[Mission 3] Les anges de Noël

Londres au mois de Décembre. Comme partout dans le monde, l’agitation régnait en ce mois qui verrait se terminer l’année pour en commencer une nouvelle. Les rues commerçantes bruissaient des discussions des familles, des pas pressés des employés qui profitait du trajet retour pour acheter les derniers cadeaux et des sacs et papiers que chacun ou presque portait dans des sacs plus ou moins grand. Au milieu de ce brouhaha, Iris avançait doucement en regardant de nouveau la liste qu’elle avait établie pour ses cadeaux de Noël papa, maman, grand père et grand-mère, les cousins, cousines, tante et oncle … oui normalement elle n’avait oublié personne. Elle rangea le papier dans son petit sac à dos et s’approcha d’une vitrine ou une scénette animée affichait un ours en peluche de facture classique regarder passer un train conduit par un gros lapin jaune ( :p ). De l’autre coté de la vitrine, un girafe accrochait une boule dans un sapin, aidée par un toucan, dans un mouvement sans fin. Ou du moins jusqu'à ce qu’on débranche l’automate ce qui rendait la scène beaucoup moins poétique.

L’anglaise repris sa route. Partout dans la ville, la municipalité avait fait ériger différents décors pour les fêtes. Sapins, guirlandes lumineuses, grande fête foraine donnant sur la tamise, et des plaisantins avait même proposé de mettre un bonnet d’elfe à Nelson mais malgré tout leur sens de l’humour, certains symboles demeuraient sacrés aux yeux des britanniques. Sans compter les 44 mètres à escalader au milieu de Trafalgar Square pour cette petite plaisanterie.
Mais le clou de la décoration cette année, et qui rendait la décoration différente des autres années, c’était ces statues d’anges disséminées un peu partout en ville. Dans un pays d’obédience angliciste, cela avait d’abord surpris mais très vite les anges avaient été assimilés à l’esprit de Noël.

Pour l’instant, la jeune femme se contentait de remonter Oxford Street en regardant de temps à autres une vitrine sans vraiment la voir, des paquets enrubannés dans les sacs qu’elle portait à bout de bras. Elle aimait cette période mêlée de joie enfantine te de consumérisme débridé. Cette célébration avait en effet le pouvoir non négligeable d’allumer des étoiles dans les yeux les plus ternes mais aussi de faire ouvrir des portefeuilles déjà vide. C’était la seule saison, à sa connaissance, ou chacun trouvait plus ou moins normal de se mettre sur la paille, ce qui était passablement étrange.
Et puis c’était le moment de l’année, chose tout aussi étonnante, ou on se rappelait qu’il y avait des gens qui avaient à peine de quoi manger. Le reste de l’année, ils pouvaient mourir de faim, mais à Noël ce n’était pas convenable.
Et pourtant Iris aimait cette saison. Elle inspira l’air froid et humide de la capitale britannique et s’arrêta devant l’une des ces fameuse statue d’ange. IL n’y avait pas à dire, pour symbole de la période, elle préférait le gros barbu en rouge.

Reprenant de nouveau son chemin, elle continua sa route quand les premières notes de « Baby one more time » en mode polyphonique, chanson de la dernière idole des jeunes a la mode (je vous rappelle que nous fin 1999 ^^) retentirent dans sa poche. Jonglant avec ses paquets avec dextérité, talent que lui avait transmis maman Elise, elle sortit le petit appareil pour répondre.

Preston n'était pas trop sûr d'aimer cette époque de l'année, pas qu'il fut un désenchanté ni rien de semblable. Il détestait simplement être dépassé par les évènements et c'était justement ce qui arrivait immanquablement tous les ans quand, à la veille de Noël il se trouvait face à une liste de choses à faire pour lesquelles il manquait de temps ou de patience.

Il avait usé de tout son charme pour essayer de convaincre sa secrétaire de faire quelques emplettes pour lui mais Camilla Bourne avait baissé ses lunettes et lui avait lancé un regard noir, avant de le désenchanter, d'un ton assez acide, sur cette possibilité. Rien à dire, Preston avait beau être un type courageux, son ogre de secrétaire avait le don de l'effrayer. Il décampa sans demander son reste et se retrouva quelques minutes plus tard dehors, en relevant le col de son manteau, parce qu'il faisait un froid de canard.

La liste était longue. Il pensa à la chance de son frère Thomas, lui au moins avait une charmante petite épouse à qui charger de ces corvées. Sa sœur Viveka , par contre, se fichait allègrement des traditions et était partie passer les fêtes dans une contrée exotique.

*Pourquoi dois je acheter un châle à ma tante Amelia? La vieille bique va encore m'offrir n'importe quelle horreur!...et l'oncle Ed?...euh...la cousine Gloria?...elle n'était pas en Afrique du Sud?...*

Après trois heures à courir les magasins comme qui n'a rien de mieux à faire, de s'être fait marcher sur les pieds, engueuler par une digne matrone et menacer du parapluie par une petite vieille, Preston était proche à la crise de nerfs...et loin d'être au bout de ses peines. Des fois ça ne sert vraiment à rien d'être un journaliste reconnu!

Drôle d'idée d'avoir semé la ville de statues d'anges. Il passa devant quelques unes sans leur accorder trop d'intérêt mais après la quatrième, Preston se dit que c'était exagérer un peu sur cette nouvelle mode...depuis quand des anges pour Noël?

Partagé entre l'effort de ne pas paumer ses paquets et une certaine lassitude, il faillit rentrer dedans à une jeune femme occupée à téléphoner. Les excuses de rigueur allaient fuser quand il la reconnut:

Iris!

Mois de Décembre, bientôt Noël, et à la dernière minute il était envoyé pour aller faire des courses. Décidément il se faisait manipuler comme un rien par sa femme n'est-ce pas ? Enfin en même temps, il n'était jamais capable de dire non aussi. Toujours est-il que sur le moment il se trouvait en plein centre de Londres, décorée pour l'occasion, sans oublier les statues mises en place par la ville. A vrai dire, il n'y connaissait rien à l'art, après tout, il ne restait qu'un militaire. Alors l'art....

Enfin sa famille avait beau essayé de l'initier à cela, ce n'était pas pour autant qu'il y comprenait quelque chose. Pour le moment ce n'était pas sa préoccupation première. Il était actuellement au téléphone avec sa chère et tendre épouse pour savoir quelles étaient les dernières courses à faire pour Noël. Il faut dire qu'elle l'avait jeté comme un mal propre de la cuisine, soit-disant parce qu'il la gênait. Alors qu'il ne faisait réellement rien de mal. Bon d'accord, il la déconcentrait légèrement dans son travail de cuisinière pour ce soir. En même temps, tout mari qu'il était, il aimait profiter un peu de sa femme lorsqu'il rentrait du travail et puis il fallait entretenir la flamme de la passion malgré tout. Et il aimait montrer à ses femmes, oui vu qu'il avait une fille aussi, qu'il les aimait. Il n'était déjà pas très doué avec les paroles alors le mieux à faire était encore de le montrer par de petites gestes.

Enfin là c'était les dernières courses, par un froid de canard malgré tout. Bien sur on y était habitué, et ce n'était pas un petit hiver qui allait avoir sa peau. Et à vrai dire, cela permettait d'oublier un peu le reste pendant quelques temps, le temps des fêtes dirons nous. D'autant plus qu'ils auraient des invités pour ces fêtes là, autant oublier les derniers tracas de la vie quotidienne ainsi que sa petite enquête personnelle.

"Oui Chérie, j'ai tout ce qu'il faut actuellement.....non je n'ai rien oublié....tout va très bien se passer, tu es la meilleure."

