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 Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)

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MessageSujet: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Lun 1 Déc - 20:55

Que c'est bien d'être en week-end , personne ne vous dérange , les élèves sont libres d'aller ou bon leur semble , de tourner dans les couloirs , d'aller ou non à la bibliothèque , ou s'ils préfèrent sortir dans le parc pour se mettre pleins les mirettes d'éternels rayons de soleil ou de sentir l'odeur délivré par les arbres tels les pins . En ce samedi , Davis était dans le château , Joyce était partie aller lui acheter une surprise , peut-être une nouvelle robe de sorcier pour son époux quand ils sortiraient tout les deux en ville après être passés voir leur enfants en pension chez leurs grand-parents paternels. Les baskets du vert et argent protestant contre le voeu de leur maître de faire des recherches livresques pour son cours de potion pour lundi , ne cesserent tout le long du chemin de crisser violement contre les carreaux séculaires de l'école de magie. Il songea même à s'acheter des nouvelles chaussures , pourtant en peau de Magyar à pointes à pointes me direz vous. Mais bon qu'on à les moyens pourquoi se priver??? Poussant la porte du sanctuaires des anciens bouquin avec soin , notre ami entra à pas de loup afin de ne pas faire grincer les dents de Madame Pince en faisant du bruit avec ses chaussures. Chaussures qui comme par hasard ne faisaient plus aucun bruit dans ce lieu de silence. Etonnant non??? Je vous répondrais que moi non plus je ne comprends pas ce phénomène. Un quart d'heure passa , le serpentard sortit de la bibliothèque avec un livre sur les potions assez complet pour réussir avec brio à décrocher ses ASPIC en cette matière. Mais hélas pour notre protagoniste , les méchantes tennis recommençèrent à faire des leurs , et un peu énervé par ce tintamare ambulant (qui était je vous le rappele accroché au bout de ses orteils) , notre ex capitaine des serpentards en oublia presque les escaliers. Et juste quand il posait son pied sur la première marche , il se retrouva poussé en arrière par une personne qui courait et tomba à la renverse sur lui ou plus exactement sur son torse. je ne savais pas que tu faisais cet effet à toutes les filles mon vieux... :arrow: Moi de mon coté en tant que narrateur... Bon on va éviter de révéler ça au public , d'accord??? :mrgreen . Oui Davis , ce grand bonhomme venait d'être mis à terre par un individu. Cependant la personne semblait aussi s'être retrouvé les quatre fers en l'air. Dans un vol de feuilles dûe à une colision des deux personnages. Le livre de Davis , lui , était parti lui de son coté (depuis quand les livres ont-ils les jambes??? Shocked ) , poussé avec l'accident à deux-trois mètres de distance derrière son lecteur. Se remettant avec calme de cet événement , le jeune homme posa ses yeux marrons sur la personne qui lui avait rentré dedans en courant , se retrouvant nez à nez avec un mètre minimum de séparation entre les deux avec une fille de sa maison. Gabrielle Westerman d'après ses souvenirs , une jeune fille provocante qui draguait beaucoup les congénères de Davis. mais lui avait sa propre petit ami donc cela ne le dérangeait pas le moindre du monde. Il fut le premier à se mettre debout et à aller remttre sur pieds au premier sens du terme sa collègue. En lui demandant d'une voix légérement gêné et chaleureuse.

- Pardon , je ne regardais pas où j'allais , puis-je t'aider à te relever???

Chose dite , chose faite. Mais les feuilles et le bouquin ne reviendrait pas dans leurs bras tout seuls. La prise de contact invonlontaire entre les deux jeunes gens avait démarrée sur des chapeaux de roues.
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Lun 1 Déc - 23:10

    Huit heures et quart. Gabrielle s'était réveillée et se mettait déjà à courir un peu partout comme une puce très excitée. Huit heures vingt et la jeune femme sautait dans la douche, se lavant dans un décompte exact de dix minutes. Chacun de ses gestes étaient bien entendu calculés soigneusement. Sortant de la douche, elle s'habilla lentement, se brossa les dents, se maquilla et ensuite, se coiffa. Une fois son hygiène bien soignée, cette dernière sortit de la salle de bain et alla prendre son petit déjeuner au réfectoire. D'habitude, elle s'amusait à écouter la conversation des autres qui se trouvaient non loin d'elle. Elle rigolait de ce que certains disaient. Ce qu'ils pouvaient parfois être cons ! Mais là, elle s'était ennuyée comme c'était pas permis !

    Après s'être régalée et rempli son bidou, Gabrielle regarda l'heure : 9h18. Tout était en règle. Rien ne pressait pour le moment, elle avait jusqu'à neuf heures et demi pour choisir l'activité qu'elle ferait en ville puisque le week-end était au beau fixe. Malgré le fait qu'elle était ici depuis déjà un moment, elle ne connaissait pas trop le coin donc n'avait pas pu prévoir ce qu'il y ferait à l'avance, malheureusement. Elle avait déjà vu des crétins passer plusieurs heures à se renseigner auprès des autres. Jamais Gabrielle ne se rabaisserait à ce niveau, c'est fou comme internet pouvait être précis, parfois ! Au moins, le vieil homme qui l'avait hébergée lui aurait donné un truc d'utile dans sa vie; un ordinateur portable avec internet. C'était presque le pied si l'on se souvenait de tout ce que ces parents avaient pu lui faire subir depuis l'âge des couches culottes. D'ailleurs, elle ignorait quoi penser de cet homme. Gabrielle ignorait tellement de choses, après tout. Le plus important c'est qu'elle ignorait où était sa mère, cette folle, cette demeurée. Son père, ça, elle le savait. Il moisissait et pourrissait au fond d'un cercueil. Elle l'avait tué. Par inadvertance ? Par préméditation ? Nul ne le savait et Gabrielle ne balancerait sans doute jamais la mèche. La jeune femme ne voulait pas s'attirer plus de problèmes qu'elle n'en avait déjà psychologiquement avec sa famille. Cet homme, cette femme, ceux qu'elle devait appeler "parents". Tout cela n'était plus qu'un malentendu, un bête souvenir qui n'avait plus aucune importance. Un songe qu'elle voudrait effacer à jamais. Le jour, c'était possible. Mais la nuit, la malédiction des souvenirs revenait la hanter et la faisait souvent basculer dans d'affreux cauchemars. Et ces mauvais rêves, elle commençait réellement à en avoir plein les fesses. Elle n'aurait su expliquer ce qui la faisait résonner de la sorte. Peut-être l'incertitude d'être aimée et la certitude d'être détestée. Tout semblait se confronter avec avec les autres, c'était à s'y perdre... Mais après tout, elle ne voulait pas avoir à faire avec ces autres crétins qu'elle devait, en toute logique, appeler "camarades".

    Bref, elle en avait conclu de se rendre au terrain de Quiddich puisque c'était ce qui pouvait entrer dans son planning en calculant bien entendu le trajet pour aller, le moment de détente et le trajet pour revenir. Elle devrait arriver à 9h45 précisément. L'endroit serait sûrement désert à des heures matinales, elle pourrait ainsi se mettre à son aise et se détendre sans craindre quoique ce soit. Elle mit ses escarpins et ferma la porte de la chambre derrière elle, se dirigeant vers le terrain, une montre fixée à son poignet droit. Il était important d'arriver à l'heure. Son regard se dirigea vers le ciel azur parsemé de nuages et de soupçons de lumière que prodiguait le soleil à l'humanité. Poursuivant sa marche vers le terrain, Gabrielle ne prêta pas attention aux gens qui l'observaient du coin de l'oeil comme des bêtes curieuses. Heureusement, elle ne ressentait ni pitié ni compassion pour personne. Son passage provoquait des regards de peurs et entretenait chez elle un regard de haine. Mais avant d'arriver là, elle se rappela avoir oublié son livre. La lecture était pour Gabrielle une véritable passion, source de plaisir, de joie, de découverte, de délectation... Elle lisait lentement en épelant les syllabes, les murmurant à mi-voix comme si elle les dégustait et, quand elle avait fini cela, elle le répétait d'un trait. Puis elle faisait la même chose avec la phrase complète. Non, Gabrielle n'était pas dyslexique. Elle lisait même très bien. Mais c'est ainsi qu'elle s'appropriait les sentiments et idées que contenaient les pages. Quand un passage lui plaisait vraiment, elle le répétait autant de fois qu'elle l'estimait nécessaire pour découvrir combien le langage humain pouvait être beau.

    Elle marchait, la tête haute et droite, n'écoutant que le relatif son reposant que prodiguaient les talons claquants sur les lattes de bois usées. D'un pas nonchalant, sûra et monotone. Calculé à la perfection pour ne pas être trop lent, ni trop rapide en même temps. Mais ruminant ses pensées, Gabrielle fut attirée par le temps qui passait vite, très vite. Rien ne pourrait alors venir troubler son sommeil éveillé. Du moins, c'est ce qu'elle pensait jusqu'à ce qu'elle arrive dans les escaliers. C'était le moment de lire un livre sur son cours préféré et elle n'aimait pas rater les bons moments pour accomplir ce qu'elle avait à faire. Les défenses contre les forces du mal, une chose comme elle adorait les lire. Après être passée à la bibliothèque, émue de voir autant de livres rassemblés en un seul endroit. Tous les volumes étaient parfaitement rangés sur des étagères et elle éprouva un plaisir indicible à les passer en revue. Mais alors qu'elle courait pour on ne sait quelle raison, sans s'y attendre, elle ressentit un gros choc qui la fit basculer vers l'avant. Ça avait quelque chose de psychotique, tomber en avant de cette façon. C'était comme sauter d'un toit, cette sensation de vide et de légèreté. Entre la vie et la mort. Juste un pas séparait ces deux mondes totalement différents. Se retrouver aussi près du bord, du gouffre dans lequel certains voulaient sauter et se perdre à jamais... Mais cette sensation de légèreté disparu rapidement pour revenir à la réalité. Une forme se dessine peu à peu devant elle, sous elle. Mais sur qui ou quoi était-elle ? Sa vision se perfectionna pour enfin voir un jeune homme. Davis. Davis Burningham. Un Serpentard, comme elle. Gaby l'avait déjà vu. Elle resta là, un moment à le regarder, se demandant comment elle avait pu faire pour se retrouver comme ça, dans cette position, sur lui.

    Une fois cette contemplation achevée, Gaby retombe dans son désarroi et se renferme sur elle-même. Telle une fleur noir, son trouble développe ses pétales épais dans sa poitrine et l'oppresse. Elle respire par à-coups vifs en se redressant de lui pour reculer de cette approche. Sa confusion, son effroi noir n'attentait qu'un mot pour grossir encore dans sa poitrine. La fleur grasse et huileuse qui a plongé ses racine dans son coeur n'attendait que cela... La vérité ! Elle est près les portes qui mènent dehors et pourtant, l'air ne parvient pas à entrer en elle totalement. Dans les escaliers du grand hall de ce magnifique château. Elle aspire une bonne grosse goulée d'air pour étouffer la fleur d'angoisse dans sa poitrine. Elle n'a plus qu'une envie, sortir de ce lieu morbide, retrouver la vie dans les rues, aller se perdre dans la solitude et respirer. Respirer ! Un silence infini régnait autour de Gabrielle pendant quelques minutes, qui paraissaient être des heures interminables pour elle. La demoiselle le toisait, le détaillant littéralement du regard. Ses cheveux, la forme de son visage, ses traits fins, ses yeux, son nez, ses lèvres, son cou... Il était parfait. Oui, parfait dans les moindres parcelles de sa munie personne. Elle avait beau être la personne qu'elle était, elle savait avouer et reconnaître lorsqu'elle rencontrait une personne au physique avantageux.

