....... [FE]

Malgré l’orage qui gronde, le vent qui souffle et la pluie battante, Junko réussit tant bien que mal à rejoindre les portes du château. Elle a galéré pour y arriver, tout simplement à cause de son état de fatigue, de cette nouvelle blessure dans le creux de son dos. Elle est tombée plus d’une fois à genoux dans la boue. Une envie d’hurler, de pleurer est souvent monté dans sa gorge, mais elle se contenait. Trop de fierté peut-être. Ou trop épuisée physiquement et moralement. Elle n’a qu’une seule envie, se sentir en sécurité. La salle commune, est-elle la meilleure solution ? Ce n’est pas certain. Mais vu l’heure assez avancée, elle trouvera sans doute personne.

Alors elle marche. Gelée de la tête aux pieds. L’estomac qui commence à se réveiller. Mais elle ignore tout, pousser par cette volonté d’être hors de porté de ce serpentard. D’ailleurs, elle jette souvent des coups d’œil par-dessus son épaule pour voir s’il ne la suit pas. Elle a peur en ce moment. Peur pour Kyo’. Peur pour elle aussi. Encore un effort et elle sera bien au chaud. Bien loin de cette horrible personne.

Junko franchit les portes. Elle chancèle jusqu’à une colonne pour s’y adosser. Reprend son souffle. Elle tremble de partout. La pauvre ressemble à une poupée chiffonnée. Les vêtements sales, plein de boue. Les cheveux longs sont tout collants et lui cachent la moitié de sa jolie bouille. Bouille complètement marquée par cette fatigue immense et ce froid qui lui fait trembler sa lèvre inférieure. Et cette douleur dans le dos… Comment a-t-il pu la marquer comme on marque du bétail ?! Elle aura sa peau à cette ordure… Elle s’en fait la promesse.

La petite Hitoshi s’est cachée plus d’une fois pour échapper à des élèves. Jetant des regards noirs au tableau bien bavard. Tout ce cirque pour ne pas retourner à l’infirmerie… Hors de question qu’elle y remette les pieds !
Jun’ réussit à entrer dans la salle commune. La tête dans les épaules, on dirait qu’elle porte toute la misère du monde. Pauvre petit bouchon. Elle qui était si pétillante de vie, la voilà comme un mort-vivant. Ses jambes la soutiennent encore quelques mètres, jusqu’à la cheminée. Là, elle se laisse tomber à genoux. Paumes contre le sol tiède, visage baissé et dos courbé. Elle laisse la chaleur du feu lui caresser son corps fragile.
Toutes ces ecchymoses se réveillent… Ces souvenirs aussi. Ce sentant complètement nulle, faible, la jeune demoiselle craque enfin. Elle sanglote doucement. Se maudissant d’être aussi pitoyable qu’à ce moment même. Ignorant totalement si d’autres élèves sont dans la pièce.

Comment expliquer cette journée ? A-t-il véritablement une explication tout ça ! Le garçon en doute, cette mauvaise aventure lui rappelle sans cesse en boucle depuis qu’il a quitté l’infirmerie ses souvenirs, les souvenirs qu’il s’efforce d’oublier depuis un an. Le jeune homme avait pensé toute cette année être normal pour une fois, sans avoir de problème particulier mise à part son changement de comportement brutal envers la société actuelle.
A quoi bon penser, agir ou même respirez le mal est partout. Est-ce un abandon ? Kyo ne ressent comme cela depuis le retour à l’infirmerie, surtout après la « discussion » avec ce niais de préfet. Bien que extérieurement rien ne semble l’atteindre, Kyo est très faible moralement en parti à cause de son enfance. En ce moment même le gamin ne sait plus ou il en n’est et ce qu’il doit faire, c’est à ce moment là qu’il se sent idiot d’avoir refusé Suki, cette gamine à certainement le pouvoir de le comprendre mais pas totalement.
Ce manque d’optimiste le détruit peu à peu c’est dernier temps. Encore dans le dortoir des garçons Kyoschiro à dut mal à ce faire à tout ce qu’il lui arrive. Le pire aurait dut être quand il s’est retrouver dans le repère interdit en compagnie de deux élèves de Serpentard avec en plus de trois mangemort, pourtant à ce moment là, il n’a pas réellement eut peur. Cela ne tourne pas rond en ce moment, un seul nom lui vient à l’esprit : Junko. Il aimerait tellement la voir, la sentir prés de lui, admirer ses perles et savoir qu’elle va bien. Son passé et son avenir avait prévu qu’il ne devait pas tomber amoureux, mais qui peut prévoir cela… ?!

Dans une inexplicable mélancolie le garçon se lève de son lit pour se diriger vers la lumière de la salle commune laissant cette obscurité et ses camarades de chambre seuls. Impossible de dormir ce soir cependant les autres nuits aussi c’est souvent le cas, voilà une raison pour laquelle il est hystérique quand il s’énerve. Néanmoins c’est différent aujourd’hui… !

En pyjama, mal coiffé et brumeux le garçon atteignit la dernière marche laissant rejoindre la pièce commune. Un regard de vide et dérision totale empreinte celui de la pièce. C’est à ce moment là qu’il remarque l’entrée d’un élève prés de la cheminée. Mauvaise idée à était pour celui-ci de se trouver la, il va devoir supporté la rancune de préfet envers le monde entier. Tant pis il prendra pour tout, Kyo s’en fiche, son pessimiste et son égoïsme l’ont déjà mené à faire pire. Retrouvant un peu plus de couleur l’asiatique se rapproche de la personne sans l’avoir reconnu. Kyo fait seulement une remarque comme quoi ce type avait l’air dans un sale état. Brusquement le garçon ouvrir la bouche.

- Et toi… !

Il aurait put s’étrangler de sa maladresse et de sa stupidité, c’est une fille et en plus pas n’importe laquelle, c’est Junko. Au lieu de réagir correctement à la situation, le garçon la bouche demie ouverte à observer la jeune fille aussi immobile que le marbre. Un pincement au cœur ! Dans quel état elle s’est mise ? Qu’est ce que cela veut dire ? Il aurait préférer rester dans ce semi coma plutôt d’avoir cette impuissance dont il fait preuve. La laisser seule sa plus grave erreur, c’est à cause de lui tout ça !
Sans réfléchir encore une fois, il se pose à genoux à côté de Jun est la prendre dans ses bras sans rien dire ni demander. La lâcher, pas question ! Il ne veut plus la laisser maintenant, c’est de sa faute si lui arrive encore quelques chose d’autre.

Tout aurait été plus simple si Miss Hitoshi avait ignoré le serpentard. Pourquoi il a fallu qu’il entre dans sa vie pour mettre le trouble dans son esprit ? Sa confiance en elle vient de s’enfuir à grandes enjambées pour laisser place à une grande culpabilité. Depuis cet ‘accident’, elle n’a fait que de repenser. De rejouer la scène dans sa tête. Si elle avait fermé sa bouche ou si elle l’avait blessé gravement… Et si… Avec des si, on peut refaire le monde. Mais dans ce cas précis, le si ne sert pas à grand chose.
Il ne faut pas qu’elle s’étonne à présent, elle risque d’avoir de plus en plus de visions. Depuis la mort de sa mère, ces maudites ‘choses’ sont apparus subitement. Dès qu’elle se sent en danger, qu’elle vit quelque chose qui la marque, la touche, les visions reviennent plus violentes. Plus troublantes. Pas question de dormir ce soir. De toute façon, elle en est incapable.
Et Kyo’ ? Son Kyo’… Que va-t-il penser d’elle après l’épisode du baiser ‘mal-visé’ ? Que c’est une fille ‘facile’. Elle a cette drôle d’impression de faire gaffe sur gaffe…

Des sanglots. Impossible à retenir. Junko ressemble à pas grand chose. Une espèce de poupée toute souillée à l’odeur de pluie. Une petite flaque a vite prit naissance autour d’elle. Le feu de la cheminée et la chaleur de la pièce y sont pour quelque chose. Mais le corps sous ces habits trempés est complètement gelé. Elle tremble comme une feuille. Fragile. Sa bouille se redresse un peu pour regarder les flammes, elle n’a pas entendu qu’on venait derrière elle.
C’est le ‘Et toi…’ qui l’a fait sursauté et tourné la tête dans la direction de cette voix. Est-ce une hallucination ? Une vision qui lui joue des tours ? Non, impossible... c'est bien...
Kyo’ ! Comment … mais qu’est-ce qu’il fait ici ? Elle voulait lui sourire, se voulmant rassurante, comme à son habitude mais rien ne se passa. Elle le regarde juste, suivant ses mouvements sans oser bouger. Ces jolies perles noyées de larmes. Dès qu’il la prit dans ces bras, elle échappa une légère plainte. La brûlure dans le bas de son dos lui tire la peau. Mais elle s’en moque. Sans un mot, elle se blottit contre lui. Le visage contre le buste du jeune homme, ses mains froides à sa taille. Trouvant du réconfort, Jun' se lâche complètement, sanglotant comme une enfant.

Peur ? Se vante t’il pas de n’avoir jamais peur de rien, aujourd’hui, il n’aurais fait que penser à elle. A Junko ! La voir et pouvoir la toucher, le rassure, le rassure de savoir qu’elle est encore là. L’envie de la lâcher, de se détacher d’elle à du mal à lui frôler l’esprit. Peut-être est-ce un peu égoïste de ça part, mais le garçon éprouve un énorme attachement envers la petite femme, il ne veut la partager avec personne c’est certain. Seul lui à le droit de la protéger et de la réconforter. Kyo desserre un peu son emprise sur elle, il à peur de la briser comme si elle était en porcelaine, la demoiselle semble plus fragile comme jamais.
Lui faire du mal, loin de lui cette pensée. Kyo ne savait pas comment il doit agir ou dire pour qu’elle aille mieux et pour lui aussi. Junko la seule fille a qui il tient vraiment et certainement aussi sa seule amie. C’est plutôt étrange l’effet qu’elle à eut sur lui, faut croire que la demoiselle à des talents cachés.
Kyoschiro à aussi sa part de remord, c’est surtout cette impuissance qui le pèse. La Serdaigle se mit à sangloter calmement, elle à de la chance, il n’a jamais su pleurer à part dans la souffrance physique qu’il à subit durant son enfance. Le garçon la laisser verser les larmes qu’elle veut, il se sent vraiment inutile en ce moment présent, pourtant l’envie de l’aider et de la protéger est si forte en lui. Alors pourquoi reste-t-il encore et toujours un incapable ? Au moins une fois dans sa vie, il aimerait faire sourire une personne qu’il apprécie à sa juste valeur.

Le jeune homme prend discrètement sa baguette pour raviver encore plus le feu. Et la laisse tomber sur le sol, sans réfléchir au reste, il se relève en relevant la jeune femme aussi. Ces frissons lui glace l’esprit, en ce moment même, il ne voit que Junko. Il prit une couverture sur le canapé et la dépose au tour de la demoiselle en lui déposant un bisou sur le front, se forçant à sourire pour la rassuré.
Kyo fit asseoir la Serdaigle doucement, il ne veut surtout pas le brusquer. Non, il veut qu’elle se sente bien en sa présence, qu’elle se sente rassuré et aussi protéger.
Assise sur le fauteuil, Kyo prit doucement la main de Junko en s’agenouillant au sol en face d’elle. Il ne dit rien du tout, le préfet ne peut rien dire avec les mots ce n’est pas son fort, et puis les gestes en disent souvent plus !

L’orage gronde toujours sur Poudlard. Des éclairs illuminent la salle commune plongée dans le noir depuis l’arrivée de Jun’. La pluie battante frappe les vitres. On dirait presque un étrange et envoûtant concert d’élément. Le vent est également de la partie, il ne fait pas bon de mettre un pied dehors.

Ce spectacle n’atteints pas les deux jeunes serdaigles. Plus rien ne semble compter mis à part l’Autre. L’Autre que Jun’ espérait voir. L’Autre qu’elle voulait prendre dans ses bras pour le sentir. Le toucher. L’embrasser aussi. Kyo’ est entré dans sa vie comme un rayon de soleil. Il est cette lueur au bout du tunnel. Elle s’était promis pourtant de ne pas tomber amoureuse de l‘un d’entre ‘eux’. Mais il est bien trop tard pour qu’elle se résonne. L’Amour est là. Impossible de l’ignorer.