Une vraie boule d'énergie sa femme. Elise, il se demandait encore comment il arrivait parfois à la faire s'arrêter quelques instants, la faire prendre un peu de repos. Souvent c'était tout bonnement impossible, mais à force de persuasion il y arrivait, c'était rare. Mais il l'aimait comme elle était n'est-ce pas ? Sinon il ne l'aurait pas épousée à vrai dire. Laissons là les quelques réflexions du moment, et concentrons nous désormais sur le chemin de retour. Enfin s'il ne fallait pas encore s'arrêter à un quelconque magasin. A vrai dire, il en doutait, mais pour le moment il fallait refaire la route en sens inverse, et à pied pour le moment pour rejoindre son véhicule.

Noël....
Maintenant cela prenait une réelle signification pour lui, enfin depuis qu'il avait du monde autour de lui, une vraie famille, en espérant que tout se passe bien malgré tout vu le nombre d'invités. Il faut dire qu'il n'était pas encore tout à fait accepté par tout le monde dans la famille de sa femme, mais bon, il n'en avait cure dans un certain sens, et de l'autre, il souhaitait que tout s'arrange pour qu'enfin Elise puisse voir aussi souvent qu'elle le voulait sa famille.

Enfin pour le moment il était dans Oxford Street, laissons ce genre de pensées pour la soirée, ou les futures soirées qui s'annonçaient de toute façon, en attendant, réflexe militaire oblige, il gardait toujours un oeil sur les alentours mais vu la foule de toute façon s'il se passait quoique ce soit de suspect, il ne verrait pas forcément grand chose, à moins de tomber par hasard dessus, possible aussi après tout.

Roxas était tout juste remis sur pied de sa blessure qu'il avait eu à Square Grimmaurd, que le ministère le remettait en route, pour lui c'était encore trop tôt pour reprendre, mais pour ne pas éveiller les soupçons ses amis de l'Ordre du Phoenix lui avaient conseiller de serrer les dents et d'accepter. La mission était de patrouiller dans les rue de la capitale le soir de Noël, la nuit où tout le monde était chez soi, rien de très inquiétant, il ne devrait rien se passer, mais Roxas s'ennuyait, cela faisait déjà plus de vingt minutes qu'il attendait le deuxième Auror qui devait l'accompagner.

La nuit était très froide, Roxas portait un épais manteau marron , le col remonté et pour se protéger le cou, une écharpe noire. Il avait enfilé le pantalon noir, qu'il chérissait tant par ce temps froid, du surtout à son double rembourrage. Un bonnet marron foncé sur la tête pour protéger sa tête du froid son crane étant toujours comparable à une pelouse fraichement tondue (^^).

La rue était peu animée, on voyait seulement des gens marcher assez pressés pour aller faire la fête entre amis ou en famille. Roxas était dans l'ombre de l'arcade du milieu de la rue, il ne bougeait presque pas, et de la neige tombait autour de lui. Sa musique dans les oreilles, attendant un bruit qu'il pensait de moins en moins qu'il allait arriver. Puis tout à coup le "craq" retentit dans ses oreilles, ce bruit significatif du transplanage. Roxas sortit alors de son arcade et regarda voir s'il trouvait quelqu'un marcher dans sa direction, ne voyant personne arriver, Roxas saisit sa baguette dans sa main et pronoça alors:

"Lumos"

Le bout de sa baguette s'alluma et il regarda plus attentivement pour enfin apercevoir quelqu'un qui tenait aussi sa baguette allumée, Roxas demanda alors:

"Vous êtes bien celui qui doit m'assister pour cette mission?"

Roxas attendit que l'homme arriva à sa portée et essaya de l'identifier mais aucun noms ne lui venaient à l'esprit...

James était professeur de soins aux créatures magique a Poudlard mais il n’arrivait pas a rester enfermer dans ce château sans rien faire d’autre, c’est ainsi qu’il entra dans l’ordre du phénix. Voulant a tout prix faire ses preuves, James avait prié le responsable de l’ordre de lui faire participer a la surveillance du monde magique. Il eu un terrible choc quant il fut envoyé chez les moldus, ces êtres sans pouvoir magique ne l’inspirait guere mais pour cette première sortie sous les couleurs de l’ordre du phénix il fallait être a la hauteur.

C’est ainsi qu’il enfila un jean d’un bleu soutenu un pull noir a col roulé, son manteau d’un noir de jais et un joli bonnet blanc qui lui allait comme un gant, en parlant de gant il en avait aussi des plus banales. A y réfléchor le blanc allait peut etre lui dessservir en cas d’attaque mais dans ce monde, il n’allait pas lui arriver grand-chose enfin c’est ce qu’il esperait. Pour cette première sortie on lui avait dit qu’il serait accompagné d’un homme un certain strife …

C’est ainsi qu’il transplana dans une rue a première vu déserte, une fine couche de neige se déposait sur les toits des maisons et un vent glaciale lui soufflait le visage. Camouflant son visage garce a son bonnet et son écharpe, James avançait d’un pas mal assuré. Finalement au bout de la ruelle il distingua malgré les petits flocons qui tombaient devant lui un homme.

- Vous êtes bien celui qui doit m'assister pour cette mission ?

L’assister ? Oui pourquoi pas … En fait c’était plus ou moins cela. James ne savait pas du tout pourquoi il se trouvait là à des kilomètres de Poudlard.

- Oui je pense, je ne pense pas vous connaître je m’appelle James Fradelizi, vous êtes Strife Roxas c’est cela ?

Roxas ne reconnaissait pas l'homme qu'il avait en face de lui, celui-ci se présenta mais son nom lui était tout aussi inconnu que son visage. Il admit alors qu'il ne connaissait peut-être pas tous les aurors du ministère, cependant il fut surpris que celui-ci le connaisse. Il fit alors semblant de n'avoir pas remarqué, éteignit sa baguette et l'invita à se mettre en route pour débuter la mission de surveillance. Les deux hommes marchaient côtes à côtes chaudement enveloppées dans des manteaux chauds.

Roxas décida alors de s'enfoncer dans le centre ville de la capitale britannique, les rues étaient assez étroites avec des anciens immeubles si hauts que si cela avait été la journée et que le soleil resplendissait aucun rayon de soleil n'aurait pu parvenir à la hauteur de la rue piétonne. La lune cependant illuminait ces grandes habitations de son éclat argenté. La neige continuait à tomber forçant les deux hommes à secouer leur manteaux à plusieurs reprises pour ne pas se retrouver trempés.

Plus d'une demie-heure après leur départ Roxas ouvrit pour la première fois du voyage sa bouche pour engager la discussion entre les deux hommes:

"Alors, toi aussi tu n'as pas de noël à fêter? On m'a servit ça comme excuse pour me faire vadrouiller ce soir dans les rues du centre-ville. J'aurais su qu'il ferait aussi froid j'aurais dit un mensonge au risque de me faire virer..."

Après ses courtes paroles Roxas rentra sa bouche dans son écharpe pour éviter que ses lèvres gerces...

Iris avait donc réussi, d’un magistral coup de main, à happer son téléphone portable dans son sac avant qu’il ne cesse de sonner. L’être qui avait inventé cet appareil meritait le prix Nobel, ou alors la peine de mort pour ne plus permettre à qui que ce soit de se déplacer tranquillement sans pouvoir dire « non je n’étais pas chez moi ». D’autant que cette petite fantaisie était quelque chose sur laquelle ses parents avaient insistés en dépit du cout de l’abonnement et de l’appareil. Mais ils aimaient à savoir qu’elle pouvait appeler en cas de besoin. Par ailleurs, la jeune femme y trouvait un interet bien plus prosaïque : pouvoir appeler ses amis n’importe quand sans que cela n’apparaisse sur la facture du telephone.

