Dans un POP discret, Solal transplana à proximité de la cabane hurlante en faisant en sorte de ne pas être vu. Il resta un moment dans l’ombre d’un renfoncement du mur de la maison devant laquelle il avait transplaner… Il était en avance, mais il n’avait pu s’empêcher de venir plus tôt… Depuis qu’il l’avait vu remonter sa capuche sur sa tête puis disparaître en transplanant… Solal serait bien rester mais une vieille sorcière venait d’entrer dans la boutique en poussant un cri d’horreur… Le mangemort n’avait pas attendu et avait transplaner à la seconde…

Depuis il ne dormait pratiquement, revoyant ses yeux des qu’il fermait les siens… Revivant leur première rencontre à chaque fois qu’il rêvait… Il pensait à elle à chaque seconde de la journée et de la nuit… Il avait l’impression de devenir complètement fou par moments… Le maître lui avait donner une autre mission a faire ce jour même et il s’était lever aux aurores pour ne pas manquer son rendez-vous… Lui qui avait pour habitude de prendre tout son temps pour torturer, il avait bâcler son travail mais se sentait bien car il y avait mis plus de rage que d’habitude… Il lui avait promis qu’il ne manquerait leur rendez-vous pour rien au monde et il avait tenu parole…

L’heure approchait et Solal était angoissé. Il avait peur d’avoir rêver, peur qu’elle soit redescendu sur terre et qu’elle ait repris raison en pensant que c’était pure folie que de s’attacher à un homme comme lui… Solal soupira et replaça sa capuche sur sa tête, cachant ainsi son visage puis il marcha à pas rapides jusqu’à la cabane hurlante… Il entra sans faire attention et regagna une des pièces assez éclairées. Il garda cependant sa capuche sur sa tête, on ne savait jamais si quelqu’un d’autre arriverait à l’improviste… Il aurait l’avantage de l’effet de surprise… Il était 9h50… Plus que 10minutes d’angoisse et il saura enfin… il pourra enfin la prendre dans ses bras, embrasser ses lèvres qui lui avait tellement manquer…

Solal tournait en rond dans la pièce vide, n’arrivant pas à tenir en place, cherchant par n’importe quel moyen à se calmer en vain. Jamais il n’avait été aussi impatient, aussi ‘‘surexcité’’ il était comme monté sur pile et son cœur battait a toute allure, si bien qu’il se demandait comment il réussissait l’exploit de ne pas avoir une triple crise cardiaque… Solal se souvenait du jour où il avait revu sa nièce pour la première fois depuis 10ans d’absence, il s’était retrouvé dans le même état, à peu de choses prêt mais pas aussi fortement que maintenant…

Alors il tournait en rond, chacun de ses pas soulevant un peu de poussière sans qu’il n’y prête attention. Il se rappelait chaque second de leur première rencontre, jamais il ne pourrait l’oublier… Comment cela aurait-il pu être possible alors qu’il avait sentit son cœur s’emballé pour la première fois de sa vie… Il ne comprenait toujours pas comment c’était possible, comment il avait pu tomber amoureux au premier regard… Mais il savait qu’il aimait, il avait eu le temps et tout le loisir d’y penser de se l’admettre a lui-même…

Il pensait en silence depuis près de 5 minutes. Il ne regardait pas sa montre mais c’était comme si elle lui criait les secondes qui passaient avec une lenteur incroyable. Il n’arrivait pas à vivre sans la voir, sans pouvoir la prendre dans ses bras, sans pouvoir contempler ses yeux et savourer ses baisés… Mais il ne pouvait pas le lui dire, il devait rester fort pour ne pas rendre leurs séparations plus difficiles qu’elles ne l’étaient déjà… Solal savait déjà que plus le temps passerait, plus ça deviendrait déchirant de devoir se séparer pour quelques jours… Mais c’était mieux ainsi, pour le moment, Elisabeth était encore au collège et elle devait y rester pour finir ses études, Solal ne transigerait pas sur se point de vue… De toute manière, les parents d’Elisabeth allaient sûrement en faire une maladie quand ils allaient apprendre que leur fille s’était amouracher d’un homme de 10ans son aîné…

Solal s’arrêta dans sa progression sans but. Il avait entendu du bruit au rez-de-chaussée. Apres avoir écouter quelques secondes pour vérifier qu’il ne se trompait pas, la mangemort se cacha dans un recoin sombre de la pièce en gardant sa capuche sur sa tête et en mettant sa main sur sa baguette, on n’est jamais trop prudent, n’importe qui peu venir dans cette cabane… Solal se fit le plus silencieux possible et attendit quelques minutes avant de la voir entrer dans la pièce. Il la laissa observer puis la décorer a sa guise sans qu’il ne se découvre. N’y tenant plus, Solal sortit du coin d’ombre alors qu’elle lui tournait le dos puis il alluma un feu dans la cheminée tout en retirant sa capuche afin de laisser voir son visage. Elle ne fut pas longue a se tourner vers lui puis a le rejoindre sans pour autant lui sauter au cou mais Solal se doutait que c’était par ce qu’elle avait douter elle aussi… Comment aurait-il pu en être autrement puisqu’il avait l’impression d’avoir vécu un rêve éveillé…

"Bonjour beau mangemort"

Solal lui sourit et lui, prit le risque de l’embrasser pour redécouvrir la douceur de ses lèvres tout en la prenant dans ses bras. Il s’éloigna un peu pour sortir une rose rouge de sous sa cape et la présenter à Elisabeth.

-J’en aurais bien apporter tout un bouquet mais… C’est difficile de le cacher sous sa cape…

Solal soupira légèrement et contempla Elisabeth une nouvelle fois, la trouvant encore plus belle que la première fois…

-Tu m’as manqué….

