Le jeune allemand eut un sourire plus qu'explicite lorsqu'elle posa son regard sur son boxer noir. Il lui
mordilla légèrement le cou, le titilla, comme elle le faisait si bien avec lui. Le beau jeune homme ne le
craignait même plus, il adorait ça, vraiment. Avec une douceur coquine, il fit glisser du bout du doigt
la bretelle droite de son soutien-gorge, tandis que l'autre main, plus habile, venait dégrafer le morceau
de tissu. Gabriel le retira et le jeta dans un coin de la pièce avec une envie presque sauvage. On dirait
que le désir avait transformé l'Ange Gabriel.

-Merci...

Il embrassa habilement sa poitrine, qu'il savait particulièrement sensible pour la belle jeune femme.

Tout était comme dans un reve. Un reve éveillé pour ainsi dire. Comme si le temps était en suspend et
cette sensation lui fit vraiment du bien, Les images de leur rencontre lui revinrent en tete, lorsqu'elle
l'avait méchamment snobé, et qu'il n'y avait pas fait attention, maudissant cette jeune femme qui
quelques heures plus tard était devenu son amante. Il trembla presque lorsqu'elle chuchota son prénom,
il sourit largement. Tes désirs sont des ordres princesse...

---------------------------------------CENSURE------------------------------------------------------------------------

Quelques temps plus tard, les deux amants hatelants et heureux, étaient serrés l'un contre l'autre.

-Je t'aime Joyce...

Là encore, Gabriel l'avait emmenée au septième ciel... Et avait vraiment assuré, oui on peut avouer qu'il savait y faire, avec les désirs de Joyce, il était vraiment craquant... Blottie contre lui, elle le regarda un sourire aux lèvres, et soupira de bonheur... Elle était entré dans une profonde béatitude... Et, elle aimé ça...
Elle le serra fort, sa poitrine contre son torse, elle était super bien...

- C'était merveilleux mon ange...


Elle enfouie son visage dans le cou de Gabriel, et caressa son dos, il était chaud et doux, et fort.. Enfin un vrai dos de mec... Elle recula ensuite doucement, et l'embrassa d'une passion, effrénée, elle le fit basculer, et roula avec lui, malheureusement, elle avait été trop brusque et rapide dans ses mouvements sauvages, si bien que les deux amants, se retrouvèrent à même le sol... Joyce, à califourchon sur Gabriel...
Pour ratrapper sa petite maladresse, elle l'embrassa encore avec fougue, ne lui laissant pas le loisir de respirer... (xd)

Il la serrait contre lui, profitant de la chaleur qu'elle dégageait, et il oubliait instantanément le
danger qui pesait sur lui et son jumeau. C'est incroyable comme l'amour peut faire oublier bien
des choses ! Il carressa doucement son visage si doux, du bout des doigts, et le redécouvrait a
chaque fois.

-Je...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il se retrouvait par terre, sous la jeune femme. Le
diner attendrait bien, apparement. Pourtant, l'androgyne s'était fait un vrai mal de chien en
tombant sur le dos. Mais vous savez quoi, avec le baiser qu'elle lui donna ensuite, elle fit
totalement disparaitre la douleur.

Bon, la fin avait complétement disparu. Tant pis, si il avait fin, il se ferait un casse-croute dans la
soirée, et la lueur taquine dans les yeux de sa petite amie, qui montrait parfaitement dans quel état
d'esprit elle se trouvait, lui confirma que le moment étaient a des choses plus importantes. Comme
une princesse, le jeune homme la souleva comme une plume et il lui demanda doucement :

-Tu as des préférences ? Tu veux visiter l'étage ?

Il rit légèrement, et se dirigea vers les escaliers, parfaitement propres et cirés qui confirmaient
son trait de caractère qui montrait qu'il aimait que tout soit propre chez lui. Compréhensible...

Il commencèrent donc a gravir les marches en se dévorant des yeux. Ils étaient tous deux nus comme
des vers, et la situation était vraiment cocasse. Il souriait en sentant ses lèvres et ses dents dans son
cou, et frissonnait comme une feuille au vent. Tant pis, Jaxon ne rentrait pas avant le lendemain soir.

-Je voulai dire..."Je pense aussi" C'était merveilleux.

Il l'embrassa plusieurs fois ses lèvres, rien que pour gouter a leur gout délicieusement sucré. Ils
entrèrent dans la chambre de Gabriel. Elle était magnifique, toute de noir et blanc, c'était classe,
et ca correspondait assez a sa situation financière un peu mauvaise, car il n'y avait pas beaucoup
de meubles;

Encore une petite chose qu'il avait oublié de lui préciser, meme si il n'y en avait aucune utilité, c'est
que Jaxon ne voyait pas, alors aucun risque a ce qu'il les "voient" en une position assez délicate. Le
jeune homme sourit intérieurement rien qu'en y pensant. Décidemment, la situation serait drole, d'après
lui, mais surement moins pour Joyce. Quoi Que...

-Pas ce soir, mais tot demain matin. C'est pour ca que...

Il la déposa doucement sur le lit et se dirigea vers la porte, dont il tourna le verrou. Jaxon avait la
mauvaise manie de débouler tot le matin sans frapper dans sa chambre, et de sauter sur son lit.
Eh oui, son jumeau était un vrai gamin attendrissant...

-Mon jumeau a beau etre adorable, il est plutot du genre gaffeur, et aura surement oublié que tu
dormais a la maison ce soir.

Il lui sourit doucement, et recommenca leur petit jeu ou il s'était arrété. puis il se remit au dessus d'elle,
pour que leur intimités retrouvent le contact encore brulant de l'autre.

Il hocha doucement la tete, mais pour une fois, son jumeau n'était pas sa première préocupation, loin de la.
Sa préoccupation, c'était elle et son joli minois, son corps parfait, et ses manières de princesse. Et meme
son franc parler qui lui avait semblé exaspérant, lui paraissait délicieux vu sous un autre angle. Il se
demandait toujours comment elle pouvait s'intéresser a lui, simple chanteur au physique avantageux.

-Qu'est ce que tu racontes ? plaisanta t'il. Je ne vois pas d'ange ici.

Il rit doucement, avant de délicatement retirer les beaux cheveux blonds de son amante de son cou et de
l'embrasser, encore, et encore. Il lui semblait qu'il se ne lasserait jamais de ses lèvres.

Il frissonna doucement lorsqu’elle se blottit doucement contre lui et l’embrassa d’une façon qui lui faisait toujours autant d’effet que la première fois. On dit souvent que les sentiments se tarissent après la première fois. Mais pas ceux que Gabriel nourrissait a l’égard de la jeune femme. Il déposa ses lèvres partout dans son cou. Pas une seule parcelle de peau n’était laissée en paix, tout était embrassé, titillé.

-Et toi tu es ma reine, la reine de mon cœur.

Il blottit son visage dans son cou, respirant chaque fragrance fruitée de son cou. Mais elle se raidit légèrement, et le bel allemand s’attendait à entendre quelque chose de très sérieux et qu’il ne lui ferait pas franchement plaisir alors il cessa tout simplement de l’embrasser, et attendit. Il eut raison d’avoir été inquiété, car la suite ne tarda pas, et lui fit l’effet d’un coup de poignard. Il leva ses beaux yeux bleus vers elle, et elle put deviner qu’elle l’avait profondément touché.

-Tu sais Joyce…J’ai peut être beaucoup souffert, mais si tu décides de me quitter car tu as peur de me faire du mal, car tu tiens a ta liberté…Tu me fais encore plus de mal…A moins que tu sois amoureuse d’un autre ?

Sa perdit sur les derniers mots... Un autre…Oui, c’était bien possible qu’elle veuille qu’ils se séparent en lui faisant le moins de mal possible ?

Tout sembla s’écrouler autour de Gabriel. Qu’est ce qu’il lui prenait ? Pourquoi partait elle. Il voulu parler, mais la jeune femme l’en empecha en l’embrassant pendant un temps qu’il aurait voulu arreter, pour ne pas qu’elle parte et le laisse seul. Abasourdi, il la regarda quitter la pièce. Si elle était touchée par sa brutale rupture, elle ne le laissait en aucun cas pas voir. Il se foutut des giffles et enfila seulement son jean et son t-shirt avant de sortir de la maison en courant. Vu le temps qu’il avait mit pour réagir, elle devait déjà etre bien loin, mais si il fallait, il entrerait dans Poudlard pour aller la chercher. Comment osait elle lui faire ca ? Avec pour seule explication le fait qu’elle ne veuille pas le faire souffrir ? Ne savait elle pas que sans elle, son cœur n’était plus, et qu’il n’aurait aucune raison de se battre pour ne pas mourir.

Il se mit a courir, passant dans les petites rues les moins fréquentées, ses jambes le portaient instantanément vers sa destination. Elle. Lui qui n’aimait pas du tout courir d’habitude ! La il filait ou son intuition le menait…Dans un parc, un parc moldu. Il coupa donc par ce parc, et il la vit, marchant vite vers la silhouette fantomatiqe de poudlard se découpant dans le ciel assombri.

-Joyce !

Il trébucha mais arriva a sa hauteur, elle était tellement belle, mais avait l’air si triste…Elle voulut parler, pour le faire fuir surement, mais il la fit taire très vite en reprenant son souffle.

-Chuut…Ecoute…Mon ange…Je crois que tu ne comprends pas que maintenant que tu es entrée dans ma vie je n’arriverais pas à t’oublier, je le sais parce que je n’ai jamais aimé comme je t’aime. Ma reine…Je ne veux pas que tu m’abandonnes, ca ne me déranges pas que tu veuilles de la liberté, je te comprends ! Tu ne me feras jamais souffrir plus que je souffres maintenant.

Il commencait a pleuvoir, et le tonnerre roulait au loin. Le khol du jeune homme glissa sur ses joues, lui donnant cet air angélique encore plus flagrant.

Le jeune allemand l’écouta, mais il ne voulait pas, il ne pouvait pas se résigner à la perdre. C’était une belle sorcière, qui lui avait redonné le gout de vivre plus que quiconque, même que son jumeau, c’est dire comme il l’aimait, elle ne pouvait pas lui faire ca, pas maintenant. Il passa un coup de manche sous ses yeux, mais le crayon noir continuait à couler. Après tout, qu’est ce qu’il en avait à faire, hein ?
Il fit une chose, qui ne lui ressemblait pas, car il était quelqu’un d’assez réservé. Il la prit par les épaules et l’embrassa avec fièvre, tout en sachant que ce serait surement la dernière fois qu’il le faisait. Lorsqu’il dut se détacher d’elle, il posa son front contre le sien et planta son regard incroyable dans le sien.

-Je t’aime tellement…Joyce…Je sais tout de même ce qui est bon pour moi. Je ne te mérite même pas, c’est toi qui mériterais mieux qu’un simple musicien malade sans grande richesse…Mais je t’en prie…Ne me quittes pas…A moins que tu en ai vraiment envie.

Il prit un air vraiment très résigné, qui fairait presque peur a certains, desserra son étreinte et reprit le chemin inverse, marchant maintenant la tète baissée. Il pria pour qu’elle le rappelle ou le rejoigne, mais au fur et a mesure qu’il s’éloignait de lui, rien ne se passait et il pleurait, même si ca ne se voyait pas. Il se sentait incroyablement faible, son cœur battait très lentement. Bientôt beaucoup trop fatigué, le jeune allemand s’arrêta de respirer, son cœur se figea et ses jambes se dérobèrent sous lui. Il laissa le noir l’envelopper, puis…Plus rien. Le noir total. Il était coincé quelque part entre la vie et le repos éternel.

Le mascara de la belle jeune femme roula sur ses joues, et tomba lentement sur le sol, elle essuya d’un revers de manche ce qui coulait encore, il n’y en avait pas beaucoup, mais cela suffit à lui faire, faire une grimace, qui prit fin immédiatement, quand il l’embrassa, elle se doutait qu’il pensait que ça serais la dernière fois, mais là-dessus, il se tromper, et vous n’allez pas tarder à comprendre pourquoi... tout en collant son front contre le sien, elle avait posé ses mains sur les épaules de Gabriel, et l’avait attentivement écouté... Elle avait envie, de lui dire que c’était faux, qu’il disait n’importe quoi, mais aucun son ne sortit de sa bouche... Il se détacha d’elle, et fit demi tour, une foule de question vinrent dans la tête de la jeune fille, qui lui faisais dos, mais celles qui la démangeaient plus que tout, jusqu’au ongles, étaient celles là : Je me retourne ? Je me retourne pas ? Je me retourne ? Je me retourne pas ? Je me retourne... Elle avait choisie l’option, je me retourne, et je lui cours après, je ne peux pas le laisser comme ça, et oui bonne idée Joyce Bravo... Elle ne mit pas longtemps à réagir, elle le vit plongé dans le sol boueux, et se transformé en un corps lourd, et mou à la fois, elle accourra le plus vite possible, et se précipita sur lui, elle écouta les battements de son cœur, il ne battait presque plus, il était comme figer sur place, elle essaya de ne ranimer avec des massages cardiaques, énergétiques, comme ceux qu’elle avait vu, dans des feuilletons moldus, comme les sauveteurs, comme une fille qui ne veut pas qu’il meurt sous ses yeux, elle lui fit aussi du bouche à bouche, pour qu’il respire de nouveau... Et cela pendant plusieurs minutes, alors que son cœur battait la chamade, et qu’elle paniquer, dans un dernier effort elle s’acharna, le plus fort possible, pour qu’il revienne à la vie... Elle s’appuya contre son cœur, et l’écouta, des battements un peu plus accélérés se firent entendre, elle déposa un vrai baiser sur ses lèvres, et lui donna du souffle par le seul moyen de sa bouche...

- Gabriel, ne part pas... Reviens... Ne fais pas l’imbécile...

Elle s’était agenouillée à côté de lui, ses genoux flottant dans la boue, son corps trempés jusqu’au os, et la pluie qui ne s’arrêtait pas, qui grondait toujours... Joyce se mit à califourchon, sur lui, et écouta de nouveau son cœur... Il battait plus vite... Il battait plus vite.... Il battait plus vite... !!!!
Elle reprit son souffle, parce que mine de rien elle lui avait donné beaucoup, beaucoup d’air...

- Comment tu peux croire que je ne te mérite pas ? Tu es beaucoup plus qu’un simple musicien Gabriel, et il est grand temps que tu comprennes que tu mérites toutes les filles que tu veux... Et si tu pouvais éviter de mourir, je t’en serais reconnaissante.... (Elle sourit parce que sa réplique était ironique et reprit beaucoup plus sérieusement)
Je n’ai jamais dit que j’avais plus envie te voir, je n’ai jamais dit que tu ne pouvais plus m’embrasser, je n’ai jamais dit que j’allais t’abandonner, je n’ai jamais dit que tu ne comptais pas pour moi, je n’ai jamais dit que tu n’étais qu’un vulgaire petit musicien de pacotille... Je suis d’accord, ça fait beaucoup de je n’ai jamais dit, mais c’est la vérité Gabriel... Tu aurais put mourir, tu ne te rends compte de ce que c’est ? Mourir, M.O.U.R.I.R !!! Tu pars et tu ne reviens plus... Tu as pensé à toutes les personnes qui allaient souffrir en apprenant que ta mort ? Tu y as pensé ?? Ton frère jumeau qui t’aimes plus que tout, tu croies qu’il aurait apprécié d’apprendre que tu es mort ? Non... Et tu crois que ça m’aurait plût aussi ?? Non... Je te préviens si tu re meurs, ce n’est pas un baiser que tu auras, ça sera une baffe... (Elle s’approche de lui et l’embrasse passionnément...)

Des trombes d’eau continuèrent de tomber sur les deux individus, dangereusement rapproché... Joyce enleva son tee- shirt, qui lui collé la peau, de toute façon avec ou sans, c’était pareil... Et serra dans ses bras celui qu’elle avait sauvé de la mort, engueulé, et embrasser... Elle se blottit contre lui, sa tête sur torse, et lui murmura rapidement tout en se levant, et en lui prenant la main pour l’aider à se relever...

- On retourne chez toi, et on prend un bain, je ne sais pas pour toi, mais je trouve que cette tenue est parfaitement immonde...

Même avec des fringues couvertes de boue, elle était irrésistible, mais elle n’allait pas le proclamer haut et fort, alors qu’elle détestait la boue, donc le mot immonde, était bien caractéristique de la boue qui s’était répandu sur ses vêtements... Elle tenait la main de Gabriel, dans la sienne, et l’attira contre elle... Même si lui aussi était recouverts de boue, il n’en avait pas sur le visage, et elle non plus, ses lèvres humides embrassèrent les siennes, plusieurs fois à intervalles réguliers, puis elle le prolongea ensuite, plus langoureusement, prenant appuie contre sa nuque... A la fin du baiser, qui fut très long, elle l’emmena avec sa main qui ne l’avait pas quitté, même si elle était froide et humide, normal à cause de la pluie...
Et tout les deux, prirent le chemin inverse, main dans la main comme de jeunes adolescents vers la maison de Gabriel, un sourire accroché aux lèvres de Joyce...

Gabriel était un peu inconscient de ce qu’il se passait, il ne savait pas ou il était, ne sentait pas les pressions que la jeune femme exerçaient sur son torse…Bref, il était comme du coton. Mais cette désagréable sensation disparu très vite et ouvrit lentement ses beaux yeux bleus. Le jeune allemand prit un bon moment a se rappeler d’où il était et pourquoi il était la, les paroles de Joyce résonnant sous son crane sans vraiment qu’il les comprenne. Elle pouvait l’engueuler autant qu’elle le voulait, ca ne changerait rien au fait qu’elle ne l’abandonnerait pas. Il crut n’avoir jamais été aussi soulagé de sa courte vie. Se secouant les plumes comme il pouvait, il se releva avec l’aide sa petite amie, et essaya de trouver un peu de forces pour transplaner sans dommages jusqu'à la maison.

(…)

Une petite demi-heure plus tard, Gabriel était de nouveau en possession de tous ses moyens. Lui et Joyce prenaient un bain, comme elle le lui avait promis, et après avoir affronté le froid et la pluie un bain moussant ne leur avaient pas fait de mal. Il caressa les cheveux blonds qui reposaient doucement sur son torse avant de lui murmurer.

-Je suis…vraiment désolé de t’avoir fait peur …Mais je crois que j’ai perdu le contrôle.

Après qu’il ait enfin ouvert les yeux, et qu’elle l’ai englober de paroles, reprochantes, et poussé son petit coup de gueule contre lui, parce qu’il venait de faire une belle connerie, à éviter de recommencer... Ils purent enfin transplaner jusqu’à la maison de Gabriel...

(...)

Ils prirent ensuite un bain moussant, tout les deux, l’un contre l’autre... Joyce avait vraiment envie de se relaxer, et c’est bien sûr ce qu’elle fit, fermant doucement les yeux et tenant dans ses bras, l’ange Gabriel, elle lui fit un câlin,sous l’eau... Elle joua un peu avec lui, ils renversèrent plein d’eau... Des vrais gamins... Une fois sortit de leur bain, Joyce enfila une serviette, et la tendit devant elle pour que Gab’, viennent contre elle, largement assez grande pour que tout les deux s’enferment dedans... Elle passa ses bras autour de lui, et l’enlaça, l’eau des cheveux de Joyce coulant, avec l’eau des cheveux de Gab’... tout les deux collés dans une seule serviette, il leur été un peu difficile de bouger... Joyce la serra un peu plus, autour de Gab’, et recula...

- Tu me suis jusqu’au lit ?

Un sourire, malicieux dessiné sur les lèvres, elle commença donc à reculer, doucement, elle toucha le coin du lit, et se laissa tomber, emportant avec elle son ange, attachés dans la même serviette qu’elle...
Elle passa ses bras autour de son cou, puis elle l’embrassa, il était sur elle, elle était en dessous de lui... Enroulés dans une serviette... Sur un lit... Qui d’ailleurs été tout mouillés à cause de leurs cheveux trempés...
Elle bougea sur le côté, et tout les deux se retrouvèrent l’un en face de l’autre, allongés... Elle lui sourit, et caressa sa joue...

- Dis moi, tu es plutôt craquant pour quelqu’un qui vient de mourir...

Elle ajouta un petit clin d’œil à son sourire, et le fixa...Puis se détacha, enleva la serviette de son corps, se glissa sous les couettes, tenant la main de Gab’, il la rejoint, et elle se blottit tout contre lui, et posa sa tête sur son torse... Elle écouta les battements de son cœur... Celui qui fonctionnait, grâce à une espèce de machine horrible... Elle tourna la tête pour faire face à Gabriel, et embrassa son cœur, de sa bouche fine, elle lui fit une tonnes de baisers, tous plus forts les uns que les autres... Elle releva ensuite la tête, et fixa Gaby... Elle se demandait si son petit cœur mal en point pouvait ressentir ses baisers, elle remonta jusqu'à son visage, et déposa ses lèvres contre les siennes... Elle ne fit que les poser, et lui offrit un smack, puis un deuxième, et un troisième, puis stoppa et posa juste ses lèvres contre les siennes, elle ne l’embrassait pas, mais elle touchait ses lèvres, en attendant qu’il réagisse et qui lui ouvre la bouche, si il voulait poursuivre le baiser... En attendant, elle ne bougerait pas...

Gabriel fut un peu déçu de quitter la douce chaleur du bain moussant, mais lorsque la jeune femme lui offrit sa serviette, avec un sourire qui traduisait parfaitement le genre d’arrières pensées que l’on peut avoir dans un tel moment, il oublia totalement le bain moussant pour venir la prendre dans ses bras.

-Oh mais je te suis ma Reine.

Ce qu’il fit. Elle les conduisit jusqu’au lit, ou il jeta un furtif coup d’œil a l’extérieur. La pluie battait toujours violemment les carreaux de ses fenêtres, et la nuit venait de s’installer sur le village. Il ne put pas regarder dehors bien longtemps, car il fut bien vite allongé au dessus de sa belle panthère. Un seul mot, elle n’avait prononcé qu’un seul mot, et il s’était déjà liquéfié.

-Merci, mais toi, quoi qu’il pourrait se passer, tu seras toujours la plus belle.

Il sourit largement, dévoilant joyeusement ses belles dents blanches. Envolé l’épisode douloureux du square ! Il ne se sentait pas mort, mais totalement vivant maintenant qu’elle était la avec lui. Tandis qu’elle embrassait son cœur, lui baladait ses mains sur son corps de déesse. Aucune parcelle ne peau n’était laissée en paix.

Il ne se préoccupait pas le moins du monde de lui, mais d’elle.

La jeune homme parsema son cou et sa gorge de baisers brulants. Lui ne pensait pas. Il s'était rendu compte que penser dans des moments pareils était totalement inutile et surtout dangereux, ça pouvait déclencher des réactions comme celles qu'avait eut Joyce quelques heures auparavant. Pour le moment, il veillait sur elle, et il était sur qu'elle ne partirait pas, ne le laisserait pas seul une nouvelle fois lorsqu'il aurait le dos tourné. Il releva la tête, mais ne remarqua pas son air obnubilé soudainement par le plafond fendillé par le temps. Il plaça doucement sa main sous sa nuque, et l'embrassa tendrement. Ce fut seulement après ce baiser passionné que la jeune femme se décida a manifester une réaction, une réaction qui suscita l'étonnement du bel androgyne.

- Gab’... ( elle dépose ses mains doucement sur sa nuque...) Je me préoccupe... de toi et de nous... Et je ne voudrais pas que ton cœur souffre plus qu’il ne souffre déjà... Je t’ai promis quelque chose, et je le ferais, tu auras un vrai cœur Gab’... Mais toi je veux que tu me promettes quelque chose...

Il ne pouvait pas lui promettre...Surtout si c'était quelque chose qui les touchaient directement et leurs fairaient du mal. C'était lâche, il le savait, mais il n'était pas assez fort pour faire autrement. Alors, très neutre il lui demanda doucement :

-Que veux tu que je te promettes Joyce ?