Cela faisait déjà deux bonnes heures qu’ils étaient attablés dans la grande salle mais plus personne ne mangeait. Tout le monde discutait, le ventre plein, de tout et de rien.. Chaque table, appartenant à une maison, faisait la connaissance des nouveaux élèves qui venaient d’être répartis un peu plus tôt dans la soirée. Les plats qui étaient presque vide commençaient à disparaître pour retourner en cuisine. Un jeune élève était très étonné de cela, apparemment il ne connaissait pas très bien le monde de la magie. A la table des Serdaigles, Henri Pot-en-or posa une question à ses deux amis qu’il avait rencontré la veille:

-Où vont donc les plats? Où sont les cuisines??
-Les cuisines sont dans un endroit secret et se sont des Elfes de maison qui s’occupe de cela je l’ai lu dans l’histoire de Poudlard, répondit Hermione la tête haute et sur un ton supérieur.

Henri n’aimait pas qu’on lui parle sur ce ton, en plus ce n’est pas de sa faute si il ne connaissait rien à la magie et si Oscar ne lui avait jamais rien dit. Il aurait dut pourtant, il aurait dut tout lui expliquer cela lui éviterait de se rendre ridicule comme un inculte parmi ce monde de sorcier. Le directeur et annonça qu’il était temps de rejoindre les dortoirs et que chaque préfet en chef y mènerait les nouveaux élèves. Henri, Hermione et Ronald se levèrent et suivirent le garçon qui portait l’insigne de préfet. Henri se voyait bien avec cet insigne collé au torse, il aimait bien commander les autres et être au dessus d’eux. Les trois suivirent le chemin tout en disant que si ils mangeait comme ça tous les jours ils prendrait une bonne dizaine de kilos avant la fin de l’année et déjà Hermione essayait de réfléchir à un sortilège qui ferait perdre du poids

Enfin ils arrivèrent à la maison de Serdaigle. La salle principale, appelé salle commune, était de couleur Bleu et Bronze. Il y avait des tables pour étudier, une cheminée avec des fauteuils autour afin de se chauffer l’hiver. Le feu y était d’ailleurs allumé car il faisait frais en ce soir de septembre même si l’été n’était pas encore finit. Il y avait deux escaliers : un qui menait au dortoir des filles et l’autre au dortoir des garçons. Henri s’installa dans le fauteuil en face de la cheminé et Hermione et Ronald suivirent en s’installant de chaque côté. C’est Hermione qui brisa le silence:

-J’ai hâte de connaître les professeurs, la plupart avaient l’air gentil dans la grande salle et puis plus vite les cours commenceront mieux ça sera.

Ronald la regarda avec une expression de dégoût et Henri ne put s’empêcher d’avoir un petit rire en le voyant. Toujours avec l’expression qu’il regardait un extraterrestre visqueux Ron lui répondit:

-Plus vite les cours commenceront mieux ça ira? Mieux ça ira?? J’arrive pas à le croire tu es vraiment une fille pas comme les autres…
-C’est en étant la meilleure qu’on arrive à se faire respecter mon cher Ronald, lui rétorqua celle-ci.

Henri s’amusait à regarder ses deux là se chamailler mais il ne put s’empêcher de remarquer:

-Il y a aussi l’argent!!
-Et la notoriété de la famille, rajouta Ron.

Hermione ne put que s’incliner devant ses arguments bien trouvé et se plongea dans le livre des sort et enchantement niveau 1. Henri et Ron eux discutèrent de leurs familles. Ron ne put s’empêcher de faire des éloges sur son père qui était un haut représentant du ministère et aussi de ses nombreux frères. Henri lui parla de sa demeure qui était immense, de tous les domestiques qui se traînait à ses pieds.

-Des domestiques?? Tu veux dire des elfes de maison?
-Non non des humains…
-Décidemment les moldus sont vraiment bizarre!!
-Les « moldus? »
-Oui ceux qui sont dépourvus de magie!!

Alors c’était comme cela qu’on appelait ceux qui n’avait pas de magie? Moldu était le contraire de Sorcier? Henri en apprenait de plus en plus au fil de la discussion. Les sorciers avaient leurs propres sport dont le plus connut était le Quidditch qui se jouait sur des balais volants et que les vampires existaient ainsi que la plupart des créatures légendaires connus chez les moldus. Maintenant Henri avait lui aussi envie de commencer les cours mais pour la bonne et simple raison qu’il voulait tout connaître du monde des sorciers. Hermione sortit enfin de son livre et dit:

-Il est tard je pense que nous devrions aller nous coucher, demain une dure journée nous attend!!