Junko a versé quelques larmes contre le buste de Kyo’. Des sanglots silencieux qui l’ont rendus peut être plus fragile. Mais elle en avait besoin. C’est très rare qu’elle craque ainsi. Et elle ne pensait pas que Kyo’ la verrait dans ce… pitoyable état. Aussi bien moralement que physiquement. Donc elle cessa doucement de pleurer. Elle ne voudrait pas l’inquiéter d’avantage. C’est juste un moment de faiblesse, rien de plus. Puis la présence du jeune homme la calme. La rassure. Elle se sent bien en sa présence. Il a ce côté protecteur qu’elle apprécie tant. Il est bien le seul qui la respecte autant.

Elle suivit Kyo’ au canapé. Tremblante encore. De froid. Quand il lui déposa le baiser sur son front, elle eut un léger frisson le long de son échine. Rien à voir avec son état. Elle eut même ressentie une chaleur en elle. Un bien être. La couverture sur ses épaules, elle se laissa s’asseoir sur le divan. Les perles brunes posées sur le visage du jeune McIan. Il est là. Face à elle. Difficile de ne pas fondre d'avantage. Junko répond enfin à son sourire par un jumeau, c’est doux.

Malgré la douleur qui lui tiraille le bas du dos, elle continue de lui sourire doucement. Un sourire qui en dit long. Pourquoi parler ? Les gestes valent bien mieux que des mots. Et Junko ne souhaite pas rompre le silence. Elle veut juste profiter de leur tête à tête. Elle veut le rassurer. Lui dire que ça va mieux. Sa main libre se libère de sous la couverture pour venir lui dégager des mèches collantes de ses joues. Libérant ainsi son visage. Mais elle ne s’arrête pas là. Cette même petite main tiède vient se poser doucement sur la joue du jeune homme. Caressant du bout de son pouce la peau de cette pommette pour remonter lentement vers la tempe de Kyo’. Elle se rapproche même de lui. Sans aucune permission. Penchant légèrement son buste en avant. C’est à ce moment même qu’elle a envie de lui déballer ce qu’elle a sur le cœur mais… les mots restent coincés dans sa gorge. Alors elle sourit simplement. Douce petite Jun’. Elle retire avec douceur sa main pour la remettre sous la couverture. La seconde reste dans la masculine. Un contact qu’elle ne veut pas briser. D’ailleurs, ses doigts viennent lentement s’entremêler aux siens. La tête brune se baisse légèrement. Elle n’ose plus le regarder, de peur de se trahir…

-Kyo’…

Souffle la petite voix douce et voilée de l’asiatique, impossible d’en dire d’avantage. Pourtant, elle aimerait savoir ce qui turlupine le jeune homme. Elle a bien vu dans son regard que quelque chose n’allait pas. Outre que son inquiétude pour elle, Junko a bien vu autre chose. Mais est-ce le bon moment pour en discuter ? C’est moins certain. Mais n’est-elle pas son amie avant toute chose ? C’est son devoir de l’aider à son tour. De le protéger et de le réconforter. Mais comme disait sa mère, il y a un temps pour toute chose. Alors elle se pince doucement les lèvres l’une contre l’autre tout en fixant le bout des pieds de Kyo’. Ils en parleront, c’est certain. Ils ont tellement de chose à se dire. Elle a tellement de chose à lui dire. Des confessions qu'elle a beaucoup de mal à garder pour elle…

Que c’est il passé ? Entre le moment dans l’infirmerie et le retour à la salle commune. Junko avait était affaiblit mais pas à ce point là, quand il la quitter. Un événement est survenu, c’est certain ! Ce qu’il en n’est ? Kyoschiro n’en sait rien, il se pose la question, mais le garçon ne dit rien. Pour le moment le courage de parler là abandonner… Bien sur, pas au point de redevenir muet comme avant, il a dépassé ça ou du moins c’est ce qu’il pense. Ses pensées, toutes, sans aucunes exception son maintenant concentré sur la jeune Serdaigle. Comment pourrait-il être prêt d’elle et la protéger ? S’il s’égard à d’autres souvenirs ou pensées.
Le regard de la demoiselle à perdu de son amplitude, ses pommettes sont bien pâle en ce moment même, pourquoi ce jour maudit à prit naissance ? Seulement sans lui, il n’aurait pas vraiment prit conscience de la loyauté de la jeune fille et de ses sentiments envers elle. Le bonheur, c’est pour ceux qu’on la vie facile, pas les gens comme lui, tout ce qu’il peut faire c’est détestez ce monde et rejeter les autres. Pourtant, pas elle, pas Junko, ce n’est la lumière dans les ténèbres. Cette lumière ne doit jamais s’éteindre, ni perdre un seul de ses rayons, sinon il perd tout. Même si cette source de lumière est moins brillante quelque part un rayon plus fort s’est formé, bien plus puissant que tout les autres.
Quand la petite femme part au contact de sa joue, le garçon ressentit nettement ce nouveau rayon, les battements de son cœur rebondir de plus en plus, c’était contre sa volonté, il ni peut rien. Tellement soudain, tellement directe, la voir se rapproché comme ça, donnerait pratiquement des ailes au jeune homme. Comme ne pas céder à la tentation, même dans la tristesse, elle est si belle, si douce, tellement elle ! Son refus de céder, certainement que ce n’est pas le moment, pourtant… Pourtant il ne pense pas avoir d’autre occasion plus forte de lui prouver qu’il l’aime. Kyo/Junko, Junko/Kyo, pratiquement un coup de foudre, ils ne se connaissent si peut, et pourtant déjà si proche.
Elle lui sourit avec une tel douceur, que le monde n’a plus d’importance, d’ailleurs il à oublier qu’il est dans la salle commune, et à Poudlard aussi. Ce lieu est le sien, celui de Junko, même tous les dieux et déesses ne le connaissent pas.
La petite Asiatique baisse les yeux, pour une raison incertaine que Kyo ressent lui-même certainement. La main qu’il tien en contact avec elle, le rassure, et le réchauffe, son pouvoir de tentation n’a jamais était aussi grand et puissant. D’un geste doux, Kyoschiro porte à son tour sa main libre sur la joue droite de la jeune fille au même moment qu’elle prononce son prénom. Son geste reste calme et plein de douceur, levant la tête de Jun’ petit à petit, la fixant dans les yeux, comme si l’immortalité ce trouvait à cet endroit. Kyoschiro à perdu tout ses sens sauf un… Avec son pouce il supprime une petite larme perdu coulant sur la joue de Junko, se rapprochant vers elle, le garçon pose ses lèvres sur celle de la demoiselle. Sans aucune gène, ni regret ! Il est amoureux d’elle, mais il n’a jamais su lui dire… Quand à elle, il n’a pas connaissance de ce qu’il se passe dans son esprit, Kyo sait qu’elle l’aime, mais est ce le même amour que lui, au même point. Cette inquiétude que lui portait Junko, il y a encore quelques secondes, et inutile, il va bien tant qu’elle se trouve prés de lui.
Kyoschiro stoppe son baiser en douceur, et recule à peine de quelques millimètres en rouvrant les yeux directement dans ceux de la petite femme. Quel regard lui portera t elle maintenant ?... Est-ce que le rayon de lumière brillera encore plus ou au contraire il s’éclipsera petit à petit…
Son regard voulait dire beaucoup de chose, le plus important à retenir c’est qu’il fera tout ce qu’il est en son pouvoir pour la protéger et la faire sourire !
Le temps, l’heure, le lieu, rien ne compte plus !

Sa mère avait raison. Chaque personne a son Autre. Son petit bout de soi taillé dans la même pierre. Junko écoutait ses histoire en souriant. Innocente. Elle se plaisait à y croire. Comme toutes les petites filles. Mais quand cette même petite fille grandit, les croyances changent et les contes de fée ne font plus le même effet. Pourtant, la petite Hitoshi était pleine d’espoir. Rien quand regardant le bonheur qu’affichait ses parents, elle était certaine que le semblable frapperait à sa porte. Tout est beau et rose… (Jusqu’au jour où la tâche noire vient anéantir le tableau.) Junko questionnait beaucoup sa mère sur les sentiments. Bon ou mauvais. Car elle la savait de bons conseils. Alors quand elle commença à lui poser des questions sur l’Autre, elle y répondait la même chose ‘Dès que tu le verras, tu comprendras que c’est lui’. Et elle avait raison. Dès que Jun’ vu Kyo’ pour la première fois, elle a tout de suite su. Au plus profond d’elle. Alors pourquoi l’avoir ignoré tout ce temps ? Pourquoi s’être voiler la face ? Car Junko avait peur, tout simplement. Peur des amours impossibles. De l’amour impossible. Son père lui a fait promettre de ne pas tomber amoureuse de l’un d’entre ‘eux’. Mais c’est trop tard ! Beaucoup trop tard. Junko est éprise du jeune homme depuis un petit moment. Etrange n’est-ce pas ?! Son petit bout de lumière. Son sourire. Sa voix. Sa prestance. Son rire. Kyo’. Elle ne voit pas la vie autrement qu’avec lui. Certain diront que c’est trop jeune. Certain diront que c’est une amourette de passage. Certain diront que c’est du grand n’importe quoi et n’y croiront pas. Mais non. Ils se trompent totalement. Un coup de foudre ? Oui. Mais c’est bien plus que ça. Kyo’ sans Junko ? C’est totalement impossible. L’un ne va pas sans l’autre, et Jun’ l’a bien compris. L’accident avec l’idiot de serpentard n’a pas eu que du négatif. Ca a permis à la demoiselle de lever le voile sur ses sentiments. Elle l’aime, tout simplement.

La salle commune a prit un second visage. Tout est plongé dans le noir. Pour seule lueur, le feu de bois qui brûle en silence pour ne pas rompre le charme. Jun’ est complètement hypnotisée par le jeune homme. Elle ne voit que lui. Ses pensées sont tournées vers lui. Elle a même oublié qu’elle a froid. Qu’elle a mal. Elle ressent cette drôle de chaleur qui lui parcourt son être. Le battement de son cœur qui résonne contre ses tempes. Elle est sur son nuage quand il posa sa main sur sa joue. Alors quand Kyo’ l’embrassa avec douceur, Junko perdit tout ses sens. Complètement déstabilisée. Elle sentit son sang bouillir dans ses veines. Une sensation de vertige.
Quelle tristesse quand il cessa le baiser, le p’tit bout de femme échappa une moue bien éphémère, car elle est de suite remplacée par un doux sourire. Presque timide. Les prunelles ancrées dans celles du jeune homme, elle le couvre d’un regard amoureux, envoûtant. Difficile de ne pas voir qu’elle est complètement éprise de lui.
D’ailleurs, la petite Hitochi –qui n’a pas froid aux yeux-, ressort sa main libre de sous sa couverture. Sans gêne et retenu, elle la glisse doucement sur la nuque de Kyo’. Hésitante ? Non. Il vient de lui prouver que c’est réciproque. C’est donc sans peur qu’elle ferme lentement ses paupières pour poser ses lèvres contre les siennes, offrant un baiser doux, voluptueux et délicat.
N’a-t-il pas plus belle réponse que celle-ci ?! …

Contrairement à sa jeune compagne, le garçon n’a jamais vraiment connu ces contes de fée que l’ont raconté aux jeunes. Un peu d’amour ? C’est quoi exactement, c’est vrai comme peut il donner à Junko qu’il ne connaît même pas dont il ne soupçonner même pas l’existence au plus profond de son être. Un mirage, ou peut-être un rêve ? Pourtant non, les choses ont changé de sens, elles sont différentes, le négatif se remplace par le positif… Mais il lui faudra encore beaucoup de temps pour arriver à ce point là, pour le moment, sa principale occupation ce sont ces grandes perles brunes qui le fixe sans cesse.
Le pouvoir qu’exerce cette fille sur lui est assez effrayant, c’est réellement l’inconnu pour lui, quel est la meilleure personne qu’elle pour ça ! Personne, ..C’est une chose dont il est convaincu en ce moment même. Kyoschiro continu de fixer le regard de la jeune demoiselle, c’est réellement indescriptible comme sentiment, il n’a dieu que pour elle. Pour la première fois de vie, il n’a pas l’impression d’être un déchet qu’on n’a laissé de côté. Comment rendre à Junko ce qu’elle lui offre ? Elle parait si vivante comparé à lui… Les hasards de la vie fait que tout le monde est différent et pourtant, la différence n’est pas un défaut, il suffit de l’acceptez même si lui à du mal encore à s’adapter.
Ce regard aurait put durer très longtemps, l’envie d’être auprès d’elle n’a jamais était aussi forte, le cœur battant. La jeune fille pose ses doigts encore un peu froid sur la nuque, le garçon frisonne. Junko lui offre un baiser en guise de réponse, quel meilleure réponse aurait put elle lui offrir. Kyo ne peut qu’apprécier ce moment, laissant tous ces malheurs qui ont brisé son innocence s’abandonnant entièrement à elle.
Le jeune homme imite sa jeune amie enfermant les paupières à nouveau. Son sang ne circule plus, il a perdu tout ces sens, rien n’a plus d’importance… Le garçon est pourtant conscient de sa grande naïveté seulement en elle, il à une confiance, il ne sait pas d’où elle vient, comment pourrait elle lui faire de mal et lui de même ?
Ce moment est pratiquement parfait… Ce sont les circonstances qui gâchent tout, Junko avait l’air d’être mal au point en arrivant ici ! De tout son être, Kyo espère que le Serpentard de ce matin n’y est pour rien du tout. A la fin de l’interminable et doux baisser, le garçon pointe du regard la demoiselle, d’un regard inquiet…

- Jun’, que t’est il arriver ?