    Malgré son air nonchalant et indifférent, Gaby ne lâchait pas Davis du regard, étudiant ses réactions, essayant d'en déduire son caractère. Ce n'était certes pas gagné derrière l'épaisseur de la noirceur des lieux, mais elle voulait se faire une idée de la personne avant de la remballer ou de l'ignorer. Les deux options étaient envisageables. Cette observation semblait d'ailleurs réciproque, comme deux adversaires qui se jugent avant de se sauter à la gorge. Un rictus sadique étira brièvement les lèvres de Gaby. L'attitude de l'inconnu se modifiait, il perdait son hébétement stupide pour reprendre une contenance maîtrisée. Une insolence et une provocation étudiée. Quelqu'un qui avait l'habitude d'emmerder les autres - volontairement ou pas, c'est une autre histoire - et qui savait bien le faire. Le genre de personne qui donne envie de lui en coller une dans la tronche. Ça ne faisait que quelques minutes qu'elle le voyait, mais déjà cette conclusion s'imposait. Ce gars allait probablement lui taper sur les nerfs. Mais ce ne serait pas le premier, elle saurait garder son calme. Mais cette attitude aurait pu passée si Davis ne s'était pas mis à vouloir faire la discussion " Pardon, je ne regardais pas où j'allais, puis-je t'aider à te relever ? ". Probablement qu'il se raccrochait à un pathétique espoir. Croire les apparences trompeuses avec Gaby était aussi insensé que stupide. Elle n'avait aucune patience quand il s'agissait de parlementer avec les autres. Relevant un sourcil méprisant, Gaby lui répondit sèchement.

    - Trêve de politesse, je n'suis pas là pour ça. Ne me touche pas.

    C'était direct, mais au moins, elle avait prévenu le gars de son tempérament. Peut-être que maintenant, ce dernier ferait gaffe. Voix agressive, toujours. Ton rude et rentre-dedans, pas dans la dentelle. Histoire de jauger les réactions, de voir dans quel bois la fille était taillée. Mais elle sentait que c'était réciproque. Toute leur discussion n'est qu'une mise en scène, elles pèsent leurs mots avant de les balancer, l'une avec hargne, l'autre avec insolence. Elle n'avait été ni gentille, ni méchante. Ni polie, ni grossière. Cependant, aucun d'entre eux ne savaient toujours pas si Gabrielle était de bonne ou de mauvaise humeur. Ce qui, dans les deux cas, pourrait changer bien des choses. Elle avait grandit avec la violence des propos qu'elle recevait de son père, ce qui la contrait à rester dans son coin, en solitaire. Cette solitude se transforma peu à peu en présomption et en assurance en elle... D'ailleurs, cette vanité dont Gabrielle faisait preuve et qu'énervait tout le monde, fut née lorsqu'elle comprit une chose qui lui parut essentiel : Dans la vie, quand on est enfant, ne jamais faire confiance aux parents et que seul notre propre intérêt compte vraiment, les autres, on s'en fout... Aujourd'hui, elle pensait la même chose, mais avec moins de violence. Peut-être que l'ambiance de cette école y avait jouer un rôle quelconque...

    Elle se devait d'essayer d'être un peu plus gentille et polie avec les autres, même si l'envie d'être méchante la prenait souvent. Après tout, elle avait grandit au sein d'une famille de misère où seul le dominant avait une chance de s'en sortir. Elle faisait donc toujours ce qu'elle pouvait pour dominer les autres. Une seconde nature qu'elle avait été obligée de créer. Une sorte de sixième sens qui s'était incrustée naturellement en elle... Cela expliquait-il sa mauvaise humeur constante ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Mais après tout... En avait-on vraiment quelque chose à faire de son état d'esprit ? Certes, non !
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Mar 2 Déc - 16:28

Alors non seulement cette jolie demoiselle venait de lorgner le jeune homme , mais en plus elle lui répondait d'un trait assez agressivement. He bien , la politesse se perdait. Me direz-vous , à cultiver des traditions de pseudo discours , les gens perdent leur authenticité et de cela naît une sorte de frustration , qui pourrait être l'occasion d'une évasion littéraire , ou du moins langagière dans ce cas précis. le regard de la jeune femme semblait fixer avec la plus grande attention son destinataire. La seule différence majeur avec le serpentard , c'est que lui avait toujours été gentil et ouvert. Enfin , tellement habituée à s'habituer aux règles de sa maison , Gabrielle Westerman , car c'était son nom comme beaucoup de ses contemporaines jugeait les gens sans vraiment les connaître. Mais cela n'allait rien changer pour Davis , on l'aimait ou pas , mais pas besoin de lui crier dessus quand il aidait la personne à se relever. Décidement les gens avaient leur fierté mal placée de nos jours , à ne pas vouloir être aidé quand on veux arranger une situation. Acceptant le choix de la miss , Davis rentra sa main dans sa poche droite (où se trouvait sa baguette) et la laissa donc se relevait tout seule puisque tel était son désir. Oui la serpendant semblait bien assez sûr d'elle , trop sûre d'elle . Notre ami avait du mal avec les gens ayant un alter égo trop dévéloppé. Que les gens se vantent pour faire rire leur amis , d'accord , mais là dans les couloirs d'un château sans personne aux alentours , rien ne servait d'agresser les gens. Avec une voix tout aussi cassante que celle de collègue , le beau brun ajouta:

- J'imagine donc que tu n'auras aucun mal à chercher tes affaires tombées dans les escaliers.

Elle n'était pas très conciliante alors pourquoi devrait-il se conduire en gentleman avec elle après tout. Davis s'étaient fait beaucoup d'amies pour le respect dont il leur faisait part , mais la vérité c'est que la jeune femme , trop vaniteuse , ne devait pas en avoir tellement de son coté. La solitude peut rendre mauvais. Lui avait eu la chance d'avoir une enface agréable hors ses soucis de santé qui l'avait conduit plus tard à devenir un animagus entier. Mais Gabriel apprendrait aujourd'hui ce qu'était un vrai serpentard.

- Ah , et pour une personne méprisante , tu devrais éviter de me regarder avec envie . Je ne suis pas un steack , juste un être humain.

Hé hé et c'est vous monsieur le boa qui dites ça. Autant dire que la voix du jeune homme résonnait avec gravité en se répercutant sur les murs de l'école. Si des élèves avait été là , ça aurait été digne d'une foire je crois. Il était remonté le vert et argent , oui messieurs et dames , et d'ailleurs , il décida d'ignorer la jeune femme , la laissant toute pantoise vers ses escaliers . Sortant sa baguette tandis que son livre retournait dans ses mains puis sous son bras. Après tout rien ne l'empêchait de partir. Il y a bien d'autres moyens de s'adresser à une personne surtout on l'observant avec un certain désir dévorant. Gabriel était l'une des femmes qui était séduisante , ne le cachons pas , mais qui chassait les hommes. Sûrement piquée au vif , elle répliquerait ou baisserait d'un ton. Lui était près des escaliers pour monter , peut-être qu'un tour dans la salle sur demande lui ferait du bien. Mais un bruit indiqua que des premières années s'amusaient à courir dans tout les sens et les feuilles de la jeune femme seraient sûrement piétinées. Trop loin pour être ramassées par leur propriétaire légitime le septième année les attira à lui avec le sortilège d'attraction et tout ça ordonné avec un sort informulé.

*Accio parchemins*

Et les dits bouts de papiers vînrent dans les mains de notre et après que les sauvages lui soient passées devant . Il les garda en mains , partant avec , la laissant toute seule. Seuls une dizaine de marche les séparait. Peut-être daignerait-elle être plus respecteuses avec les gens qui l'entouraient. Et sans que la jeune femme ne le voit , le jeune homme répara les petits noeuds de laines qui retenaient les pensées de la jeune femme pour son cours de défense contre les forces du mal . Avant de lui renvoyer délicatement ses écrits avec un sort de lévitation. Oh bien sûr , elle pourrait dire que ce sortilège était à la portée du premier venu , ce qui ne serait pas faux , sauf qu'avec la lévitation la prudence est source de sagesse , vu que la force magique doit aussi supporter le poids de l'objet transporté. Là ce n'était pas grand chose , mais imaginez un piano à la place . Cela auraité été une autre paire de manches. Maintenant , Melle Westerman était libre de ces gestes. Davis était quitte , si elle voulait s'excuser ou lui dire merci elle pouvait le faire , elle pouvait aussi jouer l'indifférente en partant . Mais quelque chose dans l'atmosphère indiquait que Davis entendrait son nom prénom ou son nom prononçait à sa suite , restait à savoir dans quelles circonstances. Même dans son emportement le jeune homme avait été trop bon . Peut-être que les yeux de sa locutrice s'en rendrait compte. Il n'était pas un serpentard ordinaire qui l'aurait insulter et serait parti dans la salle commune en la laissant là , son travail écrasé , humiliée devant les premières années qui seraient passées en rigolant devant cette jeune femme , belle , mais piquante (point de vue caractère). D'ailleurs quelques minutes plus tôt , les jeunots étaient tellement vite passés qu'il ne l'avait pas vu , prostrée dans son coin. Elle conserverait donc sa réputation d'élève de Serpentard. Vu que comme les autres , seul cela comptait à ses yeux. L'humilité , elle semblait avoir disparu de la poitrine haute en couleur de la jeune femme. Oui , notre personnage avait un peu zieuté la silhouette avantageuse de Gabrielle , mais son coup d'oeil avait été partiel à la différence de la véritable contemplation qu'avait la jeune femme à son égard et qui en avait profité pour se rincer l'oeil , sans un mauvais jeu de mot.
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Dim 7 Déc - 6:34


    Gabrielle se changea rapidement. A peine habillée elle ne put s'empêcher de se diriger au centre du terrain de Quidditch à pieds. Heureusement que la demoiselle était habituée à être perchée sur des hauts talons, car avec la trotte qu'elle avait à faire, si cela n'avait pas été le cas, elle en aurait sans doute crevé de mal. L'hiver arrivait à grands pas et apportait avec lui le froid. De ce fait, Gabrielle ne pouvait plus s'habiller comme à son habitude. Aujourd'hui, elle portait un joli débardeur sans manches à encolure en V avec pour motifs de gros carreaux. Dessous se trouvait un beau chemisier féminin, immaculé de blanc et sans un seul faux plis. Le bas était composé d'une jupe, certes assez courte, mais belle et élégante. Des bas noirs montaient sur ses jambes et s'arrêtaient à mi-cuisse. Des chaussures noires, pour assortir les couleurs, à bouts arrondis et aux talons aiguilles assez longs. Le tout était couvert d'un long et charmant manteau s'arrêtant à hauteur des genoux. En drap de laine, il était à la fois utile et chaud. Un béret blanc cassé porté tombant avec une écharpe assortie, le tout en laine tressée. Ses cheveux étaient lisses et soyeux comme ils ne l'avaient jamais été auparavant. Les mèches retombaient dans sa nuque, sortant du béret en s'arrondissant légèrement, tandis qu'une mèche plus longue sortait pour cacher un peu son oeil droit. Tout cela avait été sélectionné dans une minutie exacte.