Solal se laissa entraîner jusqu’au sofa tout en ayant l’étrange impression d’avoir déjà vu ce décor quelque part mais sans se rappeler où mais d’un autre coté, ce n’était pas sa priorité… Non, la seule chose qui lui importait c’était qu’il était à nouveau avec elle, la femme de sa vie, sa princesse, son ange descendu tout droit du ciel, son petit démon par ce qu’elle avait beau avoir l’air de la gentillesse incarné, Solal avait parfaitement remarquer son coté dangereux et il adorait ça… Comment aurait-il pu en être autrement, il aimait tout en elle, ses qualités, comme ses défaut et d’ailleurs, aux yeux du mangemort, elle n’en n’avait aucun pour le moment… Mais il devait relativiser, ils ne se connaissaient pas encore…

"Tu ne peux pas imaginer à quel point tu m'as manqué, chaque seconde me semble une éternité sans toi. Je voudrais tellement être chaque moment à tes côtés, dans tes bras, sentir tes lèvres et ton parfum. Tu me manques un peu plus tous les jours. Je ne pourrai plus vivre longtemps sans toi mon tendre amour."

Solal sourit avait un air légèrement sarcastique, lui ? tendre ???!! Peu être le serait-il avec elle, et s’en était même sur mais c’était aussi une exception, une sorte de privilège qu’il n’avait accordé qu’à une seule personne jusqu’à ce qu’il rencontre Elisabeth… Solal s’amusa qu’elle l’embrasse sur le front puis découvre son visage avec ses lèvres si douces et ses baisés exquis. Ses yeux se fermèrent d’eux même pour mieux savourer ce moment de tendresse infinie et tellement rare… Elle avait, semblait-il, le dont de dire tout haut ce qu’il ressentait en silence… Au moins, ils étaient sur la même longueur d’onde à ce niveau là… Solal savoura le baisé qu’elle lui offrit avant de rouvrir les yeux et de les plonger directement dans ceux de son seul amour. La première à lui avoir voler son cœur…

-Pourtant il le faudra… Il faudra apprendre à vivre l’un sans l’autre plus de quelques heures… Apprendre à faire comme si de rien n’était… C’est pour ton bien Elisabeth… Plus longtemps ils te considéreront comme ‘‘innocente’’ et plus longtemps tu seras en sécurité… Je ne te sous estime pas, je sais que tu es capable de te défendre… Mais ta vie deviendra un enfer… Autant repousser l’échéance le plus loin possible…

Bien entendu, Solal ne savait pas s’il pourrait supporter l’absence d’Elisabeth et il doutait fortement d’en être capable mais il ne pouvait pas le lui dire… Ca n’aurait fait que de la conforter dans son idée qu’elle ne peut pas vivre sans lui ce qui soit disant passant, rendait le mangemort plus qu’heureux… Mais ça l’aurait aussi pousser a prendre plus de risques et ça, Solal ne le voulait pas, il ne voulait pas qu’elle gâche sa vie a cause de lui alors il se taisait, c’était à ses yeux la meilleure des solutions… Il ne voulait pas qu’Elisabeth se retrouve tout à coup suivie par des aurors ou des membres de l’ordre, surveillée presque 24/24 heures comme l’était Séléna simplement par ce qu’elle était sa nièce… Oh il ne doutait pas qu’Elisabeth serait aussi maligne que Sély pour échapper à cette surveillance accrue, peu être qu’elle était déjà surveillée de prêt elle aussi, après tout, les Swann étaient du coté du seigneur des ténèbres et ça n’était pas tenu secret…

Solal lava sa main jusqu’au visage d’Elisabeth qu’il gratifia de légères caresses d’une tendresse dont il ne se soupçonnait pas capable. Il la contempla, perdu dans ses pensées et n’osa pas l’embrasser, ce qu’il venait d’expliquer, elle pourrait le prendre tes mal, voir même penser qu’il n’était finalement pas ‘‘touché’’ par son absence alors il restait prudent…

Solal avait a peine finit sa phrase qu’un sourire sadique naissait sur le visage d’ange de sa compagne, révélant ainsi d’avantage son coté diabolique et le mangemort avait comme dans l’idée que ce coté lui plairait énormément… Dieu qu’il aimait ce sourire et cette lueur d’entêtement dans le font des yeux… Il se demanda soudain si elle avait le même air quand elle s’apprêtait a jouer un mauvais tours a quelqu’un… En réalité, croyez le cinglé ou non, Solal n’attendait que de pouvoir la regarder lorsqu’elle laisserait son ‘‘mauvais’’ coté prendre le dessus et pouvoir admirer toute la grandeur dont il la savait déjà capable…

Du moment qu’elle ne laissait pas ce coté là s’exprimer contre lui, Solal ne dirait rien et même apprécierait énormément de la voir dans un tel état de puissance, peu être même qu’il l’apprécierait un peu trop… Il aurait alors cette impression indéfinissable d’être privilégier… D’être spécial… Bien sur elle le lui disait déjà et Solal la croyait… Il se souvenait encore de Séléna lui racontant dans ses lettres que sa meilleure amie Eli n’avait de cesse de repousser tous les jeunes hommes du collège qui lui tournaient autours… Séléna lui racontait aussi à quel point elle s’amusait de voir Eli faire joujou avec eux avant de les remettre à leur place… Certain étaient tellement épris de la jeune Serpentard qu’ils ne lâchaient pas prise et continuaient encore a la suivre dans les couloirs pour tenter leur chance alors qu’elle les rejetait depuis plusieurs années selon les propres mots de Séléna qui effectivement semblait des plus amusée par cette situation, ça se voyait même dans sa façon d’écrire…