Tout ceci pour dire qu’elle avait reussi à attraper son téléphone et qu’elle se trouvait à présent en communication avec sa grand-mère. Pour la digne femme, il était nécessaire de savoir ce que désirait pour Noël la fille d’Elise, et accessoirement sa petite fille, et de lui faire remarquer si cela n’était pas digne d’une jeune fille. Ne nous y trompons pas. Si au début le mariage avec un yankee suivi d’une adoption alors qu’Elise aurait pu avoir ses propres enfants avait fait grincer des dents, la petite fille qu’était alors Iris avait vite fait d’aplanir cette difficulté. La grand-mère aimait sa petite fille. Et elle le prouvait en lui donnait de bons conseils au téléphone.

- Non grand-mère. Non mais c’est vrai ! … Si je t’assure. ….. Non je ne crois pas que HEY vous pourriez faire attention !!! Preston !

En effet, la jeune femme venait de se faire presque emboutir par un camion, ou alors un autobus, dans lequel elle avait reconnu son patron / assistant / équipier. Depuis leur petite aventure en Ecosse, elle participait quand elle pouvait aux investigations de son ainé. Et , il fallait l’avouer, elle y prenait gout. Le mode de recherche de Yates était quelque chose de prenant et Iris aimait ce qu’elle y découvrait. Mais sa grand-mère était toujours au téléphone.

- On m’a juste bousculé grand-mère. Un ami. Je te laisse ! je te rappelle ce soir, c’est promis.

Et sans laisser le temps a Mère-grand de répondre par la négative, et après une phrase pour dire au revoir, elle raccrocha, tournant son attention qu’elle avait reportée sur son téléphone, vers Preston.
Oxford Street était l’une des grande artères commerciales de Londres. Il n’était donc pas étonnant d’y voir des gens faire des courses, mais elle avait du mal à imaginer Preston Yates devant un sapin en train d’ouvrir des paquets enrubannés. Il était plutôt du genre a filmer la scène.
L’animation de la rue était telle que le mouvement des gens semblait se communiquer au décor. Les bancs, les vitrines, les statues, d’ailleurs cette statue d’ange la bas ne semblait elle pas avoir bougé ? Tout comme le decalcomanie sur cette vitrine d’ailleurs. C’était ça aussi la magie de Noël. Tout semblait prendre vie à cette époque.

- Je vous que vous sacrifiez au sacro saint devoir des achats de Noël. Et ça a l’air de vous passionner ! Bonsoir Preston.

Et elle servit au journaliste un sourire en rangeant son téléphone.

En faisant des équilibres avec ses paquets, Preston sourit en retour. Revoir Iris le remit de bonne humeur, lui faisant presque oublier la corvée si peu plaisante dont on l'avait chargé.

Je vois que vous sacrifiez au sacro saint devoir des achats de Noël. Et ça a l'air de vous passionner.

Je détecte une certaine ironie dans ces paroles...ai je l'air si malheureux? Mais que faire d'autre...ma mère m'écorchera vif si je n'accomplis pas mon devoir au pied de la lettre!

Tout en parlant avec la jeune femme, il venait de remarquer quelque chose d'assez étrange...en fait de très étrange, fronçant les sourcils de façon caractéristique, il regarda Iris.

Je jurerais qu'une de ces statues a bougé.

Bien entendu, c'est exactement le genre d'aveu auquel s'attendre en pleine rue alors que tout le monde vous bouscule ou presque.

Mais enfin...je vais laisser ça pour le compte du stress provoqué par ces merveilleuses fêtes.

Commentaire sarcastique accompagné de sourire à jeu....Tiens! Ça bougeait de nouveau!

Iris, je suis un type sérieux et sensé...mais là, vraiment...la statue de l'ange qui est juste derrière toi...a bougé...j'en suis sûr.

Il se demanda ce qu'allait penser Miss Grant, déjà qu'elle le traitait comme s'il était un monsieur vénérable, le vouvoyant tout le temps...là, pour sûr, elle criait au fou!

C'est juste le moment que choisit son portable, à lui, pour émettre un signal de douteuse discrétion qui le fit marmonner entre dents, sans savoir que faire avec ses paquets pour atteindre sa poche. Seule alternative, en passer deux ou trois à sa charmante interlocutrice et prendre le maudit téléphone qui menaçait d'ameuter le quartier.

Camilla...ce n'est vraiment pas le moment!!!...Vous en avez du culot!!! Ah bon, parce que vous supposez que je vais acheter encore un cadeau pour ce vieux brigand de Porter!!!

Il écarta un peu le téléphone.

C'est ma secrétaire...ça ne marche pas trop rond chez elle!...Tant mieux si vous avez entendu, Camilla...euh, pardon...qu'avez vous dit? Ok...près de la gare de Charing Cross?...Génial...merci quand même...oui! Joyeux Noël à vous aussi!!!

Il rangea le portable et regarda Iris, l'air abasourdi.

Elle...a vu bouger une de ces statues d'ange et...elle n'est pas la seule!!!

Pour le moment on se contentait de suivre son petit bonhomme de chemin. A vrai dire, désormais, les courses étaient faites, il allait quand même pouvoir rentrer. Non, car disons le franchement, les courses ce n'était pas vraiment son truc. Surtout à la toute dernière minute en fin de compte. Pas qu'il n'aimait pas cela, mais dans un certain sens si malgré tout. Surtout ce genre de courses. Que voulez-vous, l'esprit de Noël gagnait tout le monde, sauf lui bien évidemment, quoique depuis un bon nombre d'années désormais, on avait appris ce que voulait dire les fêtes de famille maintenant qu'il en avait une.

Cela va sans dire que cela ne s'était pas passé sans heurts. Loin de là. Surtout avec les beaux-parents. Il faut dire qu'épouser un militaire, ce n'était pas non plus très bien vu selon certains, surtout vu ou il était stationné et le fait qu'au début, ils n'avaient pas encore décidé s'ils voulaient ou non des enfants. Cela avait mis un frein à l'ardeur familial. Mais avec l'arrivée d'Iris, puis désormais, les nouvelles perspectives de son travail ici, on se demandait si finalement tout ceci ne serait pas possible. Après tout sa fille pouvait bien avoir un petit frère ou une petite soeur après tout. Enfin, c'était ce qu'il souhaiterait, il faudrait encore en parler avec sa femme.

Pour le moment, après quelques coups d'oeil aux alentours, déformation professionnelle, il remarqua un couple qui s'engueulait, façon de parler. En tout cas l'homme avait l'air sceptique sur quelque chose. Et d'après ce qu'il pouvait entendre.

"Elle a bougée, non ? Je l'ai vue bougée ! Je ne suis pas folle !"

Bon cela ne l'avançait pas vraiment à vrai dire, mais après tout, ces derniers temps, il y avait tellement de choses bizarres dans ce monde qu'une chose de plus ou de moins, on n'était plus à cela près n'est-ce pas ? Autant déranger ce couple pour essayer de savoir ce qui se tramait par ici. Le social pas son genre pourtant, il préférait encore se retrouver en plein conflit israél-palestinien avec son M4 chargé en plein coeur des bombardements, pour dire.

"Excusez moi de vous interrompre, mais que se passe-t-il ?"

Curieux ? Il avait appris à l'être avec son environnement, de par son travail et par le reste finalement. Il faudrait qu'il pense à sortir son paquetage et à embarquer sa tenue la prochaine fois, qui sait, ce qui allait encore lui tomber dessus. Il était un aimant à galère.