    Et Gaby était resplendissante de beauté. Les vêtements qu'elle avait choisis lui allaient à merveille. En bref, elle avait l'apparence de la jeune femme parfaite dans les moindres détails de sa munie personne, sage et remplie de bonté. Mais pourquoi les apparences pouvaient-elles être si souvent trompeuses ? Sa petite démarche féline et son déhanchement naturel dû à ses talons lui donnaient un air sexy sans toutefois être provoquant. Gabrielle n'avait rien appris de la nature idiote des hommes aujourd'hui. Non, en fait elle avait eu confirmation de l'idée qu'elle se faisait d'eux grâce à la précieuse contribution de gros débiles et qui sifflaient lorsqu'elle passait. Ce soir, elle irait s'enfiler verre sur verre, finirait sa soirée en tête à tête torride avec un beau mec et ce sera fini. De quoi avait-elle besoin de plus pour oublier sa vie désastreuse et merdique. Ce n'était pas comme si elle était amoureuse... N'est-ce pas ?! Les mains enfoncées dans les poches de sa veste, Gabrielle avançait d'un pas assuré qui ricochait contre le parquet vieux et usé du château. Elle entend le silence derrière elle comme un cri. C'est le même silence qu'elle avait autour d'elle lorsqu'elle vivait à la rue. Alors, pour ne pas se rappeler cela, elle se mit à courir pour sortir de là. Et, de ce fait, un grand choc s'était produit en bas des escaliers. Tout c'était alors passé très vite. Trop vite au goût de la jeune femme.

    Tout comme elle précédemment, le gars prit son temps avant de parler, semblant peser sa réponse. Évidemment, il était trop tard pour faire demi tour. Davis finit d'ailleurs par lui répondre, d'une voix sarcastique probablement censé l'agacer. " J'imagine donc que tu n'auras aucun mal à chercher tes affaires tombées dans les escaliers. " Nan, mais c'est quoi, le délire là ? Ses lèvres s'étirèrent en une caricature de sourire, qui ne tarda d'ailleurs pas à disparaître. Un visage moqueur, une réplique insolente. L'inconnu savait jouer là-dessus. Mais il ne montrait rien d'autre, juste cette provocation. Une seule corde à son arc ? Gaby ne l'espérait pas, ce serait trop simple, ce serait décevant... Une phrase bateau, mais restant efficace. Le genre de phrase toute con qui se retrouverait facilement dans le récapitulatif des meilleures réparties pour les nuls. Soit. Elle laissa échappé un "Tss" méprisant. Gaby claqua de la langue avec agacement, elle n'aimait pas quand on jouait de cette façon avec elle. " Ah et, pour une personne méprisante, tu devrais éviter de me regarder avec envie. Je ne suis pas un steak, juste un être humain. " A l'écoute de cette phrase, Gaby fut surprise. Ses yeux reflétaient-ils réellement cela ? Ses yeux pouvaient-ils dire ce qu'elle ne pensait pas ? Elle eut un moment d'hésitation en se retenant de rire. Mais elle ne su pas se contenir bien longtemps. C'est ainsi qu'un rire sarcastique, bien que cristallin mélangé à une pointe d'amertume et d'ironie résonna dans le grand hall. Elle avait un côté comique, cette phrase, étant donné que Gaby était végétarienne et ne se souvenait pas d'avoir un jour mangé un steak.

    Ça sonne. Le grand moment de la journée. Même le week-end, la cloche sonne comme entre les cours, la semaine. Les jeunes sont amenés à bouger. Ils se rendent dans une sale ou dans l'autre, n'ont rien à faire. Il y a ce grand mouvement de vague humaine. Ils échangent des grognements. Ils échangent des mots, des copies. Ils racontent les dernières vacheries, les derniers sortilèges inventés. Ils se donnent les comptes rendus des notes. Communication. Ils se frottent accidentellement les uns contre les autres. Des yeux se visent et se vissent. Certains se prennent la main ou se prennent par la taille ou encore par les épaules, d'autre s'embrassent timidement ou passionnément. Sexe. Ils reniflent le bouquet des autres corps. Les parfums enivrants qui s'échappent de ceux-ci. Ils observent les contours des soutiens-gorge ou des strings sous les vêtements. Sensualité. Ils croient que la prochaine activité sera moins barbante. Ils pensent que le temps suit lentement son bonhomme de chemin et que ça passe plus rapidement que les autres jours. Espérance. D'un regard carrément assassin, elle tourna le visage vers les premières années qui arrivaient en trombe. Si l'un d'eux osait poser un pied sur une de ses feuilles, petit ou pas, il payerait au centuple. Mais elle se posta dans son coin, le regard haineux, attendant qu'ils passent. Une fois ceux-ci plus loin, elle ressort et regarde par terre, plus de feuilles. Alors, pour se calmer, elle pris une grande inspiration. Jusqu'à ce que, levant le regard pour voir si l'autre était toujours là, elle vit ses papiers flotter. Mais ayant récupérer sa future lecture, Gaby s'était calmée. Elle recula, considérant car la distance qui les séparait était trop mince et que cette proximité la dérangeait plus qu’elle ne servait ses intérêt.

    Hey, Davis. M... Merci.

    Ça l'avait littéralement tuée de dire cela. C'était la première fois que Gabrielle remerciait une personne. Le simple mot "Merci" c'était coincé dans sa gorge et Gaby avait eut une peine considérable à le faire sortir. D'ailleurs, les professeurs s'en plaignaient souvent. Ils étaient furieux, inquiets et déçus. Gabrielle pensait que les prof's d'ici étaient des gens bien, mais qu'elle ne pourrait jamais réagir en fonction de leurs principes. Ses principes à elle c'est vivre. Vivre c'est toucher. Caresser. S'embrasser. Oui, enlacer un peu plus haut, un peu plus bas. Se déshabiller. Être nus l'un contre l'autre. Chasser les parties secrètes du corps, chasser les secrets. Se révéler l'un à l'autre. Vivre ! Tant que l'on peut. Vivre s'il on peut. Mais l'expérience montre qu'on n'y arrive pas toujours. Et demain, on sera mort. Tant pis. La brune quitte Davis sans dire un mot de plus. Elle aurait aimé lui offrir quelques regrets quant à sa façon de lui avoir répondu et un soupçon de remords. Mais elle ne dit rien. La vie n'est pas un brouillon. On ne peut pas gommer les phrases avec regrets. On ne peut pas effacer les situations qui ont engendré les phrases. On ne peut pas éliminer les gens qui ont créé les situations. On ne peut pas renaître. On n'a qu'une seule vie, on ne peut pas revenir dessus. Son premier réflexe est d'aller rejoindre son dortoir. Elle est désorientée comme si elle était transplantée dans la journée de quelqu'un d'autre. Il n'y a rien de plus inconfortable que de casser la routine. Casse-pied. Retourner au lit ? Quoi d'autre ?

    Le dortoir est pathétiquement proche. Elle n'a même pas le temps de réfléchir à ce qu'elle pourrait bien faire maintenant. Prise de répulsion à l'idée du dortoir, elle oblique dans la direction opposée. Le sac posé sur son épaule pèse trois tonnes. Elle marche pesamment, abattue par la grisaille et l'humidité. N'empêche qu'elle marche vite, comme une évadée, jusqu'à atteindre cent mètres en quelques secondes et jusqu'à ce que les tours du château soient noyées dans la brume d'un air glacial. Mais là, elle voit un banc. Propre, à l'écart, parfait pour elle. Alors, elle se laisse littéralement tomber dessus, sors une cigarette et commence à la fumer. Après une rencontre remplie d'émotions, Gaby se laissa aller confortablement sur le banc, la cigarette à la main gauche. Assise, la jeune femme procède à un exercice mental qui lui est coutumier et qui consiste à faire le vide intégral. Elle me son ordinateur cérébral en veille dans le but d'éviter une surcharge. Elle commença par réguler sa respiration, ralentissant le rythme des battements de son coeur, puis décontracte tous ses muscles, dont elle connait presque chaque nom à force de lire et de relire. Elle les débranche. Cette attitude pouvait paraitre bizarre, certes. Mais c'était Gabrielle et il ne fallait pas essayer de chercher plus loin. Enfin, le pouls baissé au maximum, le corps sans poids, étendu sur le banc comme un gisant, elle ferme son esprit à tout ce qui est extérieur. Tout... Bruits, odeurs, souffle infime... Tout ! Un état aux limites de l'inconscience où elle ne repose sur rien et ne flotte cependant pas. Elle est ailleurs... En elle-même. Tel un animal invertébré qui se referme. Si elle avait le temps, si cela lui était permis, elle resterait bien ainsi des siècles. Passagère immobile de la vie et du temps.

    Elle ouvre les yeux et fixe un instant le décor somptueux de la nature qui l'entoure, la silhouette des arbres et des feuilles à peine perceptibles sous le brouillard épais. Un second regard... La jeune femme tourne lentement sur elle-même, s'imprégnant de l'âme des lieux. Elle souriait, rayonnante de clarté et de bonne humeur. Elle photographie à nouveau mentalement, celle fois, c'est l'ensemble de ce qui l'entour qu'elle prend en un cliché de cent quatre-vingt degrés qu'elle tente de superposer à celui conçu dans ses pensées. Gabrielle avait pour habitude de fredonner une chanson pour s'endormir. C'est en vivant à la rue que cette habitude prise dans l'enfance lui était revenue. Elle restait alors de longues minutes à chantonner pour passer le temps et ne penser à rien d'autre. Rien qu'une ritournelle lancinante qu'elle ânonnait de sa voix abîmée et éteinte par le silence glacial qu'elle entretenait. Et depuis, la demoiselle n'arrive plus à s'endormir sans chanter faiblement ou sans écouter de la musique. Même dans cette école, elle vit comme un animal dans son repaire, calfeutrant les orifices. Elle s'empêche de bouger sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être une impression pesante, lourde et sournoise qu'elle n'est plus seule. Immobile, les yeux clos, sa chanson aux lèvres, elle attend pour que le sommeil la prenne là, maintenant... Enfin, après quelques minutes ou peut-être plus, Gaby sent une torpeur l'envahir. Son esprit s'envole pareil à un oiseau trop longtemps maintenu en cage. Sa chanson s'éteint d'elle-même dans sa gorge, comme endormie, elle aussi.