Les deux garçons firent tous deux oui de la tête et chacun se dirigèrent vers leurs dortoirs. Henri s’enfonça dans son lit et s’endormit, rêvant à un balai qui transportait un elfe de maison qui avec de très longue canine et qui tentait de le mordre…


Le lendemain tout le monde se réveilla en pleine forme avec une hâte de commencer la journée de cour sauf pour Ronald. Si lui était en plein forme c’était qu’il avait hâte qu’elle se termine. Au petit déjeuné ils leur sortit même le nombre d’heure qu’il restait avant la fin des cours.

-Mais ils n’ont même pas commencé, lui dit Hermione sur un ton d’exaspération…

Un garçon assez timide de leurs maison s’approcha et leurs demanda:

-Est-ce que vous savez quel cour on a maintenant?

Henri n’avait pas envie de sortir son planning et Ronald l’avait sûrement déjà jeté mais Hermione semblait le connaître par cœur:

-Nous avons Potion c’est dans les cachots avec les serpentards!!

Après la réponse le garçon se sentit soulagé et il s’assit à côté d’eux en disant:

-Je m’appelle Guiliann, ma mère tiens une boutique de Balai au chemin de traverse. Je suis toujours le premier à avoir les derniers modèles!! Potion tu dis?? J’ai entendus des élèves parler du professeur de Potion, Severus Rogue… il parait qu’il est horrible.

Une boutique de balai? Il n’y avait rien de noble là dedans… Henri, Ronald et Hermione lui dicter leurs titre et soudain Guiliann se sentit beaucoup plus petit et il préféra rejoindre ses amis, tout aussi pauvre que lui!! Ronald c’était déjà levé de la table et il se dirigeait vers le garçon blond de la veille. Celui dont le père aussi travaillait au ministère. Henri et Hermione les rejoignirent en plein discussion sur leurs père. Le garçon les regarda de haut en bas, se demandant si ils étaient noble ou non. Henri le regarde d’un air supérieur et lui dit:

-Je suis Henri (tout les noms qui vont avec) pot-en-or…
-Et moi Hermione Granger-Smith

Comme il voyait que son ami les regardaient toujours bizarrement Ronald lui dit:

-Ce sont des amis à moi, des personnes de haut rang comme nous.
-Ah Salut!! Moi c’est Drago Malefoy, mon père travail au ministère!!

Il était devenu beaucoup plus gentil quand il avait entendu le mot « haut rang ». Il l’aurait peut être moins été si il avait demandé si ils étaient de sang pur mais pour lui les gens important ne pouvait être que de sang pur et il ne se posa pas la question. Ils avancèrent vers les cachots et entrèrent à l’intérieur de la salle de classe. Elle était sombre et humide et il y avait une odeur de rat mort plongé dans de l’eau moisi. Henri et Hermione s’installa à côté, Drago retrouva un de ses amis Serpentard et Ron se retrouva à côté de Guiliann son plus grand regret.

-C’est-ce qui arrive quand on est pas pressé de s’asseoir, lui dit Hermione d’un ton de moquerie.

Soudain la porte de classe s’ouvrit à la volé et qui fit sursauter certains élèves et le professeur s’installa. Henri qui était en train de sortir ses affaire laissa tout tombé quand il arbora la même expression de dégoût que Ronald la veille en regardant l’homme. Il avait les cheveux mi-long et on aurait dit que la dernière fois qu’il se les était lavé c’était quand il vivait encore chez sa mère et cela devait faire très longtemps qu’il n’y était pas retourné. Il avait deux rides au coins de la bouche ce qui accentué son antipathie encore plus qu’il ne souriait pas. Il avait des yeux noirs et une peau aussi grâce que ses cheveux. Il regarda la classe dans son ensemble et leurs dit:

-Je suis le professeur Rogue et cette année je serais votre professeur de Potion… Il est certain que…

Son regard tomba sur celui de Henri qui n’avait pas changé d’expression et qui tenait toujours sa plume à la main alors que l‘encre était en train de coulé par terre. Rogue s’approcha lentement comme si il ne voulait surtout pas que sa proie s’enfuit avant de lui tomber dessus et il dit d’une voix calme et provocatrice:

-Il y a quelque chose qui ne va pas Monsieur Pot-en-or?
-Oui professeur… depuis quand vous n’avez pas pris une douche?