"Je sais qu'il me faudra m'habituer à vivre sans toi mais nous serons bientôt réunis, la fin de l'année arrive et avec cela ma délivrance de Poudlard. Par contre, je ne serait jamais capable de faire comme si de rien n'était, je t'aime trop pour ça. L'enfer ne me fait pas peur quand je sais que je suis au paradis avec toi. L'enfer est l'endroit où je suis pour le moment mon coeur. Je t'aime tu sais

-Oui je le sais…

Solal sourit légèrement, se demandant comment elle faisait pour parvenir a toucher son cœur a chacune de ses phrase. Peu être était-ce simplement par ce qu’elle parlait avec le sien… Bien sur qu’il savait qu’elle l’aimait, elle le lui répétait souvent, peu être par peur qu’il l’oublie… Mais il le sentait aussi, il le voyait dans ses yeux, le ressentait dans ses baisés. Il avait l’impression de voir son amour pour elle se mélanger à celui de la jeune femme et Solal savait que le maître avait tors, ça ne le rendait pas plus faible, il avait l’impression d’être plus fort au contraire… Mais après réflexion, le maître voulait simplement dire qu’on est plus faible par ce qu’on ferait n’importe quoi pour l’être aimé… Et en l’occurrence, l’être aimé n’était autre qu’Elisabeth.

Solal la contempla encore un léger instant, jamais il ne pourrait se lasser de la regarder, de se perdre dans ses yeux, de sentir le parfum de sa peau, sa douceur infinie sous ses doigts, de ses lèvres délicates et attirant inlassablement les siennes comme des aimants… Solal se pencha doucement sur sa bien aimé pour lui offrir un doux baisé à la fois tendre et passionné, la resserrant un peu plus contre lui pour sentir le cœur de la jeune femme battre contre le sien. Il resta tout prêt de son visage et lui murmura d’une voix calme et douce, teintée de sensualité qu’il ne cherchait nullement à cacher.

-Alors ne fait pas semblant, qui sait… Peu être que ça découragera tous tes prétendants… Mais tait mon nom, il ne t’apportera que des ennuis… Elisabeth… Promet moi que tant que tu seras à Poudlard, tu ne diras pas que c’est moi qui t’ais voler ton cœur que je n’ais d’ailleurs pas l’intention de rendre…

"Mes prétendants, je vois que les rapports te sont bien transmit … Tu as une très bonne espionne sur place à ce que je vois. Je tairai ton nom le temps qu’il me reste à passer à Poudlard mais je ne te garantis pas l’anonymat lorsque je sortirai de cette prison. Je ne laisserai jamais mon cœur prendre une autre voie que le tien. Jamais je ne pourrais me résoudre à vivre loin de toi."

Solal sourit au début de la phrase. En réalité, il n’avait pas eu de nouvelles de Séléna depuis un bon moment, ce qu’il savait d’Elisabeth datait du temps où ils n’était pas encore revenu en Angleterre. Solal n’avait aucunement l’intention de faire espionner Elisabeth. Il avait confiance en elle, et en cas de dérapage, ça ne le dérangerait pas de faire un petit détour rapide par le collège pour faire comprendre au malheureux fou en question qu’il n’était pas du style partageur…

Solal fut soulagé qu’elle accepte de lui promettre de ne jamais prononcer son nom en parlant de l’homme qu’elle aimait du moment qu’elle était à Poudlard ou même élève… Il ne voulait pas lui créer de problèmes par ce que les autres et en particulier ceux qui se disaient du coté du bien lui en ferait baver. Ou alors peu être les fanatiques de mangemort en tout genre faisant tout et n’importe quoi pour avoir un mangemort dans leur lit et qui seraient jalouses d’Elisabeth…

-Tu sais je n’ai pas la moindre intention de demander a Sély de t’espionner je te fais confi…

La fin de la phrase sembla être complètement tombée dans l’oubli. Solal venait de remarquer qu’Elisabeth avait retiré sa cape pour laisser voir son corps magnifique couvert par une robe dorée le mettant incroyablement en valeur… Solal en avait même carrément oublier le but de sa précédente phrase… Solal s’obligeât à détacher les yeux de ce décolleté plus que provoquant de là où il le voyait et releva un regard brillant vers le doux visage d’Elisabeth.

-Par Merlin… Tu es… Magnifique…

Et encore, magnifique n’était pas un mot suffisant, mais il ne trouvait pas de mot assez fort pour décrire à quel point il la trouvait belle et entre nous, il n’avait plus vraiment la tête à réfléchir… Son cerveau c’était mis en pause momentanée, se rendant totalement indisponible, et ne pensant qu’à une seule et unique chose… Solal avait légèrement l’impression de perdre la tête et ne résista pas longtemps à embrasser Eli encore une fois. Il pourrait passer sa vie à l’embrasser encore et toujours sans jamais s’en lasser… Solal passa un bras dans le dos de la vert et argent et colla leur deux corps l’un à l’autre encore une fois avant de faire doucement dévier ses lèvres vers sa jour pour la couvrir de doux baisés puis retracer lentement la ligne de sa mâchoire inférieur et enfin descendre dans son cou où il fit papillonner baisés sur baisés…
Solal n’alla pas plus loin, il ne voulait pas aller trop vite et lui faire prendre peur, il voulait prendre son temps même si une grande partie de lui, lui hurlait tout le contraire…

Non, Solal n’était pas d’accord, sa robe ne lui allait pas bien, elle lui allait à merveille… Quand il l’avait entendu rire, Solal avait eu la nette impression qu’elle l’avait finalement fait exprès pour le rendre encore plus fou d’elle ou peu être pour le tester… Mais Solal savait faire preuve de sang froid, il avait appris depuis longtemps à se maîtriser… A rester maître de ses actes et de ses pensées. Il l’observa un moment avant qu’elle ne vienne s’asseoir sur ses genoux, pour le plus grand plaisir du mangemort. Il se demandait pourquoi elle baissait la tête quand elle finit par la relever et rien qu’à son regard, Solal su que quelque chose n’allait pas et il n’eu pas a attendre longtemps pour savoir…

"Es-tu heureux avec moi ?? Ne me trouves-tu pas trop jeune ??"

