L’Angleterre ! Le retour au Pays natal après 17 ans d’absence. Voilà une expérience qui en aurait ému plus d’un. Pourtant l’élégante demoiselle qui arpentait le chemin de traverse n’arborait aucun sourire. Cape de velours émeraude tenue par un agrafe d’or ciselé, robe tombant sur de fines chaussures en peau de lézard, elle trottait, impavide, au milieu de la ffoule bigarrée des sorciers de tous poils. Hautaine, elle n’accorda aucun regard à ces « gens » qu’elle était forcée de côtoyer. Que pas un ne s’avise de lui adresser la parole, il pourrait lui en cuire.
Apparue la veille au Chaudron baveur, via Portoloin depuis Durmstrang, Ailix fut contrainte de prendre une chambre dans cette miteuse auberge. Elle n’y séjournerait pas longtemps, juste le temps de vérifier son coffre à Gringotts et de rencontrer l’agent immobilier contacté antérieurement.
L’entrée de cette grande jeune femme dont la nuque gracile s’ornait d’un chignon surmonté d’un coquet chapeau piqué d’une plume de phénix déclencha des réactions diverses. D’abord le Gobelin de l’accueil se plia en deux dans un salut très révérencieux. La jolie demoiselle dédaigna cet hommage pour franchir la porte d’argent où son regard bleu nuit ne s’attarda pas à déchiffrer l’inscription célèbre :

« Entre ici étranger si tel est ton désir. Mais à l’appât du gain, renonce à obéir. Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner, de sa cupidité, le prix devra payer. Si tu veux t’emparer, en ce lieu souterrain, d’un trésor convoité qui jamais ne fut tien, voleur, tu trouveras, en guise de richesse, le juste châtiment, de ta folle hardiesse. »

Elle pénétra dans la vaste salle des guichets occupés par un nombre restreint d’utilisateurs. Néanmoins, à sa vue, un employé se précipita vers elles avec d’impressionnantes courbettes :

Miss Blackstorm, je suppose ?

Alix se contenta d’un mouvement sec du chef en réponse.

Veuillez vous donner la peine de me suivre. Selon vos instructions, tout est prêt. ( La créature baissa le ton) ainsi que l’accès privilégié demandé.

Merci, souffla-t-elle sèchement comme si ce mot lui écorchait les lèvres.

De son allure souple et gracieuse, elle accompagna la courtaude créature aux oreilles pointues vers une grille en fer forgé qu’il s’empressa d’ouvrir avec l’énorme trousseau de clés qu’il portait à sa ceinture. Il s’effaça afin qu’Alix puisse accéder à une espèce de cabine couverte de bois précieux. Il s’engagea derrière elle en repoussant la grille.

Spécial VIP, sourit le Gobelin en tapotant le clavier numérique d’une paroi. Vous avez la clé ?

De ses doigts fins aux ongles vernis rouge sang, Alix fourragea le réticule assorti à sa tenue et tendit une minuscule clé d’or aux mains avides de son guide. Le Gobelin enfonça l’objet à l’endroit prévu. Aussitôt la cabine partit dans une descente vertigineuse mais pas inconfortable. Malgré la rapidité de la manœuvre, pas un cheveu d’Alix ne fut déplacé. Sitôt la grille ouverte, elle se dirigea vers le coffre en face d’elle. Le numéro la fit esquisser un soupçon de sourire : 1979, son année de naissance. Elle releva un sourcil en direction du groom improvisé qui comprit aussitôt qu’il était évincé. Il recula, la belle reprit sa clé et ouvrit la porte du coffre. Là, sous ses yeux réjouis s’amoncelait une véritable fortune : l’héritage Blackstorm ! Des piles d’or, des coffres emplis de bijoux… Satisfaite, Alix empocha quelques poignées de Gallions qu'elle fourra dans son sac puis s’en fut par le même chemin après avoir à nouveau reçu de multiples révérences.

Nantie, elle gagna directement le bureau de l’agence immobilière. Là aussi, salutations et révérences furent de mise. Alix reçut les clés et l’adresse de sa prochaine demeure : un manoir cossu en Ecosse.
Il ne lui restait plus qu’une seule chose à refaire à Londres à part ses bagages, rencontrer un disciple de Lord Voldemort. Le meilleur endroit ne serait-il pas l’allée des embrumes ? Nulle crainte ne l’habitait, malheur à celui qui oserait porter la main sur elle.

Que cet endroit était sordide. Si les traits d’Alix avaient pu se fermer davantage, ils l’auraient fait. Impériale, elle se glissa entre ces sorciers et sorcières les plus abjects de leur monde. Elle reçut quelques remarques du genre :
« Eh, princesse, j’invite à danser ; Visez-moi la gonzesse ; c’est la reine de Saba ou quoi ? etc. »
Elle fit mine de ne rien entendre. Ses yeux fixaient chaque avant bras dénudé qu’elle arrivait à discerner malgré l’obscurité. Aucun ne portait ce qu’elle espérait. On disait les Mangemorts partout, il n’y en avait aucun.

