Jeune pensive [Fe : Matt]

Imaginez, un hiver avec de la neige recouvrant la grande partie d’un pays d’Angleterre, dans le fin fond nord, où seul un grand bâtiment de plus 1000 ans se trouvait. Invisible à certaines vues et visibles pour des êtres pour le moins spécial. Le monde est fait chaque jour d’une chose nouvelle, qu’il faut apprendre à apprivoiser, comme il faut. Sans penser ni à l’avenir, ni au passé. Seul soi pouvait faire de ce monde remplie de misère et de malheur, un monde heureux. Certaines personnes vivent dans la peur de rentrer chez eux et ne trouvaient rien qu’un carton… Ce n’était pas ce dont avait peur la jeune Emilie, elle avait surtout peur de ce qu’il pouvait arriver à sa mère. Bien qu’elle soit une sorcière, Jessica O’Maly ne se comportait pas comme ça, au contraire, elle était beaucoup plus du côté moldu. Nostalgie de l’ancien petit ami et le père de la jeune Milie. Nul ne sait la réponse exact, une chose de sure c’était qu’elle ne pratiquait plus la magie depuis la naissance de la jeune fille.
Elle marchait dans la neige du parc pour se rendre à la volière, il était vers 10 :00 et elle n’avait pas cours, aucune envie d’être dans le bruit de la salle commune. Pas en un dimanche matin certainement. Ses pas se laissaient comme si on aurait aimé la suivre. Elle portait une jupe en jeans typiquement moldu avec des collants noirs. Avec des bottes noires légèrement surélevée, et son manteau court blanc ainsi que son écharpe, elle marchait lentement comme si elle n’avait rien à craindre, ce qui était vrai en plus. Qu’avait-elle à craindre dans une école où elle parlait à personne, juste à celle dont elle avait besoin et encore peu. Emilie monta rapidement les escaliers de la volière, ils étaient glacés et remplie de verglas, la jeune fille sortit les mains de ses poches et attrapa la rampe pour éviter de se casser la figure. Un courant d’air passé par là, cependant cela ne fit pas descendre la jeune fille qui regardait les jeunes passaient juste en dessous de la fenêtre en se lançant des boules de neiges… En attendant, cette dernière était pensive, à tout et à rien.

Non, la vie n'était pas si facile qu'elle en avait l'air. Quand on s'appelait Matthew McCartney et qu'on était un étudiant de la célèbre école de sorcellerie d'Angleterre, alors la dote changeait et les comportements ne pouvaient que suivre sans commentaires déplaisants face aux regards de la société. C'était comme ça et pas autrement. Comment les jeunes pouvaient être aussi méchants les uns envers les autres? On se disputait, se battait, se moquait, se tuait et il n'y avait pas de limite dans cette bataille qui n'avait aucune raison valable d'exister. Mat' n'en faisait pas partit, trouvant cela infligent et sans résultat bénéfique. On en ressortait abîmé, déshonoré mais on continuait car la fierté n'avait pas de limite, encore une fois. Les adolescents étaient si imbus de leurs personnes, de leurs être qu'ils ne comprenaient même pas, ne savaient pas lire entre les lignes. Quelqu'un te donne une réponse qui ne te plait pas, tu tapes. Pourquoi? Car tu n'aimes pas mais le reste ne t'éfflore pas l'esprit, elle a réussit à te vexer alors tu te venges. Mentalité d'enfant de cinq ans et encore eux, se donnaient des raclées plus méritées c'est à voir où vont les jeunes de nos jours. Lui, se baladait dans les couloirs comme à son habitude, seul car personne n’était capable de le supporter dans sa maison. C’est vrai qu’il y en avait qui pouvait être agréable et sympathique mais le Serpentard ne pourrait le jurer tout simplement car il ne les connaissait pas assez. On peut se faire avoir par n’importe qui, c’est pour cela que le beau brun ne s’éternisait pas à discuter avec n’importe qui. Il avait son amie, Millie, avec qui le jeune homme pouvait parler sans qu’on le juge depuis six ans. C’est long, six ans pour un adolescent normal mais lui se rappelait de leur première rencontre comme si c’était hier. A l’époque, les deux loustics n’avaient pas grand-chose en commun mais il ne savait toujours pas pourquoi, une voix lui murmurait que celle-ci était différente des autres. Pour la première fois de son existence, il s’était écouté et maintenant rien n’était à regretter, au contraire.

