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 Nouveau cas à étudier (libre)

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MessageSujet: Nouveau cas à étudier (libre)   Nouveau cas à étudier (libre) Play211Mar 18 Mar - 2:42

Finalement, on se saurait expliquer ce qui pouvait pousser un jeune sorcier à sortir aussi tôt le matin, surtout pour aller rendre une visite à la volière qui n'abritait que des hiboux qui servent à assurer la communication avec l'extérieur de Poudlard. Cependant, c'était sans ignorer que Nysin Awar présentait qu'un message lui allait être destiné, un autre cas à étudier lui était nécessaire. Cela faisait exactement une semaine que Monsieur Lackh ne lui avait pas envoyé une affaire à résoudre. Il faut savoir que même si le jeune serdaigle était un sorcier plutôt médiocre en cours, tout comme la plupart de ses compagnons ( xD ), ce dernier occupait un poste important qui permettait d'aider le monde des moldu à sa façon. En effet, le jeune garçon apportait une grande aide aux polices qui faisaient appel à son service.

Nysin avait particulièrement besoin de traiter ces affaires là, non seulement pour combler l'ennui qui ternissait ses pas, mais surtout pour éviter d'entrer dans un enfer tortueux de tant de questions qui n'avaient pas de réponse. En effet, le jeune garçon se rappelait évidemment de son apprentissage dans l'institut moldu tout comme de ses années passées à Poudlard, mais il n'avait aucun souvenir de sa famille...
Le dos voûté, Nysin marchait toujours en direction de la volière. Le jeune serdaigle attirait facilement le regard des autres en raison de ses étranges tics que ce dernier exécutait lorsqu'il était en pleine réflexion... D'ailleurs, l'accoutrement de l'adolescent était le premier symptôme de sa bizarrerie permanente. C'est donc muni d'un jean et d'un pull tout deux trop grands que Nysin entrait dans la volière.

Connaissant ce lieu par cœur depuis plusieurs années déjà, le garçon partit s'installer à sa place habituelle, c'est à dire tout au fond ou une sorte de bureau était emménagé pour ceux qui désiraient écrire une lettre en urgence. Nysin y avait aussi installé une chaise sur laquelle il s'assit comme à son accoutumé, c'est à dire accroupie sur la chaise de telle sorte que ses jambes ne touchent pas le sol.

* Bon reprenons... En admettant que je n'ai plus de parents, j'aurai retrouvé le nom que je porte quelque part dans une des morgues, ce qui signifierai que mon père ou ma mère serait mort de façon naturelle... Mais ce n'est pas le cas. D'autant plus que j'ai fait des recherches sur la plupart des zones ou ils pourraient résider; j'ai également recherché dans les archives des hôpitaux alentours et le nom 'Awar' est mentionné nulle part. J'ai également fait des recherches à Ste Mangouste, mais là encore, rien.*

Sortant des poches de son jean trop grand plusieurs boites d'allumettes, Nysin commençait à en sortir le contenu. Il plaçait deux allumettes parallèles l'une à l'autre, puis en reprenait deux qu'il plaçait également parallèlement l'une à l'autre perpendiculairement avec les deux premières.

*Il est très étrange que je sois semi-amnésique au point d'oublier seulement mes parents... Il y a donc presque 84% de chance que mes parents soient des sorciers. En partant de cette hypothèse, la tâche se complique mais cela n'explique pas le fait qu'aucun dossier ait été trouvé à l'hôpital Ste Mangouste... Mes parents se seraient donc donnés tout ce mal afin d'effacer leurs existences de ma vie? mais pourquoi donc?*

Tandis que les allumettes s'empilaient inexorablement, Nysin commençait déjà à être à cours d'allumette. Accroupie sur sa chaise, le jeune adolescent continuait à chercher la faille ou l'erreur qu'aurait pu commettre ses parents dans la tentative d'effacer toutes traces de vie. Une demi-heure passait ainsi... Toutes les allumettes étaient utilisées et Nysin avait fabriqué à partir de ces dernières, une sorte de tour carrée. Généralement, il était toujours dérangé lorsqu'il entreprenait d'aller jusqu'au bout de son raisonnement... Après tout, il n'y avait aucune raison pour qu'aujourd'hui, ce soit différent...



