Enfin de retour .... [FE Solal]

Narcissa avait décidé d'aller faire un petit tour du coté de Pré-au-Lard dans l'espoir, il fallait bien l'avouer, de pouvoir voir ou entrevoir son fils qu'elle aimait tant. La belle blonde s'était baladée sous le froid soleil dans les rues, son capuchon noir recouvrant une partie de son visage. Cissy était devenue une spécialiste dans l'art du deguissement. Elle espérait aussi un peu tomber sur cette Desdémone Baddream qui s'était attaquée à elle lors de sa précédente mission, lui laissant un petit souvenir toujours cuissant dans son esprit. Ne voyant aucun signe de son fils, la belle blonde se dirigea vers un endroit que les Malefoy appréciait particulièrement dans Pré-au-Lard, la cabane hurlante. Cissy y avait pénétrer dans un silence quasi religieux, évitant de faire le moindre bruit, préférant essayer de détecter une présence humaine.

La belle blonde avait alors entendu de faibles voix, venant d'une pièce dans le fond du couloir. La mangemorte se dirigea vers cet endroit, d'un pas léger, presque aérien. Soudain, la porte s'entreouvrit dans un petit grincement. La belle blonde se tapi alors dans un coin sombre, se cachant ainsi de la vue des occupants. Elle n'eut cependant pas le temps d'identifier cet individus, ne sachant même pas dire qi il s'agissait d'un homme ou d'une femme. Narcissa se dirigea alors à pas de loup vers cette porte, sa curiosité maladive la poussant dans cette direction. La belle blonde arriva alors devant l'entrée et se stoppa nette. Tout semblait très calme dans la pièce, pas un seul son n'en sortait.

La mangemorte poussa alors la porte devant elle et pénétra dans la pièce. Elle y apperçu une personne aux cheveux bruns mais d'un brun lui rappelant vaguement quelque chose. Narcissa avait ses mains sous sa cape et tenait fermement sa baguette en dessus, elle était prête à se battre si il le fallait. La personne se retourna alors vers elle. Ce regard noisette, ces traits fins, cette couleur légèrement doré, Narcissa les reconnaissaient pafaitement. C'était la fille d'une de ses amies, Miss Swann. Narcissa esquissa un sourire, si seulement elle s'était attendue à voir cette jeune femme dans cet endroit. La jeune femme s'adressa alors directement à elle, de son ton franc comme elle le faissait habituellement, s'avancant un peu vers elle.

"Elisabeth, ce serait plutôt à moi de te poser cette question. Que dirait ta mère si elle savait que tu fréquente de tel endroit??" Lui répondit-elle d'un ton rieux, s'approchant de la belle brune et la serrant dans ses bras.

La belle blonde écarta ensuite la verte et argent pour mieux l'observer. La jeune femme avait grandement changé, ressemblant de plus en plus à sa mère, elle était d'une magnifique beauté ténébreuse. Narcissa était certaine qu'elle ferait une excellente mangemorte, tout comme ses parents, elle avait ça dans les gènes. Drago lui avait parlé de la jeune femme, qu'il connaissait bien. Il lui avait dit qu'elle avait fortement changé et qu'elle était très courtisée à Poudlard. Maintenant la belle blonde comprenait pourquoi et fut un peu déçue que son fils ne s'y interesse pas. Il recherchait plutôt une fille sans caractère et effacée ce qui était loin d'être le cas d'Elisabeth.

"Comme tu a changé Eli, tu es magnifique. Tu ressemble de plus en plus à ta mère."

Narcissa intercepta alors le regard de la jeune femme, regard qui se dirigeait vers un coin sombre et enfoncé de la pièce. Cissy se retourna vers cet endroit et y apperçu une ombre, qu'elle n'avait pas remarquée en rentrant.

"Sotez de là, n'ayez pas peur, je ne vais pas vous manger."

La belle blonde attendit alors patiemment l'appartition de la deuxième personne de la pièce.

Solal trouva l’attente et le silence interminable. C’est toujours comme ça quand on attend sans rien pouvoir faire d’autre, le temps semble rallonger, voir même aller à reculons… Il avait l’impression que les secondes étaient une éternité alors qu’il s’était en réalité passé un temps incroyablement court entre le moment où il était partit se cacher et celui où Elisabeth avait enfin parler de sa voix tellement agréable aux oreilles du mangemort qui avait tout de même garder ce coté animal traquer ou traqueur dans le regard.

« Narcissia, je ne m'attendais pas à te voir dans un tel endroit. Que viens-tu faire dans le coin si ce n'est pas indiscret bien entendu. »

Solal, qui ne lâchait pas Eli des yeux, la vit avancer et lui lancer un coup d’œil qui n’aurait pas été nécessaire. Il savait parfaitement que ce n’était pas par ce que cette personne avait l’apparence de madame Malefoy qu’elle était elle pour autant… Cependant, Elisabeth semblait lui faire confiance… Solal savait que les Swann étaient proches des Malefoy, en particulier de Narcissia. Pour ça part, bien qu’il soit l’un des deux lieutenants des mangemort, donc placé juste derrière les bras droits, il n’avaient encore jamais eu à faire avec Narcissia même s’il avait déjà du mener une mission aux cotés de Lucius récemment. Madame Malefoy ne tarda pas à répondre à Elisabeth.

« Elisabeth, ce serait plutôt à moi de te poser cette question. Que dirait ta mère si elle savait que tu fréquente de tel endroit?? »

*Non Madame Malefoy, la question la plus juste serait : que dirait sa mère si elle savait que sa fille unique fréquente un vilain mangemort….*

« Comme tu a changé Eli, tu es magnifique. Tu ressemble de plus en plus à ta mère. »

*A ca oui elle est magnifique… Et même plus que ça…*

Le mangemort ne pu cependant aller plus loin dans ces pensées alors qu’il entendit la voix de madame Malefoy qui cette fois ci, ne s’adressait pas à Elisabeth.