Les deux étaient amis, d’excellents amis, sa meilleure amie d’ailleurs. C’était étrange car personne n’aurait pu le prédire, c’était quelque chose de si unique qui s’était produit encore les deux adolescents qui venaient d’entrer à Poudlard. Tout les éloignait, l’un à Serpentard et quelque peu égoïste et l’autre une fille, même très jolie et à Serdaigle. Deux surdoués mais avant tous deux personnes si différentes que cela était impressionnant de voir à quel point ils pouvaient s’apprécier. Alors que le jeune homme s’apprêtait à se rendre à la volière pour écrire à ses parents, même si ce n’était pas nécessaire, qu’il ne rentrerait pas cette année pour les fêtes de Noël comme à son habitude. Juste pour leurs faire penser qu’ils avaient toujours un fils en vie … une petite indication qui était tout de même cruciale, vous ne croyez pas ? Le pas lourd, Matthew essayait tant bien que mal de monter les marches glacées jusqu'à la volière. Ils n’auraient pas pu faire une entrée qui déboucherait sur l’intérieur du collège et non vers le froid qui lui traversait le manteau pour s’engouffrer sous son pull vert. Mince, la dernière marche ne fut pas tout à fait bien calculer et le jeune homme la loupa, il faillit s’étaler contre le sol dur mais il se rattrapa au dernier moment. Mais pas assez vitre pour que le bruit de ses chaussures soit dissimulé.

[ Désolé, je n'ai pas le temps de faire plus long ... Limité avec la corres ^^ ]

6 ans déjà, il lui semblait le connaître depuis toujours à vrai dire, comme si, il avait été avec elle depuis sa naissance… Pourtant, elle se rappelait parfaitement de leur rencontre, c’était le 1er Septembre, la jeune fille débarquait dans une école, avec l’envie de tuer les gens qui l’avait envoyée ici. Elle qui aurait pu aller faire des études, dans un collège, un lycée, comme lui avait promis sa mère. Mais ce foutu parchemin lui avait tout gâché, des rêves et des promesses qu’elle avait faites à son peu nombre d’amis. Le destin avait été différent comme on dit souvent, mais pour elle, c’était juste 7 ans de malheur. Déjà rien qu’en débarquant dans ce hall, déjà tout le monde parlait des maisons « Serdaigle ou Gryffondor, Serpentard c’est sure ou bien encore Pouffsouffle » Pour la jeune fille tous ces noms lui étaient inconnue. Fille d’une sorcière que sa mère avait élevée comme une moldu. Sous prétexte qu’elle pensait étant donné ses ascendances, elle ne pourrait pas être une sorcière. Moldu en fait ça voulait dire quoi ? Elle n’en savait rien, elle en avait entendu plein en parler et pourtant tous ces évènements si étrange qui lui était arrivée plus d’une fois, alors qu’elle voulait un gâteau, le paquet était là sur la table comme par magie. Milli de son esprit rationnel en avait conclu que ce n’était que du pur hasard et rien de plus. Puis ils avaient du entrer dans la Grande Salle, comme tout le monde l’appelait. Pleins de jeunes étaient là, elle, elle marchait à côté d’un garçon qui semblait plutôt très différent… Première pensée, celui là, pas intérêt à venir s’il ne veut pas se prendre une tarte ! Cependant quelque chose l’attirait chez lui, comme si leur différences les rapprochaient encore plus, sans réellement savoir pourquoi. Au bout de quelques jours, ils devinrent rapidement amis, même meilleurs amis. La jeune O’Maly, elle, qui était tellement renfermée, qui ne parlait jamais de ses problèmes, commençait à parler librement sans la peur que Matt ne la laisse tombé, et inversement lui aussi lui parlait de ses problèmes et elle le soutenait.