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MessageSujet: Re: Nouveau cas à étudier (libre)   Nouveau cas à étudier (libre) Play211Mar 18 Mar - 8:08

[HJ1] cheers ,enfin!!!
La nuit avait été affreusement courte, une série de cauchemars plus effrayants les uns que les autres avaient volé son sommeil. À l’intérieur de chacun d’eux, la pauvre Spirielle se voyait, en des âges différents, en compagnie de gens qu’elle ne connaissait pas. Tout le monde affirmait la connaître mieux que n’importe qui, mais lorsqu’elle leur avouait n’avoir aucun souvenir d’eux, tous se mettaient à lui crier en pleurant : « comment peux-tu m’oublier ». Par la suite, plusieurs catastrophes se produisaient, tuant, devant ses yeux, toutes ces personnes qu’elle avait supposément oubliées.

Pour la énième fois, Spirielle se réveilla en sursaut en se redressant dans son lit. Sous l’émotion, la sueur avait inondée son visage et son thorax s’était mis à palpiter au rythme de son pouls. Rapidement, elle tira le drap qui la recouvrait et alla jeter un œil à la fenêtre. Dehors, tout semblait terne et gelé. Le soleil n’était pas levé et le vent n’osait même pas souffler. Pas une once de vie ne semblait présente ce matin-là. Sachant qu’elle n’arriverait jamais à se rendormir et espérant trouver un peu de réconfort sous le bruit actif des battements d’ailes des messagers magiques, la jeune serdaigle décida d’aller faire un tour à la volière.

Ayant coupé complètement les liens avec sa famille, Spirielle ne recevait jamais de courrier. Pourtant, souvent elle allait voir dans la tour nord espérant y trouver un message, si petit soit-il, de quelqu’un qui désirait la revoir ou au moins avait pensé à elle. Il était très difficile pour une adolescente d’avoir oublié son passé ainsi. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle n’était certaine de rien. Ce qu’elle connaissait d’elle-même, c’était quelqu’un dont le visage ne lui était pas familier qui lui avait raconter. Comment être persuadé de ce que l’on apprend sans preuve? Récemment, un jeune homme était venu la bouleverser complètement avec ces histoires de passé et de présent. Un récit impossible sur sa propre vie lui avait été dévoilé. Lui qui disait vouloir recommencer à zéro, elle ne l’avait jamais revu…

Le regard encore un peu embrouillé et la démarche pas tout à fait assurée, elle finit par arriver à destination. Comme à son habitude, Spirielle se fit très discrète et se dirigea vers le fond où personne de la remarquerait. De tout façon, personne ne la remarquait même lorsqu’elle le désirait.

Elle n’avait pas prit la peine de se changer, le pan de sa robe de nuit blanche traînait sur le sol. Malgré son sommeil agité, ses cheveux ne s’étaient même pas entremêlés. Longs, lisses et blonds, ces derniers dansaient de temps à autres sous les courants d’air occasionnés pas le vol des hiboux. Elle ne s’était pas maquillée, ce qui lui donna l’air mignon d’une enfant innocente. Ces yeux azur fixaient le chemin devant elle sans vraiment voir ce qui s’y trouvait, Spirielle était trop absorbée par ses pensées pour être réellement présente sur le moment. Elle s’adossa au mur et continua le parcourir son esprit en contemplant le néant.

Après un certain moment, la jeune serdaigle finit par s’apercevoir que quelque chose changeait dans le décor. Une silhouette assise répétait sans arrêt les mêmes gestes, formant au fil des secondes un monticule rectangulaire. En focalisant légèrement, elle put observer un élève, visiblement absorbé lui aussi par ses pensées, qui construisait lentement une tour d’allumettes. Spirielle le regarda durant un moment, étrangement intéressée par son comportement. Elle n’avait pas remarqué son style vestimentaire, plutôt portée à zieuter son visage et sa composition de bois. Sans y songer, elle entra dans une espèce de transe où tout ce qui comptait, était de voir cette forme augmenter d’envergure peu à peu. Plus la construction grimpait, plus son esprit semblait en faire autant. Puis, tout cessa. La tour ne grandissait plus, le jeune homme avait épuisé sa réserve d’allumettes.

