Chris n'avait même pas faim. tout ce sang qui risquait d'être le sien un jour, lui avait complètement coupé
l'appétit. Il pensait pouvoir aller se coucher après cet fin de matinée et cet après midi affolants.
Mais un bruit caractéristique de vaisselle l'attira hors de la chambre.

-Mais...Que fais tu ?

Méredith se tourna vers Christopher.

Eh bien, je prépare le diner. J'ai faim !

lle s'approcha et l'embrassa.

Je pourrais savoir où tu es parti si vite ce matin ? Parce que j'ai pas eu de nouvelle de toute la journée. J'aurais pu m'inquiéter !

Christopher fut un peu surpris de la voir préparer a manger a plus de minuit, mais il ne releva pas et
entra dans le salon. Il se pencha et l'embrassa. Il ne se lasserait jamais de l'embrasser. Meme lorsque leurs
vies seront devenues routines cuisantes d'ennui.

-Je...Tu savais surement que Kiro a la meme maladie que moi...Il a fait un malaise cet aprés-midi, et a
failli mourir.

Le visage de Méredith se ferma.

Oh ! Il va bien ? dit-elle d'une petite voix.

Cela lui rappellait que l'avenir était incertain et que tout pouvait arriver. Son coeur se serra lorsqu'elle imagina Christopher sur un lit d'hôpital.

Il s'approcha de la table et secoua légèrement sa baguette magique, toute la vaisselle fut mise. Il était las...
De voir ses amis partir un par uns. Il ne voulait pas perdre le seul qu'il avait vraiment aimé comme un frère.

-Il va mieux...Mais il n'est toujours pas sorti d'affaires...Shin est totalement bouleversé.

Méredith se laissa tombée sur une chaise.

Par Merlin, quel malheur, cette maladie.

Elle se prit la tête entre les mains et soupira.

Pourquoi les médicomages n'arrivent-ils pas à trouver un remède ?

Christopher s'assit en soupirant sur une chaise en face d'elle et lui prit doucement la main.

-Je te l'ai dit...C'est une maladie moldue, je m'y attendait...

Il lui sourit légèrement. L'important, c'était Kiro soit sain et sauf, pour le moment.

Elle le regarda tristement.

Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Je t'aime Chris.

Elle se leva et se plaça derrière lui. Puis elle passa ses bras autour de son cou et posa sa tête sur son épaule.

Que serait ma vie sans toi ?

Lorsqu'elle eut passé ses bras autour de son cou, il embrassa ses mains. Et se rendit compte combien il
l'aimait. C'était tellement fort, plus fort que toutes les maladies du monde réunies. Il se laissa donc
complètement aller a la douceur de ce sentiment.

-Tu te débrouillerai très bien...