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![Quand le vent laisse une trace indélébile sur le temps [FE] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Quand le vent laisse une trace indélébile sur le temps [FE] Lun 31 Déc - 1:07 | |
| Les feuilles tombaient une par une ou par paquets et le vent se contentait de les soulever. Le vent avec ses gémissements et ses hurlements. Ici tout semblait être sombre depuis bien longtemps. Abandonné aurait mieux convenu. Oui tout ici était abandonné et on ne pouvait se laisser berner par la simple illusion que la vie reprendrait ici. Cela semblait si… Impossible. Et pourtant un être se baladait bien dans ces lieux. Bon ok c’est vrai qu’on pouvait supposer que cet être infâme n’était pas vivant. Et pourtant il était. Cela était aussi vrai qu’il marchait à présent dans ce parc abandonné. Il aimait cette atmosphère, aucune à part celle du cimetière ou de son repère ne pouvait lui prodiguer tel soulagement. Même si ce parc se trouvait dans un lieu moldu et qu’il détestait se promener dans de tels lieux. Celui-ci était inoffensif. Plus personne n’avait mis les pieds ici depuis bien longtemps. Le temps avait eu raison de cet endroit. La pluie et le vent avaient suffis à détruire toute beauté que ce paysage pouvait encore contenir. Et il était bien loin le temps où les rires des enfants emplissaient ce lieu. Les balançoires se balançaient dans un geste répétitif, lassant sous les va et vient de ce cette douce tempête de vent. Les jeux aussi avaient pris un coup de vieux et il aurait été complètement irresponsable de laisser monter quelqu’un dessus, adulte ou enfant. Et pourtant cet être malfamé s’était assis sur un des bancs, ou jadis les mères s’asseyaient pour discuter entre elles tout en surveillant leur progéniture. Mais il n’était pas comme elles, il se contentait juste de laisser son regard dériver sur cet endroit. Ici au calme il pouvait réfléchir. Plus calmement. Plus aisément. Avec moins de pression que quand les mangemorts étaient à ses côtés…
Ces temps ci, le vent tournait en sa faveur, il le sentait et ce n’était pas seulement parce que dans cet endroit le vent était tout simplement omniprésent, non. Le vent avait réellement tourné en sa faveur. Pour l’instant. Il le savait que tout cela n’était qu’éphémère et c’était bien pour cela qu’il se trouvait ici aujourd’hui. Il devait agir vite, et dans son intérêt. Il ne devait pas se laisser distraire une fois de plus. Il savait très bien que le temps était compté avant que la vraie bataille se prépare une fois pour toutes et il savait également très bien qu’il devait remporter plusieurs victoires avant cette bataille là. Il était ici aussi pour une autre raison. Il devait rencontrer une mangemorte. Bon ok il s’était exilé de tout et c’était en partie à cause des mangemorts mais il savait qu’il devait avoir une discussion avec cette mangemorte là et il ne pouvait guère attendre plus longtemps. Elle ne devrait pas tarder d’ailleurs. Il restait donc là à réfléchir sereinement tout en attendant d’entendre dans l’air un léger crac qui annoncerait que la mangemorte venait de transplaner ici. Oui car il ne voyait guère un autre moyen de transport pour la demoiselle. Elle ne trouverait pas l’endroit si elle ne transplanait pas et puis cela irait beaucoup plus vite de cette manière.
Le temps semblait s’étendre sans pour autant prendre du terrain trop rapidement. La tempête restait la même au plus grand soulagement du Lord, il aimait ce temps frais, cette pluie fine qui lui mouillait le crâne. Il n’aimait guère la chaleur. C’était son opposé. La chaleur. Oui car si on pouvait encore en douter, ce qui était quand même peut probable à part en voulant se dissuader du contraire par peur, c’était bien Lord Voldemort qui était assis tranquillement sur ce banc, l’air de rien. Comme s’il n’était pas le plus grand seigneur des Ténèbres de tous les temps… |
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| | Sujet: Re: Quand le vent laisse une trace indélébile sur le temps [FE] Lun 7 Jan - 2:53 | |
| HJ navrée du temps de réponse... Les fêtes ^^''Tic tac tic tac... Le monde continue encore et encore de tourner... Et puis un tic, puis un autre tac... Un jour, le monde finira par céder sous le poid si lourd du temps... Et ce jour serait plus près qu'ils ne l'imaginaient... Et ce qui écrasera le monde ne sera pas le temps, mais bien le seigneur des ténèbres, ainsi que ses fidèles mangemorts qui seront à ses côtés, pour son grand triomphe. Peut importe les ouïs dires, peut importe l'ennemi...
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''L'hiver est froid, froid comme mon coeur...''