Toujours inconsciente de ses gestes, Spirielle saisit la boîtes d’allumettes qu’elle gardait la plupart du temps sur elle, se leva, marcha d’une douceur infini vers la table et glissa le petit contenant à l’intention de l’inconnu. Avant qu’il ne se pose de question, elle dit la voix implorante :

Continue s’il te plait…

Ce n’est que quelques secondes après qu’elle réalisa enfin ce qu’elle venait de faire. Son visage se teinta de rouge vif et elle s’empressa de regarder ses pieds. Elle espérait tellement avoir rêvé, n’avoir jamais fait ce geste. Comment avait-elle put parler aussi familièrement à un parfait inconnu, aller jusqu’à le tutoyer! Avec courage, elle releva la tête et sourit le plus sincèrement possible en tentant d’offrir une explication plausible. Malheureusement, tout ce qu’elle trouva à rajouter ne fit que l’enfoncer d’avantage…

Euuu pardonnez-moi, je crois que j’ai été eumm… somnambule pendant un instant…

[HJ2] Bienvenue en passant ^^
[HJ3] Désolé, je ne fais pas beaucoup avancer le RP, j’ai pas trop d’idées ^^’
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MessageSujet: Re: Nouveau cas à étudier (libre)   Nouveau cas à étudier (libre) Play211Mar 18 Mar - 14:43

Tandis que Nysin Awar tentait de trouver une fine trace de ses parents, une jeune adolescente entrait également à la volière. En réalité, cette dernière l'observait depuis un certain moment, ce qui n'échappa à Nysin qui continua son manège en n'y prêtant pas d'attention particulière pour le moment. Après tout, la volière ne lui était pas exclusivement réservé et n'importe qui pouvait pénétrer, cela ne constituait en rien un délit ni une menace. Se sachant observé du haut de sa chaise, le jeune serdaigle finit par épuiser ses réserves en matière d'allumette. C'est alors au moment ou ce dernier entreprit de détruire son bâtiment afin de le reconstruire ( afin de continuer à raisonner ), la jeune adolescente vint de sa propre personne lui proposer ses réserves d'allumettes afin d'achever le bâtiment que Nysin était en train de construire.
L'idée que cette dernière ait des allumettes ne constituaient pas non plus un délit, mais cela était extrêmement rare venant d'un sorcier quelconque, sachant que pour allumer un feu, il suffisait de lancer un sort avec sa baguette magique. Cette dernière serait donc attirée par les moldus? Est-elle née de ce monde là? Certainement après tout.
Pendant l'espace d'un instant, Nysin fut troublé... Et si cette jeune sorcière faisait elle aussi partie de l'Institut? Mais ce qu'elle révéla effaça rapidement cette hypothèse. C'est donc avec un sourire que Nysin prit les allumettes que cette dernière lui confiait en se remettant à construire son bâtiment sans adresser un mot aux excuses de la jeune adolescente. C'est en ayant placé la cinquième allumette de la boite qui lui avait été confié, que Nysin se décida de rompre le silence.


- Non, vous n'êtes pas somnambule. Je dirai qu'avec la tenue que vous portez ainsi que les marques de stupeur sur votre front, il y a 66% de probabilité que vous soyez une victime d'un cauchemar troublant... A tel point que ce dernier vous a poussé à venir ici sans d'autre raison que d'écouter votre inconscience. Hum, en se basant sur ce fait, je pense qu'il y a 53% de chance que vous cherchez des réponses à des questions personnelles mais que vous ne savez pas par où commencer...

Evidement, ce n'était pas pour rien que Nysin ait été le meilleur dans cette institut moldu. Sa capacité d'analyse excellait et il n'hésitait pas à en faire part aux autres, de façon très ouverte. D'une certaine façon, le jeune serdaigle portait un intérêt plus intense au monde des moldus que chez les sorciers. Cela venait sans doute du fait que la magie privait les sorciers d'un élément essentiel : réfléchir avant d'agir. Etre sorcier se basait à des sortilèges facilitant la vie commune... Les moldus, eux, devaient raisonner, réfléchir, se développer, inventer afin de poursuivre une évolution constante... La magie quant à elle, restait figée et n'apportait donc aucune amélioration au fil du temps. Cela expliquait sans doute pourquoi Nysin avait des séquelles en magie...

- De plus, le fait que vous ayez choisie la volière signifie que vous aimeriez avoir des nouvelles de quelqu'un qui semble avoir disparu de votre vie, en une certaine manière, vous êtes comme moi, à rechercher des fantômes.