Le professeur Rogue parut scandalisé par ce que Henri venait de dire. Certain élève riait pendant que d’autre préférait se retenir dont Guiliann qui avait l’air d’avoir une peur bleu de se professeur. La remarque d’Henri était sortit toute seul et il avait complètement oublié qu’il avait parlé à un professeur il avait eu l’impression d’avoir eu à un faire à un sans domicile…

-CA VOUS FAIT RIRE?????, intervint Rogue en frappant sur son bureau puis il se retourna vers Henri, Vous!!!! Filez chez la sous-directrice!! Monsieur Goyle vous y emmènera…

Henri se leva ainsi qu’un autre élève et tout deux se dirigèrent vers le bureau de la sous-directrice.

-Qui c’est la sous-directrice? Demanda Henri
-C’est McGonagall, celle qui nous a accueillit

Oh non… elle avait l’air d’une femme froide et sans pitié et il s’attendait à avoir pire qu’il n’aurait eu avec le professeur de Potion. Ils entrèrent dans le bureau dont la plaque avec le nom de Minerva McGonagall était accroché à la porte. Goyle poussa la poignet et annonça le pourquoi du comment Henri avait atterri dans son bureau. Le professeur McGonagall le regarda avec un regard impassible et posa doucement ses lunettes sur la table tout en disant d‘une voix autoritaire:

-Vous n’avez pas honte d’avoir parlé comme ça à un professeur??
-Mais c’était sincère!! Plaignit Henri comme ci cela allait le sauver…
-En plus!!!! Se scandalisa Minerva. Écoutez-moi Pot-en-or, je vous ait déjà repéré hier avant la répartition et même pas après un jour de cour vous voilà dans mon bureau, viré du cour de Potion ce qui arrive rarement!! Je ne veux PLUS d’autre débordement de votre comportement dans ce genre Est-ce que je me suis fait bien comprendre?
-Oui!! Répondit Henri avec un ton d’impatiente.
-Bien. Dans ce cas là vous pouvez retourner dans votre salle de cour avec vos camarades et vous n’oublierez pas de présenter vos excuses au professeur Rogue et assurez vous que je ne manquerais pas de lui demander si vous l’avez fait!

Henri ne put s’empêcher de prendre une tête de chien battu en levant la tête au ciel. Il n’avait jamais fait ses excuses de toute sa vie et ce n’est pas aujourd’hui, devant toute une classe, à un prof sale, qu’il les feraient. Il se retourna et se dirigea vers la porte mais McGonagall intervint:

-Au fait!!! 20 points seront enlevé à votre maison pour votre bêtise en espérant que cela suffise à vos camarades pour qu’ils vous dissuadent lors de votre prochain coup!!

Henri prit une tête de déterré encore pire que la précédente et quitta lentement la salle. Il ne pouvait pas retourner au cachot pas maintenant… Il se cacha dans un placard à balai et attendit le cour suivant mais dans se noir absolu et bien installé dans la paille des vieux balais il ne put que s’endormir… quand il se réveilla il faisait déjà nuit… non seulement il c’était fait remarqué lors de son premier cour mais en plus il avait raté tous les autres. L’année commençait bien pour Henri Pot-en-or...

La panse bien remplie, l'esprit emmêlé et les paupières lourdes, c'est ainsi qu'Henry et ses deux compagnons rejoignirent la salle commune qui réunissait tous les élèves successeurs de la grande Rowena Serdaigle. Oui oui, après avoir continué pendant de longs instants leur passionante discussion sur le certain Drago Malefoy de Serpentard, Ronald avait daigné s'occuper d'Henry qui ne disait plus rien depuis plusieurs minutes. C'était sûrement ce dernier point qui avait attiré l'attention des deux autres, étant donné que le jeune sorcier passait son temps à jacasser. Les paroles échangées concernèrent donc ensuite les différentes maisons, les cours qu'ils devraient suivre, ils avaient aussi parlé de l'histoire de Poudlard, cette dernière chose particulièrement argumentée par Hermione, qui s'intéressait beaucoup à tout ce qui touchait au passé. Ronald, lui, c'était plus les sortilèges. On pouvait dire qu'il était plutôt habile dans cette matière, d'après ses quelques démonstrations impressionantes !
Henry se trouvait donc bien informé lorsqu'il monta les escaliers qui menaient au dortoir des garçons. Suivi de son ami Ronald, il avançait d'un air hautain, sa canne claquant régulièrement sur les dalles au rythme de ses pas, puis, arrivés dans leurs chambres, le garçon qui se croyait simple Moldu se coucha sur son lit à baldaquin avec autant de manières qu'un roi tentant de ne pas plisser ses habits de fête.

