendant quelques secondes, toujours en la fixant. D’un pas lent le jeune homme s’avance vers le petite, peut-être inquiétant comme démarche, une fois à la hauteur de Suki il pose seulement sa main sur son épaule en la fixant du regard puis il continu son chemin jusqu’à l’arrivé des escaliers. Toujours sans rien dire !

Suki commence à le connaître, du moins un peu, c’est réciproque. Elle à toutes les raisons du monde d’être énervé contre lui, pourtant elle ne dit pratiquement rien, alors que lui avait agit excessivement la dernière fois.
Le garçon se tourne en direction de Suki, il n’a pas l’attention de partir comme un voleur sans répondre à aucune de ses phrases. A prés tout, la fillette est humaine… Kyoschiro possessif et vaniteux comme il est aurait tout de suite rapporté les choses à lui, mais il s’efforce de ne pas le faire cette fois –ci !

- Tu sais, Suki… La solitude est la pire des maladies !..

Avant que la jeune fille eut répondu à sa réponse ou à moins qu’elle ne dise rien pour lui rendre l’appareil, Kyo rajoute une question plutôt imprévisible ou dira t on inapproprié à la situation. Le garçon fixe le parc du regard en posant une question à l’adresse de Suki.

- Ton père est ce que tu l’aimais ?!

Bien évidement la petite n’est pas obliger de répondre à ça. Kyo ne sait même pas s’il s’attend une réponse, si oui, tant mieux, sinon, tant pis. La gamine est libre de partir mais ça il n’a pas besoin de le dire pour qu’elle le comprenne. Les yeux toujours penchés sur le parc, l’esprit du vieil hibou et celui de sa cousine ne sont pas prêt de le berner. Comme Suki l’abandon est impossible pour lui, enfin c’était le cas pour la petite…

[Elle à toutes les raisons du monde d’être énervé contre lui, pourtant elle ne dit pratiquement rien, alors que lui avait agit excessivement la dernière fois."...Enfin :evanou =') ]

C'était pas si compliqué non? Une question. Une simple et douce question. "Yes-No questions" qu'on les appelaient même. Il aurait pu dire oui. Il aurait pu! Tout comme il aurait pu dire non... Mais à la place, il avait fallu qu'il lui sorte une phrase charade!! Ahalala, complicated Kyo, very complicated. Pourquoi était il gentil avec elle? Par culpabilité? Non sûrement pas. Sûrement était il encore trop sous le chaque de cette fameuse nouvelle. Inutile de préciser comme la petite aurait adorer se ruer sur la lettre et lui arracher des mains pour savoir ce qui se passait. Mais pourtant déjà en général, elle évite ça avec les autres, question de vie privée, avec lui son Lui, elle pouvait bien se retenir.

Sa question bien sûr, n'avait pas deux mais une réponse. Après tout, personne qui les avait vu au moins une fois ensemble aurait pu parier une seconde que Kyo aurait dit non. Ca, sûr, il préfèrait de loin qu'il la laisse... Malheureusement. Suki se battait contre elle même, pour rester, tout comme partir. Elle voulait tant être au près de Kyo, et pourtant, une partie d'elle se disait que c'était même pas la peine quoi... Avec ce qu'il lui avait fait. Et puis aussi qu'a ce jour, elle avait bien comprit qu'il ne voulait pas d'elle. Continuer de jouer avec son coeur était aussi dangereux que méchant. Elle devrait lui dire clairement. Ne sois pas gentil un instant si c'est pour me pousser après. Tiens, pas mal. Elle lui dirait, après.

Trop de fois elle avait vécu ce changement, pour en subir à chaque fois, un retournement de situation des plus durs. Il avait été trop méchant avec elle et la goutte avait débordé du vase au moment crutial du cimetière où, malgré tout ce qui se présentait à ses yeux, il n'avait pas fait le moindre geste de compassion ou de sympathie. Oui, même devant la tombe de son propre père il l'avait descendue. Combien elle avait été abattue par lui, c'était fou! La petite miss ne se rendait pas compte qu'elle ne devrait pas s'attacher autant. Elle même, s'était à peine si elle avait eût la force de se relever quand sa mère l'eût retrouvée.

Un instant, le Serdaigle avait regardé Suki d'une façon plutôt étrange, ou du moins d'un façon qu'elle n'avait jamais vu aupravant. C'était même presque réchauffant pour son petit coeur trop froid et vide. Son regard un instant reporté à coté de Suki, celle ci se demanda s'il ne voyait pas double...Peut être avait t il mal à la tête?!! "Oh non!!! ><" "tant mieux!!" Deux parties se battaient méchemment dans l'esprit de la Serdaigle, qui menait un tout autre combat que celui avec le garçon. Maintenant elle se battait pour continuer à être attachée à lui, car elle le voulait, elle le voulait vraiment. Une fois rapproché d'un pas assez lent, Kyo lui avait ainsi répondu par sa mystérieuse qui lui inspirait plus un non que un oui à la précédente question.