Nysin ponctua le dernier mot en soupirant. Ce geste n'était pas dans ses habitudes, et cela manqua de peu à tout faire écrouler. Les allumettes données commencèrent elles-aussi à s'estomper sans pour autant permettre au jeune serdaigle d'achever son édifice. Accroupi sur la chaise qu'il avait lui même emménagé, Nysin ne souffrait pourtant pas de crampes dû à cette posture spéciale. Il faut dire qu'il s'asseyait de la sorte depuis une multitudes d'années, et qu'il était à son aise ainsi. De toute manière, il ne pouvait réfléchir correctement installé autrement... C'est une des nombreuses habitudes qu'il avait prit à l'institut, tout autant que de faire des monticules avec des allumettes, et bien d'autre tic.
Tandis que Nysin plaçait la dernière allumette, quelque chose volait dans le ciel, approchant les jeunes adolescents... Ce n'était pas un mais plusieurs hiboux qui tractaient une grosse enveloppe marron scellée avec un grand "i" montrant que ce courrier venait tout droit de l'institut. Le jeune serdaigle allait donc enfin traiter un nouveau cas, évitant de se masturber l'esprit à rechercher ses origines...


- Dommage, il manquait trois allumettes pour finir la tour, dit-il dans un soupir.

A peine sa phrase achevée, les hiboux se posèrent en harmonie près de la table ou résidait la tour en allumette inachevée. Le paquet était assez épais. D'ailleurs, les hiboux, épuisés après la course qu'ils venaient de livrer, partirent ensemble se reposer avec les autres qui appartenaient à l'école. Pour la première fois depuis tout ce temps, Nysin se leva de sa chaise, marcha avec le dos voûté afin de prendre son courrier avant de se réinstaller un peu plus loin, afin de ne pas faire tomber sa construction. On pouvait penser que le jeune adolescent attendrait que la jeune fille parte avant de déballer l'enveloppe, mais ce dernier s'exécuta. Il y sortit un dossier assez remplie, laissant dépasser des photos, une sorte de boite noire en carré qui pouvait se déplier ( il s'agit en réalité d'un ordinateur portable que Nysin utilisera en dehors de Poudlard, comme je ne sais pas si ton personnage sait reconnaître les objets des moldus, j'ai laissé cette présentation grossière ), un classeur muni de cas déjà résolu du jeune homme, et un autre dossier, semblable au premier. Minutieux, Nysin architectura les éléments de son courrier en ordre : la boite noire au milieu, le dossier numéro un devant lui, le numéro deux derrière la boite noire et le classeur à gauche.
Il allait ouvrir le dossier, mais dans sa façon de faire, il ne pouvait s'empêcher d'attendre que la fille émette une quelconque remarque... C'est donc en restant figé, accroupie sur sa chaise, que Nysin patientait.


[ HJ : Merci de me souhaiter la bienvenue, et ne t'en fais pas pour l'histoire, c'est bien comme ça ]
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MessageSujet: Re: Nouveau cas à étudier (libre)   Nouveau cas à étudier (libre) Play211Mer 19 Mar - 7:08

Après sa déclaration un peu maladroite, Spirielle resta de marbre. Elle attendait désespérément une réaction de la part de l’inconnu face à son commentaire assez étrange. Le garçon s’était tout simplement emparé de la boîte d’allumettes qu’elle lui avait donné. Il continua d’empiler les languettes de bois sans dire un mot.

Durant un court instant, Spirielle osa se demander ce qu’il devait bien penser d’elle. Petite élève innocente, s’adressant à lui sans prévenir et ayant en sa possession un objet moldu. Elle en avait un assez grand nombre d’ailleurs, ces derniers étant les seuls souvenirs qu’elle pouvait garder de ses parents. Selon les dires, sa mère était moldu et son père crackmol, il était donc normal pour elle d’avoir une certaine attirance pour ces artéfacts assez ingénieux. Il lui arrivait parfois de se demander comment les sorciers réussiraient à vivre si les baguettes disparaissaient. Au fil du temps, les magiciens étaient devenus dépendants de leur magie plutôt que détenteur d’une faculté qui les ferait avancer. Dorénavant, plusieurs n’étaient que des gens gâtés, paresseux et peu débrouillard. Alors qu’elle allait s’avancer plus loin dans sa réflexion, l’élève se décida enfin à parler.

Suite à sa remarque, la jeune serdaigle le dévisagea un instant. Son regard semblait plein de reproches, comme si elle avait été cernée sans s’en être aperçut. Elle se sentit quelque peu à découvert, comme si elle n’aurait rien put cacher à ce parfait inconnu. Pourtant, en un instant à peine, elle sembla passer d’une expression offusquée à celle d’une personne plutôt admirative. Impressionnant, songea-t-elle. Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres, mais elle se retint de lui répondre tout de suite.