Et bien Henry, sais-tu que demain nous aurons cours de potions ? Annonça Ronald d'un air ravi. Ta belle robe que tu tentes de ne pas froisser se trouvera dans un bel état, après ça ! Après quoi le grand roux laissa échapper un rire cristallin et agréable.
Mmph, je ne pense pas que ce sera mon cours favoris. Celui que j'attend avec impatience est bien sûr celui de sortilèges ! Je n'ai aucun doute en ce qui concerne ma facilité à t'égaler dans ce domaine ! Rétorqua Henry en prenant un air satisfait.
Hahaha ! Décidémment, qu'est-ce que tu es drôle ! J'avoue que je suis moi aussi tout émoustillé à la pensée de te voir à l'oeuvre !

Naturellement, un sourire sarcastique accompagna cette remarque mais l'autre n'y fit pas attention, trop occupé à réfléchir. Oui, vous vous le demandiez sûrement depuis le début de l'histoire, mais Henry pouvait bel et bien faire fonctionner son cerveau ! En effet, il n'avait pas ouvert une seule fois ses livres, ni même pris la peine de les voir. Oscar s'était chargé d'acheter toutes ses affaires ainsi qu'un hibou grand-duc que l'élève avait laissé traîné sans se préoccuper de lui donner un nom, ni même de le nourrir. D'après ce que leur avait raconté ses nouveaux amis, il fallait tenter d'apporter des points à sa maison en se comportant bien et en étant actif en cours. Comment faire, lui qui ne connaissait rien au monde de la magie et qui ne savait même pas utiliser une baguette magique... ? Sur le coup, il fallait bien avouer qu'il allait avoir l'air d'un idiot. Non, certainement pas ! Jamais il ne passerait pour un empoté, ou il rentrerait immédiatement au manoir. Il allait falloir s'entraîner dur...

Sur ce, l'esprit tourmenté du jeune Henry lui fit oublier ses nombreuses interrogations et, ses paupières lourdes refermées, laissa le corps fatigué de l'enfant plonger dans les doux Bras de Morphée. Son lit habituellement gigantesque, avec des draps de soie et en forme de cercle parfaitement découpé manqua au nouvel élève de Poudlard qui constata avec déception que son lit à baldaquin avait beau paraître accueillant, le matelas était à son goût trop dur et il n'y avait pas assez de couvertures. Pas besoin de vous dire que cette nuit là, Henry avait mal dormi.

Le matin, de petites cernes étaient apparues sur le visage d'Henry. Au début, c'est affolé qu'il avait été trouvé Ronald en lui montrant ses horribles traces, mais ce dernier avait éclaté de rire en le voyant paniquer ainsi. Il n'y avait pas de quoi, qu'il disait. Bon d'accord, cette fois, le jeune Pot-en-Or dû bien avouer que des choses bien plus importantes allaient remplir sa journée : ses premiers cours de sorcellerie. Une boule de stress au ventre, les deux garçons quittèrent la tour Ouest du château pour prendre leur petit déjeuner qui s'était avéré aussi agréable et varié que le dîner de la veille. L'heure venue, ils se rendirent dans les cachots, ou quelques élèves se trouvaient déjà afin d'assister au cours de potions. Rapidement, le professeur fît son apparition...

Vous, le bonhomme qui sort sa baguette. Rangez moi ça tout de suite ou ce sera une retenue ! Les potions n'ont pas besoin d'un quelconque sortilège pour être crées, juste de l'habileté et de précision.

Henry, le "bonhomme" comme l'avait surnommé le professeur Rogue, qui venait de s'annoncer, s'empressa de ranger sa baguette sous les murmures de ses compagnons. Ca commençait bien ! En tous les cas, même si ils n'étaient pas partis sur de bonnes bases, il semblait que le jeune Pot-en-Or fût très doué dans cet art qui consistait à préparer quelques potions, étant donné qu'il venait de faire gagner vingt points à sa maison pour parfaite suivie des consignes. Décidémment, ses premières impressions se montraient totalement fausses : il appréciait déjà cette matière, et il avait réussi à faire gagner des points aux Serdaigle tout simplement. Dès la première heure, le professeur Rogue avait décidé de leur faire préparer une potion qui servait à soigner des furoncles. Si seulement il en existait une contre les cernes, Henry aurait été ravi !