Le garçon caresse avec le doigt la main de la jeune fille d’un geste nerveux. Aimer est une grande question chez lui et aussi un réel problème. Il n’est pas vraiment destinez à donner de l’amour à quoique ce soit, seulement obéir à l’honneur familiale ou du moins ce qu’il en reste. C’est avec ce petit air de chien battu que Kyo réussit à imiter un sourire pour rassurer la Serdaigle.

Les sentiments. Chose difficile à comprendre. Et pourtant, il est si simple de se laisser submerger par le bonheur, l’amour ou même la haine. Kyo’ n’échappe à la règle. Il y a des choses qui s’apprennent d’autre qu’on sait déjà sans vraiment le savoir. Le tout est d’ouvrir son cœur. Son âme. Peut être qu’il a besoin d’une aide pour s’aventurer sur ce chemin délicat qu’est l’amour. Junko lui tiendra la main, quoiqu’il arrive. Elle connaît bien plus de chose qu’elle ne laisse paraître. Elle, si douce et fragile. Si imprévisible. Mais pour le moment, ils sont encore loin de tout ce long voyage. Ils commencent simplement à se connaître. A se découvrir.
Junko est complètement envoûtée. Comment pourrait-elle lui faire du mal ?! Et inversement. C’est totalement impossible. Elle préférerait souffrir de mille mort que de le blesser par des gestes ou des mots. Son Kyo’, son espoir. Chacun à besoin de l’Autre pour pouvoir continuer. Kyo’ a son passé. Lourd soit-il. Junko a le sien aussi. Les ombres se sont également penchés dessus. Et ensuite ? Ils sont bien trop jeune pour porter leur fardeau seul. Alors un peu de lumière dans leur vie, ne peut qu’adoucir l’avenir. Et Junko ne le conçoit pas sans le jeune homme.
La présence de Kyo’ à ses cotés lui donne des ailes. Elle a l’impression qu’à travers ses yeux, elle est belle. Que son secret ne la ronge plus de l’intérieur. Elle se sent légère.
Le baiser qu’ils échangent renforcent encore plus ses sentiments. Comme elle aimerait que le temps s’arrête. Qu’il ne quitte pas ses lèvres. Etre définitivement soudé. C’est étrange comme sensation. Elle s’y abandonne encore quelques instant avant qu’il ne rompt le charme. Après de longues minutes toutes douces. Junko est encore sur son nuage, bien loin de Poudlard et des ‘autres’. Elle ne peut s’empêcher d’esquiver un léger sourire béat avant de revenir à la réalité. La voix de Kyo’ l’a ramena dans la salle commune. Ouvrant ses paupières pour ancrer ses étranges prunelles dans celles du jeune homme. Pourquoi étrange ? Tout simplement à cause du sortilège qu’elle se lance tous les matins à ses perles, il vient de disparaître. Sans le vouloir, Junko dévoile l’un de ses secrets. Notre demoiselle possède deux couleurs de pupilles. La droite est chocolat et la seconde est verte. Sa peu sembler étrange mais quand on la regarde bien, la différence l’a rend encore plus charmante.
Un moment presque parfait hein… Effectivement. Junko ne s’attendait pas à cette question. Le regard inquiet de son compagnon lui ramena des souvenirs en mémoire. Le visage du serpentard revient alors, brouillant son état amoureux pour laisser place à ce sentiment de haine. Jun’ tenta de lui répondre par un sourire aussi peu convainquant que celui de Kyo’. Ils ne sont pas vraiment doués pour faire semblant. Lui mentir ? Hors de question. Mais elle ne veut pas qu’il s’inquiète une fois de plus à cause d’elle. De sa stupidité ! En même temps, elle ne pensait pas tomber sur Doze.
Notre petite Hitoshi gonfla ses joues. Sa bouille de clown. Un silence aussi avant de lâcher un profond soupir. Elle baissa son regard sur la main masculine, frissonnant à ces caresses. Pourvut qu’il n’arrête pas ! Ce contact l’adoucit. L’apaise. C’est donc de sa voix voilée qu’elle répond en murmurant…

-J’ai… J’ai fais une mauvaise rencontre Kyo’.

Courage Jun’ ! Courage ! Elle continue de fixer les mains sans oser lever les prunelles sur lui. Que va-t-il dire ? Il va sûrement se mettre en colère… Mais elle lui doit la vérité non ? Elle souffre de devoir lui cacher des choses… Elle commence à saturer. C’est donc d’une voix presque tremblante qu’elle va tout raconter.

-Je suis tombée sur le serpentard de ce matin. Il… Il m’a brûlé le bas du dos avec sa baguette et… et il a menacé de te tuer. Kyo’… Il est complètement malade. J’ai réussi à m’enfuir. Mais je suis certaine qu’il va nous retrouver pour se venger. Je suis tellement désolée pour toute cette histoire. C’est de ma faute. Il a raison. Tout est de ma faute.

Elle culpabilise encore plus. Maudit serpentard. Il a gâché toute la journée ! Même ce doux moment, il vient de le briser. Mais Junko ne veut plus parler de lui. De ce monstre. Elle relève sa bouille marquée par les larmes pour regarder la seule personne qui peut l’apaiser. D’ailleurs, elle trouve assez de force pour lui sourire à nouveau. Oh, pas un sourire crispé ou qui sonne faux, mais bien un doux sourire comme elle sait si bien lui faire. Malgré la douleur qui lui pique la peau, Juno reste angélique et pleine de joie. Elle souhaite secrètement que Kyo’ ne lui propose pas l’infirmerie. D’ailleurs, elle change rapidement de sujet, serrant doucement sa main dans la sienne.

-Et toi, qu’est-ce qui ne va pas ?

Brisé ce moment, Kyo se maudit lui-même. Seulement il ne peut pas laisser son inquiétude pour le ronger. C’en n’est devenu brutal et assommant. Peut-être bien que la demoiselle lui en voudrait intérieurement qui sait !
D’ailleurs en ce moment même le garçon se questionne sur certaine chose dont il n’avait pas songé avant. Junko est une fille bien trop gentille et beaucoup d’autres qualités qu’il n’aura jamais. Le mal qui ronge le Serdaigle est vraiment puissant, il pourrait la rendre malheureuse sans s’en rendre compte. Cette vision serait impardonnable. Le jeune homme ne sent pas vraiment digne d’elle et pourtant il ne veut pas changer cette instant. Pourquoi n’était il pas rester l’élève arrogant et vaniteux qu’il était ?..
Le regard de la jeune femme éclipse doucement ses pensées noires et le transforme en ce divin rayon de soleil. Les perles aussi magnifiques qu’elle soit de la demoiselle ne sont plus semblables. L’un brune et l’autre d’un vert pétillant, le préfet observe tout d’abord Jun’ avec un air de surprise, ensuite il laisse parait un sentiment de fascination. Aujourd’hui même, il n’aura jamais était aussi proche de la jeune fille. Un rapprochement très fort d’ailleurs, Kyo sait à quel point les sentiments sont fragile, c’est comme marcher sur un fil de verre un seul faux pas pourrait le briser…
Au fond au moment de sa question, il a rompu quelque chose sans s’en rendre bien compte. Déçu par lui-même, le garçon écoute la réponse que lui offre Junko.

Kyoschiro sentit son cœur exploser à vive allure, « une mauvaise rencontre » ? Evidement il pense direct à ce Serpentard, pourvu qu’il se trompe, s’il a fait quelque chose à Junko, il devra l’éliminé. Le vert et argent à créer assez de problème comme ça, pour que Kyo soit une bonne raison de lui en vouloir.
Le Serdaigle ne dit rien, il reste silencieux en fixant les prunelles de Jun’ comme s’il était perdu dans ce labyrinthe sans fin. La jeune femme continua son récit sans qu’il ne l’interrompe. C’était bien lui, Kyoschiro aurait donné n’importe quoi pour ce trompé.
Ce gamin veut le tuer, sans vraiment trop drôle, qu’il vienne ont verra bien lequel des deux et le plus fort et le plus futé. Kyo à déjà une mort sur la conscience, il n’en éprouve pas la moindre culpabilité. Les menaces d’un serpent vicieux ne lui font rien !
Junko se sent coupable, c’était prévisible mais tellement faux. Elle n’a rien à se reprocher, le courage dont elle a fait preuve est unique. Sans elle, Kyo ne serait peut-être plus là ! Il ne reconnaît à ce moment là, il avait était faible.
Le Serdaigle hait les faibles, les gens comme lui-même, seulement la prochaine rencontre entre lui et ce gamin se passera autrement.

La main de Junko se serre contre la sienne, le garçon revint rapidement à la réalité directement dans les perles de la jeune miss. Kyoschiro lui baisse la main et affiche un sourire doux à Junko après qu’elle eut est poser cette question.

- Ne t’inquiète pas, si ce gamin me cherche je lui ferais sa fête !... Je doute de sa parole..

Kyo s’arrête de parler pendant quelques secondes puis reprit le cours de sa phrase en observant la demoiselle.

- Est-ce que sa va ton dos, peut-être que je pourrais faire quelque chose…

Le garçon ne se prétend pas professionnel, cependant il a certaine connaissance à médecine magique. Certes il en n’a jamais parlé à personne auparavant, il a eut l’ambition de devenir médicomage comme sa mère, mais en ce moment il ne sait pas vraiment ce qu’il veut…

La rendre malheureuse ?! Jamais de la vie. Quoique si. Elle le serait si Kyo’ refusait un jour l’amour qu’elle lui porte. Elle en souffrirait horriblement. Junko est bien trop attachée à lui pour supporter que leur lien se brise à jamais. C’est comme un et un font deux. Jun’ et Kyo’… deux noms qui semblent fait l’un pour l’autre…
Alors qu’il arrête de penser à toutes ces choses négatives qui lui encombrent trop l’esprit et le font douter pour pouvoir avancer. Jun’ est sa lumière, qu’il se laisse guider. La jeune femme sera toujours là pour l’épauler, quoiqu’il arrive. Elle a déjà partagé un petit bout de son passé sans qu’il en doute. D’ailleurs, elle compte bien lui en parler lorsque le moment sera venu. Mais est-ce qu’il existe ce fameux moment ? Pas pour l’instant. Junko n’a pas vraiment envie de mettre sur le tapis alors qu’ils… du moins elle souffre de l’épisode avec le serpentard.
Junko n’a pas oublié son sentiment de culpabilité. Elle ne peu s’empêcher parfois de loucher vers l’épaule bléssée du jeune homme. Est-ce qu’il a encore mal ? Peut être que c’est à cause de cette douleur qu’il avait l’air triste et agacé tout à l’heure, en pénétrant dans la salle commune. Elle sait bien que quelque chose tourmente son Kyo’. Et peut être que ça a un rapport avec ce qu’elle a vu…

L’orage a cessé son vacarme dehors. Seule la pluie persiste. Frappant les vitres sans douceur. A croire que des petits cailloux se sont mêlés aux gouttes d’eau. La Lune est cachée. Seul le feu de bois éclaire d’une faible lueur la pièce.
Junko écoutait Kyo’. Encore un peu tremblante. Les souvenirs se confondent dans sa mémoire. Un truc de fou. Un truc qui lui donne parfois des vertiges. Mais la main masculine dans la sienne et e baiser sur celle-ci la garde dans la réalité. Elle n’a pas envie de se ‘déconnecter’ une fois de plus en sa présence. Alors elle se focalise sur la bouche de son compagnon. Oubliant le serpentard et l’infirmerie qui lui font horreur.
Kyo’ semblait assez remonté contre le fou. Quoi de plus normal. Mais Junko ne dira rien en retour. Elle nourrit la même haine. En silence, comme toujours. Dès qu’il lui proposa son aide pour soigner son dos, Jun’ esquiva un doux sourire. Elle a une confiance aveugle en lui. Elle hocha doucement sa petite tête brune de haut en bas. Murmurant alors…

-D’accord. Tu me diras si c’est moche ou pas.