Miss Blacktorm fut curieusement interpellée par une toute jeune fille. Cette gosse, habillée en seconde main, était assez terne physiquement parlant mais dotée d’un culot monstrueux.

Pourquoi intervient-elle ? Je suis parfaitement capable de me débrouiller seule! Qu’est-ce qu’elle me chante avec ses robes de sorciers ?

Ne tenant pas compte des rires déclenchés par cette intrusion, Alix toisa cette
perronelle. Leurs regards se croisèrent et – intérieurement – Alix sourit :

*Rage glaciale ? Intéressant.*

Déterminée, selon son habitude, Alix soutint sans ciller ces yeux bleus plongés dans les siens. Cela dura… un bon moment, à croire que le temps était suspendu. Puis, Alix détailla davantage cette petite personne. Son observation s’arrêta sur l’agrafe de la robe.

* Des guépards qui se sautent dessus… c’est une Ellinger, pas de doute. Si mes renseignements sont bons, voici une descendante d’une lignée de sang-pur qui haïssent les Moldus et autres… Parfait*

Cette fois, les traits d’Alix se détendirent d’un soupçon de sourire en coin. Elle prit sa voix mielleuse :

Je crois que nous avons à parler, Miss… Ellinger ? Puis-je vous inviter à prendre une tasse de thé ou autre chose ? Soyez mon guide, je vous prie. Je débarque ici et ne connais rien à cet endroit. Si vous connaissez un établissement plus correct que ce chaudron baveur, je vous serai reconnaissante.

Intriguée, Alix surveilla attentivement la réaction de la jeune fille.

Une Blackstorm? Cela faisait des années qu'aucun représentant de cette noble famille n'était venu en angleterre qui était pourtant leurs pays natal. Kiara n'en n'avait d'ailleur connut aucun car à l'époque elle était trop jeune mais ce nom était particulièrement connut des sangs pure, bien que comme toutes les familles de ce genre certain membre avait brisé la tradition et était allé vivre avec un moldu ou un sang de bourbe. Malgré ces écarts la famille avait réussit à rester dans la noblesse... Depuis le temps qu'ils n'étaient pas venu leurs noms auraient bien put être oublié et il fallut d'ailleur quelques secondes de réfléxion pour se rendre compte de l'importance d'Alix.

Elle se dirigea donc vers le bar, tout en se disant que la Noble dame allait s'éttouffer en voyant son état et cela lui afficha un petit sourire sadique sur le coin des lèvres. Comme d'habitude tout le monde se poussait sur le passage de Kiara mais c'était un peu normal... la veille elle avait tué un petit sorcier qui l'avait bousculé après s'être disputé avec son père dans ce bar. Elles arrivèrent enfin devant la brasserie... la vitrine était toujours cassé de l'extérieur on pourrait presque penser qu'elle était abandonné. C'était surement pour cela qu'il n'y avait jamais grand monde à l'interieur.

Quand elles rentrèrent Alix fit un soupir... c'était vrai que le bar était pitoyable mais au moins il n'y avait grand monde et c'était tranquille et malgrès l'apparence les bièraubeure était très bonne. Kiara s'installa à la même table que la veille, un coin plutôt sombre et pas visible de partout... Elle regarda Alix nettoyer sa chaise avant qu'elle s'y installe et elle commença à parler.

Je ne vais pas vous déballer ma vie, rassurez-vous, murmura-t-elle. Je crois que vous êtes exactement la personne qu’il me fallait croiser afin de… rencontrer votre chef. Je suis revenue en Angleterre pour entrer au service du Seigneur des ténèbres.

Kiara ne répondit pas. Elle s'y était attendut... quand on revient dans son pays natale l'allée des embrumes n'est pas vraiment le premier endroit qu'on va voir et là pourtant c'était pratiquement le cas... Une nouvelle dans les rangs cela ne pouvait pas faire de mal...

Vous buvez quelque chose ? J’avoue que je suis en route depuis des heures et qu’un thé mon remonterait

Le barman ne se bougea pas ce qui n'étonna en rien Kiara qui n'aurait pas bougé non plus... Alix se retourna vers elle et lui demanda d'un air scandalisé:

Ne me dites pas qu’il faut aller au bar pour commander ?

Kiara lui fit un petit sourire arrogant et moqueur puis elle regarda le barman et elle lui dit sur un ton supérieur et assez fort pour le réveiller:

"Une bièraubeure et un thè et dépêche toi si tu ne veux pas que les clients de demain te ramasse à la petite cuillère!!"