"Alors, toi aussi tu n'as pas de noël à fêter? On m'a servit ça comme excuse pour me faire vadrouiller ce soir dans les rues du centre-ville. J'aurais su qu'il ferait aussi froid j'aurais dit un mensonge au risque de me faire virer..."

James ne connaissait Strife que de réputation mais pas personnellement mais cette petite phrase le blessa légèrement, oui il n’avait pas besoin de fêter noël, n’ayant plus de famille a part un cousin éloigné et pas de fiancée pour l’instant, le jeune passait ces soirées tout seule affalée dans son canapé ! En ce soir de fête, son humeur était quelques peu morose et le froid glacial qui parcourait l’ensemble de son corps n’allait pas la rendre meilleure !

- Disons que je n’avais rien de mieux à faire ce soir …

IL espérait que cette réponse énigmatique face comprendre à son équipier que cela était un sujet sensible. Bien entendu il ne pouvait pas se plaindre mais la solitude finissait pas le peser et appartenir a l’Ordre lui procurait un petit sentiment de bien être, bien qu’ils fussent tous en guerre contre ces infâmes Mangemorts, James était content de pouvoir appartenir a ce groupe.

Il se faisait guider dans les rues de la capitale depuis déjà quelques temps et ne savait plus vraiment oui il se trouvait mais tout en observant les habitations moldus et les rares spécimens qui se promenait dans les ruelles assez sombres, la main dans la poche tenant fermement sa baguette, il restait sur ses gardes ! Apres tout le soir de noël n’était pas synonyme de fête pour tous.

Cachant son nez dans son écharpe tout en descendant son bonnet sur ces oreilles, James trouvait le temps long malgré la mission de surveillance de ce soir, l’homme vêtu de noir pensait qu’un peu d’action ne lui faisait sans doute pas de mal.

trés amusant. la statue avait bougé. mais oui bien sur! qui pouvait en douter? tout le monde savait que les statues se promenaient comme tout un chacun. Iris allait donc répondre a la taquinerie quand le téléphone du journaliste se mit à sonner. A voir comment il répondait à sa secretaire, on sentait la grande complicité qui le sliaient ... façon de parler. Ceci dit, si elle lui parlait de la même façon que lui, ils devaient tout de meme trouver un avantage à travailler ensemble, sans quoi ce ne serait plus le cas.

Elle...a vu bouger une de ces statues d'ange et...elle n'est pas la seule!!!

Cette fois, la jeune fille se tourna vers la statue d'ange proche au moment ou celle ci commençait sa promenade. Le personnage de pierre se leva, ses ailes repliées pour ne pas géner son parcours, avançant tranquillement au milieu des badaux qui regardaient cela d'un air étonné.

Ici ou la, on pouvait entendre "qu'est ce qu'ils ont été inventer?" , "Qu'est ce qui se passe?" , "Regarde maman!! la statue elle marche!" . En tout état de cause, les personnes présentes ne pouvaient s'empecher de regarder cet étrange phénomène. Aussi soudainement qu'elle s'était mise en marche, la statue leva soudain un bras, désignant de l'index quelque chose ou quelqu'un dans la foule des promeneurs.

Iris avait regardé ça avec le meme air étonné que les autres. Bien sur elle aurait pu se dire "c'est magique". Elle avait a présent de quoi penser que tout était possible. mais elle preferait les solutions logiques et mécaniques. C'est pourquoi elle s'approcha de la statue a présent immobile. En matiere d'animatronic, les choses avaient enormément évolué.
Elle se rendit doncà la statue, étonnée cependant de ne pas être arretée par celui chargé de surveiller le précieux mécanisme, et se mit a passer sa main sur la pierre, cherchant l'élément souple permettant les mouvements du coude, des hanches, des genoux ...

- Woahou ... c'est vraiment bien fait! venez voir! on ne sent pas du tout les articulations.

Tiens, Iris semblait être prête á se moquer de lui! Il ne pouvait pas l'en blâmer, après tout ce qu'il venait de dire n'était pas trop sensé mais...voilà que la dite statue se levait et entreprenait une petite balade entre les badauds.

Preston ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux. Des chose bizarres, il en avait vues, surtout ces derniers temps...mais voir une statue de pierre se mettre en marche comme si c'était la chose la plus normale du monde...dépassait un peu l'entendement du commun des gens!

Bien entendu, il n'était pas le seul surpris. Des commentaires effarés fusaient de la foule. Effarés mais pas affolés. La plupart croyait à un truc publicitaire ou quelque chose dans le genre. Preston, lui avait ses doutes, dernièrement les évènements le poussaient à penser aux solutions les plus invraisemblables.

La statue s'étant immobilisée, Iris le devança et après l'avoir examinée sous tous les angles, la toucha.

Woahou...c'est vraiment bien fait! venez voir! on ne sent pas du tout les articulations.

Jonglant avec ses paquets, M. Yates ne put que l'imiter. Elle disait vrai. Pas d'articulations visibles qui auraient mené à croire qu'il s'agirait du dernier cri de l'animatronic...en plus, c'était bien de la pierre, dure et froide, que ses doigts palpaient. D'un geste décidé, il écarta la jeune fille de la statue et la tira un peu à l'écart.

Écoute, Iris, ce truc n'est pas normal du tout et je ne crois pas qu'il s'agisse d'une mise en scène de publicité...ça va plus loin. Regarde!!!

En une seconde, la statue récupérait de nouveau le mouvement et ce qui était plus, à présent sa main droite brandissait...

Une baguette!...ce truc à sa main, c'est une baguette magique...je t'expliquerai plus tard.

Elle n'avait pas comment savoir qu'il en avait vue une de très prés et qu'il savait comment ces trucs étaient censés de marcher. Il n'eut pas le temps de s'étendre sur les explications que déjà un jet de lumière jaillissait de l'artéfact. Preston savait deux choses sur cela: Rouge, danger. Vert:mort mais là, la couleur était d'un rose fluo soutenu.

Écartez vous!, recommanda t'il aux badauds ébahis, sans vouloir semer la panique...pas question de finir piétiné par une foule affolée.

À première vue, les jets de lumière ne semblaient causer aucun mal mais sait on jamais. Sans aucun souci, il laissa carrément tomber ses paquets et tira de la poche de son manteau sa vidéo camera.

Reste là!, dit il à Iris avant de commencer à filmer ce qu'il voyait. Il fallait des évidences pratiques sinon ne maquerait pas qui dise qu'il s'était agi d'une hallucination collective...quand lui, Preston Yates, était convaincu d'assister à la première manifestation sorcière au profit du grand public...moldu.

*Fascinante façon de se donner à connaître...pas à dire, ils doivent avoir un publiciste dans leurs rangs!*

Tu parles, le couple n'avait même pas eu le temps de lui dire ce qui se passait, que déjà on voyait que quelque chose n'allait pas. Enfin façon de parler bien entendu. Quoiqu'en fait, voir une statue bouger en plein milieu de Londres, ce n'était pas non plus banal dirons nous. Est-ce que c'était partout la même chose ? Bonne question. Pour l'instant, ce n'était pas aggressif, mais bon, il y avait de quoi se poser des questions en voyant cette chose bouger quand même. D'ailleurs il s'en posait des questions. Et pourquoi on ne pouvait pas avoir un Noël tranquille pour une fois ? Non c'était trop demandé pour une fois qu'il ne se passe rien. Il n'aimait pas cela. Cela se saurait quand même si la ville avait donné de nouvelles animations au travers de la ville ou alors le chargé de communication n'avait pas fait son travail. Mais cela serait étonnant, surtout dans une ville aussi grande.