Elle ne baissait pas les yeux et Solal savait que c’était par ce qu’elle voulait être sur qu’il ne lui mentirait pas. Mais quel intérêt avait-il à lui mentir ?! Puisqu’il l’aimait… Mais apparemment sa façon de la préserver, de l’empêcher de trop souffrir en lui cachant ses sentiments, n’était pas la bonne… Elle ne lui posait pas une question facile…

-Bien sur que je suis heureux… Et même plus qu’heureux…

Solal ne la lâchait pas des yeux non plus. Il voulait qu’elle se rende compte qu’il voulait être sincère avec elle, qu’il n’avait aucune envie ou même raison de lui mentir… Mais cette question ravivait ses propres doutes… Il ne pouvait s’empêcher de se demander si elle ne le trouvait pas trop vieux. D’accord elle était majeure et ils n’avaient que dix ans d’écart… Mais elle était à peine ‘‘adulte’’ et lui… Il avait bientôt 40ans… Bon d’accord, dans seulement 3ans mais quand même…

-Non je ne te trouve pas trop jeune… Mais toi… Ne me trouves-tu pas bien trop vieux ?

Solal avait laisser l’anxiété percer dans sa voix pour qu’elle se rende compte qu’il n’était pas si sur de lui qu’il le laissait croire… Pour tout le reste il était totalement sur de lui, dans le moindre de ses gestes, dans la moindre de ses idées… Mais avec Elisabeth… Tout devenait flou, comme s’il marchait en équilibre sur un fil suspendu et que s’il faisait un pas de travers, il perdrait tout ce bonheur… Solal en avait la gorge nouée rien que d’y penser… Il ne voulait pas entendre sa réponse, pas avant qu’il n’ait pris son courage a deux mains pour faire (selon lui) une belle bêtise. Il parla d’une voix douce sans décrocher ses yeux de ces deux prunelles noisette tellement envoûtantes.

-Elisabeth… Je n’ai jamais aimé… Je ne sais pas ce que c’est… Du moins, je ne le savait pas jusqu’à il y a deux jours… Tu m’as terriblement manqué, je ne pouvais fermer l’œil sans te revoir, je rêve de toi toutes les nuits… Il ne se passe pas une seconde sans que je pense a toi… Tu m’hantes jours et nuits depuis que j’ai eu le bonheur de contempler tes yeux… Si tu me dis que tu ne veux pas de moi… Je partirais… Mais j’en mourrais… Je n’imagine plus ma vie sans toi… Je t’aime mon ange… De tout mon cœur… Il ne bât que pour toi… A tout jamais…

Solal, bien que terriblement gêné de se confier ainsi alors qu’on lui avait appris a faire tout le contraire, laissait son regard dans celui d’Elisabeth. Il avait peur de sa réaction, peur d’être rejeté… Mais il ne pouvait s’empêcher de scruter son visage pour voir ses réactions et peu être aussi pour en profiter au cas où ça serait la dernière fois…

Rien qu’à son regard, Solal su qu’il avait finalement bien fait de lui confier ses sentiments. Il ne le ferait pas souvent, il était ainsi, il n’avait jamais compris les couples qui se répétaient à tout heure de la journée et de la nuit qu’ils s’aiment. Comment garder la magie de la déclaration si elle est dite tout le temps ? Ca ne devient alors qu’un mot banal parmi tant d’autres… Et Solal ne voulait pas que son amour pour Elisabeth devienne banal. Il n’était pas banal, il était exceptionnel, unique, jamais il ne pourrait aimer une autre personne… Car il l’aimait, il en était certain pour la simple et bonne raison qu’il avait trouvée le courage de lui parler a cœur ouvert. Il le savait déjà avant mais ça l’avait conforté dans son idée…

Solal sentit la douce main d’Elisabeth passer avec tendresse sur sa joue et il ferma les yeux pour mieux apprécier cette caresse avant de sentir les lèvres de la jeune femme contre les siennes qui s’unirent bientôt en un baisé remplit de passion. Apres ce baisé quelque peu échevelé, elle encra encore une fois son regard tellement troublant dans celui du mangemort et lui parla d’une voix tellement douce que ça n’arrangeât pas ‘‘l’état’’ dans lequel se trouvait le brun.

«L’âge n’a aucune importance pour moi mon amour. Je t’aime et c’est la seule et unique chose que mon cœur ait besoin de savoir. Je suis heureuse d’apprendre que tu m’aimes et sache que je t’aime plus que tout, je ne peux plus imaginer un seul instant ma vie sans toi mon amour. Tu es le fruit de chacune de mes pensées, de chacun de mes gestes, de chacune de mes paroles. Tu es ma vie maintenant. Je ne veux pas de toi, je ne veux QUE toi. Mon cœur est tien et le restera à tout jamais, même dans la mort. Je ne veux jamais que tu doutes de mon amour, pas un seul instant tu n’as le droit de douter de moi. Je t’appartiens à tout jamais.»