« Sortez de là, n'ayez pas peur, je ne vais pas vous manger. »

Un éclair passa dans les yeux émeraude qui n’avaient toujours pas perdu leur petite pointe prédatrice et il attendit quelques secondes, puis il sortit, la tête haute, ses yeux se posant immédiatement sur madame Malefoy… Un léger sourire moitié ironique sur le visage, son petit coté fou reprenant le dessus. Il s’avança vers elle et en parfait gentleman qu’il était se pencha pour lui faire un baise main, effleurant à peine le dessus de la main de la blonde avec ses lèvres avant de se redresser totalement en lui lâchant la main et, bien que son regard n’ai toujours pas changer, parla d’une voix calme et agréable.

-Me faire peur ? N’exagérez pas Madame… Seulement, vous comprendrez aisément que je veuille faire attention à ne pas être vu… Surtout pas ici et surtout pas maintenant…

Il ne dit rien de plus, ne voulant pas être tout de suite des plus explicites. Le mangemort se doutait que Narcissia veuille des explications mais elle ne les aura pas de la part du mangemort avant qu’elle n’ait demander et encore il se pourrait qu’il ne dise pas tout… Il se contenta de tourner les yeux vers Elisabeth et de lui adresser un clin d’œil avant de retourner son attention sur madame Malefoy.

La jeune femme attendit avec, il fallait bien l’avouer, un peu d’appréhension, la réaction de Narcissa. En effet, l’avis de cette dernière comptait énormément aux yeux de la belle brune. Pour Elisabeth, Cissy incarnait la femme parfaite après sa mère. La belle blonde la questionna sur sa présence dans un tel endroit et lui parla de la réaction de sa mère. La belle brune sourit, amusée de cette réflexion venant de son ainée. La verte et argent savait bien que sa mère ne lui en voudrait aucunement de se trouver dans un tel endroit, elle avait fait pire dans sa jeunesse. Par contre, la présence de Solal serait peut-être un peu moins bien vu mais en même temps, ses parents le connaissaient et c’était plutôt un bon parti. La belle brune sourit à la belle blonde.

Je suis persuadée que cela ferait vraiment plaisir à maman, elle trouve que je ne sort pas assez quand je suis à Poudlard. Elle me dit aussi que la jeunesse doit se faire en vivant des expériences et des bêtises. Cependant, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de lui faire un rapport détaillé de notre rencontre.

Elisabeth esquissa un petit sourire comme pour appuyer ses paroles. La belle blonde reprit alors la parole, lui disant qu’elle avait changé et que le belle brune était devenue magnifique. Narcissa n’était pas la seule à lui dire ce genre de chose. Eli savait qu’elle était belle mais ne se trouvait pas magnifique, elle se serait plutôt décrite comme quelconque. La ressemblance avec la mère de la jeune femme était cependant saisissante. Elle possédait un petit plus que ne possédait pas Alexia, peut-être cette lueur sadique et ce tempérament de feu reçu de son père. Alors, Cissy capta le regard de la verte et argent vers l’entrée de la pièce. Un petit sourire naquit sur les lèvres de la belle blonde. Eli eut un instant peur de la réaction de cette dernière. Après un bref moment sans mouvement, Solal sortit de l’ombre, s’approchant lentement de Madame Malefoy, lui baisant la main avec déférence. Elisabeth lui sourit, elle le trouvait vraiment adorable.

Le jeune homme se tourna alors vers la belle brune et lui adressa un clin d’œil plus qu’équivoque avant de reporter son attention sur la belle blonde. La jeune femme se doutait bien que Narcissa désirerait des explications et Elisabeth ne voyait pas pourquoi elle lui mentirait. Elle était amoureuse et comptait bien assumer ses actes. De toute façon, elle était majeure et assez grande pour savoir ce qu’elle avait à faire. La belle brune se rapprocha alors de l’homme de sa vie, effleurant simplement son bras du bout de ses doigts.

« Je pense que vous vous connaissez déjà mais, je te présente Solal Grey, mangemort à ses heures perdues » Dit simplement la jeune femme

Narcissa était vraiment curieuse de savoir ce que la fille d’une de ses amies faisait dans un tel endroit mais elle ne voulait pas s’immiscer dans sa vie privée. Cependant, la belle blonde ne voulait pas qu’il arrive malheur à la jeune femme. La belle brune lui répondit que sa mère serait certainement heureuse que sa fille fasse le mur à Poudlard. Cette réflexion fit sourire la belle blonde. En effet, beaucoup d’élèves serpentards faisaient le mur du temps de sa jeunesse pour se divertir et semer la terreur. Des souvenirs affluèrent dans la mémoire de la mangemorte, ses escapades avec Lucius, leurs rodages avec Bella. Tout cela, Cissy aimerait le revivre. La jeunesse passait tellement vite.

« Je suis certaine que ta mère serait fière de toi. Comme tu me l’as demandé, cette rencontre restera entre nous deux. Ces petites escapades sont les plus beaux moments de la jeunesse, jeunesse passant vraiment trop rapidement. »

La belle blonde attendit patiemment l’apparition du la personne dans l’ombre de la porte. Quel ne fut pas son étonnement lorsqu’elle vit surgir un mangemort. Pas n’importe quel mangemort, celui qui avait participé très récemment à une mission avec son mari, Lucius. Narcissa le regarda, hautaine, s’approcher d’elle et lui faire un magnifique baise main. Cissy se détendit un peu et esquissa même un faible sourire. Le jeune homme s’adressa alors à elle avec déférence mais aussi avec une petite pointe d’ironie.

-Me faire peur ? N’exagérez pas Madame… Seulement, vous comprendrez aisément que je veuille faire attention à ne pas être vu… Surtout pas ici et surtout pas maintenant…

La belle blonde trouva la réplique du jeune homme plutôt amusante. Il laissa sa phrase en suspens, pleine de sous-entendu. Narcissa vit alors la verte et argent se diriger vers le beau brun, le frôlant légèrement. La jeune femme se chargea alors de faire les présentations avant même que la belle blonde puisse placer un mot. Son nom était Solal Grey, oui, Narcissa avait entendu parler de lui. C’était un bon mangemort. Cissy se posa la question de savoir ce que ces deux là faisaient ensemble à la cabane hurlante. Soit la jeune femme prenait des cours de perfectionnement pour son futur rôle de mangemorte soit ils étaient en rendez-vous amoureux, ce qui paraissait plus plausible à la belle blonde.