Monsieur Thomas, voulez vous bien arrêter de discuter avec Miss Lovegood et vous concentrer sur votre potion ?! Je vous signale qu'elle devient violette au lieu d'être orange !
Oups...

Sur ce, l'élève inconnu fit tomber un cheveux dans la mixture, ce qui eut pour effet de faire virer le tout au rose flash et le professeur se précipita avec sa baguette pour faire disparaître le tout.

Espèce d'idiot, vous avez bien failli nous faire exploser ! Dix points de moins pour Gryffondor !
Mais, j'ai pas....
Stop ! Dix points de moins en supplément. Cela suffira-t-il, monsieur Thomas ?

Ce fût les yeux ébahis que l'élève se retourna vers son amie, qui elle, finissait correctement sa potion. Henry, lui, présenta le chaudron le plus parfait de toute l'assistance, ce qui lui valu une légère félicitation de maître des potions.

Quelques instants plus tard, tous les élèves sortaient des cachots en commentant le caractère de cochon de ce prof'. Une chose faisait l'hunanimité : il était insupportable. Et ça, même le jeune Henry ne pouvait pas le nier. Il avait beau apprécier la matière, les cris exaspérés de Rogue, ses cheveux gras, son nez crochu et sa façon de trouver toujours un moyen pour pénaliser les élèves étaient vraiment agaçants ! A présent, c'était l'heure du cours de Métamorphose, avec apparemment Mme McGonagall.

A ce qu'il paraît, c'est une vieille mégère vraiment désagréable ! C'est mon père qui me l'a dit ! Murmura Ronald qui semblait particulièrement exité.
Ronald ! Tu dis n'importe quoi ! Elle avait l'air un peu sévère, mais rien de plus ! Je suis certaine que c'est une très bonne enseignante ! Rétorqua la belle Hermione.

Les enfants en eurent le coeur net lorsque, assis chacun à sa place, la femme grisonnante fît son entrée. Tout d'abord, rien ne franchi le seuil de ses lèvres, puis, d'un air pincé, elle entreprit d'annoncer le cours à ses tous jeunes élèves. La Métamorphose, expliqua-t-elle bien plus gentillement que Rogue, était quelque chose de très difficile à réaliser et qui demandait la plus grand concentration, et cette condition concernait aussi bien les sortilèges de base que ceux les plus ardus. Hermione semblait boire ses paroles, notant sur un parchemin la plupart des mots que la vieille dame prononçait. Une exclamation de surprise et de panique se fît entendre dans la salle de classe tandis que McGonagall avait décidé d'illustrer ses explications. Un chat avait remplacé la tignasse grise et les yeux gris [?] de cette dernière, la marque de ses lunettes restant tout de même légèrement prononcée autour des yeux de l'animal. Il fit le tour de la pièce avant de se re-transformer tout en continuant de marcher.

Voyez vous, vous ne pourrez pas faire ce genre de choses, à moins d'être déclaré au Ministère de la Magie en tant qu'Animagus. Dans cette salle de classe, vous ne ferez rien de bien dangereux, et pour aujourd'hui, vous vous contenterez de transformer les aiguilles se trouvant devant vous... Un coup de baguette suivi ses paroles et quelques aiguilles apparurent devant chaque élève. Vous les transformerez donc en allumettes !

Emballés par ces démonstrations, chaque élève de première année présent avait sorti rapidement sa baguette en écoutant les indications de McGonagall pour la prononciation de la formule. Malheureusement pour eux, très peu réussirent leur coup, rien ne se passant ou l'aiguille ne se transformant qu'à moitié. Les heureux qui avaient réussi n'étaient autres que le trio, j'ai nommé Hermione, Ronald, et notre bon Henry.

Haha, j'en étais sûr ! La mienne à l'air bien plus belle que la tienne qui est un peu abîmée mon pauvre Ronald !
Mhh, je ne pense pas. Regarde la tête de la tienne, elle est plus orange que rouge !

Tandis que les deux bonhommes s'enguirlandaient avec amusement, Hermione observait les résultats des autres et constata avec ravissement qu'eux seuls étaient parvenus à quelque chose de correct. McGonagall sourit et leur accorda une cinquantaine de points pour avoir réussi du premier coup. Le reste du cours ne se passa pas aussi bien, leurs autres tentatives ne réussissant pas souvent avec succès. Bah, ce serait pour une prochaine fois, et là, ils cartonneraient !