    La jeune femme n'est plus dans sur un banc propre aux âcres odeurs de glaise. Elle brasse un air tiède de ses mains devenues ailes souples... Elle flotte au dessus d'un fleuve qui s'écoule comme un sang d'or dans la grande forêt giboyeuse. Et son coeur bat au rythme de la nature entière, empli d'une sereine et solennelle volonté de vivre malgré la haine des hommes, de leurs massacres, de leur débilité et de l'imbécilité qu'est l'humanité. Soudain, un bruit léger déchire l'écran de son rêve. Tellement habituée à réagir au moindre événement, si infime soit-il, Gabrielle revient à la réalité, les sens immédiatement en alerte. Elle tend l'oreille, s'était légèrement redressée sur un coude. Elle écoute... Elle écoute le matin qui murmure à travers le vent assez faible. Le lointain grondement des élèves que la neige estompe. Et ce son indéfinissable qu'est une respiration. Elle attend. Cette fois, elle ne peut plus en douter, c'est bien la respiration de quelqu'un. Un rythme respiratoire lent, régulier aux consonances sifflotantes, voir asthmatiques. Tout cela suivit des pas. Elle entend quelqu'un marcher en faisant crisser la neige. Et maintenant, comme alors, ce n'est pas la confusion qui la tient, mais une tension, un sans aigu des choses. La fraicheur de la brise qui caresse son cou, le cri plaintif des animaux qui se battent pour une ou plusieurs choses, le souffle régulier de la personnes se trouvant près d'elle. L'ambiance est étouffante, son corps est lourd, la température environnante est trop élevée, son sang fait des ébullitions dans ses veines, ses vêtements sont de trop. Tout était morne et morose.
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Dim 7 Déc - 18:47

Remontant vers ce qui semblait être les rétges supérieurs , à deux-trois meètres de distances de Gabriel , le jeune homme fut étonné d'entendre un merci de la part de la demoiselle. D'après son hésitation , elle avait eu même le mal de le dire , il l'avait mal jugé finalement et s'était peut-être emporté trop vite. Elle était un personne qui avait juste du mal à exprimer ses émotions réelles masquées derrière un visage froid . Finalement Davis s'arrêta en pleine escalade. Devait-il la suivre , ou la laisser partir de son coté tout en sachant qu'il avait pû la blesser. Quelque chose au sein du vert et argent voulait la rattraper et peut-être s'excuser de son comportement . mais à peine avait-il tourner la tête que Gabrielle avait disparu. Vraiment il n'y était pas allé de main morte de son coté avec cette jolie brune. Sa beauté aurait pû être l'excuse qu'un homme trouve pour draguer ou autre , mais ce n'était pas ça le plus important pour lui . Cette personne quoique canon était avant tout un être humain et même si elle l'avait rembarré avant lui elle avait une sensibilité. Des minutes passèrent pendant que l'étudiant de septième année restait indécis . Mais l'était-il vraiment car ses pieds était redescendus vers le seuil des marches où les deux gens s'étaient rentrés dedans. Un combat interne avait commencé dans le cerveau du jeune homme. Pourquoi diable se ronger t-il l'esprit avec ça??? Peut-être que dans sa détresse , dans le timbre de sa voix même , une part de la jeune femme s'était immiscée dans l'inconscient du jeune homme et hantait les profondeurs abyssales de ses différents sens. Une autre question lui venait dans les limbes de ses pensées , mais pourquoi aujourd'hui??? Même un l'idiot l'aurait compris , parce que c'était aujourd'hui qu'ils s'étaient rencontrés , certes de manière brutale , mais il n'était pas trop tard pour lui parler. Elle comprendrait , elle aussi avait un raison en plus d'un coeur . Mais et si elle lui refusait tout net de lui réadresser la parole sous le coup des événements passés et de sa fausse inssociabilité à elle??? Quel ennemi intime et insaississable que le remord n'est-ce pas???

Zut , elle devait se morfondre dans son coin. Lui qui était d'un naturel habituel délicat avec les jeunes femmes l'avaient presque mordu. Il se promis de se faire pardonner de ce mauvais geste. Retournant dans le couloir de la bibliothèque il ne vît évidémment personne. Et pourtant des bruits de talons poussés indiquaient qu'une jeune femme marchait quelques mètres plus loin . Fausse alerte et joie éphémère , il s'agissait de Miss Pince qui fermait la pièce réservée aux livres. Ou pouvait-elle donc être passée??? Pas trop loin pour se remettre de cette situation , elle aurait sûrement besoin de décompresser , mine de rien , Davis se reprochait d'avoir perdu son sang-froid , et à l'opposé naissait une étonnant fierté d'être arrivé à découvrir la véritable personnalité de l'héritière Westerman. Même si cela avait été de quelques secondes , et d'une façon assez partielle , elle lui avait fait part d'une partie véritable d'elle-même et cela l'avait profondément touché. Il y a des actions que le corps n'explique pas , et cela profitait bien à la jeune brune qui avait chamboulé notre ami .

Lui aussi était un être humain et pouvait réagir de manière spontannée alors qu'ensuite il aurait agi avec sa raison. Mais où avait-elle pû disparaître??? Elle n'était pas dans ce fichu couloir , ni dans l'autre du dessus. Etait-elle retournée à la salle commune??? Puis ce fut l'illumination , il y avait un passage secret non loin de la position actuelle du jeune homme qui se trouvait maintenant au cinquième étage et qui permettait à accéder à un tour voisine de celle des serdaigles . Passant par les escaliers du passage , notre ami déboucha sur le seuil d'un couloir de briques grîsatres (utilisées dans les construction médiévales). Il ne lui restait plus qu'à monter , une bonne vingtaine de marches afin de pouvoir se trouver à l'extérieur et de vérifier si sa collègue se trouvait bien sur cette tour . Si elle n'y était pas le garçon renoncerait à la revoir . Après tout , il avait fait le chemin jusque là pour se faire pardonner ce son mauvais ton. Et c'est là qu'il la trouva , assise sur un banc blanc qui mettait son corps entier en valeur. La question qui trotta dans la tête du jeune homme fut celle-çi.

* Elle n'a pas froid en étant aussi courtement vêtue ???*

Réaction banale et protectrice de l'homme me dirait vous , non , dépendante du caractère de notre personnage. Après tout d'autres auraient certainement sauté sur la jeune femme sans se poser de question en la voyant endormie alors que lui semblait plûtot s'inquiéter en priorité de l'être à l'intérieur de ce corps , mais si le physique extérieur reste indissociable de son complémentaire. Elle était endormie , le dos contre la pierre qui devait être humide , vu qu'il avait neigé . Sans blague , les baskets de Davis venaient de marcher dedans . Et sur le visage angélique de Gabrielle , caractérisé par une touche de gloss rouge brillant presque violet sur ses lèvres , quelque muscles étaient crispés . Sûrement avait-elle entendu le bruit de son pied dans la matière naturellement immaculée . Le contraste de ces vêtements étaient saissisants , le noir jouait en total opposition avec le blanc(ben oui le chemisier était visible de la place de Davis bien que son regard était plûtot concentrée sur la noble figure de la princesse endormie et qui semblait attendre sa venue) tandis que la sa silhouette se découpait nettement sur le fond des pupilles marrons du serpentard. Ses cheveux un peu décoiffés par une légère brise . L'expression de Gabrielle renvoyait à l'enfance , un sourire sur les lèvres , quelques bribes d'une parole chantonnée mourrait avec ses derniers instants de solitude. Reprenant son souffle , suite aux quelques étages montés à pied , notre ami décida de marcher tranquillement sur la surface le séparant de la jeune femme , comme ça cette dernière saurait qu'il était là et ne serait pas surprise par son arrivée et prise par la même occasion d'un sursaut qui lui ferait brûler la main , car mine de rien , si la verte et argent ne se décidait pas à prendre encore quelques bouffées da sa cigarette , celui-çi se consummerait plus vite et ferait quelques dommages incandescents à ses merveilleux doigts . Doucement , le jeune homme pris la cigarette afin qu'elle n'abîme pas la main de sa destinatire et la posa contre un morceau de pierre qu'il nettoya de sa manche pour la mettre à distance de sa propriétaire. Bien qu'il n'aimait pas le tabac , Davis respectait les goûts de chacun et ainsi voilà pourquoi il avait pris soin de ne pas la jeter tout bonnement de peur que Gabrielle n'apprécie pas son attitude et elle aurait bien raison (quoi moi aussi je peux intervenir de temps en temps , après tout je suis le narrateur quand même :mrgreen ). Posant sa main droite sur l'épaule gauche de la jeune femme pour la faire émerger avec prudence de son sommeil , Davis pris la parole d'un ton naturel et qui était plus que chaleureux mais prononcé sur un ton de repentir et qui ressemblait à de l'hésitation.

- Gabrielle... Je voulais , m'excuser pour tout à l'heure , c'est vrai que j'étais dans mon droit de te répondre , mais je n'aurais pas dû le faire aussi brusquement.

Tiens tiens , il l'avait donc remarqué en classe??? Cachottier va , et moi qui pensait que tu étais quelqu'un de très chaste Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) 663950 .
Après ce petit pardon , il ajouta :


... Ca va te sembler étrange , mais je suis monté jusqu'içi pour te ... remercier de m'avoir montré que je m'étais trompé sur son ton compte , sur le coup je t'ai prise pour une fille totalement discourtoise alors que par précaution , tu es une personne qui as juste du mal à exprimer ses véritables émotions en les masquant. Et ton merci dit spontanément m'as montré que je serais un monstre si je n'essayais même pas de voir ce qui n'allait pas et pourquoi tu m'avais répondu comme ça pour un simple incident.

Hé pas trop vite , elle sort d'une microsieste au cas où tu ne l'aurait pas vu mon vieux , alors tu ferais mieux de lui offrir quelque chose de chaud , après tout si tu n'avais pas été aussi dur avec elle , elle ne serait pas dehors à se décontracter par rapport aux actions de tout à l'heure. Un autre chose qui aurais-pû paraître bizarre , le fait que Davis se déshabillé , oh certes de pas grand chose , juste sa robe de sorcier avec son emblème de Serpentard dessus , pour couvrir les parties de la jeune femme , tandis qu'il était toujours à sa hauteur , afin que la fringuante sorcière ne croit pas qu'il venait d'un ton supérieur lui faire des reproches , non ils étaient au même niveau , que ce soit au niveau de leur hauteur par rapport au sol qu'à leur comportement emporté qu'il avait eu tout à l'heure. Pourquoi se tourmenter seul quand on est à être la cause d'une rencontre détonnante??? Pendant que Gabrielle était emmitouflée dans ce qui était l'uniforme personnel de Poudlard du septième année (l'un des uniformes , vu que chaque élève à au moins trois-quatre robes de sorcier de rechange avec le symbole de sa maison dessus) , lui se retrouvait frissonant , un swett noir sur le dos accompagnée d'un jean et de baskets grises , qui étaient pour leur part enfoncé de cinq centimètres dans le résultat d'une longue tombée de flocons , il y avait de quoi faire de belles traces dedans (je rappelle que celles de Davis font au moins du 45). Toujours à hauteur de tête de sa partenaire. Davis , était maintenant très proche de sa bouche. Seulement (hé hé vous pensiez à quoi petis lecteurs lol! ???) , il demanda simplement :

- Puis-je m'asseoir à coté de toi , bel ange assoupi???

Une question idiote??? Peut-être pas , oui d'autres garçons auraient embrassé cette beauté sens prendre la peine de connaître qui elle était , et bien que cela pouvait passer pour de la stupidité , notre jeune homme accordait un grand respect à la jeune femme qui se trouvait en face de lui , pour oser la contrarier sous une impulsion aussi sauvage. Ils auraient du temps pour mieux se connaître , et comme par magie , la naige tomba , sans s'emballer , laissant nos deux jeunes gens en proie à un froid glacial mais qui les rapprocherez encore plus.


Dernière édition par Davis Burningham le Ven 12 Déc - 0:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Mer 10 Déc - 23:15

    Comme grâce matinée, c'est plutôt raté. D'abord le réveil automatique incorporé. Toute une vie de réveils, tous les jours pareils et voilà les pensées qui se déclenchent à sept heures. Ce matin-là, elle se sentait lourde, pensante, avec la gueule de bois. Gueule d'hiver. Troublée de par la rencontre produite entre les murs du grand hall. Sans trop savoir dans quelle direction aller, elle marcha à la façon d’une marionnette, comme manipulée par des fils invisibles. Un sentiment de vide l’enveloppait doucement et, ce fut sans qu’elle ne s’en aperçoive qu’elle monta les trois étages pour se rendre dans la tour. Le prénom de Davis rebondissait dans sa tête à chaque marche. Davis était l'un des cadeaux que la vie venait de lui faire découvrir. Grâce à lui, Gabrielle avait un aperçu de ce que pouvait vouloir dire le grand A. La tendresse l'emplissait d'une sensation de calmé mêlée de désir qui se muait doucement en tentation. Et de désespoir...