« Et bien, Monsieur Grey, ravie de faire votre connaissance. Je suppose que vous n’êtes pas tous les deux ici par hasard. Loin de moi l’envie et l’idée de m’immiscer dans votre vie privée. Je voudrais simplement que vous vous occupiez bien d’elle et que vous ne lui brisiez pas le cœur sous peine d’avoir affaire à moi. » Se contenta de répondre Narcissa, son regard devenu froid et dur comme la pierre.

Solal, toujours parfaitement calme, attendait bien sagement de voir quelle serait la réaction de madame Malefoy mais il était aussi très curieux de savoir comment Elisabeth réagirait. C’était la première fois qu’il se retrouvait dans ce genre de situation. Il avait déjà eu des conquêtes féminines naturellement mais c’était la première fois de sa vie qu’il était amoureux et comme le mangemort n’était pas du style à faire les choses à moitié, il n’était pas seulement amoureux d’Elisabeth, il en était complètement raide dingue… Cependant, rien ne se voyait sur son visage totalement inexpressif, son coté sang pur reprenant le dessus en public. Et ses yeux, bien qu’un peu plus adouci, n’avaient pas perdue cette pointe de froideur mêlée à ce qui pouvait sembler comme étant de l’ennuis mais qu’il n’était ni plus ni moins qu’une sorte de détachement. Il avait à peine finit sa phrase qu’il sentit Elisabeth lui frôler le bras tout en le présentant a Narcissia. Solal essayait de le cacher du mieux qu’il le pouvait mais il n’était pas certain d’y réussir. Il était gêné, il se sentait tout bête, comme un petit garçon pris en faute… Il se demandait ce qu’il devait faire ou non, comment il devait réagir à certains gestes, certaines paroles… Mais il n’en trouvait pas réponse. Il ne contrôlait pas grand-chose et il n’aimait pas cette sensation d’incertitude qui lui tenaillait le ventre et lui nouait la gorge… Avant qu’il ne puisse tourner les yeux vers Elisabeth toujours à ses cotés, madame Malefoy repris d’une voix plus froide et légèrement menaçante sur la fin.

« Et bien, Monsieur Grey, ravie de faire votre connaissance. Je suppose que vous n’êtes pas tous les deux ici par hasard. Loin de moi l’envie et l’idée de m’immiscer dans votre vie privée. Je voudrais simplement que vous vous occupiez bien d’elle et que vous ne lui brisiez pas le cœur sous peine d’avoir affaire à moi. »

*Non mais de quoi je me mêle !!!*

Bien que son visage fut totalement resté impassible, Solal sentit un sentiment de révolte naitre en lui. Ne pas s’immiscer dans leurs vie privée ? Elle venait de prouver le contraire. Et ensuite elle se permettait de le menacer… Comme si ça faisait peur au mangemort… Elle avait beau être une Malefoy, ou une Black, Solal mettait un point d’honneur a ne craindre que son maitre… S’occuper d’elle, Solal avait comme dans l’idée que Elisabeth n’aimerait pas ça dans le font, qu’il la materne. Elle savait s’occuper d’elle-même et elle mettait un point d’honneur à le clamer… Apres ces réflexions, un léger sourire qui ne perdait jamais cette pointe de sadisme qui le rendait si séduisant, naquis sur les fines lèvres du fils Grey avant qu’il ne réponde dans un murmure rauque.

-Ravis aussi Madame Malefoy. Loin de moi l’envie de vous vexer ou de vous mettre en colère mais votre menace ne sert à rien… Soyez assurée que si j’avais eu dans l’idée de lui faire du mal, je n’aurais pas attendu aussi longtemps… Je sais qu’il est dit que j’aime me complaindre à ‘‘perdre mon temps’’ en tortures interminables mais je n’illusionne pas mes futurs victimes en les berçant de mensonges… Elles savent tout de suite ce qui les attendent.

Un éclair passa dans les prunelles émeraudes et sans plus réfléchir, Solal se décala pour passer son bras autours des épaules de sa dulcinée dans un geste doux mais possessif. Il la rapprocha de lui jusqu’à ce que leurs deux corps soient totalement en contact et il sourit gentiment à Eli avant de tourner les yeux vers Narcissia. Elisabeth savait qu’il ne lui ferait jamais de mal et seul son avis suffisait au mangemort.

Le beau brun restait d’un calme olympien malgré la remarque de cette chère Narcissa qui voulait uniquement le bonheur et la joie de la verte et argent. Parfois, Elisabeth avait l’impression d’avoir une deuxième maman. En effet, Cissy était un peu comme sa marraine, elle s’était toujours préoccupée d’elle ayant remarqué très tôt les dons particuliers de la belle brune. La belle blonde enchaina la présentation par une phrase légèrement menaçante qui fit sourire la jeune femme. En effet, Narcissa demandait à Solal de bien s’occuper de la verte et argent. La mangemorte ne pouvait pas s’empêcher de traiter Elisabeth comme une enfant mais en même temps, la belle brune n’était pas majeure depuis bien longtemps et elle comprenait parfaitement que ses ainés aient peur qu’elle fasse de mauvais choix. Eli s’apprêtait à répondre elle-même à Cissy mais un murmure rauque s’éleva dans le silence de la pièce. La belle brune tourna alors légèrement la tête vers le beau brun et y vit ce magnifique sourire. La jeune femme ne pu s’empêcher d’avoir un léger frison et une immense envie de l’embrasser sur le champ mais un peu de tenue s’imposait en présence de la belle blonde.