Et maintenant ces statues pointaient n'importe qui dans la rue. C'était quoi encore ce travail ? Non mais franchement on le sentait pas. Intuition de militaire on va dire. En même temps si une statue pointait quelqu'un, ce n'était pas pour offrir des bonbons quand même. De plus cela n'avait pas l'air d'être fait pour distraire les gens à première vue. Cela ressemblait plus à de l'infiltration programmée avant une attaque en règle en sous marin.

Hum....

Il faudrait quand même qu'il arrête de penser comme un militaire parfois. Mais bon cela serait difficile vu qu'il en était un. Enfin pour le moment, on restait légèrement sur ses gardes. Non car pour lui, tout ceci était vraiment bizarre. D'autant plus que la population n'avait pas l'air au courant de cette soi-disante animation. Et il n'avait jamais son arme à feu sur lui en cas de besoin. Pas le droit. C'était bien sa veine en tout cas. Bon pour l'instant éviter de se faire pointer du doigt. Il ne voulait pas finir par se faire griller si un rayon laser sortait du doigt...

Faut arrêter aussi Star Wars....

En tout cas rester sur ses gardes et surtout à bonne distance, à couvert, enfin presque, prévoir le téléphone portable pour prévenir les Marines. Ah non on était en Angleterre. Bon on préviendra son régiment, les SAS, l'Air Force, James Bond, bref tout ce qui avait de la gueule pour exploser ces trucs si cela tournait mal.

Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour avoir un peu de C4 sur lui, cela le rassurerait un tant soi peu quand même. Enfin on verra bien ce qui allait se passer.

"Je ne le sens pas."

Oui il se parlait à lui-même, cela arrivait, surtout dans ce genre moment. Evitons pour le moment la panique générale, on fera tout pêter si vraiment il le fallait.

Roxas continuait sa ronde avec son camarade auror quand il entendit des bruit étranges venant de la rue adjacente, il fit signe à l'auror de le suivre, il couru jusqu'au coin de la rue et jeta un coup d'oeil sur ce qui se passait, des éclairs lumineux jaillissaient d'immenses statues, certaines pointaient les gens du doigt, d'autres bougaient, d'autres lançaient des éclairs lumineux. Devant celles-ci un troupe de moldu curieux regardaient avec enthousiasme. Roxas se tourna vers son camarade et lui dit:

"Je crois qu'il y a de la magie là dedans, il faut écarter les moldus de là, ils pourraient se faire blesser. En plus je pense pas que ces statues soient aussi inoffensives qu'elles le paraissent... Il faut agir et vite."

Roxas cherchait une idée, il devait faire éloigner les gens du secteur pour leur sécurité et pour que lui et James puissent intervenir... il se tint la tête entre les mains et essaya de se concentrer... il eut soudain un éclair de génie, il dit alors:

"Spero Patronum!"

Une petite fouine argentée jaillit alors de sa baguette, il donna un coup de baguette magique dans la direction de la foule, des personnes l'aperçurent et la suivirent alors, il fit signe à James de faire la même chose. La moitié de la foule était partie voir son patronus, Roxas donna un coup de baguette dans la direction opposée des statues pour que la fouine argentée attire les gens loin des évènements. Roxas dit alors à James:

"C'est une solution temporaire quand mon patronus sera trop loin il disparaîtra et les gens reviendrons peut-être, maintenant à toi d'avoir une idée pour nous débarrasser de ces statues..."

Iris examinait toujours la statue quand Preston s’était rapproché pour l’examiner à son tour et l’en éloigner. Il semblait déceler dans ce monument de Noël un danger potentiel.

- Écoute, Iris, ce truc n'est pas normal du tout et je ne crois pas qu'il s'agisse d'une mise en scène de publicité...ça va plus loin.

Encore une fois, la jeune anglais en avait sans vu moins que lui mais avait décidé de poser comme règle d’or la maxime de Sherlock Holmes : quand toutes les solutions ont été étudiées et réfutées, la seule qui reste, même si elle est extraordinaire, est la vérité. Ou quelque chose du même genre. Elle n’avait pas relu Conan Doyle depuis un moment. Mais l’idée était la. Tant que l’animation de rue de serait pas totalement écartée, elle la considérerait comme probabilité supérieure.

- Regarde!!!

L’ange avait repris le mouvement qu’il avait amorcé avec sa marche, et dans sa main était apparu un étrange morceau de bois. Peut être pas étrange par sa nature, mais sans aucun doute dans le fait de se trouver dans la main d’un création représentant un personnage ou il n’avait rien à faire …

- Une baguette!...ce truc à sa main, c'est une baguette magique...je t'expliquerai plus tard.

Sympa l’idée d’expliquer.

- Et si vous m’expliquiez tout de suite, cela nous f….

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un faisceau de rayons rose se dessina sur l’horizon, pour autant que l’on puisse voir l’horizon en pleine ville. Il semblait d’ailleurs que ces rayons venaient des statues sauf …. La « sienne » qui avait arrêté son mouvement et avait tourné sa tête de pierre vers notre américano-franco-anglaise et a fixait de ses yeux inexpressif.

Une partie de la foule prit le parti, ou l’initiative, de suivre le sage conseil du journaliste, qui d’ailleurs avait récupéré ses bons vieux reflexes en prenant sa caméra, en voyant se former un nuage rose au dessus de leurs tête … rose … pour Noël … faute de gout !

« Reste la ! » avait dit Preston. Hey ! il n’était ni son père, ni son patron ! Iris se livra donc à une petite expérience pour voir si la statue était vraiment focalisée sur elle ou si son mouvement était le fait du hasard en se déplaçant à droite et à gauche.

C’est à ce moment que le sol commença à trembler, comme en présage d’un événement, alors que le nuage rose semblait prêt à laisser passer quelque chose.

Ici ou la, des statues pointaient du doigts des objets dont elle ne pouvait définir la nature.

- Vous aviez peut être raison finalement. SI c’est organisé par la municipalité, ils ont triplé le budget cette année !

De plus en plus de badauds songeaient sérieusement à quitter les lieux. Iris quand à elle, était partagée entre l’idée de se mettre à l’abri et celle de savoir ce qui allait se passer. Ce fut sa curiosité qui l’emporta, mais pas au point qu’elle retourne examiner de prés la statue.

** Bon. Que ferait mes parents dans ce cas la ? Réponse, papa nous enfermerait dans un abri anti atomique avant d’aller sauver le monde. Ou du moins se renseigner su ce qui se passe. Autant lui faire honneur **

Elle se tourna donc vers son équipier journalistique.

- Ces rayons n’ont touché personne apparemment. Ils semblent uniquement destinés à c réer ce « nuage ». Si ça se trouve c’est toxique ….

Le sol continuait à trembler, en attente de ce quelque chose d’imminent et pourtant inconnu … la phrase était belle mais pas rassurante. Une phrase tournait en boucle dans l’esprit de la jeune femme, la faisant brièvement pouffer de rire malgré la situation « Nous venons en paix … conduisez nous à votre chef ! …GNAP GNAP GNAP ! »

- On devrait dévaliser un magasin vendant de vieux disques de crooners, on ne sait jamais.

Ben quoi ? vous n’avez jamais vu Mars Attacks ? Elle oui.