    Gaby, avachie sur ce banc impeccablement propre, dans son coma mêlé de rêve indéfini et de vide concret, sait à peine où elle est. Elle rêve. À quoi rêve-t-elle ? Est-elle seulement capable de rêver ? Elle ne le sait pas... C'est vrai. Pour être capable de rêver, il faut pouvoir formuler ses rêves. Pour savoir ce que l'on veut, il faut avoir une idée. Pour poser une question, il faut imaginer ce que l'on veut savoir. Pour imaginer, penser, il faut être quelqu'un et Gaby n'est personne. Comme si c'était facile. Tout le monde voudrait savoir les rêves de tout le monde. Ils sont toujours en train de vous demander, de vous extorquer vos rêves. " Dis-moi tes rêves et je te fous la paix ". Ça pourrait être une bonne affaire pour tout l monde, mais tout le monde ne connait pas ses rêves. Comme s'il y avait des échelles qui montent tout droit aux rêves et qu'il suffisait de mettre un pied devant l'autre pour les atteindre. Un pied devant l'autre, mais tout ce qu'on fait, c'est marcher. Assise sur ce banc humide, Gabrielle se sent un peu comme une condamnée à mort. Elle arrive à un tournant de sa vie où ça n'a pas d'importance. Vivre ou mourir, on s'en fout.

    Elle ne veut pas partir. Elle veut faire une cure de sommeil. Elle veut dormir. Il faut faire ce qu'on fait bien, ce qui vient facilement. C'est ce que Gabrielle fait le mieux au monde. Dormir et faire l'amour. Pourquoi s'entêter avec le reste, ce qui n'est que futilité, ce qui ne sert à rien. Elle ferme les yeux et n'est plus là. Le monde et l'école ne sont plus. L'ombre de sa mère, de son passé a disparu. Alors que son esprit divaguait sur les rivages de l’inconscience sans rêve, juste des passages de blanc, d’autres de noir, Gaby se senti ré-aspirée vers la réalité. Comme soumise à la brise d’un printemps, elle se sentait secouée, mais sans brutalité. Mais, une part d’elle même désirait encore sombrer dans cet infini. Ses yeux s’ouvrirent à demi. Une silhouette floue et déformée se dessinait tant bien que mal. Puis ses paupières retombèrent. Avec une grande douceur, dû à son état d’inconscience hypnotique, Gabrielle senti quelque chose effleurer doucement ses doigts. Ses sens s’éveillaient peu à peu. D’ailleurs la désagréable sensation d’avoir des vêtements humides lui collant à la peau la fit bouger. " Gabrielle... Je voulais m'excuser pour tout à l'heure , c'est vrai que j'étais dans mon droit de te répondre , mais je n'aurais pas dû le faire aussi brusquement. "

    Gabrielle... Ce prénom chic, aristocratique, si loin du surnom des autres, ce Gaby, sympa et familier. Ce Gaby, ce nom qu'elle déteste entendre lorsqu'on parle d'elle. Il connaissait donc son prénom. Il devait l'avoir déjà vue alors. Enfin, remarquez, avec sa réputation de vraie garce, elle ne devrait pas être inconnue de beaucoup. Elle laissa planer quelques instants de silence après cette annonce, savourant ce mot, ce nom qu’une mère lui avait donné sans en imaginer la portée. Elle le chérissait, seule cadeau qu’elle ait daigné accepté d’une femme qu’elle méprisait. Parce que ce nom, il faisait toujours réagir les autres lorsqu’elle le donnait, la surprise, parfois l’amusement, parfois le dédain. Mais quelle que soit leur attitude, ils ne restaient pas indifférent. Parce qu’un nom d’ange, d’archange même, apposé sur une fille qui s’apparenterait plus à l’antéchrist, ça ne laissait pas insensible. Son prénom était la seule information qu’elle donnait d’elle, et c’était déjà beaucoup.

    " Ça va te sembler étrange, mais je suis monté jusqu'ici pour te... Remercier de m'avoir montré que je m'étais trompé sur son ton compte, sur le coup je t'ai prise pour une fille totalement discourtoise alors que par précaution , tu es une personne qui as juste du mal à exprimer ses véritables émotions en les masquant. Et ton merci dit spontanément m'as montré que je serais un monstre si je n'essayais même pas de voir ce qui n'allait pas et pourquoi tu m'avais répondu comme ça pour un simple incident. ". Oula, elle avait peur d'un coup. Pas peur de lui, non, peur de savoir que quelqu'un pouvait la connaître aussi bien ! N'empêche que le regard de Davis la touche. Cela la trouble qu'il veuille essayer de sortir quelque chose d'elle. Il n'est pas mal, ce gars. Genre jeune et dynamique. Genre à vouloir le bien des autres. Genre à les aider à s'en sortir. Il se donne, il y met de tout son coeur. Le problème, c'est qu'un coeur doit rencontrer un autre coeur pour se mettre en marche. Celui de Gabrielle s'est égaré. Elle ne le trouve plus dans sa poitrine. Y a-t-il déjà eu une place pour un coeur dans sa poitrine ? Davis parle, mais elle l'écoute à moitié. Il parle de trop, sur le coup de son éveille. Les paroles prononcées lui échappent totalement. La beauté es vers. Le génie du style. Le choix des mots. Ses vers n'entrent pas par la porte de son coeur. La clef n'a pas encore été fabriquée. Pourra-t-elle un jour être touchée par les paroles de quelqu'un ?

    - Question d'habitude. Lorsqu'on vit la même vie que moi, on est obligé de se forger une sorte de bouclier...

    Après avoir mieux écouté les paroles de Davis, Gabrielle sourit mais pas longtemps. Comme c'est facile de donner des conseils. Comme il est difficile de les suivre, même les siens. Tout le monde veut vous faire profiter de son expérience, alors qu'on arrive pas à s'instruire de ses propres conneries. Si on pouvait apprendre quelque chose de l'histoire, l'histoire ne se répéterait pas, n'est-ce pas ? On ne fait que répéter les mêmes scénarios depuis le début des temps. Avec tous les secrets qu'on a accumulés et tous ces milieux d'années derrière nous, on devrait tous être des sages. Gabrielle se rend compte qu'il y a trop de choses qui la dépassent. Elle ne comprend rien et n'a pas envie de comprendre quoique ce soit. Curieusement, Gaby pense au cimetière. Elle aime s'y promener. Pas d'ambiguïté, ces gens se sont déjà fait la malle. Une démarche lente et calculée, se glissant silencieusement entre les tombeaux. Fascination morbide pour les cimetières, l'idée de mort si proche la faisait sourire. Elle fréquentait volontiers ces lieux souvent apparentés aux gothiques, de toute façon les classifications par groupe l'insupportaient puisqu'elle ne se considérait proche d'aucun. C'est la paix.

    Elle lit tous les noms, calcul l'âge des morts. Elle lit les inscriptions que les familles ont fait graver. Un salaud qui battait sa femme et malmenait ses enfants pourrait avoir droit à "Mari et père dévoué". Elle se demande à quoi elle aura droit. "Une passante dans le brouillard". "Une sorcière déchue sans don particulier". S'il y avait quelqu'un pour graver "Épouse et mère", dévouée ou pas, ce serait déjà pas mal. Elle aurait au moins une fonction, au moins une raison de vivre. Elle aimerait être maman. Elle s'accroche à se rêve caché dont elle ne parle jamais. Tiens, aurait-elle un rêve, tout compte fait ? Possible... Mais nous n'en dirons pas plus. Oui, avoir "Épouse et mère dévouée" serait beau, serait bien. Mais pour cela, il lui faudrait de la chance. De la chance comme ces héros tombés par hasard, sans le vouloir, sans le savoir. Une bande d'imbéciles dans un champs paumé et voilà. En <tombant, ils sont propulsés parmi les étoiles. De la chance comme ces enfants nés dans une famille bourgeoise à Paris, à Boston, à New York ou encore à Londres. Papa est Président Directeur Général. Maman est bibliothécaire. Bof. On échangerait pas sa propre malchance contre la chance de quelqu'un d'autre, parce qu'on ne serait plus sois-même. Bien qu'elle ne soit rien, Gabrielle n'aurait pas aimé être autrement que comme elle était. Elle n'était pas la plus belle et la plus gentille, mais elle n'était pas non plus la plus moche et la plus méchante. Tout compte fait, elle était parfaite comme ça. Du mois, dans son esprit.

    La matinée était grise et d'un froid mordant. Gabrielle en déduit alors que Novembre et Décembre étaient définitivement les mois qu'elle aimait le moins. Bien qu'ayant l'habitude d'avoir froid de par sa façon assez courte de s'habiller, elle frissonna et se fut sans qu'elle ne s'en rendre compte que, dans un élan de galanterie, Davis retira sa robe de sorcier pour la poser délicatement sur elle. Lorsqu'elle leva le regard vers lui, Gaby se rendit compte qu'il était fort près. Trop près, même. Cependant, elle eut l'audace de le dévisager, de le couvrir de son regard pour contempler les moindres détails de son visage. Gabrielle venait de captiver ses propres yeux sur la silhouette du jeune homme. Elle glissait sur son visage, tombait sur ses cheveux, embrassait son corps. Tentation. Ce mot se fit trop clair et la jeune femme, n’ayant plus le choix, l’accepta. Son iris se colora alors des teintes de la tentation. Mais sa contemplation ne s’arrêtait pas. Avec lenteur, elle osa imprimer son regard sur sa gorge masculine. Un rougissement colora les joues de Gaby. Convoitise. C’est avec gêne que la demoiselle s’aperçut que ses yeux illustraient ce mot. Et ses lèvres, belles, bien dessinées. Elles étaient fines et paraissaient tellement douces qu'une envie grandissante de les embrasser pris le dessus. Mais stop. Ne nous emballons pas trop vite. Une belle bague orne son doigt. On dit qu'il est marié. On dit qu'il va bientôt être papa...

    Elle fut néanmoins sortir de ses songes et ramenée sur terre lorsque la voix de Davis vint à elle. Le genre de voix que l'on pourrait écouter des heures sans s'en lasser une seconde. Genre séduisante, attirante, douce et sensuelle. Comme lui. Sa voix lui allait extrêmement bien. Bien que ses yeux ne soient plus posés sur Davis, Gaby sentit que ce dernier allait bientôt s'asseoir à côté d'elle. Sentir n’étant pas le verbe exact, plutôt un ressentiment instinctif, animal. Peu surprenant venant de quelqu’un qui n’avait que la condition physique d’humain, après tout. L’échange avait été assez bref, quoique les moments de regard et d'observation s’éternisant entre chaque parole s’étaient révélés pesant et lourds. Conversation peu banale sous un ciel brumeux, au plus haut d'une tour. " Puis-je m'asseoir à côté de toi, bel ange assoupi ? ". Hein ? Mais il est fou, celui-là ! Fou ou aveugle. Un ange, manquerait plus que ça, vraiment ! Enfin, le banc ne lui appartenait pas, n'importe qui avait le droit de se poser dessus.

    - Jusqu'à preuve du contraire, le banc est à tout le monde, pour mon plus grand malheur...


    Oups ! Un phrase qu'elle ne pensait pas, mais qui était sortie toute seule. Question d'habitude. Il faudrait vraiment qu'elle apprenne à se contrôler.

    - Désolée, je voulais dire assieds-toi si tu veux.