Un gros boum se fit entendre, des chaussures qui claquaient contre le sol comme si c’était des militaires qui arrivaient, mais il n’y a pas de militaires à Poudlard. Elle sortie brusquement pour voir qui était là juste derrière, qui venait l’embêter dans son moment de philosophie >.< Bref, elle sortie pour remarquer la chevelure brune d’un jeune homme très mignon qu’elle connaissait plus qu’un peu à vrai dire. Qu’est ce qu’il venait faire là ? Etrange ! Bref, il était debout avec du mal mais il était là :

« Pas une minute de paix tu me suis partout » dit la jeune fille en rigolant

[C'est médiocre o_O]

Oui, maintenant en y pensant à nouveau, le jeune homme en rigolait facilement mais à l'époque cela n'avait pas été le cas. En six ans, comme toute personne normale, Matthew avait changé, évolué mais en reculant vers le côté obscur de la chose. C'était peut-être la raison pour laquelle on l'avait envoyé à Serpentard alors qu'a onze ans, l'enfant riait encore à n'en plus pouvoir respirer correctement. L'étrange chapeau qui parlait aurait-il lut dans sa tête? Etrange question que l'adolescent de seize se posait quelque fois mais n'ayant aucune réponse, il n'avait pas trouver l'utilité de se procurer une nouvelle migraine. Non, des choses devaient rester secrètes pour le bien de ce monde et il n'avait aucun bénéfice à savoir cela maintenant. C'était avant, quand l'enfant avait dut supporter le regard des autres, lui qui souriait pour un rien alors que les autres faisaient des têtes d'enterrements et encore le mot était peu évoquant. Les attitudes des autres l'avaient profondément déçut à son arrivée à Poudlard, voir que chaque maison avait un gigantesque faussée l'avait blessé jusqu'au fin fond de son cœur. Pourtant, Serpentard était bien celle qui avait plus de marche avec les autres, un univers les séparaient et pourtant il avait réussit à se lier d'amitié avec une personne d'une autre maison. Chance, destin? Non, le jeune homme n'y croyait pas mais en croisant pour la première fois ces yeux où tant de choses s'y dissimulaient, il n'avait pu que s'y contempler et succomber. Dit ce cette façon, on aurait pu croire que le beau brun était tombé sous le charme d'Emilie O'Maly mais ce n'était pas la vérité. Ils s'adoraient à leur manière mais il n'y avait aucune trace d'amour derrière tout cela, enfin c'est ce que l'adolescent pensait en tout cas car avec l'âge les opinions changent et les deux avaient drôlement évolués physiquement et moralement. Passant d'un garçon mignon mais un peu fou à un beau jeune homme brun mais plutôt distinct d'apparence et fois, Matthew avait comment dire... s'était métamorphosé mais pour la plupart des élèves, plus en mal qu'en bien.

- Qui me dit que ce n'est pas toi qui savais que j'allais envoyer une lettre à mes parents?

Ce petit numéro, c'était à chaque nouvelle rencontre et les deux loustics avaient l'habitude de s'envoyer des pics ou comme dans ce cas-ci, juste plaisanter. Pourtant, on ne les voyait que très peu souvent séparés et quand une dispute s'annonçait, rien n'allait plus. Lui, devenait exécrable avec ceux de sa maison, même se soit disant amis et tuait du regard toute personne osant le regarder ou même être dans son champ de vision. Millie ne devait pas être mieux. Avec le temps, de la patiente, il s'était rendu compte que vivre sans cette fille n'était pas possible. Une sensation de manque était présente et elle n'était pas comblée tant que Millie et lui ne s'étaient pas serrés dans les bras en signe de pardon mutuel. Les mots n'avaient pas d'impact, Matthew savait quand c'était sincère ou non et les deux ne se mentaient pas. Comment mentir quand l'autre te connaît si bien qu'il peut même savoir ce que tu diras et comment tu réagiras avant même que toi, tu y réfléchisses?