Junko a peur de garder une cicatrice. Surtout dans le bas de son dos ! Elle trouve cela charmant une belle chute de reins. Alors si les siens sont abîmés….
A contre-cœur, elle retira sa main tiède de la masculine. Et avant de se retourner, la petite Hitoshi vola un baiser à Kyo’. Un doux sourire accompagné d’un regard éloquent puis elle se détourna de lui. Offrant une vue de dos.
Debout, les mains jointes devant son ventre, Junko avait prit soin de relever ses longs cheveux en drôle de chignon, dégageant ainsi sa robe de sorcier et son dos.
Il peut alors voir un trou dans le bas de celui-ci, le tissu et la peau brûlée de plusieurs centimètres. Avec un peu d’imagination, la forme rougeâtre et noire ressemble à un
croissant. C’est vilain et pas beau comme plaie. Mais heureusement, ce n’est pas profond. Junko se pince doucement les lèvres l’une contre l’autre avant de jeter un regard interrogateur à Kyo’…

-C’est comment ?

S’inquiète la Belle brune, peu envieuse de faire un voyage à l’infirmerie. Kyo’ doit en connaître des choses avec une mère qu’elle savait médicomage…

Malgré sa colère et sa haine envers un certain Serpentard, Kyo’ s’efforce de rester calme, chose plutôt difficile pour un caractère comme le sien. Certes le Serdaigle ne pense qu’à venger cette mésaventure, venger Jun’, se venger pour lui-même, seulement à preuve d’expérience le garçon sait que la vengeance n’est pas une bonne chose, il en n’a souffert autrefois et ça continue…
Cependant il ne pourra jamais se contre dire lui-même, il ne sait que répondre par haine et violence quand on s’en prend à lui ou quelqu’un qu’il aime dans le cas présent la jeune Junko.
La météo semble s’arrête mit en accord avec cette horrible journée pourtant elle semble s’adoucir peu à peu… Comment aurait dut il réagir en face du Serpentard ? Ou à l’infirmerie ? Ou encore avec Junko ? Qu’aurait fait son père ? Pas comme lui, c’est chose certaine, Kyo n’est pas lâche, il ne laissera pas les choses comme elles sont dés qu’il aura l’occasion le vert et argent verra une dernière fois la lumière du soleil.

Tellement de pensées macabres et pourtant le Serdaigle est âgé de seulement quinze années. Ce n’est pas le moment pour lui de défaillir, il a tenu durant ces six ans sans aucune vague. Il pourra bien continuer, surtout que cette fois il à une lueur d’espoir, un rayon de soleil… Celui-ci détache sa main de lui, même dans le malheur Junko est toujours aussi belle, féminine et réconfortante à ses yeux. Elle lui offre à nouveau un baiser puis un de ses magnifiques sourires d’ange. La demoiselle lui tourne le dos dans un bref instant, son sourire prit le noir soudainement…
Les paroles de Jun’ rebondir sur le garçon sans avoir de retour !
Il observe la demoiselle avec un élan d’admiration bien que ce ne soit pas le moment de rêvasser, Junko souffre, il faut qu’il fasse quelque chose pour elle. La blessure de la jeune fille n’est pas vraiment de toute beauté certes, maudit Serpentard.
Est-ce qu’il pourra faire quelque chose peut-être bien ! Le préfet soulève doucement le tee short de Junko pour voir d’un peu plus prés sa plaie, une brulure plutôt bien ancrés cela ne va pas être évident. Kyoschiro pose légèrement son dos prés du bord de la blessure, il sentit d’ailleurs un léger frissonnement de la par de la jeune fille.

Dans le bas du dos, un horrible flash envahit les pensées du garçon, l’endroit même ou ce vieux grand père l’a maudit, sceau des McIan pour montrer les sangs impurs comme lui. Un léger dégout parcoure les lèvres de Kyo’. Un des souvenir le plus affreux de son enfance, d’ailleurs il en porte toujours la marque. Savoir que Jun’ c’est blesser là exactement, le perturbe, cependant il doit s’agir d’une simple coïncidence.
Dans un élan d’effort silencieux, le préfet revint à la réalité pour rien ne laisser paraître. Il aurait était préférable d’amener une nouvelle fois Jun’ à l’infirmerie sans attendre… Mais Kyo’ connaît maintenant l’horreur que porte la demoiselle pour cet endroit !
Malheureusement Kyoschiro n’est très avancer dans la médecine magique il ne connaît pas de sortilèges qui pourrait la guérir instantanément. Junko devra donc aller à l’infirmerie un jour ou l’autre et même maintenant… Seulement ceci aurait était la bonne solution, mais Kyo en n’a une autre pour la demoiselle. Peut-être moins agréable qu’une formule !
Le garçon lâche le tee short de Jun’ et la regarde avec un sourire timide. Il prit sa baguette en observant la jeune fille.

- Pas terrible ! Mais ne t’inquiète pas, je vais t’arranger cela !

Junko peut avoir confiance en lui, ce n’est pas la première fois qu’il utilise ce genre de moyen pour soigner. Kyoschiro tapote un peu sa baguette, seulement voilà, il ne traine pas toujours avec lui cette fameuse potion, espérerons que le sortilège marche, cela serait une perte de temps que d’aller au dortoir.

- Accio Potion ! Mais cela ne sera pas très agréable, si tu préfère aller à l’infirmerie, je comprendrais !

Fit le jeune homme à l’adresse de la jeune femme, il préfère la prévenir son remède n’est pas d’un gout exquis. Cependant cela à l’avantage de guérir rapidement les effets sont aléatoire selon les blessures, parfois en trois minutes, d’autres instantanément mais certains peuvent mettre jusqu’à plusieurs heures. Seulement cette potion n’est faite que les blessures primaires, le breuvage ne pourra jamais soigner un membre cassé ou autres. Une fiole descendit tranquillement jusqu’à la main du Serdaigle qui la saisit aisément, le liquide violet tourner de lui-même dans la fiole. Kyoschiro saisit un verre est le remplit a peine du quart, pour la blessure de Jun’ il y en n’a pas besoin d’énormément de liquide.
Kyoschiro commence à tendre le verre à Junko attendant de voir si elle choisit ça plutôt que l’infirmerie.

La vengeance… Qui ne connaît pas ce mot … Ce sentiment … Il ronge comme un poison. A petit feu. Il est difficile de ne pas céder à la tentation de faire le mal pour ne plus la sentir. Chacun à ses raisons de la suivre. Comme Kyo’. Comme Junko. La demoiselle la connaît bien. C’est presque une amie. Elle est récente pour la Miss Hitoshi. Avant, Jun’ ne connaissait que le bonheur. Entendait que des rires. A présent, tout à changer depuis qu’elle est entrée dans sa vie par les portes d’un parking sous-terrain. Jun’ s’est fait alors une promesse… Aller à Poudlard pour tout apprendre de la magie. Devenir un Auror. Un puissant Auror. Afin de mettre la main sur les personnes qui ont tué sauvagement sa mère. L’esprit de vengeance s’était un brin calmé. Mais depuis l’épisode du serpentard, elle est revenue, pointant le bout de son nez mesquin aux portes de deux adolescents tourmentés par un passé douloureux.
Tout ça pour dire que Kyo’ ne doit pas lui céder. Il ne mérite pas de se rabaisser au niveau du vert et argent. La vie continue. Autant ignorer l’abruti et son mal de vivre. C’est ce que pensait Junko devant le feu de cheminée. Elle a beau se sentir coupable, d’une certaine manière, elle ne veut plus le haïr. C’est dans un sens, lui donner de l’importance. Hors, ce Doze ne mérite pas qu’elle n’intéresse à lui.
Elle veut fuir toutes ces pensées néfastes. Puis elle a sa lumière à présent. Ce ‘petit’ homme complètement adorable dont elle est éperdument amoureuse. Ce jeune serdaigle qui la pousse à aller de l’avant sans se retourner. Ce même garçon qui l’a fit grimacer légèrement dès qu’il posa un doigt proche de sa blessure. Il a le don pour la ramener à la réalité ! Elle échappa un ‘Aïeuh’ mais rien de plus. Imaginant le bas de son dos horriblement tout plissé et flétri par la brûlure. Zut ! Il va la trouver comment à présent ? Complètement moche et mutilée ? Elle ne peut s’empêcher d’avoir une drôle de ‘vision’, voyant Kyo’ prendre ses jambes à son cou dès qu’elle se montrera… Hey oh ! Junko ! Non mais dis donc, elle a de ses pensées parfois ! Elle en rougis cette nounouille et ne peut que sourire intérieurement. Pas longtemps malheureusement car Kyo’ prit la parole pour lui dire que ce n’était pas terrible à voir. Super. Une grimace lui tordit sa jolie bouche alors que ses joues se gonflèrent en même temps. Une fois le tee-shirt lâché, elle se tourna vers lui et vit son sourire. Elle se sentit envahir par une douce chaleur et lui répondit à son tour par un jumeau très doux. Bien sûr qu’elle a confiance en lui ! Elle sait qu’il peut la soigner. Elle en a jamais douté. Alors quand il lui parla d’infirmerie, elle prit sa moue boudeuse avant de murmurer…

-Je m’en contre-fiche que cela ne soit pas bon… Kyo’… Je ne veux pas retourner à l’infirmerie.

Le ton est doux mais catégorique. Puis elle vit la potion arriver doucement dans la main du jeune homme. Le liquide a une jolie couleur. Le goût est peut être affreux mais l’apparence lui donne confiance. Donc c’est sans hésitation qu’elle prit volontiers le verre proposé. Toujours d’un geste gracieux. Un petit coup d’œil à Kyo’ puis sans se poser d’autres questions, elle avala le contenu d’une traite.
Bouaf ! Elle manqua de s’étouffer tellement le goût était …spécial. Elle en tira la langue –qui avait prit la couleur violette- tout en lui tendant le verre vide à présent. Elle sentit une chaleur dans sa gorge puis des picotements dans le bas de son dos. Prise de bouffée de chaleur, elle s’assoit brusquement sur le canapé tout en posant quelques doigts sur son menton… Sa seconde main cherchant à tâtons celle de Kyo’.
Pour d'une remède ! C'est du remède... Elle a presque l'impression que de la vapeur lui sort par les oreilles ! Mais elle ne se plains pas. Jun' garde tout en elle. Et si cette potion peut l'aider à moins souffrir, elle serait prête à en ravaler un autre verre.

-C'est... Ahem. Ca a du goût...

Sourit la petite miss qui est à présent un peu pâle. Sans doute un effet secondaire ou quelque chose comme ça.