Par Merlin, vous avez vu la tête de McGo' quand la petite blonde a transformé l'aiguille en une espèce de queue de rat ?!
Hahaha oui ! C'était vraiment trop drôle !
La pauvre, elle a failli avoir une crise cardiaque en voyant ça après son nuage de fumée !

Remontés dans leur dortoir, les trois jeunes gens discutèrent longuement sur cette petite journée de cours, sur la tête des professeurs et celles des autres élèves de première année. Au coin du feu, d'autres élèves se mêlèrent à leur discussion et l'ambiance de la salle commune s'annonçait amusante. Chacun apportait sa touche d'humour, commentant la coupe d'untel ou les remarques d'un autre. La bonne humeur s'emparait des esprits alors que peu à peu, la pièce se vidait pour aller remplir celles des dortoirs en vue d'une nouvelle journée.

Henri écouta les instructions des préfets. Il n’avait jamais aimé obéir. La discipline et lui sa faisaient deux. Il était plutôt habitué à donner les ordres plutôt qu’à les recevoir… Mais là il en discuta pas. Il y avait plusieurs raisons. La première, évidente, était qu’il ne voulait pas se perdre dans ces foutues escaliers et la deuxième était qu’il ne voulait pas s’attirer tout de suite des ennuis. Il monta donc avec ses deux amis à la suite des préfets et de leurs autres camarades. La salle commune semblait confortable mais très vite pris de fatigue Henri préféra aller se coucher… Dans le noir et à déjà à demi plongé dans le monde de Morphée, Henri ne fit pas tellement attention à ce qui l’entourait et tomba raide endormi sur son lit sans même se changer.

Le lendemain arriva bien trop vite avec ses douloureux premiers rayons de soleil qui ne tardèrent pas à réveiller le jeune homme. Prenant conscience de l’heure tout en étant toujours dans un état second, il commença à se plaindre :

Henri – « Oscar !!! Qui a osé ouvrir les rideaux à cette heure ci du matin ? Vous souhaitez donc que je fasse une crise cardiaque ? Même les oiseaux ne sont pas encore réveillés !! Et ce lit ! Vous avez change le matelas au cours de la journée de hier ? Préparez moi tout de suite un bain pour que je soulage mon dos ! »

En absence de réponse de la part de son majordome attitré, Henri prit conscience de ce qui l’entourait. Ce fut le jour où le jeune homme apprit ce que l’on appelait honte. Il avait bien sûr réveillé tout le petit monde de ce dortoir, et la majorité le regardait les yeux ronds. Plusieurs discutaient déjà entre eux, alimentant les ragots au sujet d’Henri. Ron s’assit sur le lit de son ami et lui chuchota à l’oreille :

Ron – « Entre nous, mes frères ne m’avaient pas menti, le confort de ce dortoir est vraiment discutable… »
Henri – « Et on ne l’améliore pas ? »
Ron – « À croire qu’ils ont autre chose à faire… »

Henri se prépara en essayant d’oublier ce petit épisode humiliant de sa jeune vie. Mais arrivé dans la salle commune, il comprit que les secrets ici n’étaient pas les bienvenus et que les ragots allaient à bon train. Tous les serdaigles semblaient être déjà au courant de ce qui venait de se produire et ce n’était pas pour plaire au jeune homme. Bien sûr il adorait être regarder mais quand on lui accordait des regards admiratifs pas ces rictus moqueurs qui se lisaient sur le visage de ces camarades. Henri essaya de ne pas les écouter et sortit accompagné d’Hermione et Ron. La matinée se passa bien, et le petit incident fut vite oublié. A croire qu’on ne voulait pas offenser Henri. Plus les heures passaient, plus l’absence d’Oscar se faisait ressentir. Henri devait tout faire lui-même. Il n’avait jamais été face à cela. Et cela le mettait en colère plus qu’autre chose. Il essayait pourtant de se contrôler mais il allait craquer… C’était presque prévu. Ils déjeunèrent tous les trois à l’écart des autres élèves de leur maison. Ce n’étaient pas eux qui étaient rejetés, c’étaient eux qui rejetaient les autres… Un peu trop…misérables à leur goût…Le déjeuner passa bien trop vite au goût d’Henri, parce qu’après il y avait l’après midi… Et ils allaient devoir aller en cours…

