Rodolphe était assis au pied d'un arbre, au milieu du parc de Poudlard. Il venait rarement ici, en raison du nombre d'élèves qui y venaient aussi. Il préfèrait largement la Foret Interdite, son refuge. Mais aujourd'hui, le ciel était gris, et les nuages, noirs et menaçants, donnaient l'impression de se rapprocher chaque minute un peu plus de la plus haute tour du chateau, envahissant le ciel. La pluie ne tombait pas encore, mais cela n'aurait su tarder. Néanmoins, Rodolphe restait. Le pluie ne le dérangeait pas, le froid non plus, il était chaudement habillé, et il aimait la sensation de la pluis sur ses joues. Quand il rentrait dans le chateau couvert d'eau, il pouvait pleurer librement, sans que cela ne se voye, et personne ne se moquait de lui. Pleurer lui semblait si normal, et si vital ... Il ne comprenait pas que certains puissent en rire!
On entendait pas un bruit, à cette saison, même les oiseaux ne chantaient plus, et seul le vent dans les branches nues des arbres se faisait entendre. Rodolphe se laissait bercer par ce calme intense, les yeux fermés. Il s'efforçait de ne penser à rien, car s'il en avai été autrement, ses songes se seraient immédiatement tournés vers son frère, et toutes les mauvaises pensées qui l'enfonçaient chaque jour un peu plus dans sa dépression.
Il ferdonnait tout doucement une chanson, ses lèvres bougeaient à peine. Quand soudain, il entendit un bruit, indistinct, qu'il n'aurait su identifier. Peut-être un autre élève ... Il arrêta son fredonnement et ouvrit les yeux ...

La journée était couverte. Et l'humeur de la jeune maitresse des éllément aussi noire que le ciel. Sa maladie était revenue. Elle pensait que tout ces malaises étaient finis. Mais malheureusement ce n'était pas le cas.
Alors elle essayait de s'apaiser, lorsqu'une jolie voix parvint a ses oreilles . Elle se dirigea vers la sorce de la mélodie, elle retrouva devant une jeune homme. Qui avait ouvert les yeux en la voyant approcher. Les mains de la jeune femme était auréolée d'une lumiere vive. Elle lui sourit sous sa cape.

-Salut...

Rodolphe vit apparaître une jeune fille derrière lui, de Gryffondor, à en juger du blason qu'elle arborait sur sa cape. Elle portait sur son visage la marque d'une humeur massacrante. Elle était venue jusqu'à lui, sans doute attiré par le son de sa voix. Il est vrai que, se croyant seul à l'approche de la tombée de la pluit, il n'avait pas cherché à être discret, et elle l'avait sans doute entendu. Il fut étonné et surpris, car la jeune Gryffondor avait une auréole autour des mains, il n'avait jamais vu ça! Elle lui murmura un bref "Salut", accompagné d'un sourire. Lui ne souriait plus depuis cinq longues années, mais ses yeux, toujours embués de larmes, comme à leur habitude, et mêlé de tristesse, mais ils exprimaient aussi de la sympathie. Il lui répondit alors.

"Salut ! Rodolphe Lender, Serdaigle."

Le visage de la gryffy était doux. Elle gardai la profonde marque d'un sort ancien. Mais elle était belle, magnifique meme. Et ses yeux d'un vert percant exprimaient une gentillesse réconfortante. Elle s'agenouilla prés du serdaigle avant de dire de sa voix fluette ou pointait un joli accent hispanique.

-Cathialine Andria. Gryffondor. Mais dis moi tu m'a l'air vraiment triste.

La jeune fille s'était agenouillée près de lui, et l'avait regardé de son visage doux et gentil. Elle lui dit de sa belle voix qu'il avait l'air triste. Pas vraiment une surprise pour Rodolphe. Mais il ne pouvait pas lui dire. Ce nétait pas son habitude de parler avec les élèves, encore moins de se confier ... Et puis, c'était encore trop personnel, il ne s'en était toujours pas remis. La souffrance laissée par la mort de son frère jumeau était toujours présente en lui, et rien qu'à cette pensée, il avait du mal à retenir les larmes qui se pressaient dans ses yeux ... Pourtant, il ne pouvait pas le cacher ...