Le garçon n’avait pas cillé un cil au moment où il toucher le bord de la plaie. C’était plutôt intéressent comme blessure, mais avec le remède Junko n’en gardera aucune marque seulement un mauvais souvenir. Pour avoir tant de fois utilise cette potion, Kyo connaît parfaitement ces effets, bien que lui est souvent tourner de l’œil, vu qu’il l’utiliser pour des blessures plus grave que ça. Si Junko avait vu le jeune homme dans ses moments les plus malheureux elle ne penserait pas qu’il fuirait pour aussi maigre plaie. Le sourire de la demoiselle, c’est comme un jour d’été, cela ne s’oublie pas. Cette confiance est forte, en si peut de temps, Jun’ et Kyo, est ce vraiment un hasard qu’ils se sont rencontrer ?! Un jour ou l’autre cela aurait était le cas ! Vaut mieux maintenant, que plus tard…
Parler de l’infirmerie eut l’effet qu’il attendait. C’était certain et prévisible qu’elle refuserait d’aller là-bas. On peut dire que la miss Hitoshi a beaucoup de chance que Kyoschiro possède des connaissances médicales. Car sans cela, elle n’aurait pas put éviter éternellement le lieu qu’elle déteste. Avec la réponse positive de Junko, le Serdaigle hoche la tête jusqu’à ce qu’elle s’empare du verre sans hésitation. Le préfet adore quand elle fait sa petite moue, elle est trop mignonne. Il devrait penser à la titiller un peu des fois, mais bon revenons aux choses sérieuse. La confiance qu’elle lui porte est comme même impressionnante, une chose d’ailleurs qu’il n’a jamais vraiment connu. Qui a déjà eut confiance en lui à part Jun’ jusqu’à maintenant ? Personne, ou du moins c’est trop loin pour qu’il s’en souvienne. Il observe la jeune fille sans rien dire, le garçon semble attendre qu’il se passe quelques choses, d’ailleurs il avait un air plutôt surprit et ensuite dégouté. Le préfet finit comme même par sourire gentiment à Junko. Reprend un autre verre parait une mauvaise idée, il faudra qu’il la prévienne, ce remède n’est pas inoffensif, en abusé pourrait conduire à de grave conséquence. Peut-être que c’était un peu idiot de sa part de le proposer à la jeune femme ! Non, normalement, non, la blessure de Junko n’était que primaire.

- Oh ! Je crois que…

Kyo finit par rejoindre la jeune miss sans trop d’hésitation pour s’assoir à côté d’elle. Le garçon la fixe volontairement, sa pâleur n’est pas vraiment alarmante pour le moment. Cette potion, Kyo la connaît de sa mère, elle a des effets différents selon les personnes mais le résultat est toujours le même : guérison rapide. Junko retrouvera son état et forme habituel dans quelques minutes ou heures cela dépend de sa forme physique, c’est très aléatoire. Comme Kyoschiro par exemple, lui est très sensible à cette potion, c’est pour cela qu’il ne l’utilise pour lui que dans les cas vraiment critique.
Kyo remit une mèche rebelle de la jeune fille qui lui cacher le visage derrière son oreille. Le garçon lui baise la joue.

- Je crois que tu es plus robuste que moi !

Fit il un peu dégouté de dire ça, se sentir faible et l’avouer n’est pas réellement son genre. Mais c’est pourtant vrai, la première fois qu’il a du faire usage de ce remède, il s’est honteusement évanoui directement. Kyo sourit doucement à Jun’ !

- Le temps est aléatoire pour ce remède, cela dépend de ta force physique… Ta blessure n’étant pas très importante, je pense que d’ici quelques minutes, la guérison parlera d’elle-même.

Finit de parler, il n’a pas envie de l’ennuyée avec ses connaissances en médecine magique seulement la renseigner. Junko reprendra vite des couleurs, il en n’est certain cependant pour le moment il veut rester auprès d’elle sauf si bien sur, elle préfère aller se reposer dans son dortoir. Ce qui serait compréhensible, mais Kyo ne souhaite pas lui proposer. Aujourd’hui, il la vu, aperçut tout le temps mais dans des situations critiques : le serpentard, le sortilège du couloir, l’infirmerie et maintenant cette douleur…
Il aimerait un moment rien que pour eux deux, rien qu’une fois, sans qu’aucun lien externe ne les interrompe.

C’était la première fois que Junko buvait une potion. Vu le goût atroce de ce jus qui avait la couleur de betterave, elle en n’avalera pas de si tôt ! Ca lui piquait encore les papilles. Le palet et la gorge. Très désagréable. Ca lui rappela vaguement la soupe de poisson que lui préparait sa grand-mère, chaque dimanche midi. Elle trouvait toujours une excuse pour ne pas la manger. Si elle aurait su, Jun’ aurait utiliser le même stratagème pour la potion. Mais il est bien trop tard à présent. Le truc immonde était déjà dans son corps et elle sentait que cela agissait dans son organisme. Une drôle de sensation dans le bas de son dos. Comme si on essayait de lui recoudre la peau fripée de brûlure. C’est sans doute pour cela que son teint était pâle. Mais de là à tomber dans les vapes, non. Cette blessure n’était pas trop méchante, heureusement.
Puis elle a confiance en Kyo’. Elle savait très bien qu’il ne la conduirait pas de force à l’infirmerie. Et le jeune homme semblait s’y connaître dans le domaine de la médecine magique. Un soulagement pour la jeune demoiselle qui ne se voyait pas confier son dos à quelqu’un d’autre. Il l’a rassura de son charmant sourire. Junko lui prit même la main pour la serrer doucement dans la sienne. Quand il lui embrassa la joue, elle oublia presque la petite douleur qui lui piquait la blessure. Les mots qu’il lui confia sur le temps de guérison la soulagea une nouvelle fois. Elle est certaine que dans quelques minutes, la blessure en forme de croissant ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
Ah son Kyo’ ! Elle le fixait d’un regard amoureux. Des étoiles dans ses prunelles aux couleurs différentes, semblaient pétiller dès qu’il prit la parole une fois de plus. En l’écoutant dire qu’elle était plus robuste que lui, Junko ne peut retenir un doux rire. Elle lui embrassa à son tour, non pas la joue mais son menton avant de se reculer un peu pour lever et plier son bras libre, montrant des muscles qui n’existaient pas.

-Tout est une question de sport mon ange !

Sourit la demoiselle qui ponctuait son affirmation de quelques éclats de rire, rabaissant son bras dans la foulée. Elle ne s’était pas rendu compte du surnom tout chou qu’elle venait de lui trouver. Wow ! Depuis de temps n’avait-elle pas rit ? Un certain temps… Et ça fait du bien ! Elle en oublie ses articulations douloureuses et gelées par le froid et la pluie. Sa blessure physique et morale. Elle ne voit plus que Kyo’. Son petit homme avec lequel, elle se sent entière. Monter au dortoir ? Hors de question. Elle veut terminer sa nuit avec lui. Sur ce même canapé, comme pour leur première ‘vrai’ rencontre.

-On reste ici Kyo’ ? Je n’ai pas envie de te quitter. Et puis… On ne sait jamais ce qui peut m’arriver avec la blessure. Il faut que tu me surveilles le dos, tu sais.

Murmure la malicieuse tout en prenant une bouille de mi-clown mi-envoûteuse. Tout les moyens sont bons pour ne pas être séparer. D’ailleurs, elle ne lui laisse pas le temps de répondre que déjà, elle cherche sa baguette pour pouvoir faire venir son pyjama jusqu’à elle. Junko supporte mal les vêtements humides. Et ce n’est pas le moment de choper un rhume.
Elle trouva Alice coincée dans sa ceinture. Elle l’avait cherché à l’infirmerie avant de revenir dans la salle commune.
Jun’ pointa alors le bout de sa baguette en direction du dortoir et lança un ‘Accio pyjama’ sans presque pas bouger ses lèvres. Un petit coup d’œil à Kyo’ puis son attention se porta sur le vêtement qui traversait la pièce en direction du divan. Elle lâcha à contre-cœur la main masculine pour se saisir du fin tissu blanc et rose aux motifs ‘Hello Kitty’. Trop chou !
Elle se tourna alors vers son compagnon. Souriante.

-Je vais me changer. Surtout, tu ne regardes pas hein ! Je vais juste me mettre près de la cheminée pour ne pas avoir froid.

Un baiser volé. Et sans attendre une réponse, Junko se dirige déjà vers l’antre dont les flammes valsaient entre elles.

Une question de sport ?! Après que la jolie demoiselle eut posé un petit baiser sur son menton, Junko rajouter quelque chose, certainement pour rajouter une dose d’humour. Le garçon aurait du plutôt bien réagir, il sourit à peine quand elle dit cela, car cela le vexe à moitié. Malgré les beaux yeux de Jun’, le Serdaigle reste un gars très susceptible dans son genre.
Il ne remarque qu’à peine le surnom que la demoiselle vient de lui donner, « mon ange » ? Est-elle certaine que c’est celui qui lui convient le mieux. Certainement pour elle !
Jun’ arrêta de jouer les messieurs muscles, comme déterminée la jeune fille lui propose de rester ici, plutôt que d’aller tranquillement se couchez aux dortoirs. Cela rappelle vaguement leur première rencontre, sauf qu’au dernier moment Junko a changé d’avis. Comme quoi, les femmes ne savent jamais se qu’elles veulent ! Cependant, peut-être bien que cette fois-ci elle restera jusqu’au bout. Kyoschiro sourit doucement quand la fillette donne comme excuse sa blessure, on va dire que c’est un prétexte comme un autre cependant il préfère garder en tête « Je n’ai pas envie de te quitter. ». Dans tout les cas, il est ravi de la décision de sa compagne, lui qui justement désirer être avec elle pour elle et rien d’autre. Le garçon eut qu’à peine le temps d’ouvrir la bouche que Junko fit venir de nouveaux habits à l’aide d’un sortilège. Il reste quelques secondes la bouche ouvert à rien dire seulement à la regarder d’un air niais… C’est clair, qu’il doit avoir l’air complètement idiot à la mater comme ça ! Quel culot cette fille, mais il ne va pas refuser son offre c’est certain. Le jeune homme se ravi intérieurement, plus il commence à la connaître plus il se rend compte de certain détail qu’elle à en commun avec lui dont il ne c’était pas rendu compte auparavant. Junko relâche sa main, le garçon se refroidit quelque peu, mais il sait très bien qu’elle va revenir. La Serdaigle lui annonce qu’elle va se changer donc il ne doit pas jouer les voyeurs. Arf ! Mais non, il n’est pas comme ça lui. Enfin… Mais non !..
Junko lui offre un baiser volant, il la regarde sans réagir cela fait un moment qu’il n’a rien dit. A croire que Jun’ a le pouvoir de le rendre muet. Le garçon l’observe partir en direction de la cheminée d’un air niais. Sous un regard indescriptible de Junko, le jeune garçon réalise qu’il ne doit pas regarder. Ah ! Mince ! Punaise !... Pas juste ! Ce n’est pas marrant les femmes !

- Euh… O..oui, tu me dis quand tu as terminé !...

Le teint de Kyoschiro à virer au maigre rosit si soudainement, il détourne le regard de Junko laissant à sa vue que la vieille bibliothèque des Serdaigle. La bouffé de chaleur qui l’avait envahit se dissipe peu à peu, il attend patiemment le signe de Jun’ sans rien dire. Même si tout ceci est perturbant pour lui. Kyoschiro commence à jouer légèrement avec ses doigts, puis il fit une chose qu’il ne se penser pas réellement apte au début… Il jette un regard en direction de la jolie demoiselle de ses rêves. Roh !... C’est elle qui provoque ce n’est pas de sa faute, c’est bien connu les femmes sont faite pour embrouiller les hommes.
Bon tant pis ! Il détourne le regard tout de suite, nan, il n’est pas comme ça. Même si c’est dur de résister. Il prit une gazette laisser par un des élèves sur la petite table baisse. La une et pleins de mauvaises nouvelles on dirait bien cela ne parle que de mangemort. Tout ceci lui rappelle Jason et aussi sa mère, ça fait longtemps qu’il n’a pas revu sa maternelle… Le dernier message qu’elle lui a donné était flou, il n’est pas certain de la revoir un jour… Pourquoi c’est toujours compliquer ?! Rien n’est simple avec les McIan, parfois il se maudit d’être née dans cette famille. Avec Junko, Doze, Valentine, le garçon à un peu oublier le reste. Il reste pendant les quelques minutes qui reste les yeux planter dans ce journal, observant les images vivantes…

Le silence s’était installé dans la salle commune, ainsi que la nuit. La pluie avait cessé de frapper les vitres et le vent semblait s’être apaiser. Le calme après la tempête, comme disait certains moldus, amis de sa mère.