KL-H
Elle venait d'arriver. Pas exactement là ou elle devait être encore. Mais elle arrivait. Iliana, du haut de sa petite taille enfantine, gambadait joyeusement au travers du petit village désert, son regard, ses yeux aux couleurs des sombres nuages lors de la pluie, balayant la rue qu'elle longeait d'un oeil si froid que tout bonheur semblait atteint d'une mélancolie emplie de désespoir. Sa lourde chevelure noire encadrait d'une façon fantômatique le visage pâle de la petite fille à la robe de poupée de porcelaine, et ses petites mains, étaient celles d'un enfant, qui tenaient un petit parapluie tout aussi blanc que sa robe, bordé de dantelle de même couleur. Cependant, il ne fallait pas se fier aux apparences, qui sont si trompeuses. Mais si les gens croyaient en son innocent sourire, cela n'était que du bon pour elle. Mais quiconque regardait le fond de son regard savait. Ho oui, ils savaient. La lueur meurtrière y brûlait sur le flambeau de la mort, et Iliana savait en être la fière représentante. La pluie ne semblait décidément pas faire faiblir la joie si irrésistible de la petite Silhouette qui se déplaçait telle une âme errante. Non. Rien ne la dérangeait.
Sautillant, ici et là, dans ce décors morbide d'un village qui n'était plus, au travers du paysage délabré par le temps, la petite silhouette enfantine d'Iliana se rendait là où il le fallait, son petit rire aigü s'élevant dans l'air morosse qui entourait l'endroit qu'elle venait de pénétrer.
''hiHI!''
Vêtue d'une petite robe qu'arborent les poupées de porcelaine de collection, d'une couleur si blanche que le décors semblait la rendre un peu plus irréelle qu'elle pouvait déjà l'être à l'avance, Iliana avait le pas léger, ses pieds se posant stratégiquement sur la rue, en se rendant vers le lieu de rencontre. Elle devait le rencontrer, pour le bien de leur cause si défendue. Pour le bien des ingrâts qui peuplaient le monde des sorciers, et bien au delà.
Durant quelques secondes, son visage au marbre finement ciselé dans la froideur du pôle nord prit une nouvelle teinte, un vague sourire impregrant ses traits, ceux d'un enfant, et ses pieds arrêtèrent leur marche. Penchant sa tête sur le côté droit, une lueur dans le regard, la si frêle Iliana recommença à gambader vers le parc d'enfant qu'elle venait d'apperçevoir au loin, tout en laissant sa voix porter aux oreilles de celui qui l'attendait, le temps qu'il remarque sa présence:
''Au temps d'un froid... Dalalala... Au temps d'une guerre... Dalalalala... Le rideau de la nuit qui recouvre la lumière... Dalalalala... Pour qu'enfin, l'espoir disparaissent... Dalalalala...''
C'était la même chose toutes les fois. De sa chanson funeste, sa contine qui n'était pas celle racontée pour un enfant, s'élevait de ses lèvres pâles. Iliana savait se faire reconnaître. Son visage neutre, froid, glacial sembla démontrer d'un fin sourire qui se glissa sur ses traits de porcelaine, énigmatique, enfantin. Elle pénétra alors, du haut de ses petites jambes, dans le parc d'amusement, tout aussi désert que ce qu'elle avait put trouver plus tôt. Son maître avait le dont de trouver des endroits qui lui plaisait...
''hiHI!''
Ricannant, elle sentait déjà la froideur du Lord, qui étant plus loin, devant elle. Les balançoires semblaient habitées par l'âme des enfants qui avaient jadis joués ici, alors que maintenant, la vie et l'innocence n'étaient plus. C'était ce qu'elle préférait. Alors, s'approchant maintenant d'un pas quasiment innaudible, son regard cherchant à regarder le sol, et son esprit celui de Lord Voldemort, elle finit par arriver face à lui, si grand, sur un banc. Ses traits, alors qu'elle s'était approchée davantage, étaient de glace, des traits gravés dans le marbre, aussi dûrs que le cristal lui-même, tout aussi doux, aussi, que pouvait l'être cette matière. Son coeur représentait-il la même chose? Sans bouger, sa voix était à présent plus cristalline, plus claire, plus enfantine que plus tôt. La voix d'un enfant innocent qui cherchait à amadouer un petit animal... Malgré qu'il en était tout autre :
''Votre grandeur à fait un bon chemin? hiHI!''
Son petit rire hystérique, aigu, fini, elle laissa le silence remplir le lieu qui l'avait été durant si longtemps. En laissant le temps de répondre à son maître, Iliana ramena ses deux petites mains sur le manche de son parapluie, regardant perler les goûtes d'eau qui y tombait. |
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