La verte et argent ne pu s’empêcher de sourire au vue de la réflexion du jeune homme. Il était resté extrêmement poli mais avait adopté ce ton légèrement cassant. Lorsqu’il eut terminé sa phrase, le beau brun passa son bras musculeux et rapprocha doucement la jeune femme de son torse en un geste de protection. Ce contact eut pour effet d’éveiller les sens de la jeune femme, ses pupilles se dilatèrent sous le flot de sentiments l’envahissant. Ils échangèrent un regard avant que la belle brune ne se retourne de nouveau vers Narcissa.

« Voyons Cissy, ne t’inquiète pas comme ça, je suis une grande fille et je sais me défendre seule, je n’ai pas besoin d’un chaperon quel qu’il soit. Quand à Solal, je suis sure d’être bien avec lui. Et si jamais il lui prend l’envie de me laisser, ce qui m’étonnerait grandement, il le paiera cher et par moi. »

Par ces mots, la jeune femme voulait rassurer Narcissa de telle sorte qu’elle n’ait pas l’idée de prévenir ses parents avant le moment choisi par les tourtereaux. La belle brune lança un clin d’œil à son amoureux, elle voulait qu’il sache que cette réplique n’était aucunement dirigée contre lui. Il était la plus belle chose qui lui était arrivée dans sa vie et la verte et argent comptait bien s’y accrocher coute que coute. Eli resta blottie dans les bras de beau brun, attendant la réaction de Cissy et, plus que tout, son départ. En effet, la journée avançait et la verte et argent voulait encore profiter de ces moments de bonheur volé avec son cher et tendre mangemort avant son retour forcé vers Poudlard.

Narcissa resta de glace devant le mangemort. La belle blonde le connaissait de réputation et avait eu quelques échos de la part de son mari, Lucius. C’était un très bon mangemort, ça Cissy le savait bien ; Elle se doutait qu’il ne la craignait pas bien qu’elle fût redoutable en duel. Cependant, un silence s’installa dans la pièce et, soudain, un murmure rauque s’échappa des lèvres fines du mangemort. Celui-ci lui signifia que sa menace ne lui faisait aucunement peur et qu’il ne comptait en aucun cas faire de mal à la belle brune. Cette seule réponse suffit à apaiser les craintes de la belle blonde. En effet, un mangemort ne manquait jamais à sa parole, surtout si sa parole avait été donnée en présence d’un autre membre de sa fratrie. Narcissa esquissa un léger sourire. Elle voulu leur faire part de ses propres réflexions mais la verte et argent fut plus rapide qu’elle. Elisabeth lui fit par de sa propre opinons, lui signalant qu’elle était capable de se défendre seule. Bien sur, cela Narcissa n’en doutait point, elle avait déjà vu la jeune femme à l’œuvre plusieurs fois, tant dans sa jeunesse que dans les derniers mois. La belle brune suivait des cours intensifs dans le but de parfaire sa technique et ses sortilèges dans le but d’entrer au service du seigneur des ténèbres. Narcissa sourit à la fin de la phrase de la jeune femme. Oh oui, la belle brune était bien capable de le tuer si jamais il prenait l’envie à Monsieur Grey de la laisser tomber.

« Mes enfants, vos arguments m’ont totalement convaincues. Elisabeth, ne tarde pas trop à annoncer la nouvelle à tes parents, je suis certaine qu’ils seront heureux d’appendre que ton âme sœur est un mangemort d’aussi bonne réputation. Je vais vous laisser. Pourrais-tu remettre mon bonjour à Drago ma chérie ?? Je n’ai pas eu l’occasion de le croiser, il a certainement eu quelque chose d’autre à faire. Fais le discrètement, je ne voudrais pas que sa réputation soit entachée pour une broutille de la sorte. Bonne fin de journée à vous deux. »

En effet, la belle blonde avait toujours trop tendance à materner les gens à qui elle tenait. Narcissa s’avança alors vers Elisabeth, lui déposant un tendre baiser sur le front et la prenant dans ses bras. En suite, avec un sourire un peu plus chaleureux, la belle blonde se tourna vers le beau brun et lui tendit sa main d’albâtre. Ensuite, la mangemorte se dirigea vers la porte par laquelle elle avait fait irruption dans leur vie et en sortit comme si de rien n’était, relevant son capuchon sur ses cheveux blonds et se dirigeant de nouveau vers les rues bondées de Pré-au-Lard.

« Voyons Cissy, ne t’inquiète pas comme ça, je suis une grande fille et je sais me défendre seule, je n’ai pas besoin d’un chaperon quel qu’il soit. Quand à Solal, je suis sure d’être bien avec lui. Et si jamais il lui prend l’envie de me laisser, ce qui m’étonnerait grandement, il le paiera cher et par moi. »

Solal qui n’avait pas quitter Narcissia des yeux, tourna un regard étonné vers sa jeune compagne, mais il compris à son clin d’œil qu’elle ne doutait pas de lui, elle devait seulement essayer de rassurer madame Malefoy qui se prenait un peu trop pour sa mère, encore un peu et il lui faudrait son consentement à elle aussi… Solal reteint un rire à s’imaginer en train de demander la main d’Elisabeth à ses parents ainsi qu’à Narcissia Malefoy… Mais il n’en fit rien et tourna de nouveau son attention sur madame Malefoy qui semblait rassuré et d’un coup moins froide avec le mangemort. Curieux… Elle pris la parole avant qu’il n’ait pu réagir.