Solal sourit de soulagement d’entendre ce qu’elle venait de lui dire. Il avait eu un peu peur quand elle avait dit qu’elle ne voulait pas de lui, mais il avait été grandement rassuré quand elle avait enchaîné en disant qu’elle ne voulait que lui… Décidément, cette jeune demoiselle aimait lui procurer des petites frayeurs… Ca n’était pas pour le déplaisir du mangemort qui était un peu mazo sur les bords par moment… Mais ça, il n’était pas prêt de le lui avouer.
Solal se laissa faire quand elle l’incita à s’allonger avant qu’elle ne le rejoigne et reste curieusement sage en se contentant de rester blottie dans ses bras. Solal eu un léger sourire sarcastique et un semblant de soupir. Il commençait à comprendre. Les sang pur sont tous les mêmes mais elle n’était pas Serpentard pour rien… Solal captait parfaitement le message, s’il ne se trompait pas, elle n’avait pas dans l’idée de vouloir rester ‘‘sage’’ mais elle lui laissait le droit de ‘‘prendre les choses en main’’… Solal était touché, mais ils avaient reçu les mêmes idées de base dans leurs éducations un peu vieillottes où l’homme doit toujours faire le premier pas. Mais ça arrangeait Solal, il trouvait ça tellement plus romantique, tellement plus, normal que la femme soit toujours plus ‘‘fragile ou délicate’’ que l’homme même s’il savait qu’elle pouvait parfaitement se défendre seule, il se doutait qu’elle lui laisserait au moins l’impression qu’il la protège…

Afin d’avoir un peu plus de confort, Solal avait passer un bras autour d’Elisabeth et avait laisser sa main sagement posée au dessus de sa hanche. Dieu qu’il aimait la sentir dans ses bras, tout contre lui elle paraissait encore plus fragile et délicate, il pouvait s’enivré de son parfum autant qu’il le voulait, il pouvait sentir la chaleur qui émanait de son corps fin et élancé que le mangemort rêvait de pouvoir découvrir… De pouvoir lui retirer cette robe qui lui allait a ravir mais qu’il jugeait au combien encombrante… Cependant, alors qu’il restait silencieux depuis un moment, savourant se (malheureusement) chaste câlin en aillant de plus en plus envie de tenter sa chance et d’aller plus loin, une pensées lui traversa l’esprit comme un éclair : était-elle encore vierge ???!!! Il n’en savait fichtre rien mais vu son age, ça n’aurait pas été étonnant qu’elle le soit toujours… Seulement voila, il n’allait tout de même pas lui demander comme ça de but en blanc si elle avait déjà eu des amants… Premièrement il trouvait ça mal placé, même venant de lui et ensuite, ça risquerait de le rendre jaloux de savoir que d’autres hommes aient pu la toucher…

"Veux tu que je prenne les choses en main mon tendre amour ??"

Elle ne laissa guère le temps à Solal de lui répondre pour lui offrir un baisé plus que passionné. Il la sentit se tourner pour lui faire face et il croisa ses prunelles brillantes pendant un quart de seconde avant qu’elle ne lui retire sa cape puis commence à s’intéresser à sa chemise de plus prêt en déboutonnant les bouton un à un avec une facilité déconcertante. Le mangemort n’avait plus aucun doute quand aux intentions de sa jeune et jolie compagne… Mais il en était légèrement surpris et aussi tout retourné de sentir ses doigts effleurer son torse imberbe à chaque fois qu’elle ouvrait sa chemise blanche un peu plus…

La chemise du jeune homme ne fut bientôt qu’un souvenir qui laissa place à son torse musclé et légèrement hâlé par le soleil. Solal n’avait aucune cicatrice mais deux tatouage qu’il portait fièrement. Un sur son avant bras gauche qui n’était nul autre que la marque des ténèbres dont le serpent n’avait de cesse de se tortiller sur lui-même. Puis un autre, Moldu, représentant une dague avec un pommeau en forme de tête de vipère ainsi que deux S entrelacé et qui se démarquait fièrement sur le pectoral gauche de Solal. Elle fit s’unir leurs lèvres en un autre baisé auquel Solal répondit avec ardeur avant qu’elle ne commence à parcourir son visage, son cou, son torse puis son ventre de baisés volatiles et exquis. Solal sentait sa respiration s’accélérer légèrement mais il restait encore très calme même s’il avait un peu de mal à contrôler son rythme cardiaque et qu’il commençait à avoir bien trop chaud.

-Eli….

Solal sentit la jeune femme revenir vers lui après s’être arrêter à la hauteur de son nombril. Elle voulait le rendre fou, il le savait très bien mais il aurait peu être du la prévenir que ce n’était pas forcement une bonne chose… Mais qu’importe, il était bien incapable de réfléchir et il la regardait avec des yeux brillant d’envies charnelles… Elisabeth était au dessus de lui, qu’a cela ne tienne, il se redressa en position assise, la gardant sur ses genoux et lui captura ses jolies lèvres qui venaient de lui prodiguer la plus douce des tortures que le mangemort avait eu a endurer. Solal fit glisser ses mains dans le dos de sa charmante compagne pour ensuite retracer le chemin de sa colonne vertébrale, descendant toujours plus bas. Il mis momentanément fin au baisé pour redécouvrir son cou comme un peu plus tôt mais cette fois il ne s’arrêta pas là et fit descendre ses baisés jusqu’à ce qu’il sente son menton frôler la robe d’Elisabeth. Il embrassa la moindre petite parcelle de peau découverte et délicieusement offerte à lui. Au bout d’un moment néanmoins, un éclair de lucidité le rattrapa et il s’obligeât à s’arrêter. Il leva les yeux vers elle et ôta une de ses mains du dos d’Elisabeth pour la porter à sa joue qu’il caressa avec une infinie tendresse avant de lui demander d’une voix tout aussi douce et sensuelle, légèrement rauque et inquiète.