C’était presque gênant. Junko avait rejoint la cheminée dont le feu crépitait entre les pierres sombres. Elle offrait son profil aux flammes et son dos à Kyo’ et le divan. Elle ne ressemblait plus à grand chose la demoiselle. Ses vêtements humides sentait la pluie. Ces cheveux aussi. Il était temps pour elle de tout quitter pour passer un pyjama sec et bien chaud.
Kyo’ ne faisait pas de bruit. Il n’avait pas beaucoup ouvert la bouche en même temps. Un silence qui commençait à l’inquiéter. Et s’il ne voulait pas rester avec elle ? Après tout, elle a imposé son choix. C’est peut être pour cela qu’il ne parlait pas. Rha Junko ! Les femmes et leur question ! Elle se brouille toute seule.
Les paupières closes quelques secondes, ses doutes s’étaient dissipés pour laisser place à une autre envie. Elle aussi voulait se retourner. Non non non et non ! Il fallait résister. Très dur également pour la demoiselle qui enfila rapidement son vêtement. L’image de son père se dessina doucement devant ses prunelles. Oh la la. S’il savait ce qu’elle était en train de faire en ce moment, il aurait péter un cable et sans doute, Junko aurait eut droit à une petite leçon en tête à tête. Dur pour un Père de devoir expliquer seul, certaines choses à des adolescents. L’idée l’a fit rougir sur le coup. Elle en souriait même tout en secouant doucement sa petite tête brune.
Puis Jun’ s’étira un instant, le temps de se rendre compte que la blessure dans le bas de son dos avait cesser de lui faire mal. Un soulagement. Elle passa quelques doigts dessus pour sentir l’état de sa peau –un peu inquiète- mais la surface semblait être lisse !
Sans attendre, elle laissa ses vêtements mouillés au sol pour rejoindre Kyo’. Elle se planta devant lui. De dos. Le haut de son pyjama ‘Hello Kitty’ remonté sous sa poitrine. Un petit coup d’œil en arrière pour regarder sa bouille d’ange puis elle s’exprima d’une voie joyeuse…

-Je crois que je n’ai plus rien ! C’est parti hein ?! Dis-moi que s’est parti !

Souffle la petite miss qui tente de loucher vers le bas de son dos tout beau tout neuf, remarquant à peine le journal qu'il tenait dans ses mains. Visiblement, la potion a fait son effet. Et peut être plus rapidement qu’elle ne l’aurait souhaiter. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle va retourner dans sa chambre. Certainement pas !
Pour une fois qu'ils ont un moment rien que pour eux..

Les yeux se détachant du journal, Kyoschiro pose doucement son regard dans la fenêtre sombre. L’esprit ailleurs ! Pas très étonnant venant de sa part, le garçon n’a que rarement les pieds sur terre. Tout est devenu si paisible, combien de fois en début d’année et celle d’avant avait il rêver de se retrouver dans un endroit calme sans être humains. C’est bizarre lui qui chercher tant à ce cacher avant, maintenant cela lui parait absurde. Brusquement un ange venu d’ailleurs fit son apparition… enfin venu de la cheminée ! Le Serdaigle l’observe avec des petits yeux perplexe, Jun’ avait remonté son haut désignant sa plaie à Kyo. En effet, sa blessure n’est plus là ! Kyoschiro eut peine à le constatez n’osant pas regarder la jeune fille. Arf ! On dirait qu’elle fait exprès ce soir de ce dénudé. Le gamin finit par sourire timidement à sa jeune amie, pour affirmer que la blessure n’est plus là.

- Euh… Oui, Jun’ ! Mon remède est efficace, aucun doute là dessus !

Fit le préfet en reprenant un peu plus d’assurance. Hé ho ! Faut pas croire comme même… Il rejette le journal comme un vieux chiffon sur la table baisse. Les yeux figés sur Junko, celle-ci rabaisse son haut doucement. C’est drôle depuis quelques temps, il se torturait l’esprit car il n’avait jamais un moment avec sa dulcinée mais maintenant… Il ne sait plus trop quoi dire, comment réagir… Faut pas oublier que les femmes sont fragile et susceptible… et surtout imprévisible, dans le genre Junko est certainement une des meilleurs. Sans vraiment réfléchir au reste Kyo se lève à la hauteur de Jun’, la fixant, un drôle de chat blanc… « Hello Kitty », c’est quoi ce machin ? Jamais entendu parler… Bref ! Cela n’a que peu d’importance.
Sans s’en rendre compte il croise le regard avec Jun’, et pour autre raison évidente Kyo détourne les yeux en direction inverse, par malchance il bouge maladroitement et se prend la même table baisse que lors de sa première rencontre avec Junko. Ça fessait longtemps, qu’il ne c’était pas blesser comme un idiot…
Réprimant une grimace, il relève les yeux vers Jun’ en souriant faussement…

- Euh… C’est rien, même pas mal ! Piou… !

Même pas mal, arf, tu parle ! Plus abrutis tu meurs ! Histoire de changer de sujet. Kyo se lève à nouveau tomber sur le canapé, la douleur passera plus vite assis, euh… mwais, on va dire ça comme ça ! Comme je disais monsieur je sais tout fait n’importe quoi ce soir sous la constatation de Junko, donc il change de sujet. Bidon ! Évidemment, faut pas chercher à comprendre ce n’est que Kyo !

- Hm… ça veut dire quoi « Hello Kitty » ?!

Il le sent bien qu’il à dit une connerie mais cela dit peut-être qu’elle en n’oubliera sa stupide maladresse. Genre je fais n’importe quoi, tu ma trop perturber chéwi, Kyo c’est le meilleur.

Hé bien, en voilà une surprise ! Le comportement du serdaigle est inattendue. Lui qui semble toujours avoir confiance en lui, avec une certaine fierté en prime, ressemble plus à un enfant penaud qu’au jeune homme sur de lui. Jun’ ne peut s’empêcher de sourire intérieurement. Il est vraiment trop mignon. Difficile de ne pas succomber. Va-t-elle résister ? Ce n’est pas certain.

Mais revenons un peu en arrière, là où Junko s’était plantée devant lui, le haut de son pyjama un peu trop remonté pour montrer sa blessure. Elle ne remarqua pas de suite les billes perplexes de son ami. Elle ne le faisait pas exprès de se dénuder devant lui. A croire que la demoiselle n’a pas de pudeur. C’est pas faux dans un sens. Bien entendu, elle n’ira pas faire cela devant un inconnu. Il ne faut pas exagérer. Kyo’ est l’unique privilégié. Et ce n’est pas un joli spectacle qu’elle lui offre ? Une vue de dos quasi parfaite. Avec deux grain de beauté qui se suivent en plein milieu de son échine. Voyant le sourire timide du jeune garçon et son hésitation à répondre et regarder, Junko comprit qu’il était mal à l’aise. Elle en baissa donc son haut avant de se retourner pour lui faire face. Un brin souriante et ravie par ce qu’il vient de lui confirmer.

-Tu es le meilleur Kyo’ ! Je savais que tu ne me décevrais pas.

Confie la bouille charmante sans le lâcher du regard. Son index pointé vers lui bougeait gracieusement tout en mimant des cercles. Un petit ange la miss Hitoshi, comme toujours. Elle aurait bien volontiers ouvert sa bouche pour tenter de le détendre un peu mais celui-ci se leva tout d’un coup. L’index se baissa dans la foulée. Elle ne comprenait pas vraiment sa réaction et encore moins quand il dévia son regard du sien. Est-ce de la gêne qu’il éprouve en ce moment même ? Bah dis donc… Si elle avait su, elle n’aurait rien montrer du tout. Mais ça l’amuse tout de même. Il est chou.
Pas le temps de dire quoi que se soit que le jeune homme se prend une nouvelle foi la table basse. Junko se pinça les lèvres tout en grimaçant. Elle souffre pour lui également. Le pauvre… Bien entendu, elle n’a pas cru un seul mot du ‘même pas mal’ ! Le sourire prit vite naissance à sa bouche. Non mais quel manège !
Puis il prit place à nouveau sur le canapé. Excellente chose à faire. Au moins, assis, il ne risque plus de se blesser. Amusée, elle secoue doucement sa tête brune de droite à gauche. Il est vraiment à croquer quand il est maladroit. Et elle crut exploser de rire en l’écoutant poser sa dernière question sur ‘Hello Kitty’, comme si ça allait effacer toutes ses prouesses. Ha lala ! Il est peut être temps qu’elle le dèstresse non ?

Sans un mot, Junko s’avança vers lui. Oh, de quelques minuscules pas. Elle ne le lâcha pas du regard. Elle avait un doux sourire sur ses lèvres. Des étoiles dans son regard qui disaient beaucoup de chose. Jun’ était belle. Peu éclairée par la lueur des flammes. Elle semblait presque sortir d’un rêve avec son drôle de pyjama.
Depuis le temps qu’elle souhaitait avoir un peu de temps avec lui. Rien qu’avec lui. Elle n’allait certainement pas laisser une telle chance passer. Alors, sans demander une quelconque permission, la demoiselle s’installa non pas sur le divan aux côtés de Kyo’ mais sur lui. Posant son postérieur sur ses cuisses afin d’être face au serdaigle. Les mains glissèrent sur ses épaules pour se rejoindre sur la nuque masculine. Il n’aura pas de réponse à sa question. Oh que non ! Au diable ‘Hello Kitty’ ! Junko approche doucement son visage du sien, le fixant jusqu’à ce que ces lèvres touchent les siennes. Les paupières closes, elle lui offra un doux baiser en guise de réponse.

Encore heureux qu’il ne la déçoive pas ! En temps normal le garçon aurait passé son temps à ce vanter, lui dire qu’il est le meilleur n’est pas la chose la plus fine à faire. Cependant là, avec la suite des événements, debout, table, « hello kitty » ! Arf ! Il ne vaut mieux rien rajouter, il espère sincèrement que Junko oubliera tout cela très rapidement. Ce n’est pas gagner à mon humble avis. Mieux vaut rattraper le coup, pourquoi il est descendu des dortoirs ce soir justement ? Avec sa malchance et sa maladresse habituelle Junko n’a encore rien vu, ce n’est qu’un avant goût… Quelle solution choisir ? Le mieux est de passer pour un niais ou un maladroit, l’un ou l’autre c’est la honte, surtout d’avant « elle ». Dans le cas présent, chercher à résoudre tout ça ne ferait que l’embrouiller comme si c’était pas assez. Cela fessait longtemps qu’il ne s’était pas sentit aussi ridicule et pathétique comme ça. On dirait un gamin de dix ans à peine. Kyoschiro reste pensif pendant de longues secondes qui lui semblèrent interminable, fixant le joli minois de la demoiselle. Restant toujours aussi perplexe, c’est bizarre la façon dont elle le regarde maintenant qu’il y fait attention. Le garçon à ce sentiment étrange qu’on ces bêtes de foire. Cette gamine est tellement à croquer comment ne pourrait-il succomber à son sourire enfantin. Il faudrait qu’il soit inhumain certainement ou fou peut-être bien ! Lui assis et elle debout, maintenant qu’il ne bouge plus il ne risque pas de faire une autre bêtise, bien que cela ne l’empêche pas d’en dire. Ce n’est pas son rôle de jouer les boulettes normalement. Problème de connexion certainement, veuillez m’excuser de ce désagrément !
Junko s’avance plutôt naturellement vers lui, mais avec les raisons précédentes Kyo a comme à doute, bien qu’il ne sache pas encore ce qu’elle va faire. Roh ! Mais non, il est zen, enfin presque… Elle ne va rien faire ou dire juste s’asseoir bien gentiment à côté de lui… Hm… ! ! Sur lui, c’est quoi cette blague, bof ! Ça va, elle n’est pas lourde enfin presque… Malgré la surprise du garçon, celui-ci ne fit que peu attention qu’elle soit sur lui plutôt attiré par le regard de la Serdaigle. Junko est si belle, même si cela il ne savait depuis un bout de temps ! La jeune fille ne prononce pas un mot, lui non plus. Les mains fraîches, douce et féminine de petite fée glisse doucement jusqu’à la nuque du jeune homme. Face à elle, la gamine rapproche ces lèvres des siennes, il la laisse faire. Le garçon ferme les yeux doucement savourant le baiser qu’elle lui offre. Tout compte fait, il a bien fait de faire le clown pas dit qu’il l’aurait eu tout de suite ce bisou. Quand elle offre des cadeaux, Jun c’est vraiment une reine… ! Grâce à elle, il est beaucoup plus détendu, ils vont pouvoir passer un moment rien que pour eux deux. Il aurait préféré un endroit plus intime et plus secret que la salle commune car ce n’est pas l’endroit idéal pour être tranquille. Quoique Kyo soit bien capable de renvoyez « gentiment » le premier qui se ramène ici, après tout il est préfet, c’est l’heure de dormir et pas de se promener… Hm ! Ou autre chose !
Ouvrant à nouveau les paupières, croisant de nouveau le regard avec Jun’, il put admirer ses jolies perles parfaitement assortit à son teint. Kyo ne sourit pas, seulement déçu que le baiser ne soit pas plus long. Mais oui, c’est à son tours maintenant ! Le garçon glisse intentionnellement sa main droite dans les cheveux bruns de la demoiselle et l’embrasse comme elle aurait put le faire. Sa réponse l’avait entièrement satisfait, il faut bien la remercier ! Ce n’est pas un ingrat quand il veut le p’tit Kyo !