« Mes enfants, vos arguments m’ont totalement convaincues. Elisabeth, ne tarde pas trop à annoncer la nouvelle à tes parents, je suis certaine qu’ils seront heureux d’appendre que ton âme sœur est un mangemort d’aussi bonne réputation. Je vais vous laisser. Pourrais-tu remettre mon bonjour à Drago ma chérie ?? Je n’ai pas eu l’occasion de le croiser, il a certainement eu quelque chose d’autre à faire. Fais le discrètement, je ne voudrais pas que sa réputation soit entachée pour une broutille de la sorte. Bonne fin de journée à vous deux. »

Solal s’éloigna un peu d’Elisabeth quand il vit Narcissia avancer vers elle, comprenant qu’elle venait la saluer. D’ailleurs, il eu raison, son instinct faisait toujours effet quelle bonne nouvelle, cela signifiait-il qu’il reprenait du poil de la bête après cette mission désastreuse à la banque sorcier… Ils auraient du plus se méfier quand cette vieille chouette c’était rendu trop facilement… Mais ce genre de problème n’aurait pas eu lieu s’ils avaient su le numéro exacte du coffre… Bref, le seigneur des ténèbres avait fait la gueule et ils avaient été puni évidement, mais bon, vive les sorts de dissimulation… Elisabeth n’avait apparemment rien vu… Quand elle lui tendit la main, Solal sen pencha à nouveau pour y déposer un léger baisé puis elle leur tourna le dos sans plus de cérémonie et disparue derrière la porte en remontant son capuchon sur sa chevelure blonde.

Solal observa la porte un moment, il se sentait ridicule par ce qu’une vague d’angoisse lui enserrait la gorge depuis que Narcissia avait fait référence aux parents d’Elisabeth… Ils étaient de sang pur, respectés et surement attachés aux vieilles traditions… Solal savait qu’ils chérissaient leur fille unique plus que tout au monde et il se demanda comment ça allait se passer quand il se pointerait chez eux au moment venu… Il secoua la tête pour revenir à l’instant présent et se tourna vers Elisabeth tout en lui disant sur un air plutôt taquin.

-Tu sais… Rien ne me serait plus agréable que de mourir de ta main si jamais un jour, poussé par un coup de folie inexplicable, je venait à te bafouer… Mais aurais tu seulement le temps de me tuer avant que je ne mette moi-même fin à mes jours, incapable de supporter une telle trahison…

Narcissa leur annonça son intention de les laisser seul de nouveau. Elisabeth s’en réjouissait déjà intérieurement. La belle brune se laissa embrasser par Narcissa sur le front et lui répondit par un léger sourire. La mangemorte fit allusion à ses parents, la verte et argent savait très bien que ses parents seraient heureux de la savoir en si bonne compagnie. La mangemorte lui demanda aussi de passer un message à son fils, Drago, qu'elle n'avait pas eu la chance de croiser dans le village. La verte et argent acquiessa de nouveau d'un signe de tête et murmura un simple "bien entendu Narcissa". Lorsque Narcissa eut disparut dans l’embrasure de la porte, le beau brun et la jeune femme restèrent un bref moment silencieux pour être certain d’être de nouveau seul dans la maison. Solal se tourna alors lentement vers la jeune femme et s’exprima de sa voix sensuelle et tellement envoutante.

-Tu sais… Rien ne me serait plus agréable que de mourir de ta main si jamais un jour, poussé par un coup de folie inexplicable, je venais à te bafouer… Mais aurais tu seulement le temps de me tuer avant que je ne mette moi-même fin à mes jours, incapable de supporter une telle trahison…

Le ton taquin de son cher et tendre la fit sourire. Elisabeth avait une totale confiance en lui mais il lui avait fallu convaincre Narcissa du bien fondé de leur relation. Pourtant, Eli n’hésiterait pas à tuer sa rivale si nécessaire. Mais pour le moment, elle ne se posait pas ce genre de question, elle l’aimait et lui aussi. La jeune femme se rapprocha alors lentement de lui, déposant une de ses mains sur son torse. Elle approcha son visage du sien, devant se hisser sur la pointe des pieds pour atteindre son visage. La belle brune déposa un tendre baiser sur ses lèvres avant de se reculer pour mieux l’observer.

« Ne t’inquiète pas, je te tuerai avant que tu aies le temps d’esquisser le moindre mouvement de baguette pour mettre fin à ta vie mon cher. Mais je ne pense pas que le sujet soit d’actualité pour le moment et j’espère bien qu’il ne le sera jamais. Je t’aime mon amour. »

La jeune femme lui sourit alors et lui prit la main. La verte et argent n’avait toujours pas lâché sa baguette et fit apparaitre un petit feu dans l’âtre et fit apparaitre de nouveau un sofa. La journée avançait à grand pas et la belle brune comptait bien profiter des moments qu’elle pouvait passer en compagnie de l’amour de sa vie. La belle brune s’installa sur le canapé, sans lâcher l main du jeune homme qu’elle tenait assez fermement. Elisabeth ne l’obligea à rien, attendant qu’il vienne la rejoindre ou qu’il décide de créer autre chose.

Solal intercepta le sourire d’Elisabeth ce qui le fit sourire lui aussi. Il réprima une grimace quand elle s’appuya sur lui, pile là où le Doloris l’avait atteint, sachant depuis longtemps a cacher les douleurs aussi bien sur son visage que dans ses yeux. Il ne voulait pas l’inquiéter même si Solal savait qu’Eli devait avoir eu vent de la mission Gringotts puisque Séléna y était. Il s’était rendu compte trop tard qu’il était partit avec la baguette de sa nièce et il s’en était voulu a mort de l’avoir jeter à terre comme ça mais ça devait rester plausible, il valait mieux pour Séléna que McGo n’ait pas compris qui il était. Il lui avait envoyer sa baguette par hiboux dès le lendemain avec un mot d’excuse et quelques baguettes réglisse car il savait qu’elle adorait ça. Il n’avait pu s’en empêcher. Il pensait d’ailleurs prendre bientôt le risque d’envoyer un mot a Elisabeth au beau milieu du petit déjeuné dans la grande sale, surement accompagné d’une rose rouge. Pourquoi ? A la fois pour qu’elle sache qu’il pensait à elle, et aussi pour faire savoir a tout ces petits prétendants bourrés d’hormones qu’elle n’était plus libre… Il sortit de ses pensées en entendant la voix d’Eli s’élever du silence.