"Enchanté ... Oui, peut-être, mais ... "

Il détourna son regard de celui de Cathialine pour tenter de ravaler ses larmes.

"Je ne peux ... vraiment pas ... en parler !"

Elle le rassura lorsqu'elle le vit ravaler ses larmes.

-Ne t'inquietes pas je ne veux rien savoir. A part si tu veux te confier je suis la

Elle se sentit proche du serdy car il avait d'avoir beaucoup souffert dans le passé.
Ne prenant pas garde a sa robe elle s'assit prés du jeune homme et lui sourit doucement.

-Tu viens souvent ici ?

Le jeune Gryffondor lui dit de gentilles paroles et s'assit ensuite à côté de lui, en souriant. Lui ne souriait jamais, mais cela n'empêchait pas ses yeux d'exprimé de la gentillesse et bien sûr énormément de sensibilité, même s'il aurait préféré le cacher.
S'il venait souvent ici ? Non, très rarement. Beaucoup trop de monde. Il pointa le doigt en direction de la Foret Interdite et dit ...

"Non, d'habitude, j'aime mieux être par là-bas. C'est ... plus calme! Et toi ?"

Elle sourit et son beau regard percant sur posa sur la ligne d'horizon.
Elle regarda ses main toujours aussi lumineuses et souffla dessus. Une rose blanche y apparut. Elle commenca a jouer avec , comme si de rien était.

-Pareil , mais pas pour les memes raisons que toi.

Elle pensa a Marc-Angel , son faux jumeau. [Ils vont bien s'entendre !]

-Je cherche mon jumeau.

Rodolphe retourna d'abord ses yeux, puis sa tête vers le visage de Cathialine, dont le magnifique regard scrutait à présent l'horizon, vers l'endroit qu'il lui avait indiqué. Rodolphe était toujours aussi intrigué par ces mains étrangement lumineuse ... Sa curiositée, picquée au vif, ne pourrait pas tenir bien longtemps ...
Puis, la jeune fille, et Rodolphe ne savait pas comment, ce qui attisa encore un peu plus sa curiosité, fit apparaitre une rose, magnifiquement blanche ... Il ne put plus retenir sa langue !

"Comment as-tu fait sa ? Et, pourquoi tes mains sont-elles ..."

Il attendit que la jeune fille réponde, mais elle répondait d'abord à sa première question, et elle prononça un mot de trop, pour Rodolphe. Son coeur et son souffle s'arrêtèrent au même moment quand elle fit l'erreur de dire le mot "jumeau" ... Ses yeux ne purent contenir les larmes qui les avaient envahis, et elles commençèrent à ruisseler sur ses joues. Tout se bousculait dans son esprit. Son jumeau ... Jumeau ... Lodeei ... Cette souffrance infinie ... Il ne contrôlait plus rien !

Lorsqu'elle tourna la tete. La jeune femme vit que Rodolphe pleurait .

-Eh ! Pourquoi tu pleure ?

Elle le prit doucement dans ses bras.

-C'est ton jumeau c'est ca hein ? Il est mort ? Je ne peux que te comprendre. Chuuuut chuut

Elle commencai a pleurer aussi

La jeune fille se sentit soudain énormément proche du serdaigle.
Elle le bercai.

-Mon frère jumeau a été enlève il y a quelques mois par des mangemort , et j'ignore qi il est encore vivant.

Rodolphe était secoué de sanglots, à présent dans les bras de la jeune fille, qui elle aussi pleurait. Lui aussi se sentait très proche de la jeune fille. Etait-ce le funeste destin de tous les jumeaux, d'être séparés trop tot par la mort ?! Les mots résonnaient dans sa tête ... "Il est mort ..." C'était la première fois qu'il avait l'impression que quelqu'un pouvait le comprende, du moins partiellement.

"Il n'est sûrement pas mort ... J'ai ressenti une douleur intense ... Au fond de moi .... Quand il est ..."

Il ne put terminer sa phrase, et se blotit encore plus dans les bras de la jeune fille, qui lui apportait cette affection dont il avait tant besoin ... Même s'il n'avait pas trouvé les mots pour le lui dire, il espèrait de tout coeur que son jumeau n'était pas mort, car il savait ... Il savait tout de cette souffrance ...