Emilie était là juste à l’entrée en train de regarder son ami avec un sourire, elle souriait comme à son habitude, elle ouvrit la bouche prête à dire quelque chose, mais ne sachant quoi dire, elle haussa les épaules, pour soupirer en regardant le ciel. Comédie, comédie, que de comédie entre les deux jeunes gens, toujours en train de se titiller la tête comme une façon pour dire bonjour. Bah oui, mais on ne change pas une habitude qui marche n’est ce pas ? Drôle de façon, mais apparemment, cela leur plaisait, laissons à César ce qui appartient à César n’est ce pas ? Bon en tout cas, la jeune fille était en train de sourire amusée du comportement de Matthew, toujours en train de trouver une réplique à la sienne. Ils se connaissaient vraiment bien, tellement que dès que l’un n’allait pas bien, l’autre n’allait pas bien, c’est en tout cas ce qu’en avait déterminé la jeune demoiselle. C’est vrai que dès que Matthew n’allait pas bien, elle se sentait triste comme désemparée sans savoir quoi faire ? Perdue, elle savait quand il lui mentait… Bref, toutes ces petites choses que l’on apprend avec le temps, or que la jeune fille avait appris en quelques jours. Comme un lien s’était tissé, il s’entraidait dans leurs ennuis et la jeune fille le soutenait dans sa lutte. Oui, elle avait des problèmes, mais ils semblaient tellement anodins à ses yeux, que peu lui importait d’avoir un père qui était lâche, et une mère qui essayait de se sortir de la misère. Face à l’amitié, tout cela lui importait peu. 10 mois sur 12, elle revivait comme une fille normale, qui n’avait que des problèmes d’adolescentes qui étaient très peu importants pour elle. Elle vivait comment dire au jour le jour. Une seule chose pouvait lui faire perdre le moral, ses disputes avec Matthew, elle se mettait à pleurer jour et nuit et n’arrivait plus du tout à suivre les cours, elle qui normalement était une des meilleures élèves. Emilie devenait de moins en moins souriante comme si quelque chose lui manquait. Sans lui, elle n’était rien et au fur et à mesure du temps elle s’en était fortement rendu compte. Déjà par ces disputes qui se réglaient généralement par des « pardon, non c’est moi, je suis une idiote » et un serrage dans les bras… Bref, elle avait découvert également, qu’il comptait beaucoup pour elle. En quelques années, elle avait beaucoup changé, elle était devenue une belle jeune fille, cependant elle était toujours pareille moralement, elle était réservée, et pourtant, elle voulait tout savoir tout de suite, voilà ce qui ressortait en particulier de son caractère…

« Tu ne changeras jamais ! Que ferais-je sans toi ? Je n’en sais rien ! Et comment pourrais je savoir que tu devais envoyer une lettre à tes parents ? J ne suis pas Trelawney et encore moins diseuse de bonne aventures » dit elle en rigolant un peu en plaisantant…

Cela serait marrant que Millie soit le futur professeur de divination, tout de même non? Alors que lui-même la détestait, sa meilleure amie ne devait pas mieux la considérer. Malheureusement, il continuait les cours de divination, plus par distraction qu'autre chose. Cette vielle folle ne comprenait pas les paroles des jeunes élèves et il pouvait dire n'importe quoi et tout passait. Une matière où avoir d'excellentes notes n'étaient pas de refus tout de même. Il avait une imagination spéciale pour inventer des choses sur le coup et son professeur avait l'air d'apprécier grandement. Matthew était considéré comme un grand voyant, sûrement le plus doué de toute sa classe. Mais quelle chance dit donc! Enfin, c'était bien la seule femme qui osait le défendre quand il apparaissait dans la discussion à la table des adultes dans la grande salle alors c'était mieux que rien. Mais tout de même, ne pas comprendre qu'un élève de seize ans se moquait ouvertement d'un professeur, c'était du n'importe quoi. En réalité tout le monde pouvait faire de même, c'était dire que cette femme n'avait aucune autorité. Même les plus timides la dominaient ou presque. Il fallait le faire. L'autre jour, il y avait cette une petite de première année qui n'avait pas apprécié ce que disait cette femme à son sujet et elle l'avait envoyé quelque peu baladé. Bon, l'enfant était toute rouge et honteuse, mais voilà c'était un exemple comme un autre. Revenant à la réalité, il la regarde malicieusement. C'était étrange comme son comportement pourtant si froid et distant pouvait changer en la voyant. Les autres l'avaient aussi comprit et on se demandait ce qu'avait cette adolescente qui pouvait lui avoir plut. A l'époque, les deux ne se connaissaient pas mais cela s'était fait en quelques jours. Une fois, sa mère lui avait dit que dans une vie, tout peu arriver et qu'il y arrive que l'on rencontre la personne qui nous fera un bien infini.