James ne pouvait pas trouver mieux pour cette première mission pour le compte de l’ordre, un coéquipier qui savait apparemment ce qu’il fallait faire dans ce genre de situation. Mais lorsque les évènements s’enchainèrent le jeune homme commença à flancher. Voir des statues bouger n’étaient pas chose exceptionnelle dans le monde de la magie mais au cœur du centre ville de Londres cela paraissait très étrange. Malgré la curiosité de James, il y avait un groupe de moldus qui se tenaient dangereusement vers ses statues.

"Je crois qu'il y a de la magie là dedans, il faut écarter les moldus de là, ils pourraient se faire blesser. En plus je pense pas que ces statues soient aussi inoffensives qu'elles le paraissent... Il faut agir et vite."

Agir, agir c’était bien facile a dire mais l’inspiration n’était pas au rendez vous !

"Spero Patronum!"

James n’aurait jamais pensé a cela mais maintenant que Strife avait agi il va falloir faire de même !

"C'est une solution temporaire quand mon patronus sera trop loin il disparaîtra et les gens reviendrons peut-être, maintenant à toi d'avoir une idée pour nous débarrasser de ces statues..."

Les moldus étaient vraiment des êtres bizarre comment pouvaient ils suivre une forme nuageuse sans savoir ce que c’était. Mais au grand étonnement du professeur la plupart des gens suivaient cette forme mais un petit groupe d’irréductible continuait à se tenir devant ces statues. James continuait a se triturer les méninges mais rien en venait, il ne savait pas ce qui se passait derrière ses événements étrange et qui en était l’auteur mais c’était bel et bien l’œuvre d’un sorcier et il pensa qu’il était plutôt inutile de se faire remarquer aussi vite surtout que l’une de ses statues avait repéré l’origine du patronus.

- Protego

Avec un peu d’espoir, ce sortilège permettrai peut être de protéger ses idiots de moldus et dans savoir un peu plus sur toute cette affaire.

Pas de temps pour des explications. Pas de temps pour rien qui ne soit documenter dûment les évènements tout en évitant, si possible, de se faire pointer par la statue, écrabouiller par la foule ou n'importe quel autre danger qui pourrait se présenter.

Son autre souci était Iris, qui semblait décidée à n'en faire qu'à sa tête. Il pouvait comprendre qu'elle en ait ras le bol des ordres mais là, il se sentait responsable d'elle...allez savoir pourquoi!

Les rayons rose fluo avaient fini par créer une espèce d'écran qui semblait couvrir la ville. Ça allait définitivement trop loin pour être une simple animation, comme supposait Miss Grant...et en plus, la terre s'était mise à trembler, chose courante en Italie mais pas du tout là, en plein cœur de Londres!

Iris...viens! Faut se mettre à l'abri!

C'était une idée on ne peut plus raisonnable mais la question restait claire...où? La foula commençait à donner des signes évidents de panique...dans un moment, ce serait pire que se trouver face à une ruée de vaches affolées...d'autant plus que par là, il voyait des éclats de lumière d'une autre couleur...il y avait de la magie en l'air et pas précisément dans le sens romantique! L'ambiance joyeuse de Noël avait fait place à une sensation généralisée de danger imminent.

Sans arrêter de filmer ce qu'il voyait, Preston avait pris la main d'Iris et l'entraînait à sa suite à l'abri d'une porte cochère...ce ne serait pas anti bombes mais au moins, ils éviteraient de se faire piétiner par les vaches...euh...par les gens!

Ce ne sont pas des extraterrestres, ni des communistes voulant renverser le gouvernement...Iris...ce sont des sorciers..j'en suis sûr! On a donné en plein dans le mille, cette fois...

Et il avait l'air absolument ravi...et filmait sans arrêt!

Dans quoi on était encore embarqué malgré lui ? Non car désormais, cela devenait du grand n'importe quoi. Il n'avait vraiment jamais de chance. Il devait avoir un mauvais karma en tout cas. En tout bon militaire, il s'était mis à couvert quand même. D'ailleurs de toute façon d'après ce qu'on voyait, cela virait un peu à la folie dans cette rue. Certains restaient là à observer ce qui se passait, d'autres fuyaient tout simplement. Quand on vous dit que quelqu'un ou quelque chose essayait de semeer le chaos, ce n'était pas des bêtises quand même ! Enfin actuellement il se demandait bien ce qui se passait.

Et en voyant ces statutes lancer des rayons violets, roses vers le ciel, on ne le sentait vraiment pas. Qu'est-ce que c'était que cela ? Une bulle protectrice ? Un champ de force impénétrable - Vive Star Wars - tout cela pour englober le ciel. Cela n'augurait rien de bon, en ajoutant à cela, le sol qui tremble. Il ne fallait pas être matheux pour comprendre que c'était quasiment une attaque en règle. Une infiltration en bon et due forme afin de frapper plus durement Londres et surtout cette rue. Ou alors il divaguait complètement également. Bref pour le moment, on n'allait pas rester sans rien faire quand même. D'autant plus que bientôt cela allait finir en je ne sais quoi.

Prudemment, et surtout en restant à couvert, direction une des voitures stationnées dans les parages, enfin surtout proche d'une des statutes. Bien sur, l'avantage d'être militaire, c'est de savoir rester à couvert pour ne pas se faire remarquer. Enfin en tout cas, on essayait quand même d'utiliser le téléphone portable et de joindre son numéro favori....
Pas la Maison Blanche quand même ! Juste joindre le centre d'opérations et de transmissions de son régiment. En espérant qu'ils ne soient pas tous en week-end quand même.

Et comme quoi les militaires pouvaient faire deux choses à la fois, une fois proche du véhicule, si tout se passait bien, si celui-ci n'était pas ouvert, on ferait sauter la fenêtre avec un bon coup de coude. Par la suite, on verra, ce qu'on pourra faire. On vous dit, le C4 aurait été plus pratique en ce moment, mais on allait faire avec les moyens du bord de toute façon. Du moment qu'on envoyait ses statues bizarres en enfer pour éviter qu'elles ne fassent ce pour quoi elles étaient là. De la prévention.

MJ :

Les sortilèges fusèrent en un bref spectacle de sons et lumières, tout au moins furent-ils interpêtés de la sorte par la foule de moldus qui assistait à ce qui allait tourner en affrontement magique. Les statues ne semblaient pas encore agressives mais le Protego avait été lancé à point. L'un des rayons lumineux s'écrasa dessus en un mini feu d'artifice psychédéliques étonnament silencieux qui n'était pas s'en rappeler une image de synthèse.
La réplique ne tarda pas, la statue se tourna vers les deux magiciens et les darda d'un nouveau rayon. L'effet ne se fit pas attendre mais il n'eut rien de bien spectaculaire. L'espace d'un instant, les deux troubles fêtes s'immobilisèrent puis ils scintillèrent faiblement avant de prendre un aspect rigide, comme s'ils venaient d'être figés sur place.
L'ange redevint presque aussitôt immobile, plus rien ne le différenciait de la statue qu'il était quelques minutes auparavant.
Fort heureusement, la majorité des moldus avaient suivis la forme gazeuse et n'avaient pas assisté à ce bref échange. Le calme semblait être prêt à revenir, du moins pour l'instant.

Des sorciers ... quelques semaines plus tôt, la jeune fille aurait sans doute pris un malin plaisir à taquiner le journaliste en lui faisant remarquer que ce pouvait tout autant être des lutins, des extraterrestre voir même des Pokemon sauvages qui étaient la cause de ceci. mais avec le temps, elle avait finit par admettre l'existence d'un autre monde ou sa logique n'avait pas toujours sa place.