Soudain un groupe de hiboux vinrent faire leur apparition. Ils portaient une enveloppe visiblement adressée au garçon se trouvant près d’elle. Même si elle savait déjà que rien ne lui serait livré encore une fois, elle ne put s’empêcher de soupirer et d’avoir un léger soupçon d’envie face à l’énorme courrier que recevait l’autre élève. Spirielle fit fi de sa tristesse et continua de sourire au moment où elle constata qu’effectivement, il manquait trois allumettes pour terminer la maquette. Lorsqu’elle se retourna, le jeune homme était déjà en direction d’un nouveau lieu plus propice à l’ouverture d’un paquet.

Prenant le début de conversation qu’ils avaient eu comme une invitation au bavardage, chose que Spirielle appréciait tout particulièrement, elle se permit de suivre son interlocuteur jusqu’à une autre table alors qu’il s’apprêtait à ouvrir son courrier. Elle prit la peine se s’asseoir elle aussi, question d’être plus confortable. L’idée d’essayer la position adopté par le jeune homme lui vint à l’esprit, mais Spirielle préféra se tenir tranquille ayant conscience de la tenue non appropriée qu’elle portait. Le jeune homme finit donc par entreprendre d’ouvrir l’enveloppe marron, geste que l’adolescente observa discrètement, mais avec intérêt.

Elle reconnut immédiatement l’objet rectangulaire qui se trouvait, à présent, sur la table. Un appareil électronique moldu assez évolué qui tenait une place privilégiée au sein de la société. La pauvre Spirielle ne se souvenait pas du tout de l’endroit ou du moment, mais elle savait qu’elle avait déjà, auparavant, utilisé un article semblable. Encore une question qui l’assaillait souvent : « Pourquoi je me souviens des choses et de ce que j’ai appris alors que j’ai oublié les évènements et les gens? » Pour éviter de contracter une nouvelle migraine, elle décida de simplement se concentrer sur autre chose.

Il avait tout placé de manière très ordonnée, chose avec laquelle elle-même avait beaucoup de difficulté. Spirielle s’intéressa à distance aux images et photos diverses qui dépassaient des dossiers. Elle fronça un peu les sourcils, regarda l’élève d’un air louche puis décida de ne pas porter de faux jugement, mais plutôt répondre au premier commentaire, un peu en retard…

Vous savez, je crois que si l’on a prit la peine de créer le mot « fantôme » c’est forcément qu’ils existent d’une manière ou d’une autre, suffit de parvenir à les voir, les trouver… Je ne crois pas avoir besoin de vous dire que vous aviez raison tout à l’heure, votre logique me fascine. Pourtant, je crois que parfois il faut aller plus loin encore pour comprendre…

Elle s’était enfin dégênée, poussée en un sens par son adoration pour la philosophie et les métaphores. En parlant d’une manière aussi pensée, elle se sentait plus… confortable. Avant d’entrer dans le sujet trop profondément, la jeune élève décida de changer de sujet, peut-être par peur d’avoir l’air étrange.

Puis-je, si ce n’est pas trop indiscret, vous demander ce sur quoi vous travaillez? Il est assez rare de voir de tels appareils dans le monde magique, surtout à Poudla… NOOON, PAS LÀ!!!

Il était malheureusement trop tard, un des hiboux de l’école piquait dangereusement vers la fragile tour d’allumettes, menaçant de se poser dessus. Sous la surprise, Spirielle se couvrit les yeux en attendant la suite tragique de l’évènement. S’était un sentiment assez étrange, mais elle s’était presque attachée à ce petit bâtiment.