Quelle surprise, pour Suki déjà prête à décamper. Agréable surprise certes, mais ce n'était tout de même pas un non clair. Le préfet posa alors sa main sur l'épaule de Suki, qui jusqu'alors ne le regardait pas dans lex yeux. Levant ses petis yeux bridés, elle le regarda pour "l'ultime question". Si elle aimait son père?...
Blanc. La petite à un pincement au coeur. Elle ne doit plus pleurer, ça fait un an maintenant. Et pourtant... Elle se retient.

-Autant qu'une fille puisse aimer son père.

Et c'était vrai. Suki avait été, le peu de temps qu'il lui avait été donné, très très attachée à son père. Il avait été exemplaire avec elle, et elle le reconnaissait chaque jour. Mais pourquoi cette question? Sûremen un rapport avec son propre père. Elle déduit avec un pourcetnage de chance de 60 pourcents, que lui non. Elle lui posa tout de même la question à son tour, intuitive;

-Pas toi?

Un orage ? Le ciel semble s’assombrir soudainement, c’est n’est même brutale, le risque de pluie semble évident mais celui d’un orage que probable. Les yeux figer sur l’ensemble du parc, le jeune garçon n’a aucun repère, un ombre pèse sur lui depuis le jour ou il a ouvert les paupières pour la première fois. Suki ce qu’elle ressent il n’en sait rien, il ne la regarde pas, et puis il n’a jamais sut lire dans les émotions des autres. Un art plutôt inconnu à ses yeux !
La fillette répondit à sa question par une simple phrase, des mots qui ne veulent rien dire pour le Serdaigle. C’est quoi ça « aimer » et « père », mot inconnu ou tout simplement oublier par le garçon. C’est alors que la jeune gamine lui retourne la question, sa question. Ne lui a-t-il pas dit lorsque qu’il était au cimetière, il détestait son père. Kyo ne se rappelle plus très bien ce qu’il à dit quand ils étaient la bas, quelque chose de floue, pourtant ce n’est pas son genre d’oublier comme ça.
Quelques secondes après que Suki s’eut tut le jeune homme se tourne vers elle. Le regard légèrement penché vers le sol, un peu sombre et avec un léger regret.

- Non, je n’est jamais eu de père !..

Le mot « père » signifie bien des choses, celui de Kyoschiro n’a répondu à aucune de ses « options », ou plutôt il a réagit trop tard. C’est tard pour sauver son enfant, une erreur impardonnable aux yeux du garçon. Suki pourra dire ce qu’elle veut, elle est intelligente elle comprendra certainement ce qu’il veut dire par cette phrase.
Le garçon glisse soudainement sa main dans sa poche en cherchant quelque chose, détournant ses yeux de la fillette. Il sortit la lettre de sa cousine, et en même temps sa baguette. En partie grâce à Suki, Kyo a comprit qu’il ne doit pas laisser ces anciennes souffrances refaire surface, il a effacé le passé il y a déjà plusieurs année, c’est ce qu’il va continuer à faire.
L’enveloppe dans une main et la baguette dans l’autre, le Serdaigle ne réfléchit pas à deux fois avant d’agir. L’hésitation ne pourrait que le nuire !
Dans un souffle court, le préfet pointe sa baguette en avant sur la lettre en fixant vaguement Suki pendant à peine une seconde.

- Incendio !

Paroles prononcé sans problème, le feu commence à manger l’enveloppe effaçant petit à petit toute trace de la belle écriture soigneuse de sa cousine. Sans aucun regret, il laisse la flamme bruler l’intégrale de cette lettre, quand ce fut la fin il l’a laisse tomber sur le sol et étouffe les minces flammes avec son pied. C’est lui qui l’écrasera, Valentine, se croit plus forte que lui de toute évidence, certes elle est plus vieille que lui et beaucoup plus d’expérience. Leurs seuls points communs, ils n’ont plus rien à perdre. Que ce soit dans la torture, le sang ou la douleur, tout ceci continuera jusqu’à l’un des deux soit finit.
Le jeune Serdaigle pointe ses pupilles dans ceux de la gamine à côté de lui.

- D’après ma mère, c’était un homme bien, mais ce sont des inepties…

Un homme bien, tu parle, c’était un lâche, et il mort pour ça !...