Sous la pluie, les deux amis était blottis l'un contre l'autre.
Elle serra Roldophe dans ses bras , ce garcon avait énormément besoin d'affection et de tendresse. Elle allait lui en donner car lorsqu'on on se sentait si proches l'un de l'autre l e fallait pas laisser une belle histoire d'amitié se détruire elle continuai a le bercer.
Essayant de le soulager par la chaleur de ses mains.

-Je l'èspere...Je suis la , tu peux te confier a moi...

[Ne t'inquiète pas, je n'oublie pas du tout notre sujet, mais en ce moment, j'ai quelques soucis donc je ne peux pas tout le temps répondre ... ]

Cela faisait énormément de bien, de serrer quelqu'un contre soi, d'avoir une présence à ses côtés, un présence compatissante, et avec qui le silence voulait tout dire en même temps. Finalement, il dessera son étreinte, toujours intrigué par l'étrange lumière qui émanait des mains de Cathialine. Néanmoins, cela n'avait que peu d'importance, à ce moment précis. Ses sanglots continuaient, de plus en plus forts, lui arrachant plus de douleur à chaque larme qui coulait sur ses joues ...

"Merci ... Merci beaucoup, Cathialine ! "

[ne t'inquietes pas ]

Elle lui sourit tout doucement puis essuya une de ses larmes.

-Pleure, ca te fera du bien. On a du te le dire cent fois mais je te jure que ca fait du bien.

Une belle amitié était née entres les deux jeunes . Ellle le savait.

-Sache que tu as une amie maintenant.

[Je suis vraiment désolé de pas avoir répondu plus tôt, sa devrai être fini maintenant, je devrai pouvoir venir tous les jours ! ^^ Encore désolé !! ]

Non, on ne lui avait jamais dit ... Même pas une fois ... Il ne se souvenait plus du nombre de mot qu'il avait prononcé en 5 ans ... était-ce 10 ou 15 ? Sa ne pouvait pas être beaucoup plus ! Et il en allait de même pour le nombre de mot qu'on lui avait adressé ... Il variait entre 10 et 20 ... Néanmoins, c'était déprimant, et presque alarmant. Lui aussi sentait cette nouvelle connection entre eux, cette amitié qui s'était instantanément créé grâce aux points communs des deux jeunes ...
Mais Rodolphe se demandait si Cathialine n'était pas LA personne qu'il lui fallait pour se tenir dans le droit chemin ... Depuis qu'il était sorti de son cocon, ili s'y était en fait enfoncé encore plus, en étant froid et méprisant avec presque tout le monde .... Si le Choixpeau l'avait vu, il aurait immédiatement été transféré à Serpentard ... Mais Cathialine était peut-être là pour l'aider à être honnête avec lui-même, et lui apprendre à ne pas rejeter l'amour et l'amitié pour toujours, et à ne pas rester tout seul dans son mur de l'esprit ...
Les derniers mots de la jeune fille résonnèrent .... Il avait une amie ...

"Merci ...", dit-il entre deux sanglots," Je suis vraiment ... vraiment heureux de t'avoir rencontré !"

[pas probleme !]

Cathialine sortit un mouchoir de soie de sa poche. Elle prit sa main et y déposa le mouchoir.

-Je suis encore désolée ... Pour ton frère je comprends que tu te sois refermée sur toi meme.

Elle lui sourit doucement et passa son doigt fin sur une des larmes du jeune homme.

-Je vais t'aider. Tu peux compter sur moi.

Cathialine était sûrement quelqu'un d'exceptionnel ... Elle ne savait pas où était son jumeau, et pourtant elle restait forte, et là pour lui ! En prenant le mouchoir, il lui murmura "merci", mais lui lançait un regard qu'il espèrait qu'elle sache décrypter, et dans lequel se trouvait une énorme gratitude envers la jeune Gryffondor. Lui n'aurait pas pu tenir le coup ... D'ailleurs, il n'avait pas tenu le coup, justement, et de plus, l'espèce d'empathie qu'il avait depuis que son frère était mort lui faisait sentir la souffrance de Cathialine, même si elle se voyait moins sur son visage que dans son âme, certainement. Il s'efforça de ravaler ses larmes, il n'avait pas envie de monopoliser leur rencontre, il ne fallait pas qu'on ne se soucie que de lui, car elle aussi devait être vraiment rongée par la peine ...