Les menaces... c'était la seule chose qui faisait bouger les gens en vitesse quand ils avaient un peu la flemme la preuve, le barman se précipita de faire chauffer l'eau, de sortir le verre et la tasse et de préparer la commande en priorité. Kiara dit à Alix d'un ton peu commun:

"Vous voyez c'est comme ça qu'on fait..."

Quelques minutes plus tard Kiara savourait une bièraubeurre et un thé se trouvait e face d'Alix. Kiara ne prit pas le temps de dire merci au barman mais elle parla à Alix:

"Ne vous attendez pas à recevoir la marque du maître dès le début vous devrez d'abbord faire vos preuves... Beaucoup se considère comme mangemort et ne l'ont jamais rencontré. Si vous faites bien votre "travail" il entendra forcement parler de vous et ça sera à lui de décider quand il vous rencontrera... On ne force pas le Seigneur des ténèbres..."

Malgrès que ce bar soit peu fréquentable Kiara avait quand même parlé d'une voix basse et tout aussi sombre qu'auparavant sauf que quand elle parlait de Lord Voldemort ses yeux étincelaient et il y avait un ton d'admiration dans sa voix. La plupart parle de lui en ayant peur et ils avaient raison mais Kiara voyait les choses autrement... aucune raison d'avoir peur si on fait correctement ce qu'il nous demande... Seul les incapables ont des raisons d'avoir peur...


[evite de faire bouger mon personnage... chacun est libre de ses mouvements même si c'est pas grand chose ce que t'as fait fait plus attention il est interdit de dire les actions des autres si ils ne les ont pas fait avant ^^ ]

Au moins la jeune fille devant elle avait des nerfs d’acier. Elle n’avait nullement paru surprise à l’évocation du Seigneur des Ténèbres. L’audacieuse personne menaça le barman qui, aussitôt s’empressa de répondre en s’activant. Alix était satisfaite, même si elle ne laissait rien transparaître. Si c’était l’autorité qui faisait force de loi, elle n’aurait aucun mal à s’imposer. On se souviendrait longtemps d’elle à Durmstrang ; d’elle et de ses punitions à la limite de la torture. Elle écouta ensuite religieusement les propos tenus par Miss Ellinger.

"Ne vous attendez pas à recevoir la marque du maître dès le début vous devrez d'abord faire vos preuves... Beaucoup se considère comme mangemort et ne l'ont jamais rencontré. Si vous faites bien votre "travail" il entendra forcement parler de vous et ça sera à lui de décider quand il vous rencontrera... On ne force pas le Seigneur des ténèbres..."

ça, Alix s’en doutait. Ce n’était pas par le simple fait qu’elle était Blackstorm qu’elle serait agrée. De nombreux membres de cette illustre famille avaient péris au service du Lord ; seul son père avait survécu et, lui, s’était tenu à distance des Mangemorts tout en travaillant en douce contre le ministère d’Angleterre sous des dehors de parfait ambassadeurs. Puis… Ses parents étaient morts de manière énigmatique. Toutes les recherches qu’elle avait entreprises depuis ses 17 ans s’étaient avérées vaines. En saurait-elle plus un jour ? Elle le souhaitait ardemment. Pour l’heure, elle se devait d’interroger un peu sa vis-à-vis. Sur le ton de la confidence, elle souffla :

Vous devez comprendre que je tiens à être active. Je viens d’acquérir une demeure à cette adresse.

Alix fouilla son réticule, en sortit une plume et un bout de papier. De son écriture aux rondes parfaites, elle inscrivit quelques mots puis tendit le billet à la jeune Mangemorte.

Je répondrai aux ordres reçus par n'importe quelle voie. Je dois vous prévenir que ma… « spécialité » est les potions… mortelles.

Le barman lui coupa la parole en apportant les boissons commandées par l’impétueuse jeune Ellinger. Alix plongea une fois encore les doigts dans son sac et donna un gallion au patron.

Gardez la monnaie, lui jeta-t-elle indifférente pour qu’il s’éloigne.

Dès qu’il fut retourné à ses affaires, Alix revint aux siennes :

J’ai d’autres capacités que celle-là. Mais… ( là un battement de cils trahit son émoi) je n’ai jamais tué personne.

Alix avoua cela du bout des lèvres. Elle s’empressa de les porter à sa tasse de thé qu’elle huma avant d’en boire une lampée, histoire de cacher son trouble.

Kiara posa ses lèvres sur sa bièraubeurre puis en but une gorgée qui fut acceuillit aussi bien qu'un feu de cheminée en pleine hiver... Decidemment cette boisson avait le chic pour remonter le moral et rendre de bonne humeur mais qu'est ce que c'était pour Kiara la bonne humeur? Surement le fait qu'en ce moment même elle n'avait pas envie de torturer tous ceux qui l'entourait ou surement le fait qu'elle n'était pas en colère même si elle gardait cette sombre froideur habituel...