« Ne t’inquiète pas, je te tuerai avant que tu aies le temps d’esquisser le moindre mouvement de baguette pour mettre fin à ta vie mon cher. Mais je ne pense pas que le sujet soit d’actualité pour le moment et j’espère bien qu’il ne le sera jamais. Je t’aime mon amour. »

Bien qu’il aurait aimer lui rappeler qu’elle ne devait pas le sous estimer ou même se sur estimer par ce que c’était plus que dangereux, il ne dit rien, il n’avait pas envie de partir en dispute, pas aujourd’hui… Il la regarda s’asseoir et la rejoignit en s’asseyant tout à coté d’elle et en passant son bras autour de ses épaules avant de commencer a lui caresser doucement le bras par pur automatisme. Il réfléchissait et déposait de temps a autre un doux baisé sur la tempe de sa dulcinée. Il avait envie de quelque chose, il en avait plus qu’assez de se cacher mais il ne devait pas faire une telle folie, du moins pas dans le monde sorcier, ça pouvait s’avérer dangereux pour Elisabeth. Seulement, il voulait qu’elle sache qu’il n’avait pas honte d’être amoureux d’elle, qu’il aimerait tellement le hurler au monde entier… Apres un moment de réflexions parfois plus farfelues les unes que les autres, il déposa un énième baisé sur les cheveux de la belle brune et posa doucement son front contre sa chevelure, se laissant envahir par cette odeur envoutante et il lui murmura avec une voix moins sur d’elle qu’il ne l’aurait souhaiter.

-Dit moi princesse… J’aimerais t’emmener au restaurant pour notre prochain rendez-vous… Où bien au cinéma moldu par exemple… Je voudrais simplement que nous sortions tout les deux… Du coté moldu pour ne pas être reconnus… Qu’Est-ce que tu en penses ?

Il attendit, finissant par se redresser pour laisser à Elisabeth tout le loisir de le regarder si elle le voulait. Il était anxieux et essayait au mieux de le cacher tout en se remémorant le coup du mot surprise et il se disait que ce n’était pas une si mauvaise idée si il faisait en sorte qu’ils soient espacés et pas signés, elle saurait forcément que ça venait de lui, il suffirait qu’il signe autre chose que son nom et il accompagnerait les petits mots d’une rose rouge et peu être d’autres chose…

Elisabeth s’appuya quelques secondes contre le torse de son cher et tendre avant de s’écarter et d’aller s’installer sur le sofa qu’elle venait de faire apparaitre à l’aide de sa baguette magique (vous pouvez le croire ça ??!! ). Solal ne tarda pas à venir la rejoindre, ce qui plu à la belle brune. Il s’installa à ses cotés, la mine pensive, lui déposant de tendre baisers sur la tempe ou sur les cheveux. La verte et argent ne tenait pas à le déranger dans ses pensées et resta donc muette comme une tombe (c’est un exploit…. Applaudissements). Il passa son bras autour des épaules frèle de la jeune femme et commença à caresser machinalement son bras, cela eu pour effet de tirer quelques frissons à la belle brune. Le temps, même dans une situation comme celle-ci, passait à une vitesse ahurissante. Soudain, alors que la verte et argent ne s’y attendait pas, la voix sensuelle du beau brun s’éleva dans les airs. Lorsqu’il eut terminé sa phrase, il s’écarta d’elle un moment (pas trop loin, qu’est ce que vous allez vous imaginez :star: :star: :star:)

-Dit moi princesse… J’aimerais t’emmener au restaurant pour notre prochain rendez-vous… Où bien au cinéma moldu par exemple… Je voudrais simplement que nous sortions tout les deux… Du coté moldu pour ne pas être reconnus… Qu’est-ce que tu en penses ?

La jeune femme resta sans voix quelques secondes. Princesse, ce surnom lui convenait à merveille. Qu’est ce qu’elle en pensait ??? La question ne se posait même pas, elle en était ravie. Jamais elle n’avait osé imaginer une seule seconde que le mangemort déciderait de l’emmener à l’extérieur, non pas parce qu’il avait honte d’elle, bien loin de là mais tout simplement parce qu’il était un homme recherché et qu’elle était encore une simple élève. Eli se retourna immédiatement sur son amoureux, comprenant parfaitement pourquoi il s’était légèrement reculé d’elle. La jeune femme dû faire un grand effort sur elle-même pour ne pas sauter sur son beau brun mais ses efforts se révélèrent rapidement vains. La verte et argent lui sauta au cou, déposant un baiser emplit de passion sur les lèvres sucrées du mangemort.

« Mon dieu, ce serait vraiment merveilleux !!!!! Nous pourrions enfin passer une soirée comme tous les couples normaux, enfin presque, je pense que nous ne formerons jamais un couple normal aux yeux de certaines personnes. »

La jeune femme avait encore du mal à réaliser ce qu’il venait de se passer. Une seule chose manquait à son bonheur, elle était toujours étudiante et comptait bien terminer ses études le plus rapidement possibles pour pouvoir vivre avec l’élu de son cœur. Cependant, son beau brun semblait toujours songeur bien qu’elle fût certaine que la réponse donnée était celle qu’il attendait, sinon, pourquoi poser la question ??

« Est-ce que quelque chose d’autre te tracasses mon chéri ?? » Lui glissa-t-elle tendrement à l’oreille.

Elisabeth avait la faculté, rare certes, de pouvoir lire dans le cœur des gens. Cette bizarrerie lui venait tout droit de sa chère mère qui l’avait elle-même hérité de sa mère et ainsi de suite. Elle sentait bien que quelque chose n’allait pas mais la belle brune ne voulait en aucun cas lui forcer la main s’il décidait de ne pas se confier à elle. Et bien oui, on a tous droit à notre petit jardin secret.

Solal attendait de voir, légèrement nerveux de savoir si elle allait accepter ou non et il n’eu pas longtemps a attendre, après un instant de surprise du à il ne savait quoi, elle se retourna avec un air indéfinissable, semblant se retenir de faire quelque chose mais semblant aussi des plus heureuse ce qui rassura le mangemort. Elle ne résista pas longtemps et sauta au coup de Solal pour l’embrasser, baisé auquel il répondit avec joie avant de laisser échapper un rire amusé juste avant qu’elle ne lui réponde.