"Je ne sais pas comment tu fais pour rester si forte ! ... Comment s'appelle-t-il ?"

Elle caressa distraitement le tatouage de rose blanche qu'elle avait dans le cou.
Elle lui sourit encore, sure que ce jeune serdaigle était capable de ressentir la souffrance qu'elle éprouvait.

-Il s'apelle Marc-Angel.

Peut etre parler de leurs frères respectifs les aderai a évacuer la tristesse ? Donc elle luir etourna la question.

-Et toi ?

Rodolphe lui retourna son sourire, ou plutôt essaya, car à peine ses lèvres s'étaient elles étirées en un semblant de sourire qu'il avait dû réprimer à cause des crampes que cela lui infligeait dans les joues.
Marc-Angel ... C'était un joli prénom. Le sien, c'était Lodeei. C'était sûrement le seul mot qu'il avbait prononcé, murmuré, même inconsciement, quand il était seul. Sa souffrance se résumait en ce seul prénom ... Sa voix cassée finit par formuler ce mot pour que Cathialine puisse l'entendre ...

"Lodeei ... C'est très joli, Marc-Angel !"

Elle sourit doucement et ses yeux percants balayérent l'horizon comme la recherche de quelque chose avant de se reposser sur Rodolphe qui "essayait" de lui sourire.

-Lodeei ... C'est un trés beau prénom aussi.

Elle rit légèrement en voyant le semblant grimace qui lui avait sorti.

-Il va falloir aussi que je te réapprenne a sourire. Dit elle doucement comme si elle parlait a son frère.

Rodolphe ne quittait plus Cathialine du regard. Il ne la connaissait depuis une vingtaine de minutes tout au plus, et il se sentait déjà si proche d'elle. Ils semblaient se connaître depuis longtemps, en quelques mots, ils s'étaient tout dit. Ils connaissaient ce qu'il y avait au plus profond d'eux ... Et celà suffisait à faire de Cathialine celle qui serait la plus proche de lui, celle qui le comprendrai mieux que personne ...
Oui, son sourire ne devait pas être terrible. D'ailleurs, il se demandait comment elle avait pu reconnaître ce que ça avait été censé être, un sourire plutôt qu'une rage de dent ... Néanmoins, sa remarque l'amusa.

"Oui, je crois que j'aurais un peu besoin d'aide ... Si tu veux bien me rappeller comment on fait!"

Il ne souriait toujours pas, mais elle pouvait voir au fond de ses yeux le sourire de son âme, ce qui était déjà une grande étape de gagnée !

Elle éclata d'un rire franc et sourit.

-Tu apprendra bien , ca viendra tout seul.

La jeune griffy se remit face l'horizon et sourit en regardant le jeune serdaigle.

-Mettons tout ca de coté pour le moment veut tu. Parle moi de toi.

Parler de lui ? Il n'y avait strictement rien à dire sur lui. Il n'avait pas eu de vie ou presque. Il avait existé, marché du parc au chateau, dans les couloirs entre les salles de classes, jusqu'à son dortoit, dans la Grande Salle, et dans le Foret Interdite, mais sa vie ne contenait rien d'autre ... Que pouvait-il bien dire ?!

"Je ne sais pas ce que je pourrais te dire ... Je m'appelle Rodolphe, et ça tu le sais déjà ! "

Ses yeux avaient rejoin le flou, et ne regardaient rien en particulier, suivants le fil de ses pensées qu'il ne contrôlait pas ...

Elle sourit. et éclata de rire en voyant arriver une petite boule argentée qui voleta autour d'eux.

-Heilig ! laisse le tranquille !

Efectivement la pettie boule le lumiere s'était posée sur la tete de rodolphe et tirait conscensieusement sur ses cheveux.
La petite boule voleta jusqu'a l'épaule de la jeune femme ou il se transforma en un perroquet multicolore.

-Salut ! fait pas cette tete la t'es plutot beau gosse en plus !

Sa maitresse lui lanca un regard noir avant de dire.

-Rodolphe je te présente Heilig. Heilig s'il te plait arrete.

Le perroquet chatouillait sa maitresse dans le cou, elle rit.