Kyo’, un ingrat ! Jamais elle n’a pensé cela de lui. Bien entendu, la petite Hitoshi est bien consciente du caractère de son compagnon. Mais qui n’a pas de défaut, hm ? Et puis, elle pense savoir que son passé est aussi plein de blessure. Il faut parfois être tolérant et très compréhensif. Ce qu’est Junko. Elle ne l’a jamais jugé. Ce n’est pas aujourd’hui qu’elle le fera. Elle n’est pas non plus la personne qui donne pour avoir quelque chose en retour. Alors le baiser que Kyo’ lui offre en ce moment, autant dire qu’elle n’a pas craché dessus.
Elle a même été surprise par celui-ci. Elle le pensait réservé, voir timide. Un peu gauche même. Ce n’est pas une critique, bien au contraire, ça le rend encore plus chou et adorable. Comme un petit garçon à qui on veut ‘apprendre’ des choses.
Enfin… Junko n’a pas non plus cette prétention là. Que connaît-elle de l’amour ? Rien du tout. Bien entendu, on ne parlera pas de ses relations avec sa famille. L’amour est autre dans ce cas précis. Kyoschiro est le premier garçon qu’elle a osé embrassé. Et elle se défend plutôt bien.
Lui aussi. Il a une façon de la remercier qui la laisse toute chose ! Pour cause, elle lui rend son baiser avec une fougue douce. Glissant ses mains le long de sa nuque pour remonter dans ses cheveux bruns, délicate comme toujours. Un élan de tendresse qu’elle ne veut pas rompre. Pourtant, elle aurait souhaité également un autre endroit plus discret. La salle commune n’est pas le lieu idéal pour de jeunes gens amoureux. Une personne pouvait arriver à tout instant et les surprendre. Elève comme le directeur de la maison ! C’est injuste.
C’est donc à contrecœur qu’elle quitta les lèvres de son Kyo’ pour redescendre de son nuage. Un mini sourire béat aux lippes. La main masculine avait défait son chignon pour être recouverte de cheveux doux au parfum de vanille. Ca donne un petit côté sauvage à la demoiselle qui lui va bien. Ses prunelles ne tardent pas à croiser celles du beau Serdaigle. Allez savoir pourquoi, elle se mit à rougir. Sans doute est-ce du à la position qu’elle a sur ses genoux. Elle avait totalement oublié ce détail. Heureusement pour lui, elle est légère ! A peine 43 kilos. Mais bon. Ca le dérange peut-être ? Bouaf. Si c’est le cas, il lui fera remarquer.

Que c’est calme sur ce divan. Jun’ reste souriante. Observant le visage de son ami. Déposant parfois un baiser sur son front. Le bout du nez. Le menton. Elle fait preuve d’une grande tendresse. Mais ce n’est pas le genre de fille a gardé la bouche fermée trop longtemps.
Alors, en prenant un timbre de voix trop chou, elle décide de rompre le silence. Moui bon. Peut être qu’elle aurait du parler d’autre chose, surtout après ce bel échange mais c’est la première chose qu’il lui est passé par la tête !

-‘Hello Kitty’ est un truc de moldu. Ma mère adorait ce chaton. Du coup, j’ai gardé ce pyjama. Elle me l’avait offert pour un noël, mais je n’avais pas pu le porter jusqu’à maintenant, la taille était dix fois trop grande !

Murmure la petite Hitoshi tout en jouant de ses doigts dans la chevelure brune de Kyo’. Elle a un sourire faible. Un brin mélancolique. Mais elle ne se laissa pas distraire par ces souvenirs. Son attention se reporte aussitôt sur le jeune McIan. Elle se souvient à l’instant de sa rencontre entre son genou et la table basse. Ses prunelles brunes glissent vers la jambe du garçon, se tournant à moitié dans la foulée pour regarder.

-Tu as toujours mal à ton genou ? Si c’est le cas, je peux essayer de faire quelque chose Mr maladroit.

Souffle la Jolie, amusée. Elle n’a aucune notion de la médecine, mais elle connaît bien le sortilège pour les soins mineurs. Ce n’est peut être rien après tout. Au pire, il existe toujours le baiser qui guérit tout ! Mais Junko ne va pas le proposer de suite. Il pourrait y prendre goût.

Dans ce genre de terrain inconnu, Kyoschiro est moins prétentieux et sur de lui. D’ailleurs c’est même Junko qui mène le jeu, grâce à elle, le garçon se détend en douceur certes. A vrai dire, le Serdaigle n’à quasi aucune expérience dans le sentiment qui est « l’amour », Junko sera la seule qui pourra lui expliquer la marche à suivre. Cependant rien ne marche d’un seul sens, Kyo sera lui montrer qu’il est doué dans n’importe quel domaine, c’est pas cette timidité et cette peur du risque qui le fera reculer. C’est déjà un bon pas en avant pour tous les deux, quelle idiotie de gâcher ce moment… ! Miss Hitoshi est la première fille avec qui il ce risque, avant il n’aurait pas penser avoir même un seul ami dans cette école. Etrange destin que leur rencontre même si elle était brutale et amusante en même temps. Jun’ prés de la cheminée, lui avec son livre.. La table baisse, rencontre imprévu… éternelle discutions, excursion dans les cuisines ! … C’est marrant mais ceci lui semble beaucoup plus lointain. Les perles infinies de la demoiselle, lui font vivre un rêve puissant et éternel. Combien de temps n’avaient ils pas eu un moment rien que pour eux ? !… Junko ne fait qu’embellir ce doux songe. Cette fougue qu’emploi la jeune femme ne laisse pas de glace le jeune McIan. Toutes ces années à Poudlard, dans la même maison, avait-il était aveugle à ce point pour ne l’avoir jamais remarquer ? ! La douceur et la délicatesse des mains féminine caressant sa peau, le frisson en n’est que plus intense. Jamais il ne voudrait qu’elle n’arrête ! Le garçon dans la situation du moment caresse la joue de sa compagne en douceur, sa main remonte jusqu’à la magnifique chevelure féminine. Il défait le chignon de reine de la demoiselle, laissant ces boucles soigneuse et brillante retomber comme une cascade. L’or n’a plus aucune valeur !
Son regard s’accroche une nouvelle fois à celui de la jolie Serdaigle. En ce moment même, il ne la voit qu’en véritable reine, si belle, si douce, si féminine, … toutes ces qualités sont peu de chose comparé à ce sentiment. Le pâle rose qui envahit la demoiselle, la rend encore plus craquante et lui donne un air un peu plus fragile et délicate. Si je rêve, ne me réveiller surtout pas. Pour rien, même tout l’or du monde il ne voudrait changer ou perturber ce moment. Le sourire enchanteur de Junko arrondit les angles, pousse Kyo à craquer complètement pour sa beauté. La salle commune si paisible rien que pour eux, chacun observant l’autre dans un doux songe et ce parfum vanillé le renvoie dans un rêve. Le garçon laisse la demoiselle s’exalter sur son menton, front… Impossible de refuse quoique ce soit venant de ces yeux d’ange. Cependant la jeune fille reprit la parole en douceur pour parler de quoi « d’Hello Kitty ». Gné ? ! C’est quoi ce délire ! Zouiiiik clopclipslurp… eror eror, bug dans le système ! Comment dire chéwi, parlons plutôt clairement, on en n’a rien n’a foutre du chat blanc. Voilà, c’est de la faute à Kyo à force de dire des bêtises, Junko commence à attraper le virus ! Au moins il a le droit à un massage de cheveux pour récompenser sa connerie, franchement la prochaine fois il fermera sa…hm… ! Ensuite ce fut le genou, tien d’ailleurs c’est étrange, il n’a pas l’impression de s’être cogner ou alors ça fait tellement de fois qu’il se prend la table que ça fait plus rien. Elle propose d’ailleurs de le soigner… Mince, alors ! Maladroit ! Vive la réputation déjà faite auprès de sa copine. Dans le genre on ne peut pas mieux faire. Kyoschiro affiche seulement un doux sourire, très rare et réservé à mademoiselle Hitoshi. Il ne dit rien, j’espère que Jun’ aime bien jouer au mime… ! ^^
Kyo prit seulement la main féminine entre la sienne et lui embrasse les doigts un par un. Il hoche la tête doucement en baissant sa paume.

- Je n’ai pas besoin d’être soigné, j’ai déjà reçu toute la magie qui me fallait ! …

Le garçon finit par ce petit sourire angélique inconnu par quiconque auparavant. Les plonger dans ces de la Serdaigle. Junko, elle comme la fée clochette, il en n’est certain, si belle, douce, gentille, mignonne et impulsive.

- Je pense que je vais me permettre plus souvent d’être maladroit si je me fais soigner par la même fée !

Ayant toujours la main féminine dans la sienne, le garçon colle ses doigts respectifs à ceux de Junko jusqu’à les entremêler en douceur…

Si Jun’ aime bien jouer au mime ? En voilà une drôle de question. La Miss est douée dans certain domaine. Elle reste cependant très démonstrative. Donc on peut dire que oui. Parfois les gestes, les caresses, valent bien mieux que des mots. Il est chanceux notre Kyo’.
C’est vrai que le destin est étrange. Quand on y repense, leur première rencontre était imprévue. Kyo’ et sa table basse… Tout se retrouve finalement. C’est une bénédiction qu’il soit maladroit car sans son embrassade du genou avec le vieux bois, Jun’ n’aurait peut être pas prêter une attention particulière au jeune Préfet [Ce soir là du moins]. Parce que… Lui ne l’a peut être pas remarqué avant. Mais ce n’était pas le cas pour Miss Hitoshi. Il faut dire que Kyo’ ne passe pas inaperçu et a un certain succès auprès des filles. Mais si elle le regardait en cachette [dans la salle commune ou à la table des Serdaigles] c’était pour une toute autre raison. Son visage lui disait quelque chose… Elle est persuadée qu’il s’agit bien du petit garçon qu’elle a vu une nuit en vision. Le même qu’elle avait trouvé ‘attachant’. Alors le destin est sans doute un acteur principal dans leur vie. Et elle l’embrasse en passant ! Grâce à lui, Junko est la plus heureuse des jeunes femmes en ce moment même. Elle plane sur son nuage bonheur. Des frissons sur tout son corps et son cœur frappe sa poitrine si fortement qu’elle a l’impression qu’il va bondir hors de son buste. Surtout quand il lui offre un doux sourire. Ca lui change sa bouille d’Ange et le rend encore plus craquant. Il pourrait lui parler des heures et des heures, elle ne s’en lassera pas. Sa voix la berce. La rassure. Quand il lui dit qu’il a reçu toute la magie qu’il fallait, Jun’ se mit à rougir de plus belle. C’est vrai qu’elle s’était un peu emporter en l’embrassant. Mais il est difficile de ne pas résister !
Puis quand il eut ces baisers tendres sur ses doigts et sa paume… Piou ! Elle sentit une bouffée de chaleur montée en elle. Il fait si chaud que ça dans la pièce ou c’est autre chose qui lui chauffe les oreilles ?! Calme Junko. Calme. Souffle doucement… Ce n’est pas le moment de se jeter dessus ! Difficile quand elle remarque le sourire angélique qui lui offre ! Elle est en plein rêve ! Oui, ça doit être ça. Elle va se réveiller bientôt ?! Non ! Surtout pas. Du coup, elle ne trouve rien à répliquer. Elle se contente de le dévisager d’un regard si doux. Si amoureux. Il est tellement beau. Il a une puissance dans son regard qui l’hypnotise complètement. Elle aime tout de lui. Tout.
Sa dernière réplique l’a fit sourire. C’est doux. Sa main libre vient caresser délicatement la joue de son Kyo’ pour se perdre ensuite dans les cheveux de son petit homme. La seconde reste collée à la sienne, la pressant doucement parfois. Elle aime ce contacte. Difficile de se contenir. Ses lèvres se pince l’une contre l’autre avant d’ouvrir la bouche pour murmurer enfin …

-Kyo’ je… Je… [Petite pause silencieuse avec les joues roses en prime] Je suis bien avec toi.