Un rayons lumineux explosa dans l'air, à la grande joie des badauds qui n'avaient pas encore quitté les lieux et trouvaient que la mairie avaient mis les petits plats dans les grands en offrant ce spectacle. Iris se demandait d'ailleurs comment ils pouvaient ne pas se poser de question sur un feu d'artifice tiré en pleine rue et sans aucun cordon de sécurité.
La jeune fille n'eut de toutes façons pas le temps de s'attarder sur cette pensée, Preston ayant décidé de prendre son avenir immédiat en mains, au propre comme au figuré, en la trainant sous une porte cochère, idée qui s'avérait d'ailleurs n'être pas mauvaise du tout, tout en continuant à filmer. Sur qu'il fallait des années d'études journalistiques pour en arriver la.

Alors qu'elle était ainsi happée par son patrons, le regard de la jeune femme fut attiré par un rayon fusant au milieu de la rue.

- Preston! regardez!

Ca avait été trés rapide, et avait disparu avant même qu'elle eu terminé de prononcer ces deux mots, mais n'en était pas moins inquiétant.

- Il faut savoir ou et d'ou c'est parti ... ça nous donnera peut etre la réponse!

Elle montra une première direction puis une autre, suivant une ligne imaginaire.

- A priori ça venait de la pour aller la bas .... Venez !!

Sans attendre la réponse du journaliste, elle avança dans la direction ou le rayon lui avait semblé disparaitre.

Pourquoi à chaque fois qu'il sortait il se passait quelque chose de mauvais ? Non mais il portait la poisse ou quoi ? Enfin toujours est-il que pour le moment, ils n'étaient pas encore visés. Il parlait de lui et des passants bien entendu, même si cela ne présageait rien de bon. Les dernières fois qu'il avait vu un tel spectacle de feux et lumières c'était pour les bombardements en pleine nuit durant la guerre, et on ne pouvait pas dire que cela apportait de gentilles petites choses après cela. Tout d'abord, vu qu'il était prêt du véhicule et qu'apparemment, personne n'avait rien contre, il vérifiait si la portière conducteur était ouverte, si elle ne l'était pas, il exploserait la vitre.

Dans tous les cas, il réussirait à ouvrir le véhicule, alarme ou non. On lui avait appris qu'il fallait d'abord agir la plupart du temps, écouter son instinct. Et celui-ci actuellement lui disait de faire quelque chose pour éviter que cela ne s'étende tout simplement. Que voulez-vous, on ne croyait pas aux coïncidences tout simplement.

Bref, une fois le véhicule ouvert, rester à couvert, allongé sur le siège conducteur et commencer à trifouiller les câbles de démarrage du véhicule. N'oublions pas qu'il était diplômé en mécanique et électronique suite à sa formation militaire, ça aidait pour savoir faire démarrer un véhicule. Ca et son enfance, mais nous n'en parlerons pas d'avantage par ici. Bon si cela fonctionnait, et on ne voyait pas pourquoi, même s'il faudrait du temps au cas ou il ne jouerait pas avec les bons fils, trouver quelque chose pour bloquer l'accélérateur, n'importe quoi, tiens son sac de course, cela serait suffisant. Braquer le véhicule en direction de la statue, peut-être que si l'une des tombait, cela ne fonctionnerait pas. D'ailleurs il n'y connaissait rien. Enclencher la vitesse, un petit coup de klaxon pour faire évacuer le monde devant avant de lâcher le frein à main et de laisser le véhicule foncer à fond de première (à moins que ce soit avec une boite de vitesse automatique) sur la statue. Et qu'on s'amuse à voir le spectacle. Sans oublier qu'il ne resterait pas dans le véhicule, pas fou quand même. Non, on fera comme tout bon militaire, un repli stratégique, on se mettrait à couvert. Comme quoi, ça aide la vie militaire.

Massilia avait miraculeusement réussi à se retrouver seule dans les rues de Londres la veille de Noël. Elève à Poudlard, en première année, l'ambiance était devenue particulièrement tendue chez ses parents depuis la rentrée et leurs relations s'étaient vraiment détériorées. Ce n'était pas seulement le début de la fameuse crise d'adolescence. Non, la cause de ces problèmes était bien ailleurs.Sorciers de sang pur habitant un riche manoir près du centre ville de Londres, ses parents étaient des purs produits de Serpentard, tout comme le reste de la famille. Et il arriva que lors de la répartition, Massilia avait été envoyée à Serdaigle. C'était inattendu, invraisemblable pour sa famille et elle avait comme l'impression d'avoir jeté le déshonneur sur eux, alors qu'elle-même en était très heureuse et très fière. C'est pourquoi, lorsqu'elle avait demandé à sa mère si elle pouvait sortir prendre l'air, celle-ci avait à peine écouté sa fille et avait accepté. Elle était trop occupé à enguirlander (normal c'était Noël !!^^) les différents elfes de maison qui ne faisaient jamais rien de bien d'après Mme Parsington et elle avait cherché à se débarasser de sa fille.

C'est ainsi que Massilia avait pris le large et s'était aventurée seule dans les rues de la capitale britannique. Elle n'avait pas ressenti de quelconque appréhension de se retrouver seule à 11 ans dans une grande ville. Au contraire, elle allait pouvoir découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui des moldus. Elle avait essayé de trouver dans sa garde robe bien garnie des vêtements qui ne soient pas trop bizarres pour cette population, afin de passer inaperçue. Elle portait une longue robe noire et bleue ciel et, comme il faisait très froid, un long manteau lui arrivant jusqu'aux chevilles. Elle n'avait pas trop l'air de détoner, surtout que, comme dans toutes les grandes villes, les accoutrements des habitants étaient tous plus variés les uns que les autres, sauf qu'elle était encore jeunes.Pendant sa promenade elle avait senti quelques regards étonnés mais elle avait gardé ses yeux émerveillés sur toutes les vitrines illuminés. Elle fut ébahie par la dextérité des moldus pour faire apparaître autant de belles choses, comme par magie, chose qu'ils ne connaissaient bien sur pas.

Au détour d'une rue, elle aperçut des lueurs roses et en poursuivant sa route, elle croisa un groupe de moldus suivant tous une forme argentée qui ressemblait un peu à un animal, une belette dirait-elle. Elle se demanda vraiment ce qui se passait, d'autant plus que soudain, la terre se mit à trembler sous ses pieds. Etait-ce le fameux métro que les moldus utilisaient au lieu de transplaner? Pourtant elle ne l'avait jamais senti de façon si intense depuis son arrivée dans le coeur de la ville.
Remettant ses interrogations à plus tard, elle poursuivit son chemin jusqu'à arriver sur un lieu où se trouvaient à la fois des moldus et des statues en forme d'ange? C'est de la que venaient les lueurs rosées. Elle eut juste le temps d'apercevoir une lumière plus intense venant du bras d'une des statues, une lumière qui se dirigea vers deux personnes proches et qui, comprit-elle rapidement, les figea.

Il y a de la magie dans tout ça ou je ne m'appelle pas Massilia Parsington, se murmura-t-elle.

Elle ne connaissait pas les deux personnes qui avaient été figées mais elle était sure d'une chose, c'était que ce n'était pas un hasard. En effet la statue avait repris sa forme normale et n'avait plus l'air de bouger. L'attaque était délibérée. Se pourrait-ce que ces deux personnes soient des sorciers également ? Ce n'était pas particulièrement étonnant, de nombreux personnes du monde magique devaient avoir l'occasion de se promener ici. Elle s'approcha doucement des deux nouvelle statues et ce qu'elle vit confirma ses intuitions : chacun d'entre eux tenaient dans leur main une baguette magique.