" Ce que l'on ne doit jamais oublier
C'est la personne qui compte le plus à nos yeux
Le plus souvent on ne sait qu'elle existe
Mais c'est quand on l'a perd que l'on se rend compte que notre cœur ne tenait qu'a elle
On a tous une personne qui nous permet d'avancer
Qui nous empêche de sombrer
Qui nous tire vers l'avant
Et nous fait voir la vie en grand "

C'était ses paroles alors que son âme n'avait pas encore été contaminée par celui de son petit frère. C'était il y a longtemps, ses souvenirs se mélangeaient sans qu'il puisse faire autrement et modifier les molécules. Non, on avait voulu que son corps oublis alors c'était ainsi. Mais Millie était cette personne, Matthew ne savait pas pourquoi ni comment mais son cœur le lui disait. Ce n'était pas visible pour autrui mais qu'importe ce qu'ils pensaient, une amitié entre un garçon et une fille était tout à fait possible. Les deux étaient connus, beaux, unique mais chacun était célibataire. Millie avait aussi des aventures et Matt' ne disait rien mais pourtant des fois, cela passait très près d'une nouvelle dispute. Matthew allait en secret dans la forêt interdite, à cause de ses retenues, ils ne pouvaient pas se voir à leurs aises et c'était un dragueur de première. Bon, c'était son caractère mais elle interférait souvent dedans et c'était réciproque, comme une conscience le ferait.

- Pourtant je te vois très bien avec son magnifique ruban rouge dans les cheveux et ses grosses lunettes.

Rigola t-il. Millie n'avait pas de lunettes et ce n'était pas plus mal vu qu'elle était magnifique tout simplement. Oh, il ne la draguait pas, loin de là mais c'était la stricte vérité et comme beaucoup d'autres le lui disaient à Serpentard. Elle était enviée quelque fois, qu'on la voit avec lui et inversement. Qu'un garçon puisse l'approcher. Matthew le prenait du bon côté puisque lui n'avait rien à se reprocher mais tout de même. Qu'on lui rabâche des " Ah Matt', alors avec Emilie comment ça va? ", n'avait rien de plaisant. Mais c'était plus soutenable que des rumeurs avec d'autres filles surnommées les pots de peinture et pour lesquelles il n'avait qu'un profond dégoût. Quand on aime que le physique des personnes alors on aime rien du tout.

Divination rimée avec malheur pour notre jeune Milli, bah oui, apparemment elle avait quelques problèmes pour inventer des formes. Elle ne voyait jamais rien et mourrait toujours à la fin du cours. Soit on voyait une boule noire au fond de la tasse de café et c’est bon elle ne referait pas la prochaine semaine. Chaque cours, elle souriait à la prof genre de dire, c’est dommage je suis toujours là. Bon d’accord, une fois elle avait eu raison, on lui avait prévu une longue blessure, qu’elle avait trébuché dans les escaliers, genre les dernières marches. Style euh un bras cassé et beaucoup de mal à se relever. Milli était quand même restée quelques jours à l’infirmerie avant de pouvoir revenir en cours. Et encore sa chute avait été ralentie. Par chance, elle aurait pu avoir pire. Un grand bonheur quand elle était sortie. A l’époque, elle devait être en 4ème année, ou troisième, enfin une chose de sure c’était un jour où il faisait beau. Passée des jours à l’infirmerie alors qu’il fait un temps magnifique, et la pire des sentences pour la jeune fille qui aimait plus que tout le beau temps. Pour une fois qu’il ne pleuvait pas, elle devait rester cloitrer là-bas. Autant dire, qu’elle avait fait sa mauvaise tête et son sale caractère à l’infirmière, qui en avait tellement marre de cette gamine et la laisse sortir. Malheureusement le beau temps s’était déjà dissipé, et il laissait un temps maussade et de la pluie pour toute la semaine. La semaine d’après, elle avait fait que tirée la tête à la prof de divination qui semblait sautée de joie d’avoir pu enfin dire une vision juste au niveau de la santé de la petite Milli. En plus elle avait l’air d’une folle avec ses grosses lunettes qui semblait avoir être doublée pour pouvoir mieux voir l’aura des gens… O’Maly en avait déterminé que si à la fin de sa septième année elle n’avait pas changé de lunette, elle lui offrirait une nouvelle paire, pour voir si elle voyait un peu mieux. Cette pensée la fit sourire, mais la vision de l’avenir de Matt l’a fit rire comme à sa grande habitude. Déjà qu’il était rare de la voir avec ses cheveux attachés et elle ne portait pas des lunettes, alors elle ne se voyait pas du tout en futur prof de divination. A vrai dire, son avenir, elle ne le voyait pas clairement, elle voulait devenir guérisseuse à Sainte Mangouste, mais cela n’était peut être qu’une pensée. Que ferait-elle dans 10 ans ? Seul le destin lui dirait !