« Mon dieu, ce serait vraiment merveilleux !!!!! Nous pourrions enfin passer une soirée comme tous les couples normaux, enfin presque, je pense que nous ne formerons jamais un couple normal aux yeux de certaines personnes. »

-l’important c’est que notre couple soit normal a nos yeux et a ceux des personnes qui comptent pour nous… Les autres, ce n’est pas important…

Il n’avait pas attendu avant de répondre par ce qu’il pensait ce qu’il venait de dire. Même sans parler de couple, Elisabeth, tout comme lui ou les autres mangemort, ne paraissaient pas normaux aux yeux des autres, les soit disant gentils, par ce qu’ils ne cherchaient pas a comprendre… Séléna par exemple, comprenait qu’on puisse haïr son défunt père ou bien Solal pour ce qu’ils avaient fait aux autres, mais les autres ne comprenaient pas qu’elle puisse aimer son père et son oncle… Et après ça, ils ne les trouvaient pas tolérant… Ils feraient mieux de s’observer dans une glace plus souvent… Il se décida cependant a sortir de ses pensées en entendant qu’Eli s’adressait de nouveau a lui.

« Est-ce que quelque chose d’autre te tracasses mon chéri ?? »

Elle semblait inquiète ce qui fit froncer les sourcil du brun pendant un léger instant. Instant durant lequel il se demandait ce qu’il avait bien pu faire comme tête pour qu’elle s’imagine un truc pareil… Solal savait qu’il avait tendance a partir en vrille en ce moment, il essayait de le cacher en présence d’Elisabeth, ne voulant pas paraitre plus fou encore mais il semblait qu’il n’y arrivait plus trop… Il n’en fit pas plus de cas et sourit à la jeune femme avant de l’embrasser avec tendresse.

-Rien ne t’inquiète pas… Une petite surprise tu en sauras plus dans quelques jours… Mais ce n’est rien de bien dangereux je te rassure…

Il lui sourit en voulant la rassurer et l’embrassa une nouvelle fois avant de se perdre dans sa contemplation du visage de sa dulcinée. Il lui caressa doucement la joue pendant quelques minutes a l’aide de son pouce et il lui demanda enfin d’une voix légèrement absente même s’il faisait attention a tout.

-Dit moi, tu voudrais manger où ???

Apparemment, la réponse de la jeune femme était celle attendue par le beau brun. Il répondit alors passionnément au baiser de la belle brune. Il confirma aussi son hypothèse selon laquelle seul leur bonheur compte et que l’avis des autres est bien peu de chose comparé à leur amour. Un rire amusé s’échappa alors des lèvres de son cher et tendre. Elisabeth s’était inquiétée un moment devant l’expression du visage de son amoureux. Cependant, celui-ci la rassura comme il savait le faire avant de l’embrasser tendrement. La belle brune se blotti alors dans es bras de Solal, juste devant le feu.
Le silence s’installa entre les deux amants, le seul bruit était celui du feu crépitant dans la cheminée. Le jeune homme caressa doucement les cheveux de la verte et argent, descendant un peu dans son dos. Il faut bien avouer qu’elle avait failli s’endormir à un certain moment. Le jeune homme lui demanda où elle désirait aller lors de leurs prochaine sortie dans le monde moldus.

« Je ne sais pas mon cœur, un restaurant italien me tenterait bien. Sinon, je ne suis pas contre un cinéma ou toute autre chose qui te semblera bien. Le principal est vraiment que nous passions du temps ensemble. Comment ai-je fais pour vivre aussi longtemps sans toi ??»

La jeune femme pensa alors à sa meilleure amie, elle s’était tellement réjouie lorsque la jeune femme lui avait annoncé sa relation naissante avec son oncle. Enfin, lorsqu’Elisabeth serait libérée de l’enfer de Poudlard, ils pourraient définitivement s’unir pour l’éternité et la verte et argent fera enfin partie de la famille Grey. Le beau brun avait prit le visage de sa dulcinée entre ses mains et lui caressa tendrement le visage. La jeune femme se hissa alors au niveau du visage du beau brun et l’embrassa tendrement, passant sa main sur le torse du mangemort. L’heure avançait à grand pas, beaucoup trop vite au gout de la jeune femme et elle allait bientôt devoir rentrer dans l’enfer du collège. Seul consolation, elle allait y retrouver sa meilleure amie et elles discuteraient de tout et de rien pendant des heures pour changer les idées à Elisabeth. Heureusement qu’elle avait Sély pour survivre à Poudlard.

« Je n’ai vraiment pas envie de partir d’ici tu sais, j’aimerais tellement rester pour le restant de ma vie dans tes bras. » Lui lança-t-elle en levant ses yeux noisette vers le regard vert émeraude de son dulciné.

Solal faisait durer le silence. Il aimait ce silence serein qui s’installait souvent entre eux deux par ce qu’il n’était pas remplit de gène ou de ce genre de sentiments, non c’était quelque chose de assainissant et de rassurant. Le mangemort qu’il était était habituer aux silences continuels et n’était pas du genre a parler de lui pendant des heures… Bien entendu il aimerait par-dessus tout (ou presque faut pas exagérer non plus) écouter Eli parler pendant des heures mais elle ne semblait pas faire partit de cette catégorie de femme ce qui dans le font, l’arrangeait, il n’aimait pas les pipelettes qui parlent pour ne rien dire et ne lui donne qu’une seule envie, leur couper la langue pour avoir le calme enfin…

Il caressait donc doucement les cheveux soyeux de la jeune serpentard et observait les flammes dans l’âtre de la cheminée tout en se rendant parfaitement compte qu’elle semblait partir pour les bras de Morphée. Il était contant de cette constatation car ça signifiait qu’elle était totalement en confiance avec lui et que sa présence l’apaisait. Elle pris cependant la parole, brisant le silence de sa voix cristalline pour le plus grand bonheur de Solal.