Vous devez comprendre que je tiens à être active. Je viens d’acquérir une demeure à cette adresse.

Kiara regarda la jeune femme sortir un morceau de papier et y écrire une adresse. Kiara se contenta d'un signe de tête tout en prenant le papier et en regardant l'écriture presque manuscrite d'Alix. Elle avait dt être très bien éduqué pour écrire aussi bien... Certaine personne pense qu'on peut en savoir autant en lisant l'écriture d'une personne qu'en utilisant la legimencie mais Kiara ne c'était jamais attardé sur ces idée loufoque à son goût. Peut être était-ce pour ça que chaque personne avait une écriture différente... tout comme chaque personne avait une vie différente. L'écritrue de Kiara était tout autre, très fine presque pointu sans presque aucun arrondie mais elle n'écrivait qu'à peu de personne et pour des occasions rares...

Je répondrai aux ordres reçus par n'importe quelle voie. Je dois vous prévenir que ma… « spécialité » sont les potions… mortelles.

Les potions? Kiara n'avait jamais fait de potion mortelle de ses propres mains mais c'était très interessant... Surtout pour les espions au ministère acr ils n'aurait qu'à en verser un peu dans certain verre égaré... Kiara était plus spécialiste des sorts même si elle avait toujours du mal à combattre contre des Aurors, ces personnes spécialisés dans le combat contre la magie noire la dégoutée plus qu'autre chose et encore plus depuis qu'ils avaient arrété sa mère. Le barman avait récupéré sa monaie, content s'avoir eu un peu de pourboire et il s'en était allé derrière son bar pour à nouveau s'affaler sur celui-ci.

J’ai d’autres capacités que celle-là. Mais… je n’ai jamais tué personne.

Kiara fillit en rire mais se retint par respect pour Alix... de l'émotion dans ses yeux l'avait trahi. Elle n'avait jamais tué personne? A son âge? Kiara n'avait que dix sept ans et elle ne comptait déjà plus ses victimes depuis longtemps. Cela rabaisser la Blackstorm à ce qu'elle était dans la rue tout à l'heure quand les autres se moquaient d'elle et elle avait bien de la chance que personne d'autre ne l'ai entendu. Kiara la regarda et ne put s'empêcher de sourire presque sadiquement puis elle se pencha un peu et lui dit:

"Et bien vou vous y habiturez..."

Elle attendit quelque seconde avant de reprendre:

"La mort est une grande activité parmit les mangemort... On ne peut se permettre de laisser des victimes ou de laisser des personnes se mettre plusieurs fois devant notre chemin... Ne vous inquiétez pas ce n'est pas difficile loin de là... C'est même plutôt jouissant de savoir qu'on a le droit de vie ou de mort sur une personne!!"

En parlant elle avait révélé tout son sadisme qu'elle avait depuis petite même si quand elle n'avait pas encore la force de tuer des humains elle se contentait des cafards... Kiara aimait tuer mais ce qu'elle aimait particulièrement c'était que ses victimes souffres avant et qu'elles crient. Les cris... que de bonheur d'entendre des hurlements de moldu dans la nuit et quelques secondes plus tard le silence, plus rien... seulement la mort. Ou bien alors laisser ses victimes mourir de leurs blessures et les regarder rendre l'âme dans la souffrance sans les abréger... Tant de chose qui faisait que la mangemorte, pourtant jeune, était tant redouté.

[je ne serais pas là de demain 14h jusqu'à dimanche soir donc si ma réponse tarde c'est normal . ]

Alix s’aperçut que Kiara avait écrit juste une ligne. L’écriture pointue prouvait le caractère déterminé de son auteur. C’était là le lieu des réunions ? La jeune femme s’interrogea :

* Qu’ai-je bien pu dire ou faire pour qu’elle me fasse ainsi confiance ? Il est vrai qu’elle, elle n’hésiterait pas une seconde à me trucider si jamais elle se trompait sur mon compte.*

Elle rangea le document et la plume dans son sac alors que Miss Ellinger se levait pour déclarer qu’elle avait des choses à régler et lui proposer de l’accompagner ou de rester.
Alix réfléchit à toute allure :
* Rester seule ici ? Jamais. *
Tout haut, elle se leva également et déclara :

Je vous serai obligée si vous consentiez à me ramener à la limite du chemin de traverse. Je crains de me perdre dans ces lieux étrangers. En échange de votre aide, je puis vous offrir la mienne. Si je peux vous être d’une quelconque utilité, n’hésitez pas.

Elle accompagna ces mots en fixant à nouveau les yeux sombres de sa comparse. Elle y mit beaucoup de conviction ainsi que de l’assurance afin que l’autre comprenne que ce n’étaient pas des paroles en l’air mais une réelle main secourable qui se tendait, là.

[ tu peux m'envoyer balader, c'est toi qui vois ]