    Elle lui fit un petit sourire pour s'excuser. Oui, elle avait beau être souvent odieuse, elle savait faire de beaux sourires. À croire qu'elle était faite pour ça. (xD) Épaule contre épaule, ils étaient assis sur le banc et admiraient la vue qui s'offrait à eux. Le paysage était beau et la neige le rendait magique. Sur les sentiers du beau village aux tendres couleurs délavées, elle contemplait l'histoire naturelle. Les prés humides, la forêt giboyeuse, les étangs lourds d'oiseaux regorgeaient de leçons multicolores, sonores, mouvantes , gaies... La belle école ! Étant assise près de lui, Gabrielle le sentit frissonner. Aussitôt, elle baissa le regard sur la robe de sorcier et l'ôta avant de lui remettre. D'un geste que se voulait tendre. Jamais elle ne se serait imaginées qu'un jour, elle aurait de la douceur envers quelqu'un. Et pourtant, en l'instant présent, les gestes parlaient d'eux même et avaient beaucoup plus d'impact que les mots.

    - Je crois que tu en as plus besoin que moi. Mais merci, c'est très gentil.
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Sam 13 Déc - 14:13

Enfin la demoiselle émergait progressivement de cet état de repos que les gens appelle communément le sommeil , bien qu'un autre pouvait être de rigueur dans cette situation , celui de relaxation , voir de calme. Après leur petit dispute , quoi de plus normal que d'être montée dans cette tour pour se changer les idées. Davis pouvait aisément le comprendre , lui n'en plus n'y était pas allé de main morte avec elle. Et bien qu'il aurait pû partir après tout ça , quelque chose au creux de son torse le faisait demeurer à cet endroit . Vous savez ce sentiment qui vous attire vers quelqu'un et qu'une fois que vous êtes proche d'elle , vous n'avez pas envie de vous trouver ailleurs. Cela était imprimé dans le corps et l'esprit . Lui aussi détaillait la jeune femme , la contemplant tel un pénitent qui observait son idole , qui l'adorait . Selon cette communion était silencieuse pour l'instant. Avant que le serpentard , n'ose la déranger dans son moment de tranquilité . Peut-être l'attendait-elle sans se le dire??? Sans se le demander . Peu importe elle était là , devant lui ses yeux noirs posés sur son physique , et qui le scrutait sous plusieurs angles. Il en faisait de même , il observait son visage , satiné , ses lèvres vermeilles , fines , tendres , qui lui donnait envie de les toucher , ses épaules qu'il avait envie d'étreindre , son dos qu'il avait envie de caresser pour la réchauffer. Seulement la jeune femme avait dû penser à quelque chose , son regard était devenu fuyant . Une réfléxion avait dû naître dans son esprit , sûrement avec elle un rapport sur les rumeurs de sa vie privée. Père il ne l'était pas , marié si , mais les gens connaissaient t-ils réellement ce qu'était l'amour conjugual , un bonheur parfait. Lui serait donc vu comme une créature hideuse s'il tombait amoureux d'une autre femme ??? Oui les gens le considérerait comme tel , mais ce n'étaient pas eux qui régissaient sa vie , ni son corps , ni son esprit et surtout pas son coeur. Car Gabrielle ne lui était pas restée insensible malgré tout , oui il la désirait en ce moment même. Ce qui ne l'avait pas empêché de se conduire en gentleman avec elle plûtot qu'en brute sauvage répendant à ses instincts. N'est ce pas ce qu'on appelle l'amour vulgaire , celle empreinte des instincts animales ??? Lui voulait lui enseigner l'amour avec un grand A , justement , le divin incarné dans un homme. Homme qui avait appris à le domestiquer pour en faire quelque d'éclatant , pas un banal sentiment de reproduction primaire. Non un sentiment fort qui pouvait conduire à partager sa couche avec une femme , certes , mais qui le faisait avant tout parce que son désir était né d'une émotion , au contraire des autres espèces mammifères , qui n'avait qu'une conception métaphysique de leur existence. Il était celui sui suivait son coeur , celui qui s'était retrouvé sur cette tour pour rattraper cette femme , car mine de rien elle était importante pour lui. Ne l'avait-elle pas compris en le voyant ??? Si , mais sans vraiment sans persuader , ce qui laissait clairement apparaître une sentiment d'innocence de sa part , protégée par sa prudence . Emmitouflée dans la robe de sorcier du vert et argent , elle lui parlait , sa voix était langoureuse et finalement très sociale et assez chaude . Elle parlait d'un bouclier , elle avait fait le choix de fermer son coeur aux autres , dommage , elle qui venait justement de le faire pour lui. Il était donc une exception. D'une voix sensuelle et entreprenante , notre ami répondit.

- Pourquoi???

Un simple mot , mais qui en disait long sur la personne qui le prononcait. Car même si le physique de la demoiselle faisait des ravages sur son corps , il y avait une autre , la partie spirituelle que beaucoup de gens semblaient oublier . Or , celle là était tout intéressante que l'autre. Gabrielle était humaine , pourquoi donc personne avant lui n'avait tenté de savoir son passé . De mieux voir qui était son véritable elle-même . L'être que chacun porte tout en fond de lui , et qui vous pousse la plupart du temps à donner le meilleur de vous même. Il n'était pas parti , simplement au chaud dans la chair de sa propriétaire. Le nom bel ange semblait l'avoir choqué ... Et pourquoi diantre se servir d'un "malheur" pour signifier que ce banc était à tout le monde. Après tout sa présence pouvait autant lui être agréable que dérangeante. Voilà pourquoi le septième année avait préféré poser la question . Avec un naturel chavirant , il ajouta en murmurant à son oreille tout en s'asseyant à ses cotés:

- Est-ce un crime de s'intéresser à une personne que l'on à envie de serrer dans ses bras???

Ca avait été plus fort que lui. Mais les gens ont tendance à faire des faux semblants . Mais étant donné que lui-même n'était pas à son aise sans sa robe de sorcier , mademoiselle Westermann préféra le lui rendre ce que le jeune homme refusa tout net , il y avait bien un moyen qu'ils se réchauffent tout les deux sans que l'un soit défavorisé . Approchant doucement sa main de sa robe de sorcier , il alla chercher sa baguette , mais sa main se posa sans le vouloir sur celle de Gabriel , drôle de sensation , familière , pourtant il ne l'avait touché qu'une fois , et n'avait pourtant pas envie de la lâcher comme ça. Mais le vent ce cruel ennemi , le força à prendre sa baguette , tranquillement il pensa en agitant la bout de bois d'un air sur et en la pointant sur sa cape et rien que sur le vêtement:

*Gemino*

Maintenant , il y avait deux robes , une pour chaque élève . Bien entendu il prenrait la copie laissant l'autre à la séduisante campagne qui était à moins de vingt centimètres de lui.

- Ainsi l'un de nous ne mourra pas gelé , et surtout pas toi .

Après tout les saisons il en avait connu et en avait supporté le froid , il était donc inconcevable qu'il laisse la miss mourir frigorifiée pendant qu'il prendrait la robe. La situation était réglée mais la neige continuait à tomber , et même bien cachés dans leur robes , le vent sifflait autour d'eux. Tiens , il arrivait à sentir le parfum de sa collègue , ennivrant . Et cela n'aidait pas à faire oublier la chose qui palpitait dans sa poitrine et comme nomme coeur. Il n'arrivait plus à se défaire de sa vision. Alors tendrement notre ami , avança son visage vers celui de Gabrielle , et posa ses lèvres sur les siennes , sans forcer . Et ses lèvres étaient purement sensationnels , réconfortantes , froides (avec un froid pareil tu voudrait qu'elles soient comment) et qui au toucher provoquait la même sensation qu'une caresse de l'eau sur les pores de votre épiderme , et pourtant , elles étaient là , existances , formelles . C'était amusant et provoquait une sensation inoubliable. Rompant le pieux baiser . Davis attendait la réaction de la jeune femme qui semblait stupéfaite d'avoir été embrassée si promptement . Mais c'est le propre d'un Burningham , être imprévisible , surtout au niveau du temps. Puis , voulant comprendre ce qui avait déranger Gabrielle dans son élan de tout à l'heure il questionna d'un air malicieux.

- Avais-tu quelque chose à me demander tout à l'heure , j'ai vu que quelque chose dans ton regard voulait en savoir plus sur moi , tu es donc libre de me poser les questions que tu veux.

Elle était en droit de savoir qu'elle était sa vie après tout. Si elle ressentait quelque chose pour lui , il était clair qu'elle se pose des questions sur l'homme qui partagerait avec joie à son avenir si elle était d'accord. Restant là , notre sorcier de 19 ans , commença à détendre l'échine de sa campagne , pour lui donner plus chaud et peut-être la garder un peu contre lui . Après tout elle voulait peut-être se rapprocher de lui mais avait du mal à le faire vis à vis de ses propres démons intérieurs. Elle serait en sécurité comme cela , voilà ce que se disait notre Davis . Même si ses mains devait subir le contre coup du froid , cela serait pour la meilleure cause au monde , celle de son double , de son âme soeur. Restait à voir la décision de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Lun 22 Déc - 23:46

    Elle avait correctement dormit cette nuit là, fait assez rare pour être signalé. Les yeux ouverts une heure avant que les réveils ne sonnent, elle ne s’était levée qu’une fois les activités de chacun commencées et le dortoir vide. Dortoir qu’elle ne fréquentait qu’occasionnellement, lorsque la priorité de dormir supplantait le dégoût que les autres lui inspirait. Alors lentement, elle s’était levé et s’était approchée de l’armoire où était rangées ses affaires avait choisi rapidement de quoi se vêtir puis s’était dirigé vers la salle de bain. Elle avait pris son temps, rien ne la pressait après tout. Elle ne prévoyait en aucun cas de passer par la case amis ou cours, ni par la case réfectoire. Ses cheveux couleur écorce s’emmêlaient dans les pointes d’un lourd collier d’acier et retombaient dans son décolleté. Une paire de chaussures en cuir à talons pétasse avec des longues chaussettes pour rehausser l’image et c’est partit pour une journée probablement aussi pitoyable que celle qui l’avait précédée.

    Ce matin-là et comme tous les jours qui emplissaient sa vie, Gabrielle avait émergé difficilement de son sommeil. Dans le noir complet, un réveil sonnait. Une sonnerie grêle et insolite, inhabituelle. Une sonnerie de Noël, manquait plus que ça. Elle n'aimait pas cette fête où toutes les lumières de couleurs clignotaient et cliquetaient à n'en plus finir. Elle n'aimait pas ces personnes qui chantaient des mélodies débiles qui lui donnaient la nausée. La seule chose qui réussissait à lui mettre du baume au coeur, c'était de voir les enfants émerveillés près des magasins, le nez collé sur les vitres pour admirer les nouveaux jouets. Des enfants dont les yeux étaient remplis de joie et où des étoiles scintillaient et éclataient en d'immenses feux d'artifices animés par un pur bonheur. Alors, elle avait cherché, de sa main gauche, le réveil pour le balancer au travers de la pièce. Saleté de réveil automatique ! À tâtons, elle avait cherché le bouton de sa lampe de chevet, qu'elle avait allumé avant de fermer directement les yeux sus l'intense lueur. Saleté de lumière ! Décidément, ce n'était pas son jour, ça commençait mal. Elle avait cligné avec difficulté en regardant les murs décorés de fresques, la somptueuse décoration Renaissance et les meubles en bois doré entourant son lit d'acajou en baldaquin. Petit, mais confortable. Elle devait avouer que, chaque matin où elle venait dormir ici, elle ne se lassait pas de regarder ce qui l'entourait avec émerveillement. Si Gaby appréciait quelque chose dans cette école, c'était le décor. Choisi avec goût et classe. Cependant, la jeune femme avait laissé échapper un grognement très plaintif et rauque. Si sa colocataire oubliait encore une fois de couper son réveil, elle lui ferait carrément bouffer !