« Je ne sais pas mon cœur, un restaurant italien me tenterait bien. Sinon, je ne suis pas contre un cinéma ou toute autre chose qui te semblera bien. Le principal est vraiment que nous passions du temps ensemble. Comment ai-je fais pour vivre aussi longtemps sans toi ??»

Solal sourit en entendant la phrase d’Elisabeth, décidément elle était romantique mais le mangemort savait qu’elle ne faisait que dire a voix haute ce qu’elle pensait tout bas et ce qu’il pensait aussi mais lui, ne le dirait pas, pas tant qu’elle serait a Poudlard, pour ne pas la faire souffrir d’avantage… Seul le bonheur d’Elisabeth (et celui de Séléna accessoirement) lui importait, lui, qu’importe. Il lui caressa doucement le visage avant qu’elle ne vienne lui offrir un baisé, baisé auquel il répondit avec tendresse et ardeur, touché malgré lui par les paroles de la brunette puis elle repris avec un semblant de tristesse dans la voix.

« Je n’ai vraiment pas envie de partir d’ici tu sais, j’aimerais tellement rester pour le restant de ma vie dans tes bras. »

En levant ses magnifiques prunelles noisette vers les iris verts de Solal, elle rencontra un regard profond, légèrement inquiet, touché et un sourire quelque peu amusé se dessinait lentement sur le visage de l’homme. Mais il ne se moquait pas d’elle, loin de là, il était attendrit voila tout et pourtant, il en fallait pour attendrir le cœur de ce mangemort sanguinaire. Il observa Eli un moment et s’autorisa a l’embrasser sur le front avant de se redresser pour plonger son regard dans l’océan chocolat des yeux de la demoiselle puis il répondit d’une voix douce à l’émotion difficilement contenue tout en caressant doucement la joue, les cheveux et le cou d’Elisabeth.

-Je sais… Et je n’ais pas envie que tu partes non plus mais c’est la meilleure solution Princesse… Ne t’attire pas des ennuis tout de suite, tu en auras bien assez quand tu deviendras mangemort… Ces derniers mois passeront plus vite que tu ne le penses et je te donnerais les preuves de mon impatience a te revoir et a t’avoir enfin rien qu’à moi… Mais pour le moment, promet moi de ne pas chercher a quitter Poudlard avant la fin de l’année.

Sa voix était rester la même tout au long de la phrase et sa main se faisait volatile, la frôlant juste, comme une volée de papillon qui lui frôleraient le visage au passage. Peu a peu, son regard se fit rêveur et il se perdit dans sa contemplation de sa futur femme (bientôt ^^) il l’avait tellement regarder qu’il aurait pu la décrire au moindre grain de peau mais il aimait la regarder.

Le silence s’imposa entre eux mais cela ne dérangeait en aucun cas la verte et argent. Le beau brun continua lentement à caresser les cheveux de la belle brune qui se sentit partir vers un sommeil des plus réparateurs. Elle aimait se retrouver avec Solal, en toute intimité, comme si ils étaient déjà un vrai couple. Bien sûr, la jeune femme ne voulait pas insinuer qu’ils n’étaient pas un vrai couple mais elle entendait par là, un couple vivant ensemble ou marié. Lorsque la jeune femme lui fit par de son mécontentement en vue de devoir de nouveau se séparer de lui, son cher et tendre plongea son regard émeraude dans les prunelles noisette de la belle brune et afficha un petit sourire amusé. Il déposa alors un tendre baiser sur le front de la jeune femme avant de se replonger dans ses yeux et de prendre de nouveau la parole.

-Je sais… Et je n’ais pas envie que tu partes non plus mais c’est la meilleure solution Princesse… Ne t’attire pas des ennuis tout de suite, tu en auras bien assez quand tu deviendras mangemort… Ces derniers mois passeront plus vite que tu ne le penses et je te donnerais les preuves de mon impatience à te revoir et a t’avoir enfin rien qu’à moi… Mais pour le moment, promet moi de ne pas chercher à quitter Poudlard avant la fin de l’année.

Un sourire naquit alors sur les lèvres de la jeune femme. Il lui préparait certainement une surprise et Elisabeth avait vraiment hâte de voir ce qu’il lui mijotait. Par contre, elle fit une moue irritée lorsqu’il lui demanda de promettre de ne pas quitter Poudlard avant la fin de l’année. Enfin, l’année était pratiquement terminée et elle serait bientôt libre de ses mouvements et de ses choix. Sély et elle n’aurait plus besoin de se cacher. La demoiselle pourrait enfin vivre son amour au grand jour, sans jamais avoir à se cacher.

« Une surprise, j’ai hâte de voir cela mon amour. Je te promets de ne pas quitter définitivement Poudlard avant la fin de l’année mais des escapades hors de l’enceinte du collège sont à envisager …. Notamment avec toi et ta nièce adorée. »

La jeune femme était vraiment bien installée …. Très confortable les jambes de son amoureux d’ailleurs ( ). Cependant, son regard fut attiré pour un bracelet qu’elle portait quotidiennement au poignet gauche, sa montre. La belle brune déposa alors ses yeux noisette sur le cadran et remarqua, avec effroi, que l’heure était bien trop avancée et qu’elle allait certainement rentrer en retard. La jeune femme eut un instant de panique mais qui fut vite maitrisé. Elle se retourna alors vers son cher et tendre, déposa un tendre baiser sur ses lèvres sucrées.

« Mon cœur, je dois vraiment y aller, je suis déjà très en retard et Dieu seul sait à quel point j’aimerais encore rester à tes cotés. Quand est ce qu’on peut se revoir ?? »

La jeune femme était triste de devoir de nouveau se séparer de son amoureux pour quelques jours. La belle brune supportait de moins en moins leur séparation forcée. Elle craignait toujours qu’il lui arrive quelque chose et qu’elle ne soit pas mise au courant mais ainsi va la vie. La verte et argent remis délicatement sa cape sur ses fines épaules. Elle se pencha vers lui et l’embrassa une dernière fois tendrement avant de s’éclipser discrètement hors de la cabane hurlante et de transplaner vers le collège.

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