[Lol c'est super intéressant de jouer Suki, je lui fais passer mes experiences en différé et changés par elle. Style elle à plus de papa; moi pareil, mais à son contraire moi je déteste le mien! Ca fait étrange d'écrire ce que ressens une petite fille qui aime son père, c'est dur surtout, mais sa m'entraine!]

Pas de père? Pas de papa? Qu'est ce que cela doit faire? Sûrement une sensation horrible. Un vide horrible. Combien de fois à été il prouvé qu'une présence masculine dominante et protectirce dans un foyer était indispensable? A la connaissance de la petite miss, Kyo n'avait pas de frere ou soeur, sûrement s'était il sentit obligé d'enfiler le rôle. Ce qui expliquerai aussi sa prétention! Mais il semblait surtout avoir refloué un malheur à bien le regarder. Bizarrement, Suki avait l'impression d'avoir percé le garçon à jour... Juste par ce que pour une fois, elle lui parlait neutrement, sans l'idéaliser. C'était bizarre, et c'était fort.

Bien evidemment que Kyo kun avait un père. Mais il semblait contre tout l'avoir renié. Sûrement celui ci lui avait il fait de la peine. Mais au fond, on a beau dire, les lien du sang restent, et fortifient ceux du coeur. Il devait l'aimer...au moins un peu! Le fait qu'il soit mort était peut être du au rejet. Qui sait. Suki n'avait pas à deviner la vie du Serdaigle, après tout, s'il voulait lui dire, il lui dirait. Kyo sortit alors la fameuse lettre perturbatrice de sa poche, puis sortit sa baguette. Voir la baguette du garçon entre ses doigts n'était plus aussi inquiètant qu'avant, il n'avait plus de raison pour lui faire mal à ce moment. S'il lui demandait de partir, elle partirait. Il brula finalement le petit moceau de papier. Quel dommage. Suki aurait vraiment voulu la lire. Découvrir. Mais ses espoirs étaient finalement réduits en cendres. Tant pis! Il fallait bien qu'elle se mette en tête que ce n'était pas ses affaires.

Bien sûr revoir le garçon la perturbéait, la gênait dans son comportement. Elle avait une nouvelle attitude desinvolte, tellement plus facile qui lui plaisait bien, mais d'un autre coté, elle ne souhaitait pas trop montrer à Kyo comment il l'avait changée. Le rendre fier n'était pas ce qu'elle voulait, surtout pour ses mauvaises actions. Elle soupira. Le Serdaigle dit alors finalement, avec un air plutôt dégouté ou reticent. " D’après ma mère, c’était un homme bien, mais ce sont des inepties…" Suki ignorait ce que signifait inepties. Oui elle était intelligente, mais elle n'avait que douze ans après tout, et n'avait jamais entendu ce mot auparavant. Elle déduit, grace à son esprit de deduction plutôt elevé, que c'était l'antithèse de ce qu'il venait d'ennoncer. Des bêtises, des erreurs quoi. Elle haussa les épaules. SOn air neutre la rendait reelement macabre, mais surtout en partie à cause de ses cernes bien encrés. Elle souffla.

-Tu sembles un peu trop sûr de ce que tu avances à mon gout. Apparement tu ne l'a pas connu. Autant ne pas le juger trop vite...A toi de voir, tu peux chercher ou attendre la verité, mais juger comme ça, c'est assez maladroit.

Elle baissa les yeux. Rien que d'avoir prononcé trois phrases doucement la fatiguait. Elle reprit son souffle doucement et ajouta, elle aussi sûr d'elle.

-Moi je suis sûre qu'il t'as aimé et qu'il t'aime d'où il est.

Evidemment. Même les pires pères aimaient leurs enfants. C'était l'esprit parternel, et c'était tout.