    Et comme tous les matins, pour se punir de ses péchés commis le jour précédent celui-ci, Gaby devait faire pénitence. Elle avait alors ouvert un tiroir pour prendre un poignard et, incapable d'attendre plus longtemps la purification si ardemment désirée, elle avait lentement enfoncé l'extrémité du couteux dans sa main. Elle avait gémi en sentant l'acier pénétrer dans sa chaire et, poussant un long soupir, savoura les délices de la souffrance purificatrice qu'elle s'infligeait quotidiennement. Elle continua sans relâche jusqu'à ce qu'elle sente les goûtes de sang couler le long de ses doigts. Personne ne le savait. Et même si quelqu'un l'avait remarqué, il avait certainement eu peur d'en parler. C'était presque devenu un rituel important qu'elle n'oublierait pas d'appliquer. Le plaisir mêlé à la souffrance et à la jubilation de sentir l'acier froid trancher les tissus de sa chaire. Debout devant le lavabo rempli d'eau froide, Gabrielle lavait tant bien que mal le sang qui commençait à sécher dans la paume de sa main. Les taches rouges formaient des figures étrangers avant de se dissoudre. Jamais, depuis sa nouvelle vie ici, Gaby n'avait ressenti une telle jouissance anticipée. Elle se sentait comme électrisée. Cela faisait quelques années qu'elle obéissait aux préceptes de Poudlard. Laver ses péchés, effacer la violence de son passé. Et voici que sa haine, qu'elle avait tant travaillé à combattre, avait refait surface aujourd'hui, avec une grande rapidité, dans les escaliers de l'école. Tout à l'heure, elle recommencera son supplice pour se punir d'avoir réagit de la sorte.

    Assise sur ce banc devenu immaculé suite aux diverses tombées de neige, Gabrielle pris une grosse goulée dans le vif air frais du matin de décembre. Elle tentait de remettre de l'ordre dans ses idées. Une bonne douche rapide et un passage éclaire devant le miroir lui avait redonné figure humaine. Elle ne put réprimer un sentiment d'accablement en songeant à la bousculade qui venait de se produire et aux paroles qui avaient été prononcées. Malgré sa réputation de recluse, Gaby avait un coeur et pouvait, de temps en temps, ressentir des remords envers quelqu'un. L'image de cette rencontre la poursuivait comme l'image de Davis. Gabrielle tourna alors le visage vers le parc visible de la haut, s'efforçant de repousser cette vision, aussi magnifique soit-elle. Dehors, sur les sentiers du parc, l'effervescence commençait seulement à s'apaiser. Les premières années partaient à ne rien faire, d'autres avaient trouvé de quoi passer le temps, un couple d'amoureux serrés l'un contre l'autre essayait de se réchauffer. Son regard sombre et perçant, à la sévérité impeccable, semblait tout brûler sur son passage. Et pourtant, lorsque Davis émergea peu à peu de l'ombre en se rapprochant d'elle, ses yeux perdirent leur agressivité pour se muer lentement en tendresse. Alors qu'elle avait un peu parlé de sa vie et, lorsqu'il lui demanda " Pourquoi ? ", Gabrielle paru se détendre et parler avec une telle dextérité qu'elle en fut elle-même étonnée.

    - Ce serait trop long à expliquer. Disons que ma vie n'a rien de génial, que du contraire. Ma vie n'est certainement pas comme la tienne. Disons que j'ai une existence qui donne souvent envie de n'être jamais venu au monde...

    La voix avait retenti bizarrement sous les voûtes se tenant au dessus d'eux, brisant le silence lourd qui y était installé depuis des temps immémoriaux. Elle tranchait, faisait tâche et n’était pas la bienvenue. Mais Gaby n’en avait rien à faire, elle se foutait de pas mal de choses. Et que sa voix cassée, à la tonalité masculine et modelée par les excès brise le statu quo qui s’était installé ne la dérangeait pas. De toute façon, elle aimait bien sa voix. Oscillant entre un dédain et une ironie froide, le genre de voix qui marque et, pour les plus influençables, qui laisse un frisson sur l’échine quand les consonnes dures écrasent les intonations sarcastiques des voyelles. Une façon de parler qui révèle un mépris absolu, qui laisse entendre le sadisme de la fille qui fait face. Surprise de parler ainsi ouvertement de sa vie, Gaby s'arrêta net. Elle semblait hésiter de par la proximité que Davis entretenait, assis sur le même banc qu'elle. Lorsque Gaby était enfant, elle était tombée dans un puits au font duquel elle avait attendu plusieurs heures d'épouvante avant qu'on vienne la secourir. Depuis, elle souffrait de claustrophobie chronique. Dès qu'elle se retrouvait dans un endroit plus ou moins fermé, Gabrielle sentait une peur indéfinie et incontrôlable la submerger. En ce moment, le fait d'avoir le jeune homme à côté d'elle l'oppressait de façon phénoménale. Reste calme, il y a assez d'oxygène autour de toi, les murs sont espacés, se répétait-elle à chaque fois que la peur lui prenait le coeur. Mais un Démon intérieur, une petite voix au fond de son âme lui soufflait aussitôt le contraire. Reprenant son souffle, elle fit un petit sourire crispé à Davis.

    Le jour n'était pas encore totalement levé, mais le ciel était déjà éclairci, alourdi d'épais nuages gris. Le soleil était invisible, ses rayons ne perçaient pas la carapace brumeuse. Véritable cathédrale qui se ramassait, cumulus bas sur l'horizon qui écrasaient sous leurs lourdes nuées toutes présences. L'air était électrique, presque statique. Même le vent s'était tut et l'atmosphère, immobile, semblait attendre. Néanmoins, unique point positif, le ciel se faisait menaçant. Et la seule chose que Gaby aimait plus qu’elle-même, c’était l’orage. Le vrai orage, celui qui fait trembler les vitres et gémir les rivets extérieurs, qui vomit de ses entrailles la fureur de la nature. Certes, on n’en était pas encore là, mais l’apparence nuageuse laissait à présager la détérioration escomptée. C’est avec cette idée prédominante dans la tête qu’elle plongea dans ses diverses pensées et bienheureuse, sur l'une des tours du château, loin de la faune de celui-ci. Perdues dans les méandres escarpés de ses pensées, suivant les chemins d’une folie douce qui poussait sa réflexion à un aboutissement qu’elle seule pouvait discerner. Encore une journée à rien faire, seulement songer silencieusement sous la chape écrasante d’un ciel menaçant.

    Elle ne l'avait pas vu venir et, ce fut lorsqu'elle sentit les lèvres du jeune homme touches les siennes que Gabrielle sentit son monde s'écrouler. Un monde rempli de peurs, de dégouts et de haines. C'était fou ce qu'un simple touché pouvait changer une personne. Elle mourait subitement littéralement de chaud. Elle qui avait eu froid, il y avait à peine quelques secondes de cela, ce baiser faisait naitre en elle un désire incontrôlé et voilà que son sang faisait des ébullitions dans ses veines. Ça avait été trop court, trop court à son goût, car déjà Davis reculait, quittant ses lèvres, enlevant la douceur qu'il avait posé sur les siennes. Il lui faisait goûter à la tendresse pour ensuite la quitter comme ça. Une sensation de vide s'empara d'elle. Comme lorsque vous marchez dans un escalier et que vous pensiez avoir encore une marche à franchir alors que vous êtes arrivé au palier. Vous ressentez alors un grand moment de vide lorsque vous pensiez que votre pied allait toucher le sol d'une seconde à l'autre, alors qu'il mettait plus de temps à y arriver. " Est-ce un crime de s'intéresser à une personne que l'on a envie de serrer dans ses bras ? " Euh... Oui ! Ça en devenait un crime lorsque la personne en question se nommait Gabrielle Westermann. D'habitude, les gens fuyaient devant elle. Il fallait dire aussi qu'elle ne faisait rien pour arranger cela. En ce moment même, les mots étaient complètement dérisoires. De toute façon, elle ne trouverait pas de quoi répondre. Un comble pour elle qui avait le sens de la répartie aussi aiguisé qu'une lame de rasoir.

    À court de mots, Gabrielle retira la veste de sorcier que Davis avait si gentiment posé sur elle pour lui rendre, mais celui-ci la refusa catégoriquement. Elle sortit quand même une petite bouteille de Vodka qui se trouvait dans son sac et en bu une petite gorgée pour se réchauffer. D'un signe de la main, elle en proposa au jeune homme. Un gars lui avait dit un jour que Dieu avait créé l'alcool pour que l'homme oublie sa femme chiante. Pour elle, l'homme avait créé l'alcool pour oublier que sa vie était merdique. Déchaînant les flots du souvenir, elle senti quelque chose se poser délicatement sur sa main. Dans les vagues de l'océan de ses pensées, Gaby baissa les yeux pour apercevoir les doigts de Davis frôler les siens. Une sensation étrange, indéfinie s'alluma dans le creux de son ventre et un puissant frisson rampa le long de son dos. Ce sentiment fut, hélas, de courte durée. Ils retirait sa main pour saisir sa baguette. Ce touché était un accident, peut-être bien, peut-être pas. C'est alors qu'une seconde robe apparu devant eux. " Ainsi, l'un de nous ne mourra pas gelé et, surtout pas toi ". Décidément, ils étaient vraiment différents. Elle n'aurait certainement pas fait ça pour quelqu'un qui avait froid. Elle n'aurait déjà pas fait ça pour elle-même, alors, vous pensez bien que, pour un autre... Apparemment, il se servait beaucoup de la magie, contrairement à elle qui ne s'en servait qu'en cours et en cas d'extrême urgence. Mis ne dit-on pas que les opposés s'attirent... ?

    - On doit tous mourir un jour ou l'autre. Que ce soit maintenant ou demain, gelé ou pas, ça revient au même.

    Ah, pourquoi tant de cynisme, d'amertume et d'indifférence pour la vie ? Certainement l'habitude rodée d'avoir toujours fermé son coeur à tout. Il fallait vraiment qu'elle change cela et, de toute évidence, ça n'était pas en un jour que cela pourrait se faire. " Avais-tu quelque chose à me demander tout à l'heure, j'ai vu que quelque chose dans ton regard voulait en savoir plus sur moi, tu es donc libre de me poser les questions que tu veux ". Que pouvait-elle bien lui demander ? Ah tiens, au fait, c'est vrai que t'es marié et que t'as un enfant ? Oh, ne t'en fais pas, c'est juste pour savoir. Soyons raisonnable, ce genre de choses ne se demandaient pas. Et que pourrait-il en penser ? Cette Gaby, c'est encore une de ces folles qui se croient tout permis. Non, elle ne pouvait pas. Bien qu'elle avait terriblement envie de lui demander si tout ce qui courait à son sujet était vrai, elle ne le ferait pas. Peut-être de la gêne à demander une telle chose. Elle ne savait pas, mais une petite voix intérieure lui hurlait de ne rien dire de tout cela.

    - Hum... Euh... Non, je n'ai rien à demander. Qu'est-ce qui te fait croire ça ?