HJ: :dh:
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MessageSujet: Re: Nouveau cas à étudier (libre)   Nouveau cas à étudier (libre) Play211Mer 19 Mar - 16:11

Nysin devinait assez facilement que la jeune adolescente qui se tenait à ses côtés était intriguée, intéressée par ce qu'il allait entreprendre. Le jeune serdaigle, après avoir minutieusement préparé son plan de travail en plaçant les objets avec précision, ne pouvait que sourire à la remarque de la jeune demoiselle concernant les fantômes. A vrai dire, il y avait toujours une trace et un espoir de retrouver quelqu'un de vivant... Il fallait être plus malin et plus ingénieux que la personne qui désirait se cacher, voilà tout... Et Nysin, tenant compte de cette remarque hypothétique, se demandait si sa compétence logique n'était pas héréditaire... Le jeune serdaigle parvenait toujours à résoudre les affaires criminelles, retrouver les disparus et résoudre les énigmes... Cependant, toutes ses actions concernant à retrouver sa mémoire s'était soldé par un échec.
Nysin ouvrit le dossier numéro un qui se tenait devant lui, ne laissant rien paraître de ses émotions à ce moment là. Même le hibou qui s'aventurait dangereusement sur le monument en allumette ne l'inquiétait guère... D'ailleurs, la créature parvint à faire mille et les allumettes tombèrent dans le désarroi le plus total. Pourtant, le jeune serdaigle n'y apporta aucune attention, il se contentait d'examiner la page qui comportait un gros titre...

Meurtre par empoisonnement sur la personne de Monsieur Robert, Frank, Grégoire PRATHZ


Nysin tenait le dossier en question d'une certaine façon. A l'accoutumée, on tenait une fiche ou un livre par le bas ou le milieu afin de lire... Mais le jeune serdaigle prenait le dossier vers le haut, en pinçant les deux extrémités supérieures avec son pouce et son index. Encore peut être l'un des nombreux tics auquel il était habitué à présent. Maintenant, n'importe qui pouvait déduire que ce dernier enquêtait sur un meurtre sans doute prémédité... Mais cela renforçait sans doute des questions plus subtiles encore : comment un jeune adolescent pouvait avoir accès à ces documents confidentiels, surtout par la voie de communication des sorciers?
Même si Nysin prenait garde à ne pas être vu afin de résoudre ses enquêtes dans le monde moldu, il l'était bien moins dans l'univers des sorciers... En effet, ces derniers très orgueilleux de se penser bien meilleur que les moldus ne s'intéressaient pas à eux, ni à leurs compatriotes qui les étudiaient... C'était d'ailleurs une chance pour Nysin car, de cette façon là, il n'avait pas besoin de prendre de précautions pour opérer tranquillement.


Avant de continuer, autant te dire qu'il s'agit d'une affaire criminelle et qu'il faut garder un contrôle sur soi car des documents ou des photos pourraient choquer.

Toujours accroupi sur sa chaise, Nysin ramassa quelques allumettes avant de commencer une nouvelle construction. En disant cela, il laissait le choix à la jeune adolescente de continuer à regarder ou pas le dossier qu'il consultait. Le dossier qu'il avait représentait toute la vie de l'homme qui avait été tué, et il fallait un mental d'acier afin de ne pas finir dégoûté d'une affaire quelconque. Après tout, Nysin s'en voudrait si la jeune demoiselle s'évanouissait. L'ordinateur posé là ne pouvait servir pour le moment en raison des barrières de Poudlard qui interférait sur les appareils électriques... Mais, une fois sortit du chateau et de sa protection, cet appareil était parfaitement exploitable et indispensable à la résolution de l'enquête. Maintenant que la jeune adolescente était avertie des risques de sa curiosité, Nysin, ayant placé la cinquième allumette, tourna la première page qui affichait un texte avec photo.

"Monsieur Robert, Frank, Grégoire PRATHZ est né à Marseille à l'hôpital Nord le 5 avril 1935. Fils de Charlène, Marie BHARY avocate et de Charlie, Isaac PRATHZ médecin. Ce dernier fut envoyé à l'école primaire appelé "Espace Vangog". Bon élève, Monsieur Robert disposait de bonne note ( entre 16 et 18 de moyenne scolaire chaque année ). Lors du lycée, ce dernier prit la section "Scientifique avec otpion Science de L'ingénieur et option Mathématique" ayant eut le BAC avec mention très bien.
Premier amour à ses 16 ans avec Isabelle DUMAS, durée : 6 mois. Rupture le 15 juin 1951. Cause : infidélité d'Isabelle DUMAS envers Georges HINO."


Une photo en face de ce texte montrait un jeune adolescent blond qui tenait un libre de littérature. Muni de lunette qui masquait en partie ses yeux bleus, rien ne laissait paraître qui pouvait être susceptible d'être remarqué. Le texte poursuivit et Nysin lisait lentement, afin de n'épargner aucun détail qui pourrait l'aider.