Les cours… C’étaient bien ce qu’Henri détestait le plus… Non ce qu’il détestait le plus c’était bien ses professeurs. Tous des personnes ennuyantes, inintéressantes mais surtout qui voulait de la discipline dans leurs cours… De la discipline et quoi encore ? Encore pour les autres élèves… Ok. Mais lui ! Il avait quand même un statut social élevé… Lui demander d’obéir à ces… personnes là… C’était tout simplement lui demander l’impossible ! Sans était presque de l’irrespect envers sa personne. Et pourtant un cours réussit à attirer son attention… Le cours de potions… Il comprit très vite où était son intérêt dans ce cours. Et au moins le professeur savait jugeait les élèves comme il se devait. Lors de ce cours, les élèves devaient faire équipe deux par deux et Hermione se retrouvant avec Ron, Henri n’eut guère le choix que de se retrouver seul. Mais il préférait être seul plutôt que de se retrouver avec une personne… totalement inconnue du monde… Il n’eut pas le temps de réfléchir à comment il allait faire pour refuser de faire équipe deux par deux que déjà quelqu’un s’asseyait. Il allait s’apprêter à répliquer quand il constata que son voisin n’était pas n’importe qui… C’était celui qui avait alimenté les conversations de ses deux amis la veille. Drago Malefoy. Apparemment, ce Drago avait un statut assez élevé pour qu’Henri lui accorde une place comme coéquipier…

Drago – « Je ne crois m’être présenté. Drago Malefoy. Enchanté d’enfin rencontrer ce cher Henri Pot-en-Or… »

Le jeune serdaigle ne se préoccupa même pas du comment ce Drago pouvait le connaître, non il était plutôt flatté de la manière dont il le traitait. Dans la poche. Le cours se passa bien. Et une amitié se lia vite entre les deux jeunes hommes. Le cours était passionnant… Fin eux trouvaient cela passionnant, parce que les autres ils avaient plutôt l’air de s’ennuyer. Le professeur était occupé avec un certain Neville qui avait fait virer sa potion d’une couleur complètement opposée à celle que le résultat devait présenter. Severus Rogue passa son cours à lui expliquer le pourquoi du comment du cours de potions.

Les deux jours suivants passèrent rapidement, et déjà la routine s’installait. Bien sûr il y avait encore un tas de choses à découvrir et puis en plus de cela Henri ne connaissait rien au monde magique. Oui il avait encore beaucoup à apprendre… N’empêche que les jours à Poudlard commençaient à devenir les mêmes. Dodo, cours, manger, cours, manger, dodo… La même routine qui ne changeait d’ailleurs guère des gens ordinaires… Henri s’épuisait à des tâches pourtant ordinaires, préparer ses affaires, porter ses affaires, ranger ses affaires… Et un jour, alors qu’il se promenait en compagnie de Drago et ses acolytes Coyle et Crabbe ainsi qu’Hermione et Ron, il craqua. C’était prévu. Tellement prévu…

Henri – « Mais comment faites vous ? »
Drago – « Faire quoi ? »
Henri – « Pour supporter de faire tout, tout seul… »
Ron – « On ne fait pas tout, tout seul, à la maison nous avons des elfes de maison… »
Henri – « Des… Des elfes de quoi ? »
Hermione – « Des elfes de maison. Ceux qui nous aident à tout faire… On en voit parfois à Poudlard, c’est ceux qui se chargent des cuisines. Encore heureux qu’on ne les croisent que très rarement…Rien que d’imaginer qu’ils pourraient être dans nos pattes à longueur de journées… »
Henri – « Ah… J’ai cru que vous n’aviez pas de domestiques… Mais ces je ne sais quoi de maison ils sont humains ? »
Ron – « Humains ? Bien sûr que non… »
Drago – « Quoique c’est vrai que certaines humains mériteraient bien cette place… »

Un fou rire général prit le petit groupe. Ils se considéraient bien plus supérieurs que leurs compères. Au moins eux, ils avaient un statut social. Oui c’était seulement à cela que se résumer leur discussion : leur statut social…et les autres… Lors de la première sortie à pré-au-Lard qui avait été prévu en fin de semaine, Henri se dirigea vers la première ménagerie du coin. Il y avait queue mais pour une fois prit son mal en patience, l’heure passait et il ne ferait sans doute presque cela de sa journée… Enfin le sourire un peu trop superficiel de la vendeuse lui apparut.