« Cher enfant, je vois votre mort très proche ! dit elle avec une voix qui ressemblait beaucoup à Trelawney, non, ouais remarque peut être que dans 10 ans je serais prof de Divination, même si ce n’est pas ce que je voudrais le plus, continua-t-elle en reprenant sa voix normale ».

La jeune fille repoussa ses cheveux blonds derrière son dos toujours en souriant, souriante, elle était très belle comme jeune fille, et les demandes se défilaient à ses pieds, cependant, elle n’en acceptait que très peu comparé au nombre. Certes elle avait eu plusieurs aventures avec des garçons de plusieurs maisons différentes. Pourtant, elle était très rarement vraiment amoureuse. Comme si quelques chose lui empêchait d’être avec eux, elle préférait bien mieux être avec son Matt que d’être avec la plupart d’entre les autres, et cela en rendait plus d’un jaloux. Néanmoins elle ne répondait jamais aux remarques et laissait parler derrière elle.

« Comme ça tu allais envoyer une lettre à tes parents ? »

A Chaque nouvelle rencontre avec son amie, le jeune homme avait pratiquement toujours un beau sourire collé sur le visage, qu'il y ai du monde autour d'eux ou non. Ce n'était pas parce qu'il était heureux mais cette fille lui faisait oublier ses problèmes, son passé, sa maladie et tout le reste. En étant petit, on lui avait dit une fois, un comédien s'il s'en souvenait bien, que quelqu'un qui rigole et sourit tout le temps à la même personne est un être humain amoureux. Pourtant, malgré cela, Matthew ne pouvait pas se définir comme aimant Millie, c'était une fille pas comme les autres et avec qui il pouvait ouvrir son cœur sans avoir peur mais ce n'était pas de l'amour pour lui. Enfin, vu que l'adolescent n'avait jamais aimé une personne, cela devait être stupide de dire cela. Des conquêtes, il y en avait eu et quelques fois, Matthew ne se gênait pas pour le dire haut et fort dans les couloirs mais après cela, il n'y avait rien. Des aventures sans lendemain qui ne le satisfaisait pas comme si l'amour de sa vie se trouvait juste devant sa figure mais qu'il était tout simplement aveugle et ne voyait rien. C'était étrange mais c'était cela la seule explication. Les filles, le jeune homme les aimait, c'était quelque chose de sur mais aucune ne lui plaisait réellement. Pourtant, il y en avait à Poudlard et beaucoup de tout genre, mignonne mais superficielle surtout... Millie devait être la seule qui était magnifique mais intelligente en réalité. Etait-ce la raison de son attachement? Il l'ignorait mais ce n'était pas à cause de son physique. Elle aurait pu avoir de grosses lunettes et ça aurait été pareil ou presque.

Il se mit à rire, elle l'imitait vraiment très bien. Son sens de l'humour était particulier mais en le connaissant un peu mieux, on se rendait compte que les apparences étaient vraiment trompeuses, il pouvait être très gentil avec les bonnes personnes. On le jugeait insensible et mauvais, on se trompait. Mais Matt' pouvait l'être et on pouvait tous avoir cette personnalité d'ailleurs. Il fallait juste le vouloir et cela se réalisait, magie comme dirait son directeur.

- Qui sait, on verra bien, enfin toi tu verras!

Changeons de conversation, vite vite vite! Millie savait qu'il n'était pas du genre à se plaindre, pourtant ça sortait tout seul. Malgré tout, il n'avait pas envie de partir, de quitter la vie et de la laisser toute seule surtout, avec les autres idiots qui pourraient lui pourrir la vie. Enfin, de ce côté là, le jeune homme ne se faisait pas de soucis, elle savait se défendre et embêter les autres mais bon, cela ne suffirait peut-être pas.