-Mon ange… J’ai besoin de savoir… Si tu as… Connu d’autres… Amants…

Solal savait que ce n’était pas franchement le moment pour demander une chose pareille mais on ne fait pas l’amour à une femme vierge de la même façon. Il ne voulait pas la brusquer, lui faire mal et ainsi la dégoûter ou la faire fuir… Une fois qu’il saura, tout deviendrait évident pour lui, même s’il n’avait encore jamais dépucelé une femme. Il la fixa droit dans les yeux sans bouger, peu être pour ne pas la troubler d’avantage, pour l’inciter à répondre mais il attendait son bon vouloir…

Solal ne la quittait pas des yeux et eu un léger froncement de sourcils accompagné d’un air contrarié quand il l’entendit rire. Il avait franchement l’impression qu’elle se moquait de lui. Bon d’accord, il devait être totalement ridicule mais ce n’était pas une raison pour qu’elle se moque de lui ouvertement… Il oublia cependant tout ça quand elle se pencha vers lui pour l’embrasser, c’était comme si toute sa colère était partie avec son baisé mais ça ne faisait pas partir l’anxiété du mangemort… Elle pris un air solennel, comme si elle allait prononcer un discourt devant une grande assemblé et Solal en aurait bien rit s’il n’avait pas été si inquiet.

"Mon coeur, tu es le premier homme que j'aime et que j'ai jamais aimé. Je n'ai connu aucun amant avant toi .... J'ai eu quelques flirts mais jamais plus qu'un simple baiser.... J'espère que cela ne te pose aucun problème. Je suppose que ta question directe est de savoir si je suis encore vierge .... Je vais te répondre franchement, je le suis toujours et je ne compte pas sacrifier ma virginité à quelqu'un d'autre que toi."


C’était la première pensée qu’il avait eu quand elle lui eu dit qu’elle était encore ‘‘innocente’’. Mais ça ne le gênait pas le moins du monde. Lui qui comptait être tendre et affectueux avec elle savait maintenant qu’il devrait redoubler de douceur et d’amour pour faire d’elle une femme à part entière. Solal lui fit un sourire qui se voulait rassurant mais il se doutait vu son air qu’elle n’avait nullement le besoin d’être rassuré… Elle recommença son petit manège et le brun était d’autant plus déconcerter par son assurance…Solal aurait voulu s’abandonner immédiatement sous ses baisés mais il l’obligeât doucement à se lever puis il fit de même. Il récupéra sa baguette dans sa cape et pris Elisabeth dans ses bras pour l’embrasser langoureusement avant de marmonner un sortilège qui transforma le sofa en un lit assez grand pour eux deux ce qui serait nettement plus confortable il faut bien l’avouer.

Solal laissa sa baguette tomber sur le sol et pris la jeune femme dans ses bras comme les princes dans les comptes de fée. Il l’embrassa amoureusement et la conduisit jusqu’au lit sur lequel il la déposa avant de venir la rejoindre. Une fois allongé à ses cotés, il repris ses baisés et ses mains se firent nettement plus baladeuses et aventureuses. Il pris délicatement une des mains d’Elisabeth et l’embrassa avant de faire glisser une flopé de bisous tout le long de son bras puis de son épaules, dont il fit doucement glisser la bretelle de sa robe avant de continuer sa découverte vers la décolleté de la jeune femme. Solal fit néanmoins remonter ses baisés vers le visage d’Eli et après un baisé passionné, il lui demanda dans un murmure :

-Tu es sur que c’est ce que tu veux ? Je ne voudrais pas que tu le regrettes…

Solal se décala légèrement pour la laisser se retourner et lui faire face. Sa main vint se poser tout naturellement sur la hanche de la demoiselle et il la fit doucement remonter le long de ses cotes mais il s’obligeait à ne pas recommencer à la savourer de ses caresses et baisés puis enfin satisfaire sa curiosité et son envie grandissantes… Mais il attendait qu’elle lui réponde. Elle l’embrassa sur le front et il laissa échapper un soupir satisfait. Il avait compris qu’elle ne comptait pas le repousser mais il se rendit compte qu’elle voulait lui parler alors il encra son regard dans la magnifique couleur noisette de ceux d’Eli.

«Je suis sur de ce que je veux depuis le premier jour où j’ai croisé ton regard. Tout ce que je peux et veux te donner, je ne le regretterai jamais, pas un seul instant. Je te veux toi et rien d’autre, jusqu’à ce que la mort nous sépare et encore, je serais prête à braver la mort pour toi.»

Solal eu à peine le temps de sourire qu’elle l’embrassait comme pour confirmer ses dires et lui prouver à quel point elle pouvait l’aimer. Le mangemort répondit au baisé avec ardeur en le savourant d’avantage que les précédents alors qu’il n’aurait jamais cru ça possible mais son amour pour elle était comme un gouffre sans font dans lequel il ne se laçait pas de tomber et il chuterait pour l’éternité s’il le pouvait. Et d’ailleurs il le pouvait par ce que c’était tout ce qu’il souhaitait et qu’il fera tout pour que ça soit bel et bien le cas. Alors qu’elle jouait de ses mains sur son ventre puis son torse, il lui murmura d’une voix terriblement sensuelle et masculine de telle sorte qu’elle ne doute pas qu’il n’avait nullement changé d’avis.