    Oh, elle devenait trop gentille à son goût. Ça n'était pas bon signe, ça... Ou peut-être que si ? On dit souvent que l'inconnu fait peur et là, Gabrielle avait peur. La gentillesse et les mots doux, les caresses remplies d'amour, partager sa vie avec une autre personne... Tout cela était inconnu pour elle. La jeune femme n'avait jamais aimé auparavant. Jamais elle n'avait ressenti un sentiment autre que le désir pour quelqu'un. Oui, la gourmandise de la chaire, elle connaissait. Mais cela n'était jamais fait avec amour, c'était juste fait pour assouvir des envies naturelles que l'on avait à cet âge là. Jamais le grand Amour, le vrai, le pur. Celui que l'on écrit avec un grand A, celui que l'on voudrait vivre tout le long de son existence. Avoir des sentiments pour une personne et tenir à celle-ci plus fort qu'à soit même. Avoir une personne que l'on voudrait chérie, protéger. Quelqu'un pour qui on donnerait sa vie sans pour autant le regretter un seul millième de seconde. La personne avec qui on voulait passer le reste de sa vie. L'unique, le seul être à qui on attachait de l'importance...
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Lun 22 Déc - 23:48

    [ Sorry pour le double post, c'était trop long. =) ]


    Elle se laissa aller contre lui, posant sa tête sur son épaule. Le fait de faire cela prouvait que, intérieurement, elle ne demandait qu'à changer. À prouver qu'au fond, elle n'était pas méchante et pouvait ressentir des choses comme les autres. Qu'elle était normale, tout simplement. Et le ciel qui se faisait menaçant depuis un certain temps se creva, laissant se déverser des trombes d'eau de ses entrailles. Et sous ce signal, la nature revit. Le vent glacial se leva, faisant plier les herbes hautes et craquer les branches torturées d'un vif souffle solitaire. Les fleurs déposées sur le rebord de l'appuis roulèrent pour s'écraser au sol, l'odeur acre de la terre mouillée s'éleva lentement. Fermant les yeux, Gabrielle laissa l'eau dégouliner sur son visage, détrempant ses cheveux et faisant couler le maquillage, créant d'épaisse traînées noirâtres sur ses joues et ses lèvres entre ouvertes. Si Gaby aimait quelque chose plus qu'elle ne s'aimait elle-même, c'était la pluie et l'orage. Ne se soustrayant pas à l'eau qui lui coulait dessus, elle se sentait bien et n'avait pas l'intention de partir de là. Mais elle pensait à Davis. Il n'avait probablement pas l'habitude de rester sous ce torrent venu du ciel. Si ça continuait, il allait attraper la crève... Et voilà qu'elle se mettait à penser à quelqu'un autre qu'à elle-même. Décidément, elle ne se croyait plus au centre de l'univers et commençait seulement à percevoir qu'un monde l'entourait et qu'elle devrait lui ouvrir son coeur...

    - Tu devrais rentrer ou te mettre à l'abris sous le préau. Tu vas finir malade. J'ai l'habitude de rester sous la pluie et au froid. À force d'avoir attrapé des pneumonie, je suis immunisée, en quelque sorte. Mais pas toi, va te mettre au chaud.
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MessageSujet: Re: Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)   Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman) Play211Mar 23 Déc - 14:51

Ainsi donc la jeune femme n'avait pas eu une existence facile (ben oui on bouge grâce au flot qu'on appelle vie ordonnée par le coeur et le cerveau et d'autres sentiments plus ombrageux les uns que les autres). A vrai dire Davis avait eu une vie assez agréable , il ne pourrait pas le nier. Mais chacun à ses propres épreuves dans son parcours , et elle sont plus ou moins difficiles à surmonter et plus particulièrement selon la personnalité de la personne qui les affronte ou les fuit. Mais Gabrielle faisait sans doute partie de la première catégorie , celle des personnes qui luttait pour sa survie et avait construit au fil des ans un mur protecteur autour d'elle-même afin de ne pas être agressé et sans le vouloir une petite brèche nommée Amour venait de passer à traverse la place fortifiée pour insunier sa confiance à un autre coeur. Avec délicatesse et finauderie le jeune homme répondit alors:

- Je me doutais que tu me dirais ça et c'est sans conteste véridique , seulement ne trouves tu pas triste que l'on compare chacun nos vies , alors que le monde nous amène à les croiser pour en créer une meilleure ou nous serons tout les deux égaux en sentiments???

Par contre le sorcier de dix neuf ans eut du mal à contenir son étonnement sur le fait que mademoiselle Westermann disait que sa vie ne méritait pas qu'elle soit née... Mais si elle n'avait jamais vécu , il ne l'aurait jamais croisé . Et de ce fait dans son organe batant ne se serait pas développée soudainement une nouvelle flamme.

- Gabrielle , ne dis pas ça ... Sans ta venue au monde , je ne t'aurais jamais croisé et je l'aurais regretté.

Le sourire crispé , la jeune femme ne semblait pas être à l'aise. Etait-ce vraiment ce constat qui l'avait mis dans cet état??? Non elle semblait effrayé par quelque chose. Mais la baiser que lui prescrivit avec dextérité le vert et argent la détendit un peu , avant que son regard marron ne croise celui de son compagnon et lui montre une légère déception. Au moins elle sembalit avoir aimé ce contact , il y aurait d'autres et plus longs. Qu'aurait fait notre ami si la demoiselle n'avait pas aimé ce baiser??? Serait-il parti , se serait-il accroché ??? Bien rien ne sert de s'interroger là dessus vu que le moment était passé. Le ciel de son coté devenait de plus en plus menacant , d'ailleurs la neige avait cessé de tomber . En attendant la jeune femme ne répondit pas à sa question , sa respiration un peu accélérée par l'émotion du baiser de trop courte durée à son goût , et elle ne trouva même rien à répondre face à la question du serpentard. Décidément sa rencontre avec le beau brun l'avait un peu chamboulé ( ben oui mine de rien , elle à du répondant la demoiselle , surtout au niveau verbal . Je dois dire qu'en tant que narrateur je suis assez impressioné par ses prestations. Continuez mademoiselle. ). Vint le partage des vestes , tandis que Gabrielle sortait une bouteille de ce qui semblait être de la Vodka. Davis n'en avait jamais bu mais après tout pourquoi pas , il était déjà amateur de Whisky pur feu , alors la découverte d'une nouvelle boisson en excellente compagnie ne lui serait pas négatif. Il remercia donc sa locutrice quand elle lui proposa d'un boire une grogée ce qu'il fit. Et hum , que c'était bon , et bien plus fort que ce qu'il avait déjà bu . Le liquide réchauffait au fur et à mesure de sa descente le corps du jeune homme . Une sensation de bien être envahit Davis. Cette fille était unique. Et lorsque le jeune homme toucha par incident la main de sa compagne , une étrange chaleur habita ses doigts , le contact de sa peau était moelleux , très doux , un peu comme quand vous touchez une peluche . Elle prenait soin d'elle et notre ami était friand de ce genre d'attitude . D'ailleurs ses cheveux étaient aussi parfumés , l'odeur d'une shampoing est dur à enlever , il se dégageait une senteur exotique et cela ne déplaisait pas à son homologue masculin qui aurait pû les humer pendant des heures . Mais il l'aurait sûrement effrayer par ce comportement emporté et excentrique.

La réponse sur la mort de Gabrielle tira notre ami de son attirance de plus en plus forte pour elle. Certes ils mourraient aussi tous les deux un jour mais il y avait quand des cas meilleurs que d'autres.

- Personnelement , j'aimerais que les gens aient la mort qu'ils souhaitent. Au moins personne n'a de remords .

Une voix mesoforte , autant dire moyenne , entre l'aigüe et le grave maximum. Et cela dit avec lenteur calculée. Pour séduire celle qui se trouvait en ce moment même à coté d'elle et qui essayait de lui faire croire qu'elle n'avait pas entendu de rumeurs sur lui.

- Comme je l'ai dis tout à l'heure , tes yeux pétillent en m'observant tandis que tes sourcils longuement appuyés signifient que tu es en plein questionnement. Donc si tu veux m'interroger sur quoi que ce soit n'hésites pas s'il te plaît. Je ne veux pas que tu te sentes génée à mon égard. Tu sais je suis quelqu'un de calme et même si ça concerne le passé de ma vie privée , je te répondrais calmement comme la personne civilisée que je suis .

Sourire charmeur et en même temps réconfortant , il ne voulait pas troubler Gaby mine de rien. Il n'avait rien à lui cacher , pas de fantômes dans le placard , il serait sincère avec elle. Sa voix devenait de plus en plus tendre et ponctué de gentilesse. Avec lui , le bouclier commençait à se craqueler , et puis qu'avait-elle à craindre , ils étaient seuls. Seuls sur cette tour , en extérieur , et la pluie n'allait pas tarder à tomber en partenariat le plus intime avec le tonerre et l'orage. Face à un ciel doré par les différents éclairs qui zébraient le ciel , la tête de Gabrielle se posa finalement sur l'épaule du jeune homme qui avec amour passa sa main gauche autour de son dos pour l'installer confortablement contre lui. Puis les gouttes devienrent de plus en plus fortes et la princesse s'inquièta pour son prétendant . Bah un coup de baguette et tout serait réglé. Mais le fait qu'elle pensait à lui le toucha beaucoup . Cela poruvait qu'elle s'était attaché grandement à lui , et ressentait quelque chose pour lui même.

- Voudrez tu te débarasser de moi par hasard???

Demanda t-il avec un sourire malicieux , tandis que sa main dans le dos de la demoiselle le réchauffait avec des caresses plus appréciable les unes que les autres et données avec circonspection. Cette fois , Gabrielle ne serait pas attristée par le manque des durées du traitement fait par le docteur Davis. :mrgreen .

- C'est gentil de t'inquiéter pour moi , mais as-tu oublié ma baguette dans l'histoire.

Et laissant sa main gauche prendre soin de sa partenaire , la droite replongea de nouveau dans sa poche de jean pour arranger l'affaire. Et avec une forumle toute simple , un petit parapluie d'un noir de jeais apparut et avec sa main droite le jeune homme réussit à l'ouvir après avoir posé sa baguette sur le banc avant de la ranger de nouveau. Il n'attraperait pas froid et nos tourteraux ne seraient pas dérangés par le temps cette fois çi pour s'adonner à un nouvel échange bucal . S'approchant du visage de Gabrielle qui s'était un peu relevé de son épaule
le jeune homme déclara.


- J'ai envie de t'embrasser à nouveau Gabrielle , n'est-ce pas ton cas aussi???

Et ses lèvres touchant avec plus de sûreté celle de la demoiselle , les bouches s'entreouvrirent , afin que ce soit là un vrai baiser entre les deux jeunes gens. D'ailleurs il dura au moins trois-quatre minutes d'affilés tands que la pluie tombait à coeur joie sur les recoins du parapluie tandis que leur baiser était au chaud , ainsi que leurs visages.

Et avec sympathie notre ami conclut ses affirmations :

- Tu es très originale comme femme Gabrielle Westermann mais je t'aime d'autant plus pour ça.

Un vrai marteau piquer que la vitesse à laquelle battait le coeur de notre ami , tandis que le parapluie tombait , alors que la deuxième main du jeune homme touchait avec sérénité le visage de Gabrielle. Tant pis s'il prenait froid. Se lèvres ne se passaient plus des siennes , tandis qu'une véritable étreinte liait maintenant les deux gens l'un à l'autre.
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Badaboum dans les escaliers(FE Gabrielle Westerman)

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