- Oui, juste pour les avertir que je ne serai pas là pour Noël, question d'habitude hein.

Cela faisait si longtemps qu'il ne leurs avait pas parlé en vrai que cela ne lui faisait plus rien. Savoir que ses parents l'avaient raillés de leurs vies ne de dérangeait pas, trois personnes de plus ou de moins de toute façon hein. C'était quelque chose que le jeune homme rencontre assez souvent. On l'appréciait ou non et puis un beau jour, pouf sans aucune raison, celles-là partaient sans jamais revenir et il ne savait pas pourquoi. Son caractère lui interdisait de se plaindre mais si Milie faisait de même, alors la vie ne serait plus aussi marrante. C'était bien la seule qui le comprenait alors que les autres voudraient bien lui cracher au visage s'ils en avaient l'occasion.

La jeune fille souriait, mais oui, elle souriait tout le temps à Matthew, ou aux autres personnes pour paraître aimable. Cependant ce sourire avec Matthew était une chose entièrement différente, il lui apportait du bonheur, d’être libre et heureuse et de ne plus avoir de problèmes, Comment dire, être juste Emilie, sans plus, juste une jeune fille de 16 ans dans quelques jours, d’ailleurs, elle les entendait se répétait dans sa tête, et oui tu vas avoir 16 ans, l’année prochaine se sera la dernière, après plus personne pour t’en sortir. Millie avait tout essayé pour pouvoir les chasser de son esprit. Ne plus les écouter, mais comment ne plus écouter des voix qui se déroulent dans ta tête, et qui t’amenait des migraines, comme si t’avais une tête comme un gros chat. Bref, ce n’était pas les meilleurs moments pour elle quand sa conscience se mettait à lui travailler le cerveau.
Comment ne pouvez-t-on, pas aimer quelqu’un comme Matthew, en tout cas pour la jeune Millie c’était tout simplement impossible, pour elle, c’était la seule personne qui l’aimait telle qu’elle était, et qui même, la connaissait très bien, plus que bien, elle savait que lui mentir ne servirait à rien, juste à ce qu’il veuille savoir qu’est ce qui se passait un peu dans sa tête. Même têtue, quand la jeune O’Maly n’allait pas bien, elle ne savait pas mentir et se taire, face à ses airs. Si bien comment lui mentir, elle n’y arriverait jamais, même si cela dépendait de sa vie, elle ne pourrait pas. Si bien qui lui demandait de mentir, personne, et d’abord, et ben, elle n’écoute pas ce qu’elle ne connaît pas. Ouais parce que sa maman, elle lui a dit de ne pas parler aux inconnues, et elle écoute quand ça l’arrange sa maman ! Bon arrêtons un peu de parler de Miss O’Maly senior et revenons et à la principale concernée ; Emilie en l’occurrence.
Emilie sourit, chaque année c’était pareille, soit chacun se précipiter à aller faire leur valises pour pouvoir retourner à leur logis, ou comme Matt, prévenait leurs parents qu’ils resteraient à Poudlard pour les vacances, ou bien comme Emilie, qu’ils reviennent ou pas, ça changerait pas vraiment grand-chose. La jeune fille avait décidé de rester comme chaque année à Poudlard.

« Alors, fais je te laisser passer, mouais, sinon je serais toute seule à Noël, et ce ne sera pas drôle ! »

Dit elle en lui laissant le passage, pour se rendre à la volière, bah oui, elle était juste à l’entrée…