-J’ai conscience que je doit te paraître bien idiot ou ridicule avec mes questions mais… Je ne veux pas te faire de mal… Et comme je n’ai jamais été très doué pour la divination et que je répugne a utilisé la légilimencie à tout bout de champ… Je préfère demander…

Solal soupira tout en étant parcouru d’un agréable frisson, elle venait de passer sur une zone particulièrement réceptive et il n’alla pas plus loin dans sa phrase, oubliant même qu’il était capable de parler pour capturer ses lèvres dans un doux baisé et lui rendre toutes ces merveilleuses sensations qu’elle faisait naître en lui. Solal trouva bien vite cette robe bien trop encombrante et il s’en débarrassa avec douceur et sensualité afin de pousser les caresses toujours plus loin mais en continuant de prendre son temps et de la contenter le plus possible. Il voulait faire de cette première fois l’instant le plus agréable et merveilleux qu’elle avait pu vivre jusqu’à maintenant… Laissant toute son expérience s’exprimer à sa guise par ses mains et ses lèvres devenues expertes avec le temps, lui démontrant par ses simples gestes tout l’amour qu’il avait pour elle…

"Mais non mon amour, je ne te trouve pas idiot du tout, je préfère que tu me parles plutôt que d'entrer de force dans mon esprit. Je n'ai rien à te cacher et je serai toujours honnête avec toi. Je suis certaine que tu ne me feras aucun mal. Je t'aime de tout mon coeur, je te veux toi et pas un autre. Je te veux à mes cotés jusqu'à la fin des temps."

Solal écoutait naturellement ce qu’elle lui disait mais il avait les yeux rivé sur l’ensemble en dentelle qu’elle portait, apparemment elle avait préparer tout ça à l’avance. Ca le fit sourire mais il n’eu guère le temps de répondre qu’elle s’occupait de le mettre a nu afin qu’elle se sente peu être moins fragile comparé à lui qui n’avait encore dévoilé que son torse. Solal s’abandonna à ses caresses, la trouvant incroyablement doué et sur d’elle pour quelqu’un qui n’avait eu que quelques flirts mais il garda cette pensée pour lui, il n’avait plus envie de parler, il ne voulait pas prendre le risque de briser la magie de ce moment qui resterait unique, aussi bien pour elle que pour lui. C’était la première fois qu’il ferait l’amour à une femme pour qui il éprouve quelque chose, pour qui l’amour, la passion se mêlent à l’attirance…

Il ne resta pas bien longtemps impassible, ça aurait été une torture pire qu’un doloris et il recommença à lui rendre toutes les intentions qu’elle avait à son égard, prenant son temps, faisant attention à elle comme si elle était faite d’un cristal d’une fragilité hors du commun, ne la brusquant pas, à l’écoute de la moindre de ses réaction, guettant ses propres fautes, qui il espérait, n’étaient pas trop nombreuses. Mais il avait beau êtres un mangemort expérimenté, ne se laissant jamais dépassé par ses émotions, restant maître de lui-même, arriva le moment où il n’eu d’autres choix que de se laisser submerger par un tourbillon de sensations plus merveilleuses les unes que les autres…

Un peu plus tard…

Solal était étendu sur le dos et tenait Elisabeth contre lui tout en lui caressant doucement l’épaule du bout de ses doigts. Il était légèrement nerveux mais il ne voulait pas qu’elle le sache. Oui, lui qui ne craignait pourtant pas la mort, il avait peur de lui avoir fait mal, de s’y être mal pris… C’était un sentiment étrange quand on savait que ça faisait presque 10ans qu’il n’était plus puceau mais la vie lui prouvait une fois de plus qu’on a toujours quelque chose à apprendre… C’était peu être à cause de cette phrase qu’il n’avait jamais été prétentieux… Solal vira ces pensées de sa tête pour qu’elles ne divaguent pas trop et partent à la dérive. Il embrassa Elisabeth sur le front et garda le silence en la resserrant un peu plus contre lui, leurs deux corps nus et brûlants caché sous un drap en soie rouge…

Solal laissa un léger soupir satisfait quand il sentit la main d’Elisabeth passer sur son visage, lui offrant une douce caresse tellement appréciée par le mangemort que s’en était, pour lui en tout cas, déconcertant. Jamais il n’avait eu le droit à de l’amour ou de la tendresse, il ne connaissait pas tout ça, mais il n’attendait que d’apprendre avec Elisabeth pour seul professeur. Il sourit, il en avait de drôles de pensées des fois… Solal remarqua alors qu’elle avait plonger son merveilleux regard dans le sien puis elle se redressa, alors qu’il retenait un grognement de mécontentement elle pris la parole :

"Tu as été parfait mon amour, je suis heureuse de t'avoir trouvé et je ferai tout pour ne pas te perdre. L’heure tourne et il me faudra bientôt repartir pour Poudlard. As tu faim??"