La flamme a finit de consumer la feuille, le regard de Suki voulait dire des millions de choses pour le Serdaigle. Ce qu’elle pense il s’en fiche néanmoins il regrette d’avoir agit comme ça devant elle. Le garçon ne montre que très rarement ces moments de faiblesse, il trouve toujours un endroit calme et isolé, loin de tout. Sans qu’il sans soit rendu compte des choses ont changé chez lui, peut-être la fillette en face de lui y est pour quelque chose ou alors Junko…
Même sans la lettre de Valentine, le jeune homme se ressent tout doucement ralentir et faiblir. Pourtant il ne peut pas ce le permette !
Le préfet observe sans le vouloir véritablement la réaction de la gamine, c’est un fait il déteste son père ou du moins il a oublié qui il était. Ecoute les suppositions de la gamine ne lui fait ni chaud ni froid mais cela n’empêche pas plusieurs souvenirs revenir en lui-même s’il s’efforce de les repousser. Qu’ils soient bons ou mauvais !
Kyo ne baisse pas les yeux quand Suki parle de jouer trop vite, peut-être que c’est vrai, il ne sait pas ce qu’il c’est passé durant qu’il était séparer de son père. Peut-être que lui aussi a souffert, et pourtant c’est un fait, il n’a rien fait pour lui. Son paternel l’a lâchement laissé tomber, et tant pis pour lui. Même si son père était bon et qu’il l’aimer, jamais Kyoschiro ne pourra lui pardonner. De plus, c’est plus facile d’enfoncer quelqu’un qui est mort depuis déjà une année bientôt.

La petite baisse les yeux quand elle ajoute d’une voix assez douce, ce qu’il penser qu’elle dirait. Le garçon se pince les lèvres soudainement en observant la gamine, plutôt étrange réaction de la part du Serdaigle. Il rajoute un léger soupire en observant au dessus de l’épaule de Suki. Elle a raison, et il le sait seulement Kyo vote pour la facilité et il y a tellement de choses qu’il préfère oublier de son enfance. Faire revivre le passé ne ferait que le reculer et le désespérer.

- Tu es étonnante Suki !..

C’est le cas de le dire, évidement il la remarquer depuis un petit bout de temps sans vraiment sans rendre compte. Bref, il ne veut pas non plus lui faire croire qu’il lui envoi des fleurs.

- Seulement ne cherche pas comprendre… Croit moi, c’est inutile !

Fit le garçon dans un mince sourire plutôt éloigné de la réalité. Certes Kyoschiro est une personne qui ne sait pas ce qu’elle veut, d’un très léger lunatique. Seulement la plupart du temps il est froid avec les autres. Bonne ou mauvaise réaction ? Suki semble avoir un peu adopté ce côté de Kyo. Peut-être devrait-il s’en rendre compte, et culpabiliser un peu ? Ce n’est pas vraiment son genre… Trop de remord passé certainement.

Etonnante? Nan. Juste sincère. Ce n'était pas la peine de prendre des gants avec lui, car elle le savait bien, Kyo était fort et pouvait tout entendre. Bon, parfois aux risques et périls de ceux qui lui disait ce qu'ils avait à dire mais bon. Elle apprécia la remarque masi l'oublia vite fait. Il était gentil une fois de plus, ce qui n'était pas bon signe. La miss se renforgna sur elle même, préparant déjà son mur de défense pour la prochaine remarque que le garçon allait faire. Méchante évidemment. Kyo ne pouvait pas rester gentil. Pas plus qu'il pouvait la supporter. Mais comme dit précedemment, une remarque trop mechante et hop, elle l'enverait ballader. Elle savait qu'elle ne devait pas se casser la tête pour lui. Non, elle y avait déjà mis trop, beaucoup trop d'energie, pour rien. A si... Pour finir comme elle est. Une espèce de zombie vivante, trop maigre, trop fatiguée, qui croule dans ses études. Aujourd'hui elle n'était plus rien et s'était en partie la faute à Kyo.

Bien sûr, elle ne niait pas que s'était aussi sa faute à elle. Elle n'aurait pas du s'acharner sur lui. Pourtant... même aujourd'hui elle continue de croire que c'était une bonne idée. Une très bonne idée même. C'est juste que le garçon n'a pas su l'accepter. Tout c'est deux à deux doigts pourtant. Accepter ou refuser Suki, telle et la question. En tout cas ça avait été facil pour Kyo, qui l'avait proprement dit, "remballer", bien comme il faut. Donc en gros, si elle est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est 1. Parce que son père à eût la bonne idée de mourir et d'abandonner sa mère et elle même. 2. Parce qu'elle à crut pouvoir s'en sortir grace à Kyo et 3. Parce que Kyo l'a repoussée encore plus profondemment dans son puit noir. Coups de malchance, et même si Suki doutait qu'elle se remettrait un jour mais si ce n'était pas maintenant, elle viviait tout de même et surement les pires années de sa vie.