Quelle cruche ! Elle se maudit intérieurement d’être aussi bête. Ce n’est pas vraiment les mots qu’elle pensait dire bien que ce soit tout de même la vérité. Pourquoi elle a hésité ! Rha. Elle doute un peu. Si elle lui dit maintenant, il va peut être prendre peur et la fuir à jamais ? C’est vrai que tout à été vite entre eux. Et alors ? Ca se dit n’importe quand. Il n’existe pas vraiment de moment pour cela. Et comme c’est ce qu’elle ressent…
Ca se bouscule dans sa petite tête. C’est bien connu, les femmes se posent trop de questions ! Il doit bien le voir Kyo’ que quelque chose la ‘tracasse’. Elle a sa bouille légèrement baissée et penchée sur le côté droit. Ses joues sont à présent gonflées et ses lèvres pincées mode boudeuse, une moue adorable quoi !

Une buche pétille doucement dans la cheminée. La tempête de cette soirée c’est adoucit si brusquement, la pluie battante à cesser ainsi que l’orage et le vent grondant. Oui, tout est calme maintenant, les Serdaigles dorment profondément comme le reste du château. Les quelques lignes de la gazette des sorciers ne font même plus un mélange dans l’esprit de Kyoschiro. Tout est parti, où sont-ils dans la salle commune ? Vraiment… c’est presque irréel de dire une telle chose. Il y a que Junko et lui dans ce lieux tenir secret par eux seuls, la vielle bibliothèque des Serdaigle n’a plus sa place ni cette table baisse d’ailleurs.
Dans l’embrassades de leurs mains et doigts entremêlé, le toucher de Jun’ est si agréable, comme un doux songe dont on ne voudrait plus ressortir. La demoiselle, ses perles, des étoiles si sont logé, c’est magnifique, qu’elle est belle. Lui, elle, Kyoschiro, Junko,… le reste n’est qu’un vaste résidu de rien du tout. Cette ambiance, atmosphère, donne des ailes à notre jeune préfet, faire le bien, rendre heureuse une personne, une personne particulière, il n’avait jamais ressentit une tel chose. D’un côté il a peur, peur de faire du mal, pour une fois il se refuse de ne penser qu’à lui comme il l’a toujours fait auparavant. Son rejet de la société semble se diminuer un peu, non, son cœur accélère à chaque toucher de Jun’, chaque bisou, chaque baiser, chaque regard, chaque mouvement… Va-t-il tenir le coup ? Et ne pas craquer ? Que sait-il ? Personne ne lui à rien apprit sur ce qu’est l’amour… Est-ce qu’il peut vraiment ce permettre de se croire libre avec elle ! Une déesse parmi les reines, l’unique dans toutes les autres. Celle qui fait toute la différence… Certes les femmes se posent beaucoup de question, mais les jeunes hommes abandonnés comme Kyo ont du mal aussi à trouver réponse à leurs questions. Le sourire, cette pouffé de chaleur presque ressentit aussi par le jeune McIan… Les joues rose écarlates de la Serdaigle l’attendrisse et l’émerveille. Le garçon garde ce regard si attachant, un dirait presque un petit gamin perdu qui n’attend qu’à être réconforté. D’un côté c’est vrai, il l’a toujours attendu. Il manquer cette chose, ce sentiment qu’il n’a jamais eu. Cette personne unique, c’est dans toute cette douceur que peut-être un jour le sourire du garçon gardera sa place sur son visage. Chaque jour ! Un rêve presque irréalisable, et peu probable. Cependant ceci sont fait pour avancer, avoir un but et un jour ce réaliser quand ils sont possibles. Inconsciemment c’est le songe de ce gamin perdu dans la folie de sa maudite famille et sa rancœur, sa vengeance. Jun’ pourrait lui apporter cette lumière ou bien la brisée. Les flammes de la jeune asiatique sont toujours aussi brillante et clairvoyante, plus les minutes passe et leurs taille, leurs chaleur prennent de l’ampleur. Le soulagement d’une caresse, le jeune homme croise le regard de sa campagne sans un mot seul ce doux parfum vanillé qui envahit ses narines. La caresse offerte par la demoiselle monte jusqu’à la chevelure de Kyoschiro. Elle se mit à murmurer presque en bredouillant, c’est mignon, comme un songe qui parle, une voix de petite fée. Comment peut il ne pas craquer ?... Ce n’est pas le moment, peut-être ? Qu’en sait-il ? Junko à l’air si fragile, si douce… Il craindrait trop de perdre tout ça !!!?
Les mots de la jeune fille sont si paisibles et innocent, pourtant elle hésite… Son regard, sa voix, ses frissons tout l’indique. A-t-elle peur de lui ? Ou peut-être quelques choses d’autre. Cette petite moue boudeuse fit maintenant sont apparition, Kyo ne peut s’empêcher ce sourire tendre et amoureux. Il fond complètement ! Les femmes sont des tricheuses…
Kyo relève doucement leurs main entremêler et embrasse la paume de celle de Junko, la glissant ensuite jusqu’à sa joue à lui. Cette chaleur, cette douceur, comment pourrait il s’en passer maintenant qu’il y a gouté.
Lui répondre un « moi aussi » ne serait que peut significatif de ce qu’il peut ressentir en ce moment même. Les mots sont parfois les plus difficiles à sortir… Peut-être pas pour certain mais lui, il préfère monter à Junko son affection par des gestes sinon cela ne signifierait rien. Pourtant sa bouche s’entre ouvre à demi, un refus de conscience. Pourquoi n’arrive t il pas à s’empêcher de murmurer ?!... Ce sourire mi-niais, mi-petit garçon sur le visage de Kyoschiro. Il ferme les yeux doucement en frottant tendrement la main de Jun contre sa joue.

- Junko… Je..Je crois que… J..je suis amoureux de toi.

Il rouvre les yeux en offrant son regard ténébreux, ou est passé le petit garçon ? Tout mignon tout sage ? Jun ne peut lui offrit un seul mot que le regard de Kyoschiro en disait très long sur la question. Au bout de quelques secondes il murmure en lui souriant de son sourire de n’amoureuh.

- Tu crois que tu voudrais bien, d’un modeste préfet… comme moi !...

Chose dit chose faite, qu’est ce que serait ces paroles sans le baiser final ? Enfin, non, espérons que ce ne soit pas le final… Kyoschiro se relève un peu pour rapproché ces lèvres de celle de Jun’, profitant de sa main libre pour la glisser jusqu’au cou de la demoiselle… et finir par lui caresser la joue dans un timing parfait !...

L’Amour naissant. Drôle de sentiment qui fait trembler tout un être par un simple regard. Un simple contact. On comprend mieux pourquoi certain se font brûler et consumer par ce feu. Difficile de rester stoïque devant un sourire aussi angélique que celui qu’elle a admiré. Kyo’. Son petit bout d’elle. Son petit homme. C’est plus qu’une certitude, elle a bien trouvé son Idéal. Peu importe ce que pense les autres de leur relation. Il est vrai que leur couple risque de faire parler : Un préfet solitaire dont la réputation n’est plus à faire à cause d’un caractère bien trempé et une douce élève, dont la gentillesse a conquis plus d’un cœur. Il faut bien un peu d’eau pour calmer le feu. C’est ce que sont Kyo’ et Junko. Ils se complètent et s’accordent à la perfection. C’est vrai que ça peut faire peur quelques part. Peur de faire du mal à l’Autre sans le vouloir. Mais il suffit que Kyo’ la regarde pour que ces doutes disparaissent de suite. L’avenir n’a plus le même goût amer. Comment pourrait –elle se passer de lui ? Impossible. Ses lèvres. Son touché. Sa tendresse. Sa voix lui manquerait trop. C’est comme une drogue douce. Une fois qu’on y a goûté, on reste dépendant.
La chaleur de la salle commune avait pris une toute autre douceur. La pièce commençait à prendre le visage d’un endroit secret que seuls les deux intéressés possédaient la clé. Un lieu intime qu’il ne faudrait en aucun cas violer. Tout semblait avoir disparut aux yeux des amoureux. Même le bruit des bûches dans la cheminée s’étaient presque atténués pour laisser place à un silence plus qu’éloquent. Sur le divan, les deux silhouettes étaient faiblement baigné par la lueur de Dame la Lune. Un rêve oui. Un doux songe qu’elle ne veut en aucun cas briser. Tout semble presque irréel. Elle a ce regard amoureux qui fixe le visage de Kyo’. Silencieuse demoiselle dont les joues étaient toujours roses. Quand il leva leur main pour embrasser sa paume, et la placer sur sa joue, elle crut que son cœur allait s’arracher et bondir de sa poitrine. Elle se laissait faire bien volontiers, comme une poupée de chair. Délicieuse et fragile. La chaleur de la joue masculine lui procura un bien fou. Une poussée de désir aussi. Il est beau son Kyo’. Envoûtant. Pourquoi a-t-elle eu cette hésitation ?! Stupide demoiselle. Il est pourtant bien là, tendre avec elle. Il ne veut pas prendre la fuite. Sinon, il l’aurait jarté depuis un moment. Ces pensées s’évaporent rapidement. Le contact de cette joue contre sa paume la ramène à la douce réalité. Elle ne peut s’empêcher de lui sourire. C’est doux. C’est tendre. Elle écoute sa voix presque utopique. Réalisant au bout de quelques secondes ce qu’il vient de lui dire… Il est amoureux d’elle ! Il est amoureux ! ‘Il m’aime !’ Tout résonne dans sa petite tête brune comme un doux écho dont on ne souhaite pas qu’il s’arrête. Elle se sent tellement heureuse qu’elle a une envie de crier un ‘moi aussi’. Mais ces deux mots sont tellement peu insignifiant en comparaison à ce qu’elle ressent ! Alors elle se contente de lui sourire après s’être mordu la lèvre inférieure. Le regard ténébreux qu’il lui offre, pénètre directement son âme. Comme un appel. Comment lui résister plus longtemps ? C’est impossible. Elle est humaine après tout. Et elle ne contrôle pas ses élans de fougue ! Alors quand il lui demanda si elle voulait bien de lui … Son sang se mit à bouillir dans ses veines. Si elle veut bien de lui ?! Non mais quelle question ! Il est trop chou. Adorable. Un baiser final ? Elle va lui offrir. Surtout qu’il se relève un peu pour se rapprocher d’elle. Est-ce dangereux ? Possible. Sentir son souffle chaud contre ses lèvres. Sa peau contre la sienne. Elle fond complètement…
Junko n’attend pas une seconde de plus pour s’emparer de ses lèvres avec une fougue qu’elle ne contrôle plus. Un désir la pousse. L’attire vers l’interdit. Il est bien trop tard pour qu’elle se maîtrise. Le baiser fiévreux est bien là. Comme réponse à tout ce qu’il lui vient de lui avouer. Au diable la bonne conduite ! L’élan d’impulsivité la conduit doucement. Agrippant avec douceur une poignet des cheveux bruns alors que la seconde main descend tout en caressant le cou de son compagnon pour s’échouer sur le buste de celui-ci. Mais elle ne s’arrête pas là. Elle cherche un contact physique. C’est donc sous le haut du pyjama du jeune homme qu’elle le trouve. Passant sa paume sur le ventre masculin pour remonter un peu.
Qui a dit que la petite Hitoshi était timide ? …