" Monsieur Robert continua ses études de deux années en prépa à Tiers, école comprenant des élèves disposant de grande connaissance et située près de Montpellier. Lorsqu'il acheva avec succès ces années de scolarité intensive, une école d'ingénieur l'a contacté afin de poursuivre la voie de l'ingénierie. Séparation entre lui et ses parents dès ce moment là, aucune aventure avec une fille entreprise.
5 années durant le stage, Monsieur Robert parvint à obtenir le poste d'ingénieur spécialisé en avion de chasse. Emploi par mois s'élevant à : 2500 Euros permettant une vie propice et en dehors du besoin.
5 ans après; Monsieur Robert, 30 ans, commence à avoir des troubles respiratoires entrainant un problème cardiaque : traitement à base de DIGITALINE NATIVELLE.


Une autre photo était disposée en face du texte montrant un homme d'une trentaine d'années. C'était évidemment Monsieur Robert qui prenait une pause un peu spéciale, légèrement penché en avant en faisant un clin d'oeil tout en pointant quelque chose du doigt impossible à voir à cause de la limite de la photo. C'était sans doute l'entreprise dans laquelle il travaillait, ou chez lui...

" A 38 ans, Monsieur Robert se marie avec madame Juliette, Charlène RHUDITZ, plus jeune que lui ( 30 ans ). Elle occupe un poste de coiffeuse et gagne juste assez pour gagner sa vie. Le mariage permet à Madame Juliette de s'acheter ce qu'elle désire et monte sa propre boutique de coiffure appelée : "La mode Chevelure". Couple heureux sans dispute particulière, Madame Juliette consomme beaucoup d'argent, mais en gagne tout autant grâce à sa boutique. Monsieur Robert poursuit son travail pendant 7 années et obtient une promotion en tant que chef-directeur des ingénieurs en mécanique, ce qui entraîne jalousie auprès de son équipe. Monsieur Jacques en particulier attendait ce poste depuis plus d'années que Monsieur Robert : dispute entraînant une plainte déposée par Monsieur Robert en tant que coup et blessure. Ce dernier gagne au tribunal ce qui entraine le licenciement de Monsieur Jacques.

Plusieurs photos arpentaient les prochaines pages du dossier. Une représentant une femme brune avec les yeux marrons; apparemment heureuse. La légende indiquait qu'il s'agissait de Madame Charlène. Une autre représentait un homme robuste furieux, c'était Monsieur Jacques après son licenciement, on voit sur cette photo une femme qui tente de contenir sa fureur, qui serait probablement sa femme.

" 55 ans, Monsieur Robert est à la retraite. Il aide sa femme à diriger l'entreprise de salon de coiffure. Aucun soucis d'argent. 5 ans après, Monsieur Robert est cambriolé. L'enquête policière prouve que l'acte a été commis par Monsieur Jacques. Ce dernier perd une nouvelle fois au tribunal et écope de deux mois de prison avec une amende que les moyens de Monsieur Jacques ne permet pas de payer. Du fait, Monsieur Robert, non content de la justice, lance un nouveau procès et enfonce le clou, condamnant Monsieur Jacques à un an de prison.
=> Deux ans après, Monsieur Robert meurt à son domicile d'une crise cardiaque. Présence de Digitaline dans le sang. [ présence 2.001 ML dans le sang, dose maximale autorisée : 2 ML


La suite du dossier n'était que des photos montrant les passions de Monsieur Robert. Le rapport indiquait que Madame Juliette vivait tranquillement bien que triste du départ de son mari. Elle n'était pas présente le jour de l'accident car elle passait la semaine chez sa famille. Une fois arrivé à la fin, une pochette rouge faisait la séparation avec le début. Les documents chocs étaient séparés de la vie de l'homme assassiné.


Alors, qu'en pensez-vous? demanda Nysin à la jeune adolescente qui n'avait pas pu s'empêcher de lire malgré elle.

Il savait qu'en faisant participer la fille à se forcer d'émettre une hypothèse, il ne la laissait pas à servir de décor. Nysin se plaisait à échafauder des hypothèses à partir de cette partie la du dossier. La suite confirmait ou nuançait sa théorie... Mais il était difficile de savoir comment penser pour résoudre un meurtre à partir de si peu d'information. Nysin attendait donc que cette dernière tente une expérience hautement difficile... Celui de résoudre un crime... Ou peut être même un suicide?
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