Peut on adorer et détester quelqu'un à la fois? Suki en était la preuve vivante et savait que c'était clairement trop horrible. C'était comme si son âme était partagée en deux. Elle n'avait qu'un choix à faire, un seul. Laisser, ou reconquerir Kyo. Sa bataille était touorus en marche, et surtout était toujours aussi douleureuse. Sortant de ses pensées, la miss entendit enfin la remarque méchante de Kyo kun, qui lui disait de ne même pas essayer de le comprendre. Bah, ça allait, elle avait connu pire. Mais bon, une fois de plus sa marquait bien sa lunacité. Elle haussa les épaules et regarda le préfèt. Elle était fatiguée, si fatiguée... Elle feigna un petit sourire, les yeux à demi clos. Elle se rapprocha de lui. C'était sûr maintenant, elle avait prit sa décision. Son combat intérieur prenait fin.

Assez proche enfin, elle passa ses petis bras à la taille du prefet et les enroula autour de lui, se rapprochant pour se coller à lui. Une sorte de calin quoi... Elle savait qu'elle allait être rejettée bien sûr... Mais elle tenait à lui en faire un dernier. Et là, doucement, sans s'y attendre, elle s'endormit dans un profond, très très profond sommeil, tout soule, en murmurant

-Plus tard Kyo, plus tard..

[Jtrouve ça joulie comme fin de douleur pour ma petite miss >.< Elle me fait beaucoup de peine quand même lol!]

Hj: Sorry! GRos retard What a Face

Une goutte d’eau vient frôler le visage de Kyoschiro, il commence à pleuvoir, mauvais signe. Genre d’évènement qui refroidit encore un peu plus le garçon. Il a pourtant relevé quelques changement de comportement chez la petite fille, d’ailleurs il trouve ça étrange et absurde en même temps bref il reste aveugle à la vraie raison de cette histoire. Se sentir coupable pour la gamine, pour quoi faire ? ! C’est elle qui s’est mise dans ce stupide conte, elle n’a ce qu’elle séme. Suki, restera une gamine sans grande importance, chieuse et collante, même si elle possède un peu côté que Kyo serait apprécier, il ne veut pas la connaître ni l’aider. Peu importe le choix de la petite !
La petite Serdaigle fit un geste qu’il pensait détruit. Arf ! Il a pourtant était clair à ce sujet, comment ne pas comprendre ? Cette gamine fait cela seulement pour le titiller ? Ou alors il s’est montrer trop indulgent pendant ses quelques minutes ? … Suki, n’a pas de chance, car la seule cause à la « gentillesse » soudaine du jeune homme, c’est sa cousine ; Valentine. Après ce qu’il vient d’apprendre, le Serdaigle n’est pas prêt de sans remettre, c’est certain. Il ne sait même pas ce qu’il doit faire, pour le moment il va rester à Poudlard pour réfléchir à tout ça. Le préfet porte un regard à la petite fille qui a cru, peut-être bon de s’accrocher à lui. Grossière erreur. Même avec toutes ses belles phrases, ses suppositions Suki et en effet très long de savoir qui est réellement Kyo.
Le Serdaigle la dévisage immédiatement, la petite s’est trop longtemps cru pouvoir l’atteindre… Il ne sera pas aussi brutal que dans l’épisode du fantôme ou alors cruel que dans celui du cimetière, seulement faire comprendre à cette inconsciente idiote que la vie n’est pas si simple, et qu’elle doit se débrouille toute seule ou alors trouver un autre qui sera assez bête pour l’aider. Kyoschiro glisse sa main jusqu’au poignet de Suki pour le saisir d’un coup sec, il ne va pas lui faire mal cette fois-ci, il saisit par la même occasion l’autre poignet de la petite fille.

- Tu t’es trompée, je t’avais prévenu lors de notre première rencontre… Accroche-toi à quelqu’un d’autre ou reste seule, de toute façon je croit pas que l’ont puisse faire confiance à un autre que soit même.

Le préfet relâche la petite brutalement et soudainement en la repoussant. Cette partie est terminer, voilà, la seule chose à comprendre. Kyo est borné et aveugle, il en n’est qu’a moitié conscient. Le garçon préfère laisser les autres dans leur propre malheur pour ne pas avoir à partager le sien. Il passe lentement devant elle en détachant son regard petit à petit, réagira t elle ou pas ? Il s’en fiche un peu en faite ! Cette fois-ci il est certain d’être définitivement débarrassé de cette gamine.
Sans même dire au revoir à la petite, il quitte la volière comme un brigand. Dans un doute et une crainte incertaine qui ne s’adresse pas vraiment à la fillette mais une ombre qui plane dans prés au lard. La pluie venante commence à déverser ses larmes doucement.

» Le temps passe. [pv]
» Passe-temps entre mangemorts [FE]
» Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]
» Un passe-temps comme un autre. [RP avec Alix et Ryan]

Le temps passe...Invisible [Fe]

Le temps passe...Invisible [Fe]

Sujets similaires

Sujets similaires