Vendeuse – « Bonjour que puis je pour toi ? »
Henri – « Je voudrais un elfe de maison ! »

Il avait préparé sa phrase toute la nuit, il voulait avoir l’ai convaincant mais surtout il ne voulait pas se tromper sur la nature de cet…être. C’était sûr que ce ferait moins bien si il disait une bêtise, il voulait juste que quelqu’un s’occupe de ses affaires sans qu’il doive le faire lui-même. Cela le fatiguerait moins. Oui c’était la seule solution. Et il avait attendu cette sortie dans ce village de sorciers si connu qu’il ne le connaissait pas pendant deux jours et deux nuits avec cette même impatience fiévreuse que quand il s’apprêtait à ouvrir ses cadeaux d’anniversaire.

Vendeuse – « Hum… Vous pouvez répéter ? »

Il avait pourtant pensé être clair, il n’avait même pas bégayé… Il était même fier de lui, après tout, d’habitude c’était Oscar qui discutait avec les personnes telles les vendeuses mais surtout qui leur transmettait les ordres du petit enfant chéri dont il devait assurer la « protection ». Mais jamais il n’aurait pensé s’être trompé quelque part. Il avait peut être parlé trop bas… Non ce ne pouvait être cela, il avait eu à ce moment là une voix claire, précise et posée.

Henri – « Je voudrais un elfe de maison, vous êtes sourde ou quoi ? »

La vendeuse commença à rire, d’abord d’un rire léger qui allait dériver sur un rire plus puissant quand elle croisa les yeux du jeune homme. Elle vit alors qu’il ne rigolait pas, mais qu’il était ce qu’il y avait de plus sérieux…

Vendeuse – « Hum… Je crois que nous n’avons pas cela en stock… »
Henri – « Et quand arrivera le prochain stock ? »
Vendeuse – « Hum… Nous ne vendons pas d’elfe de maison… »

Elle n’avait pas pu s’empêcher mais elle avait lâché cette dernière réplique sur le ton d’une plaisanterie. Sauf qu’il n’était pas d’humeur à rire. Il lui fallait un elfe de maison et plus vite que cela. Il n’avait pas tellement l’habitude qu’on lui refuse quoique ce soit.

Henri – « Et vous sauriez où on en vends par hasard ou êtes vous complètement ignorante… »

Il se trouve que la vendeuse était plutôt du genre susceptible et à prendre la mouche rapidement… Cela expliqua sûrement sa réaction qui ne tarda pas quand Henri la traita d’ignorante…

Vendeuse – « Et c’est moi l’ignorante ? Tout le monde sait qu’on ne vend pas d’elfe de maison à Pré-au-lard mais surtout qu’aucun sorcier de bonne conscience n’en achète comme cela… »

Henri quitta la boutique un peu déconcerté mais surtout fou furieux. Il n’avait jamais aimé qu’on le congédie mais alors qu’on le congédie comme cela c’était le comble du comble. Deuxième humiliation en à peine une semaine, il allait falloir qu’il en apprenne un peu plus sur ce monde. Il chercha quelques instants dans la foule la personne qu’il espérait trouver… Il ne mit pas longtemps à la trouver, plonger dans les bouquins d’une vieille librairie. Il aurait du s’en douter… Elle devait être là depuis des heures. Il n’avait jamais rencontré quelqu’un d’aussi passionner par les livres et par les cours…En même temps, il n’avait jamais rencontré quelqu’un comme Hermione tout simplement…

Henri – « Hum…Hermione ? »
Hermione – « Oui ? Henri ? »
Henri – « Je voudrais en savoir un peu plus sur le monde des sorciers… »
Hermione – « On a des cours pour cela ! »
Henri – « Mais…Non rien laisse tomber. »

Il partit un peu désorienté. Il ne savait rien de ce monde. Certaines personnes se retournaient sur son passage, les yeux grands ouverts comme s’il était la huitième merveille du monde. Mais cela ne lui rendit pas pour autant sa bonne humeur. Il était tellement habitué à ce qu’on ne lui refuse rien que tout cela lui semblait si… nouveau. Et ce changement ne lui plaisait pas du tout.

La semaine se termina sur cette sortie. Ron et Hermione discutaient de ce qu’ils avaient pu trouver dans ce village, pendant que Drago écrivait une lettre à son père. Henri lui était juste rêveur, se demandant comment il allait pouvoir gérer cette nouvelle vie tout en étant le même. Ce n’était pas lui qui devait changer mais els autres. Se disait il.

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Quidditch, oblige

La plupart du temps je participe seule côté créa :star: