Depuis combien de temps Benjamin et elle s'étaient séparés, avant que celui ci disparaisse
mystérieusement de la circulation. Son cœur était complètement brisé. Meurtri. Plus rien ne semblait
la sortir de sa tristesse, a part peut être la musique. Elle se plaisait a fuir Poudlard après les cours
pour aller retrouver Shin et Kiro dans la petite prairie de son cœur, pour passer des heures avec eux,
au synthé. Sauf qu'elle avait fini par se faire prendre. La directrice, exaspérée, l'avait consignée, aux
cours, son dortoir et au parc. Alors cet après midi la, elle jouait seulement de l'harmonica dans le parc,
et les larmes roulaient, sans discontinuer sur ses joues pales et veloutées.

Encore un jour tranquille à Poudlard . Pour Davis ce dimanche était l'occasion de sortir un peu à l'extérieur afin de profiter de l'air pur du matin . Tandis que quelques fleurs avaient été touchées par la rosée, notre vert et argent pensait déjà à une activité qui'l pourrait pratiquer avec sa chère et tendre . Après avoir dansé ensemble , pâtinés , esnemble , beaucoup d'autres opportunités s'offraient encore au jeune couple. Le serpentard tout en sifflant , pensa même d'un air rêveur qu'ils pourraient partir en voyage dans divers pays pays étrangers. Néanmoins il fallait d'abord demander l'avis de la demoiselle concernée. Et Daais n'hésiterait pas à poser la question à Eilen sa fiançée. Voyant tout à coup qu'il était vers le saule cogneur , ce dernier bien qu'à une dizaine de mètres s'avançait prudement afin de contourner l'arbre. Même en étant rapide , il n'était pas à exclure qu'il se prenne deux-trois coups avant de sortir sa baguette. Seulement là l'arbre semblait comme endormi. Les branches frémissants au vent ne semblaient pas être prêtes à la battre. Tiens tiens pourquoi l'arbre était-il clément aujourd'hui?

Notre jeune ami ne tarda pas à trouver la réponse. A l'entendre serait plus précis. Car une douce musique s'échappait à proximité de l'arbre habituellement revêche. Les notes indiquèrent , que la personne qui jouait d'un instrument , que Davis reconnut comme étant un armonica , se trouvait adossé de l'autre coté du saule cogneur. Avançant tranquiillement , le protagoniste fit quelques pas pour s'approcher de la personne concernée. A ce qui sembalit s'était une jeune fille .

Mais celle-çi semblait étrangement triste.

* Bizarre*

Pensa le jeune homme , en effet , il n'y avait pas de quoi pleurer quand on produisait un son si cristallin avec un si petit instrument. D'un ton calme et chaleureux , il dit enfin.

- Bonjour. Désolé de te déranger , n'arrête pas de jouer pour le moment sinon l'arbre risque de bouger. Mais tu ne crois pas que c'est un mauvais endroit pour pleurer. Les raisons de ta peine ne me sont pas bien sûr évidentes , par ce que je ne te connais pas mais une personne qui joue aussi bien que toi ne devrait-elle pas être joyeuse plûtot?

Eh oui même si Davis ne connaissais pas du tout le jeune femme qui se trouvait devant lui , il n'aimait pas voir les gens tristes alors il essayait de lui remonter un peu le moral. Et puis ils n'étaient pas n'importe oû que diable. Poudlard . Le lieu oû la magie était courante et oû des événements innatendus apparaissait d'années en années. Il n'y avait pas de quoi être trsite. Bien que Davis savait qu'on pouvait souffrir de bien des choses , les émotions et les sentiments étant le pire de supllices quand ils étaient destructeurs. Heureusement pour lui ce n'était pas le cas.

Son regard était scintillant de larmes, et ses longues mèches blondes, bouclées et soyeuses jouait avec le
vent, une voix sortit la belle poufsouffle de sa réverie. Elle sourit lègèrement. Oui, ce n'était pas son
habitude d'etre triste, elle aimait la vie, elle avait toujours étée délurée, et en ce moment, elle était
ce qu'elle n'était pas vraiment.

Tout de meme, elle s'arreta tranquillement de jouer, et lorsque la dernière note mourut, l'arbre ne bougea
pas, contre toutes attentes, comme endormi.

-Ce n'est pas mon habitude d'etre triste ainsi...Mais je crois qu'on a tous besoin de craquer, a un
moment ou un autre, c'est vital.