Pour lui, ce n'était même pas une question à poser, ils passeraient le Noël ensemble comme chaque année depuis longtemps, loin de leurs parents respectifs et des ennuis reliés. C'était si évident pour le jeune homme qu'il n'avait même pas prit la peine de lui demander son avis cette année-là mais franchement, est-ce que Millie irait fêter Noël avec sa mère qui était plus que particulière, il fallait l'avouer. Il pouvait le confirmer vu que Matthew l'avait déjà vu auparavant mais ce n'était pas le sujet principal et s'il commençait à s'étendre, la conversation ne se terminerait jamais. Après tout, le Serpentard était venu que pour écrire à ses parents et non commencer une sympathique discussion, sans doute, mais aussi perdre un temps précieux alors que cette tache ne le réjouissait pas plus que cela. Déjà, écrire n'était pas sa tasse de thé alors si on ajoutait le fait qu'il doive combiner cela à ses parents et son frère qui l'avaient raillés de leurs vies depuis maintenant bien longtemps... La tournure de sa phrase sonnait étrangement très fausse, étrangement bien sur. Ce n'était pas par plaisir mais par obligation. Chaque année était pareille et même s'ils ne répondaient pas et que le jeune homme n'en voyait pas l'utilité, il s'était promit de continuer, pour se dire qu'enfin il avait une famille à qui écrire. Six ans que l'adolescent devait affronter les regards des autres élèves qui l'observaient, seul chaque matin et sans lettres bien évidement. Tant de questions trottaient autour de lui, qu'ignorer les autres étaient devenus une seconde nature pour ce beau brun. On ne lui posait pas de questions directement mais pourtant il y avait de quoi faire.

- Ok, on se voit plus tard de toute façon... Moi aussi, que ferais-je si je n'avais personne avec qui rester ici? Oh, Noël deviendrait un jour comme un autre...

Les deux jeunes gens se croisaient si souvent dans les couloirs que Matthew ne comptait plus toutes les fois où, devant une foule d'élèves, les deux s'étaient envoyés balader sans que l'un ou l'autre ne donne le coup d'envoi pour une future bataille. Il y avait tout de même des limites et se frapper en faisait partis. Jamais, au grand jamais Matt' ne l'avait touché, même quand il était en colère. Le jeune homme aurait préféré se tirer une balle entre les deux yeux que de s'en prendre à sa meilleure amie. Et cela se comprenait car quand la haine envahissait ses poumons et petit à petit tout son corps, plus rien n'allait allant d'un simple coup de poing à une bataille sanglante. Oui, il ne fallait pas l'énerver mais ce n'était arrivé que si peu qu'on n'était pas forcement au courant à Poudlard.

[ HS: Finit? ^^ ]

Toujours ensemble pratiquement, les voir l’un sans l’autre était tout simplement impossible, enfin presque quand on ne comptait pas les disputes qui étaient parfois violentes. D’ailleurs, quand elle était vraiment énervée, la jeune demoiselle donnait quelques fois des claques, pour le moins violentes. Bah ouais, en tout cas ce qui y avait gouté ne revenait que très peu souvent,[bah oui parce qu’il y a des idiots dans la vie] ou bien sinon là en plus de la claque c’était une bonne criarde. En gros en plus de la joue rouge écarlate, il était devenu sourd en quelques instants. Et la belle gardait sa douce et délicate voix pour se tourner vers une fille qui était derrière elle pour lui demander les devoirs. Bref, elle n’avait que peu à faire de ces idiots qui venaient comme s’ils étaient au marché. Et se tournait vers des conversations plus intéressantes selon son point de vue. Pour en revenir à son sujet principal, Matt ne s’était jamais pris de claques fortes heureusement pour lui déjà, mais bon quand elle était énervée, elle l’était, il l’avait certainement déjà entendu s’époumoné. Parfois, elle pouvait même s’être tellement fait crier, qu’elle n’arrivait presque plus à parler. Bonne punition, et les autres de plus rigolaient de son mal. N’importe quel sujet pouvait l’irritait, celui de sa mère plus particulièrement. Pas qu’elle ne l’aimait pas, bien au contraire, elle l’admirait, mais sa façon de se conduire pouvait parfois la gênait un peu. Plus d’une fois, elle était venue la chercher à la gare de King Cross, et plus d’une fois, elle s’était pratiquement cachée derrière Matt pour que personne ne la reconnaisse. Jessica était une femme adorable, mais juste avec des comportements beaucoup trop étrange selon Emilie.

« Ouais, bah alors à la prochaine Matt’, et puis bonne écriture ! »

Dit-elle en commençant à descendre les escaliers pour pouvoir rejoindre certainement sa salle commune, ou bien sa chère bibliothèque ! Que c’est beau une bibliothèque ne trouvait vous pas ?

{HJ Ouais ^^}

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