Solal sourit au compliment et observa Elisabeth avec tendresse alors qu’elle attrapait sa baguette pour faire apparaître un plateau. Le ventre du mangemort avait trahi le fait qu’il n’avait mangé depuis la veille au matin, n’ayant eu le temps de reprendre un repas mais il ne lui précisa pas que c’était pour ça qu’il commençait à avoir faim. Il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, Solal avait déjà supporter des périodes de jeun plus longues sans en être mort. Il s’empêcha de la retenir quand elle s’assit dans le lit afin de se servir sans qu’il ne prête attention à ce qu’elle faisait alors qu’il observait la cambrure de ses reins jusqu’à ce qu’il la sente revenir et qu’il lève les yeux vers elle au moment ou elle l’embrassait. Une fois de plus, il se fit la réflexion qu’il appréciait d’avantage ses baisés à chaque fois…

Solal regarda le morceau de chocolat qu’elle lui proposait puis leva un regard coquin vers elle avant d’attraper le chocolat directement avec ses dents. Il déposa un baisé sur l’épaule d’Elisabeth puis sourit légèrement, simplement amusé de la situation. Solal changeait souvent d’attitude comme ça, attrait de sa personnalité sûrement du à sa schizophrénie mais qu’il savait heureusement contrôler. Elle lui avait rappeler qu’elle devrait bientôt partir pour le collège et une question étrange passa alors par la tête du mangemort, il se demandait comment ça se passerait quand elle serait en vacances, si elle allait avoir la subite envie de le présenter à ses parents, si ceux-ci, dans un soucis de protection envers leur fille unique, allaient le lapider ou l’écorcher vif pour le simple fait qu’il soit mangemort… Il ne lui en fit cependant pas part, ne voulant pas assombrir cette si merveilleuse journée passée ensemble.

-Pour une première fois… Je t’ais trouvé incroyablement experte…

Il sourit et l’embrassa sans rien ajouter d’autre, il n’était pas du genre à lui demandé si ça lui avait plu, à jouer les machos pleine d’arrogance, à aller fumer une clope en se ventant sans raison, de toute façon, il ne fumait pas. Il n’avait pas besoin de lui poser des question, de la faire parler, il commençait déjà a savoir ce qui lui plaisait ou non, le simple écoute de son corps, de ses réaction instinctives lui suffisait pour qu’il puisse décrypter ce qu’elle aimait…

-Il y a une seule et unique chose dont je ne pourrais jamais me repaître… Toi…

Il lui fit un clin d’œil et un sourire coquin plein de sous entendu mais n’en dit pas plus. Suggérer les choses était nettement plus amusant que de les dire simplement, il n’aurait peu être pas du mais Solal n’était pas réputé sadique pour rien et il s’amusait beaucoup a ne parler pratiquement que par sous entendu par moment… Mais il se doutait aussi que si ça ne plaisait pas à Elisabeth, il arrêterait, il ferait n’importe quoi pour la rendre heureuse… N’importe quoi.

" Mais, mon amour, quand on a un bon professeur, on ne peut qu'exceller dans la matière que l'on aime. Donc, j'en conclus que tu es un excellent professeur et je suis certaine que tu ne m'en voudras pas d'avoir envie d'autre cours particuliers. Au fait, à quoi pensais-tu en voyant ce morceau de chocolat?? Tu as eu un regard bien coquin mon coeur"

Solal ne pu empêcher un léger rire rauque et amusé s’échapper de sa gorge. Puis il l’embrassa tendrement, ne se lassant jamais du goût de ses lèvres sucrées et de la douceur de ses baisés qui savaient se faire plus passionnés par moments… Solal n’avait pas été heureux depuis bien longtemps et à la réflexion, il ne se souvenait pas avoir été aussi heureux de toute sa vie… Il se souvenait qu’avant ça, le jour le plus heureux de sa vie, avait été celui où il avait enfin revu Séléna après dix longues années d’absence, mais aujourd'hui dépassait de loin ce fameux jour même s’il restait un jour très heureux, Solal n’oubliait aucunement Séléna et serait toujours prêt à n’importe quoi pour elle mais il mettait naturellement Elisabeth à la première place…

"C'est une bonne chose à savoir. Mais moi j'ai encore faim, je ne suis pas encore rassasiée si tu vois ce que je veux dire."

Solal n’eu pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu’elle commençait déjà a parcourir son corps de baisés voluptueux et de caresses douces et pour certaines, assez osées. Malgré ses efforts, il ne pouvait retenir ses soupires d’aise et de bonheur surtout lorsqu’elle passait sur certains endroits stratégiques qu’elle semblait déjà connaître par cœur… Mais Solal doutait que ce soit une bonne idée si vite après une première fois… Il allait la vexer, c’était une quasi-certitude mais elle devait aussi apprendre la patience… Solal était peu être un homme mais il savait aussi se faire désirer…

Il soupira et pris un air déterminé, la repousser n’était sûrement pas une bonne solution et ce n’était pas chose facile pour lui mais il devait le faire, il devait garder les pieds sur terre. Elle allait bientôt devoir repartir et il ne voulait pas la mettre en retard et lui causer des ennuis. Il l’obligeât doucement à le rejoindre et déposa un simple baisé sur ses lèvres tellement attractives et il s’assis puis tourna un regard doux mais déterminé vers elle. C’était tellement compliqué, il avait toujours peur de faire quelque chose de travers, de la mettre en colère, qu’ils se séparent sur une dispute et risquer qu’elle ne vienne pas au prochain rendez-vous… Il se sentait ridicule d’avoir tellement peur mais, même s’il le cachait bien, il n’arrivait pas a se rassurer tout seul, il avait peur de la perdre, simplement par ce qu’il l’aimait.

-Il va falloir apprendre la patience jeune demoiselle… Vous verrez, c’est toujours meilleur quand on attend…

Solal esquissa un léger sourire à la fois ironique et amusé mais il avait un regard légèrement triste seulement, il gardait tout de même sa détermination. D’un coté, il avait raison, et puis, Solal ne voulait pas passer son temps à coucher avec elle, il n’y avait pas que ça qui était important. Oui, drôle d’idée pour un homme mais il le pensait bel et bien… Il restait à l’observer, attendant la crise de hurlement qu’il redoutait. Rares sont les femmes qui aiment qu’on les repousse…