Près d'eux se trouvaient un homme et une femme qui avaient plutôt l'air de moldus et qui la regardaient d'un air étonné, comme si elle pouvait répondre à leurs interrogations ! Elle ne savait pas le pourquoi du comment de la situation et elle n'était pas là pour dévoiler l'existence du monde sorcier.

Pour la première fois de sa vie, elle ne savait que faire. Depuis sa naissance elle avait toujours été aidée par ses parents ou leurs elfes de maison mais là elle était seule sorcière, devant une manifestation de magie visiblement pas très sympathique, avec peu d'expérience et l'interdiction de pratiquer toute magie au vu de son âge, même si elle avait machinalement pris sa baguette avec elle.

Avant qu'il ne puisse la retenir Iris avait filé hors de leur abri de fortune. Faute de mieux, Preston la suivit. Miss Grant n'avait pas froid aux yeux, admirable. Il sourit, ravi. Rien ne le tentait plus que l'aventure et celle ci, bizarre ou pas, devenait prenante. Sans baisser la caméra, il marcha sur les pas d'Iris.

Elle avait vu un rayon. Un autre, différent à ceux émis par les statues, fallait donc supposer que quelqu'un par là ripostait à ce feu coloré et jusque là inoffensif...même si le journaliste ne se faisait pas trop d'illusions à ce respect.

Il faut savoir ou et d'où c'est parti ... ça nous donnera peut etre la réponse!

Absolument d'accord avec son avis amis sans toutefois juger nécessaire de trop s'exposer, Preston s'arrêta un instant, pas ainsi Miss Grant.

A priori ça venait de la pour aller la bas .... Venez !!

Hey, Iris...pas si vite! Je pense pareil que toi, mais on ne peut pas débouler là comme si rien...il y a eu riposte aux rayons des statues...faut y aller, mais discrètement!

D'un geste il lui indiqua de traverser la rue à sa suite. Se collant aux murs, il longea le trottoir jusqu'au coin de la rue d'où était partie l'étrange lueur. La statue s'était immobilisée, retrouvant son apparence normale, c'est à dire une simple sculpture de pierre en forme d'ange.

*Je me demande pourquoi elle est restée là. Le rayon qui l'a atteinte pourrait...*

Iris...reste là.

Mais bien sûr ce fut en vain...un spectacle assez inusuel les attendait en débouchant sur l'autre rue : une fillette assez étrangement vêtue considérait avec grand intérêt deux personnes, bizarrement figées sur place. En regardant d'un côté et d'un autre. Preston arrêta de filmer un instant pour s'approcher de l'étrange trio. Une seconde plus tard il releva automatiquement sa caméra. Les deux hommes semblaient avoir été pétrifiés sur place et chose incroyable, tenaient chacun, ce que Preston savait très bien était, une baguette magique.

Mon petit...ce serait mieux si tu allais te mettre à l'abri. Va avec tes parents.

Il contourna les êtres immobiles en se demandant s'ils resteraient ainsi très longtemps. D'après ce qu'il savait, ils n'étaient pas morts...mais bien sûr, pas de grande utilité dans cet état.

Tiens...on dirait que l'avancée de la cavalerie n'a pas été trop gaillarde...je pense qu'ils ont essayé d'arrêter la statue avec leurs baguettes mais celle ci a été plus douée même si je pense que tout de même ce qu'ils aient pu faire l'a affectée.

Preston s'arrêta un instant le temps de mettre une autre carte dans son appareil, pas question de rester sans matériel de travail juste en ce moment.

Je ne sais pas toi, Iris mais moi je crois que là nous avons réellement affaire avec des évènements qui nous surpassent un peu...reste à espérer qu' "ils" aient quand même des forces de l'ordre suffisamment douées pour arrêter ce cirque...si ces statues se voient menacées je les crois capables de commencer à tirer sur les gens et on va se retrouver avec un joli monde dans le même état que ces deux là...Bon sang, où sont les bons quand on a besoin d 'eux???

MJ :

Alors que le spectacle semblait se terminer, un coup de klaxon retentit. Une voiture, visiblement sans conducteur (quoique le terme "visiblement" soit un peu excessif étant donné que la nuit était tombée) se mit en tête d'avaler le trottoir en dispersant les quelques piétons qui le parcouraient encore. Le moteur rugit au fur et à mesure qu'il accélérait et le véhicule sembla bien parti pour percuter la statue d'ange qui était redevenue inerte.
Le choc qui s'en suivit n'eut rien de bien spectaculaire, la voiture faucha la statue qui en enfonça dans le même temps le pare-chocs et le radiateur. La brève course folle se termina dans un mur d'immeuble qui ne sembla pas s'en émouvoir, tout au plus cela en fit-il vibrer les vitres sans pour autant les briser.
Les quelques témoins de la scène restèrent interdits quelques instants avant de commencer à commenter l'évènement. Beaucoup s'étonnaient de ne pas voir de chauffeur dans le céhicule accidentés tandis que d'autres trouvaient miraculeux que personne ne soit blessé.
Cette brève agitation masqua pourtant un évènement plus inquiétant. La destruction de la statue avait figé le ciel mais qui aurait pu s'en rendre compte ? Il faisait nuit et un ciel nuageux restait un ciel nuageux, qu'il soit figé ou non. Et puis, dans une rue où venait de se produire un tel incident, qui y aurait fait attention ? Une chose pourtant pouvait se remarquer pour qui serait assez attentif.
Le brouhaha de la ville venait de se suspendre l'espace d'un instant, comme si cette colision avait fait écho dans toute la ville (ou pour être exact, partout où l'on trouvait des statues ^^). Lentement mais sûrement, la cacophonie urbaine reprit ses droits pourtant quelque chose clochait. Quelque chose venait de changer et un tintement de clochettes lointain se fit entendre dnas un bref courant d'air.
Entre la voiture accidentée et le mur de l'immeuble, la statue angélique semblait être bien mal en point, ce qui n'avait rien de surprenant. Le fait que la pierre qui la compose vire lentement au gris foncé était, sommes toutes, plus surprenant.

Bon au moins la statue était hors jeu de toute façon, c'était toujours cela de gagné. A vrai dire, désormais il ne savait pas vraiment quoi faire. Et à bien observer la bestiole, apparemment c'était KO. En même temps, on avait préféré faire dans la prévention tout simplement. Et maintenant ? Bonne question. On pouvait rentrer chez soi ? Il n'en savait strictement rien du tout, mais de toute façon, il valait mieux deux précautions qu'une seule n'est-ce pas ?
Surtout en entendant la fée clochette, d'ailleurs ça venait d'ou ce bruit tiens ! Il n'en savait strictement rien du tout pour l'occasion, mais comme toujours, on n'aimait pas entendre un bruit en plein milieu d'un vacarme. Soit c'était parce qu'une bombe allait tomber, ou alors c'était autre chose.

Se relevant, sans égratignure, à vrai dire, il n'avait pas sauté en marche, on resta sur ses gardes et pour le moment, essayons d'utiliser le téléphone portable pour joindre ses meilleurs potes, l'armée. Voir la police, non, il avait plus confiance en l'armée, surtout qu'il lui était déjà arrivé quelque chose d'assez bizarre, donc peut-être qu'on allait le croire pour l'occasion. Qui sait, sortir le portable, composer le numéro et attendre que ça sonne, même quelqu'un de basique pouvait le faire. La preuve, il le faisait. En espérant que rien de dramatique n'arrive entre temps.

On ne pouvait pas avoir de vrais ennemis pour leur loger des balles de M4 dans la tête ? Cela aurait été plus simple. Enfin pour le moment, essayer de communiquer avec l'extérieur, pour avoir des renseignements...aussi bien météorologique que spatial et on en passe.

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